PRÉAMBULE Le linguiste s’interesse à toutes les langues sous tous leurs aspects et il cherche à préciser en quoi une langue est différente de tous les autres, comment elle fonctionne et comment elle évolue. Le français est un mélange de differents langues, par exemple le gauolois, parlé avant la conquête des Roma Ro main ins, s, et le lati latinn vulg vulgai aire. re. Cet Cette te lang langue ue des conq conquér uéran ants ts roma romain inss a ens ensui uite te subi subi l’in l’inflfluen uence ce des envahisseurs germaniques, et en particulier celles des Francs. On parle de dialectes et de patois romans pour designer les différents parlers locaux ou regionaux, qui proviennent tous du latin de Rome. Pourtant, le terme de patois est arrivè à evoquer un langage rudimentaire, loin de la définition des linguistes, pour qui il est l’une des formes prises par le latin parlè dans un région, donc il s’agit d’une langue! Le français a été lui-même un patois. Selon une tradition, le français le plus pur serait celui que l’on parle en Touraine. Proche de l’Ile-de-France et soumise aux influences parisiennes par le séjours de la Cour, on y parlait probablement un patois particulier. En opposition à cette tradition, on pense que le français qui tend à se repandre est ce qui accueille des éléments de diverses provenances. En outre, pour aucuns le Français doit être une langue malléable, pour autres il doit être immuable et intouchable. Il existe parmi les francophones une dualité: d’une parte il y a la conception d’un français transmis par la tradition à travers les œuvres des grands écrivains, d’autre part, il y a une langue multiple, changeant, qui s’adapte au monde moderne.
Capitolo 1. D’OU VIENT LE FRANÇAIS? Le français n’a pas toujours existé, mais il résulte de toutes les contacts avec gents d’autres langues, le romains, le francs, le burgondes, le wisigoths ou normands. En aucuns cas, l’évolution a modifié la forme des mots, dans d’autres cas c’est le sens qui change. En outre, les linguistes parlent d’evolution phonétique quand il s’agit de sons et d’evolution sémantique quand il s’agit des sens. L’histoire d’une langue dépend de celle des gens qui la parlent. Il y a dix points de répere de la langue française: 1. AVANT
LES INDO-EUROPÉENS (Avant – 800) : Lea habitants de la Gaule parlaient des langues
diverses avant l’arrivée des Gaulois de langue indo-européenne. Environ six mille ans avant notre ère, les Celts devenues après le Gaulois se sont dirigè du Caucase à l’Eu l’Euro rope, pe, sourt sourtout out en Fran France ce.. Il ne reste reste auc aucune une trac tracee écri écrite, te, ma mais is les les lingu linguis istes tes cherc cherchen hentt les les concordances entre les formes de certains mots pour établir leur origine. 2. LE
TEMPS DES GAULOIS (800 à 500 apr.J.C.): après la conquete de Jules César au I siècle avant
J.C., le latin devient progressivemente la langue de la Gaule. Avant le gaulois, en France il y avait les Ligures , les Ibères, les Aquitains . Le Gaulois ont été souvent mal connus parce que ils n’ont pas laissé de témoignages écrits mais on sait que ce langue est proche à l’actuel Breton. La conquêt conquêtee militaire de Jules César a été très importante, parce que les habitants de la Gaulle Gaulle ont comme commencé ncé à apprendre apprendre le latin. latin. Donc, le français vient du latin, et non pas du gaulois. Dater avec précision quand le Gaulois n’a plus été parlé est impossible, mais peu à peu, les nobles et le merchands ont appris le latin, qui était la langue du commerce. Ce qui nous reste du gaulois sont environ soixante-dix mots (bec, chemin, mouton), qui concernent sourtout le monde agricole. Un mot mérite une
attention paticulière, la lieue, l’unité de longuer, qui a reussi à se trasmettre à la place du mille romain ey que a survécu jusqu’au 1795. Autres vestiges de cette langue disparue se trouvent dans les noms des villes, divisées en quatre types: •
Lieux défensifs, avec les suffixes dunum -durum-rato (fortesse);
•
Lieux de marché, avec le suffixe magus (marché);
•
Lieux sacrés, avec la forme nemeto (sanctuaire)
•
Situations particulières, avec termes comme lano (plaine);
Lutetia, l’ancien nom de Paris a un origine préceltique et signifie «marais». Il était le nom d’une petite île de la Seine autour de laquelle Paris s’est développé. Le nom de Paris vient de celui du peuple gaulois des Parisii, qui vivait ici. Mais à partir du I siècle, les anciens noms de villes ont été remplacés par les noms des populations qui les occupaient. La Provence est le seule région où il y a l’absence de noms de lieux Gaulois parce que ici il y a eu la colonisation des Grecs (Marseille, Nice) et des Romans. 3. LE
TEMPS DES BARBARES (II-VI sec): Ce latin parlé par le Gauolis est influencé par les
envahisseurs germaniques, en particulier par les francs. Avant l’arrivée de Jules César, les Romains étaient déjà installés au sud de la Gaule et ils avaient fondé une province, la Provincia Narbonensis (actuelle Provence, Languedoc, Dauphiné, Savoie). Dans cette région l’influence de la langue gaulois a été moins importante, et cel explique porquoi les dialectes provençaux sont proches du latin. Le populations germaniques qui arrivent en France sont: •
les Francs (nord), dialectes d’oïl ;
•
les Wisigoths (sud-est), dialectes d’oc ;
•
les Bourgondes (sud-ouest), dialectes francoprovençaux.
Mais c’est l’influence franque qui a été dominante pour la naissance de la langue française. En Gaule, le latin a subi l’influence du substrat gaulois et celle du superstrat germanique, parce que il y avait le besoin de communiquer avec les nouveaux venus, par conséquent, le latin se mêle de gaulois et de germanique. Les différences introduit par les Francs sont : •
l’h comme consonne (hêtre, hanche , comme les mots anglais heir , honest , honour et hour ) ;
•
l’articulation sourtout des gens du Midi, d’articuler les voyelles finales, les «e muets».
•
Le determinant (adj.) précède le déterminé (nom). On le peut voir dans les noms des villes (Neuville, Francheville).
4. LE
TEMPS DES CHRETIENS (II-IX): Diffusion du christianisme et naissance de «l’ancien
français». Charlemagne restaure l’enseignement du latin. Tandis que l’invasion franque apportait à la langue parlée en Gaule des éléments de diversification, le christianisme, avec le latin, est dévenue un instrument d’unification. En effet, l’Église, avec l’appui des grands seigneurs, a pris en charge l’organisation des écoles et des universités. Clovis, roi des Francs, avait compris l’importance politique de cette nouvelle religion et, après avoir épousé Clotilde, une princese bourgonde chrétienne, il fait son baptême à Reims, le jour de Noël en 496. Dès lors, il devient le protecteur de l’Église. Comme la langue parlée était devenue très differente du latin classique, le concile
de Tours demande que les homélies sont traduits en rustica romana lingua et germanique , pour mieux être compri des fidèles. Cherlemagne, roi franc, admirait le latin et lui redonne tout son lustre, en appellant le moins Alcuin. Il avait aussi mis à la porte les fidèles qui ne comprenent le vrai latin, le texte de la Vulgate (Bible latine établie par Saint Jérôme). Donc il y a ue la renaissance carolingienne , connue pour avoir réformé les modes d’écriture en imposant la caroline, écriture cursive minuscule. Ma le latin admiré par Charlemagne n’était plus des origines. A cette époque remontent les glossaires , petits dictionnaires permettant de passer d’une langue à une autre, dont le valuer est inestimable (Gloses de Reichenau - dictionnaire latin/romane de 1300 mots, Gloses de Cassel – roman/germanique). Les Serments de Strasbourg sont considérés comme le premier monument de la langue française, écrit en langue romane et en langue germanique. Il est échengés en 842 entre deux de petits-fils de Charlemagne, Louis le Germanique et Charles le Chauve, pour se jurer assistance et fidélité contre leur frère Lothaire. Ici nous peuvent trouver la nouvelle formation du futur (infinitif suivi des formes du verbe avoir), mais aussi des changements de prononciation et de vocabulaire (martel-marteau, bel-beau). Un autre texte important est la Séquence de sainte Eulalie, en ancien français. Le désordre que on trouve avec le mot frère-fraternel par exemple date de Charlemagne qui cherchait de rentroduire des mots latins. A partir de lui, la langue est traitée par instances supérieures, ecclésiastiques ou nationales. 5. L’INTERMÉDE
DES VIKINGS (IX-X): L’installation de Normands entraîne peu de changements
dans la langue. Ces homme venant de la Scandinavie ont occupé celle qui deviendra le duché de Normandie. A partir de ce moment ils s’intègrent à la population, finissant par adopter sa langue et en laissant quelques mots de la famille et de lieux. Le français devient la langue de l’aristocratie, de la Cour, des tribunaux et de la religion, donc on retrovue beaucoup de mots anglais qui viennent du français (crown, council, duke, jusitice, cardinal, merci, pilgrim, peace, poverty, treasure, flower qui viennent de mots français). Richard Cœur de Lion, roi d’Angeterre au XII siècle parlait français. La première grammaire française est écrite en 1530, rédigée en anglais par Palsgrave. On peut se demander ce qu’il serait adevnu de la situation linguistique de la France si Jeanne D’Arc n’avait pas bouté les anglois hors de France. Au contact des Vikings, c’est le vocaboulaire de la mer qui s’est enrichi de mots qu’utilisent aujourd’hui les amateurs de voile. 6. LE
TEMPS DES DIALECTES (V-XII): La vie féodale favorise la fragmentation dialectale
Pour comprendre comment s’est produit cette différenciation en dialectes divers, il faut se rappeler les conditions de vie sous le régime féodal: la vie était organisée sur la terre du seigenur, fondé sur en relation de fidélité entre le vassal, le signeur et les paysans. C’est à l’intérieur des limites d’un fief qu’ont dû naître des divergences linguistiques, ou au contraire, dans le cas où des communautés voisines ont etabli des contacts, chacun a adapteé sa langue à l’autre. En 987, Hugues Capet, qui était duke de France, est élu roi. En ce périod-là, la France était l’actuelle Ilede-France (Paris et ses alentours). Deux cents ans plus tard, sous le royame de Philippe Auguste, le domaine est beaucoup plus grand. La diffusion du français de Paris a des motivations géographiques (Paris est située à proximité du confluent de trois fleuves, la Seine, la Marne et l’Oise), économiques (région fertile) et culturelles (prestige donné par la Cour et par la littérature-Romans courtois et Chanson de Geste qui exprime sentiments délicats et raffinés - Chrétien de Troyes - «Troubadour » au sud,
«Trouvère» au nord). Pour ces motivations Paris est considerée le «juste milieu» donc son français devienne un exemple. 7. L’AFFIRAMTION
DU FRANÇAIS (XII-XVI): Diffusion du français. Ordonnance de Villers-Cotterêts,
François I impose le français écrit, qui détrône le latin. A la Sorbonne, gardien de la tradition, non seulement l’enseignement se fait en latin mais aussi la thèse jusqu’au XIX siècle. Cependant, en 1530 François I impose le français écrit, en fondant une insitution, le Collège des trois langues (hébreu, grec, latin), qui deviendra le Collège Royal et notre Collège de France. Dans la vie politique, mais aussi dans la médecine et l’astrologie, le français est introduit avec
l’Ordonnace de Villers-Cotterêts. La première grammaire est écrite en anglais par Palsgrave en 1530, mais en 1550 Meigret écrit la première grammaire en français. Puis les grammairiens interviennent pour l’unifier. A ce period-là remonte la liasons . Les grammairiens du XII siècle nous donnent des régles précises pour l’emploi des liasons: la consonne finale se prononce seul quand le mot suivant commence par une voyelle mais ne se prononce pas quand le mot suivant commence par une consonne. Aujourd’hui aucuns mots ne sont jamais soumis à la liason (bac, péril, nef). Une autre intervention des gramairiens concerne la chute des «e» finals, donc la consonne précédente devienne à son tour finale et l’introduction de la double négation (ne…pas). Dans le XVI siècle le vocabulaire français s’est accrus de beaucoup de mots nouveaux en empruntant au grec et au latin, mais aussi à l’espagnol, à l’allemand et sourtout à l’italien, dans le périod dont Catherine de Médecis devient régente. Le résultat de ce renouvellemnt du vocabulaire est la naissance de beaucoup de doublets (mots ayant la même origine mais qui ont suivi des évolutions différents). 8. LE
TEMPS DU «BON USAGE» (XVII-XVIII): Les grammairiens interviennent pour codifier la
langue. Prestige du français à l’étranger. Au XVII siècle, la langue devient une affaire d’État, parce que Richelieu fonde l’Académie française, première société linguistique statale. Avec ses quarante membres, elle doit surveiller la langue et de la réglementer, avec la creation d’un dictionnaire. Le premier paraît en 1694 et veut être un dictionnaire de l’usage, sourtout du «bel usage», celui de la Cour et de l’hôtel de Rambouillet. Dans sa première édition, le Dictionnaire de l’Académie comte 24.000 mots, classés par racine, mais après en ordre alphabétique. En 1673, l’Académie décide d’adopter une orthographe unique, l’ancienne Orthographe, avec ses consonnes superflues (temps, corps) et une prononciation unique (ouiste ou non-ouiste). Dans la deuxième partie du siècle, l’attitude des grammairiens change. La Grammaire de Port-Royal a la grande ambitition de retrouver la «raison universelle» de la langue. C’est le périod des grands auteurs classiques (Malherbe, Honoré D’Urfé, Descatres, Corneille, Moliére). Dans le XVIII siècle, alors que le français s’impose progressivement dans le villes, les patois continuent à être parlés par la plus grande partie de la population. Après la Revolution du 1789, ces patois qui rappelent trop l’Ancient Régime, sont vu comme un ostacle à la propagande révolutionnaire. L’abbe Grégoire décide de faire la première enquête linguistique pour connaître les patois les plus parlés, avec un «Circulaire» de 43 questions : 12 milions de français ne sont pas capables de parler en langue nationale. Donc, il organise dans les régions un enseignement sérieux de la langue, parce que il dit: «dans un République une et indivisible il faut l’usage unique et invariable de la langue de la liberté»
ou bien encore les révolutionnaires faisent des écoles où l’enseignement est en français. Cependant, l’universitè reste fidèle au latin, mais lentement les patois commencent à perdre du terrain. D’un point de vue linguistique, il y a des voyelles dites pertinentes, parce que la longueur permet de les distinguer (là/las). Nous avons cettes témoignages grâce à Gile Vaudelain, que a fait une système graphique rendant plus facile la lecture. De nos jours, on entend de moins en moins de voyelles longues. Une autre caratheristique de ce périod est l’elimination du passé simple de la langue parlée, avec l’imparfait du subjonctif. Alors que le XVII siècle avait réprimé tous les inventions, le XVIII siècle est pour l’accroissement du lexique. L’Encyclopédie est le plus clair exemple de ce nouvel état. Ces nouveautés se trouvent dans tous les domaines : la politique, la finance, l’agriculture, le commerce, l’industrie. 9. LE
TEMPS DES L’ÉCOLE (XIX-XX): Rapport de l’abbé Grégoire à la Convention sur la necessité
absolue d’abolir les patois. Tous les Français apprennent le français à l’école. La grande Guerre et le déclin des patois. En 1832, Guizot organise les écoles primaires mais en 1880 Ferry instaurera l’école laïque, gratuite et obligatoire en français. Pour apprendre l’orthographe, le gouvernement décide en 1832 qu’elle sera obligatoire dans tous les examens. Même si la langue française gagne du terrain, on parle encore sourtout les patois, parce que le français est la langue des aristocrates et des bourgeois. Cette situation continue jusqu’à la première Guerre Mondiale, quand les soldats venus de tous les coins de la France parlent entre eux en français. C’est alors que commence le déclin des patois. 10.
LE TEMPS DES MÉDIAS (XX): L’action uniformisatrice des médias.
Les mèdias ont aidé l’unification et la diffusion du français, aujourd’hui avec la télévison, mais auparavant avec la radio ou plutôt le T.S.F. (Téléphonie Sans Fil). Il y avait d’énormes boîtes à produire de la parole et de la musique. Ainsi, beaucoup de français entendent prononcer leur langue avec en outre «accent» donc ils l’apprennent. La télé fait la même chose de 1949, quand est trasmi le premier journal télévisé. Donc elles sont les principaux moteurs de l’évolution de la langue, avec le cinéma. A côté de ces pressions médiatiques, il y a un sentiment d’attachement pour la propre façon de parler.
Capitolo 2. DIALECTES ET PATOIS Les parlers non romans. Même si la langue de l’Ile-de-France s’est imposée, il y a d’autres langues non romanes: •
Basque: il est le plus ancien parce que elle était parlée avant l’arrivée des Galulois, et aujourd’hui elle est parlée dans les Pyrénées-Atlantiques (langue germanique);
•
Breton: il est parlé au l’ouest, dans la Basse-Bretagne et est une langue celtique. Il ya un enseignemnt du breton et un Certificat pour l’enseignement dans les écoles secondaires (CAPES);
•
Flamand: il est parlé encore à l’extrême nord. On peut trouver des personnes parlant le flamand dans l’arrondissement de Dunkerque (ghem=village dans le nom des villes) où on a le bilinguisme.
•
Alsacien: il est parlé encore en Alsace, en créeant le bilinguisme et il est une langue germanique.
•
Lorrain: il est parlé encore en Lorraine, en créeant le bilinguisme et il est une langue germanique. Les gens qui parlent ce dialect utilise une voix plus grave.
Les parlers romans.
Les grandes divisions dialectales qui coupent le territoire en zones d’Oïl, d’Oc et le francoprovençal ne peuvent pas être très precis. Les dialectes d’Oc La langue d’Oc ou l’occitain concerne les idiomes parlés dans le midi de la France, dans les départements de la Gironde et dea Haute-Alpes, à l’ouest et à l’est. Plus souvent elleest mieux conservée dans le milieux ruraux que dans les villes. On ne doit pas confondre la langue d’Oc avec le dialect provençal parce que, dès le XIII siècle, les différeces on commencè a se faire sentir. Alors sept jeunes poètes provençaux se sont réunis pour créer le Félibrige, une ortographe unifiée pour tous les dialectes d’Oc, mais il n’a pas reussi à opérer cette unité dialectale. Vers la fin du XIX siècle, une autre graphie est proposé en Provence, mais cette fois en languedocien et en utilisant des graphies qui remontent aux troubadours. Ceci a été repri et amélioré dès 1945 par l’Insitute d’Études Occitanes (I.E.O.). La zone occitane comprend plusieurs variétés de dialectes: •
le nord-occitan, qui regroupe le limousin , l’auvergnat , et le provençal alpin;
•
le sud-occitan, qui regroupe le languedocien et le provençal ;
•
le gascon et le béarnais
L’occitan est plus proche du latin que le français, et aujourd’hui il y a encore des traits sourtout en languodicien et en provençal, où on entende encore des consonnes latines qui ne sont plus prononcées en français. En outre le gascon a des traits spécifiques, l’ h gascon, qui correspond à un F et le b corresponant au v . La Corse est devenue française en 1769, après avoir été sous la domination de Pise. Les dialectes corses soont très proche du toscan au nord, mais ils ont beuacoup de points communs avec le sarde au sud. Le francoprovençal s’étend sur trois pays européens, en France, en Suisse romande, en Italie. Il n’est pas un mélange de français et de provençal mais est une langue d’Oc influencée par les parlers du Nord. Aujourd’hui il s’est diversifié en une multitude de dialectes mais souvent il conserve les voyelles inaccentuées finales. Le domaine d’Oïl Les patois d’oïl sont plus proches au dialecte de l’Ile-de-France. Il y a cinq groupes de dialectes: •
au nord, le picard, le Wallon et le haut-normand;
•
a l’est, le lorrain roman, le bourguignon et le bourbonnais,le franc-comtois;
•
dans la zone centrale, le francien, l’orléanais, le berrichon et le champenois;
•
a l’ouest, le bas-normand, le gallo, le mayennais, le manceau, l’angevin, le tourangeau et l’anglonormand;
•
au sud, le poitevin et le saintongeais.
Le francien et le picard ont été rivals pour devenir langue commune. Les dialectes de l’ouest sont proches entre eux.
Capitolo 3. LE FRANÇAIS EN FRANCE Diversitè et géographie La Révolution française avait proclamé la nécessité d’abolir les patois. Les grammairiens dès le XVII siècle, l’école depuis le XIX, tentent de faire respecter les règles d’un français unique aux formes fixées une fois pour toutes. Tous ces efforts d’unification ont abouti à la généralisation de la pratique du français sur l’ensemble du territoire et à la stricte réglementation de la langue écrite. Il n’y a pas un française, mais des variétés du français. Les dictionnaires de prononciation du français ont toujours proposé une prononciation unique pour chaque mot, généralement celle de leur auteur. Les patois sont les formes prises par le latin parlé dans les différentes régions, et que ces patois ont, tout au long des siècles, vécu cote à cote avec le français finalement appris et parlé par toute la population, devenue bilingue patois français. Il faut distinguer : •
Les patois ;
•
Le français que l’on enseigne , une sorte d’entité idéalisée ;
•
Les variétés du français quotidien, tant il est vrai que chacun conserve longtemps les particularités de la langue qu’il a apprise dans le milieu et la région où il a vécu, et qui varient d’un lieu à l’autre.
La fragmentation dialectale du latin sur notre territoire a précédé la généralisation du français et que son empreinte dure depuis des siècles. Décrire le français dans sa diversité contemporaine, c’est donc tout d’abord tenir compte du facteur géographique, mais c’est aussi prendre conscience du rôle joué par la langue qui se parle à Paris, là où se concentrent la plupart des activités économiques, politiques et culturelles du pays tout entier. Qu’ils habitent Paris ou la province subisse l’influence de la capitale. Paris est plus que jamais le lieu de rencontre privilégié où communiquent, en français, des gens venus des six coins de l’Hexagone et de quatre coins du monde, chacun avec ses particularités régionales. DIVERSITÉ DU VOCABULAIRE L’emploi de mots comme potager, dîner ou botton peut évidemment être la source de petits malentendus. Il peut aussi devenir un indice permettant à celui qui l’entend de devenir que telle personne est originaire de telle localité, ou encore, pour celui qui l’emploie, de l’utiliser comme un signe d’appartenance à une même communauté linguistique Trois études parues entre 1983 et 1987 sur des localités peu éloignées les unes des autres permettent de mesurer la vitalité de certains régionalismes, ainsi que leur degré d’extension hors de leur région d’origine. Plusieurs centaines de mots ont été recensés dans cet espace géographique assez réduit, mais peu de ces mots sont communs aux trois enquêtes. Si l’on consulte les ouvrages spécialisés, on est surpris d’apprendre que tel mot, qu’on croyait de pure souche française, est en fait un emprunt dialectal. Curieuse comme une linguiste, j’ai voulu, au cours d’une enquête régionale menée de 1974 à 1978, mesurer l’étendue de la diversité des usages pour quelques mots français familiers et connaître leur répartition géographique. L’enquête portait sur une centaine de personnes réparties sur tout le territoire où l’on parle français en Europe.
DIVERSITÉ DES FORMES GRAMMATICALES Un enquête particulière menée par des chercheurs de l’université de Lausanne a révélé que l’usage du surcomposé est majoritaire en Suisse, aussi bien dans les subordonnés que dans les indépendantes. Ceux pour qui le surcomposé est d’une usage naturel ne sont pas loin de penser que les autres, ceux qui ne l’emploient pas, sont des ignares et qu’ils se privent de distinctions subtiles que leur offre la conjugaisons française. DIVERSITÉ DES PRONONCIATIONS Un grand pain rond sont appelées des voyelles nasales parce que, pour les articuler, une partie de l’air passe
par le nez. Avec le française, seuls le portugais et le polonais connaissent aussi des voyelles nasales distinctes des voyelles orales. Certains distinguent effectivement quatre voyelles nasales différentes, celle de un grand pain rond, mais ce personnes se font de plus en plus rares. Il existe en effet depuis plusieurs génération une tendance très générale à confondre, dans une même prononciation. La subtilités de la prononciation du français sont sans limites : il y a des personne qui distinguent cinq voyelles nasales différentes, celle de un, grand, rond, pain, pin . Chez elles, la distinction se fait généralement par une différence de longueur entre pain, plus long, et pin, moins long. Cette même distinction existe pour d’autres mots, par exemple pour vin et vingt, faim et fin, etc. Ces différences de prononciations qui sont parfois porteuses de sens différentes pour les personnes qui parlent, passent plus souvent inaperçues des personnes qui les écoutent.
Capitolo 4.LE FRANÇAIS HORS DE FRANCE LA SITUATION DU FRANÇAIS Il est bien loin le temps où le français pouvait s’enorgueillir d’avoir cette position internationale privilégiée qui a été la sienne pendant des siècles. Depuis l’entre-deux-guerres, personne ne conteste plus à l’anglais sa première place, tandis que le français, très loin derrière, fait figure de pale second. Devant une situation contre laquelle on a estimé qu’il fallait réagir, le général de Gaulle créait, en 1966, le Haut Comité de la langue française, un organisme directement rattaché au cabinet du Premier ministre et ayant pour objet la défense et l’expansion de la langue française. Depuis les années 50, est devenu la langue presque unique de la recherche scientifique mondiale. Dans le congrès internationaux, même quand ils se déroulent en France, les communications se font de plus en plus
rarement en français, en particulier dans les domaines de la physique, de la chimie et de
l’astronautique. Dans les sciences humaines, la situation est mois catastrophique, mais on considère comme des raretés les congrès internationaux où les communications se font en majorité en français……(p.197)
Capitolo 5. QU’EST-CE QUE LE FRANÇAIS La langue apparaît comme un instrument de communication original et plein de contradictions, diverse puisque chacun le fait fonctionner à sa manière, mais unique pour que chacun puisse comprendre l’autre . Pour communiqeur nous utilisons des mots, qui les linguistiques appellent monèmes.
Ils n’équivaut pas toujours à un mot, en effet un mot unique peut comporters plusierus monèmes. Donc, ils sont des unités a deux faces: •
une face phonique, qui régarde les sons. Ses éléments s’appellent phonèmes et ne sont pas significative mais distinctive.
•
une face sémantique, qui règarde le sens.
Donc, on peut dir que la langue est un istrument de communication selon lequel l’experience humaine s’analyse différemment dans chaque communauté, en unités douées d’un contenu sémantique et d’une expression phonique, les monèmes, qui à leur tour s’articulent en enité distinctive et successives, le
phonèmes. Capitolo 6. LES MOUVEMENTS DANS LE VOCABULAIRE Dans une langue, ce qui change le plus vit, cest le vocaboulaire. Le mots existants sont difficile à évaluer, mais pour la langue parlée, on a 1500 mots du «français élémentaire» et 3500 mots du «français fondamental» pour faire une conversation courante. Une ouvrage très importante est le Trèsor de la langue française, dictionnaire historique qui repose sur l’analyse de 90 milions d’exemples pris dans la littérature. Il à
été publié en 1971 mais aujourd’hui il y a autres modifications. Le renouvellement du vocabulaire se fait dans deux directions: d’un côte, il y a les nouveautés de la technique, qui entraînent de nouvelles dénominations et qui sont canalisées, de l’autre, il y a le bessoin expressifs des usagers dans leurs conversations quotidiennes crées de façon spontanée. La terminologie technique est souvent caracterisée par des emprunts à l’anglais (tuner/syntoniseur , walkman/baladeur , compact-disc/disque audiometrique ). Les commissions ministérielles ont proposé en 1983 ces mots français mais difficile à entroduir. Les scientifiques ont aussi forgé de nouveaux mots au moyen des prèfixes avec –iser pour le verbe e –tique (infomatique, distributique) et –ciel (logiciel, ludiciel) pour les noms. En outre, Yvette Roudy, ministre des Droits de la femme en 1986, a cherche d’avoir la féminisation des désignations professionnelles (eur/euse, teur/trice), mais on tende a refuser la féminisation, sourtout si la profession est prestigiuese. Les femmes elles-même sont en partie responsable de ces rétiences. Aujourd’hui un nouveau vocabulaire, celui des jeunes, apparaît. Ils sotn souvent des mots anciens qui prennent à nouveau signifié. Les mots ont plusieurs sens et quelquefois des sens contradictoires.
En
revanche il y a d’autres changements de forme, les abréviations, ou le verlan, qui est un langage où on a l’inversion des syllabes (tromé/métro, meuf/femme). Il existes autres argots: •
l’argot des voleurs, avec expressions passées;
•
les argots modernes, avec parler propre à certaines professions;
•
le vocabulaire non conventionnel, qui ne respecte pas les conventions sociales. Il y a un Dictionnaire du français non conventionnel .
Les mouvements dans la grammaire. Les éléments gramaticaux ont des évolutions beaucoup plus lentes, parce que la langue est un système. L’elimination du passé simple est un des changements de la grammaire, et il se maintient encore à l’écrit. Encore il y a l’elimination des relatifs comme dont, lequel, quuel, auquel, ecc. et l’absence d’accord de la forme du relatif avec son antécédent.
Les mouvements dans la prononciation Ces quatre mots, fête, humble, pâte, living rappellent les mouvements phonologiques en cours: le trsoi premiers ont un processus d’elimination de trois voyelles tandis que le dernier atteste l’integration d’une consonne. En général, les provinces ont tendance à perdre la voyelle de humble, mais les Parisiens se laissent contaminer. Avec ces changements, il change aussi le systeme phonetique, avec le retour de certaines consonnes (sculPter) ou «e mute» (mEnu), avec la tendance à accentuer la première syllabe des mots. La prononciation est souvent influencée par l’écrit. Les facteurs de la dynamique. Le français, parlè par beaucopup des peuples différents, change. D’un côté, il y a l’école, les institutions, l’Académie française, qui sont des facteurs de stabilité (tradition), de l’autre, il y a un dynamique issue des besoins changeants de la société (modernité). Dans les nouveaux Dictionnaires il ya a beaucopu des mots populaires or d’argot. Depuis 1984, la Délégation général de la langue française donne la dénomination précise de nouvelles notions. Des mesures de protection ont été prises par l’État avec la loi Bas-Lauriol relative à l’obligation de rédiger en français toutes les notices acccompagnant les produits commerciaux. Malgré les freins opposés par les insitutions, le développement de la communication de masses et des techniques audiovisuelles ont un rôle important dans la creation d’une nouvelle langue. Ces formes nouvelles se trouvent dans les journaux et les magazines. Sourtout de la pubblicité, la langue prend beaucoup de mots. Ce nouveau mode de communication a développé un art d’informer qui associe l’image, le son et la parole. C’est aussidans le texte publicitaire qu’on trouve les mots des jeunes. Multipliés et amplifiés par la radio, la télé, le web, ils deviennent familièrs sens que le public s’en rende compte. Les abrèviations provoquent des ambiguïtés, donc la langue élimine l’un des sens. LE FRANçAIS EN FRANCE Variétés régionale
DIVERSITÉ ET GÉOGRAPHIE La Révolution française avait proclamé la nécessité d’abolir les patois. Les grammairiens dès le XVII siècle, l’école depuis le XIX, tentent de faire respecter les règles d’un français unique aux formes fixées une fois pour toutes. Tous ces efforts d’unification ont abouti à la généralisation de la pratique du français sur l’ensemble du territoire et à la stricte réglementation de la langue écrite. Il n’y a pas un française, mais des variétés du français. Les dictionnaires de prononciation du français ont toujours proposé une prononciation unique pour chaque mot, généralement celle de leur auteur. Les patois sont les formes prises par le latin parlé dans les différentes régions, et que ces patois ont, tout au long des siècles, vécu cote à cote avec le français finalement appris et parlé par toute la population, devenue bilingue patois français. Il faut distinguer : •
Les patois ;
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Le français que l’on enseigne , une sorte d’entité idéalisée ;
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Les variétés du français quotidien, tant il est vrai que chacun conserve longtemps les particularités de la langue qu’il a apprise dans le milieu et la région où il a vécu, et qui varient d’un lieu à l’autre.
La fragmentation dialectale du latin sur notre territoire a précédé la généralisation du français et que son empreinte dure depuis des siècles. Décrire le français dans sa diversité contemporaine, c’est donc tout d’abord tenir compte du facteur géographique, mais c’est aussi prendre conscience du rôle joué par la langue qui se parle à Paris, là où se concentrent la plupart des activités économiques, politiques et culturelles du pays tout entier. Qu’ils habitent Paris ou la province subisse l’influence de la capitale. Paris est plus que jamais le lieu de rencontre privilégié où communiquent, en français, des gens venus des six coins de l’Hexagone et de quatre coins du monde, chacun avec ses particularités régionales.
DIVERSITÉ DU VOCABULAIRE L’emploi de mots comme potager, dîner ou botton peut évidemment être la source de petits malentendus. Il peut aussi devenir un indice permettant à celui qui l’entend de devenir que telle personne est originaire de telle localité, ou encore, pour celui qui l’emploie, de l’utiliser comme un signe d’appartenance à une même communauté linguistique Trois études parues entre 1983 et 1987 sur des localités peu éloignées les unes des autres permettent de mesurer la vitalité de certains régionalismes, ainsi que leur degré d’extension hors de leur région d’origine. Plusieurs centaines de mots ont été recensés dans cet espace géographique assez réduit, mais peu de ces mots sont communs aux trois enquêtes. Si l’on consulte les ouvrages spécialisés, on est surpris d’apprendre que tel mot, qu’on croyait de pure souche française, est en fait un emprunt dialectal. Curieuse comme une linguiste, j’ai voulu, au cours d’une enquête régionale menée de 1974 à 1978, mesurer l’étendue de la diversité des usages pour quelques mots français familiers et connaître leur répartition géographique. L’enquête portait sur une centaine de personnes réparties sur tout le territoire où l’on parle français en Europe.
DIVERSITÉ DES FORMES GRAMMATICALES Un enquête particulière menée par des chercheurs de l’université de Lausanne a révélé que l’usage du surcomposé est majoritaire en Suisse, aussi bien dans les subordonnés que dans les indépendantes. Ceux pour qui le surcomposé est d’une usage naturel ne sont pas loin de penser que les autres, ceux qui ne l’emploient pas, sont des ignares et qu’ils se privent de distinctions subtiles que leur offre la conjugaisons française.
DIVERSITÉ DES PRONONCIATIONS Un grand pain rond sont appelées des voyelles nasales parce que, pour les articuler, une partie de l’air passe
par le nez. Avec le française, seuls le portugais et le polonais connaissent aussi des voyelles nasales distinctes des voyelles orales.
Certains distinguent effectivement quatre voyelles nasales différentes, celle de un grand pain rond, mais ce personnes se font de plus en plus rares. Il existe en effet depuis plusieurs génération une tendance très générale à confondre, dans une même prononciation. La subtilités de la prononciation du français sont sans limites : il y a des personne qui distinguent cinq voyelles nasales différentes, celle de un, grand, rond, pain, pin . Chez elles, la distinction se fait généralement par une différence de longueur entre pain, plus long, et pin, moins long. Cette même distinction existe pour d’autres mots, par exemple pour vin et vingt, faim et fin, etc. Ces différences de prononciations qui sont parfois porteuses de sens différentes pour les personnes qui parlent, passent plus souvent inaperçues des personnes qui les écoutent.
LE FRANÇAIS HORS DE FRANCE Statut du français et diversité internationale
LA SITUATION DU FRANÇAIS Il est bien loin le temps où le français pouvait s’enorgueillir d’avoir cette position internationale privilégiée qui a été la sienne pendant des siècles. Depuis l’entre-deux-guerres, personne ne conteste plus à l’anglais sa première place, tandis que le français, très loin derrière, fait figure de pale second. Devant une situation contre laquelle on a estimé qu’il fallait réagir, le général de Gaulle créait, en 1966, le Haut Comité de la langue française, un organisme directement rattaché au cabinet du Premier ministre et ayant pour objet la défense et l’expansion de la langue française. Depuis les années 50, est devenu la langue presque unique de la recherche scientifique mondiale. Dans le congrès internationaux, même quand ils se déroulent en France, les communications se font de plus en plus
rarement en français, en particulier dans les domaines de la physique, de la chimie et de
l’astronautique. Dans les sciences humaines, la situation est mois catastrophique, mais on considère comme des raretés les congrès internationaux où les communications se font en majorité en français.