Office Chérifien des Phosphates
RAPPORT DE STAGE
Rapport de st
Elaboré par : FIHRI MARYAMA Filière : MASTER DE MANAGEMENT : Spécialité la chaîne logistique Encadré par : Monsieur Ahmed NAJAB
Année
: 2009-2010
Affectation : PLM/AC/T Durée du stage : 06/03/2009 au 06/06/2009
Je tiens à remercier dans un premier temps, toute l’équipe pédagogique de l’université Hassan II Ain chok de Casablanca et les intervenants professionnels responsables de la formation Master de management spécialité la chaîne logistique pour avoir assuré la partie théorique de celle-ci. Je remercie également Monsieur Taj et Abou el Hassan pour l’aide et les conseils concernant les missions évoquées dans ce rapport, qu’elle m’a apporté lors des différents suivis. Je tiens à remercier tout particulièrement et à témoigner toute ma reconnaissance aux personnes suivantes, pour l’expérience enrichissante et pleine d’intérêt qu’elles m’ont fait vivre durant ces trois mois au sein de l’OCP M. Ahmad NAJAB, pour l’encadrement qu’il m’a réservé et pour l’aide précieux qu’il a bien voulu m’apporter à tout moment. Ma profonde reconnaissance s’adresse aussi, à tous les agents du département REA/LG/T) pour leur accueil favorable et leur collaboration.
Sans oublier de remercier tous mes parents, mes frères et toute personne qui m’a aidé de près ou de loin pour bien réussir mon travail.
INTRODUCTION CHAPITRE I : PRESENTATION DU GROUPE O.C.P I. Historique CREATION ET HISTORIQUE II. Statut juridique III. Le leader mondial des phosphates IV. Approche économique V. L’entreprise au service de l’homme VI. Cartographie des emplois VII. Au service du personnel VIII. Fiche technique du Groupe OCP IX. STRUCTURE HIERARCHIQUE DU GROUPE OCP CHAPITRE II : LA DIRECTION PFM I. Structure hiérarchique du PFM II. La division des marchés III. la division des études et contrôles IV. La division achat: PFM/AC A. Section PFM/ AC/ R B. Service PFM / AC/ P C. Service PFM / AC/ E D. Service PFM / AC/ FG E. Service PFM / AC / FI F. Service PFM/AC/TR G. Service PFM / AC/ T I. LES TACHES PRINCIPALES DE PFM/AC/T 1) Organigramme du service PFM / AC / T II. DESCRIPTION DE LA PROCEDURE DE DEDOUANEMENT 1).... La constitution du dossier transit 2).... Etablissement de la déclaration unique de la marchandise (DUM) 3).... Les étapes d’établissement de la DUM 4).... Dépôt de la déclaration en douane 5).... CIRCUIT DE LA DUM EN DOUANE 6).... Paiement des droits et taxes Procédures de dédouanement des marchandises ………………… …..29
III. Procédure d’achat au sein de l’OCP 1) Expression de besoin 2) Demande instruite « DI » 3) Demande de prix « DP » 4) Réception des offres 5) Ouverture des offres CDAM 6) Réception de l’avis technique 7) Edition de l’état comparatif 8) Négociation 9) Approbation du PV 10) La commande 11) Livraison 12) Réception (CRR) 13) Facturation 14) Règlement (paiement) IV. VOCABULAIRE OCP V. INCOTERM CONCLUSION
Depuis l’indépendance, le secteur de l’industrie au Maroc a connu une croissance remarquable, et cela grâce à l’implantation sur le territoire national de plusieurs firmes d’envergure internationale, du fait que le Maroc s’est révélé un pays prometteur vu sa position géographique stratégique qui s’ouvre doublement sur l’occident et sur le continent africain. En outre, le Maroc est un pays qui offre une multitude de ressources naturelles permettant aux différentes entreprises nationales ou internationales de les exploiter.
Parmi ces entreprises, on cite l’Office Chérifien des Phosphates (OCP). C’est un Groupe qui occupe une place très importante au niveau national et international. Une place considérée comme le fruit des efforts de la politique de gestion et d’exploitation du phosphate. Or, pour maintenir cette position concurrentielle, il est impératif, entre autre, de faire une utilisation maximale et optimale de toutes les ressources disponibles au sein du Groupe tout en gardant comme objectif permanent une mise en valeur continue du produit phosphate, et cela ne peut être possible sans une politique de gestion des investissements.
CHAPITRE I : PRESENTATION DU GROUPE O.C.P I. Historique : Le sous-sol marocain renferme les plus importants gisements de phosphate sédimentaire du monde, mais sa découverte n’a été faite qu’en 1912. C’est à partir de la fin de la première guerre mondiale qu’ont eu lieu les premières exportations de gisements, avec la découverte en 1917 de phosphate exploitable à Oued Zem dans le centre du pays. Le dahir du 27 Janvier 1920 donne à l’Etat marocain le droit exclusif de la recherche et de l’exploitation du phosphate et ce sur l’ensemble du territoire. L’OCP fut ainsi crée le 7 Août 1920 et en Février 1921 débuta l’exploitation dans la région des Ouled-Abdoun (Khouribga). Mais ce n’est que vers les années soixante dix que le Maroc s’occupa de la transformation du phosphate.
CARTE DU MAROC Gisements de phosphate et sites de transformation
Le Groupe O.C.P comprend outre le siège de CASABLANCA, des centres miniers à KHOURIBGA, BENGUERIR, YOUSSOUFIA et LAAYOUNE ainsi que des complexes de transformation à SAFI et JORFLASFAR. . .
CREATION ET HISTORIQUE :
II. Statut juridique : Le Groupe OCP est un organisme public à caractère privé. Monsieur le législateur l’a doté d’une organisation lui permettant d’agir avec le même dynamisme qu’une entreprise privée. Sa gestion est assurée par un directeur général nommé par dahir. Son contrôle est exercé par un conseil d’administration présidé par le premier ministre. Sur le plan financier, le groupe établit annuellement son bilan, son compte de produit et de charges… Il est aussi inscrit au registre de commerce et soumis sur le plan fiscal aux mêmes obligations que n’importe quelle entreprise privée (patente, impôts, droits de douanes,…)
III. Le leader mondial des phosphates : Le Groupe Office Chérifien des Phosphates « OCP » est spécialisé dans l’extraction, la valorisation et la commercialisation de phosphate et de produits dérivés. Chaque année, plus de 23 millions de tonnes de minerais sont extraites du sous-sol marocain qui recèle les troisquarts des réserves mondiales. Principalement utilisé dans la fabrication des engrais, le phosphate provient des sites de Khouribga, Benguérir, Youssoufia et Boucraâ-Laâyoune. Selon les cas, le minerai subit une ou plusieurs opérations de traitement (criblage, séchage, calcination, flottation, enrichissement à sec…). Une fois traité, il est exporté tel quel ou bien livré aux industries chimiques du Groupe, à Jorf Lasfar ou à Safi, pour être transformé en produits dérivés commercialisables : acide phosphorique de base, acide phosphorique purifié, engrais solides. Premier exportateur mondial de phosphate sous toutes ses formes, le groupe OCP écoule 95% de sa production en dehors des frontières nationales. Opérateur international, il rayonne sur les cinq continents de la planète et réalise un chiffre d’affaires annuel de 1.3 milliards de dollars. Moteur de l’économie nationale, le Groupe OCP joue pleinement son rôle d’entreprise citoyenne. Cette volonté se traduit par la promotion de nombreuses initiatives, notamment en faveur du développement régional et de la création d’entreprise. Dans un contexte de concurrence accrue, le Groupe OCP poursuit la politique de consolidation de ses positions traditionnelles et développe de nouveaux débouchés avec une exigence sans cesse réaffirmée : améliorer la qualité de ses produits tout en maintenant un niveau élevé en matière de sécurité et de protection de l’environnement.
Quelques dates clés Le développement du Groupe OCP a été marqué par quelques grandes dates. Sur le plan géologique, on distingue quatre étapes : 1905–1921 : Période des pionniers. 1921–1951 : Période des études fondamentales, stratigraphiques et paléontologiques (reconnaissance et mise en exploitation des gisements). 1951–1960 : Période des études fondamentales, stratigraphiques et paléontologiques 1960–1986 :Période d’intensification des études sédimentologistes et géochimiques, ainsi que de l’étude des gisements du Sahara marocain du crétacé. D’un point de vue chronologique, voici les principales dates qui ont marqué l’histoire du Groupe OCP : 1951 : Démarrage de l'extraction en « découverte » à Sidi-Daoui (Khouribga). Début du développement des installations de séchage et de calcination à Khouribga. 1921 : Début de l'exploitation en souterrain du phosphate dans la région de Oued Zem sur le gisement des Oulad Abdoun, le 1er mars. « Descente » du premier train de phosphate de Khouribga vers le port de Casablanca, le 30 juin. Premier départ des phosphates du Maroc (du port de Casablanca) le 23 juillet. 1931 : Début de l’extraction en souterrain à Youssoufia (ex-Louis Gentil). 1932 : Ouverture du centre minier de Youssoufia. Premières expéditions du phosphate de Youssoufia vers le port de Casablanca. 1936 : Premier train de phosphate de Youssoufia vers le port de Safi. 1942 : Création d'une unité de calcination à Youssoufia. 1920 : Création, le 7 août, de l’Office Chérifien des Phosphates (OCP). 1954 : Démarrage des premières installations de séchage à Youssoufia. 1959 : Création de la Société Marocaine d'Etudes Spécialisées et Industrielles (Smesi), en mai. 1961 : Mise en service de la première laverie à Khouribga. 1962 : Introduction de la mécanisation de souterrain à Youssoufia, en septembre. 1975 : Création du Groupe OCP (décision de création en juillet 1974 et mise en place en janvier 1975). Intégration des industries chimiques aux structures internes de l'OCP, en janvier. Création du Centre d'Études et de Recherches des Phosphates Minéraux (Cerphos), en octobre. 1967 : Introduction de la mécanisation du souterrain à Khouribga. 1969 : Entrée en exploitation de la première Recette de phosphate noir à Youssoufia. 1973 : Création de la Société de Transports Régionaux (Sotreg) en juillet, de Maroc Phosphore en août et de Marphocéan en octobre. 1974 : Lancement des travaux pour la réalisation du centre minier de Benguérir, en mai. L'OCP prend le contrôle de la Société Marocaine des Fertilisants (Fertima), créée en 1972. Naissance de l'Institut de Promotion Socio-Éducative (IPSE), en août.
1965 : Création de la société Maroc Chimie. Début de la valorisation avec le démarrage des installations de l'usine de Maroc Chimie, à Safi. Extension de l'extraction à ciel ouvert à la mine de Merah El Aharch (Khouribga). 1986 : Démarrage des différentes lignes d'acide sulfurique et d'acide phosphorique de Maroc Phosphore III-IV. 1978 : Création de l'Union Industrielle de Montage (UIM), en janvier. Démarrage de la première unité de calcination à Youssoufia. 1979 : Transfert des bureaux de la Direction Générale au nouveau siège à Casablanca. 1981 : Démarrage de Maroc Phosphore II. L'OCP entre dans le capital de la société Prayon (Belgique). 1982 : Début des travaux de construction du complexe chimique Maroc Phosphore III-IV à Jorf Lasfar (mars). Démarrage du complexe de séchage de Oued Zem. 1976 : En mai, transfert au Maroc du siège social de la société Phousboucraâ, dont l'OCP détient 65% du capital. Démarrage de Maroc Phosphore I et Maroc Chimie II, en novembre. 1987 : Démarrage des lignes d'engrais de Maroc Phosphore III-IV (octobredécembre). 1988 : Chargement du premier navire de DAP de Jorf Lasfar (janvier). 1994 : Démarrage du projet minier de Sidi Chennane. 1996 : Création de la société Euro-Maroc Phosphore (Emaphos). Lancement des travaux de construction de l'usine d'acide phosphorique purifié de Emaphos, à Jorf Lasfar (janvier-février). Regroupement des activités des deux sociétés Maroc Chimie et Maroc Phosphore au sein de Maroc Phosphore (janvier). Introduction de Fertima à la Bourse des valeurs de Casablanca (30% du capital) dans le cadre du projet de privatisation de la société (octobre). Signature de la convention en matière d’environnement avec le département ministériel chargé de l’Environnement. Création de l’Institut OCP en décembre. 1997 : Accord d'association entre le Groupe OCP et le Groupe indien Birla pour la réalisation, en joint venture, d'une unité de production d'acide phosphorique à Jorf Lasfar de 330.000 tonnes de P2O5 par an, en mars. Aux termes de cet accord, la société Indo-Maroc Phosphore (Imacid) est créée par l'OCP et la société Chambal Fertilizers and Chemicals Ltd du Groupe Birla (novembre). Accord de coopération «OCP-Grande Paroisse» pour l’utilisation de l’usine de Rouen (travaux à façon). Adhésion au protocole Responsible Care. 1998 : Démarrage de la production d’acide phosphorique purifié (Emaphos, Jorf Lasfar), le 31 janvier. Le Groupe OCP obtient le Prix national de la Qualité. 1999 : Démarrage de la production d’acide phosphorique de l’usine d’Imacid à Jorf Lasfar, le 1er novembre. 2002 : Prise de participation dans la société indienne PPL en joint-venture avec le Groupe Birla. 2003 : L’OCP est devenu le seul actionnaire de Phosboucraâ. 2004 : Création de la Société "Pakistan Maroc Phosphore" S.A en Joint venture entre l’OCP et Fauji Fertilizer Bin Qasim Limited (Pakistan).
IV. Approche économique :
En 1975, les prix des matières premières dans le marché mondial ont connu une hausse incomparable, ce qui a permis aux pays exportateurs d’augmenter leurs recettes. Ainsi, de nombreux pays se sont lancés dans des plans d’investissement concernant des grands projets, c’est le cas de l’OCP qui a élargi son champ de travail et qui est devenu la locomotive de l’économie au Maroc. Signalons que le Maroc est traditionnellement le premier exportateur mondial du phosphate avec plus du tiers du commerce international, et pour l’acide phosphorique, avec approximativement la moitié. L’OCP est le deuxième exportateur mondial d’engrais solides. Le Groupe OCP a exporté prés de 11.7 millions de tonnes de phosphate en 1997, contre 10.1 millions de tonnes en 1996 et 9.4 millions en 1995. Les Etats Unis, le Mexique et l’Espagne ont importé chacun plus de 1.8 million de tonnes en 1997. Les exportations d’acide marchand ont atteint l’an 1995, 1.76 million de tonnes P 2O5, contre 1.6 million de tonnes en 1996. L’Inde est régulièrement le principal acheteur de l’acide marocain, comptant pour presque 60% des exportations d’engrais solides (DAP, MAP et TSP) ont totalisé 1.82 million de tonnes en 1997. Le chiffre était de 1.88 million de tonne l’année d’avant.
NB : Il est exploiteur de deux centres miniers : Le premier gisement est celui de OULED ABDOUNE. Il a été exploité en 1921 et renferme 35.37 milliards de m3. Et le deuxième gisement est celui du GANTOUR (Le centre de YOUSSOUFIA crée en 1930 et produit 4.2 millions de tonnes par an - Le centre de BENGUERIR qui a débuté en 1975 et produit annuellement 3.5 tonnes). En ce qui concerne le gisement en projet MESKALA, la capacité de production annuelle est prévue de 1 million de tonnes, ses réserves sont estimées à 15.95 milliards de m3.
V. L’entreprise au service de l’homme : Depuis sa création, le Groupe OCP conçoit les ressources humaines comme un domaine stratégique, avec des préoccupations fortes d’épanouissement socioprofessionnel et d’employabilité du personnel. Dans ce cadre, il met tout en œuvre pour donner à ses salariés les moyens d’évoluer dans leur métier et de participer au développement de l’entreprise. Emplois et carrières Recrutement Formation et perfectionnement accompagnement social Relations sociales Retraite santé Education Documentation
VI. Cartographie des emplois : La cartographie des principaux emplois du Groupe OCP en termes de compétences et de métiers recense 120 profils d’emplois groupés en trois domaines de compétences :
DOMAINES
SCIENCES TECHNIQUES
GESTION
MEDICAL ET PARAMEDICAL
METIERS Mines Traitement des phosphates Chimie Mécanique Electricité Electronique Automatisme et instrumentation Informatique & science de l’information Génie civil et travaux publics Géologie Hydraulique Maritime DRH Commercial Comptabilité - finance Juridique Gestion des stocks et magasins Achats et approvisionnements Formateur & animateur Sécurité & défense contre l’incendie Secrétariat Médecine de sois et de travail Assistant médical Pharmacie & laboratoire Radiologie Anesthésie & réanimation
Le Groupe OCP offre à ses salariés une large palette de métiers et de réelles perspectives d’évolution.
VII. Au service du personnel : Logement, restaurants, économats, foyers, clubs, lieux de culte, installations sportives… De nombreuses infrastructures sociales sont mises à la disposition du personnel et de leurs familles sur chacun des sites du Groupe OCP.
L’entreprise leur ouvre également les portes de ses 3 centres de loisirs comprenant 165 chalets répartis entre Imouzzer, Mohammedia et Essaouira (environ 2000 bénéficiaires par an). Pendant les congés d’été, les enfants du personnel peuvent par ailleurs profiter des centres de vacances de Mohammedia, el Jadida et Ifrane d’une capacité totale de 4.800 lits (environ 6.000 bénéficiaires par an). Depuis plusieurs années, le Groupe OCP s’efforce d’aider ses employés à acquérir leur propre logement. C’est ainsi que plus de 10.800 d’entre eux ont déjà bénéficié des différentes actions d’aide à l’accession à la propriété : prêts hypothécaires, lots de terrains viabilisés, cessions de logements de fonction… quelque 9.000 bénéficiaires devraient à leur tour en profiter dans les 5 années à venir.
VIII. Fiche technique du Groupe OCP : Nomination sociale
Groupe Office Chérifien des phosphates GOCP
Siège social Date de création OCP Date de création du Groupe OCP Effectif
2, Rue Al Abtal Hay Erraha Casablanca 07 Août 1920 1975 19874 dont 856 ingénieurs et équivalents.
Activité du groupe
Production et commercialisation du phosphate et ses dérivés
Capacité de production Actionnariat Contrôle
22.6 millions tonnes par an 100% de l’Etat marocaine Exercé par un conseil d’administration présidé par le premier ministre et regroupe par les ministres du Finance, du Commerce, de l’Industrie, de l’Energie et des Mines Mr Mostafa TERRAB (022) 23 00 25 / 23 10 25 www.ocpgroup.ma 40 327 3600067001 360006701
PDG Téléphone Site web Registre du commerce Patente L’IS TVA Réserves de phosphate Chiffre d'affaires à l'export Parts de marché à l'international
701848 3/4 des réserves mondiales 2.055 milliards de dollars Phosphate : 43.5 % Acide phosphorique : 47.2 % Engrais : 9.5%
IX. STRUCTURE HIERARCHIQUE DU GROUPE OCP
Directeur Général et Commercial Secrétariat du Directeur Général Comité Exécutif Caisse Interne de Retraite Comité des Directeurs Institut OCP
Pôle Mines
Direction des Exploitations Minières Khouribga
Direction des Exploitations Minières Gantour
Direction de Phos Boucraâ
IPSE
Pôle Finances et Support Logistique LogistiqueLogistique
Pôle Chimie
Direction Maroc Phosphore Safi
Direction Financière
Direction Maroc Phosphore Jorf
Direction des Systèmes d’Information
I M A C EMAPHOS
MARPHOCEAN
SOTREG
Direction des Approvisionne ments et Marchés
Direction des Ressources Humaines
Direction Commerciale
Direction Stratégie et Développement
Direction Recherches et Innovation
Direction de la Qualité
Direction Partenariats Internationaux
SMESI
STAR
CERPHOSE
I D
CHAPITRE II : LA DIRECTION PLM Le Groupe OCP a prévu dans son organisation une entité structurée chargée de l’acquisition de marchandise, matière première et matériel aux meilleures conditions afin d’assurer la maintenance de son matériel, de ces installations minières et industrielles. Pour ce faire, la direction PLM a pour rôle de répondre au besoin des différents sites d’exploitation par le biais d’un processus d’achat donnant des différents circuits d’approvisionnement commençant par l’expression de besoin de l’utilisateur jusqu’à la satisfaction de ce dernier.
I. Structure hiérarchique du PLM :
PLM / AC PLM / EC PLM / M
: Division Achats : Département Etude et Contrôle : Direction des Marchés
II. La division des marchés : Elle est chargée de la conclusion des marchés relatifs à la construction et à la réalisation des projets industriels entrant dans le cadre des plans de développement établis par la direction générale du Groupe OCP. Cette division a pour mission la centralisation, la négociation et l’assurance de l’ensemble de prestations de service utile pour le groupe (installation, construction, aménagement, etc.). Ceci s’effectue par le lancement des appels d’offres et la consultation des principaux prestataires pour la réalisation des projets en collaboration avec le chef de projet.
III. la division des études et contrôles : Comme son nom l’indique, sa fonction est l’établissement des études nécessaire auprès des fournisseurs, leurs agréments et le suivi de leurs prestations pour pouvoir optimiser le choix
des prestataires. Elle doit avoir une connaissance globale et précise du marché pour détecter les opportunités et les saisir.
IV. La division achat: PLM/AC La division des achats consulte les fournisseur agrées, établie l’état comparatif et passe la commande aux fournisseurs moins disant. NB : le choix du fournisseur moins disant est basé sur les critères suivants : Le prix offert : qui est toujours le moins disant (c'est-à-dire le moins cher). Les délais : selon l'urgence. La qualité : relative à la marchandise voulue.
Structure hiérarchique du PLM/ AC :
A. Section PLM/ AC/ R : C’est une section intermédiaire entre la Direction Financière PFF et la Direction des Approvisionnements et Marchés PLM, elle est chargée des taches suivantes : Réception, contrôle et vérification des factures. Suivi de règlement des fournisseurs (CREDOC – REMDOC - VB). Distribution des factures conformes. Veille au bon déroulement et exécution des opérations d’instruction des factures par l’acheteur… contrôle des factures des Achats au comptant.
B. Service PLM / AC/ P :
Ce service s’occupe de l’achat des pièces de rechanges des marques, il est constitué de quatre sections. Chaque sections traite un certain nombre de pièces suivant la famille du produit. Section E Section H Section L Section K
: Achat de pièce rechange de transmission. : Achat de pièce rechange pour l’industrie chimique. : Achat de pièce rechange des engins roulants. : Matériels stratégiques (exp: Bande transporteuses).
C. Service PLM / AC/ E : L’achat d’équipement immobilisable est budgété, il suppose une inscription préalable par le chef de projet d’un crédit à faire approuver par les instances concernées. Alors, le chef de projet exprime son besoin par le biais d’une demande d’achat de matériel « DAM » selon un calendrier annuel pré-établi par la division études et contrôle « PLM / EC », cette DAM est transmise via le contrôle technique. On peut résumer que PLM / AC / E s’occupe de l’achat des équipements (matériel immobilisable) de la direction générale, des centre miniers et des industries chimiques. La procédure d’achat d’équipement n’est pas prise en charge par la chaîne GA, car elle diffère de celles pièces de rechange et de fournitures. Alors, les différentes étapes d’achat sont traitées manuellement par l’acheteur. Il se compose de trois sections :
Section I
: Achat du Matériels Roulants (exp: Voiture, Camion…), des Pompes, Matériels Informatiques et Bureautiques. Section J : Matériels Electriques, Réducteurs et toute Achat des Projets. Section prestation : Tache de Prestation, Lancements des DP, Collectes des Offres, Dispatching des Courrier.
D. Service PLM / AC/ FG : Service PLM / AC / FG s’occupe d’Achats des Fournitures Générales. Il se compose de deux sections : o Section A : chargé de l’achat des articles stratégiques (Lubrifiants, Explosifs, Bande, Matières Auxiliaires, Combustibles,…) o Section D : chargée de tous les achats du siège. o Section Prestation : Réception des demandes instruites « DI », Préparation de la Consultation, Réception des Réponses Fournisseurs, Relances des Demandes de Prix « DP », Suivi jusqu’à l’Ouverture des Plis. Ces tâches sont exécutées pour le compte de deux services : le service PLM / AC / FI et le service PLM / AC / FG. E. Service PLM / AC / FI :
Ce service s’occupe d’achat des Fournitures Industrielles et il se compose de deux sections : Section B : chargée des achats d’habillement, brique réfractaires, produits de revêtement, les agrafes pour la bande, les articles de sécurité… Section C : achat des produits métallurgiques, accessoires de chaudronnerie, articles suivant plan OCP…
F. Service PLM/AC/TR Cette section est composée d’un effectif qui assure la réception quantitative du matériel importé et celui livré par les fournisseurs locaux et son acheminement sur les sites tout en cherchant les meilleures conditions du coût, du délai et de sécurité. A cet effet, PLM/AC/TR assure les taches suivantes : Regroupement et acheminement sur les zones du matériel, produits, et équipements ayant fait l’objet engagement du groupe OCP. Résolution des problèmes pouvant surgir au cours de la manutention ou du transport des marchandises en liaison DRH/SJ et PFF/GA. Gestion du parc des véhicules, camion de transport voitures et les moyens de manutention en assurant la maintenance et en veillant à l’optimisation des moyens disponibles. Appel en cas de nécessité aux transporteurs spécialisés dont les contrats déjà étables au appel d’offre en cas de transport spécial.
G. Service PLM / AC/ T : Le service transit s’occupe du dédouanement de la marchandise importée par l’OCP. Il s’engage de déterminer et saisir le numéro de la nomenclature douanière (NND) et la taxe cumulée, en vue de permettre à l’acheteur de déterminés le coefficient multiplicateur pour d’aligner les fournisseurs étrangers avec locaux. En plus, il dispose d’un effectif qui assure les suivis des dossiers import depuis l’expédition du matériel jusqu'à l’accomplissement des formalités douanières. Ce service effectue les tâches suivantes :
Dédouanement de toutes les marchandises en provenance de l’étranger. Exportation du matériel à l’étranger pour réparation. Effectué des opérations de retour à l’étranger, toutes les marchandises non-conformes.
Le service transite est charger du dédouanement de la marchandise importée pour le compte du Groupe OCP. Il assure le suivi des dossiers import, depuis la passation de la commande jusqu’à l’accomplissement des formalités douanières. Son rôle est amené à entreprendre les différentes entités du Groupe qu’avec les partenaires commerciaux (Banques, Douanes, Transitaires, Fournisseurs, Société de transport…).
Les taches qu’il peut subir, c’est établir les titres d’importation et leur apurement auprès des banques domiciliataires. Exécuter des formalités douanières conformément aux textes réglementaires en veille sur la réduction maximum des délais de dédouanement. Accomplir l’introduction des déclarations en douane. Détermination et mise à jour les numéros de nomenclature douanière et les tarifs des droits de douane. Réaliser des opérations d’export pour réparation, retour aux fournisseurs et l’envoi d’échantillons aux clients du groupe. Résoudre les litiges pouvant surgir au cours du dédouanement. Assister les différents chefs de projets du G. OCP et ses partenaires soit local ou à l’étranger pour agissement en matière de douane, transit et transport. Et puis se tenir informé des lois et règlements en matière de douane et leurs diffusions aux différentes entités concernées. Il dispose d’un effectif qui assure le suivi des dossiers import depuis l’expédition, du matériel jusqu’à l’accomplissement des formalités douanières. I.
LES TACHES PRINCIPALES DE PLM/AC/T :
Exécuter des formalités douanières conformément aux textes réglementaires en vigueur en veillant sur la réduction au maximum des délais de dédouanement. L’obtenir les titres d’importation et leur apurement auprès des banques domiciliataires. Accomplir l’introduction des déclarations en douane et gérer en ce qui concerne l’assurance de transport en liaison avec PFF/GA des produits, matériel et équipements importés et transportés pour compte du groupe. Détermination et mise à jour des numéros de nomenclature douanière, des tarifs, des droits de douane et leur saisie au niveau de la chaîne GA (Gestion Administrative). Réaliser des opérations l’export pour réparation, retour aux fournisseurs et envois d’échantillons aux clients du Groupe. Assister les différents chefs de projet OCP et partenaires du Groupe aussi bien locaux qu’étrangers agissants dans le cadre en matière de douane, transit et transport. Se tenir informé des lois et règlements en matière de douane et leurs diffusions aux différentes entités concernées. Résoudre les litiges pouvant surgir au cours du dédouanement.
1) Organigramme du service PLM / AC / T
REA / LG / TT REA / LG / TR
: Service de transit. : Service de transport.
Le dédouanement de la marchandise importée pour le compte de :
OCP IMACID EMAPHOS MARPHOCEAN PHOSBOUCRAA MAROC PHOSPHORE
II. DESCRIPTION DE LA PROCEDURE DE DEDOUANEMENT : 1) La constitution du dossier transit : Suite aux conditions générales d’achats, les documents de dédouanements sont acheminés soit par : Pli cartable du commandant du navire ou de l’avion. Adressés directement à la banque (selon le mode de paiement : remise documentaire, virement bancaire ou par accréditifs). Envoyés directement aux services achats concernés. Les délais de séjour du matériel soit au port ou à l’aéroport son très réduits. Il faut constituer les documents nécessaires au dédouanement et entamer immédiatement après réception de l’avis d’arrivée pour les localiser dans les magasins du port, et faire toutes les démarches nécessaires et de récupérer ces documents :
a. Le document de transport : Le document du transport est considéré comme l’élément principal pour le dédouanement de la marchandise. Il peut être remplacé par une lettre de garantie simple ou bancaire, selon l’exigence du consignataire. Il est constitué en trois documents, selon les modes de livraison : Le connaissement : c’est pour le transport maritime signé et daté par le capitaine du navire. La lettre de transport aérien LTA : c’est une cargaison livrée par avion. La lettre de voiture internationale CMR : c’est pour le transport routier. Dans le cas ou il est établi un ordre, il doit être endossé par le chargeur (le nombre des originaux est bien indiqué sur chaque exemplaire) et s’il est libellé au nom de la banque, un exemplaire original doit être endossé par cette dernière. b. La facture définitive : C’est une facture commerciale qu’elle doit être établit en trois exemplaires. Elle doit mentionner les informations nécessaires comme suit : Le nom de l’importateur réel de la marchandise et comporter le détail des articles facturés avec la référence et le prix unitaire de chaque article. Indiquer l’incoterm utilisé, le délai des autres frais additionnés à la valeur de la marchandise (l’emballage, le transport pré acheminement et transport principal, etc.) Préciser la dénomination commerciale exacte de chaque article pour permettre à la douane d’apprécier les positions déclarées avant de procéder à la visite physique du matériel s’elle la juge indispensable, l’origine du matériel et le poids brute et net de la marchandises. c. Le certificat d’origine : C’est un document qui désigne le pays de provenance et l’origine de la marchandise. Il est devenue primordiale depuis l’entrée des accords conclu entre : Le Royaume du Maroc et les communautés Européennes et ses Etats membres. Le Royaume du Maroc et les pays de l’Association Européenne de Libre Echange (AELE). Le Royaume du Maroc et les pays Arabes et Africains. d. L’engagement d’importation EI : C’est un compte ouvert au nom de l’importateur, il doit être domicilier à la banque en lui attribuant un numéro qui sera repris les autres documents qui le suivent (la DUM, la demande d’ouverture de crédit documentaire, etc.), sa validation est de six mois en comptent le jour de la signature. Il est le premier document que le service transit établir à partir de la facture. Il doit être en cinq exemplaires.
e. La liste de colisage : La liste de colisage indique les éléments nécessaire sui vont servir pour remplir la déclaration unique de marchandise (DUM), est un moyen de reconnaissance de la marchandise, par le nombre total des colis, le volume ou le poids brut et net ainsi que le contenu de chaque colis, la référence de la commande et de la facture du fournisseur et la dénomination de l’importateur et de l’exportateur. 2) Etablissement de la déclaration unique de la marchandise (DUM) : Pour l’établissement de la DUM il faut préparer les informations qui vont servir de base, en fonction des renseignements fournis par les factures et les autres documents commerciaux. a) Echange de connaissement : L’échange du connaissement auprès du consignataire contre le bon à délivrer et le règlement de la facture de l’échange, qui concerne le péage, le désarrimage, le dépotage… b) Visa du bon à délivrer : C’est la visualisation et identification des colis (Code, Poids, Etat), établissement des lettres de réserves d’usage auprès du consignataire et l’ODEP et demande de souscription d’assurance par un aliment interne d’assurance. c) Vérification : * Facture : C’est de vérifier la valeur de la facture, attribution à chaque article du numéro de nomenclature douanier (NGP), ventilation de la valeur et du poids net par article, vérification du cours, conversion de la devise en Dirham et Groupement des articles pars numéro de nomenclature douanière. * Liste de colisage : Confrontation des quantités de matériel sur la liste de colisage avec la facture définitive. * Titre d’importation : C’est la vérification de la validation et du montant total du devise et de l’incoterm. * EUR1 : Vérification de la conformité du certificat d’origine pour fixer le régime douanier qui accorde éventuellement au G. OCP une exonération des doits de douane, s’il s’agit de convention avec l’Etat ou des accords commerciaux avec certains pays.
* Nomenclature douanière : C’est l’attribution de numéro de nomenclature douanière pour chaque article à partir d’un cahier établit par l’administration des douanes comportant tous les types de produit et leurs tarifs douanier. d) La valeur à déclarer : La valeur à déclarer est celle du coût et du fret des marchandises majorée des frais de déchargement et d’acconage, elle doit être détaillée suivant les factures et les autres documents commerciaux. Cette valeur résulte du coût définitif de la transaction liant le vendeur et l’acheteur. Elle toit être exprimée en monnaie nationale. Pour cela la conversion doit être effectuée sur la base du taux de change officiel en vigueur de la date de l’enregistrement de la déclaration en douane. Les déclarations en détail doivent comporter pour chacune la désignation, la quantité et la valeur en chiffre des espèces de marchandises déclarées. 3) Les étapes d’établissement de la DUM : a. Présentation du BADR: A chaque liaison le menu affiche du système de l’administration des douanes et de l’office des changes (BADR) comprend les rubriques suivantes :
1-Entête de la DUM : énonciations sur les opérateurs destinataire et expéditeur, facture, totaux, mode de paiement, localisation de la marchandise, accords, transbordement, type de DUM (anticipée, combinée) 2-Caution : énonciations en fonction du type de caution sur la banque, la consignation, la décision de caution 3-Articles : énonciations pour chaque article sur le contenant, la marchandise, les valeurs et quantités 4-Pré apurement DS : énonciations relatives aux lots de DS à préapurer 5-Demandes diverses : énonciations relatives aux demandes du déclarant 6-Imputation des titres de change : énonciations sur les références des titres à imputer et les quantités et valeurs à imputer. Cet onglet est actif lorsque la DUM comporte un ou des articles avec paiement
7-Imputation des comptes RED : énonciations sur les comptes RED à apurer avec les quantités nettes et les taux de déchet. Cet onglet est actif pour les régimes d’apurement 8-Documents annexes: Cet onglet est informationnel et donne la liste des documents exigibles. 9-Info : Cet onglet est informationnel et restitue les informations selon le service demandé
b. La saisie et la validation de la DUM : La saisie de la DUM est faite par le déclarant en douane qui lui suffit d’entrer en contact avec le site central de l’administration des douanes, pour recevoir sur écran l’image fidèle de la DUM à remplir, il est important de rappeler que le DUM comprend 41 cases rempli par le déclarant et 8 cases réservées à l’administration des douanes. Une fois la liaison est établie avec le système informatique des douanes : Il faut accéder au menu n°7 pour introduire le code du port ou l’aéroport et la date d’arrivé, ainsi le système affiche la liste des manifestes de tous les arrivages de la journée avec leurs codes. En suite choisir le menu n°1 et entrer le code de bureau de dédouanement et le régime de la déclaration inhérent à cet arrivage, après le système affiche les pages de la DUM correspondante, à remplir case par case.
Une fois que la DUM est saisie et imprimée, le déclarant à la possibilité de vérifier son contenu, soit sur une copie qu’il imprime sur papier, soit directement sur l’écran. Lorsqu’il est d’accord sur le contenu, il procède à la validation de cette déclaration, selon la procédure décrite par le « GUIDE INFORMATIQUE DE L’UTILISATION ». En suite, la DUM cachetée et signée par le chef de service transit et présentée en 6 exemplaires : Exemplaire n°1 : Service de recette. Exemplaire n°2 : Bon à enlever. Exemplaire n°3 : Service de la visite. Exemplaire n°4 : Service de la valeur. Exemplaire n°5 : Office des changes. Exemplaire n°6 : Redevable. Exemplaire recette : pour le paiement des droits de douanes. Il passe sous couvert de la douane au receveur.
Exemplaire BAE (bon à enlever) : pour l’enlèvement de la marchandise, une fois elle est apurée. Il doit être accompagné avec la fiche de liquidation pour le paiement des droits de douane Exemplaire visite : il est utilisé dans le cas où la vérification de la marchandise est exige par le inspecteur en douane, pour s’assurer s’il correspond réellement à ce qui est signalé sur les documents. Dans le cas contraire, il est cacheté. Exemplaire office des changes : il est utilisé lorsqu’il s’agit de pièce détachées pour les voitures, ou pour des marchandises qui sont exonérées des droit de douanes. Il est envoyé sous couvert de la douane au service Valeur. Exemplaire redevable. 2)
Dépôt de la déclaration en douane :
La déclaration en détail doit être déposée exclusivement dans un bureau de douane ouvert à l’opération envisagée. Elle ne peut être déposée avant l’arrivée de la marchandise sauf par anticipation concernant les marchandises dangereuses ou inflammables qui peuvent être enregistrées avant l’arrivée des marchandises au bureau de douanes dans le cas de transport par voie terrestre ou maritime. Pour assurer la transmission des déclarations au système informatique en douane, les déclarants en douanes obtiennent, de la part de l’administration et à leur demande, un code d’identification qui permet à la fois l’accès au système BADR et la signature des déclarations déposées par procédé informatique. Les déclarations ainsi transmises et enregistrées engagent entièrement le déclarant à l’égard de la législation et de la réglementation douanière et des autres législations et réglementation qu’il incombe à la douane d’appliquer. Ce système donne aussi la possibilité au déclarant de mettre sa déclaration en "attente" Pour procéder aux vérifications nécessaires avant sa validation définitive. Une DUM validée ne peut plus être modifiée par le déclarant. En conséquence, il est recommandé, qu’avant chaque validation de la DUM, une révision minutieuse par un vérificateur doit être effectuée. 3) Circuit de la DUM en douane : Toutes les déclarations des différents régimes suivant actuellement le même circuit, à savoir : a. La validation de la DUM :
Toute déclaration validée ne peut être modifiée, toute modification doit faire l’objet d’une demande en sus sur papier timbré et doit être déposée avec la déclaration. b. La mise en pochette : Après la signature de la DUM par le chef de service, elle doit être mise en pochette accompagnée de tous les documents énumérés précédemment.
c. Le dépôt en douane : La DUM doit être déposée dans le secteur duquel dépend le magasin ou la marchandise est entreposée. d. La validation de la DUM : Le douanier chargé de la recevabilité, valide la DUM par procédé informatique. Le système affiche le nom de l’inspecteur qui va traiter le dossier de la DUM. e. La remise de la DUM à l’inspecteur : Si la DUM est admise conforme, l’inspecteur procède uniquement au contrôle des documents avant de liquidés les droits et taxes s’il y a lieu et délivre le "BON A ENLEVER". Egalement la DUM peut faire l’objet d’une visite physique, dans ce cas l’inspecteur procède à la vérification du matériel importé pour s’assurer de la conformité de la déclaration. f. Le retrait du bon à enlever : C’est l’exemplaire n° 2 de la DUM qui permet d’enlever la marchandise après apurement du manifeste et règlement des frais de magasinage à l’ODEP. 4) Paiement des droits et taxes : Aucune marchandise ne peut être enlevée des locaux soumis au contrôle de services douaniers sans que les droits et taxes applicables aient été payés ou garantis. Les droits et taxes, appliqués par l’administration des douanes, doivent en principe, être réglés au comptant dans un délai de 2 jours, à compter de la date d’enregistrement. Toutefois l’administration des douanes a mise en place un système de facilités de paiement permettant, à l’importation de régler les montants dus par crédit d’enlèvement ou par obligations cautionnées. Dans le service de douane appelé bâtiment le déclarant présente les documents suivants : Le bon à enlever ; Le chèque au nom du Client ; Le bulletin de versement au nom du transitaire ; La fiche de liquidation.
Après cela le service concerné prend le chèque et bulletin de versement et rend le bon à enlever la fiche de liquidation des droits de douane et la quittance qui est au nom du transitaire
Procédures de dédouanement des marchandises
Réception de la marchandise
Arrivée de la marchandise
Ordonnancement de la facture
Ouverture dossier transit
Opération Échange
Opération Visa
Etablissement d’aliment interne
Etablissement lettre de réserve
Constitution du dossier déclaration
Vérification du Dossier
Remettre le dossier déclaration dans une pochette
Saisie et transmission la DUM sur système SADOC
Dépôt de la Pochette
L’agent de service transit
Taxation auprès L’ODEP
Enlèvement de marchandise vers l’utilisateur
Remet à l’agent OCP un BAE
III. Procédure d’achat au sein de l’OCP 1) Expression de besoin : Le besoin en marchandise, matériel et réparation est exprimé pour les utilisateurs après étude du bien fondé de la demande d’achats. On constate deux sortes de demandes d’achat :
Achat prévisionnels DAP : ce sont utilisées pour la constitution des stocks en pièces de rechanges, en matière consommable ou autres et pour éviter les arrêts systématiques de production ou pannes imprévisibles.
Achat exceptionnels DAX : si l’utilisateur se trouve en besoin d’urgence ou son stock atteint le niveau d’alerte. DAX est considérée comme un complément aux achats prévisionnels. 2) Demande instruite « DI » :
Une fois la demande d’achat lancé et validée par l’entité concernée, elle se transforme en Demande Instruite « DI ». La demande instruite est un listing édité après la validation de la demande d’achat qui sera transmise aux services d’achat centralisé ou décentralisé du Groupe OCP ; elle présente l’historique des fournisseurs agrées, les quantités à acheter, les PUMP ou les prix des dernières commandes passées pour les mêmes articles, les codes nomenclatures et estimations des demandes d’achats.
Chaque « DI » est identifiée par un numéro de 12 chiffres. XXXX X X X Code catégorie GA
Code partition 1: DAX urgent nature 5 et 6 2: DAX Accord Cadre (nature 8) 3: DAX de régularisation (nature 7) 4: DAP (nature 1 et 2) 5: DAX offre spontanée (nature 9) 6: DAX normale (nature 3 et 4)
Site: Mode K: Khouribga d'achat: Y: Youssoufia 1 : S: Safi décentralisé J: Jorf Lasfar 2 : centralisé C: Casablanca 3 : Besoin du PMB
XXXX Ordre chronologique dans la catégorie en commencent par 00001
D’après la saisie de la « DI » au système informatique et après le tirage, la section de prestation de chaque service exécute les opérations suivantes :
Réception de besoin DI en deux exemplaires Vérification de forme et de fond Vérification de la catégorie fournisseur. Étude de possibilité de greffer le besoin sur un autre besoin en commande ou en demande. Enregistrement des DI dans un registre (manuscrit) puis dans le système informatique pour le suivi demande de l'édition de la DP par la transaction GADI (option G: globale; option H par fournisseur) après avoir arrêté la liste des fournisseur consulter. Réception de la DP (listing informatique). Confrontation de la DP avec la DI pour s'assurer que les codes et les quantités figurent dans la DP correspondent bien aux DI. Modification des besoins intervenus entre temps suite à la demande du service procédures de PFM à l'occasion de révision des quantités. Ouverture des plis.
3) Demande de prix « DP » : C’est une demande adressée à chaque fournisseur de la catégorie accompagnée des feuilles annexes fixant les conditions générales et particulières d’achats et documentations techniques sous un délai de réception des réponses. Le service transit doit avoir une copie du « DP » pour déterminer les NND dans le cas d’importation. 4) Réception des offres : Le pointage des réponses reçues fermées et scellées au fur et à mesure de leur arriver puis regroupées par l’acheteur dans le dossier correspondant. Le dossier est présenté à la CDAM si le nombre des réponses est au moins égale à 50% ; si non à l’expiration du délai de réponse on rappelle les fournisseurs qui n’ont pas répondu. 5) Ouverture des offres CDAM :
NATURE DE CDAM
MONTANTS EN DH
Plénière
M > 1 000 000.00
Restreinte Interne Interne service
250 000.00 < M < 1 000 000.00 20 000.00 < M < 250 000.00 M < 20 000.00
6) Réception de l’avis technique : L’avis technique est requis chaque fois que la demande de prix porte sur des articles offerts suivants une fiche technique, des articles offerts suivant un plan, des équipements et des articles offerts en variantes ou des options non demandées par la DP initiale. 7) Edition de l’état comparatif : C’est de comparer les prix et les conditions commerciales de chaque offre avec ceux du tableau comparatif. Et cette opération fait par l’acheteur. Si l’acheteur constate une faute il doit demander un nouveau tableau comparatif. A la fin de cette opération on peut sélectionner les fournisseurs moins disant.
8) Négociation : La négociation est la volonté commune d’aboutir à une solution satisfaisante pour les deux parties : l’acheteur et le fournisseur moins disant et acceptable pour chacune d’elle. A qualité et prestation équivalente, le fournisseur moins disant est systématiquement retenu. L’objectif de la négociation pour l’acheteur c’est d’atteindre le plus bas prix possible. 9) Approbation du PV : A l’issue des négociations et après être mis d’accord sur l’ensemble des closes arrêtés avec le fournisseur retenu, l’acheteur prépare : la note de choix, le tableau d’évolution des prix, la fiche suiveuse du délai et présente le dossier à l’hiérarchie pour approbation. Le choix du chaque fournisseur moins disant doit être justifié avec des argumentations précises. Il doit être présenté à l’approbation de la hiérarchie, selon les niveaux discrétionnaires, en vigueur :
SIGNATURES
MONTANTS EN DH
Chef de service
M < 50 000.00
Chef de division PLM / AC
50 000.00 < M < 100 000.00
Directeur de approvisionnements et marchés PFM
100 000.00 < M < 250 000.00
PF
250 000.00 < M < 2 000 000.00
Directeur Général ou président directeur général
2 000 000.00 et plus
10) La commande : La commande est un acte juridique et commercial liant les deux partis, elle est établie sur la base du projet de commande préparé par le chef de projet et des accords et conditions commerciales convenues avec le fournisseur retenu. Cette commande doit comporter les informations et les clauses essentielles telles que l’objet de la commande, les quantités commandées, leur désignations exactes, les prix unitaires, le montant des frais d’approches si le fournisseur est étranger, le mode du paiement, les conditions de paiement, le délai de livraison, le lieu de livraison. Toutes les commandes sont accompagnées par les conditions générales d’achat et par l’accusé de réception que l’acheteur doit veiller à recevoir. La commande accompagnée du PV d’approbation et des dernières correspondances échangées avec le fournisseur retenu, est présentée à la signature de la hiérarchie idoine, selon le montant discrétionnaire :
SIGNATURES
MONTANTS EN DH
Chef de service
M < 100.000
Chef de Division PFM / AC
100.000 < M < 250 000.00
Directeur de Approvisionnements et Marchés PFM 250 000.00 < M < 5 000 000.00 PF
5 000 000.00 < M < 7 000 000.00
Directeur Général ou Président Directeur Général
7 000 000.00 et plus
11) Livraison : Le fournisseur retenu livre la marchandise au lieu de livraison de la commande. NB : Pour un fournisseur étranger il procède à une expédition qui nécessite la procédure de dédouanement (voir schéma page 14). 12) Réception (CRR) : Le magasinier procède à la réception quantitative, invite l’utilisateur par le biais d’un avis d’arrivé pour procéder à la réception qualitative et établi un compte rendu de réception « CRR ». 13) Facturation : Après la livraison, le fournisseur nous envoie un jeu de facture en cinq exemplaires qui sera contrôlée et ordonnancée. 14) Règlement (paiement) : Après la réception du CRR conforme, nous envoyons (via section règlement) la facture fournisseur à la direction financière «PFF / CP» pour paiement.
Procédures d’Achat au sein De l’OCP
Expression du besoin
Demande instruite
Réception des offres
Demande de prix
Ouverture des offres CDAM
Réception de l’avis technique
Sélection des fournisseurs
Edition de l’état comparatif
Négociation
Approbation du PV
Réception des articles commandés
Passation de la commande
Règlement de la facture fournisseur
IV. VOCABULAIRE OCP DAP : Demande d'Achat Prévisionnel DAX : Demande d'Achat Exceptionnel DAM : Demande d'Achat de Matériel BREX : Bon de Réparation à l'Extérieur DA : Demande d'Achat DI : Demande Instruite AR : Accusé de Réception CDAM : Commission des Achats et Marchés CRR : Compte Rendu de Réception ECC : Etat de Contrôle de Commande AC : Accusé de Réception EXW (Ex Works): Valeur de Marchandise à l'Usine DUM : Déclaration Unique des Marchandises BAE : Bon A Enlever PFI : Prélèvement Fiscal à l'Importation EI : Engagement d'Importation
V. INCOTERM FOB (Free On Board) : EXW + L'emballage +Mise à FOB. (Franco Bord). CFR (Cost and freight): FOB + FRET (Coût et Fret) CIF (Cost, Insurance and Freight): FOB + Assurance + Fret CAF (Coût Assurance et Fret) : FOB + Assurance + Fret o NB : CAF = CIF
Pour conclure mon travail, j’étais vraiment heureux d’avoir eu l’occasion d’effectuer mon stage fin d’étude au sein du Groupe Office Chérifien des Phosphates. À la Division Achat service transit « REA /LG / T» et
autour des
gents compétents qui m’ont appris beaucoup de
choses
douanières.
relatives Ces
aux
informations
déclarations ont
été
compatibles avec mon profil du Master de Management Spécialité la chaîne logistique à la Faculté Hassan II Ain chok de Casablanca.