Biologie 1) L'hypersensibilité immédiate met en jeu(R.J): a-Les IgG b-Les IgE c-Les IgM d-Le complement e-Les lymphocytes 2) Parmi les maladies suivantes,quelle est de type hypersensibilité retardée: a-Urticaire b-Asthme c- Eczéma de contact d-Cytopenie médicamenteuse e-Choc anaphalactique 3) Quel est le type d'hypersensibilité selon la classification de Gell et Coombs,qui met en jeu les IgG et le complement: a-L'hypersensibilité de type 1 b-L'hypersensibilité de type 2 c-L'hypersensibilité de type 3 d-L'hypersensibilité de type 4 e-Aucun 4) Parmi les constituants suivants,quel est celui qui n'est impliqué que dans la voie alterne de l'activation du copmlement: a-C1 b-C2 c-C3 d-C4 e-B 5) L'insuline (Reponse fausse): a-Est la seule hormone hypoglycemiante de l'organisme b-Est un acide aminé synthétisé dans la cellule Béta de Langherhans c-Est fabriqué a partir de la pro-insulinedans l'appareil de Golgi des cellules Béta d-Agit par l'intermediaire de l'AMP-c produit a partir de l'ATP par l'ATPase e-Est glycosylée dans la cavité du reticulum endoplasmique lisse 6) La lipase pancreatique (Reponse fausse): a-Est une enzyme qui hydrolyse les triglycerides en diglycerides b-Son action a lieu sur la surfacedes goutelettes lipidiques c-Son efficacité est diminué par l'action d'émulsion des sels biliaires d-La Co-lipase la protège de l'action des sels biliaires e-Est une enzyme qui hydrolyse les triglycérides en acides gras 7) La testostérone (Réponse fausse): a-Est une molécule steroidienne sécrété dans les testicules,les surrénales et les ovaires b-Son métabolisme est uniquement hépatique c-Sa fonction majeur est la masculinisation de l'organisme d-sa sécrétion est régulée par l'axe hypothalamo-hypophysaire e-Elle augmente le métabolisme basal 8) L'inflammation spécifique est caractérisé par (Réponse fausse): a-De cellules géantes de type Langhans b-De cellules épithéloides c-De polynucléaires d-De lymphocytes e-De nécrose 9) L'organisation conjonctive du thrombus comporte les éléments suivants sauf un: a-La transformation hyaline b-La présence d'un réseau de fibrine c-Un caillot fibrino-cruorique en cours de résorption d-Presence d'hystiocytes et macrophages
e-Absence de detersion 10) L'adénocarcinome est une tumeur (Réponse juste): a-D'origine conjonctive b-Développée aux dépends du revêtements malpighien c-Presente une conservation de la polarité sécrétoire d-Est une tumeur maligne d'origine épithéliale glandulaire e-Ne donne pas de métastases 11) Dans les échanges alveolo-capillaire,on note une diminutionde la perfusion des capillaires dans (Réponse fausse): a-L'emphysémé centro-lobulaire b-L'atelectasie c-Le syndrome de detresse respiratoire aigue de l'adulte d-Diminution de l'espace mort e-Intoxication au monoxide de carbone 12) Le synapse neuro-musculaire (Réponse fausse): a-La choline acétylasese trouve dans la plaque motrice b-L'arborisation terminale de l'axone posséde de nombreuses mitochondries c-L'acetyl-choline joue le role de mediateur chimique d-La plaque motrice est continuellement le siège de micro PPSE e-La fente synaptique est de l'ordre de 0,5 microns 13)Quels facteurs sont explorés par le taux prothrombine (Réponse fausse): a-Facteur I b-Facteur II c-Facteur III d-Facteur V e-Facteur VII 14) Le temps de saignement est habituellement allongé dans les pathologies suivantes (Réponse fausse): a-Thrombopenie sévère b-Thrmbopathie constitutionnelles c-Traitement par aspirine d-Hémophilie B e-Maladie de Willebrand 15) La découverte au cours d'un hémogramme systématique d'une augmentation du nombre des hématies avec un VGM à 65 et un taux d'hémoglobine à 12 g/dl évoque en premier (Réponse juste): a-Polyglobulie vraie b-Hémoconcentration c-Erreur de laboratoire d-Maladie de Minskowski-Chauffard e-Thallassémie 16) Le groupe sanguin effectué chez un adulte met en évidence des agglutinines anti-A et anti-B,quel estr le génotype de cette personne (Réponse juste): a-A b-B c-BO ou OB d-AB e-OO 17) Une ration alimentaire équilibré pour un homme adulte bien portant de poid normal,ayant une activité physique modéréedoit comporter approximativement (Réponse fausse): a-2000 à 2800 cal b-35 % de calories lipidiques c-1 g de proteine par kg de poid et par jour d-50 % de calories glucidiques e-3 acides aminé essentiels 18) Une acidose métabolique est définie par :(Réponse fausse): a-Diminution du Ph artériel b-Diminution des bicarbonates plasmatiques c-Diminution de la PaCo2
d-Trou anionique normal ou augmenté e-Hypocalcemie 19) Au cours de l'insufisance rénale fonctionnelle secondaire à une déshydratation,les propositions suivantes sont exacte sauf (Réponse fausse): a-Natriurése inferieur à 20 mmol/l b-Rapport urée urinaire/urée sanguine supérieur à 20 c-Rapport osmolarité urinaire/osmolarité sanguine superieur à 1,5 d-Présence d'une acidose métabolique e-Reprise de la diurése apres expansion volémique 20) Parmi les propositions suivantes concernant le taux de taux de l'urée sanguine,indiquez celle qui est fausse: a-Il diminue en cas d'oligurie simple b-Il diminue au cours de l'insufisance hépatocellulaire c-Il augmente au cours de l'insufisance rénale organique d-IL est plus élevéque la créatininesanguine dans l'insufisance rénale fonctionnelle e-Il est augmenté au cours de l'hypercatabolisme protidique
Réponses: 1b 2c 3b 4e 5b 6c 7a 8e 9e 10d 11d 12a 13c 14d 15e 16e 17e 18e 19d 20a
Cardiologie 1. L'une de ces complications ne fait pas partie du tableau de dissection aiguë de l'aorte. Laquelle ? 1- hémopéricarde 2- insuffisance mitrale aiguë 3- hémothorax 4- accident vasculaire cérébral 5- paraplégie Réponse : 2 2. Parmi les signes électrocardiographiques suivants pouvant apparaître lors d'un traitement par digitaliques, relevez ceux qui imposent l'arrêt du traitement. 1- rythme sinusal à 70/min avec PR à 0,20 seconde 2- tachysystolie auriculaire ou tachycardie atriale à 180 par minute 3- sous décalage concave vers le haut du segment ST 4- extrasystoles ventriculaires polymorphes 5- bradycardie sinusale de repos à 38 par minute Réponse : 2-4-5 3. Parmi les examens ci-dessous, lequel n'entre pas dans le bilan de retentissement d'une HTA ? 1- fond d'œil 2- échographie cardiaque 3- électrocardiogramme 4- créatininémie 5- ionogramme urinaire Réponse : 5 4. Quel traitement anti-hypertenseur est à instaurer, en première intention et en l'absence de contreindication, lorsque l'HTA est associée à une insuffisance coronarienne ? 1- inhibiteur de l'enzyme de conversion 2- inhibiteur calcique 3- diurétique 4- Alpha-bloquant 5- Bêta-bloquant Réponse : 5 5. Quelle est l'anomalie qui peut faire évoquer la présence d'une hypertrophie ventriculaire gauche chez un sujet hypertendu ? 1- un PR à 0.28 2- un BAV 3 3- une ischémie sous épicardique D1AVL 4- un Sokolow à 40 mm 5- un axe hyper droit Réponse : 4
6. Laquelle de ces propositions n'est pas une contre-indication au traitement par béta-bloquants dans l'HTA ? 1- insuffisance rénale 2- insuffisance cardiaque 3- syndrome de Raynaud 4- asthme 5- artériopathie des membres inférieurs Réponse : 1 7. Quels sont parmi les items suivants ceux qui constituent les indicateurs de risque de survenue d'une hypertension artérielle ? 1- des facteurs individuels (âge, sexe, surpoids, diabète) 2- des facteurs d'environnement (consommation de sodium, alcool) 3- l'appartenance à une catégorie socio-professionnelle défavorisée 4- la présence d'une arythmie complète par fibrillation auriculaire 5- la prise d'un traitement pour une dyslipidémie Réponse : 1-2-3
8. Parmi les traitements anti-hypertenseurs suivants, quels sont ceux que l'on peut utiliser chez la femme enceinte ? 1- inhibiteurs de l'enzyme de conversion 2- béta-bloquants 3- calcium-bloquants 4- dihydralazine 5- clonidine Réponse : 2-4-5 9. Quelle est la proposition exacte concernant la définition de l'hypertension artérielle ? 1- les valeurs de référence ont été obtenues de façon invasive 2- les valeurs de référence sont différentes chez l'homme et chez la femme 3- l'hypertension artérielle systolique isolée est définie par une pression artérielle systolique > 160 mmHg et une pression artérielle diastolique normale 4- les valeurs de référence sont différentes selon que l'on utilise la mesure clinique ou la mesure ambulatoire 5- des chiffres tensionnels anormalement élevés au cours d'une consultation suffisent à retenir le diagnostic d'hypertension artérielle Réponse : 4 10. La prescription d'un traitement diurétique thiazidique justifie en première intention des contrôles de : 1- kaliémie 2- créatininémie 3- uricémie 4- rénine plasmatique 5- clairance de la créatinine Réponse : 1-2-3
11. La prescription d'un inhibiteur de l'enzyme de conversion (IEC) peut être responsable : 1- d'une hypokaliémie 2- d'une élévation de la créatininémie 3- d'une toux 4- d'un trouble de la conduction auriculo-ventriculaire 5- d'une insuffisance cardiaque Réponse : 2-3 12. La prescription d'un inhibiteur calcique (ICA) peut être responsable : 1- d'une élévation de la créatininémie 2- d'un trouble de la conduction auriculo-ventriculaire 3- d'une baisse de la kaliémie 4- d'une augmentation de la fréquence cardiaque 5- de céphalées Réponse : 2-4-5 13. Au cabinet médical, en référence à la méthode auscultatoire, les valeurs de normalité de la pression artérielle au repos sont les suivantes : 1- PAS > 140 mmHg 2- PAS = 140 mmHg 3- PAS < 140 mmHg 4- PAD = 90 mmHg 5- PAD < 90 mmHg Réponse : 3-5 14. Quelles sont les valeurs normales de la pression artérielle clinique (en mmHg)? 1- < 130/85 2- < 160/95 3- < 135/85 4- < 140/90 5- <140> 160/90 mmHg Réponse : 3-4
15. Une alcalose hypokaliémique doit vous faire évoquer : 1- une sténose des artères rénales 2- une maladie de Basedow 3- un panhypopituitarisme 4- une acromégalie 5- une hémodilution Réponse : 1
16. Des chiffres de pression artérielle à 230/120 mm Hg sont retrouvés chez une femme de 46 ans. Quelle est la circonstance clinique où cette HTA doit être respectée ? 1- grossesse 2- dissection aortique 3- infarctus du myocarde à la phase aiguë 4- accident vasculaire cérébral ischémique 5- oedème aigu du poumon cardiogénique Réponse : 4 17. Une hypertension artérielle est fréquemment retrouvée dans les pathologies suivantes, sauf : 1- un bloc auriculo-ventriculaire complet 2- une insuffisance aortique 3- une insuffisance surrénale aiguë 4- une hyperthyroïdie 5- une greffe hépatique Réponse : 3 18. Quel est le signe, parmi les suivants, qui peut orienter vers une hypertension artérielle (HTA) non essentielle ? 1- antécédent familial d'HTA 2- HTA modérée 3- race noire 4- début d'HTA à 60 ans 5- souffle para-ombilical gauche Réponse : 5 19. En présence d'une poussée hypertensive, dans quel cas ne préconisez-vous pas de traitement antihypertenseur, en urgence ? 1- oedème aigu du poumon 2- dissection aortique 3- accident vasculaire de type ischémique 4- hémorragie méningée 5- hémorragie cérébrale Réponse : 3 20. Dans un hyperaldostéronisme primaire on retrouve un des éléments suivants, lequel . 1- une diminution de la réabsorption du Na+ 2- une augmentation de la réabsorption du K+ 3- une hyperkaliémie 4- une HTA 5- une diminution de la volémie Réponse : 4
21. Une femme de 56 ans hypertendue présente une déstabilisation de ses chiffres tensionnels à la mesure clinique sur plusieurs mesures consécutives. Quel est l'argument qui peut faire évoquer en plus une origine rénovasculaire ? 1- sexe féminin 2- l'âge de la patiente 3- dégradation simultanée de sa fonction rénale 4- variabilité importante des mesures sur un Holter PA 5- ATCD familiaux d'HTA Réponse : 2 22. Quels sont les arguments de la liste suivante qui orientent vers une HTA réno-vasculaire chez un homme de 58ans atteint d'une hypertension artérielle sévère ? 1- tabagisme important 2- HTA familiale 3- signes palpatoires et auscultatoires d'athérome des membres inférieurs 4- obésité 5- HTA résistante à une trithérapie bien conduite Réponse : 1-3-5 23. Parmi les étiologies de l'hypertension artérielle citées ci-dessous, lesquelles s'accompagnent habituellement d'une hypokaliémie ? 1- adénome de Conn 2- phéochromocytome 3- prise de réglisse 4- prise de vasoconstricteurs nasaux 5- sténose dysplasique de l'artère rénale Réponse : 1-3-5 24. L'existence d'une HTA secondaire à un phéochromocytome est évoquée devant la présence : 1- de poussées hypertensives 2- une HTA sévère 3- de l'association : céphalées, palpitations, sueurs 4- de la présence de l'un ou l'autre de ces symptômes : céphalées, palpitations, sueurs 5- d'une réponse très positive au traitement par inhibiteur calcique Réponse : 1-2-3-4 25. L'existence d'une HTA secondaire à un hyperaldostéronisme est évoquée devant : 1- des poussées hypertensives 2- une HTA sévère 3- une asthénie ou des crampes musculaires 4- une kaliémie basse 5- une natrémie élevée Réponse : 3-4
26. Parmi les pathologies suivantes entraînant une HTA secondaire, une seule est classiquement associée à une protéinurie nulle. Laquelle ? 1- néphropathie diabétique 2- sténose d'une artère rénale 3- reflux vésico-urétéral 4- adénome de Conn 5- néphropathie de Berger Réponse : 4 27. Il est licite de faire baisser les valeurs de la pression artérielle lorsqu'elle est élevée dans les cas suivants, sauf un. Lequel ? 1- insuffisance cardiaque 2- dissection aortique 3- infarctus du myocarde 4- accident vasculaire cérébral ischémique 5- oedème aigu des poumons
Réponse : 4 28. Lors de la survenue d'un accident vasculaire cérébral ischémique avec tension artérielle élevée, on peut adopter toutes les attitudes suivantes, sauf une. Laquelle ? 1- hospitalisation du sujet 2- mise en place de sérum glucosé 3- mise en place d'oxygène par voie nasale 4- traitement anti-hypertenseur 5- intubation Réponse : 4 29. Une sténose de l'artère rénale doit être suspectée devant toutes les situations suivantes sauf une. Laquelle ? 1- Une hypertension artérielle résistante au traitement 2- Un souffle abdominal 3- Une hypertension artérielle systolique isolée 4- Une hypertension artérielle récemment aggravée 5- Une hypertension artérielle d'apparition récente Réponse : 3 30. L'hypertension artérielle (HTA) peut être secondaire à une pathologie spécifique. Lesquelles des maladies ou anomalies suivantes peuvent être responsables d'une HTA ? 1- Sténose d'une artère rénale 2- Hyperthyroïdie 3- Glomérulonéphrite 4- Hémorragie méningée 5- Maladie de Marfan Réponse : 1-2-3-4
31. Chez un malade en insuffisance cardiaque, l'utilisation des digitaliques est l'indication privilégiée en cas de : 1- bradycardie sinusale 2- bigéminisme ventriculaire 3- tachyarythmie par fibrillation auriculaire 4- tachycardie ventriculaire 5- rythme électrostimulé en permanence Réponse : 3 32. Les symptômes de l'oedème aigu pulmonaire sont : 1- la dyspnée avec bradypnée expiratoire 2- l'orthopnée 3- le grésillement laryngé 4- la toux 5- l'expectoration mousseuse rosée saumonée Réponse : 2-3-4-5 33. L'hépatomégalie de l'insuffisance cardiaque : 1- est dure avec une surface irrégulière 2- est lisse et douloureuse à la palpation 3- est totalement indolore à la palpation 4- est généralement associée à une vésicule palpable 5- est parfois expansive en systole Réponse : 2-5 34. Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont des étiologies d'insuffisance ventriculaire gauche ? 1- infarctus du myocarde antérieur étendu 2- hypotension artérielle pulmonaire primitive 3- myocardiopathie dilatée primitive 4- communication interauriculaire 5- rétrécissement aortique Réponse : 1-3-5
35. Parmi les médicaments suivants utilisés dans le traitement de l'insuffisance cardiaque, quel est celui qui est contre indiqué en cas de trouble rythmique ventriculaire ? 1- digitalique 2- beta-bloquant 3- diurétique 4- IEC 5- aucun Réponse : 1
36. Parmi les traitements suivants de l'insuffisance cardiaque, pour lesquels est-il important de surveiller la fonction rénale ? 1- inhibiteur de l'enzyme de conversion (IEC) 2- épargneur potassique 3- diurétique 4- nitré 5- tous Réponse : 1-2-3 37. Quels sont les signes pouvant être rencontrés chez un malade présentant une insuffisance respiratoire chronique en décompensation, avec retentissement cardiaque droit ? 1- hépatomégalie douloureuse à la palpation 2- oedèmes des membres inférieurs 3- crépitants pulmonaires bilatéraux à mi-champs 4- signe de Harzer 5- reflux hépato-jugulaire Réponse : 1-2-4-5 38. L'hépatomégalie de l'insuffisance cardiaque droite est : 1- dure avec surface régulière 2- lisse, douloureuse à la palpation 3- totalement indolore à la palpation 4- généralement associée à une vésicule palpable 5- parfois expansive en systole Réponse : 2-5 39. Sur une radiographie du thorax face, quel est le signe qui n'est pas évocateur d'une insuffisance ventriculaire gauche ? 1- Redistribution de la vascularisation pulmonaire vers les sommets 2- Arc inférieur gauche saillant 3- Indice cardio-thoracique supérieur à 0.6 4- Images floconneuses péri-hilaires 5- Diminution de la vascularisation pulmonaire Réponse : 5 40. Parmi les affections suivantes, lesquelles se manifestent par un tableau d'insuffisance cardiaque droite aiguë isolée ? 1- Embolie pulmonaire massive 2- Epanchement péricardique avec tamponnade 3- Infarctus myocardique antérieur aigu 4- Infarctus myocardique aigu ventriculaire droit 5- Insuffisance aortique Réponse : 1-2-4 41. L'ECG d'une myocardiopathie dilatée hypocinétique associe les anomalies suivantes : 1- bloc de branche droite 2- microvoltage périphérique 3- grandes ondes S en précordiales droites 4- rythme idioventriculaire 5- allongement de PR Réponse : 2-3
Dossiers QCMs Cardiologie
1. Monsieur X… âgé de 18 ans, est hospitalisé pour un syndrome septicémique avec température à 39,5°n frissons, sueurs, douleurs de l'hypochondre gauche. L'examen clinique confirme l'existence d'un souffle holo-systolique maximum en région méso-cardiaque et irradiant dans toutes les directions, connu depuis la tendre enfance. Il existe par ailleurs un nodule érythémateux et douloureux centré par un point blanc au niveau de l'extrémité de l'index droit et une hépatomégalie indolore. Le patient a bénéficié de soins dentaires deux mois auparavant. Il existe une hématurie microscopique. Le diagnostic d'endocardite aiguë est posé. Parmi les signes suivants, lequel n'évoque pas à priori une endocardite aiguë chez ce patient : A. une température à 39,5°C avec frissons et sueurs B. un nodule érythémateux centré par un point blanc de l'index droit C. une hépatomégalie indolore D. le souffle holo-systolique E. l'hématurie miscroscopique Réponse: C
2. Parmi les propositions suivantes concernant les signes électrocardiographiques de l'hypertrophiesurcharge ventriculaire gauche, l'une est inexacte. Indiquez laquelle : A. il existe une déviation axiale gauche B . on retrouve des troubles de la repolarisation dans les dérivations précordiales gauches C. le complexe transitionnel est déplacé vers la droite D. en cas d'hypertrophie auriculaire gauche associée, l'onde P en D2 a une durée égale à 100 millisecondes E. l'indice de SOKOLOW est supérieur à 35 millimètres Réponse: D
3. Indiquez la proposition inexacte. Sur l'électrocardiogramme de surface une tachycardie ventriculaire est caractérisée par : A. une tachycardie à complexes QRS inférieurs à 120 millisecondes B. la tachycardie peut être irrégulière C. l'existence de complexes de fusion D. l'existence de complexes de capture E. une dissociation auriculo-ventriculaire Réponse: A
4. Un homme de 50 ans, fumant un paquet de cigarettes par jour depuis 30 ans, vient consulter pour des douleurs au niveau de la fesse droite survenant essentiellement à l'effort pour un périmètre d'environ 50 mètres. Un examen est essentiel pour porter une indication de revascularisation ?
A. artériographie B. écho-doppler C. scanner spiralé D. pléthysmographie E. électrocardiogramme Réponse: A
5. Une jeune femme de 26 ans, enceinte de 6 mois, atteinte d'une maladie de Marfan, est admise pour une hémiplégie gauche de survenue brutale. L'interrogatoire apprend l'existence de douleurs thoraciques accompagnatrices. La TA est à 110/50 mmHg. L'auscultation cardiaque perçoit un souffle diastolique que n'était pas signalé lors des examens de grossesse précédents. Quel diagnostic évoques-vous en priorité ? A. thrombo-phlébite cérébrale B. endocardite mitrale C. embolie paradoxale D. dissection aortique E. sclérose en plaques Réponse: D
6. Un patient de 55 ans, tabagique et hypercholestérolémique, a des antécédents d'infarctus du myocarde. Il ne présente dans un tableau de dyspnée d'effort d'apparition récente et relativement brutale. La radiographie de thorax met en évidence une cardiomégalie globale. L'électrocardiogramme retrouve des signes d'hypeertrophie ventriculaire gauche et des séquelles d'infarctus du myocarde. Parmi les signes radiologiques de l'hypertrophie ventriculaire gauche, l'un est inexact. Indiquez lequel? A. une saillie de l'arc inférieur gauche de face B. un relèvement de la pointe du cœur de face C. un empiétement du ventricule gauche sur l'ombre rachidienne en OAG D. des lignes de Kerley E. un épanchement pleural costo diaphragmatique. Réponse: B
7. Au cours du cathétérisme, les paramètres suivants sont utiles pour apprécier l'insuffisance ventriculaire gauche sauf un, lequel? A. la fraction d'éjection du ventricule gauche B. la pression télé diastolique du ventricule gauche C. le débit cardiaque D. la pression systolique du ventricule gauche E. la pression capillaire pulmonaire Réponse: D
8. Une patiente âgée de 60 ans, ayant comme antécédent un rhumatisme articulaire aigu dans l'enfance, est admise en cardiologie pour dyspnée brutale accompagnée de palpitations. A l'examen clinique d'entrée on note : une tachycardie, un souffle systolique 3/6 apexo-axillaire, des râles sous crépitants aux bases pulmonaires. La tension artérielle est à 140/80 mmHg. L'ECG enregistre une arythmie complète par fibrillation auriculaire (ACFA) avec une cadence ventriculaire moyenne de 140 battements par minute. Parmi ces propositions thérapeutiques à mettre en œuvre à l'entrée de la patiente, laquelle vous paraît la moins urgente ? A. choc électrique externe B. digoxine C. diurétique D. héparine E . dérivé nitré par voie veineuse Réponse: E
9. Une patiente âgée de 60 ans, sans antécédent notable, est hospitalisée pour une crise de tachycardie durant depuis 48h00. Elle signale l'existence de palpitations depuis environ 1 an ainsi que l'apparition depuis 6 mois d'une dyspnée à l'effort qui s'est aggravée depuis 48h00. Elle n'a pas de facteur de risque vasculaire connu et n'a jamais ressenti de douleurs thoraciques. L'auscultation pulmonaire est normale. La tension artérielle est à 140/80 mmHg. L'ECG enregistre une tachycardie à QRS fins battant entre 140 et 160 battements/minutes sans onde P visible. La radiographie thoracique montre une cardiomégalie globale. Parmi ces examens complémentaires, lequel allezvous réaliser en première intention ? A. épreuve d'effort B. électrocardiographie transoesophagienne C. électrographie holter des 24h00 D. scintigraphie au thallium 201 E . échocardiographie Doppler transthoracique Réponse : E
10. Un enfant âgé de 5 ans est adressé pour bilan d'un souffle systolique peu intense au 2ème espace intercostal droit, découvert en médecine scolaire. Il ne présente pas de symptomatologie fonctionnelle. L'examen clinique permet d'affirmer le diagnostic de coarctation de l'aorte. Les examens paracliniques simples ont confirmé le diagnostic de coartation et ont permis d'étudier le retentissement cardiaque. Parmi les signes suivants, un n'a pas été observé chez cet enfant. A. hypertrophie ventriculaire gauche électrique B. cœur de volume normal à la radio standard de thorax C. érosions costales D. hypertrophie ventriculaire droite électrique E. dilatation de l'aorte ascendante Réponse: D
Un homme de 42 ans vient vous consulter en raison de céphalées occipitales et matinales apparues depuis un mois. Un premier examen médical permet de découvrir une hypertension artérielle à 210/120 mmHg en position assise et l'existence d'un souffle lombo-abdominal droit. Vous évoquez une hypertension artérielle réno-vasculaire. Parmi les arguments biologiques suivants, un seul n'est pas évocateur de ce diagnostic, lequel ? A. une hypokaliémie B. une hyperkaliurie C. une hyperuricémie D. une acidose métabolique E. une activité rénine plasmatique élevée Réponse: D
Quelle est la proposition exacte ? CAS CLINIQUE - Une femme de 32 ans, trois jours après son accouchement présente brutalement une dyspnée avec point de côté thoracique faisant évoquer un tableau d'embolie pulmonaire. Une angiographie pulmonaire réalisée pour apprécier l'importance de l'embolie pulmonaire constate une amputation de 50 % du lit vasculaire pulmonaire. S'agit-il : A. d'une embolie pulmonaire légère ? B. d'une embolie pulmonaire moyenne ? C. d'une embolie pulmonaire sévère ? D. d'une embolie pulmonaire massive ? E. d'une embolie pulmonaire rapidement mortelle ? Réponse: C
Parmi les examens biologiques suivants, l'un d'eux ne présente aucun intérêt dans le cadre du bilan d'une hypertension artérielle permanente et modérée. Indiquez lequel. A. la créatininémie B. la glycémie C. les catécholamines urinaires D. l'ionogramme plasmatique E. le cholestérol total Réponse: C
QCMs Cardiologie Posté le 11-07-2009 01:00 Un patient de 45 ans sans facteur de risque particulier, fait brutalement une tachycardie à 180 battements par minute. La tachycardie est fixe, non influencée par la position du malade, ni par l'effort. La TA systolique est abaissée. La fin de la tachycardie est amorcée par une inspiration profonde et son arrêt est brutal. Sur l'E.C.G., il existe une tachycardie à complexes fins. La crise de tachycardie par rythme réciproque peut être stoppée, Indiquer la proposition inexacte: A. par les manoeuvres vagales B. par l'ATP (Striadyne) en bolus C. par Pace Maker antitachycardique D. par la digitaline en cas de fibrillation auriculaire associée à une voie accessoire E. par l'isoptine (Verapamil) Réponse: D
Chirurgie
QCMs 1) Dans les brulures les surfaces sont estimées à ( réponse juste): A-18% tête et cou B-9% pour le membre supérieur C-9% pour le membre inférieur D-27% pour les faces antérieurs et postérieurs du tronc E-9% pour les organes génitaux
2) Le cancer de tête de pancréas se présente sous différents tableaux cliniques sauf un: A-Amaigrissement B-Ictère C-Varices œsophagiennes D-Douleurs abdominales E-Vésicule palpable
3) Dans la pancréatite aigue les signes suivants sont considérés comme critères de gravité sauf un lequel: A-Hypoxie B-Acidose C-Hypercalcémie D-Hyperglycémie E-Age supérieur à 50 ans
4) Chez un patient une hématurie importante ,une image de soustraction pyélique à l'UIV peut etre due à l'une des étiologies suivantes sauf une: A-Une tumeur B-Un caillot sanguin C-Une compression extrinsèque D-Un calcul radio-transparent E-Une pyélonéphrite
5) Le signe le plus important dans l'appendicite aigue est: A-La fièvre B-La leucocytose C-Le vomissement D-La défense de la fausse iliaque droite E-Le signe de ROWSING (douleur à la décompression de la FIG)
6) Un traumatisme avec choc hypovolémique doit être réanimé d'abord: A-Par le sérum salé B-Le plasma frais congelé C-La transfusion sanguine D-L'albumine E-le plasmagel
7) A propos de la classification du cancer du sein dans le système TNM il est exacte que: A-La tumeur T3 a un volume égal à 3 cm B-T2b=L'adjonction de la lettre B indique la fixation à la peau C-N2 = adénopathie axillaire controlatérales D-M0 = métastases osseuses E-Métastases viscérales multiples
8) Dans l'abcés amibien du foie les propositions suivantessont correcte sauf une,laquelle: A-Il est plus fréquent chez l'homme B-Il affecte souvent l'adulte jeune C-Une patte chocolat est présente dans l'abcès D-Il s'accompagne de méléna E-Un drainage chirurgical est indiqué
9) Concernant les tumeurs osseuses toutes ces affirmations sont exactes sauf une,laquelle: A-Peuvent etre primaire ou secondaire B-Peuvent etre révélé par une fracture spontanée C-la radiographie montre une corticale intacte D-la scintigraphie permet de distinguer une métastase secondaire E-leur traitement standard associe la chirurgie à la chimiothérapie
10) Parmi les étiologies de l'arthrite septique on distingue (réponse fausse): A-propagation hématogène à partir d'un foyer infectieux éloigné B-secondaire à une ostéomyélite aigue C-secondaire à une arthrite rhumatoïde D-inoculation directe traumatique ou chirurgicale E-au décours d'une arthroscopie
Qroc Une fracture du col du fémur per-trochantérienne chez un adulte 1) Se diagnostique sur quelle données cliniques 2) Relève de quel traitement
Cas clinique Une jeune femme de 30 ans se plaint d'une dysurie,d'une pollakurie,d'un ralentissement du transitet d'une sensibilité abdominale,TR douloureux.On note une température à 39°c,la FNS dénombre:15000 GB/mm3 dont 80% de polynucléaires neutrophiles 1) Quel diagnostic évoquer vous en premier ? A-Cystite B-Ulcère gastro-duodénal C-Salpingite aigue D-Péritonite appendiculaire E-Volvulus du grêle
2) Tous les signes cliniques suivantspeuvent etre retrouvés chez notre malade sauf un,lequel: A-Arret des matiéres et des gaz B-vomissement précoces C-Hyperesthésie cutanée D-Contracture abdominale généralisée E-Bruits intestinaux sonores 3) Quelle est l'attitude thérapeutique préconisée: A-Sonde naso-gastrique et surveillance B-Lavement evacuateur et surveillance C-Décomprimer le colon par une sonde rectale D-Réanimation et antibiothérapie E-Une laparotomie aprés équilibre hydroélectrolytique
Réponses: QCM:1B-2C-3C-4E-5D-6E-7B-8E-9C-10C Cas Clinique:1D-2E-3E
Dermatologie Question n° 1 : Au cours du pemphigus vulgaire, on peut observer : A. Une éruption caractérisée par des cocardes B. Des lésions buccales C. Des plaques urticariennes D. Une bulle sous-épidermique E. La présence d'IgA sur la zone de la membrane basale à l'immunofluorescence directe
B Question n° 2 : Parmi les dermatoses suivantes, quelles sont celles qui sont susceptibles de dégénérer en carcinome cutané? A. Kératose sénile B. Angiome tubéreux C. Maladie de Paget D. Radiodermite E. Verrue séborrhéique
AD Question n° 3 : Le psoriasis vulgaire peut se compliquer d'une : A. transformation pustuleuse B. atteinte rénale C. atteinte cardiaque D. arthropathie E. érythrodermie
ADE
Question n° 4 : Parmi les affections bulleuses suivantes une seule s'accompagne d'acantholyse : A. le syndrome de Lyell B. l'érythème polymorphe bulleux C. la dermite herpétiforme D. la pemphigoïde bulleuse E. le pemphigus vulgaire
E Question n° 5 : La pemphigoïde bulleuse : A. est souvent précédée d'un prurit rebelle B. se caractérise par des bulles sous épidermiques C. se caractérise en immunofluorescence directe par un dépôt linéaire d'immunoglobuline G sur la membrane basale D. est plus fréquente chez le sujet âgé E. les bulles peuvent s'associer à des placards urticariens ou eczématiformes
ABCDE Question n° 6 : Chez une patiente suspecte d'un psoriasis des plis sous mammaires, quels sont les territoires où vous devez rechercher d'autres lésions psoriasiques pour conforter votre diagnostic ? A. Cuir chevelu B. Ombilic C. Ongles D. Sillon interfessier
E. Paumes et plantes des pieds
ABCD
Question n° 7 : Parmi les pathologies suivantes, une seule ne constitue jamais un accident cutané médicamenteux : A. Psoriasis B. Eczéma C. Erythème pigmenté fixe D. Erythème polymorphe E. Dermatite atopique
E
Question n° 8 : Parmi les affirmations suivantes, une seule s'applique aux carcinomes basocellulaires cutanés : A. Peuvent mettre en jeu le pronostic vital par extension loco-régionale B. Peuvent siéger sur les muqueuses C. Donnent des métastases par voie sanguine D. Donnent des métastases par voie lymphatique E. Ne sont jamais pigmentés
A
Question n° 9 : Les champignons de type dermatophyte sont : A. Keratinophiles B. Responsables de localisations viscérales C. Responsables de lésions cutanées D. Responsables de lésions muqueuses E. Responsables de lésions pilaires
ACE
Question n° 10 : La corticothérapie générale est fréquemment utilisée en dermatologie. Dans quelle affection est-elle contre-indiquée ? A. Pemphigus B. Psoriasis pustuleux C. Dermatomyosite aiguë D. Pemphigoïde bulleuse E. Lupus érythémateux aigu
B
Question n° 11 : Quel métal est le plus souvent responsable d'un eczéma de contact ? 1. 2. 3. 4. 5.
Le fer L'or L'argent Le cuivre Le nickel
5
Question n° 12 : L'eczéma de contact est lié à un mécanisme mettant en cause : 1. Une allergie réaginique à IgE de type I
2. 3. 4. 5.
Une maladie par dépôts d'immuns complexes circulants Une action toxique directe Un phénomène d'hypersensibilité de type IV Un mécanisme phototoxique
4
Question n°13 : La gale de l'adulte est caractérisée par 1. 2. 3. 4. 5.
Des lésions interdigitales Le prurit La contagiosité importante Le caractère familial L'atteinte des organes génitaux externes
12345
Question n° 14 : Parmi les affections suivantes, laquelle ou lesquelles peu(ven)t être provoquée(s) par un dermatophyte ? 1. 2. 3. 4. 5.
Erythrasma Teigne Pytiriasis rosé de Gilbert Intertrigo interdigital du 4e espace inter-orteil Vulvo-vaginite
2 -4
Question n° 15 : L'urticaire cholinergique : 1. 2. 3. 4. 5.
Est déclenché par la sudation Est déclenché par le froid Se présente cliniquement sous forme de petites papules oedémateuses Comporte histologiquement des signes de vascularite Se traite par corticothérapie générale
1 -3
Question n° 16 : Une dermatophytie de la peau glabre se caractérise par : 1. 2. 3. 4. 5.
Extension centrifuge Pourtour vésiculeux Plaque érythémato-vésiculeuse mal limitée Dépôts blanchâtres Pourtour émietté
1- 2
Question n° 17 : Au cours du psoriasis on peut observer : 1. 2. 3. 4. 5.
Bulles Vésicules Nodules Pustules Aucune des lésions ci-dessus
4
Question n° 18 : L'impétigo : 1. 2. 3. 4. 5.
Est contagieux A une origine bactérienne Sa lésion élémentaire est une bulle superficielle Ne donne pas de signes généraux Peut être à l'origine d'une glomérulonéphrite
12345
Question n° 19 : Les ultra-violets peuvent favoriser l'apparition de : 1. 2. 3. 4. 5.
Mélanome Verrues vulgaires Carcinome basocellulaire Maladie cutanée de Paget Carcinome spino-cellulaire
135 Question n° 20 : Les levures du genre Candida peuvent être responsables des affections suivantes. Lesquelles ? 1. 2. 3. 4. 5.
Vaginite Muguet du nourrisson Teigne du cuir chevelu Langue noire villeuse Intertrigo
1245
Question n° 21 : Une urticaire peut être provoquée par : 1. 2. 3. 4. 5.
Infestation parasitaire Hépatite virale Médicaments Le froid L'effort
12345
Question n° 22 : Citer parmi les cellules suivantes celle(s) qui participe(nt) à la dermite de contact : 1. 2. 3. 4. 5.
Fibroblaste B lymphocytes T lymphocytes Polynucléaires neutrophiles Cellules de Langerhans de la peau
345
Question n° 23 :
Le traitement de l'impétigo : 1. 2. 3. 4. 5.
Impose une éviction scolaire Doit faire rechercher un contage Utilise des topiques pour faire tomber les croûtes Peut faire appel à l'antibiothérapie devant des lésions multiples Fait appel aux anti-inflammatoires non stéroïdiens en cas d'œdème important
1234
Question n° 24 : Le carcinome baso-cellulaire est caractérisé par 1. 2. 3. 4. 5.
Extension locale Bordure perlée Disposition métamérique Evolution rapide Absence de métastases
125
Question n° 25 Quel caractère sémiologique ne se rencontre pas au cours de l'érysipèle ? A - Oedème rouge et douloureux B - Bourrelet périphérique C - Fièvre D - Frissons E - Pied froid et insensible
E
Question n°26 Quel est le germe classiquement responsable des érysipèles ? A - Streptocoque du groupe A B - Streptocoque du groupe B C - Streptocoque du groupe D D - Corynebacterium minutissimum E - Staphylocoque doré
A
Question n°27 Quel est l'antibiotique de choix pour le traitement des érysipèles ? A - Teicoplanine B - Doxycycline C - Ofloxacine D - Cotrimoxazole E - Pénicilline G
E
Question n°28 Que peut-on trouver au cours des investigations biologiques au cours d'un érysipèle ? A - Hyperleucocytose B - Chute du complément C - Lymphopénie D - VS augmentée E - Anémie inflammatoire
AD
Question n°29 Quelles sont les portes d'entrée possibles pour un érysipèle (de la jambe ou du visage) ? A - Ulcère de jambe B - Dermatophytie des espaces inter-orteils C - Dermite séborrhéique D - Eczéma des conduits auditifs externes E - Impétigo périnarinaire
ABCDE
Endocrinologie Bonsoir, Cas clinique 1 Une femme de 60 ans est opérée pour un nodule du lobe droit de la thyroïde, apparemment isolé sans adénopathie satellite, sans signe de compression, sans signe de compression, sans signe de dysthyroïdie. L’examen histologique extemporané conclut à un cancer médullaire de la thyroïde. 1- Quel marqueur peut contribuer au diagnostic avant l’intervention : a. Alphafoetoprotéine. b. ACE. c. Thyroglobuline. d. Thyrocalcitonine. Réponse : d 2- Quelle attitude doit adopter le chirurgien : a. Isthmolobectomie. b. Thyroïdectomie sub-totale. c. Thyroïdectomie totale. d. Thyroïdectomie totale avec curage ganglionnaire bilatérale. Réponse : d 3- Le cancer médullaire de la thyroïde est plus particulièrement observé chez les patients qui ont des antécédents : a. Personnels ou familiaux d’hyperparathyroïdie. b. Personnels d’irradiation cervicale pendant l’enfance. c. Familiaux de phéochromocytome. d. Personnels ou familiaux de poly-endocrinopathie auto-immune. Réponse : ac
4- Examen systématique pour les autres membres de la famille : a. Dosage de la thyroglobuline. b. Scintigraphie à la MIBG. c. Test à la pentagastrine avec dosage de la calcitonine. Réponse : c
Cas clinique 2 Une femme de 24 ans mère de 2 ans, sans antécédent et ne prenant aucun traitement a vue apparaître en 3 mois : énervement, palpitations, amaigrissement, diarrhée. A l’examen clinique, on constate un tremblement, une tachycardie, une vivacité des ROT et une augmentation modérée et homogène du corps thyroïde. Vous suspecter une hyperthyroïdie. 1- Quel est le diagnostic le plus probable : a. Adénome toxique. b. Maladie de Basedow. c. Goitre multinodulaire toxique. Réponse: b 2- Quels sont les examens utiles pour confirmer ce diagnostic : a. Dosage de la TSH. b. Mesure de la pression intraoculaire. c. Dosage des Ac anti-récepteur TSH. d. Scintigraphie thyroïdienne. Réponse: acd 3- Quelle est la thérapeutique adéquate : a. Antithyroïdiens de synthèse. b. Diurétiques. c. Bêtabloquants. d. Contraception efficace. Réponse: acd 4- Quelle a. Jusqu’à b. Jusqu’à c. 12 à 18 d. à vie.
est la durée du traitement : disparition des signes cliniques. normalisation des signes biologiques. mois.
Réponse: c 5- Devant une récidive un après arrêt du traitement avec goitre volumineux et vasculaire, quelle attitude thérapeutique adoptez vous : a. Exérèse chirurgicale immédiate. b. Exérèse chirurgicale après obtention d’une euthyroïdie. c. Exérèse chirurgicale après 10j de préparation par antithyroïdiens de synthèse. Réponse: b
Cas clinique 3 Un homme de 40 ans consulte pour altération de l’état général. Il décrit une gêne à la déglutition. A l’examen clinique on note un amaigrissement de 5kg, on palpe dans l’aire cervicale antérieure un nodule du lobe gauche de la thyroïde, dur, indolore, mobile par rapport au plan superficiel cutané. Il existe des ADP satellites jugulo-carotidiennes gauches. 1- quels sont les signes en faveur d’un nodule toxique : a. Tachycardie. b. Amaigrissement. c. Hyperfixation de l’iode en scintigraphie correspondant à la formation nodulaire ; le reste du parenchyme étant éteint. d. Ac antimicrosomiaux augmentés. Réponse : abc 2- Quels signes évoquent la malignité d’un nodule : a. Le caractère très dur. b. L’absence de mobilité. c. L’existence d’ADP cervicales. d. Une dysphonie. e. Le caractère froid en scintigraphie. Réponse : abcde 3- Quelles affections endocriniennes sont fréquemment associées avec le cancer médullaire de la thyroïde : a. adénome corticosurrénalien. b. Phéochromocytome. c. Hyperparathyroïdie. Réponse : ac 4- Eléments de surveillance d’un patient atteint d’un cancer thyroïdien vésiculaire (ou papillaire) après thyroïdectomie totale complétée par l’iode 131 : a. Dosage de la TSH. b. Dosage de la thyroglobuline. c. Dosage de l’ACE. d. Scintigraphie corps entier à l’Iode 131. Réponse : abd 5- Quelles sont les solutions thérapeutiques sont envisageables dans le cas d’un cancer vésiculaire différentié : a. Lobectomie simple. b. Thyroïdectomie totale avec exploration ganglionnaire. c. Prise de l’iode 131 au décours de la chirurgie. d. Abstention après la chirurgie. Réponse : bc
Cas clinique 4 Une femme de 32 ans sans antécédents particuliers adressée pour hypercholestérolémie à 4,10 g/l avec triglycérides normaux. Il existe une discrète voussure sur les 2 tendons d’Achille. 1- Quelles sont les pathologies qui peuvent donner une hypercholestérolémie : a. Syndrome néphrotique. b. Alcoolisme chronique. c. Hypothyroïdie. d. Syndrome de Crohn. e. Cholestase. Réponse :ace 2- Quels dépôts lipidiques sont fréquents dans cette hyperlipidémie : a. Xanthélasma. b. Xanthomatose éruptive. c. Xanthomes tubéreux. d. Plaque d’athérome. e. Xanthomes tendineux. Réponse :ade 3- Si elle a un enfant quel est le risque probable d’avoir une hypercholestérolémie, sachant que le père a une cholestérolémie normale : a. 1 risque sur 2. b. 1 risque sur 4. c. aucun risque. d. il sera sûrement atteint. Réponse : a 4- Le risque vasculaire chez cette patiente : a. Est mineur. b. Prédomine sur les artères coronaires. c. Prédomine sur les petites artères cérébrales. d. Est impossible d’évaluer sans précision du taux de HDL-cholestérol. e. Est important. Réponse :be 5- La diététique de cette anomalie comprend. a. Régime nécessairement hypocalorique. b. Régime apportant moins de 300 mg de cholestérol par jour. c. Régime normocalorique avec moins de 30% de lipide. Réponse : bc Question n° 1 : Le diabète insipide par carence en hormone anti-diurétique se caractérise par : 1. 2. 3. 4. 5.
Absence de concentration des urines au test de restriction hydrique Une réponse positive à l'hormone anti-diurétique (AHD) Une élévation de la densité urinaire après restriction hydrique Une hyponatrémie en cas de décompensation Une hyperosmolarité plasmatique en cas de réduction des boissons
ABE Question n° 2 : Dans la maladie de Cushing, on observe les signes suivants : 1. 2. 3. 4. 5.
Obésité androïde avec hypertrophie des muscles pectoraux et deltoïdes Vergetures pourpres, fragilité cutanée HTA systolo-diastolique Douleurs osseuses Tendance dépressive
BCDE
Question n° 3 :Les symptômes d'une hypoglycémie insulinique peuvent être masqués par la prise de : 1. 2. 3. 4. 5.
Glucorticoïdes Inhibiteurs de l'enzyme de conversion Bêta-bloquants Diurétiques thiazidiques Progestatifs macro-dosés
C Question n° 4 :Un nodule thyroïdien hyperfixant l'iode radioactif peut correspondre à 1. 2. 3. 4. 5.
Une thyroïdite subaiguë Une maladie de Basedow Une hématocèle thyroïdienne Un adénome thyroïdien toxique Un kyste vrai
D Question n° 5 :Le bon équilibre d'un diabétique traité par l'insuline s'apprécie sur : 1. 2. 3. 4. 5.
Hémoglobine glycosylée normale Présence de cétonurie Cycle glycémique normal Chiffre normal de C peptide urinaire Absence d'hypoglycémie
ACE Question n° 6 :Parmi les localisations métastatiques suivantes, quelle est la plus fréquente au cours du cancer papillaire de la thyroïde? 1. 2. 3. 4. 5.
Pulmonaire Osseuse Cérébrale Ganglionnaire Hépatique
D Question n° 7 :Quelle est la catégorie étiologique d'hypothyroïdie congénitale dont la consanguinité favorise la survenue ? 1. 2. 3. 4. 5.
L'ectopie thyroïdienne L'athyréose La thyroïdite subaiguë Les troubles de l'hormonosynthèse La surcharge maternelle en iode
D Question n° 8 :Parmi les signes suivants lequel (lesquels) s'observe(nt) dans l'insuffisance surrénale aiguë ? 1. 2. 3. 4. 5.
Hypoglycémie Hypokaliémie Hypotension artérielle Douleurs abdominales Diarrhée
ACDE Question n° 9 :Parmi les propositions suivantes indiquez celle(s) qui s'applique(nt) au traitement de l'insuffisance surrénale lente en dehors des poussées : 1. 2. 3. 4.
Hydrocortisone par voie orale Hydrocortisone par voie veineuse Fludrocortisone par voie orale Acétate de désoxycorticostérone (Syncortyl(r)) par voie intra-musculaire
5. Acétate de désoxycorticostérone (Syncortyl(r)) par voie orale AC Question n° 10 :Un patient de 40 ans a une cholestérolémie totale à 3,4 g/l, une triglycéridémie à 3,1 g/l, un taux de HDL cholestérol à 0,4 g/l. Il n'y a pas de lipoprotéine anormale à l'électrophorèse. Quel est son type d'hyperlipidémie selon la classification de Fredrickson ? 1. 2. 3. 4. 5.
I IIa IIb III IV
C Question n° 11 :Un coma acidocétosique chez un diabétique insulino-dépendant peut étre déclenché par : 1. 2. 3. 4. 5.
Un arrêt de l'insuline Un exercice physique intense Un surdosage en insuline Une grippe Des vomissements
ADE Question n° 12 :Quelle est la première mesure à adopter pour traiter un diabétique de 50 ans ayant un excès pondéral de 15 kg, une glycémie à jeun de 3 g/l, sans acétonurie, et une hypertriglycéridémie à 12 mmol/l ? 1. 2. 3. 4. 5.
Un sulfamide hypoglycémiant à durée de demi-vie courte L'insuline Un régime hypolipidique adapté aux données de l'enquête alimentaire Un régime hypocalorique adapté aux données de l'enquête alimentaire Un biguanide
D Question n° 13 :Devant un goitre le diagnostic de thyroïdite sub-aiguë de De Quervain peut être fait si l'on constate : 1. 2. 3. 4. 5.
L'absence de signes inflammatoires au début Une phase d'hyperthyroïdie transitoire au début L'élévation de la vitesse de sédimentation et de la fibrinémie Une hyper-fixation transitoire de l'iode radio actif à la scintigraphie Une douleur cervicale
BCE Question n° 14 :Parmi les affections endocriniennes mentionnées ci-dessous, indiquer celles où il est classique de pouvoir observer une association d'hypertension artérielle et de diabète : 1. 2. 3. 4. 5.
Acromégalie Adénome thyroïdien toxique Phéochromocytome Syndrome de Turner Syndrome de Cushing
ACDE Question n° 15 :Parmi les propositions suivantes concernant les complications du diabète sucré, toutes sont exactes sauf une, laquelle ? 1. 2. 3. 4. 5.
La neuropathie diabétique peut être pseudo-tabétique L'hypotension orthostatique est une des formes cliniques de la neuropathie diabétique La cataracte endocrinienne est spécifique du diabète Les artères du diabétique peuvent être le siège de calcifications (médiacalcose) La maladie de Dupuytren est plus fréquente chez le diabétique
C Question n° 16 :Dans le coma hyperosmolaire du diabétique :
1. 2. 3. 4. 5.
La natrémie est basse Il existe une acidose métabolique décompensée La déshydratation est globale Il n'y a habituellement pas de cétose La calcémie est élevée
CDE Question n° 17 :Quel est parmi ces critères hémodynamiques, celui qui est évocateur d'hyperthyroïdie ? 1. 2. 3. 4. 5.
Diminution du débit cardiaque Débit cardiaque normal Augmentation des résistances artérielles périphériques Augmentation du débit cardiaque Diminution des résistances artérielles périphériques
D Question n° 18 :Le ou les signes clinique(s) suivant(s), est ou sont compatible(s) avec le diagnostic d'adénome thyroïdien toxique. 1. 2. 3. 4. 5.
Tachycardie Amaigrissement Goitre diffus vasculaire Tremblement Exophtalmie oedémateuse
ABD Question n° 19 :Indiquez la (ou les) proposition(s) exacte(s) : 1. 2. 3. 4. 5.
Un sujet de 40 ans est déclaré diabétique s'il a eu deux glycémies à jeun supérieures à 1,40 g/l L'hypokaliémie est diabétogène L'acool favorise l'hypoglycémie Le seuil d'élimination rénale du glucose s'élève chez la femme enceinte Le dosage du peptide C reste fiable chez le sujet insuliné
ACE Question n° 20 :A propos de l'obésité il est exact que : 1. 2. 3. 4. 5.
L'hyperinsulinémie. fréquente chez les obèses, diminue lors de l'amaigrissement Les complications métaboliques sont plus fréquentes dans l'obésité androïde que dans l'obésité gynoïde Le traitement de l'obésité implique l'emploi d'anorexigènes Le syndrome d'apnées du sommeil est une complication classique de certaines obésités très importantes Le traitement diététique de l'obésité est d'abord un régime hypocalorique
ABDE Question n° 21 :Une hyperlipoprotéinémie secondaire peut accompagner : 1. 2. 3. 4. 5.
Le syndrome néphrotique L'hyperthyroïdie Le diabète Le diabète insipide Un éthylisme chronique
ACE Question n° 22 :Parmi les pertubations biologiques suivantes, indiquez celle(s) que l'on peut observer dans la maladie de Basedow en dehors de toute autre pathologie associée : 1. 2. 3. 4. 5.
Une Une Une Une Une
hypocholestérolémie hypernatrémie hyperkaliémie hypercalcémie diminution de polynucléaires neutrophiles
ADE Question n° 23 :Une insuffisance surrénale aiguë peut être : 1. 2. 3. 4. 5.
Secondaire à un accident des anticoagulants Un mode de révélation d'une maladie d'Addison D'origine hypothalamohypophysaire Secondaire à l'arrêt brutal d'un traitement corticoïde prolongé et à forte dose Secondaire à un traitement diurétique donné dans une maladie d'Addison
ABCDE Question n° 24 :Parmi les propositions suivantes, indiquer la (les) cause(s) possible(s) d'une insuffisance surrénale lente : 1. 2. 3. 4. 5.
Tuberculose bilatérale des surrénales Atteinte auto-immunitaire des surrénales Métastases bilatérales surrénaliennes Surrénalectomie unilatérale pour phéochromocytome Hémorragie bilatérale des surrénales
ABC
Hematologie 1) Parmi les descriptions suivantes, quelle est celle qui convient pour l'anomalie de l'hémogramme présentée par cette femme ? A - Anémie normochrome normocytaire arégenérative B - Anémie microcytaire normochrome arégénérative C - Anémie microcytaire hypochrome arégénérative D - Anémie microcytaire normochrome régénérative E - Anémie macrocytaire normochrome aregenérative Réponse : B Commentaire : VGM = Ht/Gr = 77 micron3. CCMH = Hb/Ht = 0,33. Réticulocytes = 42 000 < 120 000 donc absence de régénération. 2) Parmi les tests de coagulation suivants, quel est celui que l'on doit utiliser en pratique pour surveiller un traitement par l'héparine ?
A - Thrombotest d'Owren B - Temps de céphaline-Kaolin C - Temps de Quick (taux de Prothrombine) D - Temps de saignement E - Thromboélastogramme Réponse : B Commentaire : A - Surveillance du traitement par AVK (peu utilisé). B - Doit être compris entre 1,5 et 2,5 fois le témoin. C - Surveillance du traitement par AVK. D - Concerne les traitements antiagrégants. Non utilisé couramment. E - Etudie la formation des caillots. 3) Indiquez la (les) affection(s) s'accompagnant d'ordinaire d'une splénomégalie : A - Agranulocytose médicamenteuse B - Anémie de Biermer C - Maladie de Vaquez D - Purpura thrombopénique idiopathique E - Maladie de Minkowski-Chauffard Réponse : C E Commentaire : C - Argument diagnostique majeur mais inconstant. D - Oriente vers une cause secondaire de purpura (et non vers un purpura thrombopénique idiopathique). E - Signe classique des anémies hémolytiques. 4) On reconnait comme cause(s) d'aplasie médullaire ? A - Traitement par le Chloramphénicol B - Exposition professionnelle au risque benzénique C - Insuffisance rénale chronique D - Cancer métastatique de la moelle E - Hépatite virale Réponse : A B E Commentaire : A - Classique. B - Idem. C - Donne une anémie et non une aplasie. D - Ne donne pas d'aplasie, mais une insuffisance médullaire par envahissement. E - Complication gravissime des hépatites virales B ou non A non B. 5) Parmi les 5 localisations primitives suivantes des lymphomes malins non hodgkiniens, quelle est la plus fréquente : A - Amygdale B - Parenchyme pulmonaire C - Cortex cérébral D - Rein E - Testicule Réponse : A Commentaire : Les localisations les plus fréquentes sont ORL et digestives (fonction de la richesse en éléments lymphoïdes). 6) Une des propositions suivantes concernant les leucémies aiguës myéloblastiques est exacte : A - L'étude cytogénétique met souvent en évidence une trisomie 21 B - Les atteintes méningées et testiculaires sont les deux localisations extra-hématopoiétiques les plus fréquentes C - Elles peuvent être induites par des chimiothérapies de type alkylants D - Il n'y a jamais de bâtonnets d'Auer dans cette forme cytologique E - Aucune des propositions n'est exacte Réponse : C Commentaire : A - Les leucémies aiguës Iymphoïdes et non myéloblastiques sont plus fréquentes.
B - C'est une caractéristique des leucémies aiguës lymphoblastiques. C - Complication de pronostic très sombre, très peu sensible aux traitements. D - Faux ; caractéristiques des LAM1, LAM2, LAM3. 7) Parmi les éléments suivants, lequel est constamment présent lors du diagnostic de leucémie aiguë ? A - Blastes dans le sang B - Splénomégalie C - Blastes dans la moelle D - Hyperleucocytose E - Hyperuricémie Réponse : B Commentaire : La L.A. est définie par une prolifération blastique médullaire supérieure à 30 %. A - N'est pas constant. B - Fait partie du syndrome tumoral. D - Dépend de l'insuffisance médullaire liée à l'envahissement blastique. E - Complication métabolique liée à toute hypercellularité. 8) Au cours de l'évolution d'une leucémie myéloïde chronique traitée par chimiothérapie, le(les) signe(s) qui fait (font) craindre une transformation est (sont) : A - L'apparition d'adénopathies B - L'augmentation progressive du taux d'acide urique C - Une fièvre durable D - Une augmentation du taux des myélocytes sanguins E - La survenue d'une thrombose Réponse : A C Commentaire : A - Syndrome tumoral blastique. B - Reflète l'hypercellularité, non spécifique de l'acutisation. C - Signe évocateur de transformation. D - L'acutisation est définie par l'augmentation des blastes (et non des myélocytes). E - Complication évolutive de la L.M.C. en phase chronique. 9) Tous ces symptômes sont compatibles avec la maladie de Vaquez sauf un. Lequel ? A - Splénomégalie B - Augmentation du volume globulaire total C - Plaquettes pouvant être supérieures à 400 giga/l D - Vitesse de sédimentation basse. inférieure à 10 mm E - Saturation oxygénée du sang artériel inférieure à 92 % Réponse : E Commentaire : A - Argument clinique majeur en faveur du Vaquez devant une polyglobulie. B - Permet le diagnostic de polyglobulie vraie si supérieur à 32ml/cg chez la femme, 36ml chez l'homme. C - Fréquente dans ce syndrome myéloprolifératif. D - Par impossibilité de formation de rouleaux érythrocytaires responsables de la sédimentation. E - Evocateur d'une polyglobulie secondaire. 10) Une pancytopénie peut être due à toutes ces causes, sauf une. Laquelle ? A - Leucémie aiguë B - Maladie de Biermer C - Métastase médullaire de cancer D - Syndrome myélodysplasique (anémie réfractaire) E - Maladie de Minkowski Chauffard Réponse : E Commentaire : A - Envahissement blastique. B - Anomalie de synthèse et de maturation des précurseurs (moelle riche). C - Envahissement métastatique. D - Anomalie de synthèse et de maturation avec moelle riche, possibilité d'évolution vers l'envahissement blastique. E - Anémie hémolytique constitutionnelle corpusculaire, autres lignées non touchées.
11) Dans quelle(s) situation(s) peut-on rencontrer une fausse anémie par hémodilution ? A - Grossesse au cours des trois derniers mois B - Maladie de Waldenström C - Traitement diurétique D - Splénomégalie volumineuse par hypertension portale E - Myélome multiple des os à chaînes légères Réponse : A B D Commentaire : A - A partir du 2ème trimestre, le volume plasmatique et le volume globulaire augmentent, mais le premier plus vite que le second, entraînant une "anémie" fausse, physiologique. B - Etiologie classique avec augmentation du volume plasmatique et une baisse du taux d'hémoglobine sans anémie vraie, liés à l'hyperprotidémie importante (immunoglobuline monoclonale). C - Au contraire, risque d'hémoconcentration par déshydratation extracellulaire. D - Par augmentation parfois considérable du volume plasmatique. E - Ne comporte généralement pas d'hémodilution en raison du faible taux de chaînes légères dans le sang (pas d'hyperprotidémie, hypogammaglobulinémie franche). 12) La durée moyenne d'action de la Calciparine S.C. chez l'homme est de l'ordre de : A - 30 minutes B - 1 heure C - 8 heures D - 24 heures E - 48 heures Réponse : C Commentaire : Il est donc nécessaire d'effectuer une injection toutes les 8 heures, lors des traitements curatifs.
13) L'association d'une splénomégalie et d'une myélémie doit faire discuter : A - Une septicémie B - Une aplasie médullaire toxique C - Une leucémie myéloïde chronique D - Une splénomégalie myéloïde E - Une maladie de Biermer (non traitée) Réponse : A C D Commentaire : A - Myélémie des grandes polynucléoses réactionnelles. B - Pas de splénomégalie, myélémie uniquement lors de la régénération.. C - Myélémie parfois importante, constituée des précurseurs granuleux à tous les stades de la maturation. D - Idem, item C (syndrome myéloprolifératif). E - Pas de splénomégalie, leuconeutropénie avec polynucléaires grands et hypersegmentés. 14) Les adénopathies médiastinales sont fréquentes dans la(les) maladie(s) suivante(s) : A - Maladie de Vaquez B - Maladie de Hodgkin C - Myélome osseux multiple D - Leucémie myéloïde chronique E - Leucémie aiguë Iymphoblastique T Réponse : B E Commentaire : A - Il existe une splénomégalie inconstante, mais orientant vers le diagnostic. B - Parfois mode de découverte, classiquement unilatérales ou bilatérales, asymétriques mais hautes (latérotrachéales avec médiastin en cheminée). C - Ne font pas partie du tableau. D - Il existe une splénomégalie sans adénopathies E - Le fort syndrome tumoral, en particulier médiastinal, est une particularité de cette affection.
15) Devant une polyglobulie vraie, vous retenez en faveur du diagnostic de maladie de Vaquez : A - Erythrose du visage B - Céphalées fréquentes C - Splénomégalie D - Hématocrite à 57 % E - Hyperplaquettose Réponse : C E Commentaire : A - Evocateur de polyglobulie quelle qu'elle soit. B - Signe d'hyperviscosité non spécifique. C - Argument fondamental du diagnostic, mais inconstant. D - La seule définition de la polyglobulie vraie repose sur la mesure de la masse globulaire, et n'est, de toute façon, pas un élément d'orientation. E - Augmentation des autres lignées avec parfois myélémie discrète due au syndrome. 16) Le lieu principal d'absorption active de l'acide folique est : A - L'estomac B - Le duodénum C - Le jéjunum haut D - L'iléon intermédiaire E - L'iléon terminal Réponse : C Commentaire : C Les sources alimentaires sont les légumes verts, les fruits, le foie. Le stock hépatique est épuisable en quelques mois. Les apports alimentaires couvrent largement les besoins quotidiens (50 à 100 µgr) mais la croissance, la grossesse, la lactation les majorent. 17) Parmi les examens suivants, lequel (lesquels) doit-on demander en première intention pour orienter le diagnostic d'une thrombopénie isolée à 20 G/I (G.R. et leucocytes normaux) ? A - Myélogramme B - Echographie splénique C - Etude de la coagulation D - Test d'agrégation plaquettaire E - Biopsie médullaire Réponse : A C Commentaire : A. Il est indispensable devant toute thrombopénie < ou égale à 100 000/mm3. Il permet d'orienter rapidement le diagnostic du mécanisme selon la présence ou l'absence de mégacaryocytes (en fait leur diminution) en cause périphérique ou centrale. B. Aucun intérêt en première intention pour orienter le diagnostic. C. Intérêt moyen, indispensable devant toute thrombopénie isolée : recherche d'une coagulopathie de consommation pour étude : TP, TCK, temps de thrombine, fibrine, complexes solubles, D dimères, facteur V. D. Aucun intérêt. E. Aucune indication avant le myélogramme. 18) Une carence en fer engendre habituellement : A - Une anémie microcytaire hypochrome avec un chiffre de réticulocytes élevé B - Une anémie microcytaire hypochrome avec un chiffre de réticulocytes faible C - Un excès de sidéroblastes médullaires D - Une élévation du chiffre des plaquettes E - Une hyperleucocytose à polynucléaires neutrophiles Réponse : B Commentaire : A. L'anémie par carence martiale est arégénérative . B. L'anémie ferriprive est microcytaire (la concentration en hémoglobine des érythroblastes augmente trop lentement) et à un degré de plus devient hypochrome. Elle est la plupart du temps arégénérative car due à un défaut de synthèse de l'hémoglobine et donc à un défaut de production des GR dans la moelle. C. Les sidéroblastes médullaires sont des érythroblastes médullaires contenant du fer et leur nombre est bien sur diminué en cas de carence martiale par baisse des réserves. D. La question étant posée : "Une carence en fer engendre habituellement", je répond non à l'item D. Cependant, il est possible d'avoir une thrombocytose modérée symptomatique en cas de carence martiale dans moins de 20 % des cas. E. La carence martiale entraîne parfois une leuconeutropénie.
19) La découverte d'une anémie hémolytique avec test de Coombs direct positif doit faire rechercher : A - Une leucémie lymphoïde chronique B - Un cancer de l'estomac C - Un lupus érythémateux disséminé D - Une prise médicamenteuse d'Aldomet® (Alpha Méthyl Dopa) E - Une leucémie myéloïde chronique Réponse : A C D Commentaire : A. L'anémie hémolytique est fréquente dans la LLC, 6 % au moment du diagnostic et plus de 7 % en cours de maladie. Dans les 2/3 des cas, le Coombs est positif Iy GG+C ou complément seul. B. Il n'intègre pas le cancer de l'estomac comme une des causes à rechercher devant une AHAI, cependant il existe dans la littérature quelques observations de cancers épithéliaux ou d'autres types associés à une AH à Coombs positif. C. Le LED est une cause classique d'AHAI, s'intégrant parfois en cas de thrombopénie associée dans un tableau de syndrome d'Evans (thrombopénie immunologique . Le test de Coombs est généralement de type complément ou IgG +complément et exceptionnellement IgG+IgM+complément. D. L'Aldomet® donne des tests de Coombs positifs dans 20 % des cas mais seuls 3 % développent une véritable anémie hémolytique. Le médicament induit un anticorps qui se pose sur le GR. Il s'agit d'une véritable AHAI et non d'une anémie immunoallergique. L'anticorps responsable dans les cas hémolysants est une Ig M chaude non agglutinante fixant le complément. E. Il y a dans la littérature quelques observations d'AHAI au cours de LMC. Il faut le savoir mais il s'agit d'une situation exceptionnelle. 20) Un purpura pétéchial et ecchymotique, cutanéo-muqueux, diffus et hémorragique doit faire discuter : A - Une thrombopénie B - Une hémophilie C - Un déficit en vitamine K D - Un déficit en facteur V E - Un déficit en facteur Willebrand Réponse : A Commentaire : Les déficits acquis ou constitutionnels en facteurs de la coagulation ne donnent pas une symptomatologie clinique de purpura pétéchial et ecchymotique. Ce type depurpura est évocateur de thrombopénie. 21) L'une des anomalies suivantes est commune à l'hémophilie et à la maladie de Willebrand. Laquelle ? A - Allongement du temps de saignement B - Défaut d'agrégation plaquettaire à la ristocétine C - Diminution d'activité coagulante du facteur VIII (VIII c) D - Diminution de l'antigène lié au facteur VIII (VIII R Ag) E - Allongement du temps de thrombine Réponse : C 22) Le syndrome de Felty comporte : A - La polyarthrite rhumatoïde B - Une protéinurie C - Une splénomégalie D - Une hépatomégalie E - Une neutropénie Réponse : A C E Commentaire : Cette triade correspond à la définition du syndrome de Felty. On peut observer en outre, des adénopathies, une anémie, une thrombopénie, des ulcérations cutanées des jambes, une pigmentation brune des parties découvertes. 23) Dans le cas d'une gammapathie monoclonale bénigne il est exact que : A - Il s'agit le plus souvent d'un sujet jeune B - La radio de crâne est normale C - Un pic IgG Kappa doit être inférieur à 8g/l (taux sérique) D - Elle peut se compliquer d'amylose E - La calcémie est normale
Réponse : B D Commentaire : A - Faux. Sa fréquence s'accroit avec l'âge (3 % après 70 ans ; 6 % après 80 ans). B - L'absence de lyse osseuse est un des critères de bénignité. C - Faux. Le taux d'IgG doit être inférieur à 20 g/l (et 10 g/l pour une IgA). D - Il s'agit d'une complication classique. La substance amyloïde est de type AL. E - La normalité de la calcémie ne fait pas partie de la définition de la bénignité. Une gammapathie monoclonales peut s'observer chez des sujets ayant un adénome prothyroïdien responsable d'une hypercalcémie. L'association hypercalcémie et immunoglobuline monoclonale ne signifie donc pas toujours myélome multiple ou lymphome. 24) Un bilan de santé découvre chez un homme de 40 ans, sans antécédent, une splénomégalie à 4 cm sous le rebord costal. A l'hémogramme, l'attention est attirée par un chiffre d'hémoglobine à 12,5 g/dl, un VGM à 103 fl et des réticulocytes à 260 000/mm3. Parmi les hypothèses diagnostiques suivantes, quelle est la première vers laquelle vous vous orientez ? A - Splénomégalie par inflammation chronique B - Splénomégalie par hypertension portale liée à une cirrhose C - Syndrome lymophoprolifératif débutant D - Syndrome hémolytique E - Splénomégalie compliquant une maladie de Biermer Réponse : D Commentaire : D - Il s'agit d'une splénomégalie accompagnée d'une anémie très régénérative. La macrocytose est probablement en rapport avec la réticulocytose abondante, le volume des réticulocytes étant plus important que les globules rouges matures. On évoque en premier lieu une hémolyse. A - L'anémie inflammatoire n'est pas régénérative (Réticulocytes < 150 000 / mm3). B - On ne trouve pas non plus d'anémie régénérative dans l'hypertension portale. C - L'item est discutable en raison d'une possible anémie hémolytique auto-immune pouvant compliquer un syndrome lymphoprolyfératif. Mais ce n'est pas ce que l'on évoquera "en premier". D - L'anémie de Biermer n'est pas régénérative.
RE: QCM d'Hématologie Posté le 20-07-2009 01:59 25) Un des cinq facteurs suivants de coagulation n'est pas vitamino K-dépendant. Lequel ? A - Prothrombine (II) B - Proconvertine (VII) C - Proaccélérine (V) D - Globuline antihémophilique B (IX) E - Facteur Stuart (X) Réponse : C 26) Quelle est la fréquence de survenue d'une transformation aiguë dans la leucémie myéloïde chronique ? A-5% B - 15 % C - 35 % D - 50 % E - 80 % Réponse : E Commentaire : Transformation presque inévitable, avec survie brève. 27) Le temps de Quick explore l'activité de plusieurs facteurs de l'hémostase. Parmi les séries suivantes de facteurs, indiquez laquelle correspond au temps de Quick : A - II - VII - IX - X B - I - II - V - VIII Plaquettes C - VIII - IX - XI - XII
D - I - V - VII - X E - VII - IX - XI - XII Réponse : D Commentaire : Il s'agit de la voie exogène de la coagulation. 28) La présence d'un purpura vasculaire se rencontre habituellement au cours d'une : A - Septicémie à méningocoque B - Aplasie médullaire C - Endocardite lente d'Osler D - Hémophilie E - Purpura rhumatoïde Réponse : A C E Commentaire : B - Purpura secondaire à la thrombopénie D - Purpura très rare, secondaire aux troubles de l'hémostase. 29) Parmi les conséquences d'une polyglobulie primitive (ou maladie de Vaquez), on retrouve : A - Insuffisance respiratoire B - Céphalées C - Adénopathies superficielles D - Hémorragies E - Thrombose vasculaire Réponse : B D E Commentaire : B - Signe d'hyperviscosité. D - Par hyperviscosité. E - Par thrombopathie. 30) Parmi ces diverses affections, certaines ne s'accompagnent habituellement pas de thrombopénie, laquelle (lesquelles) ? A - Leucémie aiguë myéloblastique B - Maladie de Willebrand C- Anémie de Fanconi D - Purpura rhumatoïde Réponse : B D Commentaire : B - Il s'agit d'un trouble de l'agrégation plaquettaire (nombre de plaquette normal). D- Il s'agit d'un purpura vasculaire à hémostase primaire normale. 31) Un homme de 60 ans est hospitalisé en urgence pour céphalées et douleurs rétro-sternales avec épistaxis. L'hémogramme fait la veille est le suivant : - Hémoglobine : 21 g /100 ml - Hématocrite : 69% - Globules rouges : 7 500 000/mm3 - Globules blancs : 18 000/mm3 - Plaquettes : 600 000/mm3 Quelle attitude thérapeutique parmi les suivantes conseillez- vous en urgence ? A - Chloraminophène : 6 comprimés / jour B - Misulban : 4 comprimés / jour C - Plasmaphérèses D - Saignées E - Transfusion de sang frais Réponse : D Commentaire : Il s'agit d'une polyglobulie avec signes fonctionnels indiquant un traitement d'urgence par saignée, d'autant que le chiffre des plaquettes est < à 800 000 (thrombocytose post saignée, facteur de thrombose). 32) Le temps de céphaline avec activateur est nettement allongé en cas de : 1 - Afibrinogènémie constitutionnelle
2 - Hémophilie A ou B 3 - Traitements anticoagulants par antivitamines K à dose efficace 4 - Purpura thrombopénique idiopathique Compléments corrects : A - 1,2,3 B - 1,3 C - 2,4 D-4 E - 1,2,3,4 Réponse : A Commentaire : 1 - Allonge le TT, le TP et le TCA (touche la phase finale, commune). 2 - Déficit en facteur VIII et IX touchant la voie endogène. 3 - Oui, mais ne sert pas de surveillance. 4 - Concerne l'hémostase primaire.
33. Un homme âgé de 30 ans, présente une volumineuse splénomégalie. L'hémogramme montre: Hb 12g%ml, CCMH: 34%, TCMH: 28pg, VMC: 95fl, GB: 125 000/mm3, PNN:60%, Lc 30%, Blastes : 1%, Myélocytes : 6%, Métamyélocytes : 3% Plaquettes : 650000/mm3. L'hypothèse diagnostique la plus probable est : a/ Leucémie aiguë myéloblastique b/ Leucémie myéloïde chronique c/ Leucémie lymphoïde chronique d/ Hyperleucocytose réactionnelle e/ Cirrhose Réponse: b
34. Dans le syndrome d'insuffisance médullaire il y a : a/ Une anémie b/ Une splénomégalie c/ Une hépatomégalie d/ Une fièvre e/ Un purpura Réponse: a, d, e
35. Une anémie hémolytique se caractérise par a/ Une langue dépapillée b/ Un ictère c/ Une hyperbilirubinémie conjuguée d/ Une splénomégalie e/ Une hyperbiliribunémie non conjuguée Réponse: b, d, e
36. Une anémie est dite regénérative lorsque le taux de réticulocytes est : a/ Supérieur à 25 000/mm3 b/ Supérieur à 75 000/mm3 c/ Supérieur à 120 000/mm3 d/ Inférieur à 25 000/mm3 e/ Compris entre 25 000/mm3 et 75 000/mm3 Réponse: c
37. Une anémie d'origine inflammatoire est a/ Normochrome normocytaire
b/ Normochrome macrocytaire c/ Hypochrome microcytaire d/ Hyposidérémique e/ Hypersidérémique Réponse: c, d
38. Une neutropénie périphérique peut être due à a/ Une hémorragie chronique b/ Une hypertension portale c/ Une hémodialyse d/ Une chimiothérapie anti-mitotiques e/ Un excès de margination des polynucléaires Réponse: b, c, e
39. Une lymphopénie peut être due à : a- Une infection à pneumocoque b- Une infection par le VIH c- Une hépatite virale d- Une maladie de Hodgkin e- Une mononucléose infectieuse Réponse: b, c, d
40. Une hyperéosinophilie peut être due à : a- Une infection virale b- Une helminthiase c- Une urticaire d- Un traitement aux sels d?or e- Une tuberculose pulmonaire Réponse: b, c, d
41. La protéine C : a- Est produite par les cellules endothéliales b- Est vitamine K dépendante c- Inhibe la prothrombine d- Inhibe le facteur V e- Inhibe le facteur VIII Réponse: b, d, e
42. Le temps de céphaline activé explore : a- La voie exogène de coagulation b- La voie endogène de coagulation c- L?hémostase primaire d- La fibrinolyse e- La fonction plaquettaire Réponse: b
43. Le facteur de von Willebrand a- Est produit par les cellules endothéliales b- Est produit par le foie c- Intervient dans l'adhésion plaquettaire d- Intervient dans l'agrégation plaquettaire e- Intervient dans la fibrinolyse Réponse: a, c
44. L'hémostase primaire est explorée par a- Le temps de Quick b- Le temps de saignement c- La numération des plaquettes d- Le temps de coagulation e- L'étude de l'agrégation plaquettaire Réponse: b, c, e
45. Un homme de groupe A positif marié à une femme de groupe O positif, peuvent avoir un enfant de groupe : a- A positif b- A négatif c- B positif d- AB positif e- O négatif Réponse: a, b, e
46. Les anticorps anti-D sont : a- Naturels b- Acquis c- Traversent la barrière placentaire d- Toujours présents chez les sujets Rhésus (+) e- Toujours présents chez les sujets Rhésus (-) Réponse: b, c
47. Les antigènes du groupe sanguin ABO sont : a- Présents à la surface des globules rouges b- Présents à la surface des cellules endothéliales c- Mis en évidence par la méthode Beth-Vincent d- Mis en évidence par la méthode de Simonin e- Des glycoprotéines Réponse: a, b, c, e
48. Au cours d?un syndrome anémique quel (s) est (sont) les signes spécifiques d?une carence martiale : a- Urines foncés " Coca Cola " b- Pâleur c- Subictère d- Ongles striés, cassants e- Langue dépapillée sur les bords Réponse: d, e
Cas Clinique
Un enfant de 4 ans, consulte pour une asthénie et une dyspnée d?effort. L?examen trouve une pâleur, un ictère, un débord splénique sous costal de 7 cm et un faciès mongoloïde. L?hémogramme montre : GR : 2 Millions/mm3, Hb : 7g%ml, CCMH : 28%, VMC : 70 , Réticulocytes : 3%, Plaquettes : 250 000/mm3, Leucocytes : 6400/mm3 a) Donner les caractéristiques de l?hémogramme. Réponse: Anémie hypochrome microcytaire arégénérative
b) L'existence de la splénomégalie chez cet enfant est en rapport avec : a- Une anémie hémolytique b- Un état septicémique c- Une leucémie aiguë d- Une hypertension portale e- Une aplasie médullaire Réponse: a
c) L'ictère chez cet enfant est dû à a- Une lithiase vésiculaire b- Une cirrhose c- Un déficit enzymatique d- Une hyperhémolyse chronique e- Une hémolyse intra-vasculaire Réponse: b
d) L'exploration diagnostique de l?anémie de cet enfant nécessite le ou les examens suivants : a- Vitesse de sédimentation b- Dosage du fer sérique et CTF c- Electrophorèse de l'hémoglobine d- Electrophorèse des protéines sériques e- Echographie hépatique et splénique Réponse: b, c
Cas Clinique
M. Fouad enfant de 5 ans présente : Altération de l'état général, pâleur , Fièvre à 40°, Purpura pétéchial, Polyadénopathies , Splénomégalie GR : 1,8 M/mm3 GB = 100 000/mm3 Hb = 5g/100ml PNN = 3% Ht = 16% LC = 95% VMC = 99µ3 M = 2% CCMH = 32% Pq = 5000/mm3
Interprétez l'hémogramme. Réponse: Commentaire : - Anémie normocytaire normochrome - Hypoleucocytose majeure avec hyperlymphocytose thrombopénie sévère Au total tableau d’insuffisance médullaire avec un syndrome tumoral évoquant une leucémie aiguë - Hémogramme évocateur de LLC. Mais la LCC n’existe pas chez l’enfant. Plutôt blastes pris pour des lymphocytes. - Ceci indique le myélogramme qui montre une moelle riche ++++ infiltré par des blastes de petite taille, à cytoplasme réduit, non granuleux, noyau à chromatine fine - LAL type 1 - Trt: Mise en condition : transfusion, uricolytique, antibiothérapie chimiothérapie
Cas Clinique
Un homme de 20 ans présente une altération de l?état général avec fièvre à 40°C, pâleur importante, dyspnée, gingivorragies, épistaxis A l'examen, on retrouve des pétéchies, une angine ulcéro-nécrotique, l'absence d'adénopathie et d'hépatomégalie Hémogramme : GR : 1,8 M/mm3 Pq = 10 000/mm3 Hb = 6g/100ml GB = 2 600/mm3 Ht = 20% PNN = 30% VMC = 105µ3 E = 2% CCMH = 32% LC = 65% TCMH = 28pg M = 3% Rétic = 0,5% Synthèse, Hypothèses diagnostiques et CAT Réponse : Commentaire : - Ce jeune homme présente un syndrome fébrile, un syndrome hémorragique, un syndrome anémique, soit un syndrome d’insuffisance médullaire - L’hémogramme montre une pancytopénie expliquant les signes cliniques avec anémie non régénérative témoignant d’une origine centrale Hypothèses diagnostiques : - Aplasie médullaire - Leucémie aiguë - Infiltration médullaire tumorale (hémopathie ou néoplasie) Bilan : - Myélogramme : moelle pauvre. La pauvreté de la moelle peut être liée à une hémodilution - Biopsie ostéo-médullaire qui seule peut affirmer la pauvreté de la moelle, apporter des éléments pronostiques et éliminer toute infiltration par des cellules pathologiques ou extra médullaires Conclusion : Aplasie médullaire CAT : Interrogatoire minutieux à la recherche toxiques médicamenteux, d’une irradiation accidentelle, d’une cause infectieuse (hépatite virale, tuberculose…) Le plus souvent aucune étiologie ne sera retrouvée et on parlera d’aplasie médullaire idiopathique
Traitement : - Symptomatique (transfusion de culots érythrocytaires, plaquettaires, antibiothérapie à large spectre - Après enquête bactériologique, bi-antibiothérapie à large spectre - Traitement de fond : Greffe de moelle osseuse si donneur HLA compatible ou immunosuppresseurs (ciclosporine, sérum anti-lymphocytaire)
Hepato-gastrologie 1. La sténose pyloro-bulbaire, quelle que soit sa cause, se traduit par : A. Des vomissements bilieux fréquents et répétés B. Des vomissements bilieux puis fécaloïdes C. Des vomissements d'aliments ingérés plusieurs jours auparavant D. Des vomissements d'emblée fécaloïdes E. Des vomissements de sang non digéré C 2. Un ulcère de la face postérieure du bulbe duodénal peut se perforer dans : A. La tête du pancréas B. L'artère pylorique C. La veine cave inférieure D. Le cholédoque E. L'artère gastroduodénale ADE
3. Quel est l'examen à réaliser en première intention dans le bilan d'un ulcère gastroduodénal ? A. Tubage gastrique basal B. Gastrinémie basale C. Recherche d'Helicobacter Pylori dans la région antrale D. Tomodensitométrie abdominale E. Recherche d'une hyperthyroïdie C 4. Le diagnostic d'infection à Helicobacter pylori peut être fait par : A. La sérologie B. La coproculture C. Le test rapide à l'uréase D. Un test respiratoire E. L'histologie des biopsies antrales CDE 5. Dans le cancer de l’estomac, il est exact de dire que : A. Le cancer du cardia est épidermoïde B. Tout ulcère gastrique traité médicalement doit faire l’objet d’une surveillance endoscopique et biopsique C. Le cancer de l’antre gastrique peut être sténosant D. Le cancer de l’estomac peut se révéler par une anémie E. Les hématémèses importantes sont fréquentes dans le cancer gastrique BD
6° Parmi les propositions suivantes concernant la crise de colique hépatique, une est inexacte. Laquelle ? A - La douleur peut siéger dans l'hypochondre gauche B - La douleur peut être soulagée par la pression profonde du creux épigastrique C - L'irradiation de la douleur à l'épaule droite est fréquente D - La douleur est liée à la mise en tension brutale des voies biliaires E - Une douleur épigastrique de survenue brutale sans défense péritonéale doit faire évoquer en premier lieu une colique hépatique
B Commentaire : Toutes les autres propositions sont exactes. Il faut se souvenir que dans 2/3 des cas, le siège initial de la douleur est épigastrique et non au niveau de l'hypochondre droit.
7° Sur un abdomen sans préparation le signe le plus fidèle d'un hématome rétropéritonéal est la présence : A - D'un iléus réflexe B - D'un pneumopéritoine C - D'une grisaille diffuse D - D'une aérocolie E - D'un effacement des bords du psoas
E
8°L'hépatite alcoolique aiguë s'observe :
A - Au stade de stéatose B - Au stade de fibrose C - Au stade de cirrhose D - A tous les stades de l'hépatopathie alcoolique E - Aucune des réponses précédentes n'est exacte
D Commentaire : Habituellement en France, l'hépatite alcoolique aiguë (HAA) survient sur des lésions de cirrhose ; cependant l'HAA peut survenir à tous les stades de foie alcoolique. Dans les pays anglo-saxons, l'HAA sur ""foie sain"" (stéatome) est fréquente.
9° Le traitement habituel de la crise de colique hépatique non compliquée est représenté par la prescription de : A - L'acide urso ou chénodésoxycholique B - Un antibiotique C - Un antispasmodique D - Une sphinctérotomie endoscopique E - Une cholécystectomie
C Commentaire : Le traitement immédiat habituel de la crise de colique hépatique repose sur la prescription d'un antispasmodique ; les morphiniques, qui augmentent la tension des voies biliaires, sont à éviter.
10° Une élévation du taux sérique de la gamma GT peut s'observer dans les situations suivantes, sauf une. Laquelle ? A - Au cours des cancers du foie B - Au cours de la maladie de Gilbert C - Au cours de l'alcoolisme D - Au cours d'un cancer de la tête du pancréas E - Au cours d'un traitement au phénobarbital
B Commentaire : Affection fréquente autosomique dominante, la maladie de Gilbert est responsable d'ictère à bilirubine non conjuguée. En dehors d'une anomalie possible de la clearance de la BSP, le reste du bilan hépatique est strictement normal.
11° Un cancer de l'estomac peut être révélé par : A - Douleurs épigastriques B - Vomissements alimentaires C - Hématémèse D - Phlébites récidivantes E - Constipation
ABCD
12° Pour traiter de manière curative un cancer du sigmoïde on peut réaliser : A - Une colectomie segmentaire
B - Une hémicolectomie gauche C - Une colostomie D - Une dérivation interne par anastomose E - Une amputation du rectum
AB Commentaire : L'hémicolectomie gauche, théoriquement plus satisfaisante sur le plan carcinologique, donne en fait exactement les mêmes taux de survie et de récidive que la colectomie segmentaire. Celle-ci à l'avantage d'éviter un décrochement de l'angle gauche.
13° L'anneau crural qui donne issue aux hernies crurales est situé : A - Au-dessous de l'arcade crurale B - Au-dessus de la bandelette ilio-pubienne C - En dehors du ligament de Cooper D - En dedans de la veine fémorale E - En dehors du nerf crural
AD
14° Une hépatite chronique active peut être dûe au : A - Virus A B - Virus B C - Virus non A non B D - Cytomégalovirus E - Virus d'Esptein-barr
BC Commentaire : L'hépatite A peut exceptionnellement être responsable d'hépatite fulminante mais jamais d'hépatites chroniques.Les anomalies biologiques hépatiques observées au cours des infections à CMV et à EBV sont en règles modérées et toujours transitoires.
15° Dans les suites d'une hépatite B, la découverte dans le sérum au delà du troisième mois d'un antigène HBe signifie : 1 - Que l'hépatite risque de devenir chronique 2 - Qu'une évolution fulminante est à redouter 3 - Que le sujet est encore contagieux 4 - Que l'évolution se fait vers la guérison Compléments corrects : A - 1,2,3 B - 1,3 C - 2,4 D-4 E - 1,2,3,4
B Commentaire : La persistance de l'antigène HBe dans le sérum au delà de 10 semaines fait craindre une évolution vers la chronicité. 16° Lors des traumatismes de l'abdomen, le viscère le plus souvent touché est : A - Le foie B - L'estomac
C - La rate D - L'intestin E - Le côlon
C Commentaire : Organe fragile, particulièrement exposé.
17° Une angiocholite se définit comme : A - Une lithiase cholédocienne B - Une infection de la voie biliaire principale C - Une thrombose de l'artère cystique D - Une suppuration vésiculaire E - Une colite infectieuse
B Commentaire : L'angiocholite se définit comme une infection bactérienne de la voie biliaire principale. Sa cause majeure est la lithiase de la voie biliaire principale.
18° le vaccin HEVAC B utilisé dans le cadre de la vaccination contre l'hépatite à virus B : A - Est un vaccin viral vivant atténué B - Est un vaccin viral inactivé C - Est un vaccin constitué de l'antigène de surface du virus HB D - Est une fraction glucido-lipido-polypeptidique extraite de la nucléocapside E - Est une anatoxine extraite du vibrion complet
C Commentaire : L'antigène de surface du virus HB, ou enveloppe, est une partie non infectante du virus.
19° Un patient consulte pour un syndrome appendiculaire subaigu. A l'examen abdominal, vous ne trouvez pas des signes physiques aussi nets que vous étiez en droit d'attendre ; vous hésitez, mais le patient est obèse et l'examen difficile. Vous retenez parmi les propositions suivantes : A - L'absence de défense de la fosse iliaque droite infirme le diagnostic évoqué B - La langue très saburrale est un signe reconnu d'orientation C - Un nombre normal de globules blancs mais avec une lymphocytose confirme le diagnostic D - En l'absence d'urgence, un lavement baryté apporte des informations utiles pour confirmer l'atteinte appendiculaire E - Une fébricule à 38آ° C incite a prescrire le repos et un traitement antibiotique quelques jours
BD Commentaire : A - L'absence de parallélisme anatomo-clinique est classique en matière d'appendicite aiguë.
20° La hernie inguinale oblique externe : A - Possède un orifice situé en dehors des vaisseaux épigastriques B - A un orifice superficiel situé en dehors du grand droit de l'abdomen C - S'extériorise au-dessous de la ligne de Malgaigne D - Peut contenir une corne vésicale E - Peut descendre dans la grande lèvre chez la femme
ABDE Commentaire : C - C'est le cas de la hernie crurale.
21° Chez un patient consultant pour des douleurs de la fosse iliaque gauche, des ballonnements et une constipation, on retiendra en faveur d'une colopathie fonctionnelle : A - L'apparition récente des symptômes B - La sédation des douleurs et des ballonnements par l'émission de gaz C - La présence d'hémorroïdes à l'examen de la marge anale D - Le déclenchement post-prandial du ballonnement E - La normalité de l'examen physique du patient
BDE Commentaire : A - L'apparition récente des troubles même fonctionnels invite à pousser les investigations surtout passé l'âge de 40 ans.
22° La hernie crurale : A - S'extériorise au-dessous de la ligne de Malgaigne B - A un collet situé en-dedans de la veine fémorale C - Peut s'engager dans la bourse chez l'homme D - Peut descendre dans la grande lèvre chez la femme E - S'étrangle fréquemment
ABE
23° Au cours d une cirrhose, l'insuffisance hépatocellulaire se manifeste par : A - Baisse du facteur V B - Augmentation de l'activité rénine plasmatique C - Elévation du cholestérol total D - Elévation de la bilirubine E - Baisse du fer sérique
AD Commentaire : C - Le cholestérol synthétisé par le foie est diminué en cas d'insuffisance hépatocellulaire.
24° La ou les maladies suivantes sont la cause de diarrhée fébrile : A - Choléra B - Toxi-infection alimentaire à Salmonella typhi murium C - Amibiase intestinale D - Toxi-infection alimentaire à Staphylococcus aureus E - Shigellose
BE Commentaire : C - La survenue d'une fièvre au cours de l'amibiase doit faire rechercher une atteinte hépatique (abcès amibien du foie).
25° Indiquez, parmi les médicaments suivants, celui(ceux) susceptible(s) de provoquer une diarrhée :
A - 5-Fluoro-uracile B - Médicament contenant de l'hydroxyde de magnésium C - Digitaline D - Prednisolone E - Colchicine
ABCE Commentaire : C - En cas de surdosage. E - Epithélium à renouvellement rapide (48 h pour la muqueuse intestinale).
26° Toutes les affirmations suivantes concernant l'angiocholite sont justes, sauf une. Laquelle ? A - Les voies biliaires ne sont pas obligatoirement dilatées à l'échographie B - Les hémocultures sont souvent positives C - Une insuffisance rénale est une complication possible D - L'ictère peut aboutir rapidement à une insuffisance hépatocellulaire aiguë E - L'ictère peut être retardé par rapport aux autres signes
D Commentaire : Au cours de l'angiocholite l'origine, de l'ictère peut être mixte 1 - n est essentiellement lié à l'obstacle responsable d'une cholestase. Le facteur V, témoin de l'insuffisance hépatique, est normal même si le TP est abaissé. L'injection lente (perfusion) de vitamines K (20 mg) normalise en règle le TP. 2 - Le sepsis peut être directement responsable d'ictère (septicémie à gram - ).
27° Indiquer parmi les éléments cliniques suivants celui qui ne caractérise pas un syndrome ulcéreux : A - La douleur est une crampe B - Son siège est épigastrique C - Son irradiation est scapulaire droite D - L'alimentation calme la douleur E - Son horaire est post-prandial immédiat
C Commentaire : E - La douleur post prandiale immédiate évoque soit une gastrite soit une colopathie fonctionnelle (l'item E est donc inexact et la correction discutable).
28° En présence d'une hématémèse grave par ulcère duodénal, l'importance de l'hémorragie sera au mieux appréciée par : A - La quantité de sang rejetée B - L'importance de la quantité de sang nécessaire pour rétablir et maintenir une tension correcte C - L'agitation du sujet D - La fréquence respiratoire E - La soif
B Commentaire :
A - Elle est toujours surestimée.
29° Toutes les manifestations suivantes peuvent s'observer au cours d'un coma hépatique au stade 3 compliquant une cirrhose alcoolique, sauf une. Indiquez laquelle : A - Astérixis B - Ictère cutanéo-muqueux C - Angiomes stellaires D - Crises convulsives E - Hyperventilation
A Commentaire : La recherche d'un astérixis nécessite un état de conscience incompatible avec la définition du coma stade III.
30° Devant une pancréatite aiguë chez l'adulte, on doit rechercher en premier lieu deux affections parmi les suivantes; lesquelles : A - Un alcoolisme B - Une ascaridiose de la voie biliaire principale C - Une distomatose hépatique D - Un syndrome ourlien récent E - Une lithiase biliaire à petits calculs
ABE Commentaire : Ce sont les causes les plus fréquentes de pancréatite aiguë sous nos climats B D - Peuvent donner des pancréatites aiguës. Pour l'ascaris, en cas de localisation, dans le Wirsung et non dans la VBP.
31° Une femme de 62 ans,.sans antécédent particulier, présente depuis 4 jours une fièvre à 38آ°, un ralentissement du transit intestinal et surtout une douleur de la fosse iliaque gauche; à l'examen, un empâtement de cette région. Le toucher rectal est normal, la numération formule sanguine montre une leucocytose avec polynucléose. On doit évoquer : A - Colite ischémique B - Cancer du sigmoïde C - Diverticulite D - Maladie de Crohn chronique E - Toutes les réponses ci-dessus
BC Commentaire : Par argument de fréquence devant le tableau, la diverticulite doit être évoquée en premier lieu mais la crainte du cancer impose des explorations complémentaires en commençant, compte tenu du contexte infectieux, par un lavement aux hydrosolubles.
32° Le ou les caractère(s) radiologique(s) évocateur(s) de la pancréatite chronique est(sont) : A - Anomalie du bord interne du deuxième duodénum au transit baryté B - Calcifications prévertébrales au niveau de L4 sur les clichés sans préparation C - Amputations vasculaires sur l'artériographie coeliaque sélective D - Atrophie pancréatique à la tomodensitométrie E - Reflux du produit de contraste dans le canal de Wirsung sur la cholangiographie veineuse
AD Commentaire : A - Il s'agit d'un signe tardif, le transit baryté n'est plus guère utilisé dans le cadre du bilan d'une pancréatite chronique. B - L1 L2 et non L4 E - N'a aucune signification pathologique.
33° Devant une ascite, rebelle au traitement médical chez un cirrhotique, la ou les solution(s) chirurgicale(s) peut(vent) être : A - Mise en place d'un shunt péritonéojugulaire B - Ligature des varices oesophagiennes C - Anastomose porto-cave latéro-latérale D - Déconnection azygo-portale E - Anastomose spléno-rénale distale avec déconnection gastrique
AC Commentaire : Vise à créer un gradient de pression entre la cavité péritonéale et le milieu intérieur, afin que l'ascite se draine. C'est le type d'anastomose qu'il faut utiliser si l'on réalise une anastomose portocave pour ascite réfractaire. Les anastomoses termino-latérales s'accompagnent au contraire d'une ascite. B D E - Sont des traitements préventifs des récidives hémorragiques liées à l'hypertension portale.
34° Dans une perforation d'ulcère duodénal en péritoine libre, vue dans les 12 premières heures, on observe typiquement : A - La contracture abdominale B - Un collapsus cardio-vasculaire C - La disparition de la matité pré-hépatique à la percussion D - Une température supérieure a 38,5 آ°C E - Une douleur au toucher rectal
ACE Commentaire : C - Elle se traduit, sur la radiologie de face, par un pneumopéritoine.
35° Un sujet victime d'un accident de la voie publique il y a un mois présentait une contusion de l'abdomen et des fractures des dernières côtes gauches. La radiographie pulmonaire initialement normale découvre une image hydro aérique basithoracique gauche. Pour assurer le diagnostic on peut pratiquer : A - Un transit oesogastroduodénal B - Un lavement baryté C - Une ponction-lavage du péritoine D - Une ponction pleurale E - Une échographie basithoracique gauche
ABE Commentaire : Le diagnostic de hernie diaphragmatique post-traumatique est vraisemblable.Elle peut livrer passage à l'estomac (A) à la rate (E) ou au colon ( B ) , au grêle et au grand épiploon.
36° Chez un malade qui a présenté 10 jours avant une contusion de l'abdomen, pour affirmer le diagnostic d'un hématome sous capsulaire de la rate, on peut demander : A - Une échographie
B - Un lavement baryté C - Une urographie intraveineuse D - Une artériographie coeliaque E - Un scanner
ADE Commentaire : A - L'échographie est en règle suffisante. D - Elle est réalisée dans le cadre du bilan pré-opératoire pour rechercher des lésions associées (rein gauche).
37° Les angiomes stellaires : A - Sont pathognomoniques de la cirrhose alcoolique B - Peuvent être observés au cours de la grossesse C - Ne peuvent pas être observés au cours d'une hépatite aiguë D - Peuvent être congénitaux E - Sont observés dans toutes les maladies comportant une hypertension portale
BD Commentaire : E - L'angiome stellaire au cours d'une maladie hépatique est un signe d'insuffisance hépatocellulaire et non hypertension portale.
38° La gamma glutamyl transférase : 1 - Est au-dessous de la moyenne chez les nonbuveurs 2 - Est élevée uniquement chez les alcooliques chroniques 3 - Est une preuve formelle d'alcoolisme aigu 4 - Son élévation est liée à une induction enzymatique Compléments corrects : A - 1,2,3 B - 1,3 C - 2,4 D-4 E - 1,2,3,4
D
39° Concernant la maladie coeliaque : 1 - La diarrhée chronique est un mode de révélation fréquent 2 - La maladie coeliaque peut se révéler par une anémie 3 - Le test au D-xylose est le plus souvent pathologique 4 - A la biopsie du grêle, l'atrophie villositaire peut être à un stade IV (atrophie totale) III (sub-totale) ou II (modérée) Compléments corrects : A - 1,2,3 B - 1,3 C - 2,4 D-4 E - 1,2,3,4
A 40° Si certaines de ces manifestations peuvent être observées autant dans la rectocolite hémorragique que dans la maladie de Crohn iléo-colique, l'une d'elles n'est rencontrée que dans cette dernière affection :
A - Une spondylarthrite ankylosante B - Un érythème noueux C - Une diarrhée sanglante D - Une lithiase rénale oxalique E - Un pyoderma gangrenosum
D Commentaire : L'hyperoxalémie responsable d'une lithiase nécessite une atteinte iléale. Celle-ci n'est jamais observée (pas d'atteinte du grêle) dans la RCH.
41° Un seul des signes suivants est caractéristique d'une occlusion par volvulus du sigmoïde. Lequel ? A - Fièvre précoce B - Météorisme oblique C - Sang au toucher rectal D - Distension de l'ensemble du cadre colique à l'abdomen sans préparation E - Niveaux liquides coliques
B Commentaire : D - Cela se voit en règle dans les occlusions incomplètes réalisées habituellement par les obstructions terminales.
42° Parmi les caractères suivants, indiquez celui qui s'applique à l'iléus biliaire : A - Est la conséquence de l'enclavement d'un calcul au niveau de la région cervico-cystique B - Son évolution est dominée par le risque de suppuration intra-hépatique C - Est toujours associé à une vésicule volumineuse, tendue, palpable D - Est responsable d'une occlusion du grêle E - Le calcul est toujours pur, constitué de bilirubinate de calcium
D Commentaire : Il s'agit d'un complication rare des fistules cholécystoduodénales ; cliniquement elle réalise une occlusion évoluant par accès avec migration des douleurs. Radiologiquement, le signe pathognomonique de la fistule est la présence d'air dans les voies biliaires (aérobilie).
43° Cette femme est porteuse d'un cancer occupant la moitié antérieure de l'ampoule rectale; le pôle inférieur de la tumeur est situé à 3 centimètres de la marge anale. Cette lésion est mobile et paraît extirpable. Si l'on peut donc réaliser une exérèse, quelle sera la situation de la patiente après l'intervention curatrice habituellement pratiquée dans ce cas ? A - Aura une cicatrice abdominale B - Aura une cicatrice périnéale C - Sera porteuse d'une iléostomie D - Sera porteuse d'une colostomie iliaque gauche E - Gardera son anus périnéal naturel
ABD Commentaire : L'intervention s'impose (A) ; l'amputation abdominopérinéale est indispensable (B ) compte tenu de la proximité du pôle inférieur de la tumeur par rapport à la marge anale.
44° Une décompensation ictéro-ascitique d'une cirrhose éthylique peut relever de plusieurs étiologies. Une ou plusieurs dans la liste ci-dessous est/sont exacte(s) :
A - Hémorragie digestive B - Encéphalopathie hépatique C - Adéno-cancer D - Infection entéro-péritonéale E - Insuffisance rénale fonctionnelle
ACD Commentaire : B E - Sont des conséquences possibles. A - Impose la recherche par NFS et toucher Rectal au minimum. C - La décompensation ictéro-ascitique d'une cirrhose bien compensée jusqu'alors peut révéler un carcinome hépatocellulaire (le terme d'adéno cancer est imprécis) 45° Une ascite riche en protéine Rivalta positif évoque : A - Un cavernome portal congénital B - Un syndrome néphrotique aigu C - Une tuberculose péritonéale D - Une carcinose péritonéale E - Une surinfection de l'ascite chez un cirrhotique
CDE Commentaire : E - Les ascites infectées du cirrhotique sont en règle plus pauvres en protides que les ascites non infectées . Une ascite riche en protides (>20 g/P) doit faire rechercher une pathologie maligne ou une tuberculose.
1- Les angiomes stellaires : a. Peuvent être observés pendant la grossesse b. Ne peuvent être observés au cours de l’hépatite aiguë c. Peuvent être congénitaux d. Sont observés dans toutes les maladies comportant une HTP ----ac 2- Concernant l’appendicite aiguë a. L’appendicite mésocoeliaque peut simuler une salpingite aiguë b. L’appendicite pelvienne peut être révélée par des signes urinaires c. Le toucher rectal est toujours douloureux d. Il existe souvent une hyperleucocytose à PNN ----bd 3- Hernies hiatales et leurs complications a. Une hernie hiatale par glissement avec œsophagite peptique stade 1 est une indication opératoire formelle b. Une sténose peptique de l’œsophage doit toujours être traitée par œsophagoplastie colique c. L’ulcère peptique de l’œsophage compliquant un reflux acide est une indication opératoire. d. Les complications respiratoires des hernies hiatales par glissement doivent être toujours traités médicalement ----d 4- La hernie inguinale oblique externe a. Possède un orifice situé en dehors des vaisseaux épigastriques b. A un orifice superficiel situé en dehors du grand droit de l’abdomen c. S’extériorise au dessous de la ligne de Malgaigne d. Peut contenir une corne vésicale e. Peut descendre dans la grande lèvre chez la femme ----abde 5- La hernie crurale a. S’extériorise au-dessous de la ligne de Malgaigne b. A un collet situé en dedans de la veine fémorale
c. Peut s’engager dans la bourse chez l’homme d. Peut descendre dans la grande lèvre chez la femme e. S’étrangle fréquemment ----abe
6- Causes de diarrhée fébrile a. Choléra b. Toxi-infection alimentaire à S. typhi c. Amibiase intestinale d. Shigellose ----bd 7- L’une des manifestations est rencontré dans la maladie de Crohn et non dans le RCUH a. Arthropathie axiale b. Erythème noueux c. Diarrhée sanglante d. Lithiase rénale oxalique e. Un pyoderma gangrenosum ----d 8- Un seul des signes suivants est caractéristique d’un volvulus du sigmoïde : a. Fièvre précoce b. Météorisme oblique c. Distension de l’ensemble du cadre colique à l’ASP d. Niveau liquide colique ----b 9- Une décompensation ictéro-ascitique d’une cirrhose peut être la conséquence de : a. Hémorragie digestive b. Encéphalopathie hépatique c. Adéno-cancer d. Infection entéro-péritonéale e. Insuffisance rénale fonctionnelle ----acd 10- Une ascite riche en protéine évoque a. Un cavernome porte b. Un syndrome néphrotique aigu c. Une tuberculose péritonéale d. Une carcinose péritonéale e. Une ascite de cirrhose ----cde
RE: QCM MedeSpace : Hépato-Gastro-entérologie Posté le 15-08-2009 14:02
11- Maladie cœliaque a. Les lésions sont d’intensité croissante du duodénum à l’iléon b. Sur le transit du grêle, l’espace interpli est augmenté c. Le test de Schilling est constamment perturbé d. Le diagnostic peut être porté devant une ostéomalacie e. La survenue d’un lymphome dans l’évolution à long terme ----bde 12- La localisation la plus fréquente des cancers colorectaux est a. Le caecum b. Le côlon descendant c. Le recto-sigmoïde ----c 13- Le syndrome dysentérique au cours de l’amibiase colique aiguë non compliqué comporte tous ces signes, sauf un, lequel : a. Des selles glaireuses b. Des selles sanglantes c. Un ténesme rectal d. Une fièvre élevée ----d 14- Eléments qui peuvent être associés à l’ulcère duodénal (RF) a. Un ulcère gastrique b. Une antrite érosive c. Une duodénite érosive d. Une atrophie du fundus ----d 15- Dans la maladie de Gilbert : a. Une élévation des transaminases b. Une hyperbilirubinémie non conjuguée c. Une élévation des GGT d. Ictère aggravé par le jeune e. Amélioration par le phénobarbital ----bde
RE: QCM MedeSpace : Hépato-Gastro-entérologie Posté le 15-08-2009 14:04
16- Dans la maladie cœliaque, la portion de l’intestin grêle qui comporte de façon précoce et constate des lésions d’atrophie villositaire : a. L’intestin grêle proximal b. L’iléon c. L’iléon terminal ----a 17- Une rupture du pancréas au niveau de l’isthme peut provoquer a. Une pancréatite aiguë b. Un cholépéritoine c. Un hémopéritoine d. Un hématome rétropéritonéale e. Une hémobilie ----acd 18- Les lésions de l’œsophage qui nécessitent une surveillance endoscopique prolongée sont :
a. Les diverticules épibronchiques b. L’œsophagite par reflux avec EBO c. L’achalasie d. Les sténoses caustiques e. L’œsophagite mycosique ---- bcd 19- Chez un ictérique, la palpation d’une grosse vésicule évoque : a. Un cancer du hile du foie b. Une lithiase du cholédoque c. Une pancréatite sténosant la VBP d. Un cancer de la tête du pancréas ----cd 20- La vagotomie hypersélective (ulcère duodénal rebelle au traitement médical) : a. Respecte les branches motrices antrales du X b. Elle a pour but de sectionner les branches sécrétoires gastriques du X c. Elle laisse habituellement l’ulcère en place d. Elle nécessite une opération de vidange (pyloroplastie) e. Elle est plus efficace que la vagotomie + antrectomie ----abc
21- Une dilatation de l’œsophage peut être observée en cas : a. D’un cancer du cardia b. D’un cancer du tiers inférieur de l’œsophage c. D’une maladie de Chagas d. D’une maladie des spasmes diffus de l’œsophage. ----abc 22- Complication la plus fréquente en cas de cancer de sigmoïde : a. Abcès péri-sigmoïdien b. Fistule colo-vésicale c. Occlusion intestinale aiguë d. Perforation tumorale ----c 23- La maladie de Gilbert (RF) a. L’ictère est à bilirubine non conjuguée b. Il n’y a pas d’HPM c. La phosphatase alcaline est normale d. L’épreuve du jeûne augmente la bilirubine non conjuguée e. Le test au phénobarbital augmente la bilirubine non conjuguée ----e 24- La gravité de la pancréatite aiguë est apprécié par : a. L’élévation des phosphatases acides b. L’hypocalcémie c. L’hyperamylasémie d. L’hyperleucocytose à PNN ----bd 25- Eléments échographiques de la pancréatite chronique a. Dilatation du canal de Wirsung b. Retentissement sur le tube digestif c. Dilatation de la VBP ----ac
26- A propos de volvulus sur bride de l’intestin grêle a. La bride peut être d’origine congénitale b. En cas de bride unique, celle-ci siège constamment au pied de l’anse volvulée c. Le sens se torsion de l’anse se fait indifféremment dans le sens horaire ou anti-horaire d. La dilatation intestinale frappe exclusivement l’intestin en amont du volvulus et respecte l’anse volvulée e. Le maximum des lésions anatomiques siège au pied de l’anse volvulée ----ace 27- L’occlusion par cancer du sigmoïde se caractérise par : a. Début progressif b. Météorisme abdominal important c. Forte intensité des coliques abdominales d. Un grand nombre de niveau hydroaérique e. Des niveaux hydroaériques plus hauts que larges ----abe 28- Un météorisme d’obstruction dans une occlusion intestinale aiguë est évoqué devant : a. Ondulations péristaltiques b. Silence abdominal c. Asymétrie du météorisme d. Conservation de l’état général ----a 29- Au cours d’une malabsorption intestinale, on peut observer : a. Hypocalcémie b. Elévation des phosphatases alcalines c. Hypocholestérolémie d. Hypoprothrombinémie ----abcd Remarque : b (par ostéomalacie), d (par carence en vitamine K). 30- La polypose rectocolique familiale a. Est une maladie héréditaire liée au sexe b. Chez l’enfant peut s’accompagner d’un retard de croissance c. Evolution spontanée vers la cancérisation d. Doit être traitée chirurgicalement ----bcd
31- La vagotomie suprasélective (fundique) a. Diminue la sécrétion acido-peptique gastrique b. Nécessite une pyloroplastie complémentaire c. Est l’opération de choix dans l’ulcère gastrique d. A pour séquelle une diarrhée persistante ----a 32- Quels sont les CI du traitement médical de LV par Ursolvan® a. Vésicule exclue radiologiquement b. Lithiase pigmentaire c. Grossesse d. Lithiase calcifiée e. Taille de calcul > 30mm. ----abcde 33- Quelle est la chaîne ganglionnaire qui est le plus souvent envahis en cas de cancer de la petite courbure de l’estomac : a. Cardio-tubérositaire b. Gastro-épiploïque droite c. Coronaire stomachique ----c 34- Quelle est l’intervention qui procure le plus faible pourcentage de récidives en cas d’ulcère bulbaire : a. La vagotomie tronculaire + pyloroplastie b. La vagotomie suprasélective c. La gastrectomie des 2/3 d. La vagotomie + antrectomie. e. L’intervention de Taylor ----d 35- Un mécanisme de strangulation dans une occlusion intestinale aiguë est évoqué devant : a. Douleurs permanentes b. Signe de Von Wahl c. Bruits hydro-aériques d. Hoquet ----ab
31- La vagotomie suprasélective (fundique) a. Diminue la sécrétion acido-peptique gastrique b. Nécessite une pyloroplastie complémentaire c. Est l’opération de choix dans l’ulcère gastrique d. A pour séquelle une diarrhée persistante ----a 32- Quels sont les CI du traitement médical de LV par Ursolvan® a. Vésicule exclue radiologiquement b. Lithiase pigmentaire c. Grossesse d. Lithiase calcifiée e. Taille de calcul > 30mm. ----abcde 33- Quelle est la chaîne ganglionnaire qui est le plus souvent envahis en cas de cancer de la petite courbure de l’estomac : a. Cardio-tubérositaire b. Gastro-épiploïque droite c. Coronaire stomachique ----c
34- Quelle est l’intervention qui procure le plus faible pourcentage de récidives en cas d’ulcère bulbaire : a. La vagotomie tronculaire + pyloroplastie b. La vagotomie suprasélective c. La gastrectomie des 2/3 d. La vagotomie + antrectomie. e. L’intervention de Taylor ----d 35- Un mécanisme de strangulation dans une occlusion intestinale aiguë est évoqué devant : a. Douleurs permanentes b. Signe de Von Wahl c. Bruits hydro-aériques d. Hoquet ----ab
Maladies infectieuses 1) Chez un sujet de 20 ans, parmi les maladies suivantes certaine(s) s'accompagne(nt) de splénomégalie. Indiquez la ou lesquelles : A - Fièvre typhoïde B - Sphérocytose héréditaire C - Drépanocytose homozygote D - Maladie de Gaucher E - Purpura thrombopénique idiopathique Réponse : A B D Commentaire : A - La splénomégalie est presque toujours présente lors du 2e septénaire de la fièvre typhoïde C - Les épisodes de falciformations répétitifs dans la drépanocytose créent des infarctus spléniques et donc une atrophie de la rate. D - La maladie de GAUCHER est une sphingolipidose, maladie de surcharge.
2)A la phase d'invasion des oreillons, quel signe pris isolément peut orienter vers le diagnostic ? A - Etat fébrile à 40° avec céphalées B - Pharyngite érythémateuse C - Turgescence de l'orifice du canal de Sténon D - Adénopathie prétragienne E - Hypersalivation Réponse : C Commentaire : A - La fièvre est modérée dans les oreillons. C'est le signe le plus évocateur du diagnostic avant l'apparition de la parotidite
3) Les propositions suivantes concernant la Brucellose sont fausses, sauf une. Laquelle ? A - Est une septicémie de type Iymphatique B - Est une septicémie de type thrombophlébitique C - Est une septicémie à localisation endocardique fréquente D - N'est pas une septicémie puisque le germe en cause n'est pas retrouvé en hémocultures E - Est une septicémie à localisation cérébrale fréquente Réponse : A Commentaire : Après pénétration cutanée (excoriation) ou muqueuse (digestive), les germes gagnent le relais ganglionnaire où ils se multiplient avant de diffuser par voie Iymphatique puis hématogène.
4)Une seule de ces affirmations concernant la mononucléose infectieuse est vraie. Laquelle A - Il n'y a jamais d'atteinte de la lignée érythrocytaire B - La splénomégalie est un signe constant C - Elle peut être constatée chez un enfant de 4 ans D - L'angine est toujours présente dès le premier jour de la maladie E - Le virus d'Epstein-barr disparaît toujours de l'organisme après une mononucléose inf Réponse : C Commentaire : D - Aucun signe n'est constant même l'angine qui est souvent précoce. B - La splénomégalie existe dans 50 % des cas. A - Une anémie hémolytique auto-immune peut se voir. C - La M.N.I. touche le plus souvent l'adulte jeune. E - Le virus persiste sous forme de génome dans quelques Iymphocytes B du sang, des ganglions ou de la moelle.
5) Chez l'enfant, le vaccin anti-rubéoleux (Rudivax) : A - N'est indiqué que chez les adolescentes B - Nécessite une seule injection sous cutanée C - N'est le plus souvent pas suivi de réaction adverse D - Nécessite un rappel un an plus tard E - Est un vaccin vivant atténué Réponse : B C E Commentaire : C - On observe rarement une réaction post vaccinale (rash, fébricule). A - Chez l'adolescente, elle n'est réalisée que sous couvert d'une contraception efficace 1 mois avant, 2 mois après.
6) A propos de la surveillance par le laboratoire d'un traitement antibiotique : A - La prescription d'un aminoside doit s'accompagner de la surveillance du taux sérique de l'antibiotique, chez l'insuffisant rénal B - Au cours d'une cystite, la prescription d'un antibiotique adapté stérilise les urines dans les 24 heures C - Au cours d'une septicémie, après le début du traitement antibiotique, la prescription d'hémocultures systématiques est inutile D - Le pouvoir bactériostatique et bactéricide du sérum permet d'apprécier l'efficacité d'un traitement antibiotique E - La numération formule sanguine d'un patient traité pendant plusieurs semaines par l'association triméthoprime-sulfaméthoxazole doit être surveillée Réponse : A B D E Commentaire : Une série d'hémocultures (3) est souvent utile pour s'assurer de l'efficacité du traitement.
7) Désigner le micro-organisme le plus susceptible d'entraîner une réaction d'Herxheimer (lyse bactérienne provoquée par un antibiotique) : A - Pneumocoque B - Entérocoque C - Staphylocoque
D - Salmonella typhi E - Pseudomonas aeruginosa Réponse : D Commentaire : Pour cette raison, le traitement antibiotique est classiquement donné à doses progressives, surtout en France. Cette précaution est actuellement discutée à cause de nouveaux schémas thérapeutiques efficaces : ex : ceftriaxone 4 g x 5 jours, péfloxacine 800 mg x 10 jours
8) Parmi les 5 propositions suivantes, quelle est celle (quelles sont celles) que vous retenez A - Staphylococcus aureus est généralement résistant à la Penicilline G B - Les bactéries du genre Proteus sont résistantes à la Colistine C - Pseudomonas aeruginosa est sensible à l'Ampicilline D - Hemophilus influenzae est toujours sensible à l'Ampicilline E - Streptococcus pneumoniae est généralement sensible à la Penicilline G Réponse : A B E Commentaire : B - C'est un critère d"identification du groupe proteus au laboratoire. D- 10 à 20 % des souches sont productrices de B lactamase donc R à l'ampicilline. E - Seulement 0,5 % des souches ont une sensibilité diminuée à la pénicilline G. Il s'agit le plus souvent de tolérance.
9) Au cours de la mononucléose infectieuse quelle(s) proposition(s) est (sont) exacte(s) ? A - La découverte d'adénopathies cervicales postérieures élimine le diagnostic B - Une élévation modérée des transaminases peut s'observer au cours de la maladie C - Le MNl-test n'est positif que dans un quart des cas D - L'antibiothérapie est superflue E - L'angine peut être retardée Réponse : B D E Commentaire : C - Le M.N.I test dorme très rapidement et facilement le diagnostic D - L'administration d'ampicilline est vivement déconseillée B - Il y a élévation des transaminases dans 100 % des cas mais existence d'un subictère dans seulement 5% des cas.
10) Désigner une pénicilline semi-synthétique qui est résistante à la pénicillinase tout en pouvant être utilisée par voie orale : A - Méthicilline (Flabelline®) B - Ampicilline (Pénicline®, Totapen®) C - Benzathine Pénicilline (Extencilline®) D - Oxacilline (Bristopen®) E - Carbénicilline (Pyopen®) Réponse : D Commentaire : A E - Sont résistantes à la pénicillinase mais elles ne sont utilisables que par voie parentérale.
11) L'angine de Vincent est une angine : A - Erythémato-pultacée B - Vésiculeuse C - Ulcéreuse unilatérale D - Ulcéreuse bilatérale E - A fausse membrane Réponse : C Commentaire : Dûe à l'association d'un fusobactérium et d'un spirochète.
12) Chez un malade présentant une mononucléose infectieuse, désigner l'anti-infectieux qu'il ne faut pas utiliser si l'on doit traiter une affection bactérienne concomitante : A - La gentamicine (Gentalline®) B - L'érythromycine (Erythrocine®) C - L'ampicilline (Pénicline®, Totapen®) D - Les céphalosporines E - Les sulfamides Réponse : C Commentaire : Toutes les aminopénicillines augmentent la probabilité d'apparition d'un rash maculopapulaire = 50% des malades sur 10% des malades ne recevant pas d'ampicilline.
Bonsoir, 1. Les facteurs de gravité de la coqueluche: a. Quintes suivies de vomissements b. Hyperlymphocytose c. Malade âgé de 4 mois d. Quintes qui se renouvellent 10 fois/j e. Hémorragie s/conjonctivale Réponse: c 2. Après l’âge de 1 an, quelle est l’attitude qui: a. assure la prévention de la rougeole la plus efficace dans les 48h suivant b. le comptage : c. Injection de gamma-globulines d. Injection d’un vaccin atténué vivant e. L’injection d’un sérum anti-rougeoleux Réponse: b 3. Chez l’enfant le vaccin anti-rubéoleux a. N’est indiquer que chez les adolescents b. Nécessite une seule injection sous-cutanée c. N’est le plus souvent pas suivie de réaction adverse d. Nécessite un rappel un an plus tard e. Est un vaccin vivant atténué Réponse: bce 4. Affections qui peuvent s’accompagner a. d’un syndrome mononucléosique : b. Hépatite A c. Toxoplasmose d. Infection à CMV e. Coqueluche Réponse: abc 5. Concernant le diagnostic bactériologique d’une angine diphtérique : a. Le germe responsable peut être mis en évidence dans les fausses membranes b. Le germe responsable est un bacille gram négatif c. Le labo peut affirmer le diagnostic de bacille diphtérique dés l’examen direct Réponse: a 6. Les maladies suivantes sont la cause de : a. fièvre avec leucopénie : b. Fièvre typhoïde c. Hépatite virale d. Brucellose aiguë e. Leishmaniose viscérale Réponse: abc 7. Elément qui n’appartient pas à la symptomatologie des endocardites aiguës : a. Splénomégalie
b. Arthralgie c. Hématurie microscopique d. Leucocyturie e. Purpura Réponse: b 8. La constatation d’un bouton de fièvre évocateur d’un herpès labial rend très probable l’étiologie herpétique d’ : a. Une encéphalite b. Une pneumopathie c. Une fièvre au long cours d. Aucune Réponse: d 9. Les agents pathogènes suivants peuvent provoquer un syndrome dysentérique : a. Salmonella typhi b. Entamoeba histolytica c. Staphylococcus aureus Réponse: ab 10. Caractères évocateurs de l’exanthème de la rougeole : a. Début derrière les oreilles b. Prédominance aux plus de flexion c. Atteintes des paumes des mains et des plantes des pieds d. Evolution en plusieurs poussées e. Macules et papules avec intervalles de peau saine Réponse: ae
11- Les caractères d’une étiologie d’une angine : a. Rougeur intense du pharynx avec exsudats b. ADP s/maxillaires volumineuses c. Existence d’un coryza d. Existence d’une laryngite e. Conjonctivite associée Réponse: cde 12- Facteur de gravité du zona : a. Jeune âge du patient b. Existence antérieure d’une varicelle banale c. Notion d’une vaccination anti-tétanique récente d. Malade sous corticothérapie au long cours Réponse: d 13- A quelle période apparaît le signe de Koplik : a. Incubation b. Etat c. Invasion Réponse: c 14- Complications de l’endocardite aiguë (RF) : a. Des troubles de conduction auriculo-ventriculaire b. Des complications articulaires c. Des tubulopathies rénales d. Des embolies cérébrales Réponse: c 15- La réaction de Paule-Bunnel-Davidson met en évidence a. Des Ac anti-EBV b. Ac hétérophiles spécifiques de la MNI c.Des agglutinines froides Réponse: b
16- Complication qui complique l’endocardite infectieuse (RF) : a. Insuffisance aortique b. CIA c. CIV d. Canal artériel Réponse: b 17- Vaccins qui ne sont pas préparés à partir de micro-organisme vivants : a. Vaccin anti-polio injectable b. Vaccin anti-tétanique c. Vaccin anti-rougeoleux d. Vaccin anti-coquelucheux e. BCG Réponse: ace 18- Les signes évocateurs de l’endocardite d’Osler : a. Faux panaris b. Purpura pétéchial c. Hématurie microscopique d. Hippocratisme digital e. Anévrisme artérielle du triangle du Scarpa Réponse: abcd 19- Médicaments utilisés en cas de pneumocystose chez un sidéen : a. Aminoside b. Bactrim c. Pentamidine d. Macrolide Réponse: bc 20- La rougeole peut se compliquer de : a. Otite moyenne de surinfection bactérienne b. Laryngite striduleuse c. Pneumopathie interstitielle d. Encéphalite Réponse: abcd
21- Concernant l’accès pernicieux palustre, l’une est un élément de bon a. pronostic : b. Coma d’emblée c. Hépatomégalie d. Splénomégalie e. Pouls > 200/min f. Abolition des réflexes rotuliens Réponse: c 22- L’hôte définitif de la T. saginata : a. Porc b. Bœuf c. Homme Réponse: c 23- La complication la plus fréquente de la varicelle : a. Une paralysie de la VIIIe paire b. Une myélite c. Une ataxie cérébelleuse Réponse: c
24- L’hyperleucocytose avec polynucléose neutrophile et discrète a. éosinophilie se voit : b. Rubéole c. Scarlatine d. Septicémie à staphylocoque Réponse: b 25- Affection qui ne comporte qu’une seule poussée éruptive a. Rubéole b. Rougeole c. Scarlatine d. Varicelle e. Fièvre boutonneuse méditerranéenne Réponse: abc 26- Les chlamydia peuvent être responsables d’une ou plusieurs des affections suivantes : a. Conjonctivite néo-natale b. Stérilité féminine c. Mastite d. Prostatite e. Orchi-épididymite Réponse: abd 27- Une urétrite aiguë à gonocoque peut se compliquer de : a. Arthrite aiguë b. Glomérulonéphrite c. Epididymite d. Ostéite e. Stérilité Réponse: ace 28- Quel est l’agent qui ne provoque par de syndrome de MNI ou de réaction mononucléosique : a. Le CMV b. Le VIH c. Le virus de l’hépatite A d. Le bacille de la coqueluche e. Le VHB Réponse: d 29- Les signes suivants font tous partie de l’accès pernicieux palustre : a. Hématurie b. Coma d’emblée ou différée c. Hyperthermie à 40°C ou 41°C d. Crises convulsives e. Crises de décérébration Réponse: a 30- Tétanos céphalique de Rose : a. La porte d’entrée du bacille est cervico-facial b. Il peut survenir à la suite d’une avulsion dentaire c. Il y a toujours une paralysie faciale associée au trismus Réponse: ac
31- Le traitement de la gangrène gazeuse : a. Exige l’excision large des tissus nécrosés b. Comporte des IM d’un aminoglycoside c. Requiert des perfusions IV de pénicilline G d. Implique l’abstention de tout geste chirurgical au niveau de la plaie infectée e. Peut justifier une oxygénothérapie hyperbare acd 32- Germes responsables de septicémie à point de départ lymphatique : a. Staphylococcus aureus b. Salmonella typhi c. Brucella melitensis bc 33- La sérologie du paludisme est utile pour : a. Rattacher à un paludisme viscéral une hépatosplénomégalie b. Prévention du paludisme transfusionnelle c. Enquête épidémiologique d. Rattacher à posteriori au paludisme un épisode fébrile acd 34- L’urétrite gonococcique a les caractéristiques suivantes sauf une : a. Son incubation est le plus souvent de 3 semaines b. Chez la femme elle est souvent asymptomatique c. Non traitée, elle peut se compliquer d’une orchi-épididymite ou d’une salpingite d. Son diagnostic repose sur l’examen bactériologique a 35- Le Chlamydia trachomatis est responsable de : a. Stérilité tubaire b. Abcès ovarien c. Leucorrhées malodorantes d. Périhépatite ad 36- La durée d’incubation des oreillons 10 jours 15 jours 3 semaines c 37- Signes biologiques rencontrés en cas de SIDA : a. Lymphopénie < 1000/mm3 b. Possibilité d’une thrombopénie c. Diminution en valeur absolue des lymphocytes T CD4+ d. Augmentation des ß2 microglobuline e. Augmentation des IgG abcde 38- Le métronidazole est un médicament actif dans : a. Les infections à Trichomonas b. Les formes tissulaires de l’amibiase c. Les infections à Bactéroïde fragilis d. La lambliase abcd 39- Suppuration diffuse ne se collectant pas : a. Un empyème b. Un phlegmon c. Une gangrène b 40- L’encéphalite herpétique (RF) : a. Survient surtout chez l’enfant b. Peut se manifester par des hallucinations
c. Entraîne une élévation initiale des taux d’interféron dans le LCR d. Le traitement par l’aciclovir est le plus efficace a
41- L’incubation du choléra est de : a. Inférieur ou égale à 4 j b. 8 j c. 10 j a 42- La période de contagiosité d’un nouveau-né atteint de rubéole congénitale peut être au maximum de : a. 15 jours b. 3 mois c. 6 mois d. 15 mois d 43- la toxine tétanique a toutes les propriétés suivantes sauf une. Laquelle : a. Pyrogène b. Antigénique c. Protéique d. Neurotrope e. Thermolabile a 44- Complications de l’infection à gonocoque a. La stérilité b. Le syndrome de Feissenger-Leroy-Reiter c. Une salpingite d. Une conjonctivite e. Des arthrites abcde 45- Pour le diagnostic d’un chancre syphilitique, un seul de ces examens est inutile, lequel : a. L’examen à l’ultramicroscopiques b. Le VDRL c. Le TPHA d. L’immunofluorescence e. Le test de Nelson e 46- La première réaction à se positiver au cours de la syphilis est : a. La réaction de Nelson b. Le TPHA c. Le FTA (l’immunofluorescence) d. La réaction du VDRL c 47- L’infection génitale à Chlamydia peut entraîner : a. Un cancer du col b. Une pyélonéphrite c. Une stérilité d. Une périhépatite cd
48- Antibiotique qui peuvent traiter une méningite a. Ampicilline b. Erythromycine c. Céfotaxime d. Chloramphénicol e. Colistine acd 49- Une primo-infection herpétique : a. Est fréquemment asymptomatique b. Peut se traduire par une gingivostomatite aiguë c. Peut se traduire par une septicémie herpétique néonatale d. Peut se traduire par une pustulose de Kaposi-Juliusberg chez l’atopique e. Peut déterminer une atteinte neuro-méningée abcde 50- Le diagnostic d’une infection génitale récurrente à Herpès Simplexe virus peut être fait par : a. Détection d’Ag viral par IF dans les cellules d’une ulcération génitale suspecte b. Observation d’un titre élevé d’Ac neutralisant dans le sérum c. Détection d’Ag viral par inhibition de l’hémagglutination dans le sang, au cours de la phase aiguë de l’infection d. L’isolement du virus en culture de cellules suivi de son typage, à partir du contenu des vésicules e. L’examen simultané d’un sérum précoce et d’un sérum tardif à la recherche d’une de titre des Ac en inhibition de l’hémagglutination. ad
51- La maladie des légionnaires est une infection ayant les caractéristiques suivantes sauf une (laquelle) : a. Elle évolue fréquemment sur un mode épidémique b. Elle est due à un bacille gram négatif hydrotellurique c. Le tableau est celui d’une pneumopathie aiguë sévère d. Elle s’accompagne de signes digestifs et neurologiques e. Elle est curable par les céphalosporines de 3e génération e 52- Concernant la rougeole, il est exacte que : a. La maladie atteint surtout l’enfant jeune b. L’éruption apparaît 14 j après le contage c. L’éruption débute à la racine des cheveux, derrière les oreilles d. L’éruption est accompagnée d’un catarrhe caractéristique e. L’éruption est diffuse, homogène faite d’un érythème abc 53- Infection respiratoire qui peuvent comporter une note hépatique (anomalies biologiques) : a. Pneumonie à pneumocoque b. Pneumopathie grippale c. Fièvre Q d. Pneumopathie à Klebsiella e. Legionella pneumophila ace 54- Pathologies avec ADP : a. Uréthrite gonococcique aiguë b. Uréthrite subaiguë à Chlamydia c. Aucune c 55- Atteintes cutanées staphylococciques nécessitant une antibiothérapie par voie générale : a. Anthrax b. Furoncle simple c. Staphylococcie maligne de la face d. Furonculose récidivante e. Folliculite
acd 56- Les tétracyclines sont indiqués en première intension dans : a. L’uréthrite à Chlamydia b. La psittacose c. Les infections à Pasteurella multocida abc 57- Diagnostic sérologique de la syphilis : a. L’Ag cardiolipidique existe aussi dans les cellules de cellules animales b. La réaction de Nelson apparaît au à la fin de la période primaire (6 semaines après l’apparition du chancre) c. Un traitement bien conduit pendant la période de chancre empêche les réactions sérologiques de se positiver d. Le FTA est la première à devenir après le contage (5 à 8 j après l’apparition du chancre) e. L’Ac anticardiolipidique est décelé après ceux détectés après réaction TPHA abde 58- Quel est le virus du groupe herpès le plus souvent responsable de méningo-encéphalite aiguë chez l’adulte non immunodéprimé : a. Herpès simplex type II b. Herpès simplex type I c. CMV a 59- Les lésions papulosquameuses de la syphilis secondaire, se localise électivement à toutes les zones suivantes sauf une, laquelle : a. Dans les plis de flexion des paumes et des plantes b. Dans les commissures labiales c. Dans les sillons naso-géniens d. A la surface du cuir chevelu e. Aux organes génitaux externe d 60- Primo-infection par le virus VIH : a. Pneumopathie atypique b. Hépatite ictérique c. Syndrome de Guillain-Barré d. Syndrome mononucléosique d
61- La listériose méningée : a. Est due à un bacille Gram négatif b. Peut entraîner une méningite purulente c. Peut entraîner une méningite à liquide clair d. Peut être traité par une céphalosporine de 3e génération e. Provient d’une porte d’entrée digestive bce 62- Le vaccin de la rougeole : a. Est un vaccin à virus tué b. Capable d’éviter la rougeole après contage c. Recommandé à l’âge de 3 mois b 63- Une spondylodiscite avec reconstitution osseuse rapide est en relation avec (RF) : a. Staphylococcus aureus b. Bacille de Koch c. Streptocoques b
64- Maladies infectieuses qui peuvent être atténuées par l’injection de gammaglobulines spécifiques (RF) a. Hépatite B b. Rubéole c. Rougeole d. Coqueluche c 65- Germes qui peuvent provoquer une uréthrite sexuellement transmissible chez l’homme : a. Gonocoque b. Tréponèmes c. Dermatophytes d. Chlamydia e. Mycoplasma ade 66- Signe de mauvais pronostic en cas de neuropaludisme : a. Fièvre > 40,3°C b. Perte des réflexes ostéotendineux c. Coma à tendance hypotonique b 67- Choc toxi-infectieux : a. Il résulte d’une hypoxie tissulaire du fait d’une hypovascularisation b. Il s’accompagne de troubles métaboliques et de la crase sanguine c. Il peut s’accompagner d’une hypothermie d. Il se complique d’une insuffisance rénale fonctionnelle avec risque de passage vers l’organicité e. Il ne survient que dans les septicémies à BGN abcd 68- Au cours de récurrences herpétiques cutanéolabiales (RF) a. L’exposition solaire a un rôle favorisant b. Chaque récurrence peut s’accompagner d’un érythème polymorphe c. Le grattage du plancher d’une vésicule récente met en évidence des cellules géantes multinucléés d. Chaque récurrence s’accompagne d’une montée significative du taux des Ac anti-herpétiques e 69- A propos de la primo-infection à Plasmodium falciparum a. Il survient au plus tard dans les 3 mois suivant le retour de zone d’endémie b. La fièvre y est d’emblée rythmée et périodique c. La thrombopénie n’est pas un critère de gravité d. La chloroquine est le traitement de choix c 70- L’uréthrite à Chlamydia trachomatis : a. A un incubation de durée indéterminée b. Donne un écoulement non ou peu purulent c. Se complique parfois d’arthrite et de conjonctivite bc
71- Critère d’hospitalisation d’un sujet adulte présentant une varicelle : a. Toux quinteuse avec dyspnée et polypnée b. Température à 38°C c. Prurit généralisé d. Eruption vésiculeuse e. ADP cervico-occipitales a 72- La méningite à Listéria : a. Peut être à liquide claire b. Est surtout fréquente chez l’adolescent c. Doit être évoqué si on voit un bacille gram positif à l’examen direct du LCR d. Réalise plutôt une méningo-encéphalite e. Se traite par les céphalosporines de 3e génération acd 73- La rougeole peut se compliquer de (RF) a. Otite moyenne par surinfection b. Laryngite striduleuse c. Pneumopathie interstitielle diffuse d. Cystite hématurique e. encéphalite d 74- Le zona : a. Réalise une éruption métamérique douloureuse b. Est un diagnostic essentiellement clinique c. Est une maladie habituellement bénigne d. S’accompagne d’une ADP satellite e. Provoque des douleurs post-éruptives qui cèdent à l’aciclovir abcd 75- La primo-infection herpétique : a. Est fréquemment asymptomatique b. Peut se traduire par une gingivostomatite aiguë c. Peut se traduire par une septicémie herpétique néonatale d. Peut se traduire par une pustulose de Kaposi-Juliusberg chez l’atopique e. Peut déterminer une atteinte neuro-méningée abcde 76- Signes ou complications qui relèvent d’une inondation endotoxinique de l’organisme : a. Bradycardie b. Perforation digestive c. Tuphos d. Splénomégalie e. Collapsus cardio-vasculaire ace 77- Germes habituellement responsables de diarrhée glairo-sanglante : a. Rotavirus b. Salmonelle c. Yersinia d. Entérovirus e. Shigelle abce
78) Streptococcus faecalis (groupe D de Lancefield) n'est jamais responsable d'une des infections suivantes, laquelle ? A - Endocardite B - Prostatite aiguë C - Cholécystite aiguë D - Méningite purulente E - Erysipèle de la face Réponse: E Commentaire : L'érysipèle est dû au streptocoque B hémolytique du groupe A.
79) Pour traiter une méningite aiguë à Listeria sensible à Ampicilline, Céphalotine, Gentamicine, on vous propose les traitements suivants : lequel choisissez-vous ? A - Ampicilline 100 mg/kg/j I V B - Ampicilline 200 mg/kg/j I V C - Céfalotine 100 mg/kg/j I V D - Céfalotine 200 mg/kg/j I V E - Gentamicine 3 mg/kg/j I V Réponse: B Commentaire : L'ampicilline est l'antibiotique de choix. La dose proposée en A est insuffisante. On associe généralement B + E malgré la mauvaise diffusion méningée de l'aminoside
80) Le prélèvement sanguin pour l'étude de l'activité bactéricide du sérum au cours d'une septicémie doit être fait : A - Au moins 4 heures après l'administration des antibiotiques B - Immédiatement après l'administration des antibiotiques C - Au moment du pic sérique des antibiotiques D - Avant toute administration d'antibiotique E - Pas plus d'une heure après l'administration des antibiotiques Réponse: C Commentaire : On mesure aussi habituellement l'activité bactéricide du sérum au taux résiduel des antibiotiques.
81) Parmi les antibiotiques suivants, quel(s) est(sont) le(s) bon(s) antistaphylococcique(s) ? A - Pristinamycine (Pyostacine®) B - Oxacilline (Bristopen®) C - Colistine (Colimycine®) D - Acide Fucidique (Fucidine®) E - Méticilline (Flabelline® - Pénistaph®) Réponse : A B D E Commentaire : C'est un polypeptide actif sur les bacilles gram négatif. Il y a actuellement globalement plus de 30 % de staphylocoques pathogènes résistants à ces différents antibiotiques. 82) A propos du diagnostic bactériologique d'une angine diphtérique : A - Devant une angine suspecte de diphtérie, le prélèvement de gorge se fait par écouvillonnage à la périphérie des fausses membranes B - Au cours d'une diphtérie, le bacille diphtérique est isolé dans les hémocultures C - Les souches de bacille diphtérique responsables de la maladie produisent une toxine D - La mise en route du traitement d'une angine suspecte de diphtérie peut attendre la confirmation du laboratoire de bactériologie
E - La mise en culture d'un prélèvement de gorge à la recherche du bacille diphtérique peut se faire sur sérum de boeuf coagulé (milieu de Löffler) Réponse : A C E Commentaire : La diphtérie est due au corynebacterium diphtérie ; elle réalise une angine pseudomembraneuse et un syndrome toxique général lié à la diffusion d'une toxine protéique sécrétée par les germes au niveau du pharynx. Le germe pousse en 18 h sur milieu de Löffler. La sérothérapie est urgente afin de neutraliser la toxine avant sa fixation 83) Indiquez la ou les propositions exactes concernant la mise en évidence d'une élévation significative des anticorps viraux spécifiques témoin d'une infection actuelle : A - Elle exige le prélèvement de 2 sérums, l'un précoce, l'autre tardif B - Elle apparaît le plus nettement quand le prélèvement du premier sérum est différé trois à cinq jours après le début des signes cliniques C - Il suffit d'une variation de titre du simple au double D - C'est la façon la plus commode de confirmer le diagnostic d'herpès récurrent E - C'est la méthode la plus sensible pour porter le diagnostic d'infection à rotavirus Réponse : A Commentaire : B - Le premier prélèvement doit être réalisé le plus tôt possible C - Il faut une variation du taux d'anticorps d'au moins un à quatre D - Il n'y a pas toujours d'ascension du taux d'Ac dans les herpès récurrents E - Le diagnostic d'infection à rotavirus se fait au mieux par la détection du virus dans les selles par méthodes d'I.F directe, microscopique électronique, E.L.I.SA
84) A la phase d'invasion des oreillons, quel signe pris isolément peut orienter vers le diagnostic ? A - Etat fébrile à 40آ° avec céphalées B - Pharyngite érythémateuse C - Turgescence de l'orifice du canal de Sténon D - Adénopathie prétragienne E - Hypersalivation Réponse : C Commentaire : A - La fièvre est modérée dans les oreillons. C'est le signe le plus évocateur du diagnostic avant l'apparition de la parotidite 85) Lorsque vous traitez un patient par un aminoside pour une endocardite, le ou lesquels de ces examens vous paraissent indiqués de façon régulière et répétée, pour surveiller le traitement : A - Audiogramme B- Fonction rénale C - Dosages sériques de l'antibiotique D - Transaminases Réponse : A B C Commentaire : Le dosage sérique de l'aminoside est indispensable pour contrôler l'efficacité du traitement et diminuer sa néphro et oto-toxicité. On pense que les phénomènes de toxicité des aminosides sont le plus souvent liés à un surdosage. 1 - En cas de traitement prolongé, on pratique une mesure des potentiels évoqués auditifs, plus sensible que l'audiogramme. 86) Parmi les signes cliniques et paracliniques suivants, indiquez celui qui régulièrement va à l'encontre du diagnostic de brucellose : A - Fièvre B - Splénomégalie C - Sciatalgies D - Leucocytose avec polynucléose neutrophile E - Orchite
Réponse : D Commentaire : Leuconeutropénie plutôt. 87) Parmi les lésions cutanées suivantes, indiquez celle(s) qui contien(nen)t du staphylocoque : A - Furoncle B - Erythème noueux C - Exanthème scarlatin D - Panaris E - Erythème polymorphe Réponse : A D Commentaire : Les réponses B,C et E correspondent à des réactions immunitaires cutanées, et non des localisations cutanées d'infections à pyogènes. 88) Concernant la fièvre typhoïde, une ou plusieurs de ces affirmations sont vraies. La ou lesquelles ? A - La diarrhée est régulièrement présente au deuxième septénaire B - Une hyperleucocytose avec polynucléose neutrophile doit faire rechercher une perforation digestive C - Les anticorps anti O peuvent ne pas apparaître si le malade est traité D - Au premier septénaire, le diagnostic peur être affirmé sur l'existence d'anticorps anti-H E - L'amoxicilline seule, per os, constitue un traitement correct de la fièvre typhoïde Réponse: B C E Commentaire : A - La diarrhée est inconstante. B - En l'absence de complication, on observe une leuconeutropénie. E - Malgré la bonne résorption digestive de l'amoxicilline, une posologie de 50 à 100 mg/jour est recommandée. Certains préconisent un traitement intraveineux les 48 premières heures. 89) Une griffure de chat peut être responsable : A - De rougeole B - D'ornithose C - De toxi-infection salmonellienne D - De Pasteurellose E - De tétanos Réponse : D E Commentaire : La lymphoréticulose bénigne d'inoculation ( ou maladies des griffes du chat ) est due à une chlamydiae. La sérologie chlamydiae ( cf ornithose ) pourra donc être positive. 90) Parmi les affections suivantes la ou lesquelles peu(ven)t s'accompagner d'un syndrome mononucléosique ? A - Hépatite A B - Toxoplasmose acquise C - Infection à Cytomégalovirus D- Coqueluche
Réponse : A B C Commentaire : Définition du syndrome mononucléosique: plus de 50 % des leucocytes sont des cellules mononuclées, et surtout on note sur le frottis sanguin la présence de lymphocytes hyperstimulés (grands, bleutés ou hyperbasophiles). On le trouve également dans la M.N.I, la rubéole, les infections à adénovirus
Nephrologie CM 1) Vous réalisez une bandelette urinaire devant : a) Un purpura b) Une HTA c) Des oedèmes d) Une douleur lombaire latéralisée e) Une hypoprotidémie CM 2) La bandelette urinaire permet de dépister : a) Un syndrome néphrotique b) Un syndrome néphritique c) Une protéinurie de Bence Jones d) Une tubulopathie CS 3) Une protéinurie est dite physiologique si inférieure à :
a) 100 mg/j b) 150mg/j c) 200mg/j d) 300mg/j CM 4) Une BU avec +++ de protéinurie évoque : a) Une protéinurie glomérulaire b) Une protéinurie de Bence-Jones c) Un syndrome néphrotique d) Une amylose rénale CM 5) La protéinurie à la bandelette a) varie en fonction de la concentration des urines b) est un examen sensible c) doit faire réaliser une protéinurie des 24 h si positive d) nécessite une solide expérience médicale CM 6) La microalbuminurie : a) Est une excrétion urinaire d'albumine entre 30 et 300 mg/j b) Traduit la présence d'une néphropathie diabétique débutante c) Se recherche si la Pu est à ++ à la BU d) se dépiste à la BU CS 7) Une BU négative : a) Elimine une cystite b) Nécessite une ECBU c) Est compatible avec un syndrome néphrotique d) Nécessite une protéinurie des 24 h CS 8) En cas d'hématurie positive à ++ à la Bu et négative à l'ECBU et au HLM on évoque : a) Une hématurie terminale b) Une myoglobinurie c) Une colique néphrétique d) Une néoplasie vésicale e) Une ingestion de betteraves CM 9) Une hématurie peut être d'origine glomérulaire : a) Si on retrouve des cylindres hématiques b) Si on ne retrouve pas de cylindres hématiques c) Si les hématies sont dysmorphiques ou déformées d) Si on retrouve des caillots dans les urines CM 10) Les cristaux suivants peuvent être observés sans critères pathologiques : a) Oxalate de calcium b) Urate c) Cystine d) Phosphate Réponse : CM1) a,b,c ,d,e CM2) a,b,d CS3) b CM4) a,c,d CM5) a,b,c, CM6) a,b, CS7) a, CS8) b CM9) a,b,c, CM10) a,b,d,
1. Lorsqu'une intervention pour hypertrophie prostatique béningne (adénome prostatique) est décidée, quel est l'élément qui détermine le choix entre résection endoscopique et chirurgie classique (ouverte), (une seule réponse exacte) ? A. La taille de l'adénome B. L'intensité de la dysurie C. Le calibre de l'urèthre D. L'âge du patient E. La préférence du chirurgien E
2. Tous les symptomes suivants sauf un peuvent être rencontrés dans la déshydratation extra-cellulaire pure par déplétion sodée : A. Signe du pli B. Oligurie C. Hyperuricémie D. Hyponatrémie E. Natriurèse basse D
3. Une des affirmations suivantes concernant les sténoses de l'urèthre est fausse, laquelle? A. Elles peuvent être révélées par une uréthrorragie B. Les rétrécissements congénitaux sont rares C. La dysurie n'est pas toujours signalée par le patient D. Les rétrécissements d'origine traumatiques sont des sténoses courtes E. Les examens radiologiques sont inutiles E
4. Quelle est la plus infiltrante (profonde) des tumeurs de vessie suivantes, selon la classification internationale TNM ? A. Tumeur PT1 G1 N0 B. Tumeur PT2 G2 N0 C. Tumeur PT3 G2 N0 D. Tumeur PT1 G3 N1 E. Tumeur PT2 G2 N2 C
5. Toutes les substances suivantes sauf une sont hypokaliémiantes: A. Furosémide B. Bêta mimétiques C. Chlorure de calcium D. Insuline E. Minéralocorticoïdes C
6. Immédiatement après hystérectomie totale réalisée par voie vaginale, quels sont les mécanismes possibles de l'apparition d'une incontinence urinaire ? (1 ou plusieurs réponses) A. Fistule vésico-vaginale B. Fistule urétéro-vaginale C. Fistule uréthro-vaginale D. Incontinence urinaire d'effort par cervicocystoptose E. Instabilité vésicale ABC
7. Parmi les suivantes, un n'est pas un facteur de risque courant dans l'insuffisance rénale aiguë secondaire à l'utilisation de produits de contraste iodés : A. Déshydratation B. Diabète avec protéinurie C. Allergie à l'iode D. Insuffisance rénale chronique E. Sujet âgé C
8. Le furosémide ou lasilix partage avec les diurétiques thazidiques tous les effets secondaires suivants sauf un : A. Hypokaliémie B. Hyperglycémie C. Hyponatrémie D. Hyperuricémie E. Hypercalcémie E
9. Chez un homme qui a présenté une hématurie totale isolée, dont l'examen clinique est normal, et dont l'urographie et l'échographie rénale sont normales, quel examen faut-il ensuite réaliser ? A. Un scanner rénal B. Une IRM rénale C. Un échodoppler rénal D. Une scintigraphie rénale E. Une cystoscopie E
10. Une des propositions suivantes concernant la cryptochidie est fausse, laquelle ? A. La fréquence de la cryptorchidie est de l'ordre de 1 % après l'âge de 1 an B. Elle n'est jamais bilatérale C. Elle peut se compliquer d'atrophie testiculaire D. Elle peut se compliquer de stérilité E. Elle peut favoriser l'apparition d'un cancer de testicule B
Ophtalmologie 1) Devant une exophtalmie mal réductible, unilatérale chez une femme de 60 ans, le globe étant dévié en bas et en dedans, vous évoquez avant tout : A - Une maladie de Basedow B - Une cellulite orbitaire C - Une tumeur mixte de la glande lacrymale D - Un kyste dermoïde E - Un fibrosarcome Réponse : C Commentaire : La maladie de Basedow entraîne une exophtalmie parfois unilatérale, mais le plus souvent axile et réductible ; la cellulite orbitaire entraîne une exophtalmie axile et réductible, dans un contexte de fièvre et de sinusite ; le kyste dermoïde et le fibrosarcome surviennent essentiellement chez l'enfant. 2) Parmi les affections suivantes, citez celle qui est responsable d'une hémianopsie latérale homonyme quadrantale supérieure gauche congruente : A - Atteinte inflammatoire des deux nerfs optiques B - Lésion de la bandelette optique droite
C - Lésion des bords latéraux du chiasma D - Lésion du faisceau temporal des radiations optiques droites E - Lésion du corps genouillé externe droit Réponse : D Commentaire : L'hémianopsie latérale homonyme correspond à une atteinte rétrochiasmatique ; la localisation en quadrant gauche oriente vers une lésion très postérieure, droite sur les voies optiques, au niveau des radiations optiques; le faisceau temporal reçoit les informations du quadrant supérieur, le faisceau pariétal recevant celles du quadrant inférieur. 3) L'acuité visuelle mesurée en clinique courante dépend : A - Des cônes B - Des bâtonnets C - De la macula D - De l'ora serrata E - De la périphérie rétinienne Réponse : A C Commentaire : L'acuité visuelle mesure le fonctionnement de la macula, au centre de laquelle se trouve la fovéa, qui ne contient que des cônes. 4) Parmi les 5 propositions concernant la myopie, une est inexacte. Laquelle ? A - Dans la vision éloignée, les rayons convergent en avant de la rétine B - L'axe antéro postérieur de l'oeil est plus petit que chez le sujet emmétrope C - La myopie peut évoluer au cours de l'adolescence D - Elle doit être corrigée par un verre concave E - L'acuité visuelle reste bonne dans la vision rapprochée, sans correction optique Réponse : B Commentaire : Chez le sujet myope l'axe antéro postérieur de l'oeil est au contraire plus grand que chez le sujet emmétrope. 5) La symptomatologie habituelle du décollement de rétine peut comporter tous les signes suivants, sauf un. Lequel ? A - Brouillard visuel B - Voile en secteur C - Douleurs D - Phosphènes E - Hémorragies dans le vitré Réponse : C Commentaire : Les phosphènes traduisent les tractions exercées par le vitré sur la rétine; la perception d'un voile en secteur correspond à la rétine décollée, non fonctionnelle ; le brouillard visuel peut être lié au décollement de la macula, ou à une hémorragie dans le vitré (si un vaisseau rétinien passe sur la déchirure rétinienne à l'origine du décollement). 6) Parmi les collyres suivants le(s)quel(s) peu(ven)t entraîner des hypertensions oculaires ? A - Collyre mydriatique B - Collyre myotique C - Collyre corticoïde D - Collyre antiseptique E - Collyre antibiotique Réponse : A C Commentaire : Les collyres mydriatiques peuvent déclencher une crise de glaucome aigu par fermeture de l'angle. Les collyres corticoïdes peuvent entraîner un glaucome chronique à angle ouvert. 7)L'étude du champ visuel permet d'étudier tous les déficits visuels systématisés suivants sauf un. Lequel ? A - Rétinien
B - Scléral C - Papillaire D - Chiasmatique E - Calcarin Réponse : B Commentaire : L'étude du champ visuel permet d'étudier tous les déficits visuels systématisés. L'atteinte de la sclère (qui constitue la coque du globe) ne s'accompagne d'aucune déficit visuel systématisé. 8) Parmi les examens paracliniques suivants, quel est celui qui permettra d'affirmer le corps métallique intra oculaire récent ? A - Ionogramme B - Angiographie fluorescente du fond d'oeil C - Radiographie de l'orbite D - Tonométrie E - Electroencéphalogramme Réponse : C Commentaire : Seule la radiographie de l'orbite (radios standards de face et de profil ; et clichés de repérage selon la méthode de Comberg) permet d'affirmer la présence d'un corps étranger radio opaque intra oculaire. La tonométrie peut montrer une hypotonie liée à la plaie du globe. Les trois autres propositions n'ont aucun intérêt pour le diagnostic. 9) Le chalazion est : A - Une inflammation de l'appareil pilosébacé du cil B - Une inflammation des glandes de Meibomius C - Une inflammation étendue du bord libre des paupières D - Une inflammation du sac lacrymal E - Une inflammation des points lacrymaux Réponse : B Commentaire : Par définition le chalazion est une inflammation d'une glande de Meibomius. Le furoncle est l'inflammation de l'appareil pilocébacé d'un oeil (infection à staphylocoque) ; la blépharite est l'inflammation étendue du bord libre des paupières ; la dacryocystite est l'inflammation du sac lacrymal. 10) En cas de rétinopathie diabétique, le traitement par photocoagulation au laser a pour but : A - de détruire les microanévrysmes B - d'éclaircir le vitré en cas d'hémorragie C - de détruire les zones de rétine ischémique D - d'éviter l'apparition d'une névrite optique E - aucune des propositions n'est exacte Réponse : C Commentaire : En effet, la rétine ischémique provoque l'apparition de néovaisseaux prérétiniens et prépupillaires, se compliquant d'hémorragies intra vitriennes, de décollement de rétine, et à un stade ultime de glaucome néovasculaire.
CAS CLINIQUE
1-Une femme âgée de 58 ans consulte aux urgences pour une baisse brutale d’acuité visuelle de l’oeil gauche. Elle n’est pas diabétique. 2- A son arrivée aux urgences l’interne constate que son oeil gauche est rouge avec un cercle périkératique et qu’il est douloureux. 3-L’interne de garde l’examine et retrouve la notion d’une hyperthyroïdie et d’une atteinte oculaire sévère secondaire à cette hyperthyroïdie. 4-Un examen de Hess-Lancaster est demandé par l’interne le lendemain matin 5-Une exophtalmie unilatérale est constatée lors de l’examen ophtalmologique du lendemain matin Questions : 1-Préciser au stade d’arrivée aux urgences les causes possibles de baisse de vision brutale à gauche 2-Préciser les causes possibles d’oeil rouge lorsque l’interne l’examine aux urgences au stade 2. 3-Préciser deux causes possibles de baisse d’acuité visuelle, au stade 3 ? 4-Préciser les signes oculaires de cette pathologie liée à l’hyperthyroïdie: 5-Quels examens complémentaires radiologiques permettent d’approfondir l’analyse orbitaire et quels en sont les résultats ? 6-Expliquer le mécanisme physiopathologique du symptôme pour lequel l’examen de Hess Lancaster est demandé 7-Donner des causes possibles d’exophtalmie unilatérale autre que l’hyperthyroïdie
Réponses 1 -Occlusion de la veine centrale de la rétine -Occlusion de l’artère centrale de la rétine -Décollement de la rétine -Neuropathie optique rétrobulbaire -Neuropathie optique ischémique antérieure aigue -Glaucome aigu -Kératite -Uveîte ou iridocyclite -Choroïdite ou Toxoplasmose -Glaucome aigu -Hémorragie maculaire ou Rétinopathie diabétique -Hyphéma 2-OEil rouge et douloureux : Kératite, glaucome aigu, iridocyclite, ulcère traumatique de la cornée. 3-Kératite d’exposition, Neuropathie optique compressive 4-Exophtalmie bilatérale axile, rétraction palpébrale,neuropathie optique compressive,ulcération cornéenne ou kératite d’exposition,oedème des paupières et ou de la conjonctive,diplopie. 5-Scanner ,IRM, Augmentation de volume des muscles oculomoteurs, Muscles oculomoteurs étirés et graisse augmentée de volume 6-Atteinte par des autoanticorps du tissu conjonctif de l’orbite et fibrose des muscles oculomoteurs 7-Inflammatoire cellulite orbitaire, Vasculaire fistule carotido-caverneuse ,tumorale métastases
1*une proposition est fausse, laquelle? 1 2 3 4 5
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La myopie est un oeil trop long. La presbytie engendre une image derrière la rétine. L'astigmatisme est une anomalie de la courbure cornéenne La myopie est un oeil trop court, l'image nette se fait derrière la rétine. L'hypermétropie est un oeil trop court, l'image se fait derrière la rétine.
- la bonne réponse est :4 La myopie peut être associée à un oeil trop long, l'image nette se fait en avant de la rétine. 2*une proposition est fausse, laquelle? 1 2 3 4 5
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un myope voit mal de loin un astigmate voit mal de prés et de loin l'hypermétropie peut se révéler par un strabisme un hypermétrope voit mal de prés un presbyte voit mal de loin
- la bonne réponse est :5 un presbyte voit mal de prés, mais les items 1 et 3 doivent être nuancés: un hypermétrope est plus gêné de prés, un myope est plus gêné de loin 3*Quelles sont les propositions exactes? 1/ l'hypermétropie se révèle souvent à l'adolescence 2/ En corrigeant une hypermétropie, on peut corriger un strabisme symptomatique de cette hypermétropie. 3/ l'hypermétropie se révèle souvent dés l'enfance 4/ Un strabisme, même corrigé par la correction d'une hypermétropie, devra être opéré 5/ le risque d'amblyopie définitive n'existe qu'après 6 ans 1 - 1+3+4+5 2 - 2+3+5 3 - 1+4+5 - la bonne réponse est :2 4* Un seul item est juste, lequel ?: 1 2 3 4
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Une myopie peut évoluer à tout âge Le ler examen ophtalmologique vraiment fiable a lieu après 4 ans Une myopie n'évolue pas après 21 ans Une myopie évolue jusqu'à 40 ans
- la bonne réponse est :1 si classiquement la myopie termine son évolution avec l'adolescence, une myopie peut évoluer à tout âge. L'item 5 est faux: si les circonstances le justifient (anomalie fonctionnelle, strabisme, etc...), il est possible d'obtenir un examen ophtalmologique complet avec fond d'oeil et réfraction sous cycloplegique dés l'age de 6 mois. En l'absence d'anomalie un premier bilan avec acuité visuelle subjective peut et doit être pratiqué chez tous les enfants dés les premiers mois de la petite section de maternelle. Les techniques bébé vision permettent même eventuellement une détermination fruste mais plus précoce.
5*Quelles sont les propositions exactes: 1/ L'astigmatisme se manifeste par une perturbation de la vision touchant préférentiellement un axe de l'image empreinte sur la rétine. 2/ une diplopie monoculaire peut être symptomatique d'astigmatisme. 3/ L'astigmatisme n'est pas opérable 4/ La correction chirurgicale d'une myopie chez un presbyte peut engendrer un handicap gênant, par perte de la vision rapprochée 5/ La chirurgie de la myopie doit être effectuée avant l'âge de 20 ans pour obtenir les meilleurs résultats. 1 - 2+3+4 2 - 1+3+5 3 - 1+2+4 - la bonne réponse est :3
6* Sont des contre indications absolues pour la chirurgie ophtalmique correctrice des anomalies de réfraction: 1/ la grossesse 2/ la dépression 3/ la monophtalmie 4/ le glaucome 5/ le décollement de rétine 6/ les maladies auto-immunes 1 - 1+6 2 - 3+4+5 3 - 1+3+4+5+6 - la bonne réponse est :1 Sont des contre indications absolues pour la chirurgie ophtalmique correctrice des anomalies de réfraction: 1/ la grossesse 6/ les maladies auto-immunes Sont des contre indications relatives: 3/ la monophtalmie 4/ le glaucome 5/ le décollement de rétine 7* dans la chirurgie ophtalmique correctrice des anomalies de réfraction: Une seule proposition est fausse, laquelle? 1 2 3 4 5
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Les patients peu coopérants sont une contre indication à la chirurgie La prise en charge est éventuellement assurée par les mutuelles Il n’y a aucune prise en charge par les organismes officiels d'assurance-maladie L'indication préférentielle est la myopie après stabilisation La sous correction ou la sur correction sont exceptionnelles en post op
- la bonne réponse est :5 Réponse fausse: La sous correction ou la sur correction sont exceptionnelles en post op
CAS CLINIQUE
Un homme de 60 ans consulte pour une baisse brutale de l'acuité visuelle de l'œil gauche. Il est discrètement hypertendu, diabétique et son cholestérol est à la limite supérieure de la normale. L'examen ophtalmologique vous révèle une acuité visuelle à 1/10ème à Gauche et 10/10ème à droite. Il existe une amputation du champ visuel inférieur gauche avec une limite horizontale nette passant par le point de fixation. Question n° 1 Quel diagnostic suspectez-vous ? A. occlusion de la branche nasale supérieure de la veine centrale de la rétine B. occlusion de la branche nasale supérieure de l'artère centrale de la rétine C. occlusion de la branche temporale inférieure de l'artère centrale de la rétine D. occlusion de la branche temporale inférieure de la veine centrale de la rétine E. occlusion de la branche temporale supérieure de l'artère centrale de la rétine
E Question n° 2 Dans une occlusion de la branche temporale supérieure de l'artère centrale de la rétine l'amputation du champ visuel est : A. Nasale supérieure B. Nasale inférieure C. Temporale supérieure D. Temporale inferieure E. Totale B Question n° 3 Dans une occlusion de l'artère centrale de la rétine l'examen du fond d'œil montre : A. Un œdème ischémique de la rétine B. Un œdème maculaire cystoïde C. Un œdème papillaire D. Des hémorragies diffuses E. Des hémorragies le long des vaisseaux AC Question n° 4 Dans un intérêt diagnostique, il est utile de prescrire : A. Champ visuel de Goldmann B. Lancaster C. Echographie D. Angiographie E. Electrorétinogramme D Question n° 5 Quel(s) examen(s) complémentaire(s) a (ont) un intérêt étiologique ? A. Vitesse de sédimentation B. Clearance de la créatinine C. Calcémie D. Phosphorémie E. Groupe HLA A
CAS CLINIQUE
Un patient de 27 ans vient consulter aux urgences ophtalmologiques parce que ses yeux sont rouges et prurigineux. A l'examen, l'acuité visuelle est de 8/10 de chaque oeil avec -1,75 Parinaud 2. Il existe une hyperhémie conjonctivale bilatérale avec de nombreuses papilles sur la conjonctive tarsale. Les cornées sont fluo négatives, les segments antérieurs sont calmes, le tonus oculaire est à 24 mmHg des 2 côtés. L'examen du fond d'oeil met en évidence une papille en forme de chaudron, très excavée. En fait, le patient se traite depuis plusieurs années par du Chibrocadron®, seul traitement qui atténue franchement ses symptômes mais ceux-ci réapparaissent à l'arrêt, d'où cette auto-médication. Question n°1 : Quelle est la maladie la plus probablement responsable des symptômes motivant la consultation ? Question n°2 : Quel(s) signe(s) inhabituel(s) vous font évoquer une autre pathologie ? Quelle est cette pathologie ? Question n°3 : Quel examen paraclinique prescrivez-vous pour évaluer l'importance de l'atteinte ? Question n°4 : Quelle est la cause la plus probable de cette maladie chez ce jeune patient ? Justifier.
Question n°5 : Quels sont les principes du traitement ?
REPONSES :
1) : - Conjonctivite Allergique 2) : - Hypertonie oculaire Bilatérale - Papille en chaudron la pathologie est : Glaucome Chronique 3): - Champ visuel bilatéral 4) - Iatrogène - Instillation répétée de corticoïdes locaux - Critères d`imputabilité intrinsèque NC * caractère bilatéral des instillations et de l`hypertonie - Critère d`imputabilité extrinsèque NC * les corticoïdes locaux sont connus pour entraîner un glaucome 5) : - Arrêt définitif des corticoïdes locaux - Prescription de collyre hypotonisant - Recherche et éviction de l`allergène - Prescription d`anti-allergiques locaux - Surveillance rapprochée de la tension oculaire - Surveillance rapprochée du champ visuel N.B. : En cas de persistance de l`hypertonie malgré ces traitements, une indication chirurgicale pourra être portée.
1) Parmi les 5 propositions concernant les anomalies du champ visuel, une seule est inexacte. Laquelle ? A - Un rétrécissement concentrique du champ visuel traduit une atteinte préchiasmatlque B - L'hémianopsie bitemporale témoigne d une atteinte chiasmatique C - L'hémianopsie latérale homonyme témoigne d'une atteinte rétrochiasmatique D - La quadranopsie latérale homonyme témoigne d'une atteinte des lèvres de la scissure calcarine E - La lésion du nerf optique est à l'origine d un déficit fasciculaire Réponse : A Commentaire : L'atteinte préchiasmatique est une atteinte du nerf.optique, à l'origine d'un déficit fasciculaire. Le rétrécissement concentrique du champ visuel doit faire rechercher une rétinite pigmentaire, un glaucome chronique évolué ; l'hystérie est un diagnostic d'élimination. 2) Parmi les 5 propositions suivantes concernant la rétinopathie diabétique, une seule est inexacte. Laquelle ? A - La rétinopathie diabétique se rencontre habituellement après 10 à 15 ans d'évolution de la maladie B - L'hémorragie du vitré est la complication des microanévrysmes C - La rétinopathie diabétique débute au fond d'oeil par un ou des microanévrysmes. D - La photocoagulation des zones d'hypoxie rétinienne peut empêcher l'évolution de la rétinopathie diabétique E - La rétinopathie proliférante correspond à l'apparition de néovaisseaux rétiniens. Réponse : B Commentaire : Les micro anévrysmes ne se compliquent jamais d'hémorragies intravitréennes. L'hémorragie intravitréenne provient des néovaisseaux qui prolifèrent en avant de la rétine et en avant de la pupille, au cours des rétinopathies ischémiques étendues. 3) Parmi les cinq thérapeutiques par voie générale suivantes, quelle est celle qui n'est pas utilisée lors de la crise de glaucome par fermeture de l'angle 7
A - L'acétazolamide (Diamox®) B - L'urée C - Le mannitol D - Le glycérol E - La dexaméthasone Réponse : E Commentaire : La déxaméthosone est utilisée localement, sous forme de collyre. L'acétazolamide, le mannitol sont utilisés par voie intraveineuse ; le glycérol est utilisé per os ; l'urée était utilisée par voie intraveineuse ; ces quatre thérapeutiques diminuent la pression intra oculaire. 4) Voici 5 affections pouvant être à l'origine d'une baisse brutale de l'acuité visuelle. L'une de ces affections provoque habituellement un cercle périkératique. Laquelle ? A - L'hémorragie du vitré B - La crise de glaucome aigu C - L'oblitération de l'artère centrale de la rétine D - La thrombose de la veine centrale de la rétine non compliquée E - Le décollement de rétine idiopathique Réponse : B Commentaire : L'hémorragie du vitré, l'occlusion de l'artère ou de la veine centrale de la rétine, le décollement de rétine idiopathique n'entraînent ni douleur ni rougeur oculaire.
5) Une énophtalmie avec diplopie évoque : A - Une malformation faciale B - Une fracture de l'orbite C - Une hypotonie oculaire D - Un syndrome de Claude Bernard Horner E - Une atrophie du globe Réponse : B Commentaire : Seule la fracture de l'orbite peut entraîner une énophtalmie avec diplopie ; les autres propositions n'entraînent qu'une énophtalmie, ou une fausse énophtalmie. 6) Une cataracte pathologique peut survenir à l'évolution de : A - Diabète B - Myotonie de Steinert (ou myopathie myotonique) C - Hypoparathyroïdie D - Hyperparathyroïdie E - Maladie de Horton (ou artérite temporale) Réponse : ABC Commentaire : Ni l'hyperparathyroïdie ni la maladie de Horton n'entraînent ces caractères pathologiques. Le diabète, la myotonie de Steinert et l'hypoparathyroïdie entraînent, après plusieurs années d'évolution une cataracte surtout sous-capsulaire postérieure. 7) La cataracte sénile : 1 - Provoque un reflet rose de la pupille 2 - S'accompagne de phosphènes 3 - S'accompagne d'un cercle périkératique 4 - Entraîne une baisse visuelle progressive Compléments corrects : A - 1,2,3 B - 1,3 C - 2,4 D-4 E - 1,2,3,4
Réponse : D Commentaire : La cataracte, quelle que soit sa cause, s'accompagne d'une lueur pupillaire grise, mais il n'y a pas de phosphène ni de cercle périkératique. 8) Le collyre à la fluorescéine est : 1 - Un collyre servant à apprécier l'intégrité de l'épithélium cornéen 2 - Un collyre servant au traitement des conjonctivites 3 - Un collyre pouvant servir au diagnostic des kératites surtout herpétiques 4 - Un collyre anesthésique de contact Compléments corrects : A - 1,2,3 B - 1,3 C - 2,4 D-4 E - 1,2,3,4 Réponse : B Commentaire : Après instillation d'un collyre à la fluorescéine, et avec un éclairage bleu à la lampe à fente, la fluorescéine s'accumule dans les zones désépithélialisées de la cornée (kératite, quelle que soit sa cause). 9) Une cataracte compliquée peut survenir après toutes ces affections oculaires, sauf une Laquelle ? A - Luxation traumatique du cristallin B - Myopie forte C - Iridocyclite D - Conjonctivite aiguë E - Décollement de rétine après échec du traitement chirurgical Réponse : D Commentaire : La conjonctivite est une affection qui guérit sans séquelle. La myopie forte, l'iridocyclite, le décollement de rétine (après échec du traitement chirurgical) et bien sur, la luxation traumatique du cristallin, peuvent entraîner une cataracte unilatérale.
10) Où peut siéger la lésion responsable d'une hémianopsie latérale homonyme en quadrant supérieur ? A - Sur un nerf optique B - Sur le chiasma C - Sur une bandelette optique D - A la partie inférieure d'un lobe occipital E - Sur le corps genouillé externe Réponse : D Commentaire : L'atteinte du nerf optique se traduit par une atteinte fasciculaire unilatérale. L'atteinte du chiasma entraîne une hémianopsie bitemporale ou binasale. L'atteinte d'une bandelette optique ou d'un corps genouillé externe entraîne une hémianopsie latérale homonyme.
11) Une épidémie de conjonctivite à prédominance unilatérale se répand en deux semaines dans un service d'ophtalmologie Quelle est la nature de l'agent causal ? A - Virus de l'herpès B - Adénovirus C - Virus du trachome D - Pneumocoque E - Cytomégalovirus Réponse : B Commentaire : L'adénovirus est l'agent responsable des épidémies de conjonctivites qui atteignent les communautés
(crèche, militaire, milieu hopitalier). Les deux semaines correspondent à la durée habituelle d'incubation avant l'apparition des symptômes de la conjonctivite.
12) Parmi les 5 propositions concernant les troubles de la réfraction, une seule est inexacte Laquelle ? A - L'hypermétropie simple doit être corrigée par un verre convexe B - L'hypermétropie peut être à l'origine d'un strabisme convergent C - L'astigmatisme est mesuré par l'ophtalmomètre de Javal D - La correction de la presbytie se fait avec des verres concaves E - L'astigmatisme est à l'origine de la confusion de certaines lettres Réponse : D Commentaire : La presbytie est la perte du pouvoir d'accommodation de l'oeil (l'accommodation met en jeu le muscle ciliaire et le cristallin) qui atteint tous les sujets entre 40 et 50 ans. Le système optique de l'oeil reste bloqué en vision de loin, en permanence et il faut, pour obtenir une image nette en vision de près, ajouter un verre sphérique convexe (loupe) entre l'oeil et l'objet à regarder. 13) Parmi les collyres suivants le(s)quel(s) peu(ven)t entraîner des hypertensions oculaires ? A - Collyre mydriatique B - Collyre myotique C - Collyre corticoïde D - Collyre antiseptique E - Collyre antibiotique Réponse : AC Commentaire : Les collyres mydriatiques peuvent déclencher une crise de glaucome aigu par fermeture de l'angle. Les collyres corticoïdes peuvent entraîner un glaucome chronique à angle ouvert. 14) Un malade présente une brusque baisse de vision sans douleur oculaire et sans rougeur manifeste, d'un seul oeil, alors qu'il est porteur d'un diabète connu depuis 12 ans. Indiquez parmi les causes suivantes celle(s) qui vous parai(ssen)t vraisemblable(s) ? A - Glaucome à angle fermé B - Hémorragie du vitré C - Luxation du cristallin D - Névrite optique aiguë E - Décollement de rétine Réponse : BDE Commentaire : Le glaucome à angle fermé s'accompagne de rougeurs et douleurs. La luxation du cristallin survient au décours d'un traumatisme. L'hémorragie du vitré et le décollement de rétine compliquent l'évolution des néovaisseaux prérétiniens proliférant grâce à une rétinopathie ischémique. La névrite optique aiguë est d'origine ischémique.
15) L'acuité visuelle mesurée en clinique courante dépend : A - Des cônes B - Des bâtonnets C - De la macula D - De l'ora serrata E - De la périphérie rétinienne Réponse : AC Commentaire : L'acuité visuelle mesure le fonctionnement de la macula, au centre de laquelle se trouve la fovéa, qui ne contient que des cônes.
16) Vous venez de diagnostiquer un décollement de la rétine. Parmi les antécédents immédiats suivants, quel est celui qui vous a orienté vers ce diagnostic ?
A - Céphalées B - Larmoiement C - Rougeur conjonctivale D - Perception de phosphènes E - Eblouissement Réponse : D Commentaire : Les phosphènes, le plus souvent localisées dans le même secteur du champ visuel traduisent l'existence de tractions localisées du vitré sur la rétine, ces tractions, lorsqu'elles s'exercent sur une zone de rétine fragile ou sur une déchirure, peuvent entraîner un décollement de la rétine.
17) La pilocarpine est un collyre : A - Parasympathicomimétique B - Parasympathicolytique C - Sympathicomimétique D - Sympathicolytique E - Sans action sur le système sympathique Réponse : A Commentaire : La pilocarpine est un collyre parasympathomimétique, antagoniste physiologique de l'atropine, entraînant un myosis actif. 18) Parmi les signes suivants, le(s)quel(s) est(sont) prémonitoire(s) d'un décollement de la rétine idiopathique ? A - Photophobie B - Céphalées C - Phosphènes D - Halos colorés E - Mouches volantes Réponse : CE Commentaire : Le décollement de rétine ne s'accompagne ni de douleur ni de photophobie. La perception de halo coloré traduit l'existence d'un oedème cornéen, comme on le voit au cours d'une crise d'hypertonie oculaire. Les phosphènes, qui traduisent les tractions vitréo-rétiniennes, et les mouches volantes, qui traduisent un décollement postérieur du vitré ou une hémorragie intravitréenne, doivent faire rechercher un décollement de la rétine.
19) Dans un glaucome à angle étroit quel(s) médicament(s) administré(s) par voie générale vous parai(ssen)t contre-indiqués ? A - Atropine B - Artane C - I.M.A.O. D - Antihistaminique de synthèse E - Dérivés nitrés Réponse : ABCE Commentaire : L'atropine provoque une mydriase par son action parasympatholytique. L'artane provoque une mydriase par son action anticholinergique. Le mécanisme et la réalité de la contre indication des IMAO et des dérivés nitrés semblent plus discutable. 20) L'occlusion récente de la veine centrale de la rétine : A - Entraîne un oeil rouge et douloureux B - Entraîne brutalement une perte totale de la vision de l'oeil atteint C - S'accompagne au fond d'oeil d'une dilatation du réseau veineux D - Peut se compliquer ultérieurement d'une néovascularisation rétinienne secondaire E - Se complique le plus souvent d'un décollement de la rétine
Réponse : CD Commentaire : L'occlusion récente de la veine centrale de la rétine s'accompagne d'une dilatation du réseau veineux, et peut se compliquer en quelques semaines d'une néovascularisation rétinienne. Plus tardivement peuvent apparaître un décollement de rétine, ou un glaucome néovasculaire, avec rougeur, douleur et perte totale de la vision.
21) A propos du trachome : quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ? A - Est une kérato conjonctivite endémique B - Est provoqué par un parasite C - Se complique fréquemment d'un entropion-trichiasis D - Peut être traité par des tétracyclines par voie locale E - Aucune des propositions précédentes n'est exacte ACD Commentaire : Le trachome est au début une viro conjonctivite endémique à chlamidia trachomatis ; l'atteinte de la conjonctive entraîne une cicatrice rétractile, avec frottement des cils sur la cornée (c'est le trichiasis) à l'origine du panus trachomateux. Le traitement local par tétracycline peut limiter l'évolution, et donc l'apparition de cicatrices rétractiles et d'endotrichiasis.
22) Un ectropion de la paupière inférieure se rencontre au cours d'une ou de plusieurs des affections suivantes. Laquelle ou lesquelles ? A - Trachome B - Paralysie faciale périphérique C - Brûlure de la pommette D - Hémispasme facial E - Atteinte du trijumeau BC Commentaire : La paralysie faciale périphérique entraîne un ectropion par relâchement du muscle orbiculaire. La brûlure de la pommette entraîne un ectropion par cicatrice cutanée rétractile. Le trachome entraîne au contraire un ectropion par cicatrice conjonctivale rétractile.
23) Parmi les structures anatomiques suivantes, laquelle(lesquelles) vous parai(ssen)t être la(les) plus exposée(s) à la toxicité des antipaludéens de synthèse ? A - Cristallin B - Nerf optique C - Cellules de la rétine D - Cornée E - Vitré CD Commentaire : Les antipaludéens de synthèse peuvent s'accompagner d'opacifications cornéennes réversibles, et de rétinopathies parfois irréversibles. Une surveillance ophtalmologique par champ visuel et ERG doit donc avoir lieu avant traitement puis régulièrement pendant le traitement.
24) Voici 5 propositions concernant la cataracte, une seule est inexacte. Laquelle ? A - La corticothérapie générale au long cours impose la surveillance du cristallin
B - Lors de la découverte d'une cataracte strictement unilatérale, de cause indéterminée, il faut rechercher un corps étranger intraoculaire C - La myotonie de Steinert se complique habituellement d'une cataracte D - L'électrorétinogramme sert à apprécier la valeur fonctionnelle de la rétine quand il existe une cataracte blanche totale E - L'opération de la cataracte rend l'oeil myope E Commentaire : L'opération de la cataracte consiste à enlever le cristallin, qui est une lentille convexe ; l'oeil devient donc fortement hypermétrope (l'image se forme nettement en arrière de la rétine), et doit être corrigé par une lentille convexe (verre de lunette, lentille de contact ou cristallin artificiel). 25) Quel est parmi les cinq points suivants celui qui caractérise le retentissement sur l'oeil d'un traitement par Amiodarone® (Cordarone) : A - Pigmentation vitréenne B - Hypertonie modérée C - Dépôts cornéens D - Coloration de l'iris E - Dépôts cristalliniens C Commentaire : Les dépôts cornéens sont constants après plusieurs mois de traitement. Ils peuvent être asymptomatiques ou entraîner un éblouissement à la lumière ou à la perception de halos colorés. Ils sont réversibles dans l'année qui suit l'arrêt du traitement.
26) Parmi les signes suivants, citez le signe caractérisant la cataracte du diabétique : A - Cataracte unilatérale B - Cataracte bilatérale C - Cataracte nucléaire D - Cataracte corticale antérieure E - Cataracte équatoriale B Commentaire : Le diabète, maladie générale, entraîne la formation d'un cataracte bilatérale, sous capsulaire postérieure, ou nucléaire (présénile).
27)L'ectropion palpébral sénile est dû : A - A une brièveté cutanée B - A une rétraction cicatricielle C - A une distension tissulaire D - A une hypertonie du muscle orbiculaire E - A une hypotonie conjonctivale C Commentaire : L'ectropion palpébral sénile est dû à une distension tissulaire, cutanée et musculaire (orbiculaire). La brièveté cutanée, la rétraction cicatricielle n'entrent pas dans le cadre de la sénilité.
28) Une exophtalmie unilatérale est constatée chez une femme de 60 ans. Plusieurs étiologies sont proposées. Notez la réponse fausse : A - Méningiome de la petite aile du sphénoïde B - Métastase orbitaire osseuse d'un néoplasme du sein C - Location orbitaire d'un myélome (maladie de Kahler) D - Lymphome orbitaire E - Glaucome à angle ouvert E
Commentaire : Le glaucome chronique à angle ouvert de l'adulte ne modifie pas la taille du globe, à l'inverse du glaucome congénital de l'enfant qui entraîne une buphtalmie avec fausse exophtalmie.
29) Les valeurs normales de la tension oculaire sont comprises entre : A - 5 et 10 mm de Hg B - 10 et 15 mm de Hg C - 15 et 20 mm de Hg D - 20 et 25 mm de Hg E - 25 et 28 mm de Hg BC Commentaire : La tension oculaire normale est comprise entre 10 et 20 mmg Hg ; elle est mesurée avec un tonomètre à aplanation. Il faut l'association d'une hypertonie et d'une atteinte du champs visuel pour parler de glaucome chronique. 30) Parmi les traitements oculaires locaux suivants, quel(s) est celui(ceux) qui sera(ont) prescrit(s) dans une crise de glaucome aigu ? A - Atropine B - Pilocarpine C - Néosynéphrine D - Antibiotiques E - Pansement occlusif B Commentaire : La pilocarpine est un myotique parasympathomimétique indiqué dans la crise de glaucome aigu. L'atropine (parasympatholytique) et la néosynéphrine (sympathomimétique) sont formellement contre indiquées. Les antibiotiques et le pansement occlusif n'ont aucun intérêt.
31) Parmi les éléments suivants, le(s)quel(s) favorise(nt) la survenue d'un glaucome aigu par fermeture de l'angle ? A - Myopie B - Etroitesse de la chambre antérieure C - Petite taille du cristallin D - Instillation d'un collyre conicoïde E - Instillation d'un collyre néosynéphrine 5 % BE Commentaire : L'étroitesse de la chambre antérieure (comme on peut la voir chez l'hypermétrope) et la mydriase (provoquée par exemple par instillation d'un collyre mydriatique : néosynéphrine) sont deux facteurs favorisants la survenue d'une crise de glaucome aigu par fermeture de l'angle. 32) Un glaucome aigu par fermeture de l'angle ne devrait jamais recevoir de : 1 - Diurétiques 2 - Collyres mydriatiques 3 - Mannitol 4 - Injection atropinique Compléments corrects : A - 1,2,3 B - 1,3 C - 2,4 D-4 E - 1,2,3,4 C Commentaire : Les mydriatiques en collyre ou par voie générale (atropine) sont formellement contre indiqués au cours
d'une crise de glaucome aigu par fermeture de l'angle. Les diurétiques (Diamox) et le Mannitol sont au contraire indiqués.
33) L'examen du fond d'oeil dans la rétinopathie hypertensive au stade terminal peut mettre en évidence le(s) signe(s) suivant(s) : 1 - Exsudats secs 2 - Hémorragies rétiniennes 3 - Oedème papillaire 4 - Microanévrysmes Compléments corrects : A - 1,2,3 B - 1,3 C - 2,4 D-4 E - 1,2,3,4 A Commentaire : L'oedème pupillaire s'accompagne d'hémorragies rétiniennes et d'exsudats dans la rétinopathie hypertensive évoluée. Par contre les microanévrysmes surviennent au cours de l'évolution de la rétinopathie diabétique.
34) Lors d'une paralysie récente du nerf moteur oculaire externe, l'examen révèle : 1 - Une diplopie 2 - Une baisse d'acuité visuelle 3 - Une attitude vicieuse de la tête 4 - Une déviation externe de l'oeil atteint Compléments corrects : A - 1,2,3 B - 1,3 C - 2,4 D-4 E - 1,2,3,4 B Commentaire : La paralysie du nerf moteur oculaire externe entraîne une paralysie du muscle droit externe il n'y a donc pas de baisse de l'acuité visuelle, l'oeil atteint est dévié en dedans (par hyperaction du muscle droit interne) ; enfin il existe une diplopie que le patient essaye de diminuer en tournant la tête du côté paralysé.
35) Voici 5 propositions concernant la rétinopathie diabétique. Une seule est inexacte. Laquelle ? A - Une cataracte peut être associée à une rétinopathie diabétique B - La rétinopathie diabétique est la conséquence d'altérations des capillaires rétiniens C - L'apparition de néovaisseaux est liée à une hypoxie rétinienne D - L'angiographie rétinienne permet de mettre en évidence ou de confirmer l'existence de néovaisseaux E - L'équilibration correcte du diabète permet la guérison de la rétinopathie proliférante E Commentaire :
L'équilibre correct du diabète permet de prévenir l'apparition de la rétinopathie diabétique proliférante, ou, si elle est déjà installée, peut permettre sa stabilisation ; mais le meilleur équilibre de la glycémie ne permet pas la guérison de la rétinopathie diabétique proliférante.
36) Quelle est la lésion le plus souvent responsable de l'exophtalmos pulsatile ? A - La méningiome de la petite aile du sphénoïde B - La fistule carotidocaverneuse C - La thrombose carotidienne D - La phlébite orbitaire E - Aucune des propositions ci-dessus B Commentaire : Seule une lésion artérielle, ou artério-veineuse peut entraîner une exophtalmie pulsatile ; c'est ce que réalise la fistule carotido-caverneuse. 37) Parmi ces cinq propositions concernant les anomalies du champ visuel et leurs explorations, une est inexacte. Laquelle ? A - Une hémianopsie latérale homonyme traduit une lésion des voies préchiasmatiques B - La section du nerf optique entraîne une cécité unilatérale C - L'atteinte des radiations optiques entraîne une quadranopsie latérale homonyme D - L'atteinte du corps genouillé externe entraîne une hémianopsie latérale homonyme E - Une hémianopsie bitemporale peut survenir au cours de l'évolution d'un adénome de l'hypophyse A Commentaire : L'hémianopsie latérale homonyme traduit une lésion des voies rétochiasmatiques (corps genouillés) ; la quadranopsie latérale homonyme traduit une atteinte plus postérieure (radiations optiques). L'atteinte du nerf optique entraîne un déficit fasciculaire ou une cécité complète.
38) Un malade se plaint de baisse de vision bilatérale. L'examen du champ visuel révèle une hémianopsie bitemporale. Ce signe témoigne d'une atteinte des voiles optiques localisée dans : A - Le cortex cérébral B - Les corps genouillés C - Le chiasma D - La rétine E - Aucune des propositions ci-dessus C Commentaire : L'émianopsie bitemporale témoigne d'une atteinte des voies optiques localisées dans le chiasma. Il s'agit le plus souvent d'une adénome hypoplysaire.
39) Un nouveau-né, sur les antécédents duquel vous n'avez aucun renseignement, présente, parmi d'autres signes, une cataracte congénitale. Laquelle, parmi les 5 infections suivantes, que la mère a peutêtre présentée au cours de la grossesse, vous paraît devoir être incriminée : A - Listériose B - Rubéole C - Toxoplasmose D - Syphilis congénitale E - Infection à Escherichia coli B Commentaire : La cataracte congénitale est la manifestation ophtalmologique la plus fréquente de la rubéole congénitale; elle s'associe souvent à une microphtalmie et à une rétinopathie rubéolique, toutes ces manifestations sont bilatérales. Les quatres autres infections n'entraînent pas de cataracte congénitale.
40) Une de ces maladies ne se complique pas d'occlusion de la veine centrale de la rétine. Laquelle ? A - Hypertension artérielle B - Leucémie myéloïde chronique C - Hyperplaquettose D - Rétrécissement mitral E - Artériosclérose D Commentaire : Le rétrécissement mitral se complique d'embolies artérielles, par exemple dans l'artère centrale de la rétine, lors des épisodes d'arythmies par fibrillation auriculaire.
41) La découverte d'une cataracte chez un nouveau-né porteur d'un souffle systolique est évocatrice : A - D'une trisomie 21 B - D'une embryopathie rubéolique C - D'une maladie des inclusions cytomégaliques D - D'une maladie métabolique E - Aucune des propositions précédentes B Commentaire : Seule l'embryopathie rubéolique associe une cataracte congénitale et des malformations cardiaques (canal artériel en cas de souffle continu, communication inter-ventriculaire en cas de souffle systolique). 42) Quelle est l'indication essentielle de la panphotocoagulation au laser dans la rétinopathie diabétique ? A - Rétinopathie proliférante B - Oedème maculaire C - Exsudats circinés D - Nodules dysoriques (exsudats cotonneux) E - Hémorragies rétiniennes A Commentaire : En cas de rétinopathie proliférante, la pan-photocoagulation au laser permet de détruire les territoires de rétine ischémique, facteur d'entretien indispensable des néovaisseaux prérétiniens. 43) Devant un oeil rouge, un des signes suivant doit faire écarter le diagnostic de conjonctivite. Lequel ? A - Sécrétions B - Larmoiement C - Baisse d'acuité visuelle D - Rougeur diffuse E - Sensation de sable C Commentaire : La conjonctivite s'accompagne d'une sensation de flou visuel par modification du film lacrymal, mais il n'y a pas de réelle baisse de l'acuité visuelle.
44) Parmi les affections suivantes, citez celle(s) qui peu(ven)t provoquer une cécité totale immédiate : A - Occlusion de l'artère centrale de la rétine B - Ischémie aiguë de la tête du nerf optique C - Occlusion de la veine centrale de la rétine D - Neuropathie rétro-bulbaire aiguë E - Crise de glaucome par fermeture de l'angle AB Commentaire : L'occlusion de la veine centrale de la rétine, la neuropathie rétro bulbaire aiguë et la crise de glaucome aigu par fermeture de l'angle peuvent provoquer une basse d'acuité visuelle rapide importante, mais pas
une cécité totale immédiate.
O.R.L QCM n°1 : Parmi les propositions suivantes concernant l'otospongiose, laquelle est inexacte ? A - L'audiométrie tonale met en évidence une surdité de transmission B - L'étude du réflexe stapédien est normal C - Le scanner des rochers met en évidence des plages hypodense autour de la fenêtre ovale D - L'évolution naturelle de cette maladie s'effectue vers la labyrinthisation E - Son traitement repose sur le remplacement de l'étrier par une prothèse
Réponse : B QCM n°2 : Parmi les étiologies suivantes des paralysies faciales périphériques, laquelle est la plus fréquente ? A - Le zona du ganglion géniculé B - La paralysie faciale idiopathique ou "à frigoré" C - La maladie de Lyme D - Le cholestéatome primitif du rocher E - La sclérose en plaque
Réponse : B QCM n°3 : Parmi les proposition suivantes, laquelle n'est pas en faveur d'une maladie de Rendu-Osler ? A - Antécédent d'angiomatose familiale B - Présence de télangiectasies muqueuses des lèvres et des joues C - Anémie chronique D - Perturbation du bilan biologique de la coagulation E - Présence d'une localisation angiomateuse pulmonaire au scanner thoracique
Réponse : D QCM n°4 : Un enfant de deux ans consulte pour rhinorrhée purulente fébrile (39,2°C) associée à un oedéme palpébral droit prédominant au canthus interne. Votre examen une exophtalmie réductible de l'oeil droit. Quel est le diagnostic à évoquer en première intention ? A - Conjonctivite aiguë B - Dacryocystite aiguë C - Erysipèle de la face D - Ethmoïdite droite E - Staphylococcie maligne de la face
Réponse : D QCM n°5 : Parmi les propositions suivantes concernant les surdités brusques, laquelle est inexacte ? A - Il s'agit d'une urgence neuro-sensorielle B - Elles se traduisent par une surdité de perception d'intensité variable à l'audiogramme tonal C - Elles sont secondaires à la prise de médicaments ototoxiques D - Elles doivent faire rechercher un neurinome du nerf acoustique E - Leur bilan comprend des épreuves caloriques vestibulaires et des potentiels évoqués auditifs
Réponse : C
Une femme de 26 ans sans antécédents ORL, traumatiques ou généraux se plaint d'une hypoacousie droite progressive depuis 2 à 3 ans. L'otoscopie est normale. L'audiométrie tonale retrouve une perte auditive en conduction aérienne droite de 25 dB alors que la conduction osseuse est normale. Quelle est l'étiologie la plus probable ? 12345-
presbyacousie cholestéatome otospongiose neurinome de l'acoustique syndrome d'Alport
Réponse : 3 Une otite séromuqueuse se caractérise par : 12345-
un épanchement rétrotympanique purulent un épanchement rétrotympanique de plus de trois mois une surdité de transmission associée une perforation tympanique une fréquence plus élevée chez l'enfant que chez l'adulte
Réponse : 2-3-5 Devant une otorrhée chronique droite, quels sont les signes qui doivent faire évoquer un cholestéatome ? 12345-
une perforation tympanique antéro-inférieure droite une perforation atticale droite une crise de vertige avec syndrome vestibulaire harmonieux déficitaire droit une surdité de perception droite des débris blanchâtres dans le conduit auditif externe droit
Réponse : 2-3-5 Que doit faire suspecter une otorrhée peu abondante mais malodorante ? 12345-
un eczéma du conduit auditif externe un cholestéatome de l'oreille moyenne un otite externe longtemps négligée une tuberculose de l'oreille moyenne un cancer de l'oreille moyenne
Réponse : 2-3 Une otite séromuqueuse se caractérise par : 12345-
un épanchement rétrotympanique non purulent un épanchement rétrotympanique avec otorrhée une surdité de transmission une perforation tympanique sans otorrhée une fréquence plus élevée chez l'enfant que chez l'adulte
Réponse : 1-3-5 Parmi les suivantes, quelles sont les principales pathologies qui peuvent se révéler par une otalgie ? 12345-
un furoncle du conduit auditif externe un carcinome épidermoïde du larynx T3N0 un barotraumatisme du tympan une paralysie faciale 'à frigore' (ou idiopathique) un neurinome de l'acoustique
Réponse : 1-3-4 Quels sont les germes habituellement rencontrés dans l'oreille moyenne au cours de l'évolution d'une otite chronique cholestéatomateuse ? 12345-
streptocoque B hémolytique du groupe C pneumocoque pseudomonas aeruginosa moraxella catarrhalis staphylocoque
Réponse : 3-5
Quel germe devez-vous suspecter devant une troisième récidive d'otite moyenne aiguë hyperalgique chez un enfant de 11 mois, gardé en crèche ? 12345-
haemophilus influenzae streptococcus pneumoniae staphylococcus aureus moraxella catarrhalis pseudomonas aeruginos
Réponse : 2 Une otite moyenne aiguë est sans doute due à Streptococcus Pneumoniae en cas : 12345-
de fièvre à 39,5 degré centigrade d'otite moyenne aiguë récidivante de associée d'otalgie violente associée de fièvre modérée
Réponse : 1-2-4 Quels sont les 2 germes responsables le plus souvent d'une otite moyenne aiguë ? 12345-
Haemophilus influenzae streptococcus pneumoniae Staphylococcus aureus Moraxella catarrhalis Pseudomonas aeruginosa
Réponse : 1-2 Devant une otite moyenne aiguë (OMA) de l'enfant, quelles sont les indications d'une paracentèse ? 12345-
persistance d'une fièvre et d'une otalgie après 48h de traitement OMA collectée bilatérale OMA récidivante OMA chez un nourrisson de trois mois OMA congestive
Réponse : 1-3-4 Devant quels signes cliniques associés suspectez-vous une otite moyenne aiguë à Haemophilus Influenzae ? 1- diarrhée 2- vomissement 3- fièvre à 38,5° 4- fièvre à 40° 5- conjonctivite Réponse : 3-5 Parmi les items suivants, lesquels retenez-vous comme complication possible d'une otite moyenne aiguë ? 12345-
paralysie faciale périphérique à frigore mastoïdite aiguë ethmoïdite aiguë thrombophlébite du sinus caverneux otite séro-muqueuse
Réponse : 2-4-5 Dans quelles circonstances cliniques d'otite moyenne aiguë peut-on évoquer la responsabilité d'Haemophilus Influenza ? 12345-
fièvre à 39° C angine unilatérale à points blancs associée conjonctivite bactérienne associée otalgie violente associée fièvre modérée
Réponse : 3-5
Dans quelles circonstances une paracentèse est-elle indiquée dans une otite moyenne aiguë ? 12345-
avant traitement antibiotique après 48 heures d'échec d'antibiothérapie chez un nourrisson de moins de 3 mois en cas de suspicion clinique d'Haemophilus Influenza en cas de suspicion clinique de Streptococcus Pneumoniae
Réponse : 2-3 Devant une hypoacousie unilatérale associée à des crises vertigineuses, quel est l'examen qui permet la confirmation du diagnostic de neurinome de l'acoustique ? 12345-
une une une une une
tomodensitométrie des rochers avec injection de produit de contraste tomodensitométrie sans injection de produit de contraste tympanométrie IRM avec injection de gadolinium audiométrie vocale
Réponse : 4 Un neurinome de l'acoustique (VIII) se caractérise par : 12345-
une surdité de perception endocochléaire une réflexe stapédien positif un recrutement en audiométrie tonale une diminution de l'intelligibilité en audiométrie vocale une paralysie faciale précoce
Réponse : 4 Une névrite vestibulaire : 12345-
est souvent bilatérale provoque un syndrome vestibulaire harmonieux provoque un vertige paroxystique de quelques minutes nécessite un bilan audiométrique complémentaire nécessite une rééducation vestibulaire précoce
Réponse : 2-4-5 Devant une surdité d'apparition brutale, quel est le premier examen que vous devez réaliser ? 12345-
otoscopie audiogramme tonal tympanométrie audiogramme vocal examen vestibulaire
Réponse : 1 Après un bain en piscine, un patient présente une surdité droite à début brutal. L'otoscopie découvre une masse brunâtre dans le conduit auditif externe droit. Quel diagnostic évoquez-vous ? 12345-
une surdité brusque droite une tumeur du conduit auditif externe droit un cholestéatome de l'oreille droite un bouchon de cérumen droit une otite séromuqueuse droite
Réponse : 4 Devant une surdité brutale, quels sont les autres éléments qui font évoquer un neurinome de l'acoustique ? 12345-
otalgie syndrome vestibulaire acouphènes surdité de transmission paralysie faciale
Réponse : 2-3 Parmi ces pathologies responsables de vertiges, lesquelles entraînent habituellement une surdité ?
12345-
maladie de Ménière vertige paroxystique bénin névrite vestibulaire fracture du rocher neurinome de l'acoustique
Réponse : 1-4-5 Le neurinome du VIII (nerf acoustique) : 12345-
S'accompagne au cours de son évolution d'une surdité de perception unilatérale et progressive Peut s'observer au cours de la neurofibromatose de Recklinghausen Peut être dépisté précocement par l'enregistrement des potentiels évoqués du tronc cérébral S'accompagne habituellement d'une hypertension intra-crânienne très précoce Est fréquemment associé à une paralysie précoce du voile du palais
Réponse : 1-2-3 Un vertige de Ménière est un motif fréquent d'hospitalisation aux urgences. Cette pathologie est en rapport avec : 12345-
une labyrinthite inflammatoire un accident vasculaire cérébral un traumatisme de l'oreille un hydrops labyrinthique une dégénérescence du nerf auditif
Réponse : 4 Un patient porteur d'une otite moyenne aiguë est hospitalisé aux urgences pour vertiges dont l'étiologie doit être rapportée à : 12345-
une méningite un abcès intracérébral une sinusite maxillaire une labyrintite une perforation tympanique
Réponse : 4 Un vertige de Ménière se caractérise par tous les signes suivants, sauf un. Lequel ? 12345-
un vertige récidivant d'une durée de quelques minutes lors de chaque crise une sensation de plénitude de l'oreille atteinte un vertige associé à une surdité et des bourdonnements d'oreille des vertiges rotatoires récurrents une répétition aléatoire des crises vertigineuses
Réponse : 1 Un vertige paroxystique périphérique bénin se caractérise par : 12345-
une durée de quelques heures une grande crise vertigineuse à compensation progressive un vertige pouvant être associé à une surdité un vertige rotatoire positionnel un nystagmus rotatoire à la manoeuvre de Dix et Hallpike
Réponse : 4 Parmi ces signes cliniques, quels sont ceux que vous pouvez retrouver à l'examen labyrinthique au décours immédiat d'une crise de vertige d'une maladie de Ménière touchant le vestibule droit ? 12345-
nystagmus horizontorotatoire spontané droit nystagmus horizontorotatoire spontané gauche rotation vers la gauche lors de la manoeuvre de Fukuda déviation des index vers la droite chute latéralisée à gauche lors de la manoeuvre de Romberg
Réponse : 2-4 Un vertige de type périphérique est un vertige : 1- associé à un syndrome vestibulaire harmonieux
2345-
associé à un nystagmus vertical inférieur associé à un élargissement du polygone de sustentation associé à des signes neurovégétatifs dont le nystagmus est diminué ou aboli par la fixation du regard
Réponse : 1-4-5 Un patient porteur d'une otite moyenne aiguë est hospitalisé aux urgences pour vertiges dont l'étiologie doit être rapportée à : 12345-
une méningite un abcès intracérébral une sinusite maxillaire une labyrinthite une perforation tympanique
Réponse : 4 Un vertige de Ménière se caractérise par : 12345-
une durée de quelques minutes un vertige isolé un vertige associé à une surdité et des bourdonnements d'oreille des vertiges rotatoires récurrents des vertiges spontanés
Réponse : 3-4-5 Quelles sont les caractéristiques vraies concernant un vertige de type périphérique ? 12345-
il est associé à un syndrome vestibulaire harmonieux associé à un nystagmus rotatoire associé à un élargissement du polygone de sustentation associé à des signes neurovégétatifs associé à un nystagmus diminué ou aboli par la fixation du regard
Réponse : 1-4-5 Quelles sont les propositions vraies concernant une névrite vestibulaire ? 12345-
elle elle elle elle elle
est souvent d'origine virale provoque un syndrome vestibulaire harmonieux provoque un vertige paroxystique de quelques minutes nécessite un alitement prolongé nécessite une rééducation vestibulaire précoce
Réponse : 1-2-5 Un vertige de Ménière est un motif fréquent d'hospitalisation aux urgences. Cette pathologie est en rapport avec : 12345-
Une labyrinthite inflammatoire Un accident vasculaire cérébral Un traumatisme de l'oreille Un hydrops labyrinthique Une dégénérescence du nerf auditif
Réponse : 4 Devant un nodule de la région parotidienne, quel est le signe parmi les suivants qui doit faire évoquer la malignité ? 12345-
le caractère dur du nodule le caractère irrégulier du nodule une hypoacousie associée un signe de Souques sa rapidité d'apparition
Réponse : 4 Devant un nodule dur et mobile situé devant le lobule de l'oreille, quel examen ou geste demandez-vous parmi les suivants
12345-
une une une une une
tomodensitométrie avec injection imagerie par résonnance magnétique exérèse biopsie du nodule parotidectomie exploratrice échographie
Réponse : 4 Devant un nodule de la région parotidienne, quel est le signe parmi les suivants qui doit faire évoquer la malignité ? 12345-
le caractère dur du nodule le caractère irrégulier du nodule une hypoacousie associée un signe de Souques sa rapidité d'apparition
Réponse : 4 Devant une tumeur parotidienne, quel est l'examen ou le geste proscrit : 12345-
une une une une une
échographie ponction cytologique à l'aiguille scintigraphie biopsie sialographie
Réponse : 4 Dans quelle région anatomique se développe une tuméfaction située en arrière de la branche montante de la mandibule et qui refoule le lobule de l'oreille en dehors ? 12345-
région région région région région
sous-digastrique de la nuque parotidienne jugale spinale
Réponse : 3 Devant une tuméfaction de la parotide, quels éléments cliniques orientent vers une tumeur maligne? 12345-
évolution lente caractère ferme de la tuméfaction paralysie faciale trismus adénopathie cervicale
Réponse : 3-4-5 Devant un nodule sous-cutané dur et mobile situé devant le lobule de l'oreille, quel examen ou geste demandez-vous parmi les suivants ? 12345-
Une Une Une Une Une
tomodensitométrie avec injection imagerie par résonance magnétique exérèse biopsie du nodule parotidectomie exploratrice échographie
Réponse : 4 Une paralysie faciale, associée à une tuméfaction parotidienne, évoque en premier lieu : 12345-
Une parotidite Une tumeur maligne de la parotide Une lithiase parotidienne Un adénome pléïomorphe de la parotide Un adénome monomorphe de la parotide
Réponse : 2
RE: QCM MedeSpace : O.R.L Posté le 12-01-2010 14:59 1-en acoumetrie,devant une surdité de transmission unilatérale droite.le Weber est : a- létéralisé du coté gauche b- létéralisé du coté droit c- indifférent d- abscent e- fonction de l'etiologie Réponse -b 2-une otite moyenne chronique choléstomateuse peut se compliquer de: a- paralysie faciale périphérique b- abcès du cerveau c- cophose d- méningite e- thrombo phlébite du sinus latéral Réponse -a-b-d-e
Question : Parmi les pathologies suivantes, lesquelles peuvent être à l'origine d'un épanchement liquide de l'oreille moyenne avec courbe de tympanométrie plate ? A - Tumeur du cavum B - Otite virale phlycténulaire C - Division palatine D - Otite séromuqueuse E - Neurinome de l'acoustique Réponses : A, B et C : toutes ces pathologies impliquent un dysfonctionnement de la trompe d'Eustache qui provoque un épanchement de l'oreille moyenne par défaut d'aération et de drainage de la caisse du tympan. - L'otite virale phlycténulaire est une infection localisée du tympan qui ne s'accompagne pas en règle d'atteinte de l'oreille moyenne. - Le neurinome de l'acoustique (E) est une tumeur du conduit auditif interne qui n'a pas de répercussion sur le fonctionnement de l'oreille moyenne.
Question : Parmi les éléments suivants, lesquels font suspecter une otite à pneumocoque de sensibilité diminuée (PSDP) ? A - Fièvre à 40° et otalgie intense B - Otite séreuse pré-existante C - Age inférieur à 18 mois D - Zone de prévalence urbaine du PSDP E - Traitement antibiotique récent Réponse : - Tous ces critères (A, B, C, D et E) sont prédictifs d'une infection à pneumocoque et imposent une antibiothérapie par amoxicilline à une dose au moins égale à 150 mg/kg/jour ou céphalosporine de troisième génération IM. En cas d'échec à 48 heures, une paracentèse à visée bactériologique est indispensable.
Question : Parmi les affirmations suivantes, laquelle (lesquelles) doit (doivent) être considérée(s) comme exacte(s) en l'état actuel des résistances bactériennes dans l'OMA ? A - L'association amoxicilline acide clavulanique est constamment active sur les germes de l'OMA B - La dose d'amoxicilline active sur les PSDP est de 80 mg/kg/jour C - La dose d'amoxicilline active sur les PSDP est de 150 mg/kg/jour D - L'amoxicilline à la dose de 150 mg/kg/jour est active sur les Haemophilus Influenzae E - Les PSDP sont habituellement sensibles aux synergistines Réponse : - Réponses exactes C et D. La dose d'amoxicilline contenue dans l'association amoxicilline acide clavulanique est insuffisante pour traiter une otite à PSDP à CMI élevée. La dose préconisée étant d'au moins 150 mg/kg/jour. L'Haemophilus Influenzae est producteur de bêta-lactamase dans plus de 50 % des cas et donc résistant à l'amoxicilline quelle que soit la dose délivrée.
Question : Parmi les propositions suivantes concernant le traitement des OMA, laquelle (lesquelles) est (sont) exacte(s) ? A - Les anti-inflammatoires doivent faire partie du traitement d'une otite moyenne aiguë B - En cas d'allergie aux pénicillines, les macrolides sont une alternative thérapeutique C - Les gouttes auriculaires sont inutiles dans le traitement des OMA D - La paracentèse est indiquée en cas d'otite allergique E - Le contrô,le post-thérapeutique de l'aspect des tympans doit se faire à un mois Réponse : - Réponse exacte D
Orthopedie Question n° 1 : Le signe du ressaut trouvé après une entorse du genou témoigne d'une des lésions suivantes : 1. 2. 3. 4. 5.
Fracture ostéochondrale Lésion méniscale Rupture du ligament latéral interne Rupture du ligament croisé antérieur Rupture du point d'angle postéro-interne
réponse : 4 Question n° 2 : Quelles sont les deux complications les plus fréquemment observées chez la femme âgée après fractures de l'extrémité inférieure du radius par compression extension ? 1. 2. 3. 4. 5.
Le syndrome de compression du nerf médian Le syndrome algo-dystrophique Le cal vicieux La pseudarthrose L'ouverture des téguments
réponse : 2 . 3 Question n° 3 : En faveur du diagnostic de luxation acromio-claviculaire, on retrouve : 1. 2. 3. 4. 5.
La notion d'une chute sur le moignon de l'épaule Une douleur à la palpation de la coracoïde Une mobilité en touche de piano de l'extrémité distale de la clavicule Un pincement de la distance acromio-humérale Une rupture du cintre gléno huméral sur les radiographies de face
réponse : 1 . 3 Question n° 4 : Une fracture ouverte de jambe stade III : 1. Présente une large plaie qui ne peut pas être suturée 2. Doit avoir une prévention antibiotique à spectre étroit anti-staphylococcique vu le peu de risque de gangrène gazeuse à ce niveau 3. Peut être maintenue par une plaque d'ostéosynthèse vissée 4. Entraîne rarement un syndrome ischémique 5. Est le traumatisme le plus thrombogène du membre inférieur réponse : 1 Question n° 5 : Parmi les signes cliniques suivants quel est celui en faveur d'une luxation postérieure de l'épaule: 1. 2. 3. 4. 5.
L'abduction irréductible du bras La rotation interne fixée du bras Le blocage de l'élévation du bras Le coup de hache externe L'écchymose brachio-thoracique
réponse : 2 Question n° 6 : Lors de l'examen initial d'un brûlé, quelle est ou quelles sont la (les) proposition(s) exacte(s) ? 1. Une atteinte globale du membre supérieur représente une brûlure de 9% de la surface corporelle 2. Une atteinte globale du membre inférieur représente une brûlure de 18% de la surface corporelle 3. Si le pourcentage de surface brûlée additionné à l'âge du brûlé dépasse 100, le pronostic est quasiment fatal 4. Les brûlures électriques sont les plus douloureuses 5. Dans les brûlures du 2e degré, le derme et ses formations annexes sont détruits réponse : 1 . 2 . 3 Question n° 7 :
Le risque de nécrose avasculaire de la tête humérale est particulièrement important : 1. 2. 3. 4. 5.
Dans Dans Dans Dans Dans
les les les les les
luxations-fractures du col anatomique de l'humérus luxations postérieures de l'épaule fractures déplacées du col chirurgical de l'humérus fractures à 4 fragments de l'extrémité supérieure de l'humérus fractures déplacées du trochiter
réponse : 1 . 4 Question n° 8 : La fracture du col chirurgical de l'humérus : 1. 2. 3. 4. 5.
Entraîne peu de nécroses de la tête humérale dans ses formes bifragmentaires Se complique souvent de pseudarthrose Se complique fréquemment d'une paralysie du nerf radial Est très souvent une fracture ouverte Nécessite un simple coude au corps chez le vieillard
réponse : 1 . 5 Question n° 9 : A propos d'une fracture ouverte, le qualificatif de stade III est attribué selon la présence d'un ou de plusieurs des critères suivants : 1. 2. 3. 4. 5.
Il y a déchirure musculaire associée à la fracture Il y a rupture artérielle associée à la fracture La perte de substance des parties molles empêche toute fermeture Les troncs nerveux principaux sont également lésés Le foyer osseux est comminutif
réponse : 3 Question n° 10 : Une fracture bimalléolaire par abduction (dite fracture de Dupuytren haute) est responsable d'une déformation du coup-de-pied et d'une attitude vicieuse du pied. Parmi les composantes citées ci-dessous, quelle est ou quelles sont celle(s) qui se rencontre(nt) dans ce type de fracture ? 1. 2. 3. 4. 5.
Désaxation externe du pied Supination du pied Coup de hache externe péronier Malléole interne menaÿant la peau Subluxation postérieure du dos du pied de profil
réponse : 1 . 3 . 4 . 5 Question n° 11 : Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) qui concerne(nt) les lésions traumatiques dites instables du rachis ? 1. Sur le plan radiographique on observe habituellement un tassement corporéal total antéro-postérieur avec ou sans recul du mur postérieur 2. Ces lésions sont plutôt neuro-agressives soit d'emblée soit secondairement 3. L'atteinte disco-ligamentaire est prédominante 4. Les clichés radiographiques standard mettent en évidence un tassement corporéal partiel antérieur 5. Le déplacement peut-être réduit par les manoeuvres orthopédiques mais il tendance à se reproduire réponse : 2 . 3 . 5 Question n° 12 : Indiquez parmi les suivantes, la ou les proposition(s) exacte(s) : Une entorse grave du rachis cervical inférieur peut entraîner : 1. 2. 3. 4. 5.
Une compression médullaire Une névralgie cervico-brachiale Un glissement progressif d'une vertèbre sur la vertèbre sous-jacente Une subluxation des apophyses articulaires Des troubles bulbaires
réponse : 1 . 2 . 3 . 4 Question n° 13 : Une brûlure du premier degré 1. Ne dépasse pas la couche cornée de l'épiderme
2. 3. 4. 5.
Respecte les corps muqueux S'accompagne souvent de phlyctènes Guérit par desquamation Est insensible
réponse : 1 . 2 . 4 Question n° 14 : Quel(s) est (sont) le (les) signe(s) toujours constaté(s) à la période d'alarme du syndrome de Volkmann ? 1. 2. 3. 4. 5.
Abolition du pouls radial Impotence douloureuse des doigts Oedème distal Rétraction irréductible des fléchisseurs Paralysie du nerf médian
réponse : 2 . 3 Question n° 15 : Quel est ou quels sont le (les) signe(s) qui est (sont) compatible(s) avec le diagnostic de lésion méniscale ? 1. 2. 3. 4. 5.
Un dérobement inopiné Un blocage élastique en flexion Un tiroir antérieur en extension Un ressaut en valgus rotation interne Une hydarthrose à répétition
réponse : 1 . 2 . 4 . 5 Question n° 16 : Les signes radiologiques de l'entorse grave du rachis cervical inférieur sur le cliché en flexion sont : 1. 2. 3. 4. 5.
Le baillement des articulaires postérieures L'accrochage des articulaires postérieures La cyphose inter corporéale L'augmentation de l'écart interépineux De face, le décalage des épineuses
réponse : 1 . 3 . 4 Question n° 17 : Devant une évolution traînante d'un panaris de la pulpe du pouce, laquelle ou lesquelles de ces hypothèses est (sont) à envisager ? 1. 2. 3. 4. 5.
Le panaris a été incisé et non excisé Il s'agissait d'une forme en " bouton de chemise " La phalange distale présente une ostéite La gaine digito-carpienne est envahie Le tendon extenseur est atteint
réponse : 1 . 2 . 3 . 4 Question n° 18 : Parmi ces complications d'une fracture de l'extrémité inférieure du radius chez un sujet de 65 ans traité orthopédiquement, laquelle ou lesquelles est (sont) fréquente(s) ? 1. 2. 3. 4. 5.
Algodystrophie réflexe de la main Syndrome du canal carpien Consolidation avec cal vicieux Pseudarthrose Raideur du poignet
réponse : 1 . 3 . 5 Question n° 19 : Une fracture du col du fémur per-trochantérienne: 1. 2. 3. 4. 5.
Entraine 50 % de nécroses et pseudarthroses de la tête férnorale Se diagnostique cliniquement par la position du membre inférieur en adduction-rotation externe Se traite par une ostéosynthèse Entraîne à 3 mois, chez le vieillard, une mortalité moyenne de 15 à 20 % Doit être opérée en extrême urgence
réponse : 2 . 3 . 4
Question n° 20 : La fracture par compression extension dite de Pouteau-Colles est caractérisée habituellement par un ou plusieurs des signes suivants.Le(s)quel(s) ? 1. 2. 3. 4. 5.
Déformation du poignet "en dos de fourchette" Ascension de la styloïde radiale Saillie interne de la styloïde cubitale Point douloureux dorsal sus-articulaire Paresthésies dans le territoire du nerf médian
réponse : 1 . 2 . 3 . 4 Question n° 21 : A propos d'un panaris de la pulpe du pouce, le ou les proposition(s) suivante(s) est (sont) exactes : 1. Le streptocoque est le germe pathogène habituel 2. Un panaris se traite par incision et non par excision 3. L'atrophie pulpaire cicatricielle est une des complications du panaris 4. La disposition anatomique de la gaine du fléchisseur du pouce permet une diffusion de l'infection jusqu'au poignet 5. Une lymphangite du membre supérieur avec adénopathie est fréquente au cours de l'évolution d'un panaris réponse : 3 . 4
OTR Bonsoir, L'énoncé.. Madame B..., 45 ans, vient consulter pour des douleurs du membre supérieur gauche évoluant depuis plusieurs semaines. Elle ne présente aucun antécédent particulier. La douleur est de forte intensité, parcourant l'ensemble du bras jusqu'au majeur. Il existe des paresthésies permanents de ce doigt. A l'examen, vous retrouvez du côté gauche, une faiblesse lors de l'extension de l'avant-bras sur le bras, de l'extension des premières phalanges des 4 derniers doigts sur la main alors que l'extension des 2 premières phalanges est normale. Le réflexe tricipital est aboli, les autres réflexes du membre supérieur gauche sont normaux. Il existe une hypoesthésie de la face palmaire et dorsale du majeur gauche. La colonne cervicale présente une mobilité normale, vous ne retrouvez aucun point douloureux.
Les QCMs & leur corrigé type.. L'examen clinique met donc en évidence un déficit, du ou des : A:Sus épineux B:Long supinateur C:Extenseur commun des doigts D:Lombricaux E:Triceps Réponse : E, C
La lésion se situe au niveau : A:Racine C6 B:Nerf radial C:Racine C7 D:Tronc primaire inférieur du plexus brachial E:Nerf cubital Réponse : C
Les arguments que vous pouvez retrouver à l'interrogatoire ou à l'examen évoquant une compression médullaire sont : A:Un réflexe palmo-mentonnier présent à gauche B:Un Babinski bilatéral C:Une hypoesthésie des membres inférieurs à limite supérieure nette D:Des fasciculations E:Une abolition du réflexe crémastérien droit Réponse : B, C
Devant ce tableau, il est licite de demander : A:Un électroencéphalogramme B:Un scanner crânien C:Un scanner rachidien D:Une radiographie du crâne en incidence de Blondeau E:Une électromyographie Réponse : C
L'absence d'anomalie à l'examen clinique de la colonne cervicale : A:Permet d'éliminer une pathologie osseuse B:Permet d'éliminer une lésion radiculaire C:Permet d'éliminer un processus tumoral neurologique D:Permet d'éliminer une compression médullaire E:N'a aucune valeur pronostique ou diagnostique Réponse : E
Pediatrie Qcm de Pédiatrie. Quel est le contenu habituel de la hernie inguinale du nourrisson féminin de moins de 6 mois ? 1- anse grêle 2- appendice 3- vessie 4- ovaire 5- épiploon Réponse : 4
Le laparoschisis est une anomalie de la paroi abdominale. Quelles propositions correspondent à ses caractéristiques parmi les suivantes? 1- déhiscence de la paroi juxta-ombilicale 2- insertion anormale du cordon ombilical 3- éviscération néonatale 4- présence d'une membrane gélatineuse 5- extériorisation fréquente du foie Réponse : 1-3
Un nourrisson présente une masse inguinale de révélation brutale. Quels sont les signes qui font évoquer un kyste du cordon plutôt qu'une hernie inguinale ? 1- masse douloureuse 2- masse transilluminable 3- masse irréductibles 4- masse avec orifice inguinal large 5- masse avec testis non palpable Réponse : 2-3
En cas d'invagination intestinale aiguë du nourrisson, un signe est quasi pathognomonique. Lequel ? 1- rectorragies 2- douleurs abdominales paroxystiques 3- vacuité de la fosse iliaque droite 4- palpation d'un boudin d'invagination 5- association douleurs-rectorragies Réponse : 4
Concernant l'invagination iléo-iléo-colique trans-valvulaire : quelles sont les affirmations vraies ? 1- Elle naît sur le côlon 2- Elle est généralement idiopathique 3- Elle est souvent résistante au traitement radiologique 4- L'appendice est entraîné en trans-valvulaire avec le boudin 5- Elle peut être causée par un diverticule de Mekel Réponse : 3-5
Un nourrisson masculin de 2 mois est présenté par ses parents qui ont découvert une masse de la région inguinale d'apparition très récente, un peu douloureuse. Celle-ci est irréductible vers l'abdomen, on ne sent pas bien son pôle supérieur au niveau de l'orifice inguinal, elle est transilluminable. Le testicule est perçu en-dessous de cette masse. Quel diagnostic devez-vous évoquer ? 1- hernie inguino-scrotale étranglée 2- hernie inguinale étranglée 3- kyste du cordon spermatique 4- hydrocèle vaginale 5- adénopathie inguinale Réponse : 3 Cet adolescent de 12 ans présente depuis 3 jours une douleur de la bourse droite, un peu rétractée et difficile à palper. Le début a été brutal, puis la douleur est devenue tolérable, l'enfant ne s'est pas inquiété. Il n'existe pas d'antécédent particulier, la température est à 37°8, pas de brûlures à la miction. Quel diagnostic évoquez-vous ? 1- orchite ourlienne 2- oedème idiopathique scrotal 3- hernie étranglée 4- épididymite aiguë 5- torsion de testicule Réponse : 5
Un nouveau-né est porteur d'une grosse bourse dure, indolore et non inflammatoire. La transillumination est négative. Le diagnostic qui doit être évoqué est : 1- une hernie inguinale étranglée 2- une hydrocèle 3- une torsion du cordon spermatique 4- une tumeur testiculaire 5- une épididymite Réponse : 3
Quel est le diagnostic à évoquer en priorité devant une grosse bourse inflammatoire chez un garçon en période pré-pubertaire ? 1- orchi-épididymite aiguë 2- hernie inguinale étranglée 3- torsion du cordon spermatique 4- œdème idiopathique du scrotum 5- torsion d'hydatide testiculaire Réponse : 3
Un testicule cryptorchide peut être : 1- intra-abdominal 2- périnéal 3- intra-scrotal 4- sus-pubien 5- impalpable Réponse : 1-4-5
Une sténose hypertrophique du pylore comporte habituellement : 1- un intervalle libre entre la naissance et les premiers troubles 2- une perte de poids 3- une acidose hypochlorémique 4- une anorexie 5- la présence de traces de bile dans les vomissements Réponse : 1-2
Une sténose hypertrophique du pylore doit être évoquée devant : 1- des vomissements bilieux 2- des ondulations péristaltiques épigastriques 3- une alcalose hypochlorémique 4- une anorexie 5- aucun des signes précédents Réponse : 2-3
Un enfant de 3 ans présente un œdème palpébral unilatéral douloureux et rouge et une fièvre à 38°5 au cours d'un épisode de rhinopharyngite traitée par antibiotiques. Quel diagnostic suspectez-vous en premier ? 1- une dacryocystite suppurée 2- une conjonctivite 3- une réaction allergique aux antibiotiques 4- une ethmoïdite aiguë 5- une sinusite maxillaire aiguë Réponse : 3
Un nourrisson âgé de 9 mois présente de la fièvre et une raideur de nuque. Son état général est conservé. L'analyse du liquide céphalo-rachidien donne les résultats suivants :leucocytes : 124/mm3 (124 x 10 puissance 6/l) - neutrophiles : 24 % (0,24) érytrocytes : 4/mmcubes (4 x 10 puissance 6/l) protéines : 0,5 g/l (50 mg/dl) glucose : 0,5 g/l (2,8 mmol/l) pour une glycémie de 0,8 g/l (4,4 mmol/l) examen direct après coloration au GRAM ? pas de forme bactériennes visibles. Lequel des traitements suivants allez-vous prescrire en attendant le résultat de la culture du liquide céphalo-rachidien? 1- aucun 2- Céfotaxime (Claforan) ou ceftriaxone (Rocéphine) 3- Ampicilline et gentamicine (Gentamicine, Gentalline) 4- Ceftriaxone (Rosephine) et Vancomycine 5- Ampicilline et Céfotaxime (Claforan) Réponse : 1 Quels sont les examens appropriés dans le bilan d'un enfant suspect d'ethmoïdite orbitaire à l'âge de 2 ans ? 1- Une radiographie des sinus de la face 2- Une tomodensitométrie du massif facial 3- Un bilan sanguin comportant NFS CRP hémoculture 4- Une IRM sans AG 5- Une ponction de sinus Réponse : 2-3
Chez un nourrisson présentant une déshydratation aiguë par gastro-entérite avec une perte de plus de 10 % du poids du corps, la présence d'une acidose métabolique expose à tous les effets cardio-vasculaires suivants, sauf un. Lequel ? 1- réduction du débit cardiaque 2- hypertension artérielle 3- réduction du débit sanguin rénal 4- atténuation de la réponse myocardique et vasculaire aux amines 5- réduction du débit sanguin hépatique Réponse : 2
Un nourrisson de 11 mois présente une gastro-entérite évoluant depuis 48 heures avec une diarrhée profuse ; il a perdu 12 % du poids du corps. Lors du bilan sanguin pratiqué à son admission aux urgences, son pH est à 7,10. Il s'agit : 1- d'un état normal 2- d'une acidose métabolique compensée 3- d'une acidose décompensée, probablement d'origine métabolique 4- d'une alcalose respiratoire 5- d'une alcalose mixte Réponse : 3
Un nourrisson de 11 mois présente une gastro-entérite évoluant depuis 48 heures avec une diarrhée profuse ; il a perdu 12 % du poids du corps. Lors du bilan sanguin pratiqué à son admission aux urgences, son pH est à 7,10 ; il s'agit : 1- d'un état normal 2- d'une acidose métabolique compensée 3- d'une acidose décompensée, probablement d'origine métabolique 4- d'une alcalose respiratoire 5- d'une alcalose mixte Réponse : 3
Quelles sont les complications qui peuvent résulter d'une alcalinisation trop importante au moyen d'une perfusion de bicarbonates chez un nourrisson traité pour une déshydratation aiguë ? 1- hypernatrémie et hyperosmolarité 2- alcalose par surtraitement 3- surcharge liquidienne extracellulaire 4- production accrue de CO2 avec aggravation paradoxale de l'acidose intracellulaire 5- hypoventilation Réponse : 1-2-3-4
Un garçon âgé de 7 mois présente une méningite bactérienne. Laquelle des bactéries suivantes est le plus probablement en cause ? 1- listeria monocytogenes 2- streptococcus pneumoniae (pneumocoque) 3- streptococcus agalactiae (streptocoque bêta-hémolytique du groupe B) 4- haemophilus influenzae 5- escherichia coli Réponse : 2
Une fille âgée de 5 ans présente une méningite bactérienne. Lequel des traitements suivants allez-vous choisir en attendant l'identification de la bactérie en cause ? 1- Céfotaxime (Claforan) 2- Ceftriaxone (Rocéphine) 3- Céfotaxime (Claforan) et Vancomycine 4- Ampicilline et céfotaxime (Claforan 5- Vancomycine Réponse : 3 .
Un garçon âgé de 7 mois présente une méningite bactérienne. Laquelle des bactéries suivantes est plus probablement en cause ? 1- Listeria monocytogenes 2- Streptococcus pneumoniae (pneumocoque) 3- Streptococcus agalactiae (streptocoque bêta-Hémolytique du groupe B) 4- Haemophilus influenzae 5- Escherichia coli Réponse :2
Le vaccin anti-rubéolique est contre-indiqué : 1- Chez la femme enceinte 2- Chez le petit garçon de moins de 5 ans 3- Après 30 ans 4- Chez l'asthmatique 5- Chez l'allergique à l'œuf Réponse : 1
Tous les symptômes énumérés ci-dessous font partie de la cotation de Silverman, sauf un. Lequel ? 1- cyanose 2- battement des ailes du nez 3- tirage intercostal 4- tirage xyphoïdien 5- balancement thoraco-abdominal Réponse : 1
Appelé en Maternité pour examiner un enfant qui vient de naître, vous disposez des données ci-dessous figurées :Vous pouvez dire qu'il s'agit d'un : 1- nouveau-né à terme eutophique 2- nouveau-né à terme hypotrophe dysharmonieux 3- prématuré hypotrophe haromnieux 4- prématuré hypotrophe dysharomnieux 5- post-mature hypotrophe dysharmonieux Réponse : 4
Pour un nouveau-né normal à terme, l'objectif concernant l'évolution pondérale est qu'à la sortie de Maternité, vers la fin de la 1ère semaine de vie : 1- il ne perde plus de poids 2- il ait repris son poids de naissance 3- l prenne de l'ordre de 10 g/jour 4- il prenne de l'ordre de 25 g/jour 5- il prenne de l'ordre de 40 g/jour Réponse : 4
Devant une grosse bourse chez un nouveau-né, citez le signe qui est évocateur d'une torsion du cordon spermatique. 1- contenu scrotal dur à la palpation 2- diffusion de la lumière à la transillumination 3- douleur intense avec pleurs permanents 4- refus alimentaire 5- aucun des signes précédents Réponse : 1
Chez un nouveau-né très météorisé présentant une occlusion néonatale, l'ASP (radiographie d'abdomen sans préparation) montre des calcifications diffuses. Quel diagnostic évoquez-vous? 1- iléus méconial 2- péritonite par perforation néonatale 3- atrésie du grêle 4- péritonite méconiale 5- maladie de Hirschsprung Réponse : 4 Parmi les signes suivants, quel est celui qui n'est pas pris en compte dans l'établissement du score de Silverman chez un nouveau-né ? 1- geignement expiratoire 2- balancement thoraco-abdominal 3- battement des ailes du nez 4- cyanose 5- tirage intercostal Réponse : 4
Devant une grosse bourse chez un nouveau-né, citez le signe qui est évocateur d'une torsion du cordon spermatique ? 1- contenu scrotal dur à la palpation 2- diffusion de la lumière à la transillumination 3- douleur intense avec pleurs permanents 4- refus alimentaire 5- aucun des signes précédents Réponse : 1
Le dépistage qui est réalisé systématiquement chez tout nouveau-né entre J.3 et J.5 à la maternité concerne les maladies suivantes (CM) : 1- la phénylcétonurie 2- l'hypothyroïdie congénitale 3- l'hyperplasie congénitale des surrénales 4- l'hyperammoniémie congénitale 5- la mucoviscidose Réponse : 1-2-3 Par définition, un nouveau-né à terme eutrophique : 1- est né entre la 38e et la 42e semaine d'aménorrhée 2- a un poids de naissance compris entre le 3e et le 97e percentile pour son âge gestationnel 3- mesure en moyenne 50 cm 4- pèse en moyenne 3300 g 5- a en moyenne un périmètre crânien de 30 cm Réponse : 3-4
Parmi les examens suivants, quel est l'examen de référence à utiliser pour faire un diagnostic d'allergie respiratoire chez un enfant asthmatique ? 1- phadiatop® 2- dosage des IgE totales 3- dosage des RAST 4- tests allergiques cutanés 5- recherche d'une hyperéosinophilie sanguine Réponse : 4
Parmi les propositions suivantes, quelle est celle qui ne s'applique pas à l'asthme induit par l'exercice de l'enfant ? 1- il est présent chez 80 % des enfants asthmatiques 2- il nécessite une réduction de l'activité physique 3- il peut être prévenu par des ß2 mimétiques 4- il est lié à l'hyper-ventilation d'air froid et sec 5- il peut se présenter sous la forme d'une toux isolée Réponse : 2
Quel diagnostic faites-vous devant une dyspnée inspiratoire, un tirage et un cornage chez un enfant de 3 ans fébrile qui bave, refuse de s'alimenter et reste en position assise en refusant de s'allonger ? 1- une laryngite striduleuse 2- une crise d'asthme aggravée 3- un corps étranger intralaryngé 4- une épiglottite aiguë 5- un stridor laryngé Réponse : 4
Une dyspnée laryngée fébrile d'apparition rapide accompagnée d'une dysphagie doit faire évoquer en premier lieu : 1- une laryngite sous-glottique 2- une épiglottite aiguë 3- une laryngite striduleuse 4- un corps étranger du larynx 5- un stridor laryngé Réponse : 2
Quel est le germe habituellement en cause dans l'épiglottite aiguë ? 1- Hémophilus Influenzae 2- Staphylocoque 3- Streptocoque beta-hémolytique groupe A 4- Pneumocoque 5- Moraxella catarrhalis Réponse : 1
Quels sont les signes compatibles avec le diagnostic d'épiglottite aiguë ? 1- Une hypersialorrhée 2- Une bradypnée inspiratoire 3- Une bradypnée expiratoire 4- Une voix étouffée 5- Un refus de la position couchée Réponse : 1-2-5
Lors de la prise en charge par le SAMU d'un enfant fébrile de 3 ans, présentant une épiglottite probable diagnostiquée devant une dyspnée inspiratoire majeure associée à une stase salivaire, quels sont les mesures (non médicamenteuses) à prendre ? 1- Mettre l'enfant en décubitus latéral (PLS) 2- Mettre et transporter l'enfant en position assise ou semi assise pédiatrique vers un centre de réanimation pédiatrique 3- Examiner le cavum à l'aide d'un abaisse-langue pour vérifier le diagnostic d'épiglottite 4- Mettre l'enfant en décubitus dorsal 5- Mettre en place une voie veineuse Réponse : 2-5
Concernant l'anorexie mentale, quelle est la proposition juste parmi les suivantes ? 1- la constipation fait partie des symptômes cardinaux 2- l'évolution est toujours chronique 3- l'anorexie est chez les garçons, plus souvent que chez les filles, un mode d'expression d'une schizophrénie 4- on exige pour porter le diagnostic une perte de poids de 35 % 5- le maintien d'une activité physique important élimine le diagnostic Réponse : 3
Parmi ces propositions concernant la boulimie, laquelle est fausse ? 1- elle peut alterner avec des phases d'anorexie 2- le sujet qui en est atteint n'est pas, contrairement à ce que l'on rencontre dans l'anorexie mentale, préoccupé par l'image de son corps 3- l'évolution se fait parfois vers la chronicité 4- elle peut coexister avec d'autres troubles tels que la dépression ou l'alcoolisme 5- elle peut exister chez des sujets de poids normal Réponse : 2
Dans la boulimie, les patients : 1- peuvent avoir un poids normal 2- absorbent de grandes quantités d'aliments, le plus souvent hypocalorique 3- décrivent l'accès de boulimie comme un besoin irrépressible, incontrôlable 4- ont souvent une personnalité dépendante 5- ont souvent une mauvaise estime de soi Réponse : 1-3-4-5
Quel est le diagnostic que vous évoquez devant un enfant de 5 ans qui ne communique pas avec le monde extérieur, semble s'isoler, ne prononce aucun mot ou émet des sons sans valeur relationnelle et pour qui des troubles auditifs ont été éliminés par des examens ORL ? 1- un état de stupeur 2- un retard intellectuel caractérisé 3- un autisme 4- une schizophrénie infantile 5- une névrose infantile Réponse : 3
Quelle est la conduite à tenir devant un diagnostic d'autisme ? 1- rassurer la famille 2- proposer d'attendre l'âge d'entrée à l'école maternelle 3- proposer un traitement sédatif 4- proposer une séparation 5- proposer une observation en milieu spécialisé de pédo-psychiatrie Réponse : 5
Quel est le diagnostic que vous évoquez devant un enfant de 2 ans qui ne communique pas avec le monde extérieur, semble s'isoler, ne parle pas ou émet des sons sans valeur relationnelle et pour qui des troubles auditifs ont été éliminés par des examens ORL ? 1- un état de stupeur 2- un retard intellectuel caractérisé 3- un autisme 4- une schizophrénie infantile 5- une névrose infantile Réponse : 3
Trouble autistique. Parmi les 5 items, un est faux. Lequel ? 1- altération des interactions sociales 2- altération de la communication 3- caractère restreint, répétitif et stéréotypé des comportements 4- absence de Jeu de 'faire semblant' 5- langage normal Réponse : 5
Le diagnostic du trouble : Déficit de l'attention/hyperactivité repose sur les items suivants, sauf un. Lequel ? 1- difficultés à soutenir son attention 2- difficulté à organiser son travail 3- perd souvent ses objets de travail 4- se lève sans arrêt en classe 5- début à l'adolescence Réponse : 5
Trouble oppositionnel (trouble du caractère) - Parmi les 5 items lesquels sont faux ? 1- comportement hostile et provocateur 2- s'oppose aux règles des adultes 3- facilement susceptible 4- détruit le bien des adultes 5- fait souvent l'école buissonnière Réponse : 4-5
Trouble autistique - Parmi les 5 items, lesquels sont faux ? 1- isolement 2- irritabilité 3- ritualisation des activités 4- début après 5 ans 5- désigne du doigt les objets qu'il désire Réponse : 4-5
On évoque une possibilité de suicide chez un adolescent devant les caractéristiques suivantes, sauf une. Laquelle ? 1- un fléchissement scolaire important 2- un isolement social progressif 3- un sentiment de dévalorisation et de culpabilité 4- une insomnie importante depuis deux mois 5- une agressivité constante Réponse : 5
Quels sont les facteurs de risque à rechercher face à une mort subite et apparemment inexpliquée chez un nourrisson ? 1- La posture ventrale de sommeil 2- La posture dorsale du sommeil 3- La prise de médicaments hypnotiques 4- Un tabagisme passif Réponse : 1-3-4
Quel est le vaccin contre-indiqué chez un nourrisson de 15 mois qui a présenté des convulsions hyperthermiques graves ? 1- Diphtérie 2- Hémophilus 3- Coqueluche 4- Hépatite B 5- Tétanos Réponse : 3 Lors de la prise en charge par le SAMU d'un enfant de 2 ans qui présente une crise convulsive fébrile encore en phase clonique, quel est la mesure médicamenteuse à prendre ? 1- Faire une injection intraveineuse de 20 mg/kg de phénobarbital 2- Faire une injection intra-rectale de 0,5 mg/kg de Valium 3- Faire une perfusion lente de Dihydan (15 mg/kg) 4- Faire une perfusion de SG30 % 5- Faire une injection intraveineuse de Dépakine Réponse : 2
Lors de la prise en charge par le SAMU d'un enfant de 2 ans qui présente une crise convulsive fébrile encore en phase clonique, quelles sont les mesures non médicamenteuses à prendre immédiatement ? 1- Assurer la liberté des voies aériennes et éviter la morsure de la langue par la mise en place d'une canule de Guédel 2- Mettre l'enfant en décubitus dorsal 3- Mettre l'enfant en décubitus latéral (position latérale de sécurité) 4- Mettre en place une surveillance cardio-respiratoire par scope 5- Mettre en place une voie veineuse Réponse : 1-3-4-5
La protéinurie orthostatique de l'adolescent 1- est plus fréquente après l'âge de 18 ans 2- est une cause de réforme du service national 3- est souvent associée à des anomalies urologiques 4- est de caractère non physiologique à l'électrophorèse des protéines urinaires de clinostatisme 5- peut dépasser 1 g / 24 h Réponse : 5
Une protéinurie est découverte chez un jeune adolescent de 13 ans, lors d'un examen scolaire. Son exament clinique ne retrouve pas d'oedèmes, la TA est à 110/60 mmHg. Son stade pubertaire est A2, P2, G2. On peut dire qu'il s'agit d'une protéinurie orthostatique si : 1- cette protéinurie est intermittente, survenant uniquement après un effort 2- la protéinurie est inférieure à 1 g / 24 heures 3- la puberté est achevée 4- l'électrophorèse des protéines urinaires est physiologique sur des urines recueillies en orthostatisme 5- l'électrophorèse des protéines urinaires est physiologique sur des urines recueillies en clinostatisme Réponse : 5
Vous suspectez une protéinurie d'origine orthostatique chez un jeune garçon. Parmi les examens suivants, lequel va confirmer votre diagnostic ? 1- dosage pondéral des protéines urinaires sur les urines de 24 heures à 0,8 g/l 2- clairance de la créatinine à 2,1 ml/s/1m*73 3- électrophorèse des protéines urinaires sur des urines prélevées en clinostatisme physiologique 4- lésions glomérulaires minimes sur la ponction biopsie rénale 5- protéinurie glomérulaire sélective sur les urines prélevées en orthostatisme Réponse : 3
Dans la liste suivante, quels sont les éléments cliniques et biologiques qui peuvent survenir dans le cadre d'une glomérulonéphrite post-infectieuse de l'enfant ? 1- début brutal 48 H après un épisode ORL 2- hypertension artérielle maligne 3- glomérulonéphrite proliférative extra-capillaire 4- insuffisance cardiaque gauche 5- protéinurie > 50 mg/kg/j Réponse : 2-3-4-5
Un nourrisson sans antécédent particulier est hospitalisé pour hyperthermie à 39-40° C en clocher. Un diagnostic de pyélonéphrite aiguë est suspecté. L'examen cytobactériologique des urines met en évidence 200 000 leucocytes altérés / ml, quelques hématies et à l'examen direct de très nombreux cocci gram positif. Quel est le germe vraisemblablement en cause chez ce nourrisson ? 1- Klebsiella 2- E. Coli 3- Streptococcus groupe D 4- Proteus mirabilis 5- Staphylococcus aureus Réponse : 3
Quelle est la thérapeutique la plus appropriée à instituer dans les 48 premières heures chez un nourrisson qui présente une pyélonéphrite aiguë à Bacille gram négatif ? 1- association Ceftriaxone (ROCEPHINE), Amoxicilline (CLAMOXYL) et Aminoside en IV 2- association Amoxicilline (CLAMOXYL) et Aminoside en IV 3- association Vancomycine (VANCOCINE) et Aminoside en IV 4- BACTRIM (trimethoprim –sulfaméthoxazole) 5- association Ceftriaxone (ROCEPHINE) et Aminoside en IV Réponse : 5
Un nourrisson présente une fièvre élevée depuis 48 heures. En l'absence de signes cliniques d'orientation, il est pratiqué un néphurtest qui montre Nitrites +++, Leucocytes +, Protéines traces. Un ECBU est pratiqué : l'examen direct montre de très nombreux bacilles gram négatifs. Parmi les germes suivants, quel est le germe le plus probablement en cause ? 1- Escherichia Coli 2- Klebsiella pneumoniae 3- Staphylocoque doré 4- Streptocoque D 5- Pseudomonas aeruginosa Réponse : 1
Quelle antibiothérapie vous paraît-elle adaptée chez un nourrisson de 3 mois fébrile et dont l'ECBU met en évidence : *nombreux leucocytes altérés et Bacille Gram - à l'examen direct ? 1- association Amikacine – Ceftriaxone 2- association Triméthoprine – Sulfaméthoxazole 3- association Amoxicilline - Acide Clavulanique 4- association Céfotaxime – Nétilmicine 5- association Amoxicilline - Nétilmicine Réponse : 1-4
La thérapeutique la plus appropriée dans une pyélonéphrite à Streptocoque D chez l'enfant est : 1- association Ceftriaxone (ROCEPHINE) et Aminoside en IV 2- association Cefotaxine (CLAFORAN) et Aminoside en IV 3- association Amoxicilline (CLAMOXYL) et Aminoside en IV 4- association Vancomycine (VANCOCINE) et Aminoside en IV 5- association Ceftriaxone (ROCEPHINE) Amoxicilline (CLAMOXYL) et Aminoside en IV Réponse : 3 Un nourrisson de 3 mois est hospitalisé pour une pyélonéphrite aiguë. Un examen cytobactériologique des urines réalisé devant une hyperthermie à 39-40° C a en effet mis en évidence de nombreux leucocytes altérés et 107E. Coli/ml. Quelles antibiothérapies pouvez-vous instaurer ? 1- association amikacine – ceftriaxone 2- association triméthroprine – sulfaméthoxazole 3- association amoxicilline - acide clavulanique 4- association céfotaxime – nétilmicine 5- association amoxicilline - nétilmicine Réponse : 1-4
On évoque une croissance pathologique chez l’enfant lorsque : A. l'enfant change de couloir sur les courbes de croissance B. la taille est inférieure à '2 DS C. il y a une discordance importante entre la taille de l’enfant en déviation standard et en taille cible D. l'âge osseux est inférieur de 2 ans à l’âge chronologique E. la taille est inférieure au 10ème percentile Réponse: A B C D On parle de retard de croissance à vitesse de croissance normale dans : A. Achondroplasie B. Syndrome de Turner C. Retard de croissance intra-utérin D. Maladie Cœliaque E. Déficit en hormone de croissance
Réponse: A B C Devant une suspicion de déficit en hormone de croissance chez un petit garçon le bilan diagnostique comprend : A. Un caryotype B. Des tests de stimulation de la GH C. Une radio de la main gauche D. Une IRM ou TDM cérébrale E. Une endoscopie digestive avec biopsies Réponse: B C D Le déficit en hormone de croissance A. Est secondaire dans 40 % des cas B. Est défini par un pic de GH sous stimulation inférieur à 10 ng/ml à deux tests indépendants C. S'exprime rarement par un retard de croissance statural supérieur à - 2 DS D. Impose la recherche d'une tumeur cérébrale E. Peut faire partie d'un syndrome malformatif touchant la ligne médiane Réponse: B D E Le syndrome de Turner A. Touche 1/2500 naissances féminines B. S'accompagne d'un déficit statural constant C. S'exprime par une dysgénésie gonadique complète D. Est associé à un retard de croissance intra-utérin dans 45 % des cas E. Touche exceptionnellement le garçon Réponse: A B D
Pneumologie Un homme de 62 ans est hospitalisé d'urgence pour des crachats de sang rouge survenus 2 heures auparavant. Il présente dans ses antécédents : une tuberculose cavitaire des deux sommets, 13 ans auparavant, ayant été traitée durant 1 an et demi (traitement dont il a oublié les modalités). Il s'agit de plus d'un gros fumeur invétéré ayant fumé 50 paquets-année. A la radiographie vous notez des lésions importantes des deux sommets avec calcifications, rétraction et attraction des hiles vers le haut, images bulleuses. 1) Parmi les étiologies proposées pour ces hémoptysies, vous retenez dans ce cas particulier : (CM) A récidive de tuberculose B cancer bronchique C aspergillome intracavitaire D fibrose pulmonaire E pneumonie franche lobaire aiguë Réponse : A B C Commentaire : Sont des causes d'hémoptysie à évoquer en raison des antécédents. Une étiologie importante n'est pas proposée : hypervascularisation sur lésions cicatricielles.
2) Les hémoptysies ont repris, devenant alarmantes, avec risque asphyxique et anémique. Dans ce cas il est logique de prescrire de toute urgence : (CM) A une oxygénothérapie à la sonde nasale B des substances vasopressives C une artériographie bronchique avec embolisation en urgence D une tentative d'obturation bronchique provisoire avec une sonde de Fogarty sous fibroscopie E une perfusion de corticoïdes Réponse : A B C
3) Un diagnostic d'aspergillome pourrait être établi sur : (CM) A une opacité excavée avec image en grelot B la présence d'Aspergillus fumigatus au prélèvement de gorge C des IgE spécifiques fortement positives pour les extraits d'Aspergillus D la présence de précipitines antiaspergillaires E la mise en évidence de la truffe aspergillaire lors de la fibroscopie bronchique Réponse : A D Commentaire : A= image caractéristique.
4) Toutes les recherches étiologiques sont restées négatives. Bien que le patient soit ambulatoire et qu'il ne présente pas de phlébite clinique, vous cherchez à éliminer une éventuelle embolie pulmonaire. Quel(s) examen(s) peut (peuvent) vous aider ? (CM) A une scintigraphie pulmonaire B une angiopneumographie C une pléthysmographie des membres inférieurs D une phlébographie des membres inférieurs E une artériographie bronchique Réponse : B Commentaire : Seule l'angiographie peut, en raison des antécédents, éliminer formellement une embolie pulmonaire.
Un homme de 35 ans, consulte pour hémoptysie. Il s'agit d'un patient tabagique (15 paquets-année), sans antécédent familial notable, et qui à l'âge de 5 ans aurait eu une infection respiratoire qualifiée par sa famille de sévère. Au décours de cet épisode, il a développé une bronchorrhée matinale, quasi-quotidienne, à recrudescence hivernale, qu'il a négligée ; ses activités professionnelles ne l'exposent pas à un aérocontaminant particulier et il ne se plaint pas de dyspnée. L'hémoptysie est apparue le matin même de la consultation, au cours d'une quinte de toux ; son volume total est évalué à 50 ml. A l'examen, il s'agit d'un sujet longiligne pesant 63 kg pour 1,73 m, apyrétique et sans cyanose ; les muqueuses sont normalement colorées, la fréquence respiratoire est à 20/min, la fréquence cardiaque à 90/min, la TA à 130/80 mmHg. L'examen cutané est normal, mais il existe un hippocratisme digital très ancien. L'auscultation cardiaque est normale. L'examen des cavités rhino-pharyngée et oropharyngée ne permet pas de retrouver de trace de saignement. A l'auscultation du thorax on entend, outre le murmure vésiculaire, des râles bronchiques qui prédominent au niveau de la base pulmonaire gauche. Le reste de l'examen clinique est normal. La numération formule sanguine (plaquettes incluses), le TCK et le TP sont normaux. L'analyse des clichés de thorax (face et profil) permet d'observer, au sein des deux lobes inférieurs, des cavités multiples, arrondies, tassées, aux limites mal définies. Le lobe gauche, le poumon droit et le médiastin paraissent normaux à la radiologie. 1) L'affection chronique dont souffre ce patient est : (CS) A une dilatation des bronches B une bronchite chronique C un asthme à dyspnée continue D un emphysème panlobulaire E une insuffisance ventriculaire gauche Réponse : A 2) Quelles sont, parmi les agents infectants de l'enfance, la (les) possible(s) cause(s) de l'affection chronique dont souffre ce patient ? (CM) A Mycobacterium tuberculosis B virus respiratoire syncytial C Borderella pertussis D Streptococcus pneumoniae E Legionella pneumophila Réponse : A B C 3) Quelle(s) investigation(s) paraclinique(s) est (sont) susceptible(s) de préciser l'origine anatomique du saignement ? (CM) A tomodensitométrie thoracique B fibroscopie bronchique C artériographie bronchique en période hémorragique D bronchographie E angiographie pulmonaire Réponse : B C Commentaire : A le scanner montre des dilatations des bronches bilatérales mais ne peut déterminer le côté qui saigne. 4) Quel(s) réseau(x) vasculaire(s) est (sont) à la source des hémoptysies dans le cas présent ? (CM) A artères pulmonaires B artères systémiques bronchiques C capillaires pulmonaires D veines pulmonaires E aucun des réseaux ci-dessus mentionnés Réponse : B 5) Vous prescrivez en première intention pour juguler l'hémoptysie de ce patient ? (CM) A une embolisation artérielle bronchique sélective B une perfusion de lysyl-vasopressine C une intubation sélective par sonde de Carlens D un bronchoconstricteur (carbamylcholine) E une transfusion de facteurs de coagulation
Réponse : A B Commentaire : Il s'agit de sang à haute pression, donc le risque est important. 6) L'hémoptysie étant tarie, quel(s) examen(s) prescrivez-vous pour réaliser le bilan d'extension des lésions bronchiques ? (CM) A une IRM thoracique B une tomodensitométrie thoracique en coupes fines C une bronchographie bilatérale D une angiographie pulmonaire E une artériographie bronchique Réponse : B Commentaire : C Le scanner a supplanté la bronchographie.
1) Parmi les propositions suivantes concernant un infarctus pulmonaire, quelles sont celles qui doivent être considérées comme exactes ? A c'est un infarctus blanc B il peut évoluer sans retentissement clinique C il peut secondairement s'infecter D il peut provoquer des hémoptysies E il donne souvent naissance à un carcinome pulmonaire Réponse : B C D
2) La fibroscopie bronchique A se pratique sous anesthésie générale B doit être réalisée systématiquement dans le bilan d'une hémoptysie C permet de lever les atélectasies liées à la présence d'un bouchon muqueux D permet de réaliser une biopsie pulmonaire E permet d'affirmer un diagnostic de dilatations de bronches Réponse : B C D Commentaire : D le terme " pulmonaire " est ambigu. Le plus souvent, les biopsies sont bronchiques. Pour faire une biopsie pulmonaire, il faut pratiquer une biopsie transbronchique (comportant elle-même un risque d'hémoptysie).
3) Une hémoptysie qui survient à l'effort doit faire évoquer A une pneumopathie aiguë B un rétrécissement mitral C une fibrose interstitielle D une bronchite chronique E un cancer de l'oesophage Réponse : B 4) Le syndrome clinique de condensation parenchymateuse peut se caractériser par un (plusieurs) élément(s) suivant(s), lequel (lesquels) ? (CM) A " wheezing " B matité C abolition du murmure vésiculaire D souffle expiratoire voilé E râles secs de fin d'inspiration
Réponse : B C E
Une jeune femme atteinte de fièvre à 39 °C d'apparition brutale, avec frissons, toux sèche, céphalées, pharyngite et conjonctivite. On découvre quelques râles sous-crépitants. 1) Le diagnostic le plus vraisemblable est : (CS) A pneumonie franche lobaire aiguë B légionellose C pneumopathie virale D mononucléose infectieuse E tuberculose réponse : C 2) A quel agent penserez-vous en premier lieu devant ce tableau clinique ? (CS) A Mycoplasma pneumoniae B Myxovirus C pneumocoque D Legionella pneumophila E BK réponse : B Commentaire : Il s'agit bien sûr d'un Myxovirus influenzae. 3) Quelle est l'image radiographique qui serait la plus évocatrice de votre diagnostic ? (CS) A opacité arrondie basale B condensation lobaire C image hilifuge D opacité de type pleural E miliaire réponse : C 4) Quel examen pouvez-vous demander pour confirmer votre diagnostic ? (CS) A examen bactériologique des crachats B tomographies pulmonaires C ponction transtrachéale D hémocultures E deux sérologies à 15 jours d'intervalle réponse : E 5) Quel traitement allez-vous mettre en route ? (CS) A gentamicine B aciclovir (Zovirax*) C pénicilline G D rifampicine E aspirine
réponse : E 6) Quelle complication pouvez-vous éventuellement constater au cours de l'évolution de cette maladie ? (CS) A endocardite B surinfection bactérienne C diarrhée D ostéite E cellulite réponse : B 7) Quelle est la modification habituelle de l'hémogramme dans cette pathologie ? (CS) A thrombopénie B leucopénie C hyperéosinophilie D anémie E hyperleucocytose réponse : B
PNEUMOCONIOSE
1)Un ouvrier qui travaille dans une usine de transformation de la baryte, présente à un contrôle radiologique systématique réalisé 10 ans après son embauche, une image miliaire bilatérale, il s’agit de : A-D’une pneumoconiose sclérogène B-D’une pneumoconiose de surcharge C-D’une pneumoconiose mixte sclérogène et non sclérogène D-D’une miliaire aigue tuberculeuse E-D’un simple empoussiérage sans pneumoconiose B 2) Un sujet âgé de 50 ans, mineur depuis 4 ans est hospitalisé en urgence pour fièvre à 39°C, céphalées évoluant depuis 4 jours. L’interrogatoire retrouve de discrets troubles de transit. Le téléthorax de face montre une image de miliaire typique. Tous ces Diagnostics sont possibles sauf un. A-Miliaire tuberculeuse B-Miliaire carcinomateuse C-Miliaire silicotique D-Miliaire staphylococcique E-Miliaire virale C 3) Quelles sont parmi les pneumoconioses suivantes celles qui ne sont pas sclérogènes? 1-La bérylliose 2-La barytose 3-La sidérose 4-L’anthracose 5- L’asbestose 6- La silicose 7- L’anthraco silicose Réponses : A 1+2+4 B 2+5+7 C 1+3+4 D 1+5+6 E 2+3+4
E 4)La silicose est une maladie : A-Des souffleurs de verre B-Des mineurs de charbon en milieu argileux C-Des mineurs travaillant au rocher D- Des soudeurs à l’arc E-Des peintres au pistolet C 5) Toutes les affections suivantes sont des pneumoconioses sauf une laquelle ? A. Silicose B. Asbestose C. Bérylliose D. Barytose E. Sclérodermie E 6) Le syndrome restrictif dans l’EFR se voit le plus souvent dans : A. Les emphysèmes centro lobulaires B. Les dilatations de bronches C. Les fibroses pulmonaires D. Les bronchites chroniques E. L’asthme bronchique C 7) Un malade est hospitalisé pour dyspnée permanente et cyanose. L’EFR montre une nette diminution de la CV (capacité vitale). La lésion physiopathologique probable est : A. Un effet shunt majeur B. Un effet shunt mineur C. un bloc alvéolo capillaire D. Une obstruction bronchique E. Une réduction du lit capillaire C 8) L’image radiologique typique de la silicose est : A. Punctiforme, micro ou macro nodulaire B. Images hydro aériques bilatérales C. Image hydro aérique unilatérale D. Images cavitaires multiples E. Images d’infiltrat A 9) Le syndrome de CAPLAN ET COLLINET dans les pneumoconioses est définit par l’association : A. de pachypleurite et calcification hilaire en coquille d’œuf B. de silicose et sinusite chronique C. asbestose pulmonaire et un épanchement pleural liquidien D. de silicose et poly arthrite chronique (PCE) E. de sidérose et poly arthrite chronique évolutive (PCE) D 10) Une jeune femme âgée de 27 ans, originaire de TLEMCEN, vaccinée BCG, ayant dans les antécédents la notion d’ablation d’un nodule bénin de sein gauche présente à l’occasion d’un examen radiologique systématique une opacité grossièrement arrondie occupant les 2/3 du champ pulmonaire droit, dense de plage homogène bien limitée. Devant cette image radiologique on peur discuter tous les diagnostics suivants sauf un lequel ? A. Métastase unique B. Kyste hydatique C. Kyste bronchogénique intra parenchymateux D. Tumeur bénigne E. Nodule silicotique
E 11) Un homme de 60 ans, cardiaque avéré, ancien mineur, présente à la radiographie pulmonaire une opacité ronde homogène bien limitée à projection scissurale moyenne. Après un traitement tonicardiaque, cette image régresse. Le diagnostic est le suivant : A.Cancer bronchique B.Kyste hydatique C.Infarctus pulmonaire rond D.Pleurésie inter lobaire E.Bloc silicotique D
CAS CLINIQUES : PNEUMOCONIOSE
CAS CLINIQUE N°1 1) Un homme de 35 ans, non fumeur présente depuis 03 ans une toux et une dyspnée d’effort du 2ème étage apparue progressivement depuis 01 an. En premier lieu les examens que vous ferez sont : 12345-
IDR à la tuberculine Examens de crachats à la recherche de BK Radiographie du thorax Exploration fonctionnelle respiratoire Bronchoscopie
Réponses : A 1+2 B 2+3 C 3+4 D 4+5 E 2+4
2) L’IDR à la tuberculine est à 10mm, les examens de crachats sont négatifs, la radiographie du thorax montre une opacité régulièrement arrondie, homogène, volumineuse, sous claviculaire droite et des nodules disséminés régulièrement répartis dans les 2/3 supérieurs des 02 champs pulmonaires. Quel examen demanderez vous pour préciser le diagnostic ? A- Répétition des examens de crachats à la recherche de BK (direct et culture) B- Formule et numération sanguine C- Scanner thoracique D- Test de Casoni E- Bronchoscopie
3) La FNS est normale, le Casoni est négatif, les recherches de BK sont de nouveau négatives, la bronchoscopie montre une muqueuse inflammatoire mais pas de signes d’obstruction bronchique. On décide de refaire l’interrogatoire : Dans les antécédents, laquelle de ces notions vous semble en rapport avec l’affection Du malade ? A- Malade originaire de Mostaganem B- Profession sableur dans un atelier de mécanique depuis 10 ans C- Epouse traitée pour tuberculose il y a 06 ans D- Fils aîné asthmatique E- Notion de primo-infection dans l’enfance 4) L’ EFR révèle un syndrome d’insuffisance ventilatoire mixte, quel est votreDiagnostic ? A- Kyste hydatique B- Sarcoïdose stade III C- Cancer bronchique primitif D- Silicose E- Asthme persistant sévère
5) Votre décision sera : A- Corticothérapie inhalée au long cours B- Changement de poste de travail avec déclaration de maladie professionnelle à la sécurité sociale C- Chimiothérapie anti mitotique D- Antibiotiques + salbutamol à la demande E- Exérèse chirurgicale réglée CAS CLINIQUE N°2 1) Un homme de 45 ans présente une dyspnée d’effort, une toux matinale et une expectoration muqueuse peu abondante depuis 01 mois, la température est 37°2 C, vous demandez une radiographie pulmonaire et vous constatez l’existence d’images micronodulaires, denses, bien individualisées, disséminées dans l’ensemble des deux champs pulmonaires respectant les sommets. Devant ce tableau vous demandez les examens suivants : 1-FNS 5- Bronchoscopie 2-VS 6- ECG 3-Recherches de germes banaux 7- EFR dans les crachats 8- Hémoculture 4-Bacilloscopie Réponses A- 1+3+8 B- 2+5+7 C- 2+6+7 D- 1+4+7 E- 1+2+4 2) Après avoir réalisé ces examens complémentaires, vous suspectez : A- Une miliaire aigue tuberculeuse par voie bronchogène B- Une miliaire aigue tuberculeuse par voie hématogène C- Une miliaire d’autres étiologies D- Une pneumopathie à foyers disséminés E- Une virose respiratoire 3) L’interrogatoire du malade vous apprend qu’il est employé dans une mine de Kenadsa et qu’il est affecté depuis 20 ans aux travaux de creusement de galeries Devant de tels renseignements, vous évoquez certainement ; A- Une miliaire aigue tuberculeuse B- Une miliaire d’origine silicotique C- Une sarcoïdose D- Une virose respiratoire E- Une miliaire cardiaque
4) Trois mois plu tard, vous réexaminez le malade, la dyspnée s’est aggravée, l’expectoration est purulente, vous constatez sur une nouvelle radiographie pulmonaire, quelques nodules disséminés coexistant avec les images micronodulaires de plus dans la région sous claviculaire droite, il existe une opacité en nappe de 02cm de large, au sein de laquelle on observe une image claire de perte de substance. Cet aspect radiologique évoque : A- L’évolution habituelle d’une silicose B- L’évolution fréquente d’une miliaire d’origine cardiaque C- Une évolution rare des pneumoconioses D- Une complication tuberculeuse E- Une évolution habituelle d’une sarcoïdose CAS CLINIQUE N° 3 1) Un homme de 45 ans se présente à la consultation de pneumologie pour une dyspnée d’effort apparue depuis plusieurs années. Il est portier à la mairie depuis 04 ans, date à laquelle il avait quitté son poste de sableur dans une usine métallurgique des hauts plateaux. Le malade n’est pas fébrile, son état général est conservé. La radiographie du thorax montre une opacité dense, homogène, volumineuse du sommet droit et des images nodulaires occupant les régions péri hilaires et les bases des deux poumons, le diagnostic le plus
probable est : A- Cancer bronchique primitif B- Silicose C- Fibrose interstitielle diffuse primitive D- Tuberculose E- Hydatitose 2) 15 jours plu tard il présente des douleurs sous mamellonaires gauches apparues pendant la nuit et la dyspnée s’est aggravée, apparaissant à la marche. La radiographie thoracique montre, en plus des lésions antérieures une image claire sus diaphragmatique gauche sans trame visible, à la limite interne nette régulière et qui fait avec la paroi un angle aigu dans la région sous claviculaire externe, la limite externe n’est pas visible il s’agit : A- D’une bulle d’emphysème B- D’un pneumothorax spontané partiel C- D’un pneumothorax spontané total D- D’une tuberculose E- D’un kyste aérien 3) Après diagnostic et prise encharge thérapeutique que devez vous faire ? A- Donner un congé de longue durée au malade et le déclarer au service de prévention de son secteur B- Le déclarer au service de prévention de son secteur et convoquer son entourage C- Lui donner un congé de longue durée et convoquer son entourage D- Lui donner un taux d’invalidité pour son affection respiratoire E- Le déclarer à la sécurité sociale pour réparation de sa maladie professionnelle REPONSE AUX CAS CLINIQUES SUR LA PNEUMOCONIOSE
Cas clinique N°1 1) C 2) C 3) B 4) D 5) B Cas clinique N°2 1) D 2) C 3) B 4) D Cas clinique N°3 1) B 2) B 3) E
PNEUMOPATHIES INTERSTITIELLES DIFFUSES
QCM
1) Toutes les affections suivantes s’accompagnent d’un syndrome restrictif pur sauf une ? A- Séquelles pleurales B- Fractures de cotes multiples C- Sténose complète d’une bronche souche D- Fibrose interstitielle diffuse E- Broncho-pneumopathie chronique obstructive E 2) Chez un malade présentant une capacité vitale à 50% de la théorique et un Tiffeneau à 75%, les diagnostics possibles sont : 1. Un état emphysémateux 5. Une BPCO 2. Une tuberculose pulmonaire excavée 6. Des séquelles pleurales étendues
au Fowler 7 . Un cancer bronchiolaire périphérique 3. Un asthme à dyspnée paroxystique de 4cm de diamètre 4. Un fibrothorax gauche 8. Une fibrose interstitielle diffuse Réponses : A. 1+3+6 B. 3+4+8 C. 1+5+7 D. 4+6+8 E. 6+7+8 D
CAS CLINIQUES SUR LES PID
Cas clinique N°1 1) Un homme de 40 ans, employé de bureau, sans antécédents pathologiques, consulte pour une dyspnée d’installation progressive. A l’examen clinique nous relevons une polypnée superficielle, une cyanose des lèvres et un hippocratisme digital, des râles crépitants bilatéraux à l’auscultation le malade est apyrétique. La radiographie pulmonaire met en évidence des images réticulo micro nodulaires et micro kystiques au niveau des deux champs pulmonaires, prédominants aux bases. Devant ce tableau radio clinique, vous évoquez le diagnostic suivant : A- Miliaire tuberculeuse B- DDB diffuse C- Emphysème post bronchitique D- Fibrose interstitielle E- Asthme persistant sévère 2) Pour étayer votre diagnostic, deux examens complémentaires sont nécessaires : 1- FNS 2- Bacilloscopie 3- EFR 4- Scanner thoracique 5- Gaz du sang Réponses A- 1+2 B- 1+3 C- 1+4 D- 2+3 E- 3+5 3) Les résultats des examens demandés sont les suivants : GR : 5,8M GB : 8500 PN 65% PE : 3% L :22% MONO : 10% Bacilloscopie : négative, le scanner n’a pu être fait, EFR : CV :48% de sa valeur théorique, Tiffeneau : 70%, VR normal, PaO2 : 85 mmhg , PaCO2 35 mmhg, après inhalation d’oxygène la PaO2 est à 98 mmhg , comment interprétez-vous l’ensemble de ces résultats ? A- Insuffisance ventilatoire restrictive. Syndrome hypoxie hyper capnie réversible après inhalation d’oxygène B- Insuffisance ventilatoire restrictive, syndrome hypoxie hypocapnie réversible après inhalation d’oxygène, polyglobulie à explorer C- Insuffisance ventilatoire restrictive modérée, gaz du sang dans les limites de la normale D- Insuffisance ventilatoire sévère obstructive et restrictive, bloc alvéolo capillaire E- Syndrome broncho emphysémateux, effet shunt majeur Cas clinique n°2 1) Un malade est hospitalisé pour dyspnée permanente et cyanose. L’EFR montre une nette diminution de la capacité vitale, la dyspnée est améliorée par l’inhalation d’oxygène. La lésion physiopathologique probable est : A. Un effet shunt majeur B. Un effet shunt mineur C. Un bloc alvéolo-capillaire D. Une obstruction bronchique E. Une réduction du lit capillaire
2) Le diagnostic à évoquer est : A. Pneumothorax spontané B. Emphysème post bronchitique C. Fibrose pulmonaire D. Emphysème pan lobulaire du sujet jeune E. Asthme à dyspnée continu
REPONSES AUX CAS CLINIQUES PID
CAS CLINIQUE N°1 1) D 2) E 3) B CAS CLINIQUE N°2 1) C 2) C
TUBERCULOSE
QCM
1) La vaccination au BCG : 1. 2. 3. 4. 5.
réalise une primo-infection artificielle empêche la contagion tuberculeuse confère une totale immunité protège contre la miliaire tuberculeuse induit les anticorps sériques protecteurs
Réponses : A. 1+2 B. 1+4 C. 2+4 D. 3+5 E. 1+5 B 2) La caverne tuberculeuse : 1. 2. 3. 4. 5.
a un intérêt épidémiologique majeur est pauci bacillaire comporte deux couches est bacillaire donne souvent des BK directs négatifs
Réponses : A. 4+5 B. 1+5 C. 1+4 D. 2+3 E. 1+4 C 3) Le BK 1. est un germe avirulent 2. peut être véhiculé par le sang
3. se multiplie toute les 20 minutes 4. pousse dans le milieu de Sabouraud 5. appartient à la famille des actinomycétales Réponses : A. 1+2 B. 3+4 C. 4+5 D. 2+5 E. 2+4 D 4) Dans un pays à forte prévalence tuberculeuse, où la transmission du BK dans la collectivité est intense, la vaccination BCG : A. Doit être faite après tuberculine préalable. B. Doit être faite de façon indiscriminée, le plus tôt possible après la naissance, et avant la fin de la première année C. Doit être faite uniquement à l’âge scolaire D. Doit être répétée tous les 3 ans (revaccination systématique) E. Doit être faite à l’entrée à l’école B 5) Dans la phase initiale du traitement de la tuberculose pulmonaire, on associe les médicaments pour les raisons suivantes. 1. 2. 3. 4. 5.
Pour diminuer la dose de chacun d’entre eux pour raccourcir la durée du traitement pour obtenir la destruction du plus grand nombre de bacilles pour stimuler les défenses générales de l’organisme pour réduire les risques liés à une résistance bactérienne
Réponses : A= 1+4 B= 2+3 C= 1+5 D= 3+5 E= 2+5 D 6) Quelle est la période pendant laquelle un malade atteint de tuberculose pulmonaire à frottis positif est le plus contagieux pour son entourage ? A. dans le premier mois du traitement B. dans le premier trimestre du traitement C. dans les 6 premiers mois du traitement D. durant toute la période de traitement nécessaire à la négativation bactériologique E. Dans le trimestre qui a précédé le diagnostic E 7) Le chancre d’inoculation de la primo infection tuberculeuse A. ne guérit jamais spontanément B. guérit le plus souvent spontanément C. évolue toujours vers l’ulcération en l’absence du traitement efficace D. provoque souvent une atéléctasie segmentaire E. se calcifie toujours B 8) La vaccination au BCG 1. 2. 3. 4. 5.
réalise une primo infection artificielle empêche la contagion tuberculeuse confère une totale immunité protège contre la miliaire tuberculeuse induit les anticorps sériques protecteurs
Réponses : A= 1+2 B= 1+4
C= 2+4 D= 3+5 E= 1+5 B 9) Le BK est un germe A. Aérobie strict B. Anaérobie C. Aérobie anaérobie facultatif D. Aérobie facultatif E. Anaérobie stricte A 10) Le temps moyen nécessaire pour la culture du BK est : A. 24 heures B. 48 heures C. 01 semaine D. 03 à 06 semaines E. plus de 03 mois D 11) Pour le diagnostic de la tuberculose pulmonaire humaine un des examens suivants est indispensable: A. Examen direct au microscope des crachats uniquement B. Culture à partir du crachat C. Culture à partir du crachat et examen direct D. Culture à partir du crachat et hémoculture E. Culture à partir du crachat et examen sérologique C 12) La gravité de la tuberculose miliaire aigue est liée essentiellement à : A. L’atteinte hépatique B. Une réaction inflammatoire intense entraînant des séquelles pulmonaires C. Risque de résistance primaire D. La difficulté du diagnostic précoce mettant le pronostic vital en jeu E. L’atteinte séreuse D 13) Chez un enfant de 05 ans, non vacciné au BCG, fébrile depuis 08 jours dont l’IDRT est positive à 10 mm, la ponction lombaire doit faire penser à une méningite tuberculeuse si elle donne les résultats suivants : A. Lymphocytose à 50 éléments/mm3 et albumine à 01g/l B. Lymphocytose à 08 éléments/mm3 et albumine à 0,25g/l C. Leucocytose à 03 éléments/mm3 et albumine à 0,20g/l D. Polynucléose à 200 éléments/mm3 E. Lymphocytose 400 éléments/mm3 et albumine 0,30g/l A 14) Un jeune homme âgé de 18 ans, vacciné par le BCG à la naissance est amené à la consultation avec un température à 39°C d’apparition progressive des céphalées, une diplopie des vomissements et des épisodes alternées de diarhées et constipations L’ interrogatoire retrouve dans la famille une notion de contage, le père et grand-mère traités pour tuberculose pulmonaire bacillifère il y a quelques mois, le diagnostic à évoquer est alors : A. Méningite tuberculose isolée B. Miliaire aigue tuberculeuse C. Staphylococcie pleuro pulmonaire D. Pneumonie franche lobaire aigue compliquée E. Fistulisation d’adénite de primo infection B 15) Au cours du traitement par l’INH tous les effets secondaires suivants peuvent s’observer sauf un, lequel ?
A. Hépatite cytolytique B. Poly névrite des membres inférieurs C. Syndrome de Korsakov D. Syndrome lupique E. Agranulocytose E 16) Le tubage gastrique à la recherche de BK doit être pratiqué : A. à l’UCTMR B. à domicile C. le premier jour de l’hospitalisation D. au lit du malade avant le lever E. au lit du malade après le lever D 17) Quelle est la meilleure technique à recommander pour mettre en évidence les BK à l’examen direct au microscope A. coloration gram B. coloration à l’auramine C. coloration de Ziehl -Neelsen D. un examen de contraste de phase E. un examen à l’état frais C 18) La résistance acquise du BK aux anti-tuberculeux est obtenue : A. par adaptation du bacille aux anti-tuberculeux B. par mutation spontanée des bacilles soumis à une antibiothérapie C. par sélection des mutants résistants soumis à une monothérapie D. par une concentration insuffisante des anti-tuberculeux consécutive à une posologie insuffisante E. une mutation spontannée des bacilles soumis à une monothérapie C 19) Le taux élevé de résistance primaire traduit essentiellement : A. une forte résistance naturelle B. des mauvaises conditions de vie C. une forte virulence des bacilles isoniazide résistants D. la mauvaise qualité de la lutte anti-tuberculeuse et surtout de la chimiothérapie des cas reconnus E. de l’intensité de la transmission bacillaire D 20) Le diagnostic et le traitement précoce de la tuberculose pulmonaire permettent d’entraîner des conséquences favorables suivantes sauf : A. diminuer la transmission bacillaire de la collectivité B. diminuer la résistance bactérienne aux anti-tuberculeux C.d’ éviter les séquelles pulmonaires étendues D. une reprise plus rapide des activités professionnelles E. d’éviter les complications locales graves B
CAS CLINIQUES SUR LATUBERCULOSE
CAS CLINIQUE N°1
1) Une femme de 28 ans, mère de 3 enfants (8, 6,4 ans), habitant Sid El Houari consulte pour amaigrissement et fièvre. Elle a été vaccinée par le BCG à l’âge de 10 ans. Aucun antécédent pathologique personnel. Elle est sous contraception orale. A l’examen clinique on retrouve des râles bronchiques localisés à la base gauche, la radiographie du thorax montre dans la région axillaire gauche deux images claires juxtaposées de 1,5cm de diamètre, finement cerclées et des nodules multiples à leurs voisinages et dans le lobe inférieur gauche. L’examen microscopique de 2 échantillons d’expectoration montre : 0 BAAR pour 100 champs et 20 BAAR pour 100 champs. La malade n’a jamais été traitée auparavant .Elle pèse 52kg, vous décidez : 1. 2. 3. 4. 5. 6.
De De De De De De
demander une nouvelle bacilloscopie pour confirmer le diagnostic prescrire un traitement antibiotique non spécifique en attendant prescrire un traitement antituberculeux lui conseiller de changer de méthode contraceptive faire in bilan fonctionnel hépatique demander un scanner thoracique
Réponses : A. 4+5 B. 3+6 C 1+5 D .3+4 E. 1+2 2) Deux autres bacilloscopies sont positives (10 BAAR par 100 champs et 35 BAAR par champ) vous décidez de prescrire : Réponses : A. R/H/Z 150/75/400 3cp /j le matin à jeun R= rifampicine H= isoniazide B. R/H/Z/E 150/75/400/275 3cp // Z= pyrazinamide E= ethambutol C. R/H/Z 150/75/400 5cp // D. R/H/Z/E 150/75/400/275 5cp // E. RH 150/75 2cp // 3) Un interrogatoire plus complet vous révèle que la belle mère de la malade, qui vit dans le même logement, est en traitement ambulatoire au CHUOran. En téléphonant à l’hôpital vous apprenez que cette belle mère reçoit un régime de traitement comprenant l’éthionamide, l’ofloxacine, en raison d’une résistance primaire décelée huit mois auparavant. En raison de ces données, vous décidez : A. De prescrire à votre malade un régime de retraitement en remplaçant la rifampicine et l’isoniazide par l’éthionamide et l’ofloxacine. B. De continuer le traitement initial en ajoutant la kanamycine. C. D’arrêter tout traitement et d’attendre le résultat du test de sensibilité D. De continuer le traitement initial et de demander un test de sensibilité E. De donner à votre malade un régime particulier avec kanamycine et cyclosérine
4) À la fin deuxième mois de traitement, les bacilloscopies de la malade sont négatives. Vous décidez de poursuivre le traitent avec : A. R/H/Z/E 4cp tous les jours le matin à jeun B. RH 3cp // // C. Z/E 2cp // // D. R/H/Z 3cp // // E. H/Z 2cp // //
REPONSES AUX CAS CLINIQUES SUR LA TUBERCULOSE CAS CLINIQUE N°1 1) D
2) B 3) D 4) B
Qroc sur la tuberculose
1) Citer 03 types de tuberculoses pulmonaires déjà traitées mais ayant encore des bacilles dans l’expectoration à l’examen direct ou en culture entrant dans la catégorie II appelées à recevoir selon le programme national le régime de chimiothérapie de deuxième ligne. 2) Citer 3 formes de tuberculose entrant dans la catégorie I devant recevoir le traitement de 1ère ligne RHZE
Réponses aux qroc sur la tuberculose
1) - échecs - rechutes - reprise évolutive après interruption prématurée du traitement de 1ère ligne 2) - nouveaux cas de tuberculose pulmonaire M+ - formes sévères de TEP : ostéoarticulaire, rénale, péricardique, génito-urinaire, méningi-miliaire - nouveaux cas de tuberculose pulmonaire M- C+ - nouveaux cas de tuberculoses M- C non faite
Psychiatrie Question n° 1 : Parmi les propositions suivantes, laquelle (lesquelles) caractérise(nt) un syndrome maniaque ? 1. 2. 3. 4. 5.
Fuite des pensées Thèmes délirants de type mégalomaniaque Achats inconsidérés Hyperactivité motrice désordonnée Humeur douloureuse
Corrigé : A B C D Commentaires : E - Dépression. Question n° 2 : La peur de commettre des actes sacrilèges au cours d'un office religieux est caractéristique de : 1. 2. 3. 4. 5.
Une agoraphobie Une phobie sociale Un signe de discordance Une impulsion pathologique Une phobie d'impulsion
Corrigé : E Question n° 3 : La psychose maniaco-dépressive de forme bipolaire : 1. 2. 3. 4. 5.
Comporte des accès maniaques et dépressifs A souvent un caractère familial Est sensible à l'action prophylactique des sels de lithium Débute le plus souvent après 50 ans Est plus fréquente chez les femmes
Corrigé : A B C Question n° 4 : Un arrêt brusque dans le déroulement et l'énonciation de la pensée s'appelle : 1. 2. 3. 4. 5.
Une phobie Une amnésie sélective Un coq à l'âne Un barrage Une obsession
Corrigé : D Question n° 5 : Parmi les thèmes délirants suivants, quels sont ceux qui évoquent un accès mélancolique? 1. 2. 3. 4. 5.
Incurabilité Mégalomanie Négation d'organe Influence Indignité
Corrigé : A C E Commentaires : B - Accès maniaque. D - Psychose hallucinatoire.
Question n° 1 Dans le groupe des psychoses chroniques non dissociatives, on distingue plusieurs types de délires paranoïaques. Lesquels ? A - Les délires passionnels B - Les délires d'interprétation C - Les délires paraphréniques D - Les délires sensitifs E - Les délires érotomaniaques Réponse : A B D Question n° 2 Les conduites alcooliques peuvent se classifier en trois types. Lesquels ? A - L'alcoolisme de compensation B - L'alcoolisme mondain C - L'alcoolisme urbain D - L'alcoolisme d'entraînement E - L'alcoolisme symptôme d'une pathologie psychiatrique Réponse : A D E
Question n° 3 Parmi les facteurs de bon pronostic d'une bouffée délirante aiguë, on compte : A - Personnalité prémorbide schizoïde B - Hérédité de psychose maniaco-dépressive C - Importance des éléments confusionnels D - Hérédité de dépression E - Prise de cannabis avant l'épisode Réponse : B C E
Question n° 4 Les propositions suivantes concernant l'hospitalisation sur demande d'un tiers en péril imminent sont fausses : A - Elle est régie par l'article L333-2 du Code Pénal. B - Trois pièces sont nécessaires à sa mise en œuvre. C - Le médecin rédigeant le certificat peut faire partie de l'établissement d'accueil. D - La sortie définitive peut être prononcée en cas de non présentation du certificat de quinzaine. E - Elle est régie par l'article L342 du Code de Santé Publique. Réponse : A B E
Question n° 5 Les propositions suivantes concernant la sismothérapie sont vraies : A - Elle n'a plus d'indication de nos jours. B - Des " électro-psychoses " ont été décrites comme possibles effets secondaires. C - Elle est indiquée dans le syndrome de Cotard. D - Elle est administrée en une ou deux séances comportant chacune une dizaine de chocs. E - Elle est contre-indiquée en cas d'anévrisme de l'aorte. Réponse : C E