Fiche de lecture Etape I :
Noms et pr\u00e9noms des auteurs Mich\u00e8le BAILLY et Patrice DUFOUR Dipl\u00f4me et profession l\u00e9gitimant le livr la parution de ce livre, Mich\u00e8le Bailly est conseill\u00e8re pour la France \u00e0 la Vice-pr\u00e9 pour l\u2019Europe de la Banque mondiale ; Patrice Dufour, apr\u00e8s 25 ans \u00e0 la Banque mondial, est aujourd\u2019hui consultant et enseignant. :
Titre du livre L\u2019aide au d\u00e9veloppement l\u2019heure de la mondialisation. :
\u00c9diteur : Milan Collection : Les essentiels Milan Nombre de pages : 64
Ann\u00e9e d'\u00e9dition et ou de r\u00e9\u00e9d ISBN : 2-7459-0781-6 Etape II :
Descripteurs ou mots cl\u00e9s correspondants au livre : monde d\u00e9veloppement ; mondialisation ; aide ; pays industrialis\u00e9s ; pays de d\u00e9veloppement.
Ce livre correspond tout \u00e0 fait \u00e0 un niveau de premi\u00e8re ca des termes vus lors des chapitres d\u2019\u00e9conomie (PIB, PNB, financeme publique, croissance, FMI, Banque mondiale\u2026), mais aussi des termes de sociologie (la main invisible, les externalit\u00e9s, les lib\u00e9raux\u2026). Je pas qu\u2019un \u00e9l\u00e8ve de seconde soit capable de comprendre toutes subtilit\u00e9s li\u00e9es \u00e0 l\u2019\u00e9conomie d\u2019un pays. Beau pr\u00e9sent dans les textes, mais on trouve aussi des graphiques et des camemberts. Leurs \u00e9tudes peuvent alors \u00eatre difficiles. De plus, le vocabulaire utilis\u00e9 est vocabulaire du langage soutenu. Les mots peuvent alors parfois \u00eatre inconnus d\u2019un \u00e9l\u00e8ve de seconde. Beauc d\u2019abr\u00e9viations sont aussi utilis\u00e9es, ce qui rend la compr\u00e9 complexe. Ce livre peut compl\u00e9ter et enrichir le programme d\u2019\u00e9conom donn\u00e9es \u00e9conomiques sont octroy\u00e9es, comme la r\u00e9partit fonction de leur revenu national brut par habitant. C\u2019est un tr\u00e8s bon pour comprendre les difficult\u00e9s auxquelles tous les pays sont confront\u00 au niveau de leur \u00e9conomie. Beaucoup de chiffres sont donn\u00e9s pour
imager les constats qui sont fait. Par exemple on peut lire que \u00ab pr\u00e8s d moiti\u00e9 des 6 milliards d\u2019humains vivent avec moins de 2 dollars par jo On apprend aussi que les catastrophes naturelles, les caprices du climat et la d\u00e9gradation des \u00e9cosyst\u00e8mes coutent aux pays pauvres de 4 leur PIB ans. Cette constatation montre l\u2019utilisation du PIB. Ce livre donne aussi des estimations du nombre de la population pr\u00e9sente d\u2019ci \u00 des estimations du nombre de personnes alphab\u00e9tis\u00e9es d\u2019ici \u comme il a \u00e9t\u00e9 \u00e9crit en 2002, on se rend compte \u00e0 sa lectu estimations ne seront pas tenues. En 2010, il n\u2019y pas 90% d\u2019adultes plus de 15ans alphab\u00e9tis\u00e9s. Etape III :
La couverture du livre est faite en deux parties. La premi\u00e8re partie, est une photographie repr\u00e9sentant des \u00e9l\u00e8ves africains. Ils son bureaux et sont en train d\u2019\u00e9tudi\u00e9s. Ils portent tous le m\u00eam seconde partie est consacr\u00e9e au titre du livre qui est \u00e9crit en vert sur fond bleu, ce qui le fait ressortir. Les noms des auteurs sont \u00e9crits entre la photo et le titre. Je trouve cette couverture plut\u00f4t attrayante car on est tout de suite interpell\u00e9 par cette photographie. La lecture du titre se fait dans un deuxi\u00e8me temps. Elle est color\u00e9e et repr\u00e9sentative du \u00ab l\u2019aide au d\u00e9veloppement \u00bb se refl\u00e8te dans la phot l\u2019heure de la mondialisation \u00bb, tous les enfants devraient \u00eatre s
Les probl\u00e9matiques misent en avant par les auteurs dans l\u2019introduction sont : comment r\u00e9soudre les probl\u00e8mes globaux lesquels les m\u00e9canismes traditionnels de coop\u00e9ration sont impuissan Comment \u00e9viter que la mondialisation ne marginalise, dans une abjecte pauvret\u00e9, ceux qui n\u2019ont pu saisir ses promesses ? Autrement dit, comment la mondialisation peut elle aider les pays les plus pauvres \u00e0 r\u00e9soudre leurs probl\u00e8mes, sans pour autant mettre e leurs traditions ? Pour r\u00e9pondre \u00e0 ces questions, les auteurs ont d\u00e9coup\u0 cinq grands chapitres. \u00ab Le monde \u00e0 l\u2019aube du XX\u00e8me si\ chapitre qui introduit les probl\u00e8mes dans le monde, comme la fracture mondiale, la mondialisation, l\u2019explosion des villes, l\u2019\u00e9ducation nourrir les hommes, les conflits et l\u2019environnement. Tous ces sujets sont source de probl\u00e8me. Quelles solutions peut ont mettre en \u0153uvre pour r\u00e9soudre ? Le second chapitre \u00ab le d\u00e9fi du d\u00e9veloppemen solutions. Les sous chapitres sont bas\u00e9s sur des th\u00e8mes tels que l\u20 d\u00e9veloppement, une aide propre \u00e0 chaque \u00e9poque, combattre l culture et le d\u00e9veloppement et enfin l\u2019avenir. Le troisi\u00e8me chap propose des \u00ab partenaires du d\u00e9veloppement \u00bb, avec les acteur nationaux, les organisations internationales, l\u2019aide de la France et les ONG. Le quatri\u00e8me chapitre met en avant \u00ab le financement du d\u00e9veloppement \u00bb avec les sources de financement, l\u2019annulatio dette des plus pauvres, les projets d\u2019aide et leurs programmes et quelle aide pour demain ? Enfin, le cinqui\u00e8me chapitre nous donne des informations pour \u00abs\u2019engager pour le d\u00e9veloppement \u00bb.
quelles motivations peuvent nous conduire \u00e0 un engagement dans le d\u00e9veloppement, quelles formations sont possibles et quelles sont les voies qui sont offertes. Doit-on \u00eatre volontaire ou professionnel ? Il donne des noms et des adresses web d\u2019organisations que l\u2019on peut connecter s nous int\u00e9resse. Pour finir, ce chapitre nous sensibilise pour s\u2019engage notre propre pays, pour acheter solidaire avec le commerce \u00e9quitable, par exemple.
Les auteurs commencent par expliquer les probl\u00e8mes des pays. Sur un planisph\u00e8re, ils nous donnent les pourcentages des pays selon leurs revenus nationaux bruts par habitant. Le constat est alarmant puisqu\u2019on d\u00e9couvre que 41% de la population mondiale vit dans des pays \u00e0 faibl revenu, exemple l\u2019Afrique subsaharienne, 34% dans des pays \u00e0 reve interm\u00e9diaire (cat\u00e9gorie basse), exemple les pays d\u2019Europe de dans des pays \u00e0 revenu interm\u00e9diaire (cat\u00e9gorie haute), exemp et seulement 15% dans des pays \u00e0 revenu \u00e9lev\u00e9, les \u00c9tatsFrance. On trouve ensuite un constat effrayant sur les difficult\u00e9s rencontr\u00e9es par les pays pauvres (sida, malnutrition, conflits, \u00e9colog pr\u00e9sentent ensuite des solutions mais montre quelles n\u2019aboutissent toujours. Un graphique montre le recul de l\u2019aide publique au d\u00e9veloppement. En 1994, la France consacrait 0.64% de son PIB \u00e0 L\ mais en 2000, elle ne consacrait plus que 0.32%. Ils expliquent par la suite que le d\u00e9veloppement est affaire de croissance \u00e9conomique, mais aussi de redistribution et de bien-\u00eatre social, qu\u2 tenir compte des g\u00e9n\u00e9rations futures et impliquer les populations ell m\u00eames. Une \u00e9tude chronologique montre qu\u2019entre 1950 et 198 \u00e9tait consid\u00e9r\u00e9 comme le moteur du d\u00e9veloppement, mai 1980 et jusqu\u2019aux ann\u00e9es 2000, l\u2019Etat s\u2019\u00e9tant r\u0 l\u2019\u00e9conomie, il devait maintenant faire confiance au march\u00e9. Mais il ne faut pas oublier que le vrai d\u00e9fi est de combattre la mis\u00e8re. cela, au Sommet du Mill\u00e9naire, organis\u00e9 en septembre 2000 par les Nations unies, les chefs d\u2019Etats et de gouvernement du monde entier ont rappel\u00e9 leur engagement \u00e0 lutter contre la pauvret\u00e9 et \u00e0 moiti\u00e9, d\u2019ici \u00e0 2015, la proportion de personne vivant avec moi dollar par jour. Mais pour cela, la premi\u00e8re chose \u00e0 faire et d\u2019\u plus pauvres. Il faut aussi avoir un bon gouvernement pour combattre ces in\u00e9galit\u00e9s. L\u2019am\u00e9lioration de la gestion publique et la lut corruption sont indispensables au d\u00e9veloppement car, sans institution performantes, il ne peut y avoir d\u2019action efficace. Les facteurs culturels ne sont pas \u00e0 oublier dans le d\u00e9veloppement car les ressources naturell les facteurs mat\u00e9riels ne suffisent pas au d\u00e9collage \u00e9conomiqu pays. Les acteurs nationaux (l\u2019Etat, les op\u00e9rateurs \u00e9conomiques et l civile), sont au c\u0153ur du d\u00e9veloppement, tout comme l\u2019ONU et s sp\u00e9cialis\u00e9es, les organisations de r\u00e9gulation \u00e9conomique multilat\u00e9rales de financement. La France agit beaucoup pour le d\u00e9veloppement puisque 70% de l\u2019effort publique sert au d\u00e9vel des pays pauvres. Ses domaines privil\u00e9gi\u00e9s d\u2019intervention son et la formation professionnelle ; les soins de sant\u00e9 primaire et la lutte contre les grandes \u00e9pid\u00e9mies ; l\u2019\u00e9quipement et les infras
collectivités locale ; l’aménagement du territoire, la gestion des ressources naturelles ; les biens publics mondiaux. En 2000, l’aide bilatérale française s’élève à 3.07 milliard d’euros. Trois organes principaux gèrent ce dispositif : Le ministère des affaires étrangères, le ministère de l’Economie, des Finances et de l’Industrie. Ces deux ministères assurent la cotutelle de l’Agence de Développement Française, banque de développement. Les priorités de l’aide française sont mieux ciblées mais depuis 1994, la part de l’aide française a été divisée par 2. Les ONG sont aussi très importantes pour l’aide au développement mais au-delà de leur vocation humanitaire, elles s’intéressent aux enjeux mondiaux. Elles sont confrontées aux dilemmes de la professionnalisation et de la collaboration. Pour le financement du développement, les flux privés ont pris le relais de l’aide publique, mais ils négligent les besoins essentiels des populations. Le monde a encore besoin de l’aide publique au développement. Pour soulager les pays les plus pauvres, on a annulé leurs dettes. Cette annulation libère des ressources qui pourront être consacrés à des programmes de lute contre la pauvreté. A l’installation des organisations d’aide, des projets ont vu le jour. Mais la multiplication des projets fut la source d’inefficacité. En effet la charge de ces projets n’était plus prise en compte. Il a alors fallu associer les efforts de tous les programmes sectoriels ou macroéconomiques sous la responsabilité des gouvernements pour retrouver une certaine stabilité et un encadrement. Quelle aide pour demain ? Réduire la pauvreté et affronter les défis globaux ne peuvent se faire sans de multiples partenariats capables de mobiliser volonté politique, savoir et ressources. L’aide de demain doit être capable de réunir des trois facteurs essentiels pour construire un avenir. Si on veut venir en aide à ces pays en voie de développement, il existe de nombreuses manières de s’engager dans la solidarité internationale. De nombreuses ONG recrutent volontaires et professionnels, mais il faut être très motivé et bien choisir sa voie et les filières d’accès sont sensiblement différentes. Mais on peut aussi s’engager dans son propre pays en achetant des produits issus du commerce équitable, en collectant des fonds pour une organisation. Etape IV :
Les points forts de ce livre sont, selon moi, le thème du livre qui est très intéressant, les illustrations (graphiques, dessins…) qui sont au bon nombre et la longueur du développement est tout à fait adaptée à un élève de lycée. On apprend beaucoup de chose à la lecture de ce livre. Les chiffres et pourcentages qui sont présents dans ce livre sont tout à fait réutilisables dans le cours ou dans un devoir. Il aborde un thème qui est d’actualité et dont la connaissance, je pense, est obligatoire, c’est-à-dire qu’il faut connaitre les problèmes auxquels les populations pauvres sont confrontées. En revanche, je pense que le vocabulaire est trop complexe pour un élève de seconde car les auteurs utilisent un vocabulaire plutôt économique. Il faut donc un minimum de connaissance dans de domaine pour comprendre le livre. Je trouve aussi que les auteurs ne présentent
pas assez de solutions, peut-être parce qu’on sait aujourd’hui que ces solutions sont inefficaces. En effet, le livre a été écrit en 2001-2002 et beaucoup de leurs estimations, de leurs prédictions se révèlent impossibles aujourd’hui. Par exemple, l’aide française n’est que de 0.39% en 2008, alors que l’objectif est à 0.7% Je trouve que ce livre est plutôt complet. Je ne vois pas ce qu’il y aurait pu avoir en plus, c’est déjà un livre très alarmant. Etape V :
L’aide au développement à l’heure de la mondialisation est un livre qui montre les problèmes auxquels sont confrontés les pays pauvres et les solutions que la mondialisation pourrait apporter avec l’aide au développement. Mais la part que lui consacre les pays industrialisés à fortement diminué. Mais la réalité est là, la moitié de la population mondiale vit avec moins de deux dollars par jour. Il faut alors s’engager résolument dans l’aide au développement pour faire reculer la pauvreté. Ce livre est un livre un peu compliqué car on trouve un vocabulaire économique plutôt approfondis. Ce livre est découpé en sorte d’article, tous longs de deux pages. On trouve un titre, une introduction, des soustitres et des informations complémentaires, situées sur les bords du livre pour tous les articles. La conclusion est un récapitulatif de chaque article qui tient en une dizaine de ligne. Elle se trouve dans un carré bleu sur le côté droit de la page de droite. C’est un livre rapide à lire et très intéressant. Elise PEREZ