. an.1 bi Pli i6e, 1975, c Ul-oo · thc-Body Experience • Thàc de doctoral nun
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ewen~ de la littérature P3!"'3P'>)cholog•que précon•scnt, au , .u de leur e\pcriena propre. ~a re~a,auon ph~~•quc 1 ~~" 22• Dan la maJomé de' ca ,les
affirment categonqucmcnt que le!i OBEsunenues au cour\ d' un rhe q1nt. plu' réell~ qu'un rê\e•. Les rêvo de \ OI ct de chute. très commun dans l'enfance. con~muent la majonté de.. rê\e qua ~ deroulent au moment oü l'on note la sonicdu corps. L'm~i tance 8\CC laquelle le UJCI ont déclaré connaitre la différence entre un état de rè">e et un état d 'OBE nou\ semble panicuhèrement inté~nte. Parm1 le~ '>UJCb qu1 -.c: lrOU\'31ent en clat de calme mental au moment de l'expénence, on compte une propon1ùn ncuemcnl plus irandc d'adeptes de la médnauon (d d. l. = 17 , p < 0,0001) que che1 ecu\ qui n'étaient pa~ plongés d:1ns cet étal de c.•lmc mcnt.ll : ccl. mi A pan, aucune cond111on préalable ne dl)ungue ce groupe de façon \Jgn1ficati'c Des analyse\ des donnén ~·appuyant ~ur plu 1eur van;~ ble ..cront cfTC\: tuée' ulténcurcment :Ahn de détermmcr toua gmupc hcntucl qu1 émcrgcr:Jit de~ c•rcon,tancn prralabks énumerm. 1 c:. t:~\ de danger de mort, déc: nt'> pJr Ste,cnson ct Gre~ n:rt, \lenncnt éi3)Cr l'op101on dom1n.1nte de la litterature. ~lon laquelle la son.e du corp\ e\t lréquemment hêe :1 1.1 malad1c &ra\e ou au ddnger de mon, ou 1nternc (ps)chouque). \Oit c\tcrnc (ph\ '1quc) Co e~pcncncc' de mon 1mm1ncnte pcuHnt~Jic.., i:trc dl\llngucn de:. e\pcntncc de son1e du corps? Une autre étude fera le p
-
~~abbard, 0.0.• Twemlow, S. w.. and J ones. F.• Do Ncar Dcalh Fxpcneii(CS ciÏSJioni~y ~hcn Ncar Dcath?. Soumis i la pubhcauon en 1980; épreuves (l adr-r i
l'auteur).
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d'établ ir la distinc tion entr7 les sujets n'ayan t vécu qu'une OBE (n = 3J) et ceux qui en ont vécu plus1eu rs (n = 41 ), on co nstate que le stress évoqué est lié à ta perte, au deuil, à la solitud e dans 21,7% des cas pour le premier groupe , dans 34,2% pour le secon~: De _la même fa?on, selon ~stman •l, I'O BE survien t très souven t lorsqu 11 ex1ste un sent1m ent de sohtud e. On peut donc estimer que ces observ ations corrob orent les théorie s qui soulignent l'impor tance des rénexe s de défen se et l'adapt atio n devant ta menace de perte o u de domma ge pour l'ego. Une des questio ns, visant à explore r les raisons qui amène nt un individ u à vouloir sortir de son corps, donne lieu à d'intére ssantes révélati ons. Sur 91 réponse s classab les, 19 sujets (20,9 %) avouen t avoir été poussé s par la curiosit é ou l'envie de s'a muser, 2 1 (23,1 %) étaient membres d'un groupe d'étude ou de recherc he psychiq ue, 23 (25,3 %) étaient engagé s dans des recherches existen tielles personn elles sur les stades de dévelop pement majeurs de l'existe nce ; pour 28 person nes (30,7 % ), l'expéri ence fut totalem ent spontan ée et inatten due. Seuls 10 % des sujets avaient précéde mment particip é à des ateliers d'OBE . Fait significatif, un tiers environ de l'échan tillon ne s'attend ait nullem ent à une tell e expérie nce et ne reconnaît pas même l'avoir souhai tée ou avoir entend u parler auparavant du phénom ène. Il Ni\T URE OE L"I:XPaR I ENCE
Le tableau 2 résume certain es caracté ristique s phénom énolog iques de l'expérience. Les six premièr es, présentes chez plus de 50 % des sujets. ne rep~enoent pas les aspects les plus ésotéri ques appara issant dans la htte.rat~re. Elles décrivent simplem ent une expérie nce de percept ion subJc_cu~e de séparat ion qui s'opère entre l'ensem ble du moi e1 sa locahsatton normale dans la tête. L'indiv idu a conscie nce que son moi · . ue. qu'1l· votl dans le. me' me envi· ronnem ent que son corps phys1q extste , d atlleurs clairem ent, et qu'il est habité d'un sentime nt d'« énergie • · · que du dési r de retourn er vers le corps. mhabuue1ams1 énoCIomme 00 pouvait s'y attendr e, une partie des particu larités phénom , . • 1 vi og1ques les plus vantes ct es p1us deta1llées sont sur-rcp réscme cs dans . la bo ure de 25 %. Les tests t indique nt par e:\empl e que les ~arac~~retS.stuqpéne 1 ues SUivantes so · es dans les 25 % de la borne nt P1us f requent ~uperieure. se · ment rug•sse~~~~se~~ ~ét"e~·e (d.d. t . = 94, p < 0,0005) , bruits. notamp < 0,01) vi Mon d' · · · - 39, P < 0,0005), vibratio ns (d.d.t. = 97. d'avoi r t~ capacnéu~ co rps 11 distanc e (d.d. t . 97, p < 0,005), se ntunent 0,00006). con\clcnce de la présee lra~crser les objets (d.d.t. :::: 93, p ' 1SJ<.>n d'une lum1ère b~~ d êtres non physiq ues (d.d.J - 96, p < 0.005) et ' ame (d.d. t. = 96, p < 0,002). Ces résultat~ s·~ ·· . canent , c A1nM roo ..au 11 dans quelque peu d es pnnc•p publiee> éludes ales JKO •. t·c~~JttJ>, a trou~~ une Cuone anal~se de réc11s anecd01iqucs porta ni ~ur · · us qu1, au cours cJ e rte •representa!"IOn d' tnd1v1d nec se kn1a1ent reti•s '"'ne "P"artt , c " 1eur corps 10ns, ou manifestaient •· •ela par une corde, voya1en1 d au 1re' de tout 1011, notr~ ~I>Pilrait de façon 51 ~~erceptiOns cxtra-s enso nelles. R1 en de notre populn uon. Toutetude ~~nt d'lta" g cauve dans ,er CertaJOe s d e ses observn ttons les plus
<
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· son prop re ple du suj'et capa ble d e vo1r imp orta ntes. . C'es t le cas • par . , , . exem co~ps depu1s un nou veau lieu , mde pen dan t et bien situ é dans l'esp ace, ct à son corp s QUI s~nt que cet "au tre corp s "• don t la form e est sem blab le phys1~ue, a. tend ance à flott~r. En reva nche , nos obse rvat ions reco upen t aucu n des de tres pres celle s de Ceh a Gre en 1s, don t prat ique men t corr espo nda nts ne vit de cord e. C IMPA CT DE I.'EXP~RIENCE
Comm~ ~e mon tre le tabl eau 3, l'exp érien ce s'est révélée rem arqu able -
, c'est le men t pos:ttv~ P?U r la maj ?rité des sujets. Ce qui est frap pant cas cette nom bre d adJe ctifs supe rlati fs emp loyé s dans les récits. En aucu n an;i llon, expé rien ce n'a été bana le, et pou r 60 % de la popu latio n de l'éch iculi èreelle a chan gé la vie. Qua nt à ceux qui l'on t resse ntie com me part le test de men t effr ayan te ou don nan t une gran de sens ation de pou voir, tion des Khi2 ne les relie pas de faço n sign ifica tive à l'éch elle d'év alua l'exp étend ance s hyst ériq ues et psyc hoti ques. Ce qui laisse à pens er que mala des rien ce ne s'est jam ais prod uite chez des indi vidu s part iculi èrem ent ifiem et qu'e lle n'a pas eu non plus d'im pact path olog ique. 85 % la qual d' .. expé rien ce très agréable>•. épen Com me on pou vait s'y atte ndre , la conf ront atio n aux tests t d'ind tal au dan ce révè le que les suje ts qui se trou vaie nt en état de calm e men n plus mom ent où ils sont sort is de leur corp s ont vécu l'exp érien ce de faço r tels posi tive , que oc soit pend ant ou aprè s celle-ci. Les états de l'hu meu 8), le que la joie (d.d . 1. = 304, p < 0,01), la liber té (d.d .t. = 309, p < 0,00 tés ici calm e, la paix et la tran quil lité (d.d .t. = 90, p < 0,0002) sont attes de peur beau coup plus souv ent que chez ceux qui épro uvai em un sent imem ns plus pend ant l'exp érien ce. ris cons erve nt égal eme nt des impr essio ergi e viva ntes , plus déta illée s, que ces dern iers, par exemple sent imen t d'én t que (d.d .t. = 312, p < 0,02), vibr ation s (d.d . 1 = 322, p < 0,01 ), sent imen de leur des pers onne s qui n'on t pas quit té leur corp s om conscience ce est prés ence (d.d .t. = 155, p < 0,008). Dan s ce grou pe, l'expérien dura ble cons idér ée com me ayan t eu un imp act plus spec tacu laire et plus énence sur l'exi sten ce; elle est décr ite, par exemple, com me une ex-p gran de spiri tuell e ou religieuse (d.d . l . = 302, p < 0,0 1), une expérience de croare beau té au bénéfice dura ble (d.d .l = 301, p < 0,0003), qui a perm as de . .. en la survie aprè s la mor t (d.d .t. = 313, p < 0,01): re Ces obse rvat ions évoq uent tout à fait les ca tégo nes uuhsées pour décn aeuses les expé nenc es de crête s et de palie rs n, ainsi que les expériences rehg temps mystiquesJJ: par exem ple, senu men t d'un ité, de tran scen danc e ~u que et et de l'esp ace, sent imen t d'ob jecti vité et de réalité, caract~re noeu sacré, hum eur prof ondé men t pOSitive, sent imen t d'aneffable. , e, Les sujets qu1 dise nt avoi r ressenti l'existence d'un but dans 1expénenc mes Indiquent en géné ral qu'e lle leur a perm is d'ob temr la réponse à certa que questions existentielles fond ame ntale s en leur mon tran t par uem plc és. • •tou t est possible .. o u qu'il existe .. de nouvelles poss1b1lités ou réalu ts Les com ptes rend us de ce type prov1ennent en majo rué (85 %) de )UJe mant qu1S'Intéressaient déjà aux chan gem ents majeurs de l'exJStence récla
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une introspec tion profonde, la révision et l'évaluation des forces et faiblesses personnelles.
Discussion En la issant de côté les inconvénients, largement admis, de l'approche adoptée d a ns ce questionnaire, cette étude présente encore un certain nombre d e défauts , notamment le fait que les expériences relatées datent souvent d e plus ieurs années. La structuration directive du questionnaire a introduit des caractéristiques de choix forcé; certes, si les réponses aux questio ns o nt été forcées, c'était pour permettre de quantifier les données, mais le sacrifice n'en est pas moins évident. M algré le nombre des questions posées, la méthode pèche par son absence de protocoles individualisés et détaillés. Pour tenter de remédier à ce problème, un test psychologique extensif a été effectué sur une population de 100 personnes sélectionnées pa rmi les sujets , dont un échantillon, prélevé au hasard, sera personnellement interviewé dans les études ultérieures. La possibilité de généraliser ces d onnées est favorisée par l'aspect semi-aléatoire de l'étude et l'anonymat de ceux qui o nt répondu. La population étudiée est très représentative de la population globale: l'analyse de l'échelle de Profil d'Adaptation à l'Existence a comparé parallèlement diverses populations, notamment lycéens, in?ividus pratiquant la méditation transcendantale, professionn~l~ ~~ pallents psychiatriques, dans le but de définir des normes. Il s'est re.v~le que notre groupe OB E représentait cette « norme "• dans la mesure ou Il recouvre à la fois un vaste éventail d'âges et de critères géographiques, ;~ une bo nne ~d.aptation 27 psychologique et physique. Le fait que d personnes .n a1cnt pas répo ndu au questionnai.re jette évidemment le oute sur le b1en-fondé de la généralisation de l'enquête même sur la populauon ayam vé d OB E . ' . , cema· d . cu. es . Il ne faut pas oubher, toutefOIS, qu une déta·1tn d'e e quesuonnalres n'ont pu être distribués et qu'il s'est écoulé un · n de l'mterview · · et l'envoi des quesuonnaires. un an e mre la pu bi"lcauo
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Si l'on examine 1 • 1 . d~ I'O BE • es ~esu tats en tentant de dégager la phénoménologie 'cene etude eclai e l' · · . . . maJeurs Un · r expenence d'un cenam nombre d'élements • . VIeux texte th . h" .. pensee". D'une faç ê eosop 1que 34 uuhse le concept de « forroev~ntable que!.tlon ?ng nérale, I'OBE est une" forme- pensée » typique, la a'ons décidé de ta· eta nt alo rs: que lle fo rme prend cette pensée-là? Nous réeli <~sser de côté 1 · emcnt ou non d a quesu o n d e sa voir si notre esprit se sépare pas mo1ns des " Uest u corps physique, mais notre recherche n'en soulève •' ralm ., IOns fo nda . ~ . ~nt réel. Outre c . mentales s ur la nature de ce qu1 est ap:!..u11 rt~~~ort de l'étude :sste nument de séparation de l'esprit et du corps. · ~ que l'e · · · ,.. cr e • de ~0 , senllment du :;o spm to tal , qu'il vaut peut-être m1eu~ d'ob'~ ~ ·suclle dans le c ' to tal », est distinct. Il n'y a pas de conscience ~ " auonctd' o rps Le s .1 . a un autre endr ex~nmenta;ion ~ to tal , y compris les foncuo~ ct • d~pouf\·u dOit que le cerveau de 1 ego, se s itue dans l'espace perceptif le!. ~lats pr...,"·' e J)ensée~ La co' 1c corps phys ique étant vu comme inerte ~...:uant 1"• nsc tence n ,es1 pas obscurcie comme d a ns ~vetl o u le: so mmetl, Cl dans le rêve, y compris le rêve
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lucide· en fait, la co nscience est ressentie comme tout à fait claire. Un des faits l~s plus .frappa~ts est .cette certitude absolue du ~uj~t qu'.~ n~est P~.s en train de revcr, meme s'tl ne se trouve pas en parfait etat d eve1l, qu 11 soit en proie à une douleur intense ou, pour la majorité des cas, en train de se reposer. La réaction est beaucoup moins positive lorsque l'expérience se situe dans un contexte de peur, de frayeur ou de souffrance. Comme on peut s'y attendre, elle ne donne pas lieu en cc cas à des changements d'attitude aussi radicaux et demeure beaucoup moins vivante dans le souvenir du sujet. Des études ultérieures permettront d'affiner la définition de ce dernier groupe, qui pourrait recouvrir les expériences de dépersonnalisation. Loin de constituer les attributs spécifiques de la maladie et des étais douloureux ou toxiques, la majorité de ces expériences se produisent quand le sujet est tout à fait détendu, au moment où il s'y attend le moins. Les théories comme celles de Palmer 35 mettent l'accent sur l'importance de la réduction des informations proprioceptives dans l'état de relaxation physique qui s'apparente à la privation sensorielle. A mesure que le cerveau reçoit moins d'informations sensorielles, proprioceptives ou autres, l'ego peut théoriquement relâcher sa mise à l'épreuve de la réalité. Les composants régressifs de I'OBE semblent présents chez les 22 % de patients auxquels sont rappelées des expériences enfantines ; aussi est-il tentant d'évoquer le concept psychanalytique de régression au service de l'ego. Mais la question demeure: quel est cc service, d'un point de vue synthétique, à la fois de défense et d'adaptation? 1nu ti le de chercher une cause unique aux OBE: le multidéterminisme est un concept largement admis en psychiatrie. Ainsi, nous abordons l'étiologie de I'OBE en considérant qu'elle ressort de plusieurs niveaux d'explication. Toute expérience de sortie du corps pourrait donc être déterminée par un certain nombre de facteurs (facteurs psychopathologiq ues, toxiques/organiques, facteurs d'évolution, de développement. ou facteurs cognito-perceptifs), dont chacun apporterait sa contribution. Sous des circonstances différentes, un même individu serait donc susceptible de présenter une combinaison étiologique différente, l'impact de l'expérience étant alors variable. Ce concept sera développé dans un article en préparation l. Dans La République, Platon distingue quatre niveaux de réalité expérimentale: le monde de l'illusion, celui des objets sensibles, celui de la connaissance discursive, et enfin celui de ln connaissance noétique, qu'il appelle vision immédiate ou "Bien"· L'histoire de Er (La RIpublique, 61661?) est celle d'un homme vaillant, tué au cours d'une bataille et qui, une f~1 s ressuscité, raconte commem son âme s'eM séparée de lui. Platon developpe ICI un concept parfaitement étranger à la mentalité moderne; il affirme que c'est seulemem après la mon, quand nous serons libérés de ~ute Influence corporelle, que nous connaîtrons l'essence de l'être. Pour pha:on, hbérer l'âme du corps est la condiuon essentielle du voyage 1 osoph1que vers l'ultime sagesse. Comme l'mdique GrossoJ6.l7, le 1 T"tmt ow, S· W. Cl Gabbard, G. O. •The OBE O\ an Overde1ermmed Sune ofconsc' •ou~nc;s. • Manuscrit disponable (s'adresser Il l'au1eur).
330
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matérialisme moniste a réduit l'architecture de l'être à un seul niveau : celui du monde vraiment réel de l'expérience. Le royaume intermédiaire, domaine irréel des rêves et forme d'épiphénomène la plus légère, asile commun, peut-être, des artistes et des fous, pourra it nous apprendre à nous montrer moins dogmatiques quand nous agitons des épithètes comme «réel ». Peut-être nous permettra-t-il d'accéder à d'autres ontologies à plusieurs niveaux.
RÉFÉRENCES
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332
Annexes
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Tableau 1
PRÉALABLES NCES LES CIRCONSTA , ' A L'EXPERIEN CE
Fréquence Attribut
Présent
Absent
%présent
Repos physique ...•..•. • .. • Repos mental ...•....•.... Reve 1 ............. ..... . Méditation •..........•. •. Stress émotionnel .....•. • .• Fatigue inhabituelle ....... . Expérience de mort imminente ............. . Arrêt cardiaque ........... .
263 261
79 79
117 88
70 69 211 241
74
250
27 23
51
279
15
34
298 313
Drogue ............. .... .
26
Anesthésie générale ........ . Douleur violente .......... . ACCOI!Chement 1 • • • • • • • • • • • • Accident ............. . .. . Forte fièvre .......•.... . .. Orgasme ............. ... .
20
Alcool ............. ..... .
5 8
10 5 8 6 6 4 4 3 3 2
A
Conduite d'un véhicule ..... .
17
21 14 13 Il Il
300 312 307 316 318 320 322 328
324
36
2
• 1. Pour 97 S (83 ~) o • le reve est décrit comme un rêve de .. vol ou de · chute"· ,. 2. L'~chantillon se compose à 52•5 ,., .,o de .emmes.
Tableau 2 NAT URE DE L'EX PÉRI ENC E
Fréquence Auriblll
.
Plus réelle qu'un rêve . . . . . . Form e simila ire au corps physi que ..... ..... ..... Même enviro nnem ent que le corps physi que ..... .. .. . Sentim ent d'éner gie ..... .... Désir de reven ir dans le corps . Corps physi que vu à distan ce . Objet s traver sés ..... ..... .. Vibra tions du corps ..... ... Bruits penda nt les 1re• étapes 1 • Consc ience restée en pa nie dans le corps ..... ..... ..... . Présen ce d'être s non . s 2 ..... ..... .. . . p h ystque Perce ption du temps modif iée . Lumiè re blanc he et brillan te 3 • Présence de guides ou d'aide s . Expér ience du tunne l • • • • • • • Rattac hemen t au corps physiq ue ..... ..... ..... Possibilité de touch er des
objets ..... .. .. ..... . ..
Présence perçue par des mdivi dus restés dans leur corps physiq ue • • • • • • • • • • Sensa tion d'une fronti ère/lim ite ..... .. ... . e ..... ... . panor amtqu v·•s•on
Présent
Absent
% présent
315
19
94
232
73
76
197 177 164 171 155 128 71
123 145 138 162 157 204 123
62 55 54 51 50 38 37
120
203
37
121 107 96 85 85
209 220 225 238 242
37 33 30 26 26
68
259
21
54
251
18
45
277
14
44
279 313
14 4
14
1. Il est fan état de toute une gamm e de bruits . les plus fréque nts étant 1 e\so~ne,ne~ (29 %),le s ronfle ments ( 19 o/o),la musiq ue ou le chant ( 16 o/o). dé:-,· d~ s agtssa n . dans 19% des cas, de person nes proch es du sujet mais Ja ecédées. 3 " è, ~?e7 46 C't des SUJets. la lumtè re est jugée fonem ent attira nte; pour • · ' entre eux, il s'agit d'un être.
Tableau 3
IMPAC T DE L'EXPÉRIENCE
Fréquence Pendant Calme, paix, sérénité ....... . . • .....
Liberté ....... ....... ....... .... .
Sentime nt d'un projet ..•.... ....... . Joie ...... ....... ....... .... ... . Absence de sentimen t particuli er ..... . Pe\t r ...... . .. . .... . ....... ..... .
Puissance ... . ....... . . ... . ...... . Tristesse .. ....... ....... ....... . . Sentiment de devenir fou
•
•
•
•
0
•
•
•
•
•
•
•
Oui
Non
% oui
281 215 182 173 91
90 103 115
72 68
139
55 36
63
1 Il
161 209
89 39 15
218 267 294
29
266 242 232 188 174
46 85
95 127 145
85 74 71
136
180
35 13
5
Tout de suite après
lntérêt pour les phénomènes psychiqu es. Expérien c . . .ce relatée à d'autres ....... . .
UrlOSlte . . . • • • • . . . . . . . . . . . . •• . . .
· v·te transrormee
....... ....... .... .
Expérience spirituelle ....... ....... . Sentiment de posséder des dons . psychiques ....... ....... ...... . Evénement ordinaire . .... ...•... ... Confusion ....... ....... ....... . . Secret gardé ....... ....... ....... . Boulever b . sement et crainte 0 u la ....... .. . 0
0
•
0
••
0
•
0
•••
Sentiment de deveni·r· fo~· : : : : : : : : : : : :
120
87
77
80
20 15
195 233
237 242 295 304
60 55 43 38 27 25 25 6 5
Effets à long terme
Désir de réessayer ... Conscience accrue de ~~· ;~iitê · · · · · · · · ········ Tr~~ agréable Bénéfice du rabi· · · · · · · · · · · · · · · · · · · · CGroyance en un~ 'vi~ ~p;ès·l~ -~~~~· · · · · · ····· rande beauté ~":,~~~~~a~~~:é~y;g~ i;~~ ·t~iit~i·n· : : : : Souvenir d'expëri~ement Jamais vécu .. . nees enfantines .... . ~Pilon Sentiment d:ê·t;~ ~~~5·1: · · · ·.· · · ...... . empnse de l'alcool ou de ta drogue Mentalement noc 1f .· ·. ·. ·. .· ·. · · · · · · · • · · .
. .. . . . . . . . .
284 281 273 240 215 208 165 136
34 47 47 67
89 86
112
85 78 66 65
177
43
109
149
53
68
22
20
248 299
20
297
6
7
313
6
2
TABLE DES MATIÈRES
Avant-propos . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
11
PRE MIÈ R E PARTI E
PREMIÈRES EXPLORATIONS 1. Le trafic local de jadis . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2. Hemi-Sync et autres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3. Le programme G ateway . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4. La première équipe d'explorateurs . . . . . . . . . . . . . . . . . 5. Nouvelles associations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6. Transitioo . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
17
32 45 58 71
82
DEU XI ÈM E PARTI E
HORIZONS LOINTAINS •
7. Etudes et schémas ..... . ................... . . . .. . 8. Le point de rencontre ............. . ............. . 9. La route de l'arc-en-ciel .. . ...................... . Un nouvel ami .................... . ..... . ...... . 1. M}ssi~n de sauvetage ......... . .................. . 12· Temoignage par ouï-dire . . ......... . . . . . . . . . .... . Lraitement de choc .... . . .. . . . . . ................ . _1eç~n sans peine ..... . . . ......... . . . . . . . . . . . . 15·. R~c eahsauon d' une promesse ....... . . . . . . . . . . . . . . . . 16 L , . e rassemblement .. . .. . . . . ...... . . . ............ . Epilogue . L d . , · a ermere manche ... . . . ........ . . . . . . . ... .
:o.
\!·
95 110
128 146
168 183 200 210
236 262 273
338
Table des matières ANNEXES
I. L'expérience hors du corps: Les questions les plus
fréquentes ......... · .. · · · · · · · · · · · · · · · . · · . . . . . . . 307 JI. Psychophysiologie de l'OBE chez Robert A, Monroe . 314 par les docteurs Stuart W. Twemlow et Glen O..Gabbard. m. L'expérience hors du corps: Phénoménologie . . . . . . . . 318 par les docteurs Stuart W. Twemlow, Glen O. Gabbard et Fowler C. Jones, document présenté à la réunion anmœlle de l'Association américaine de psychiatrie. San Francisco. 5-9 mai 1980.
Les personnes intéressées par les activités de l'Institut peuvent écrire à: The Monroe I nstitute Fa ber, Virginia 22938
L:t Phoux:ompos 1110n d
e cet ouvrage a étê êl l' r n •sée par GRAPIIIC 59690 V 1eux-Condé • 27.25.04.64
HAIN \lrT
Achevé d'•mpr •mer en février 1990 5~ les presse:; de l'Imprimerie Carlo Descamps _ Ondé->ur-1' Escaut Dép· 01 l' egal: févner · N• d''d' • ,. 1990 o Illon: 323 53 - N d •mpression : 6201
59163
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Jacques Vallee
AUTRES DIMENSIONS Chronique des contacts avec un autre monde • 11 y a bien longtemps, les Indiens tzelt~l du Mexique observent des êtres mthumains capables de voler et d 'enlever des hommes. • Au Moyen Age, en France, des chroniqueurs rapportent une vague d'observations sur " un navire aérien mervetlleux". • Au Portugal, en 1917, à Fattma, soixante-dix mille personnes assistent aux apparitions d 'un disque brillant et d' un être où ils croient reconnaître la Vierge Marie. • En 1987, un auteur américain déclare avoir été enlevé par des humanoïdes qui se seraient livrés à des expériences sur sa personne ; il joint à son récit la transcription d'une séance de détection de mensonges confirmant la véracité de ses dires. Toutes ces manifestations dérivent-elles d'un même phénomène ? Et quelles répercussions ce phénomène peut-il avoir sur notre vie, sur notre culture ? Le Dr Vallée a consacré trente ans de sa vie à enquêter sur les rapports et sur les théories ; sa conclusion, surprenante et provocante, selon laquelle les "visites d:un ~~r~ monde" ne sont ni imaginaires, nt d ongtne extra-terrestre, aidera à changer notre conception de la science et la vision que nous avons de nous-mêmes.
Couvenuro : Photo Pictor International.