Science économique 3- La coordination par le marché
Notions du référentiel : Offre et demande, prix et quantité d'équilibre, preneur de prix, rationnement, surplus, gains à l’échange, allocation des ressources.
Sous-thème 2– Comment un marché concurrentiel fonctionne-t-il? I.
Qu’est-ce qu’un marché concurrentiel ? Introduction
L’analyse libérale considère que le marché est un phénomène naturel, que l’on retrouve dans toutes les sociétés à toutes les époques . Cela s’explique par une loi psychologique d’après Smith : l’échange est un penchant naturel à tous les hommes.
A. La conception libérale de l’économie et de la société Introduction – A.Smith, le fondateur de l’économie
Au XVIII° siècle, la conception économique dominante est le mercantilisme qui considère que la richesse repose sur la possession de métaux précieux comme l’or ou l’argent. L’objectif est d’accroître la quantité de métaux précieux détenus. Comme celle-ci est constante, si un agent augmente son stock d’or, un autre va le voir diminuer. L’échange est donc un jeu à somme nulle. A. Smith, philosophe écossais né en 1723, va s’opposer à cette conception. Il croit au progrès et considère que l’économie est un jeu à somme positive : les deux échangistes peuvent gagner simultanément car la production peut augmenter grâce à l’augmentation de la productivité.
1. Une analyse individualiste de la société a. L’individualisme méthodologique
L'individualisme méthodologique part de l'individu et ses actions. L’agrégation des comportements individuels crée alors la société
b. Le postulat de l’homo oeconomicus Selon les théoriciens néo-classiques, tous les hommes sont libres et égaux ; il est donc possible de construire un individu de référence sur lequel sera basée toute l’analyse : l’homo oeconomicus qui présente deux caractéristiques essentielles : l’individu est égoïste : Il recherche sa satisfaction personnelle Il est rationnel : il détermine des buts à atteindre et il va mettre en oeuvre des moyens pour atteindre les objectifs.
2. La main invisible
Or, cette conception du fonctionnement de la société risque de mettre en péril l’équilibre social. En effet, si les individus cherchent à satisfaire égoïstement leurs désirs, ils peuvent le faire au détriment d’autres membres de la société, ce qui risque de déboucher sur une guerre de tous contre tous. Ce risque est éliminé par le recours à la célèbre théorie d’A. Smith de la main invisible. : Smith reprend ici l’analyse de Mandeville : la fable des abeilles dans laquelle Mandeville démontre que la ruche dans laquelle toutes les abeilles sont charitables entre en décadence, alors que celle où les abeilles recherchent la satisfaction de leur bien-être personnel est prospère. Il peut alors conclure : « vices privés, bénéfices publics ».Les hommes ne vont pas se combattre, parce qu’ils ont besoin les uns des autres.
Pour A. Smith, l’homme « sera bien plus sûr de réussir s’il s’adresse à leur intérêt personnel et s’il les persuade que leur propre avantage leur commande de faire ce qu’il souhaite d’eux ». Adam Smith considère ainsi que l’égoïsme de chacun conduit à un équilibre. Autrement dit, "la recherche des intérêts particuliers aboutit à l’intérêt général". Si on généralise, en agrégeant les comportements individuels, on constate que chaque individu rationnel et égoïste va chercher à maximiser sa satisfaction et va sans s’en rendre compte travailler pour le bien-être de la société.
C’est ce que la postérité a retenu sous le nom de "mécanisme de la main invisible", expression célèbre qu’Adam Smith n’utilise pourtant qu’une fois dans son œuvre.
3. L’analyse libérale : la supériorité du marché M. Friedman reprend l’analyse d’A. Smith et montre que le marché permet de coordonner les actions individuelles, par le biais des prix : « les prix qui émergent des transactions volontaires entre acheteurs et vendeurs - en bref, sur le marché libre - sont capables de coordonner l’activité de millions de personnes, dont chacune ne connaît que son propre intérêt, de telle sorte que la situation s’en trouve améliorée (...). Le système des prix remplit cette tâche en l’absence de toute direction centrale, et sans qu’il soit nécessaire que les gens se parlent, ni qu’ils s’aiment (...). L’ordre économique est une émergence, c’est la conséquence non intentionnelle et non voulue des actions d’un grand nombre de personnes mues par leurs seuls intérêts (...). Le système de prix fonctionne si bien et avec tant d’efficacité que la plupart du temps, nous ne sommes même pas conscients qu’il fonctionne. »
Conclusion Le libre fonctionnement du marché, sans intervention aucune, devrait conduire à une allocation optimale des ressources. Dans ce cas, le bien-être de la collectivité est à son maximum. Il faut donc examiner les conditions qui doivent être remplies pour que cette allocation soit optimale
B. Les 5 conditions de la concurrence pure et parfaite 1. Les hypothèses
La concurrence sera dite pure lorsque 3 conditions sont simultanément réunies : l’atomicité : il y a une multitude de vendeurs et d’acheteurs. Aucun agent économique (offreur ou demandeur) ne dispose donc d’un poids suffisant sur le marché qui lui permette d’influencer le mode de fixation des prix. Les agents sont dits « price takers » : preneurs de prix l’homogénéité du produit : les produits sont substituables, ils présentent les mêmes caractéristiques ; ils ne se concurrencent donc que par les prix. libre-entrée sur le marché : il n’existe pas de barrières à l’entrée qui freine la concurrence et empêche l’arrivée d’un produit sur le marché.
La concurrence sera dite parfaite quand deux conditions supplémentaires seront réunies simultanément : la transparence du marché : l’information est gratuite et accessible à tous sans limite. la mobilité parfaite des facteurs de production : il n’existe pas de réglementations qui entravent la liberté de déplacement du travail et du capital
Si les 5 conditions sont réunies simultanément, alors le marché sera dit de concurrence pure et parfaite (cpp ).
2. Un modèle qui se rapproche de la réalité Les économistes néo-classiques ont construit toute leur analyse à partir du marché de CPP : Il est certes prouvé que celui-ci n’est certes pas conforme à la réalité : par exemple, les produits ne sont pas homogènes, car il existe des marques qui cherchent à se différencier par leur image afin de ne pas se concurrencer seulement par les prix. Néanmoins, ceci ne doit pas conduire à rejeter le modèle qui doit servir de norme de référence dont la réalité doit progressivement se rapprocher.
II.
Quel est le mode de fonctionnement ?
Sur le marché se confrontent l’offre et la demande
A. La demande 1. Les déterminants de la demande
La demande individuelle : l’objectif du consommateur est de tirer la satisfaction maximale de l’ensemble de ses consommations. Pour cela, il va opérer une maximisation sous contraintes, c’est-àdire qu’il va, en fonction du revenu dont il dispose, sélectionner les biens qui lui assurent un bien-être maximal. S’il y a plusieurs biens sur le marché, le consommateur va opérer un arbitrage (son revenu étant limité) entre les différents biens en tenant compte de leur prix et du bien-être généré par la consommation supplémentaire d’un bien. Il mettra alors en oeuvre le raisonnement suivant : je consomme une unité supplémentaire de bien tant que le coût supplémentaire de ce bien, c’est-àdire son prix, est inférieur ou égal au bien-être supplémentaire généré par ce bien, c’est-à-dire son utilité marginale. Dès lors, la demande du consommateur est une fonction décroissante du prix, puisque les premières unités de bien consommé apportent une satisfaction supérieure aux dernières (phénomène de saturation) ; le consommateur n’accroîtra sa demande de bien qu’à condition que son prix diminue.
On agrège les fonctions de demandes individuelles afin de déterminer la fonction de demande collective.
2. l’élasticité prix de la demande
le prix influence la demande, mais selon le bien cette influence sera différente. L’élasticité mesure cette influence.
L’élasticité mesure la variation de la demande quand le prix varie. Une élasticité est donc un rapport de deux taux de variation (mesurés en %). On parle d’élasticité-prix de la demande ou élasticité de la demande par rapport au prix.
Le calcul :
Analyse de l’élasticité : En règle générale, le signe de l’élasticité de la demande par rapport au prix est négatif car la demande est une fonction décroissante du prix, on a donc deux variations en sens contraire : quand le prix augmente la demande diminue et inversement. Pour juger de l’élasticité, on regarde la valeur absolue o On parle de demande inélastique par rapport au prix lorsque l’élasticité est voisine de zéro. Dans ce cas, le prix influence peu la demande : une forte hausse du prix entraîne une faible baisse de la consommation. o La demande est d’autant plus élastique que son élasticité s’éloigne de zéro : la demande dépend alors fortement du prix ; une faible baisse du prix se traduit par une augmentation très forte de la demande.
Exceptionnellement, l’élasticité-prix de la demande peut être positive : lorsque le prix va augmenter, la demande augmente aussi. On évoque trois cas dits « anormaux » :
o
certains biens de luxe : c’est l’effet Veblen (du nom de l’économiste américain Thorstein Veblen (1857-1929)). La consommation augmente lorsque le prix augmente. Il s’agit d’une forme de snobisme, d’un effet de distinction par la recherche de consommations symboliques (ostentatoires)
o
les biens de Giffen désignés ainsi par référence à l’économiste qui au XIXème siècle a étudié cette question. Pour un bien de Giffen, la demande diminue quand le prix diminue. Par exemple si le prix des pommes de terre diminue pour un ménage ayant un revenu modeste et qui consomme principalement du pain et des pommes de terre, il est possible que le revenu économisé parce que le prix des pommes de terre a baissé soit reporté sur le pain. Il est même possible que la quantité consommée de pommes de terre diminue si le ménage veut augmenter sa consommation de pain. Ici l’effet revenu l’emporte sur l’effet substitution.
o
lorsqu’un produit fait l’objet d’une spéculation (Bourse, tableaux de maître, biens immobiliers)
B. L’offre 1. Les déterminants de l’offre (cf sous-thème 1 – Comment l’entreprise produit-elle ?)
L’offre individuelle : le producteur cherche à maximiser sa satisfaction personnelle ; il veut obtenir un profit maximum qui est la rémunération de son activité. Dès que le prix unitaire est supérieur au coût moyen minimum, l’augmentation du prix élève le profit total. Si la technique de production ne change pas et si le producteur est en mesure d’accroître sa production, une augmentation du prix du produit entraîne une augmentation de la quantité qui donne le profit maximum. La courbe d’offre du producteur est une fonction croissante du prix du produit.
On agrège les fonctions d’offres individuelles afin de déterminer la fonction d’offre collective
2. l’élasticité prix de l’offre L’élasticité de l’offre par rapport aux prix mesure la sensibilité de l’offre au prix. Le calcul :
Analyse : L’élasticité de l’offre par rapport au prix est toujours positive : quand le prix augmente, l’offre s’accroît o Si l’élasticité est proche de 0, l’offre ne réagit quasiment pas à une variation de prix, on sera en face d’une offre peu ou pas élastique. o En revanche, plus on s’éloigne de 0, plus l’offre (ou production) est élastique :
l’augmentation du prix entraîne alors une hausse très forte de la production
A la différence de l’élasticité de la demande, qui révèle le comportement du consommateur, l’élasticité de l’offre révèle surtout l’existence (ou l’absence) de capacités de production disponibles. Lorsque ces dernières sont insuffisantes ou inexistantes (cas de ressources agricoles dont l’offre ne peut s’accroître en raison de facteurs limitant la récolte : superficies, techniques, conditions climatiques...), la hausse des prix ne peut entraîner une hausse de la production nationale. Les importations augmentent : les producteurs nationaux sont relayés par des producteurs situés hors des frontières.
C. La confrontation de l’offre et la demande : la loi de l’offre et de la demande Producteurs et consommateurs vont alors confronter leurs fonctions respectives sur le marché.
1. Equilibre de marché et tâtonnement walrasien Walras imaginait un personnage (fictif), le commissaire-priseur, chargé de fixer le prix. En début de cycle, les vendeurs et les acheteurs se présentent sur le marché. Le commissaire annonce alors un prix, et recueille toutes les intentions de demande et d'offre. Si celles-ci ne coïncident pas, il fixe un nouveau prix, et l'annonce. Les agents modifient alors leurs intentions, que le commissaire- priseur collecte à nouveau, etc. Le processus se répète jusqu'à ce que le commissaire-priseur ait trouvé un prix où l'offre et la demande coïncident. Il annonce alors ce dernier prix, et permet à ce moment-là aux agents de procéder aux transactions.
2. Un équilibre stable
III.
La rencontre de l’offre et de la demande permet de définir le point d’équilibre. Ce point définit le prix pour lequel l’offre égalise la demande, c’est-à-dire le point où se réalise l’échange. On a alors le prix d’équilibre et la quantité d’équilibre. Tant que les courbes d’offre d’offre et de demande ne bougent pas, l’équilibre est stable.
Le marché de cpp est la meilleure organisation économique possible A. Les déséquilibres durables sont impossibles
Le prix joue sur un marché de cpp un rôle essentiel, puisque ses variations (appelées flexibilité) à la hausse ou à la baisse assurent l’équilibre du marché. C’est la loi de l’offre et de la demande Si par exemple, pour une raison extérieure au marché, l’offre augmente. Les quantités offertes sur le marché sont alors supérieures aux quantités demandées par le marché, les producteurs qui aimeraient bien écouler leur production à un prix élevé vont être obligés de consentir une baisse de leur prix. Certains producteurs dont la production s’avérait rentable pour le prix précédent n’acceptent plus de produire ou réduisent leur production, parce que la production du bien ne s’avère plus rentable. On assiste donc, puisque le prix baisse, à une réduction des quantités offertes. Au contraire, à la suite de la baisse du prix, des consommateurs qui ne souhaitaient pas acquérir le bien, parce que son prix leur semblait trop élevé, vont se présenter sur le marché de ce bien pour accroître la consommation de ce bien. Ainsi, grâce à la baisse du prix, les quantités demandées augmentent ; le prix diminuera tant que les quantités demandées demeureront inférieures aux quantités offertes. Dès lors que l’on obtiendra un équilibre entre quantité offerte et quantité demandée, le prix se stabilisera et sera un prix d’équilibre.
B. Le marché de cpp maximise la situation de tous les échangistes 1. Le surplus À l'équilibre sur un marché concurrentiel, le prix est unique pour tous les offreurs et les demandeurs. Or, certains demandeurs sont disposés à payer plus cher et certains offreurs sont disposés à vendre moins cher. Ces demandeurs et ces offreurs réalisent donc un gain à l'échange au prix d'équilibre
a. Le surplus du consommateur
Pour un bien, chaque consommateur a un prix de réserve : le prix maximum qu’il est prêt à payer pour le produit. Le surplus du consommateur est alors la différence entre le prix de réserve et le prix d’achat
Le surplus global des consommateurs représente donc la différence, pour toutes les unités achetées, entre le prix maximum que les consommateurs seraient prêts à payer et le prix effectivement payé (déterminé par le marché)
Quand le prix du marché consommateurs augmente :
diminue,
le
surplus
des
Le surplus des premiers consommateurs augmente, puisque l’écart entre prix de réserve et prix du marché augmente De nouveaux consommateurs entrent sur le marché, car leur prix de réserve est maintenant supérieur au prix du marché
b. Le surplus du producteur
Pour un bien, chaque producteur a un seuil de rentabilité : le prix minimum auquel il est prêt à vendre le produit. Le surplus du producteur est un surprofit : c’est la différence entre le prix de vente et le prix minimum de l’entreprise
Le surplus global des producteurs représente donc la différence pour toutes les unités produites, entre le prix du marché et le prix minimum exigé par les entreprises pour accepter de produire ce bien ou ce service
Quand le prix du marché augmente, le surplus des producteurs augmente :
Le surplus des premiers producteurs augmente, puisque l’écart entre prix minimum et prix du marché augmente De nouveaux producteurs entrent sur le marché, car leur prix minimum est maintenant inférieur au prix du marché
2. Le surplus des consommateurs et des producteurs est maximum avec le marché de cpp
le surplus collectif est la somme du surplus des consommateurs et du surplus des producteurs A l’équilibre de concurrence parfaite, le surplus collectif est maximum. On peut le voir quand on calcule le surplus dans le cas où le marché n’est plus en cpp, notamment quand l’Etat intervient.
C. L’intervention de l’Etat aboutit à une situation sous-optimale L’Etat peut réglementer le marché en limitant la flexibilité du prix. L’objectif de ces mesures est d’améliorer la situation de la population. Cependant, l’application de ces lois crée des effets pervers qui détériorent la situation de la population.
1. Le prix plancher a. Définition Le prix plancher est une réglementation qui rend illégale la fixation d’un prix plus bas que le niveau spécifié par la loi.
b. Objectif Le gouvernement peut instaurer un prix plancher pour 2 raisons : pour réduire les inégalités sociales en fixant un salaire minimum qui devrait permettre de réduire la pauvreté relative et aux salariés les moins qualifiés d’accéder à un niveau de vie auquel le libre jeu du marché ne leur permettrait pas d’atteindre pour dissuader la consommation de certains produits qui sont nuisibles pour la santé (exemple le tabac) ou parce qu’ils vont à l’encontre du développement durable (exemple les 4X4)
c. Effets selon les libéraux
Le prix plancher crée un excès d’offre : Le prix de vente est supérieur à leur prix minimum pour un grand nombre de producteur. L’offre augmente En revanche, beaucoup de consommateurs ont un prix de réserve inférieur au prix de vente. La demande diminue alors L’offre est alors supérieure à la demande. Cet excès de demande ne peut être résorbé, car la réglementation empêche la baisse des prix.
Les entreprises augmentent leur production, celle-ci ne se vend pas. Les produits sont donc stockés. Les facteurs de production ne sont donc pas utilisés de manière optimale, car une partie de la production est stockée.
Certaines entreprises ont alors incitées à pratiquer des ventes illégales : vendre moins cher que le prix plancher pour récupérer une partie de leur coût de production
Le prix plancher génère alors une baisse du surplus collectif : Le surplus des producteurs diminue puisque la quantité vendue diminue Le surplus des consommateurs diminue, car le prix augmente
2. Le prix plafond a. Définition Le prix plafond est une réglementation qui rend illégale la fixation d’un prix plus haut qu’un niveau spécifié par la loi.
b. Objectif Dans le cas d’un bien de première nécessité ‘l’alimentation, le logement), le gouvernement peut être conduit à fixer un prix maximum afin de permettre aux catégories défavorisée d’accéder à ce bien
c. Effets selon les libéraux
Le prix plafond crée de la pénurie : Le prix de vente est trop bas pour une partie des producteurs ; il est inférieur à leur prix minimum. L’offre diminue En revanche, beaucoup de consommateurs ont un prix de réserve supérieur au prix de vente. La demande augmente alors La demande est alors supérieure à l’offre : la pénurie est créée. Cette pénurie ne peut être résorbée, car la réglementation empêche la hausse des prix.
Le prix plafond génère une perte de temps pour les demandeurs, puisque se développe une activité de prospection Les gens passent du temps à trouver quelqu’un avec qui conclure un contrat
Il y a aussi un risque de développement du marché noir qui est un marché illégal sur lequel on opère des transactions à des prix plus élevés que ceux définis par la loi.
Le prix plafond génère alors une baisse du surplus collectif :
Le surplus des producteurs diminue puisque le prix de vente est plus faible du fait de la réglementation Le surplus des consommateurs diminue, car la quantité achetée diminue
Conclusion La cpp est alors un optimum de Pareto : la situation où on ne peut améliorer la situation d’un agent économique sans détériorer celle d’un autre .