c c c endant longtemps, le marché monétaire marocain a été réservé aux banques et à quelques établissements non bancaires, dont les activités les amenaient à disposer de grandes masses de liquidités, et qui étaient de ce fait autorisés à intervenir sur le marché monétaire. Depuis le début des années quatre-vingt et la déréglementation financière, le marché monétaire s¶est ouvert aux agents non financiers qui peuvent y intervenir en achetant ou en vendant des titres de créances négociables (TCN). Il existe en effet deux compartiments du marché monétaire : Le marché monétaire au sens étroit ou marché interbancaire, et le marché monétaire au sens large, incluant les transactions sur les TCN avec les agents non financiers. Alors que veut-on-dire exactement par marché monétaire? Quelles sont les spécificités de chacun de ses départements? Quels sont Les produits et les opérations qui y sont traitées ? Et quelle est la politique adoptée, et les intervenants sur ce marché ? Dans le but de donner des éléments de réponses à ces questions nous allons procéder comme suit : Dans un premier temps nous allons définir le marché monétaire, puis nous allons faire un survol sur ses compartiments, et les produits et opérations qui y sont traitées, et Enfin, nous allons présenter la politique adoptée et les intervenants sur ce marché.
c c c c c
c c c
| Le marché monétaire marocain|c
cc
c
ccccccccc
c c
Ô c cc cc ccc c cc c Concernant la définition du marché monétaire, plusieurs définitions peuvent être recueillies, notamment celles des économistes et des financiers. Les économistes définissent le marché monétaire comme étant le lieu où s'effectuent l'offre et la demande des capitaux à court terme, tandis que les financiers avancent que le marché monétaire est le lieu où s'échangent quotidiennement, pour des durées essentiellement courtes, des liquidités de la Banque Centrale contre des créances, permettant ainsi aux banques débitrices d'assurer la rentabilité optimale de leurs avoirs. Jean - pierre GOUX le définit comme étant le lieu où sont apportées et empruntées des capitaux à court terme par les entreprises, les particuliers et l'Etat. Le marché monétaire peut être aussi défini comme le marché sur lequel sont fixés les taux d'intérêt à court terme. Il contribue au contrôle de l'inflation puisque les prix dépendent de la vitesse relative de la création de la monnaie et de la création de richesse. Au sens large, nous pouvons retenir que le marché monétaire est un marché informel où les Institutions financières, Trésors nationaux, Banques Centrales, Banques commerciales, Gestionnaires des fonds, Assureurs des grandes entreprises, etc. placent leurs avoirs à court terme (excédents de trésorerie) ou se procurent des financements courts (déficits de trésorerie).
cc © c Il existe deux compartiments du marché monétaire : le marché monétaire au sens étroit, ou marché interbancaire, sur lequel les banques échangent des liquidités, et la Banque Centrale exerce sa fonction de régulation monétaire, et le marché monétaire au sens large, qui inclut les transactions sur les titres de créances négociables avec les agents non financiers. c
cc ccc c
c
c cc c .c Définition Le marché interbancaire est un compartiment du marché monétaire réservé aux banques, et à quelques organismes financiers. Les agents en déficit de trésorerie, peuvent y emprunter auprès des agents en excédent de trésorerie. 2.c Fonctions Le marché interbancaire a trois fonctions : dc La redistribution entre les banques elles-mêmes de leurs déficits et excédents de
liquidités ; dc les ajustements des structures de trésorerie entre les banques ; dc la régulation de la liquidité bancaire par la banque centrale.
a.c La redistribution entre les banques de leurs déficits et excédents de liquidités Lorsqu¶une banque distribue des crédits, une partie de la monnaie qu¶elle crée s¶échappe de son « circuit » pour être captée par les autres banques sous forme de nouveaux dépôts. La banque à l¶origine de la création monétaire accroît donc ses besoins de liquidités et allège ceux des autres banques. Sur l¶ensemble d¶une période donnée, et compte tenu de la distribution de crédits de chaque banque et de sa collecte de dépôts, il existe des banques qui éprouvent des besoins de liquidités (à la marge, elles ont distribué plus de crédit qu¶elles n¶ont collecté de nouveaux dépôts) et des banques qui ont des liquidités en excédent (à la marge, elles ont distribué moins de crédits qu¶elles n¶ont collecté de nouveaux dépôts). Comme les liquidités déposées à la banque centrale ne rapportent aucun intérêt ou un intérêt faible, les secondes ont souvent intérêt à prêter aux premières les liquidités en excédent qu¶elles détiennent contre paiement d¶un intérêt. Le taux de ces intérêts est le taux interbancaire. b.c Les ajustements de trésorerie entre les banques La fonction d¶intermédiaire financier expose structurellement les banques à certains risques : risque de taux, risque de change, risque de liquidité. our limiter ces risques, les banques peuvent procéder entre elles à des opérations d¶échanges ± éventuellement temporaires ± d¶actifs sur le marché monétaire. cc ccc c
c
c
ar exemple, si la banque a distribué un crédit à long terme (à taux fixe) de , adossé à une ressource à court terme de , elle court un risque de taux (si le taux à court terme augmente, la banque perd de l¶argent). S¶il existe une banque B, au contraire, qui dispose d¶un dépôt à long terme à taux fixe, qu¶elle a utilisé au financement d¶un crédit à court terme à taux variable (avance de trésorerie à une entreprise), elle court le risque de taux inverse de la banque A (si le taux à court terme baisse, la banque perd de l¶argent). Les banques peuvent annuler réciproquement ce risque en procédant sur le marché monétaire à un prêt croisé. c.c La régulation de la liquidité bancaire par la Banque centrale A cause de la transformation des dépôts en billets, et à cause des réserves obligatoires, les banques souffrent chroniquement d¶un manque de liquidités. Il s¶agit des banques dans leur ensemble, et compte tenu aussi des apports du Trésor et de l¶extérieur. C¶est le rôle de la banque centrale de régler l¶alimentation en liquidités du circuit bancaire, en fonction de certains objectifs (de prix, de taux d¶intérêt, de taux de change, de chômage ) et avec certains instruments. Elle le fait sur le marché monétaire, et plus précisément, compte tenu des définitions précédentes relatives aux compartiments du marché monétaire, sur le marché interbancaire.
c ccc ccc© c c .c Définition Le marché des titres de créance négociables, est l'un des compartiments du marché monétaire. Il permet un accès facile des opérateurs économiques aux marchés financiers, et ces derniers en excédent de liquidité, peuvent les placer à des taux plus rémunérés qu'à la banque. Il est ouvert à tous les agents économiques. Les titres de créance négociables (TCN) sont des titres émis au gré de l'émetteur, négociables sur un marché réglementé, et correspondant à un droit de créance pour une durée déterminée (un jour à plusieurs années). Les titres de créance négociables constituent un dépôt à terme, représenté par la remise de fonds par le souscripteur, ouvrant droit à un remboursement à l'échéance convenue. Les titres de créance négociables sont des produits financiers, bien adaptés aux besoins des émetteurs et des investisseurs.
c
cc ccc c
c
2.c Typologie des titres de créance négociables Il convient de distinguer quatre catégories de titres de créances négociables : a.c Les certificats de dépôts (CD) Les certificats de dépôts sont des titres de créance négociables émis par des banques, dont la durée peut aller de jours à 7ans. Ils représentent des dépôts à court ou moyen terme pour lesquels un remboursement anticipé n¶est pas possible, sauf autorisation exceptionnelle de Bank al-Maghreb accordée en cas de difficultés financières majeures et après accord des deux parties. Ces certificats peuvent être établis au porteur ou à ordre. Les banques émettent généralement des certificats de dépôts afin de se procurer des ressources stables. b.c Les billets de trésorerie (BTR) Les billets de trésorerie sont des titres de créance négociables qui ont fait leur apparition depuis . Ce sont des titres de courte durée (leurs échéances sont comprises entre jrs et un an) qu'émettent les entreprises sous forme de billet à ordre, Ils s'apparentent à des obligations pour leur émetteur. c.c Les bons du trésor (BT) Les bons du Trésor sont des titres de créance négociables qui existe depuis , dont l¶échéances sont de , 2, 52, semaines pour les bons à court terme, de 2 et 5 ans pour les bons à moyen terme, et de , 5, et 2 ans pour les bons à long terme. Ils sont émis par le trésor public sur le marché par adjudication afin de faire face à ses besoins de financement. Quels que soit leur durée de placement, ces bons doivent avoir un montant unitaire fixé par voie réglementaire. d.c Les bons de sociétés de financement (BSF) Les bons de sociétés de financement (BSF) sont des titres de créances émis par les sociétés de financement pour des échéances comprises entre 2 et 7 ans , remboursables intérêts compris, sous contrainte de ne pas dépasser un taux de 4 entre l'encours des bons émis et celui de leur emploi sous forme de crédit à la clientèle. .c Caractéristiques communes des titres de créances négociables: dc Ils ne sont transférables que sur le marché monétaire ; dc Ils sont dématérialisés ; dc Une échéance fixe ; cc ccc c
c
c
dc l c lit ccttcc dc ilc c tcc tc cB c
c cii ccC c c ii c cC c tcjtticc c iti c tc c litc c l ttc itc tc c t icl cct itcc c c c c i tc c ii c c C c tc tc tic c lc c ic i tc c i tcclc clclcc tccl ti c ccl tc c titc lc tc c i ilitic c l ti c t tc c l ttc c c lc itc
c
c c
c c!c:cC t tc" clc ic c"cc tc# c cci tcc C cB c cBc;c c c$c:cMicc i tcc c ti cc ic#i ti ctc ii cc C%MctccB &clMc;c c c'c:c c" lccC%Mc;c c c c:c iti ccl# ti ccl#i "tic;c c c(c:ci i cc iti c#ii c" cl#ttctcl#i "tic;c c c(c:cC titi cclct ti ctc iti c)ctic;c c c *c :c "ic c itc ti c itc c i ttcic c ic tc tc + c cB+c;c c c,c:c"icc itccc tc#ilc-cclictc tct cclc ii c cl# c;c c c.c:c/ iti cctitcclc i ilitic;c
c
c c!0c:citccl#ttccl# c;c c c!!c:cCitccl#i "tictcitcc c tctitc cc c cc c c
c
(c ti"itcclc c i ccC c a c cc c c c c c c c
c c
c c
c c
c c c
c
c
c
c
c
c
c
c
c
c c c c c c
Ô c:c tc lccBMc:c$00,c$00.c
c c ctiti ccl# cl lccC c cl c$00.c c1ctclci" tc:c ' Ctii tcctc2,1c ' Billtcc itcci tc$01c ' Billtcct ic!$1c c c c Ô c:c tccBMc$00.c
c c ii c c illtc c ic c lc tic c c i c c tc tc tc i lc Ô c tc c lc iti c #ii c c Bc c tc )c iilitc tcclc cjtii tccl i c cilc c)cii ccBc
c c c c
c
c cc c cc c c
c
Ô c
cc! c cc c" cccc c cc! c cccc c Les produits traités sur le marché monétaire sont nombreux et varient en fonction de l'utilisation. our ce qui est de notre rapport, nous en retiendrons essentiellement : les produits au comptant et les produits dérivés. c cc c Dans la catégorie des produits au comptant, nous retrouvons des instruments directs de refinancement ou de placement de numéraire dont : dc les prêts interbancaires +en blancs+ ou non gagés : ils sont à la fois les opérations les
plus risquées, les plus encadrées et pourtant, les plus fréquentes du marché monétaire ; dc les prêts interbancaires gagés ou pensions sur des actifs identifiés mais non livrés à la
contrepartie : cession de titres limitées dans le temps avec engagement de rachat de ces titres par un établissement de crédit ; dc les titres de créance négociables : parmi lesquels on retrouve les Bons du Trésor émis
par le Trésor public ; les certificats de dépôts émis par les banques et les billets de trésorerie émis par les grandes entreprises ; dc les valeurs mobilières uniquement accessibles aux particuliers : dans lesquelles nous
retrouvons les emprunts à court terme de l'Etat, les obligations courtes émises par les collectivités locales ou les entreprises ; dc les dépôts en devises : dc etc.
c c #c Les produits dérivésc sont moins nombreux et divers. lus liquides généralement que les instruments au comptant équivalents, ils permettent aux intervenants d'ajuster leurs risques de taux d'intérêt sans avoir à sortir des actifs de leur bilan ou sans augmenter leurs risques de contrepartie. armi les produits dérivés du marché monétaire marocain on peut citer : dc Le change à terme : engagement de deux contreparties pour s'échanger dans le futur une
quantité de devise contre une quantité de valeur équivalente sur une autre devise ;
cc ccc c
c
c
dc les swaps de taux d'intérêt : le principe d'un swap de taux d'intérêt est de comparer un
taux variable et un taux garanti, et de se verser mutuellement les différentiels de taux d'intérêt sans échange en capital : -cSoit sur des taux au jour le jour constatés et publiés par la banque centrale ou un organisme professionnel ; -cSoit sur les taux des prêts interbancaires en blanc également constatés et publiés par la banque centrale ou un organisme professionnel; dc Les contrats à terme et options sur contrats à terme sur des marchés organisés ;
ccc cccc c
c $ c Le fonctionnement du marché monétaire repose sur la nature des opérations y effectuées. Sur le marché interbancaire marocain, les opérations effectuées par les banques afin d'obtenir de la monnaie centrale nécessitent des supports multiples variés, notamment : les bons du Trésor, les certificats de dépôts, billet de trésorerie, etc. Ces supports doivent néanmoins avoir l'aval de la Banque Centrale. Au sein du marché monétaire, les agents économiques ainsi que les établissements de crédit déficitaires, c'est - à - dire en besoin de financement, s'adressent aux banques excédentaires, c'est - à - dire en capacité de financement, afin d'y obtenir des ressources nécessaires, pouvant subvenir à leurs activités de production de biens et services, moyennant la présentation des effets ou instruments financiers. La banque commerciale prêteuse, dépose une partie des fonds auprès de la Banque Centrale pour éviter la surliquidité, et en cas de difficulté de trésorerie, la banque peut recourir à la Banque Centrale pour le refinancement. Les opérations de refinancement se font soit au jour le jour, soit à terme : c Ôcccc% cc% ccc Les liquidités prêtées au jour « j » doivent être remboursées au jour « j+ », ces opérations de prêts sont dites « over-night » et s'effectuent contre tous les supports, c'est - à - dire les titres publics et les effets privés. c c c&cccc Effectuées sur le marché interbancaire se font par achat ou vente à terme des titres. Sur le marché à terme, les liquidités prêtées au jour « j » doivent être remboursées en « j+ » semaine, « j+ » mois, etc. cc ccc c
c
c
c
cc c c c c cc
Lorsque les cessions des titres sont limitées dans le temps, on parle de pensions. Lorsqu'un établissement de crédit, pour se procurer des liquidités vend un titre et s'engage à le racheter dans un délai très court ne dépassant pas jours, on parle de mise en pension des titres. A l'inverse, lorsqu'un établissement dispose des liquidités qu'il souhaite voir rémunérer, il prend des titres en pension, il achète au comptant et s'engage à les revendre à l'emprunteur, qui a mis les titres en pension. Les pensions livrées sont des titres mis en pension, transférés au prêteur de monnaie centrale afin de lui assurer une plus grande garantie, tandis que les pensions ordinaires sont des titres qui ne sont pas effectivement livrés au prêteur de la monnaie centrale. üc £ c c ccc Sont des prêts accordés sans contre partie. Autrement dit, le prêteur remet à l'emprunteur de la monnaie centrale sans recevoir des titres en garantie. La relation de la confiance entre prêteur et emprunteur est dans ce cas très forte. Les prêts sans contre partie représentent néanmoins un risque important, celui de non remboursement. C'est pour cette raison que les opérations ont recours aux pensions et aux rémérés qui leur permettent de se couvrir contre ce risque.
c £ c c ccc cc D'une manière très simple et très claire, la chambre de compensation est un endroit où sont réglés les engagements entre les banques. C'est un organisme financier réunissant les établissements ou intermédiaires financiers effectuant quotidiennement de nombreuses opérations financières afin de compenser leurs créances réciproques. Les premières chambres de compensation ont vu le jour, aux Etats - Unis, en Grande Bretagne et en France, et c¶est de cette dernière que le Maroc s¶est inspiré pour créer sa propre chambre de compensation, afin de faciliter le règlement du commerce de l'argent. La chambre de compensation assure la surveillance des positions. Elle exige la formation dans ses livres d'un dépôt de garantie le jour de la conclusion d'un contrat. En cas de perte potentielle d'un intervenant, elle procède à un appel de marge. c
cc ccc c
c
c c ' cc'c( )c Le taux d'intérêt est le prix qu'il faut payer pour emprunter de l'argent, c'est aussi le prix que l'on reçoit lorsque qu'on prête de l'argent. Il est généralement exprimé en termes de pourcentage. Le taux d'intérêt est généralement annuel, mais il peut aussi bien être mensuel, d'où l'importance de préciser la période concernée par ce prix. Le contrôle du taux d'intérêt par les autorités monétaires est d'une grande importance. C'est une variable macroéconomique absolument capitale, car elle est liée à de nombreux autres concepts fondamentaux tels que l'épargne, l'investissement et la consommation. Le taux d'intérêt renferme des fonctions économiques fondamentales dans l¶économie nationale. Notamment : c Il oriente les décisions des offreurs et des demandeurs des liquidités auprès des établissements de crédit dans la mesure où s'il est bas, il y aura des nombreux demandeurs des fonds prêtables, et dans le cas contraire, ce sont les offreurs qui vont être nombreux ; c Le Maroc utilise le taux d'intérêt comme un instrument de politique économique. Dans le cadre de sa politique économique et monétaire, le Maroc utilise le taux d'intérêt comme instrument essentiel pour la relance des activités économiques et surtout, qui lui permet d'atteindre la croissance économique dans la mesure où il peut influencer les décisions de ceux qui avaient des capitaux à prêter, ou qui souhaitaient en emprunter pour investir. ar exemple, si le taux d'intérêt est à un niveau bas, les personnes en situation de déficit financièrement, seront tentées à emprunter pour financer des projets d'investissements rentables, ce qui ne sera pas sans conséquence sur la croissance économique du pays.
c
cc ccc c
c
c
c
c cccccccccccccccccc Ô c ccc # cccc c Les principaux intervenants sur le marché monétaire sont : dc Les autorités monétaires ou de tutelle : constituées de Bank al-Maghreb et du ministère
de finance ; dc Les établissements de crédit : constitué par les banques, les sociétés de financement, les
établissements de crédit, et autres intermédiaires ; dc Les organes de consultation : Il s¶agit du conseil national de la monnaie et de l¶épargne
(le CNME), Le comité des établissements de crédit (le CEC), et la commission disciplinaire des établissements de crédit (la CDEC). dc Les organes de coordination : Il s¶agit du groupement professionnel des banques du
Maroc (le GBM), et L¶association professionnelle des sociétés de financement (ASF).
ccc c c Appelé aussi autorités de tutelle il s¶agit principalement de Bank al-Maghreb et du ministère de finance.
c *c+c Institue d¶émission, banque centrale, ou banque des banques, outre le contrôle de l¶activité bancaire, Bank al-Maghreb dispose du monopole de l¶émission de la monnaie fiduciaire, elle procure des liquidités aux établissements de crédit et par conséquent à l¶économie. Conseillé et assistant financier de l¶Etat Bank al-Maghreb assure les mouvements des fonds du trésor public dont il détient le compte courant, elle encadre le marché de change interbancaire, assure la stabilité de la monnaie en sauvegardant son pouvoir d¶achat par rapport aux devises étrangères. Enfin, elle exerce une influence considérable dans les prises de décision ayant trait à la politique monétaire.
c
cc ccc c
c
c c ,cc c Il intervient dans tous les domaines de l¶activité des établissements de crédit, tel que l¶octroi des agréments, la fixation du montant du capital et de la dotation minimums, l¶imposition des coefficients du contrôle et de règles prudentielles, la fixation du cadre comptable et les modalités de fonctionnement des comptes, et enfin la prévision des dérogations individuels, et des sanctions disciplinaires comme le retrait de l¶agrément ou la nomination d¶un administrateur provisoire.
ccc cc c
c c -c Les banques sont des établissements à vocation universelle, étant donné la gamme des opérations qu¶elles peuvent effectuer. Ainsi, elles sont seule habilitées à collecter des dépôts à vue ou à terme inférieur ou égale a deux ans. Au Maroc, l¶activité des établissements bancaires a fait l¶objet au cours des dernières années d¶une politique de libéralisation, qui a porté sur la déréglementation des taux d¶intérêt, la suppression en de l¶encadrement des crédits, et l¶élimination progressive de la quasitotalité des emplois obligatoires.
c c cc c A la différence des banques, les sociétés de financement ne peuvent effectuer que les opérations pour lesquelles elles ont été agréées. Ces établissements à la différence des banques, ne peuvent pas recevoir du public des fonds à vue ou d¶un terme inférieur ou égale à deux ans. De même, elles financent leurs opérations de crédit en recourant, pour l¶essentiel, à des ressources internes (marché interbancaire). Les composants de cette catégorie sont : dc Les sociétés de crédit à la consommation ; dc Les sociétés de crédit bail ; dc Les sociétés de crédit immobilier (factoring) ; dc Les sociétés de financement marocain des organismes généraux ; dc Sociétés de cautionnement (la caisse marocaine des marchés et DAR-AD-DAMANE). c
cc ccc c
c
Le nombre de ces sociétés au Maroc se repartie actuellement comme suit : .cc c
c
Ô cc c&cc c
Ô cc c c
Ô cc c c
2
Ô c"c
2
Ô cc
c
2
Ô cc cc . cc c
4
Ô cc cc cc
c
/0c Source : rapports de BAM 2
c cc c .c Les établissements de crédit assimilés Ce sont des établissements exclus du champ d¶application de la loi bancaire de , mais dont l¶activité de production est de nature financière, ils ont un statut spécial régissant leurs opérations. Exemple : Caisse de dépôt et de gestion, caisse d¶épargne nationale. 2.c Les autres intermédiaires financiers Il s¶agit principalement, des compagnies financières, des organismes de placement collectif en valeurs mobilières, et des sociétés de bourse. .c Les auxiliaires financiers Ce sont des sociétés dont les activités principales sont étroitement liées à l¶intermédiation financière, mais qui n¶agissent pas directement en qualité d¶intermédiaires financiers, il s¶agit : dcDes sociétés d¶assurance ; dcLa mutuelle agricole marocaine d¶assurance
c
dcLa mutuelle centrale marocaine d¶assurance dcLa mutuelle d¶assurance des transporteurs unis dcDes organismes de retraite : La CIMR, La CNRA cc ccc c
c
ccc cc cc La loi bancaire de a institué trois organes de consultation : .c Le conseil national de la monnaie et de l¶épargne Le CNME est consulté par les autorités monétaires sur toute question intéressant les orientations de la politique monétaire et du crédit et les moyens de sa mise en œuvre. 2.c le comité des établissements de crédit Ce comité donne son avis au gouverneur de Bank al-Maghreb, et au ministère des finances sur les questions relatives aux aspects techniques des instruments de la politique monétaire .c la commission de discipline des établissements de crédit La commission est chargée d¶instruire les dossiers disciplinaires, et de proposer les sanctions susceptibles d¶être prononcées à l¶encontre des établissements de crédits, par les autorités monétaires.
üccc cc c Ce sont les entités dotées de la personnalité juridique dont l¶activité principale et de servir d¶autres intermédiaires financiers, mais qui n¶exercent aucune activité d¶intermédiation financière ni aucune activité financière auxiliaire. Il s¶agit des institutions professionnelles qui s¶intéressent à des questions relatives à l¶exercice de la profession notamment l¶amélioration des techniques de banque et de crédit, la stimulation de la concurrence et l¶introduction de nouvelles technologies. Les associations professionnelles institutionnalisé au Maroc, opérant dans ce secteur, sont : le groupement professionnel des banques du Maroc, l¶association professionnelle des sociétés de bourse, l¶association des sociétés de gestion des fonds d¶investissement marocains, l¶association professionnelle des OCVM, la fédération national des agents et des courtiers d¶assurance au Maroc
c c
c c cc ccc c
c
c Ô c
ccc -c ccc c c our mettre à la disposition de l¶économie la quantité adéquate de monnaie, les autorités monétaires disposent d¶un ensemble de moyens d¶intervention que l¶on peut regrouper en deux catégories : dc Les instruments directs qui agissent sur la distribution des crédits. dc Les instruments indirects qui agissent sur la liquidité bancaire.
cc c c c
c " cc c Les autorités monétaires limitent directement les crédits accordés. Cette mesure consiste à fixer un taux de progression des crédits distribués que les banques doivent respecter, chose qui limite la création monétaire par les banques. Cependant, cette politique d¶encadrement du crédit n¶a fait qu¶augmenter les taux d¶intérêt, et par conséquent décourager les investissements productifs et ralentir la croissance économique. C¶est pourquoi ce moyen de contrôle, largement utilisé entre 7 et , a été supprimé en afin d¶encourager les investissements et relancer la croissance économique.
c c # cc c ar cette mesure les autorités monétaires orientent les crédits vers des secteurs particuliers, jugés stratégiques et prioritaires pour le développement économique et social du pays. Mais du fait de l¶ouverture de l¶économie marocaine et la libéralisation des échanges et des prix, cette mesure a été abandonnée, les banques ne prêtent actuellement qu¶aux secteurs jugés solvables.
cc c c c
c c'cc c Lorsque les banques n¶ont pas suffisamment de liquidité, elles peuvent se refinancer auprès de la banque centrale en réescomptant les effets de commerce qu¶elles possèdent moyennant un taux de réescompte.
c
En modulant le taux et le niveau d¶escompte, la banque du Maroc influe sur la création monétaire et sur le nivaux de liquidité de l¶économie nationale. cc ccc c
c
Cette technique n¶est plus efficace car le système est coûteux ? Et lorsque les banques ont besoins de liquidité, elles vont s¶adresser au marché interbancaire au lieu de la banque centrale. Cependant, ce taux de réescompte reste un indicateur monétaire très important car il est un reflet de l¶état de liquidité de l¶économie.
c " c*c Bank al-Maghreb intervient sur le marché monétaire afin d¶acheter et de vendre des titres (bons de trésor), l¶objet est d¶influer sur la liquidité du marché. En achetant des titres, la banque centrale fournit des liquidités et fait augmenter le cours des titres, provoquant une baisse des taux d¶intérêt. Donc, la banque centrale achète des bons du trésor pour injecter de la monnaie dans l¶économie. A l¶inverse en vendant des titres, la banque centrale réduit le volume de liquidités, fait augmenter les taux d¶intérêt, ce qui accroît le prix du refinancement pour les banques second degré. Cette politique est appliquée dans une conjecture inflationniste.
c c#c c Le système des réserves obligatoires consiste à obliger les banques de second rang à déposer à la banque centrale des réserves en monnaie banque centrale, non rémunérée, en fonction des dépôts. Il s¶agit de créer artificiellement une fuite en monnaie banque centrale pour limiter les possibilités de création monétaire. En jouant sur le coefficient de réserves obligatoires ou l¶assiette sur laquelle porte ces réserves,
la banque centrale peut encadrer le crédit.
ar le taux de réserve obligatoire la banque du Maroc vise les banques ordinaires plus ou moins liquides afin d¶encourager ou freiner la distribution des crédits. Le taux de la réserve obligatoire change avec la conjoncture économique.
c
c
c
c cc ccc c
c
c c c En bref le marché monétaire est le marché des capitaux à court et moyen terme. Il est divisé en un marché interbancaire réservé aux établissements de crédit et un marché des titres de créance négociable (TCN). Les opérations traités sur le marché monétaire marocain sont nombreuses, et se font soit au jour le jour, soit à terme, et pour les contrôlées, les autorités monétaires disposent d¶un ensemble de moyens d¶intervention que l¶on peut regrouper en deux catégories, les instruments directs qui agissent sur la distribution des crédits, et les instruments indirects qui agissent sur la liquidité bancaire. Les principaux intervenants sur le marché monétaire national sont, les autorités monétaires ou de tutelle (BAM et le ministère des finances), les établissements de crédit (les banques, les sociétés de financement, les établissements de crédit et autres intermédiaires), les organes de consultation (le CNME, le CEC, et la CDEC), et les organes de coordination (le GBM et l¶ASF), et qui sont liés entre eux par un ensemble d¶opérations, qui constituent les transactions sur ce marché
c c c
cc ccc c
c
c c dc c" c c ccc
cccc
c c -1c c223cc dc © cc.,c ccc c
c -c4c
$ ccca567 c c&cc$!8c dc 7 c
cc *c+c223c4229c
c c
c c dc UUUc + c dc UUU *+ c dc UUUU * c dc UUU% c dc UUU + c c c
cc ccc c
c