RECUEIL DE
TRAVAUX RELATIFS A LA
PHILOLOGIE ET A L'ARCHÉOLOGIE ÉGYPTIENNES ET ASSYRIENNES POUR SERVIR DE BULLETIN A LA MISSION FRANÇAISE DU CAIRE
PUBLIÉ SOUS LA DIRECTION DE
MASPERO
G. MEMBRE DE L'INSTITUT PROFESSEUR AU COLLEGE DE FRANCE, DIRECTEUR D'ÉTUDES A L'ÉCOLE PRATIQUE DES HAUTES ÉTUDES
Vol. XIX. Lrv. 1 et 2
PARIS LIBRAIRIE EMILE BOUILLON, EDITEUR 67,
RUE DE RICHELIEU, AU PREMIER
M
DCCC XCVII
Tous droits réservés.
CONDITIONS D'ABONNEMENT AU RECUEIL Le Recueil
volume composé de quatre fascicules. le volume entier, il n'est pas vendu de
parait par
Les abonnements se font pour
Paris
fascicules séparés.
30 32
Départements et Union postale
francs.
—
OUVRAGES à la philologie et à l'archéologie orientales
relatifs
ABBADIE (A. d'). Dictionnaire de la langue Amariniia. 1 fort vol. in-8". ABOU'L-WALID MERVVAN 1BN DJANAH. Le livre des parterres fleuris. Grammaire arabe, publiée par
même
Le
ouvrage,
J.
Derenbourg,
traduit en
membre de
l'Institut. Gr. in-8".
français sur les manuscrits arabes
par
le
rabbin
50
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hébraïque en 25 fr.
M. Metzger.
Gr. in-8".
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AL-FAKHRÎ.
Histoire du Khalifat et du Viziral depuis leurs origines jusqu'à la chute du khalifat abbaside de Bagdâdh (11-656 de l'hégire 632-1258 de notre ère) avec des prolégomènes sur les principes du gouvernement par Ibn at Tiktakà. Nouvelle édition du texte arabe par H. Derenbourg. Gr. in-8". 25 fr.
=
AMARAKOCHA.
Vocabulaire d'Amarasinha, publié en sanscrit avec une traduction française, des notes gr. in-8". 7 fr. 50
un index par A. Loiseleur-Deslongchamps. 2 vol. AMÉLINEAU (E.). Fragments de la version thébaine de et
l'Écriture
sainte (Ancien
Testament).
ln-4".
AMIAUD
15
fr.
La légende syriaque de Saint-Alexis, l'homme de Dieu. 1 vol. gr. in-8°. 7 fr. 50 AMOURS (les) et les aventures du jeune Ons-el-Oudjoud (les délices du monde), et de la fille de Vezir El Ouard Fi-1-Akmam (le bouton de rose). Conte des Mille et une Nuits, traduit de l'arabe et (A.).
publié complet pour
AURES
la
première fois par G. Rat.
In-S°.
1 fr.
Traité de métrologie assyrienne ou étude de la numération et assyrien considérés dans leurs rapports et dans leur ensemble. In-8".
(A.).
système métrique assyrien, 1" fascicule. ln-4°. (A.). Le décret de Memphis et les inscriptions de Rosette une planche.
Essai sur
BAILLET
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le
et
50
du système métrique
de Damanhour. Gr.
in-8",
fr.
avec 5 fr.
BARBIER DE MEYNARD
(C.). Dictionnaire géographique, historique et littéraire de la Perse et des contrées adjacentes, extrait du Modjem-el-iiouldan de Yaqout et complété à l'aide de documents arabes et persans pour la plupart inédits. Gr. in-8". 10 fr.
BARTHELEMY
Gujastak Abalish. Relation d une. conférence thiologique présidée par le Calife [>ehl vi publié pour la première fois avec traduction, commentaire et lexique. 3 f r. 50 (W. B.). Principaux monuments du Musée égyptien de Florence. 1" partie Stèles, bas-reliefs et fresques. ln-i" avec 10 pi. photogravées. 50 fr. (A.).
Màmoun. Texte
Gr. in-8".
BEREND
:
BERGAIGNE
Manuel pour
(A.).
grammaire. Gr.
— —
Quarante hymnes du
La
étudier la langue sanscrite.
in-t<°.
/îig
hymnes du V?ig Véda. (V.). Manuel pour étudier
religion védique d'après les
BERGAIGNE
(A.) et
HENRY
Chrestomathie-Lexique. Gr.
BERTHELO T.
Histoire des
Chrestomathie-Lexique-Principes de 12 fr.
Véda, traduits et commentés. Publié par V. Henry. Gr.
in-8".
3 vol. gr. in-8°. le sanscrit
in-8°.
5
fr.
60
fr.
védique. Précis de grammaire12 fr.
Sciences. La Chimie au moyen âge. Publié avec la collaboration de l'alchimie syriaque, et celle de M. 0. Houdas pour l'alchimie arabe.
M. Rubens Duval pour
3 vol. in-4", avec figures dans
45
le texte.
fr.
BHAMINI Y1LASA. mière
B01SS1ER
(A.).
BRUGSCH
(H.).
fois
Recueil de sentences du Pandit Djagannâtha. Texte sanscrit publié pour la preen entier avec traduction en français et des notes par A. Bergaigne. Gr. in-8'. 8 fr.
Documents assyriens relatifs aux, présages. Tome I". 1" et 2" liv. In-4". 32 fr. Examen critique du livre de M. Chabas intitulé Voyage d'un Égyptien en Syrie, en Phénicie, en Palestine, etc., au xiv* siècle avant notre ère. Gr. in-8". Au lieu de 1
:
50
fr.
CHEREF-EDDIN-RAMI.
Anis-el-'Ochchaq, traité des termes figurés beauté. Traduit du persan et annoté par C. Huart. Gr. in-8".
CHRONIQUE DE GALÂWDÈWOS, introduction historique par
CLERMONT-GANNEAU
la description
Texte éthiopien traduit, annoté William El-Conzelman. Gr. in-8". roi (f Ethiopie.
(C). Études d'archéologie orientale,
3 pi. photogravées.
relatifs à
t.
I.
In-4" avec figures
5 et
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50
précédé d'une 10 fr.
dans
,
delà
le texte et
25
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!
,
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RECUEIL DE
TRAVAUX RELATIFS A LA
PHILOLOGIE ET A L'ARCHÉOLOGIE ÉGYPTIENNES ET ASSYRIENNES POUR SERVIR DE BULLETIN A LÀ MISSION FRANÇAISE DU CAIRE
PUBLIÉ SOUS LA DIRECTION DE
MASPERO
G. MEMBRE DE L'INSTITUT PHOFKSSEUIl AU COLLÈGE DE FRANCE, DIRECTEUR D'ÉTUDES A L'ÉCOLE PRATIQUE DES HAUTES ÉTUDES
DIX-NEUVIEME ANNEE
PARIS LIBRAIRIE EMILE BOUILLON, ÉDITEUR 67,
RUE DE RICHELIEU, AU PREMIER
M DCCC XCVI1 Tous droits réservés.
CHALON-SUR-SAONE IMPRIMERIE FRANÇAISE ET ORIENTALE DE
L.
MARCEAU
RECUEIL DE
TRAVAUX RELATIFS A LA
PHILOLOGIE ET A L'ARCHÉOLOGIE ÉGYPTIENNES ET ASSYRIENNES POUR SERVIR DE BULLETIN A LA MISSION FRANÇAISE DU CAIRE
PUBLIÉ SOUS LA DIRECTION DE
MASPERO
G. MEMBRE DE L'INSTITUT PROFESSEUR AU COLLÈGE DE FRANCE, DIRECTEUR D'ÉTUDES A L'ÉCOLE PRATIQUE DES HAUTES ÉTUDES
XOlVELliE SERIE TOME TROISIÈME
216390 PARIS LIBRAIRIE EMILE BOUILLON, ÉDITEUR 67,
RUE DE RICHELIEU, AU PREMIER
M DCCC XCVI1 Tous droits rêserccs.
CHALON-SUR-SAONE IMPRIMERIE FRANÇAISE ET ORIENTALE DE
L.
MARCEAU
RECUEIL DE TRAVAUX RELATIFS A LA PHILOLOGIE ET A L'ARCHÉOLOGIE ÉGYPTIENNES ET ASSYRIENNES 1897
Fascicules
Contenu
:
I
et II
—
Fragments des petits Prophètes eu dialecte de Panopolis, par U. Bouriant. 2) Notes et Remarques, par G. Darbssy. — 3) Les Néxi&c de Manéthon et la troisième enuéade héliopolitaine, par É. Chassinat. — 4) Relation sommaire d'une excursion de quinze jours au nord d'Alep. dans la Syrie septentrionale, en septembre 1S94, par Barthélémy. — 5) Correspondance de Hammurabi, roi de Babylone, avec Sinidiunam. roi de Larsa, où il est questiou de Codorlahomor, par V. Scheil, O. P. 6) Notes d'épigraphie et d'archéologie assyriennes, par V. Sciieil, O. P. (avec une planche). 7) Notes sur la géographie égyptienne de la Syrie, par G. Maspero. — 8) The geographical List of Serreh, by W. Max Mcller. — 9) L'Épenthèse en Perse cunéiforme, par Blochet. — 10) Recherches sur quelques bois pharaoniques, par le D r Georges Beauvisage. 11) Notes on some Stelte. by Alan H. Gardiner. 12) Note sur une statuette funéraire égyptienne appartenant à M. A. Duringk, à Lyon. — 13) Varia, von Wilhelm Spiegelbeiig (avec une planche). 14) Some late-Babylonian Texts in the British Muséum, by Theophilus G. Pinches. 15) La condition des Féaux dans la famille, dans la société, dans la vie d'outre-tombe, par A. Moret. 1)
—
—
—
—
—
—
FRAGMENTS DES PETITS PROPHÈTES EN DIALECTE DE PANOPOLIS PAR
U. Bouriant
Dans
Notes sur différents points de grammaire
ses
publié les fragments d'un manuscrit trouvé à
de Gizéh. L'édition
dans
Il
publication de
la
fragments sur
en a donnée a été
qu'il
un Copte d'Akhmim.
n'est
et d'histoire',
faite d'après
temps
et l'humidité
devenus presque
qu'une réimpression de ces textes inté-
ont
fait leur
œuvre,
Le parchemin
la trace se
et bien des sali et
en quelques points
ces corrections,
si
les
mots
et des lignes entières sont
usé a laissé tomber trop fréquemment
distingue encore, bien que l'encre en ait disparu.
Cette publication n'aurait guère de raison d'être rectifier
du Recueil.
assez petit format, était d'une écriture fort bien tracée, mais le
illisibles.
quelques lettres dont
se soient glissées
pu copier ces mêmes
lui, j'ai
ressants ne sera pas vue d'un trop mauvais œil par les lecteurs
Le manuscrit, d'un
a
Musée
une transcription exécutée par
M. Maspero. Plus heureux que et je crois
M. Maspero
et acquis plus tard par le
donc pas surprenant que quelques erreurs
manuscrit original,
le
Akhmim
si elle
n'avait d'autre but que de
conjectures presque toujours heureuses de
M. Maspero;
intéressantes qu'elles fussent, ne justifieraient pas la réédition d'un
texte connu déjà et suffisamment clair; mais le manuscrit original renfermait plus de
pages que
le
Copte d'Akhmim n'en a copiées, et certaines d'entre
inconnues à M. Maspero. C'est cela surtout qui ces fragments à ceux que
Dans 1°
dialecte
d'Akhmim
elles sont
(Pages 65 à 72)
Recueil,
Joël,
i,
intéresse.
tome VIII, pages 1S1 à
RECUEIL, XIX.
—
NOUV. SÉR.,
III.
comprennent
14, à u, 19;
125 à 140) Amos, vin, 11, à 192.
demeurées
décide à présenter une fois encore
cette nouvelle réunion, les fragments des petits prophètes
2° (Pages
1.
le
me
ix, 15, et
Michée,
i,
1,
à u, 10;
:
FRAGMENTS DES PETITS PROPHÈTES "3°
(Pages 155, 156)
4°
(Pages 163 à 188) Abdias, 13 à 21, et Jonas,
Miellée, v, 8, à vi, 1
5° (Pages 205, 20G)
Nalium, m, 8 à 14
6° (Pages 209, 210)
Habacuc,
(Pages 215 à 220)
7°
et contiennent de plus
Amos,
iv, 6,
M. Maspero
copie de
la
;
à vu, 14,
vin, 11, à ix, 15;
Michée,
i,
9 et 10; v, 12, à
1, à H, 2; n,
i,
Abdias, 13 à 15 Jonas,
1 à 6
i,
id.
que
à iv, 2;
1,
1 à 7;
i,
Zacharie,
284 à 299)
i,
;
n,2àl7:
id.
8° (Pages 267, 2G8)
9° (Pages
;
vi, 1;
;
1 à 4; n, 11, à ni, 2;
m,
9;
1.
Nalium, m, 8 à 10;
Habacuc,
i,
1 à 3; n, 6;
Zacharie,
i,
5 et 6; v, 5 à 11; vu,
Premier fragment.
—
Pages
JOËL I.
junuj*.
14
15.
se
KT9e
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TeTiti.ujtî'ô.n *.&*,A
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*.TTeRO
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18. *-oy
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19. ns*.eic 'fiti.couj *.£pHi «.pô-u
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THpoy
II.
1.
ca.Ani7e
*.TceTe «.tioju.
ô.iuu.JUi.it^-JUi.y co_g.Jue
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se qPHit *.^oim
0.A0.A itTPe juntto
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2. [«7]
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^t.s'.\
ju.it
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Titpoy junsi.ie' *.oy
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20. Ô.TCOUJ *.£_pHi *.p*.K
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4.11
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geitpjuneoTe
itgeitstoju itstoju. 3. a.Tq?OTriTe rtT.ge
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itT.ge
itoTceTe
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*.oy Tq_gVi* itT^e
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iteTitô-OTseÏTe neq.
FRAGMENTS DES PETITS PROPHETES 4.
eTq£p*.e eie
5.
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A.irnoAeAioc.
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no-ynHcria.
-re-rirra.iuea.eiuj
noTiuiiuje.
noTAa.oc TeTnTÊAoTO noTeKKAHcia. tctiiciooto ô.^oTn nn^AAa." u5'i
OTna.-rujeAeeT
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cena.pme n^i iiOTcite
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en.
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Ifi.A.TeiS
TeTACgCIC AgpHI*
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njgwsn nnpioAAe AAn
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13. eic gengooire iiHf nj.se nsj>eic niocg
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THpoy eTA-ypcniKAAei AAnApen
nneV.
nATege nsoiroTAe ao^ neAAA'Ae nAmog AAncH-y
AO-y nTOiriei cenAUjoiro a&a.A noicgAAS'Te nfeoimoc THpo-y pioT nujHn.
14.
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"VnAKTCO nTAI'^AAA'AtOCIA
AAnA^AOC
niH'A* cenAKCOT
HAAnoAlC eTATTeKAY CeOTTOlg
tiPHTOf. cenATioa'e noenAAA neAAAAe cecoY AAnoTHpn ceso ngenujHn ccotpoiaa AAnoTKApnoc. 15.
1.
aoy
1.
"i'nATAiî'oY
nujese AAnsAeic Aqgione
aah Afx^AT AAn ezeniAC 2.
gisn noTKAo neTCTAiTeeq neY hasc nsAeic nnoicTe nnAnTonpATiop.
coiTAAe
nppooY
uja.
aai^aiac nujHpc AAAiiopA
niOT'i.A eTÎie
Anujese nAAOC- aoy
**-*>P e
...
gn
ngooire hkoa^aaa
neTAqno ApAY CTÊe «i'Ahaa aah caaaapia.
nKAj? TegTHq Ain ot&ii hiaa
eTOTHg ngHTq a.oy
gn THne* nsAeic qnAei aÊaA ^n nqm ctottaaê. nsAeic hhy a&aA ^aa nqAAA aoy cl *-gpH»' *-^n aaaaa
nsAeic qnA9 cône .... Tpe 3.
aÊaA se
eic
eTS'oce
AAnnAo.
FRAGMENTS DES PETITS PROPHÈTES *.oy
4.
cenAJts.me Ain nna.o £*.peTq a.oy m&.i°e ccn&AioA -
irrcrs-ei'e
«.fe*.A
n-rge no-s-AiOTAg
AinAATO A.&&.A nOTKtOgT S.OY KT^e «OTJU.Ô.Y CqitHY A.2P H! AinqTOnOC. '
THpoY
cenik^ione neV
5.
TAinTujeqT nV&.iuojâ ewOY eT&e
e-rÊe
iinm AinmA aih
nn*.i?ie
»iAhai en ne'. ^n*.KOY
6. *>oy
ivrceou.&.piev iitoc
nepHg
noTAi*.
k«.ïc &.oy otai«.
&.
nso
neA*.*.Ae
a.oy ^iiA.T&.'yo nneceone *.nn*.g ^o-y ^nA.s'oAn nneccîrre.
THpoY
neV cn&negne
e-r&e
se a.TcnAm'H
9.
AinopnH.
cn4.Aia.ge
c-r*.eiT
ginecHT cn*.eioe
epH-rc
ecnA.Ko.Ko.gHY
no-5-ra.eiT
nTge nnujHpe ncipHnoc.
nTg_e n-^p*.Kion *.oy o-ygH&e
TmrAH
£»>'"«"' *»A*.A se n^cc*.-vo ova^jyf .gn ochè«khtc
"t"*kK *-T
gn genÈcKHTe
Ainopniik. &.oy nA-cekAoT^gOY 8.
nAeKAie AeKAie ^c>y itecfeeKHTe THpc»Y cen*.p*.sc>Y ^.n
cen*.eoTe
«.oy
7.
otrio^t- «>oy necensioAon
sioc
*.Ai&gi
-
se
*.fe*.A
*.ceï uj*. iots*.
*.oy *.cgn*.n
1
uj*.
AinA.AA.oc uj*.gpHi" *.-»iAhaa.
ncTgn
10.
Ainpsice AiAii.mie- neTgn *.KueiAi
ve-e-
g ai
xine-rnciofee
gwg
ne-rnHÏ-
upxie
«.sioTne ka.t&. neTnccoÊe. 11. tctotth^ kaAcoc t«.cit 6.nm'
CTgHn
necnoAic Aineujme *.la*.A
se «.cgoTTOTC &gen*.re^&on
12.
grrooTq
*.&*.A
^n
cen*.si
*.p*.c
ju.rosa.eic
ei *Ji*.A
ujuio 1 tctotho
ngHTTHne noTnA-y^ h nAAK*.g Te-roTHg
gn
ngHT se
nAiK*.o
gh
cenn*.*.p Te-rns.-
iioht. ft-oeiineo^-y
^pm
ci
wsn Aim-AH «^iAhxi.
ngp&Y" nng*.pAi*. Ain ne-roisn ng-uop Te-roTHg gn Aa-^eic- TA.pixin^oc Aincn^&e a.Ttî'ine ngpHi' noHTe nTAinTgeTq AinmA.
13.
neTujeepe ncnon se
neV
14. eTÊe
en*.
Y
«.TKAHponoAiia.
uj*.gpm"
nneTcn&.s*.TeoY
n^e-e- -
oeitHi'
e-s-ujoTerr
nsi npp&.V AimnA.
«.irgcone
uj*.nT*.Teme nnKAnponoAioc tctotho
15.
gn
A*.^eic TequAiipcmoAii*.
*.qei
uja.
osoA-
n^i ne*,y nTujeepe nenon.
A«kAi
gon nsoY *-sn neujHpe
16.
n*.i5(^Ai«.AtoTOc otoot. ot*.i"
«.Ê.S.A
gi oirc».n Ain^ooTe-
«.fe».A
se
tootoy
Aino-y
*.fc«.A
se
«.irqiTOY
hcs-ai*. ouks-tc *.oy
».-gpHi' e^nncs-Te.
°c Ain n
a.oy «^Tpeni^TAiei «koenK^ie *.irT».pnoY "
2.
nTge itoTtTOC
nneTsieTe eiraiiiS'Mic *.oy eTAieTe jw^enne^»-Y gnsn
OT«.i'
1.
II.
ctsokoy
eTA.-5-ujngHT tjvujo nTegjviec
nncTsieTc eTsms'i.nc.
ntî^nc
npioAie Ain neqHi' npcoAie Ain TeqKAHponoAiiew.
*Y
THpoY n*.se
eTÊe neV
3.
ns*.eic
soy
aiai^y*
se
*J-<ÇtAh eTCTns.£qi esioTne en *.^pHÏ' ojwp*.Y' M>"]f jgn
ecre
*.it&.u
-fn».mA.sne ^oenne^&.Y
oTeoe TeTn».AiA.oe CTCTntï'a.As
-
^sn
^.fejvA
se
AinonHpon.
OT».eiuj
in moooTe se ^n
4.
eqsoY
aiai&.c
eTAïAio
cene>.si
o-ST».A&.in(opie>.
».sn thuc
noTn«.p».iioAH
qsoY ncvr^eiT ^n
ottioujc
*.npT*.A&.in(.ipi TAiepic Ain*.Ae>.oc - ;soy A.n^iTC
n^ino^e* ».oy Ain neTpnoA-ye AiAi».q ^TqA^.^'q AiAion neTHKivie *.t£itoy. CTÊe nei' qn*.£(one hck en
5.
^n
tckkAhci*.
ns ! nerecop boto 1
Ainsj>.eic
A.fe*.A
.gn
otkAhpoc. 6. i\.&*.A
1.
AinppiAie
gn
oirpAiHCs-e
o-5-Tk.e
AinpTO-vpiAie ».sn neV n«'i neTnAeA qn*.*^ ne
t"*.p
en
nneTnnjwS'neS'.
Il
y a
nn«.fee AinHÏ'
ici
un bourdon; un membre de phrase a niAi tc TAinTujeqT nVA.K(.oia aih
AinmA
«i'Ahaa en ne.
:
été passé. c*.Aiikpi».
Il
faudrait peut-i'tre restituer, après
en ne
-
niAi ne nn*kte
AinmA
aih
FRAGMENTS DES PETITS PROPHÈTES neTïOf
7.
aaaa*.c •se
nm
aah nequje'xe ii^noy en iteAAeq
m».iuo& a.q'fitoTKC AAnnn*. AAm£*.eic ne gen-^AAine neqgfcitTe *.oy *,T*i^oe eTCOTT*.itc
-
nTqeipKHH
«.oy n*.À*vOc •xin ii£*.pn «.Tiooe *.peToy ô.TAAitss.'xe aahaato *Jl*.A
8.
*.T£6Tq gitocoq *.TOTqi aajao noTgeAnic eTÊe
9.
nei'
&jW\
10. Ttone TeTiifii»K
se
jgn
e>.fc&.A
nm' Ain OTTpoqn
hotkoti
gi
£ii THrte ô._£otii èJtTOTi'eV iiuj*.*.hh^€.
en Te
nei'
nq_gd.s.pe
OToioujq AAnoAeAAOC.
cena.TeKOy
AAn*.A*.oc
mifc.iS'
eT&e neTgliHTe e^a.f TeKoy
£n
eT&e oystog^iie *.TeTtiTeiio jgn OTTeno.
TK^>.n*.^*.TCIC•
11. «.TmoTC eTHite xxn ne-riiHT
—
Troisième fragment.
Pages pne-pnc-
MICHÉE [p n£ ]
V. 8
£n oenooe
aaaaoti
ROtfju.cc
tiece^f.
AAnpHTe eT.gfc.peqs*.po y ,
i
*.fc*.A
qTiopn TeTAATeAAoy eqi ivrooTq. 9. ms'rx. n*.sice «.Tin
iteTp&AiAc aaaa&.k *.oy nensrseoTe THpoy cen&.TeKek.Y.
cn*.£i.me g_tx
10. Jvoy
noooire
n^xc
ctaaaao
nx*.eic
-fn6.q<.oTe
ekfc^îV
itneKOTCop
%_n
TKAAHTe" TÔ.TCKO nneKg*.pAA*.. "^it*.TeKO
11. *.of
12.
«nnK&j
ivrnoAic
nneKAAiiTpeqpn*.ope *.&*^A
[pitcj £ii
nncKeisioAon
^ns-Teno
aaaaoh iickaas. THpoy eTù.ps*
T*.qi
iieh^ix -
neT'^AAeï'ne
fc-of
neKcmAH
aaii
cette. £ione
g" TKAAHTe
*.fe*.A
«.oy
ktaaio ... Te
1
^na.Teito
en ctoth^ n^HTK. «.oTioupr
nitgfcHTe nncKi'is. 13. *.oy nenAA*. nujAjnje iiô.^s.to'Y' *.ê*.A jgn tkaahtc jvoy 'fna.Te.KO
14. *.oy
VI.
1.
'jj-n*..
corrAAe
.
gn ots'mit
.
a'e
oto.
aj.ii
*.ncT*.ns*.eic
sooy
.
.
.
ose
nnennoAic.
noeenoc se AinoTcorrAje
noTsiK&s.
ajlii
Tome
sio*.n OT&e niTOTi'ei'e
aaii
«.o-f
nctoi.
AAi-po-y
COJTAAe
Quatrième fragment.
—
Pages pof-pnH
ABDIAS [pof]
13 14.
«.noTceene aaaa*.y
ft.jg.OTii
15.
*Ji*.A •se
cetta.eipe itAA*.iv
16. *.ks.A
noTHpn
eq^Hii
£AA noooTE AinqTCKO. *.&*.A
noHToy of^e Ajnptopse
noooTe iiot»Ai\^ic.
*..£_otii .
Tjge 6T&.KCOY itiAj..
TqS'&.AA
iiaiaicocit aaiuot
.
ii^i
toy
»isn
noooTe AAns*.eic &.sn nge^noc THpoy
cena.KT*.q a-^pm' *.scok n*.T*.y eTOT*.*ii
cene>.coY ceci *.^pHi' cepTjge
-^e qn*..go>ne jgn nT&.Y ncioin -
nTjge rtT*.Keec
-
cen*.co-y ns'i noe&itoc
TKpoY [po^]
mieTjgoon en.
«.oy qn*.^(.one eqoT*.ft.i4e - a.oy cen*.pKAHpo-
nHi' ni'*.KCoil mieTo.TpKAHponoAj.ei AAAA*.if
18. ft-oy itHCft-Y
se
noT^eV
ikï'i
.g_AA
AAnpHTe tckt.
noT*.eiui
17.
noAiei
?MKM
otsc AAnpoigi oipioo^
nm'
ni'js.Kiofe
qn*.pT^e nOTKiogr.
ù-o-y
nm'
iiVioch^ iiTjge noTU|*.g nKi^j^T. nHÏ'
se
qn*.pTjge noT&.pei'oTe *.oy cen*.Tsepo ^jjoto a.p*.Y ccotcoaj aaajjs.y TeTAJTeA«.Te jgeone
eqqi nOTiuogT j^aa
nm'
iiHCfty [poe]
se
hsô-cic neTek.qujeTie.
19. ft-oy neTjgn s-reia ceiiô.pKAHponoAAei AjnT^if IIHC&.-J" *.oy neTjgn ce^nm.A.11 nna.AAo-
c^tAoc cepKAHpoiiOAAei
etÇp&.i'AA aaii
«rme
nTC*.AA*.pi*. aaii jieni'*.AAein aaii r&.A».».-îk.
FRAGMENTS DES PETITS PROPHETES Ainju^n^ome nnujHpe junmA nK*.£
20. e.oy Tei Te T*.p9£H penT*. *.oy imo-s-tte *J-*.A 21. &.oy cen*.ei
nmAmu
iy».^pHV
nsr genpiojue
*..opHi'
nitj£aLii*ai*.ioc uje>.£pHV «.c».-
cena.pKAHpoHOJuei iiJunoAic
&.etÇp*.-env j>.oy
nT&y ncnon
ea.TO-5-sei" .^n
[povr]
ii&.refe.
*.sikê*. JunT*.y
ec*.y *.oy TJUirrppo n*.to n*.ns*.eic.
n*.ju*.H»ei
eqsoy
kècok *.^OTit «..nineTK tu*.;? junoAic KpKHpTcce
nopm
nujese junsjveic *.q£0>ne
1.
1.
2.
se
Tcoite
î'un&c nujHpe
nje^
juju*.c
n_gHTC
se
«.tcckô-ki*.
ei s..g_pô.i' xin*JiiTO *.£i*.A.
[poz] a-oy &.qTome ik^i 'non*.c *.qneoT
3.
*.VconnH
ots*.V eqitô-ctaKp e^^pcic
ô.qS'it
A.q't
a--»i».pcic
noo juns^eie
.£*>.
TqgHJue A.qT*.Ao
A^cm
*.oy a-qliioK
neqcS'Hp nejua-y *.o*.pcic
*.p*.q
g». n.g.o A«.nsd.eic.
«.qTO-mec oTTHoy »..gpm
4. e^oy nsê.eje
*.oy
mxa!' pnms-meTe 5.
*ii4.A
poiuoojoe *.oy a-Ttouj &.ÈA.A nc?i noTe no-re a.£pHV &.nqnOTTe e^oy a.'vfpoHJKe
è>.nneeq
nnecKCTH ct^u nï&i' *.^pHÏ'
juns&ï
«kHOTeivr
nj?*jjue -gwne n^pHi' ii^htc
a.-»*.A*.cc*. - s.Tiià.s'
*.tcko.
*.-e»*.A*.cc*. ô.Tens«.i' ecieei"
*.p*.y Vo>n*.c
se
«.qfcioK *._£pHÏ
*.qnK«.Te *-q£P£pe-
nneeq c«i«i eqsoy
6. *.oy A.qY neqoT*.V *.p^q rt^i
Juju«.c
neq se eTÈe o
iita.k
K£p.g.pe
Tione Kpeniu*.Aei JuneunoTre K&.&.C *.qa.TO-rs*.n n5i nno-yre TiiTJUAJ.oy. 7.
n*.se noTe noie
njnoJi "^k«.kjù. jMsion8. e -£
nô.sey neq se o Te TKJ*.ne
n^iop*. a.oy 9.
*>oy n*.scq
10. *.oy
em'
ney
tioii
KnôiuoK
ils"!
nooTO ecsice
î*u>ita.c
èki'juuue *.n*.n
ney se
se eTÈHT
pnj.
13. *woy
ù-tot.
se eTte o
T*.pnjujue
,tk «.oy *J;a.A iitô.k
.
nnorre
ju.nsi.eic *>oy nsa.eic
npiojue
£n ^.ew
oïii6.()
[p n ]
irrne *.i'injuuje
ngnwwgC" n*.sey neq se
n^o juns«.eic
n*.sey neq se o ne Tnna.eeq nen se -aSkA^ccA.
12. n*.sc
[peu»-]
*.sn Vu>nô.c. .gji
neq
«.ii&.k
neTajOTLocty.
ju.it
ng\ npiojue se n&qmoT
•»*.A«.cc». nô.CTione
se
n^iioeA
*.n*.K
«.Tp^mouige
A.-yjuju.e
11.
*>.oy
ei
*.A*.A ^it e^. nA*.oc.
neï' eT«.qT*.JUUâ. ee.A&cc*.
nei'
se MiHine Tn-^KKAinpoc
JuneTgiTOTcoq
«.-y^KKAnpoc *.oy ^nK'.\.Hpoc
*.t*.'V
se
n*.Aa.s'e
eTiae o *.Kp"
*.qT*.jua.y.
ec
:. ;;
ii*.Vjue
«.p&n
*.li«kA
se
nOTna.S' noô.uue.
qiT TeTiisenT «.««.Ai-ccik *^oy cn*.Konece ito&uue
&.pioTne
*.t*.A
e.nm*.s' no*.uue ei «.sioTne.
n6.TOOTOy n^i npcojue «.KT*.y &.nn*.o *woy juno-v^KTA.y
n*.-veipe
e>.jî«.A
se
«*.A«.cc*. n*.cpoèajue Junujd. a.scooy.
14. «.oy
*.to)uj
6.JÎ&.A
jv^pH»'
&ns&.eic e-s-soy
julju«.c
se Junps'ionT
Tnjuoy eTte TVjfTJ^H junipouue- junpo«.e a^pia a.ston no"vcn*.q icmkmoii ROTi.^c ns*.eic 15. *.oy 16.
Vion*.c *.-vTeuq
II.
1.
i,^pm
».oy npiojue *.Tp^ntoiooe
nOT-diPCJ*. JU.nsd.eic «.-yujncon
JunKHTOc
ns*>.eic
se T^e
Jun ct*.-
A.Keec.
^ysi
[pnJi]
*.p*.n
*.£a.A
e.-»*.A*.cc*k
».oy
gHTq juns*.eic
*.-e»*.A*.cc*.
^n
...«.V jujus.c.
otii*.* nontoco^e* *.oy *kTujorT
noenujmon.
i^oy *.ns«.eic «kqoT*.oc«.one noTiti.s' iikhtoc «.qcoju n\\on*.c «.oy n«.pe i'iona.c
n^_*.juT it^oofe jun
^«.jut iieTjji.
n^mq
FRAGMENTS DES PETITS PROPHETES 2.
a.oy ù.qtyAHA
iic^i
3.
eqsoy
xe
jujuô.c
ciit^HTq
*.p*.V a/i'ioiu e.ja*.A
nqnoTTe eqn^HTq JunKH-roc.
i'con*.c ô._g.pHÎ' ô.nsô.eic
ô.&*.A £it Tù.-e-Ai'vj^ic «.£pHi' *.nx.*.eic newfpncJitoTTe «.qcioTJue
ô.i'*k uj(5'*.n
*.oy «.KCioTJue *.n*.^pù.y.
ii*.juirre
mepiooY
4. «.ktckt e.^pHÏ' «.nuiis Aint^HT iie-s.A*.cc*. fc-oy
xxn
kiotb
neKgnwioge TKpof
.\p<\\.
neK£JU.»/i*e &.T6I *..gpHV &<&ioi*.
*-n*.K
5.
jott *.Vxooc x£
ô-TT.
.
.
*.l!i*.A
n*.p
nnenoo
*.p*.
|»otwo
*.toot «.ctoiiT *>neKpnei'e
CTOT*.«.6c. 6. *.genju*.Y ^iotc 7.
*.i'fei')K
6.nH^e «.oy
-£
(Les versets la
Ta.\^nr9£H *.nno-yn no*.e kcotc *.p*.V- ottcAoc «.quatre «.T*.a.ne
iTRio eJneqjuojXNVoc
nriTOTeeVe- e>£pHÏ
[piv^.]
e^p&i"
jun&coii^ d._£pHÎ'
9
8,
iiei' uj«.
^noTiouj
*._opHi°
10 sont complètement indéchiffrables.) Ces versets occupent la
et
fin
de
page 184.
JunKHTOc e-q^Te
II. [pne] *.oy fc.q01ri.0cfc.5me
III.
nujeTse junsfc.eic
fc.oy
1.
se
2.
i'oinfcc
Tome
3. fc-oy fc.qTO>ne
jutioAic
iti^i
^cjsuiirr
jujube
se
cti
i°ion*.c
eqxoY
-
.gfcJUT
ecnfc.p
noooTe
otj>o n.o_fcjuT
kodote nenevH
fc.o-y
ujfc.
OTnfc.3'
novgooire
&oy
n-iuà-fc^e*
fc.qKHpvcce
cen*.TeKfc.c.
nppo nnmeTH
fc.qa'fc.fc.Aeq
*.-ypKHpTcce nnineTH
noir<_î'fc.Tne fc.__.fc,
*.oy fc.qTCone
e/icj'
gicooTe npeit-
.
fc.___*.A
gisju nq-oponoc
fc.qKfc.nq
gisn oimpjue.
fcqgJuecT
A g^TOOTq enppo
JDUU6.C -se npiojue juii n-rÊneve *.oy neg.
npju
ne
i*.e
njufc.fc._oe.
noTKon.
nujese *.qnwo
fc-oy
6.
[pn7j &.OHoy HTqcToAH-
JUJUfc.c
mtteTH
«.hiucs-h
fc.qjufc.£e fc._o.pHi"
«koy npo.jue nnineirH fc-s-mcTeve innorre' fc.TrKHpircce noTr-nHCTifc.
5.
ju.it
neqAj.encre.iioc
novujese eqsoy
A^ve* ov^e
Jun necfc-Y
JUfc.y o-5-^.e
JUfc-y.
8.
*.oy s.TS'ô.d.AeTe
xiniy». *.^pHÏ' a.n^ô.eic
eT^n
junjuegcfc.ncnfc.-y
ïioiifc.c
Vumfc.c e-fecoK fc._g.ovn fc/rnoAic
its'i
ne
a'fc.vovne Tiit nnoTnfci?' in*.
7.
ujfc.
*.£pHÏ° fc.njne'irH Titans JunoAic fc.Of 1
JULfc..g.e
cre jun[pnc]sfc.eic
4. fc.oy
eqsoy
«.q^wne
Vion*.c fc.£pHÏ «.sn neTUjOTCooY.
ngens'fc.is-rte
^oy
itcï'i
i.qKT*.q n<^s
xm
npcojue
noTe
uTÊrteire *.oy i.TpnecTeTe «.Trcoaj^&li^A
[prtH] noire
«^)1a.A
^n
Tqoo
xxn tk£.ri&.
e&t>.y
noirs'i's «.o-y ni.'xeY 9.
se
10.
IV. 2.
itix».
ne-rcfc.-me
ae qn*.poTHq n&s nrtoTTe
Ce
verset est illisible.
1.
t»oy e^qpATnei
6.oy e^q
its'e
qit«,Te ivfe*.A
ïtTqoprH
kAthh.
Vton*.c ^.it o-s-nevS'
ô.^pni ^nsô.eic
—
Cinquième fragment.
Pages ce-ce
NAHUM [ce] Tei e-rc«.p9£H
III. 8 9.
«.oy nes'*.&uje
nT^y ne
Te -e^Aô-cce.
tcs'ô.xi
e>.oy
xxn kkaic
otjul^y ne neccô-ÊTe.
ioy
xxn ^e.ei xtnexi*.nncoT *^oy ««.tAiiVith
n^ip^wne utoiiooc. 10. ».oy luijjwiie
ce ju.ni.nec *Ji*.A ecep».I9(\Ju*.AlOTOc• A.oy necKeKOTÏ' cen*.T*.Ko
n*.TKAHpoc
neine ng*.iiT.
nuu. .... ootc eT«.p
.
.
nec
.
.
.
wcr».rtoc
.
.
.
^«.•s.cooy
THpoy cen«.c«.n^OY ^n ge-
FRAGMENTS DES PETITS PROPHETES 11.
a&aA
hto go
.
.
TenA"f.ge cctaatc [ce]
.e
gmoy Apw
ao-j-
«to TeiiAKorre ce oTnAjgre ne
£iï ne-xi^t. 12.
hcaaa THpoy CTApsATe nT^e ngenfeoY
ATujAKrAA ceitAgere
nKrt-re e-yngence-^- gnoo-ye-
Apio ULne-mo.OTA.JU.o-j-.
A_g.pHi°
13. eic neAAreruje
aaaaay nne'Xi.seTC 14.
Aqe
ou-ce-re
noc«ji6.«e n_gpHi°
nT.g_e
nome
Ain-5\\H
£n
uncK».o
o-yen
cenAOTen
«.cotwu nneAAojxiAoc.
AAOTg ne noTAAA-y eqcATgTe
Asn neAiA eTAps
loge ApeTe
Sixième fragment.
—
&iok
Pac.es ce--cï
nAHAAAiA n-rAqno ApAq ns ! aaiêakotai nnpo'^HTHC 1
[c-&]
1.
1.
2.
uja
mo
£ione nsAerc ernAAUjg'Att a&aA *.^pHi' AfM; KTÂÂcoiTAAe ApAi"-
A^pHi' ApAK eispoy
ner AT-f
.
.
.
.
iioaaoc
[ci'jS'Anc Ain-2i.iK6.roc eTJae Ter «Çen 5.
-J-nAerpe 6.
AAA.ge
nTA^AmopiA xxn ot.
io
.
.
eqTATgengcon
ajîla'A
Ao-y Aino-y
AicÇen cottaht- a&a'A -se nAcefiHc qsr-
.
.
nAei aAa'A eqa'AAAAe.
no neTpKA.TA.tÇponer TeTÏr-fgTHTne TCTnpAAArge ngenAAArge TCTn-reKO se OTgiofe auak AiAïAq .gn neTirgooTe ner e-rnApnrcTeTe en ApAq aujaot€ tcoto Aporrne.
se
Asn
7.
a&a'A
Aoy
A.feô.A
eTÉie
4.
-j^nAiouj
KTAAnAgAACT.
ArAe ngree jun nonoc
et
3.
Ain*>jUTO
ns'ju.H
ahak
cctc
otidc^
-^HATO-y
Aj.nK6.o-
ngn^A-AsAroc npeqAn_ge nge^noc ctcaoc
ao-j-
eTecriooy neT-
enK.VHponoAAr nocniiMtoione emoq en ne.
OTgrtO)
—
Septième fragment.
Pages cre-cK
HABACUC II.
2
[cie]
nS'r neTioui 3.
4.
£n
se
ApAq
loge
aaac
nei' -se
c^eV no-ygopAcic kaAioc ATn-y-iion sckaac AqAimoT
ohto-j-
aaaaay-e-opAcrc
-se
eTACgoon ATOTAeriy
ao-j-
cnATion^ a&aA
A-y.gA.ei
cTAigion
AqujAp9Ae
qnAer Aqn. ,ot ctaaiock.
AqujAnApsq a£>aA
ta-v^-t^ÇH
kacok en n.gpHÏ n^HTq
nA.-2k.rK6.roc
se
qnAOTion.g_
a&a'A
Tnrcrrc.
5. neTX6.ce se ngrrr eqe nKATAtÇponHTHC nuiAUjo neqsioK Aaotc aêaA [cic] eAqo-yiocjg a&aA nTqv^-T^H nT.ge nAAAiiTe aoy ner Aqcei" haa AqAAOTg AO-y qnAciooTg A.go-yn ApAq mtoe#ttoc THpoy aoy qui ion ApAq uiiAaoc THpoy. -
G.
sooe
^n
-se
aah quAsiToy en Asiooy aoy nApA&o'AH
ao-j-
otaV AAneT^A'j "oneq nneTenioq en ne ujATe o
npo&'AHAAA atc... nequjese Aoy ccuaj^oine eqTe
t^kAcA
.
.
.a ujaophV ATtioq
OTttOAT. 7.
se ^n
o-rejjne
une
nS'r
neTntoK
[err]
aaaaa'J
ao-j-
tÇo
nïi
neKertriâoTAoc
K^ione ney A-vriopn. 8.
se
rtTAK
AK^p^pe oao ne^noc cctoaaaoot.
.
.
ng'r
hAaoc eTATceene
nenooq
eTfee
nnpioAAe aah TAAnToeqT AAnKAO AAn TnoArc aah OTOn nrAA ctotho n^KTC. RECUBIL, XIX.
—
xouv. sÉn.,
m.
2
FRAGMENTS DES PETITS PROPHETES
10
%n
9. «kOf neTsm'S'a.nc
Tq *.oy JunqjUHoe £ju nsice
oTJunTJU*.VTe>.V eqooTto «.ctoo-yo
«/rqnOToJue iitootoy «oeiine-»*. ^ -
10. ^Ktu*.sne
&OY
itovui&siie
^KSoTrcype
JuneKHÏ'
eqo*._ciH]o"j"
itoeiiA*.oc enà.iyioo
*.fc«-'.V
-
)-
d.TK\pT5<^H pilote. 11.
se
12.
ois~*wV
13.
itei
muogr
June-riuoT itcynoAic
oeit&iWA en ne
oenge^noc
».oy
11.
OTit coite Hi-touj *.&*.A
xe
oTs^ie
.gît
ottoa.'AA n*.s*.-y *.iW<\
«.o-f otii
geitcitooq ô-o-f eqc*.jVre
_o_n
noTnoAic
jgit
_git o-s\o_e.
oeitsms'e.nc.
oenA*.oc
oi-rn nsa^eic nn0.1tTOKpa.-Rop- a.-5-iosite it^i
eiift.uicoo'ï'
•€."
eiift.ujcoo'y *-Tpn*.K:o_HT.
nit*.£ qit&.*.ujei *>co-yton
[ci-©-]
ne*, y juns*.eic itT^e itOTJuekf eqn.a.o_i»ftc n-»*.A*.cc*..
15. *.oy june-rrco june-roiTOTioq noT:o_T».pTpe n_gnoHo_ge 0.&&A %_n iteTqjueo-yeii a^ps-Tf a^of eqTq-jJ\o_e «.TqcioitT «.src lfi.
TqA-cjdHJUocTnH.
iiuijuh
«.qjuo-y
_o_ju
*.i\*.
n-roimeju juns*.eic «.qKioTe *.p*.K
se
17. *.fc*.A
neqe&f
d._o_o-im
ncp*.JupjUK iuju
j^ht
juju*.k
nsoy
j.sn nue*. y.
TJun-rgeqT Ju.n'AjÊ*.noc nA-gôiicK a-of TT*.A*.in<.opia. iuit&ÏckJiiooy it*.-»puj«.K
«TÊe itcitooq itnpcojue jun TJUitToeqT junK«.g Ici, le
gOTR
co T
cioot£
s-Triycoc
TnoAic
ju.it
ctoth^
ois-oit iiiju
ju.it
n_o_HTC.
scribe reprend les versets 9, 10 et 11 de ce chapitre, trompé par la phrase terminale
du verset 17 qui
est
absolument identique à
celle
du verset
La page
8.
se termine sur le
mot
ov£*.
Huitième fragment.
1.
oju nju*.o_gAj.oini neAa.T .gJU njua.£ pjune
1.
2.
se
3.
*>oy
itoTKC ns*.eic
.0.*.
&k&sooc ney
neTiti*.Te _o_n OTitj^.s'
ose
neV ueTqsoY
neTqsoy
&fi*.'\
*.q_o_(one
[c;h]
itTeTiii*.Te iteV
«.o-y-
n<^ i
ns&.eic nnù>iiTOKp*.T(op
eTJunpot^HTHc ttiese ney
se
KTCTHite
JunoT-fgTC «.cornue
'jUIt
IlKenpOtÇHTHC JUH
nAHit n«.ujese
*.o-y
u».itojuoc uj*.noY *.ptnTite iteV eT*.V
ATIt^OlIt^O. nujô.
Cahier
i«.
—
.gn
iieTiignoo-j-
e-e-*.^-
nse>.eic.
MHjîe.
6.TTW IteTItV«.Te
0.
—
R-re-rmie
it£*.pn crso-y juju*.c *.&*.
njvse
itcloV
5.
Neuvième fragment.
se
«.piotite.
jujua-y \idi ns*.eic nn*.itTOup*.Tiop
.gn TeTÏtotHOTe e©*L-f
juju*.c
nopfH.
juju*.-j*
,
4. TeTÎÎTJûLpT^e
*.oy
nujese Junsa.eic
ntyHpe itÊi.p&.^ii^c nnujHpe n*.s.sio nnpo<ÇHTHC eqso-j-
n*.se ns*.eic nn*.itTOKp*.TCop *.of tii*.kt«.V
ose itei
cïtTe £i T*.pioc
(.sic)
.
7*Lj£*.pi*.c
*.p*ki"
Pages c;7-c^k Cil Ci
^x*P** c
[C£5]
uja.
—
.
.
.
iteTititoo-y ^it n*>.
.....
Pages cns-cq©
ZACHARÏE IV. G
[cir^]
eqsov juju^c se
9it ot«'*.ju
eqso-y juju*.c
en ottc £11
iteV
se
ottiia.S'
nei'
ne nujese
ju.ns0.e1c n«.opit 7opoii«.iie'.\
niiô.JUTe &.AA*. .gît n*.nu*. n*.se
eit
ns*.eic
nn«.itTOKp«-Tiop. 7.
«tk mju
itTJvK
niti.s'
KT*.y neTitJUTO
juntone itTKAHponOJUi^ eTCX*-P IC 8. *^oy 9.
se
se ns^eic
%_
H%
nujese juns*.eic «.q^wne
».fi*.À
n7opoli6.JieA *.coop^e
*-p*.q
«.oy
"fitft.enie
3LXn TC5(^&.pic. ujA.p*.i'
eqsoy
rta'is it7opofe*.fee'.\ *.TCJUitcitTe jun*.Hi"
nn&.itTOKp*.TCop neT«.qTmt«.Ts-T uj».p&K.
«.o-j"
JUJU*.c.
neqtî'is neTit*.s«.Kq «>ii«.A «.oy Knekïjuue
FRAGMENTS DES PETITS PROPHETES se
10.
neTa-q^tuioc
itiii
neK «gti'2OOTC £_nsx &.oy
tî^is H7opo!Èa.__ieA - nca..gq nfceA iï.nsa.eic 11. a.o-y a/i'oTioujÈe ei'soy Aiii»-c
oi ca.nS'lèip
neq se o ne
-^-Èo-y
no
cetta.peuje
nta.cms' .gn
a.nione
nKio THpq.
eTCi-ivr a-sx».
nsa-eir civre
nerceomcJU htAt^ui^
JUUULA.C.
me snoirj
m'
12.
neV
ite
11
nsa.err nei\£n tooto-j-
a.n
eisoy Auua-q neq se o ne niRAa.soc cno nÊoy
Ain.ti.a.gca.ncno
Ai.njL».a.n-)-ca.A
cno iikotA ne-roTio-rte
*&ï
ne^ite a._gpHi° rtit^oon nno-yii.
13. na.seq
neV se rcathc en se o neV ne na.seï uitMt ns*.eic.
14. na.seq
neV se nicno nujHpe ne
nsiTnorrue
n-rto-y
e-va-gea^peToy
_u.nsa.eie
jULni'.V
JU.nRa.g THpq.
V.
1.
2.
na.seq
nei'
a-nm
a.oy a.qei
5.
kho
a.neï
CTnHov
*.o
se
na.seV
eTnHO-y
a.Jca.A
Ajuua.y .gn nei" uj*.£pHi° a-niio-y
a.J_ia.A
a^o-y
aJ_.a.A
a.Vno
eqgHA eqna.psoTCoT
a.-5-a.c"g_q
a.sn ngo junRa.g THpq a>o-j-
mxi
OTa.n
se peq-
a.jaa.A
nno-ys
eTpu.na._g.
a.T-
iga..gpHÏ' a-njULO-y-
na.se nsa.eic nna.nTOKpa.Tcop qftcoK a.£OTn asua AinpeqsiOTe a^oy
hhots
june cjih Tpajia._g
qa.sneq xin nqRe
«ts-k
juuua.ge hotidc^.
neV
a.oy •fna.nTq
4.
&..goTrt
a.Vno a.o-y eic ot\c|. eqgHA.
se neï ne nc&.goy
s.-5-nô.siKjt*.
na.siRfc*. juuu.a.y _gn
a._g_pHÏ'
Mcn^no
se
- -
na^seq
3.
nei'
io ) juht
x«.Ai6.oe n.giei
siotc mil
VeT
«kCfy a.i"qi
OTsmS'a.nc
a.sn
Juna.pen
qo"noo
nTXXHre JULnqHi'
neqione.
n^i na.uï'eAoc eTUjese n^pHi" h^ht n*.seq neV se qeV
i'ctk
a..gpH°i'
a.ia.A.
(«O 6. nawseV
se
se
o ne nsa.eic na.seq ne
itei
eTnHoy
ne noTsmS'a.nc .gn
a^ia-A a.oy nei
nRa.o THpq. 7. a.oy eic oTS'ns'u.p nTa,gT CTqi juuua.q a.oy eic
na^seq
8.
se
tcV tc Ta.noju.ia. a.oy
cne-
OTCgixie
.gn tjuhtc jun_gi.
a.coju.a.cr
a-CTenc a.TJUHTe jun.gi a.oy a.c^Re
junwne nTaot
a..gOTn a.pioc.
nTa.y ne
oth genTno
10. na.seV AXHa-ufeTyoc eTtnese
na.seq neV se
i».n_g_i
ottc
normo
Tume
a.RtoT
neq
ii^pm
both'i'
n_o_Hr
se
«h hr^o
a.neV na^sj
m^i
nTta-ÙTAcon a.oy
a.TO.
cq
a.oy cena.-
a.ctT0)Tq
ctaxaio oi nqca.ÊTe.
Ka.a.q Ainiia.
VI.
a.&a.A cotii OTnna. _g_n
ngetrrno nencv^' a.TTtone a-^pm'
jujua.y nT^ge
ottc tjulhtc nme.
ju.nna.0 a^oy
11.
corne cnTe e-mHO-y
nna.feeA a._gpHi' a.Vno a-o-y eic
a.iqi
9.
e^of
a-oy a.i'RTa.V a.Vqi nna.teA a.^pHi' a.Vno a.oy eic qT*.y noa.piia. ctiihy
1.
a.fia.A
^n
tulhtc nTa.y cno a.oy nTOTi'ei ne genTa.y nga.i».T ne. 2.
gengTe
aoy n^ipn Ra.AJie
3.
noa.pxj.a.
ne crn oenoTe Axpçu n^HTq* a.oy
cVsoy
n^HTq ne OTen
a.oy a.Vo-y(.oLuAe
5.
a.oy a.qoTioiglàe neV n(?i na.trpeAoc eTUjese
a>eooe 6.
nga.pjuie eTe
7. a.oy iiioR
ne oth
juuuia.c
OTCofenj
n_gHrq
-
a.oy
nxiavoqTa.y nga.pju.ev
n^HT se neV ne
n^nr se neqTa.-y
o ne nei nsa^eic.
nTHoy
mne eTnHy
a.peTOY ju.nÈÀ xinsa.eic jmnRa.g THpq.
ngTe
na.u.c
a^Tei [cqii] a.Èa.A a.TtRa.g
se
noa.pii.a.
iiniii.
ju.na.c"ceAoc eTtnese n^gpHi'
4.
eoTen
iicy
oth gengTC
a.oy nAJia.g^a.AJ.T nga.pjna. ne
na.Tn gengTio ne oren cqa. eoren
a.fca.'\
nu&ocuo
n^HTq.
neoren juimn
a.Tei
tctH xinRa.g a>oy
n^gHTq
a.Tei a^ia-A
jg_ju.
HRa.g juinAiegiT
un
nctoo-y ctc
neoren
xinpHc. a.fea.A
t.Of na.-y)- n^gTHY a.iia.ge a.oy a.AiOTUjT nKa.g- na.seq
a^TlotoK A.làa.A .gn nR*.g.
FRAGMENTS DES PETITS PROPHÈTES
12
se
AiAie.c
eic
nujcxe Ainse-eic e.q^cone
uje.pe.V
«.UA
e-ntu
nVioci*.c
noTgeT Ain otiiot& KTe.no
£isn T&ne hïhcotc nujHpe
ii^chkA».**. KKi-OTC
ce-^eK nne.^ noTiei&e.
kïooc neq se
ne.ToAH ne neqpeit
e.o-j-
neTqsoy
iteï
%n
.
.
.
Kg !
nse-eic nne.nTOKpe.Tiop
1
AiAie-Y
otc^ neqne-npV
[cq-*.]
eqnioT
unm
M
u'ùo-
eic oTpioAie ct*.-
uhsmic.
noTe.peTH qpa.p5c.WK qiAecT £isn nq-e-pcmoc Te noTÏeV&e
*.6y HTe.q qne.sj
13.
*-°Y
nujHpe nco<Çonie.c
.gn TÊe.£iTAion.
11. ksi
12.
nnecxP HCIAl0C
*-°Y utootoy [cq^]
otootoy iineTe-TCOTionc k&cok e.£OTn £it tÇooTe ctaiaio neTe.qei
AiniAgiT «.tka.
eqso-y AiAie.c
se si itniuixw^wti^ nTOOTO-y im*.px WM
10.
e.W\ &nR4o
neTiiHOf
nKe.o AinAi^iT.
_£ii
9.
eqsoy
^&e.A equjese neAiei
8. e.qi.ouj
ne.S'ionT
^wne
ceceoTiie AiAie.q Te oTuje.sne neipiuiiKOit .gione £11 totaahtc £i otc&h. 14. TiKiWu.
-îlC
an^sune nneTne.pTnoAiine
AieoTe e-oy e.oenx^P'c AinujHpe nco<Çome.c
«CTOTHoy
15. «.OY
AiAie.-j-
£Ai nHi
cene.ej cckcot
£aa
nHi" Ainse.eic.
se nse.dC
Ainse-eic tctuaaaac
[cqe]
otciotaic e/reTiictoTAie
cne._g_ione _gn
nnS'e.Ai TieT«.qTune.TT uje.pcoTite e-o-y
xxn neTe.TCOTionc e.Tpn-
necxP HCIAloc
aau
e.o-y e.T\jye.'AAioc
e.ne_£pe.-]f
Ainse.eic
neTnnoTTe. VII. uje.
*.Of e.qse.Y
eqsoy
nse.eic
neWr
HcoTqTd.'y AinAie-g^l/ic
, *' c
7«.x*'P 2.
A-oy e-cgione £ii TAie.£qToe npe.Aine £i se.pioc
1.
e-^pm
x*- ce ^ e Y
eTe
e.&e.i^HA ns'i ce.pe.ce.p
nnoTÏeï&e ct^u
[cqe] AiAie.c
nppo nujese
e-p&eceep
e-o-y
Ainse.eic e.q£ione
ne-
nppo Ain neqpcoAie
Ainse.eic nni.itTOKp«.Tiop
tihi"
e.o-y
e.ï
e.
Ainpo<ÇHTHc
eqso-y A1A18.C 3.
se ne e-mMoTO
hsh
*.fe*.A
eic ge.$>
nujese Ainse-eic
4. e.o-y 5.
se
«.sic une.'Ae.oc
n^o-y h nce.pq
(î'i.ps'
e.niAie.
ei
£n
nefce.T Keae.
nAie-o-^-o-y
t»e
eqsoy
e.q.g.ione uje.pe.V
unRig
£&e
e.o-y «>c
e.o-y
aiai*.c
noTÏeVfie euso-f aaai*.c ne-y
«.oy *.m«.TeTno'ywAi TeTUCoy nTCOTne en ctotcoai *.oy eTco-f-
7.
neV en ne nujese cT«.ns*.eic sootc
s.OY ecoT».*.Ae *.o-y necKenoAic 8.
nujese Ains*.eic «.q^cone
uja.
9.
se
neTqsoy
«s'i
AiAiô."f
^n
eT^n
10. «.o-y
11. *.oy
otx h P*«.ts-kô-iuô.
xxn
e-uje-TeTHnegne
^n
ns*.eic
o-5-optIja.noc
«.'^2 THO T
Ain TopuiH
un
AinoT'ô.eiiH c^i'Ahaa
TnesinH
eis-s'*.p<3'.
Ti-x^P'^c eqsoy hai*.c nn*.iiTOKp*.Tiop
[cqHj
noyé
se OT^en
aaaii epKpine
noire Ain neqc«.n.
Ain OTnpocHATTOc Ain ot^hkc tctiitaisito^ nS'e.nc
^n neTn^HT note
AinoTiope
tootoy HAinpotÇHTuc n^».pn
nciu.rre
AiAi«.q TeTÏÏeipe iiotii«.c Ain o-5\iinTUj*.tt£THq
TeTiiTAïAieoTre
se
npe.Ai [cqr] ne Aine/reTiipiiHCTCTe nei noirnHCTi*..
6.
nei
eTe.Teipe AineTe.Tne.psq
«P*-Aine.
no-ye
*>»KT*.f
igora
«.na-go-y
*.nqc*.n.
eire
h^t^ht- &oy *.t^cost nnoTAieese
A.TA1CCOTA1C.
12. *.o-y
eT«.qs*.TCOY
e.-5-Tepo
«a"!
noprn ^lonc 13. e.o-y
«.pe-rq
AinoT^HT
ns*.eic nn0.1iTOKpe.Tiop
*.TAin».oTe
^n
nnne.
[cqo] *.TAicioTAiec ena.noAioc Ain nujese
^n
tooto-j-
nnnpoc^HTHc n^e.pn «.oy
cne.^cone AinpHTe eTe.qAioTTC e.oy AinoTCWTAie e.pe.q TeV T^e eTOTne.e.ujS'e.n
e.te.A ne.se nse.eic nn&UTOKpe.Ti.op Te.TAictoTAie e.pe-Y.
14.
«.o-j-
e.Tite.^
oith. nse.cic nne.nTOKpe.Ttop.
^ne-se.e.po-j- e.fee.A
nocenoc THpoY
"ci" ctc
AinoTCOTtonoy e.OY nKe.o
NOTES ET REMARQUES
13
NOTES ET REMARQUES PAR
Daressy
G.
CXXXVIII.
— En 1893,
j'ai
transporté au
Musée de Gizéh une
statue en granit, de
quatre mètres de hauteur, mise à jour par des chercheurs de sébakh à Karnak. Cette statue était à huit mètres
du grand pylône de
tournée vers ce pylône, à
l'ouest, la face
quelques pas en arrière et au sud de l'avenue de béliers. La situation était assez bizarre, et
il
est probable
que
Le personnage
monument
le
n'était pas
dans sa position primitive.
debout sur un socle assez élevé sur
est
le
devant duquel on
lit
:
KAIIAPA AYTOKPATOPA 0EOY YION AIA EAEY^EPION IEBAITON
u^vif.^hbt
Cl ,wv™ ££3
\\\
«=>
I
JdLjTI
O'PO 1 Mil
1
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"W
Sur
La
la
ceinture de
chenti. le
la
statue s'appuie à
un
Amenhotep adorant Amou
&Q
r
m l
q o
pilier
nom
"A
est répété
terminé par une pyramide sur laquelle
assis sur son trône.
Les légendes sont
:
I
J
est représenté
^^ F-—
e/l] c? ww
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et
L'inscription suivante est gravée sur
le pilier
:
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I
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NOTES ET REMARQUES
1
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C
ni
*
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III
Mfi
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H.
j\
I
Cet Amenhotep n'est pas un inconnu.
du transport des colosses de
fut chargé
Il
Memnon, selon les inscriptions de la statue n" 212 du Musée de Gizéli, reproduite par Mariette dans Karnak, pi. XXXVI et XXXVII, et sa mémoire était conservée dans la chapelle de Dëir el-Médinéh; son nom figure dans le Dictionnaire de M. Lieblein sous le n° 1952. L'inscription grecque a dû être ajoutée sous Auguste. C'est cet empereur qui prend parfois le titre de Zeô; 'EXsuOspioç. Cf. C.
CXXXIX. dernière sont
:
— Les
G.,
I.
t.
4715
III,
et 4923.
principaux monuments trouvés à Erment (Hermontliis) l'année
grande pierre, ayant probablement servi de
1°
est gravée l'inscription
11 I
T* Iq
pilier
v; SffllM^-lvA^G' <=r> Ia J A JJ^^-^ jf !
assis.
Sur
la
wmm. ut Q
i
î
I
homme
statue en grés représentant un
de porte, sur laquelle
2° partie inférieure
robe, on ht
i(
msMH^rtraiÉPTiifiv Sur et
I I
devant du siège, à côté des jambes
le
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ÉHH
Inscription sur
le
côté
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du
siège
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"TîK
reste trop mutilé
pour être reproduit.
Fragment d'une grande statue en granit noir, au dos de laquelle
inscription de trois lignes
:
i
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1
\ *H)\\2^
Q3 ¥ (MM Afà»JJX^, I
lifwR
J
O
fois répétée
5°
m
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<^>OOOc Ci
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I
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œjwîîehyïi
\\,
4° Statue agenouillée, tenant II
gravée une
-
AAAAAA
de Ramsès
est
:
J
sont inscrits sur
encadre
>(«o
U
Une
pierre,
la face
un naos surmonté d'une du naos, tandis que
les côtés
antérieure
:
3°
I
A
(1
w~w
tête
M
de
bélier.
Les cartouches
l'inscription ci-dessous |
J
S
deux
eqiû_J] ]
n
provenant d'un des temples ptolémaïques ou romains de
la ville,
NOTES ET REMARQUES
r.
porte quelques fragments d'un grand texte mythologique parmi lesquels on remarque
L
O
II
1
un. s.rrr
~
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2
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a
CXL. Il
-
t
O ©'
dernier.
A
iiiidiiu.
r
JO
o
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i^
i
raw
r
— Le déblaiement du temple de Médinet-Habou a été terminé pendant n'a pas
mis à jour de textes d'un intérêt
glaner dans les inscriptions récemment découvertes. l'angle ouest de
la
capital,
A
mais
l'extérieur
il
y
a,
l'hiver
néanmoins, à
du monument, vers
paroi sud, se trouve une longue inscription ainsi conçue
: |
ci amis
(3^_D M
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NOTES ET REMARQUES
16
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NOTES ET REMARQUES
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i
l
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1M
^
e
Après vient un texte mutilé, commençant »
ô ûU
.
^
venus du temple, donations
faites
Jn -tels qu'ils
en
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le texte,
i
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ainsi
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le
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1
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:
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sont énoncés dans
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Dans
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C'est l'acte d'établissement des re-
calendrier qui fait suite, modifiant les
^ctn
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sont citées diverses fêtes
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m (5311] ki "; Ho°
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^£7' ^£7' * G couronnement du roi,
Le mur
fêtes périodiques, g
^37: I
et enfin
occidental
M
du culte
<3E7:
1
;
^37; fi
local
1.
Les tableaux ;
xix.
—
r."":j
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commence
*
I G
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le
^27: I
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|3j^27:
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^=" r
3
*^27
,
du
.
du temple porte une double
série de tableaux les
:
ceux de droite,
Nègres: ceux de gauche com-
à ces dernières fêtes ont été publiés par Dûmichbh, Altâgyptische Kalenderpar Brugsch dans le Thésaurus.
relatifs
les dates,
l'.liCUKIL,
^
l)l=>
1
en mauvais état, ont rapport à des expéditions contre
insc/tri/ten
n
de cérémonies où Ton doit présenter aux dieux les
offrandes prises dans les magasins de Médinet-Habou
Ces jours sont ceux des
Puis,
w
'
-\
LJ grand calendrier énumérant
O
o
<=>w' k^spJ
NOUV.
S1ÎR.,
m.
3
NOTES ET REMARQUES
18
mencent
mer
la série
des illustrations de la campagne contre les Libyens, les peuples de la
et les Syriens, qui se continue ensuite sur le
tent clans l'ordre suivant
Le
1°
Khopech d'Amon
roi reçoit la
mur du Nord. Les
tableaux se présen-
:
et
de Khons; Thot
tend le sceptre des
lui
pan égy ries.
Ramsès
2°
est
armé de
l'arc
d'enseignes de Ap-uaïtu, Khons,
Départ du
3°
de Mentou,
Maut
sur son char;
roi, assis
il
monte sur son
il
précédé de soldats égyptiens
est
avec leur musique, de fonctionnaires qui viennent sa maison.
Le
texte dit que,
le roi
char, précédé des porteurs
Amon.
et
le saluer, et
ayant été averti d'une incursion des
nègres
et
armée
suivi de son
|
I
i
il
4°
f\
Grande
6°
Le
|
du
fils
roi et
composés d'Égyptiens, de Chardanes, de Turchas
5°
bataille; les
roi est
¥\
I
du Pharaon; bataillons
et de Nègres.
Libyens sont mis en déroute.
descendu de son char devant
et
I
| "v\ r^^i qui ont violé sa frontière.
L'armée égyptienne en marche. Chars des
d'infanterie
t
g=f\
part pour écraser ces
de
et
mû
| g
harangue
ses troupes.
la forteresse
On amène
les
<=^ y
(1
(
G i| ^
*E§; ]
I)
*qL
prisonniers; les scribes comptent
12,535 mains coupées. 7° Préparatifs
de
la
campagne contre
les
peuples de
la
mer. Le roi confie
les
enseignes
à ses généraux, les soldats sont armés dans l'arsenal, on leur distribue les cottes, les coiffures, les carquois et les arcs. 8°
Départ de l'armée entière, accompagnant
9° Bataille, prise les chars attelés
du camp ennemi où sont
le roi.
femmes
les
et les enfants
empilés dans
de bœufs.
10° Chasse au lion dans les marais.
11° Bataille navale. 12° files
Le
roi,
à une tribune, reçoit ses
fils
et les
généraux qui
amènent de longues
lui
de prisonniers. Compte des mains coupées et des prisonniers qu'on a
fait asseoir
par
petits groupes.
13°
Ramsès présente
Amon, Maut et Khonsou. En
ses captifs à
des prisonniers ayant sur la poitrine des cartouches géographiques
"^fcllrV^CL t^-n
r^s)
©
o^£)
E
ù^û
c^û
r^^i
bas sont représentés :
; f^^i
i
r
(
>
r^^i
Les scènes qui suivent sont à examiner en revenant du premier vers pylône.
Au
descendu de son char,
(1
lie
Qh
rfc^f
lui-même
second
le
au premier,
le roi
occupée par des Khétas; au second tableau,
le roi,
revers du grand pylône, trois tableaux sont superposés
assiège la forteresse de
r^^i
les
:
bras des prisonniers libyens
ont compté 2,175 ennemis tués sur place et 2,502 captifs; cette scène
i\
;
les scribes
fait suite
à celle
NOTES ET REMARQUES du bas où
est figurée la bataille contre les Libyens.
cour, les scènes sont superposées en
deux
registres
de Syrie, celui du bas aux expéditions contre
Premier
registre.
—
les
19
A l'extérieur :
du mur de
la
première
du haut consacré aux guerres
celui
Libyens.
d'une forteresse; des Égyptiens coupent des arbres sur
1° Prise
une montagne. forteresse est prise, ses derniers défenseurs implorent grâce; le roi,
La
2°
descendu
de son char, tue des ennemis avec sa lance.
On amène au
3°
roi les prisonniers liés.
4° Présentation à
Deuxième gravé sur
le
Amon
registre.
—
des captifs et du butin, vases précieux, etc.
Grande
1°
bataille contre les
grand pvlône. Le co mba t a
(°1 J?!|™~1/A^i
M
et
2
lieu entre
2°
Le
3°
Ramsès, à pied, reçoit
4°
Retour du
Machauacha variante du tableau ;
deux forteresses égyptiennes nommées l'autre de huit atours.
\ distantes l'une de
son char entraîne des prisonniers.
roi sur
roi;
les captifs
par
est reçu
il
les
que
lui
amènent
les
chefs égyptiens.
fonctionnaires qui lui offrent des bouquets de
fleurs.
5°
Présentation des Libyens à
Parmi
les textes
gravés sur
les
Amon
et à
murs des
cette légende, placée au-dessus d'une liste des
^^
Ifz^i
I
I
i
I
Q v
Maut.
petites salles
nomes
:
»
du fond du temple, |
(1
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»jWs ^7
se
t rouv e
'
*
[jjji
j
l
Dans une des dernières chambres,
est représentée
une procession du dieu Min, à
la-
quelle prennent part le roi et ving-neuf prêtres. Les titres des derniers dé ceux-ci sont inscrits
au-dessus de leur tète
:
trois
un homme, un bras relevé contre
main
:
homme
M
"\^ m]
,
^
et
;
la
femmes,
poitrine
un homme,
:
les
n^^ et © ^£: © hommes, un grand bâton à
les bras levés
^7:
trois
:
deux mains sur
,
la figure inscrite
dans
le
cartouche de Semempsès sur
la table
~p
la poitrine
vêtu d'une grande robe et d'un capuchon, tenant un bâton
:
I
*t\
(c'est
d'Abydos)
;
;
s
un
presque
un homme,
sur la tète duquel est posé un épervier qu'il semble maintenir avec ses deux mains.
Q
;
la
NOTES ET REMARQUES
20
— Une
CXLI.
dalle,
porte cette inscription
trouvée dans les décombres hors du temple de Médinet-Habou,
l=î..a?5?£j1!f=iD^M
jgaU
:
w
TFFffu
i^M
autre pierre, encastrée dans un
Une
même
"m
— A Médinet-Habou, au sud du grand temple,
=
.
,
est regrettable
par un texte certain
CXLIII. seuil
l'état
un fragment de
A droite, une reine,
l'urœus
le
les
I
féff
'
-^ "^ '=
droite, A
£^
"I
n -^wv.
V
t
de mutilation de cette pierre ne permette pas de fixer
les relations existantes
— Dans
de porte sous
que
U lu "^^
entre Pinedjem
I
er
Hent-tauï
et la reine
1 .
fond de ce temple, sur une grande dalle carrée, employée
comme
Ptolémées, sont peints deux grands Osiris se tournant
le dos.
Entre eux, une femme, de dimension plus et
dynastie.
:
presque entièrement efface et qui est
Il
e
g une fleur de lotus, elle est dite ^*V\\ aa ]. Elle devait recevoir l'hommage du personnage placé à &0 - '^A /www <=> n ^û^ a A g) Q »\ gs £__<.
=== ^Q [
j'ai recueilli
gravée une scène d'offrande.
front, respire
T /www
XIX
la
I
porte, sur lequel était
dessus de
cite ce
Pk=g*:Tc^ï
Ces débris paraissent dater de
•.
IIIJU
I
de Méhit-n-usekht,
la chapell e
de
U
—
1
lill
CXLII.
au
mur
personnage i
petite, est
au-dessus de sa tête se trouve cette inscription
Le [fl
ri
]
il \£)
® S
la
<=
évidemment
en mettant deux
après Osorkon
.
fautif; le sc ribe fois
Le nom de
ci
"Ti
est effacé roi
pose de l'adoration,
:
texte est
a abusé des
®K
debout dans
;
Amen-rut
n'était
A.
°\^
peut-être est-ce
connu
n n
mère
i'""" iu
i
•
l]
jusqu'ici
o
et
I
la reine
Le
que par
le
vase du Louvre' portant les deux cartouches
*u
V////M;
la
planche du Musée de Berlin
"1
^
7
.
:
O
3
S
1+ *,"4!g (3Sff1
i: û
a
En combinant
les
données généalogiques
de ces deux monuments, on arrive à dresser tableau suivant
1.
Cf.
Maspero, Momies royales de Déir el-Bahari,
2.
XII. Pierhet, Recueil d'Inscriptions, 2 e partie,
3.
Lepsius, Dcnkmâler, 264 a.
le Recueil,
t.
p. 80.
p. 634, et
le
:
Daressy, Notes
et
Remarques, xlvi, dans
NOTES ET REMARQUES Osorkon
Pef-nif-du-bast I
I
Osorkon
rois
—
CXLIV. chao
I
er
K
et d'Héracléopolis,
La princesse f
A
était fille
,
les titres
de
Nesit-r-pauti.
même
mentionnés sur
^ *^nPl]>
c
en cette qualité
et portant
2e= *
I
et Pef-nif-du-bast, qui régnent à la
de Bubastis
Ta-dut-(amen)
Ar-bast-udja-nifu
(Pa-du-amen-) neb-nes-tauî Ces
—
Amen-rud
hà
les princes
21
cl
de Piankhi.
(^o AWA^®'' ^l- emme f
ûDq ^* }ff ^^
d un grand prêtre
époque, paraissent être
la stèle
^^^^^^^ "IrÈ
ç^ww^
Hehopolis
de Né-
«^a
C\
n
ri
d'après les inscriptions de sa chapelle funéraire.
Peut-être
le
même
thébain, conservé au
Hor-si-ast est désig né da ns la généalogie don née par
Musée de Gizeh
:
^
Aft
IwVq
I
ni
— Dans
CXLV.
la liste
mythologique
publiée dernièrement', on trouve
de Panopolis. Le
ment exbumé
à
le
WJl-
nom
Le temple
CXLVI.
—
la liste
avait identifié cette ville avec
Manqabot, bourga de
nome
inscriptions d'un temple récem-
les
l'ouest
.
elle
de Sohag. Si cette
ne doit pas en ê tre i
II
fl°£^^f]f' ^(tj]-
de déesses inscrite dans J
j'ai
après les divinités
le n° 11,
de Pa-hor-am-(khemt cha),
_.
le
J© sous
a été construit sous Ptolémée Soter
Parmi
|
'WJlZë
montagne de Wanina à
Karnak, figure une Maut de dans
<$.
Jn figure parmi la
==2?
géographique de Médinet-Habou, que
nom vN.-^
Cheikh-Hamed, dans
localité n'indique pas le site ancien
éloignée.
et
un cercueil
a
le
temple de Ramsès
III
à
Brugsch, dans son Dictionnaire géographique,
sanctuaire de Maut, est représentée
a u nord de Siout.
\\
-4M
1
>
A
^ % *-^jPj
Médinet-Habou. •
L'indication
du
Aphroditopolite force à renoncer à l'identification proposée, Manqabot étant beau-
coup trop
loin,
dans
le
nome
Lycopolite.
Il
faut retrouver cette ville dans la moudiriéh
actuelle de Sohag, dans les environs d'El-Maghara,
dérivé par corruption du
CXLVII.
nom
si
toutefois ce dernier
nom
n'est pas
antique qui nous occupe.
— Statue de 3 m 50 de hauteur, en granit
gris, brisée à la cheville,
trouvée
Kom-Gaïef (Naucratis). Sur la partie pyramidale du pilier auquel s'adosse la statue, un personnage est représenté debout, adorant Amon, Maut, Khonsou et Min. Au-dessous,
à
horizontalement:
Le
[l^fl^^f |() (j^|^.
reste de l'inscription en colonnes verticales
: |
1.
Recueil,
t.
XVII,
p. 118.
J
\\
z_
J gf I ^^
|
M
^» P
NOTES ET REMARQUES
22
^
.0,
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A
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UO,
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4^
^ n ^376 i
I
I
I
I
>w c
D '
°
tooo
I
n !
Les noms géographiques contenus dans cette inscription sont des plus intéressants, étant donné la provenance de ce
monument
commencement des Ptolémées. "aItS^Z
qui date de la
fin
de l'époque saïte ou du
désigne évidemment les Grecs établis à
Vlr
I
Naucratis. est
mentionné dans
Musée de Gizéh, mais dont
le texte
gravé autour d'une cuve en basalte conservée au
l'origine m'est
malheureusement inconnue. Une
thor fait saillie sur le côté de la cuve, et après
superposées
commence une
tête
d'Ha-
inscription en deux lignes
:
®
'#1 ikTI
m^%m:Ti
4 Bududu
est peut-être le
étrangers;
de
la ville
\Z
nom
CUmH^l
III
sacré de Naucratis, ou de la ville ancienne donnée aux
Khet, c'est-à-dire l'enclos, la forteresse,
me
paraît être la désignation
grecque, delà cité construite par les commerçants et guerriers hellènes attirés
en Egypte par Amasis.
Le nom du père d'Hor-m-heb,
-^Igs.
<=^> j
« le
renard
»,
ou quelque chose d'approchant.
^
doit être grec, ce peut être Kspàôoç,
LES
Nexie?
DE MANETHON
23
LES Nexûeç DE MANÉTHON ET LÀ TROISIÈME ENNÉ4DE HÉLIOPOLIÏAIXE PAR
Emile Chassinat Les découvertes
faites l'hiver
dernier dans
la
Om
nécropole d'Abydos, à
el-Ga'ab,
remettent en question l'existence des dynasties antérieures à Menés. Les nouveaux
noms royaux mis au
jour par
personnages appartenant à
aux dieux
et
tenu en mains
hommes'. Ces taient le
nom
rois,
de
M. Amélineau auraient dynastie transitoire qui
la le
été, selon lui, portés a,
par des
d'après Manéthon, succédé
pouvoir avant que celui-ci ne passât définitivement aux
qui formaient la troisième et dernière dynastie préhistorique, por-
Nexjeç.
Rien, jusqu'à présent, n'avait pu faire supposer qu'il y eut, dans
période reculée, autre chose qu'un fragment de
les listes relatives à cette
la
chronique
fabuleuse dont nous retrouvons chaque jour des traces dans les textes égyptiens. Bien
deux premières dynasties divines avait amené M. Maspero à com-
plus, l'étude des
parer celles-ci aux deux ennéades principales du système héliopolitain
:
la
troisième, par
analogie, devait pouvoir se superposer à la troisième neuvaine citée plus rarement et
dont
composition n'est pas connue. Puis, toujours, par conjecture, M.
la
avait alors avancé qu'il
était
surtout les quatre enfants d'Horus
sur ce sujet,
était
chargée de protéger
le soleil la
Enfants d'Horus
les
rieure à
le soleil
vivant'. Bien que je n'aie
thèse de
M. Amélineau,
Menés
en fissent partie'. Depuis, ayant eu à revenir
»,
un peu
Anubis formaient
mort,
la
en
la
l'intention de combattre
ou
telle
d'un intérêt général de
qu'il a retrouvés, je crois utile et
l'indécision qui pèse sur la nature et la composition de la
est difficile d'admettre qu'elle ait
eu une vie
réelle,
comme
le
même temps combien
pense M. Amélineau.
Je ferai remarquer tout d'abord qu'il y a identité parfaite entre et
ou de défendre
dynastie antérieure ou posté-
dernière lignée divine qui a régné sur terre, et de montrer en il
complétant un peu,
dernière ennéade et qu'elle
la
seconde neuvaine ayant surtout à veiller sur
aucunement
et d'attribuer a telle
Pharaons
les
tenter de dissiper
et
Maspero
secondaires des morts,
divinités
les
«
s'en tint à sa précédente hypothèse, tout
il
en disant que
que
possible
égyptienne en ce qui concerne l'origine de
gouverné par une dynastie de dieux
la
royauté
à laquelle
:
le
la
version greequ.'
monde au début
aurait été
une autre, composée de demi-dieux,
un nombre indéterminé de Mânes, prédéces-
aurait succédé, remplacée à son tour par
la version de Manéthon conservée Hood ne procède pas autrement dans rénumération qu'il
seurs immédiats des souverains humains. Telle est
par Le Syncelle. Le Papyrus
donne des
êtres
mais
fait
il
ne
:
]
Jr,
^.
"^^
1
aucune distinction entre
~% les
(je
supprime à dessein l'élément féminin)',
dieux et
les
2.
Amélineau, Les noucelles Fouilles d'Abydos, p. 24 et 45. M vsi'ero, Etudes de Mythologie et d'Archéologie égyptiennes,
3
M
4.
Maspero, Études égyptiennes,
1.
demi-dieux
\sprro. Histoire ancienne des Peuples de l'Orient classique, t.
II,
p. 7.
t.
t.
II. I.
p.
2'.>:?:
p. 143.
qu'il
désigne par an
aussi p. 353, 371, 379.
LES
24
Nexâsç
seul mot. Si nous rapprochons les
vantes
|
deux sources, nous obtenons
les
concordances sui-
:
Jj
= dieux et demi-dieux; = m. — dynasties humaines = Menés, etc.
=
'^^ I
II
DE MANÉTHON
est
I
e
et 11° dynasties divines
M.
=
III e
dynastie divine
admis depuis longtemps que
de Manéthon ne font qu'un des acceptions dont
le
1
Nejcûeç:
les
^,Y>J
i
des textes égyptiens et les Nexûeç
Mais jamais on n'avait songé à rechercher
.
mot Khou
est susceptible,
ne se cachait pas
la
si,
au milieu
mention des Mânes
prédécesseurs de Menés. Je crois en avoir retrouvé la trace dans un passage du chapitre
xvn du Livre des Morts
:
:êHdM* tgfbJ
,
Si
TT^kïïrj=™1S III
ra^'fe W
riTâi Jl
.
.A*«-°*
°
LES
du mois de Khoiak, par exemple
fêtes
Khou de la première
série;
DE MANÉTHON
Nexrfeç
1
25
Leurs attributions sont semblables à
.
mais tandis que ceux-ci relèvent d'Anubis', qui
Rà en
à la garde du dieu des morts, les autres ont été placés par
Q
(
X
œk.
1
e *'
)
41
P ar décret d'Atoumou,
^
(\\> g^. e/^Q o ® Q
dieu mort
tous les dieux immobiles-de-cœur,
peu pourtant; mais ce sont bien
les
ils
prennent soin du corps du
5 -
La
version ancienne du cha-
L'orthographe des noms varie un
très complète.
mêmes personnages
qui sont visés
6 .
est
Il
important de noter que
_n_
1°
:
ot- * vj?^^ * -or r^i. On
Mosou-Hor
a joint aux Mosou-Hor, dans la première partie
dieux enregistrés par
les
nous
texte reproduit à la page
des formes locales de Thot et d'Horus'.
I
Jlfl
sont au Ils
I
,
^J^\\
nombre de quatre
comme
:j^,^=^)(j(|
D
leurs
homonymes,
^ 1> ,
paraissent être de création relativement récente
Mosou-Hor"
rencontre souvent, associés aux
I.
Mariette, Dendèrah, Recueil de Travaux,
le
TV?
@
''cSA
®> Brugsch,
Ed/ou,
3.
4. Ibid.,
:
je
^^
ne
me
;
les
Mosou-Hor,
et £=!*
c|)
vs.
^
,0 .
souviens pas d'en avoir
XIX
e
dynastie, on les
puis, sous les Saïtes et à la basse époque,
t.
t.
IV, pi.
t.
IV,
XXXVII,
189.
Maspero, Trois Années de fouilles,
La coudée royale du Louvre ZL
1
\
A
()
*~
et "j
les
a^=^-.
p. 143,
dans
remplace en Khribaqaf
les
12.
Mémoires de
effet
par v 7^
est représenté
der Gotter- and Dœmonnamen iuLejisius, p. 58. 8. Ed/ou, t. I, p. 186. 9. Stèle de Piônkhi, 1. 168. 10. Ed/ou, t. I, p. 186. II. Plafond du tombeau de Séti 1" et de Ramses
carum,
au mois de Khoiak,
p. 166.
I,
7.
donne
77 sqq., et Loret, Les Fêtes d'Osiris
Dict. ç/éogr., 697.
6.
paliiti
1.
p. 28.
p. 166.
I,
t.
5. Ibid., p.
et
pour
sont représentés un peu partout, sur les sarcophages de préférence".
dans
>
Maatefef,
J) est un Mosou-Khonti-
û
trouvé trace dans les textes de P Ancien-Empire. Mais, dès la
ils
:
l'intérêt
un des Enfants de l'Horus du nome Athribite,
c'est-à-dire
Les Enfants de Khonti-Khiti,
jj*.
de
a, seul,
Les deux autres dieux ne sont, sous un vocable déguisé, que
clans le cas présent.
Khiti",
la
rédaction
et de leur suite.
du
Haroumkhontimirouï. Le premier personnage
et
la
,
„ _>
.
précédente, trois dieux qui n'ont entre eux aucun lien de parenté. Ce sont
Khribaqaf
Q ^*°|
>-—
glose dans les exemplaires d'époque postérieure ont la première place dans
ancienne, qui ne tient pas compte non plus des
préposés
protection d'Osiris
étaient aussi chargés de défendre
)• -" s
^^ SA
\
donne une enumération
pitre xvii en
= J1m
celles des
les a
III,
voir
et
la
Mission archéologique du Caire,
3ek.;
le
t. I.
sarcophage de Psamitiknibou-
avec une tète
d'ibis; cf.
Wiedemann, Index
Brugsch, T/tesaurus inscriptionum cegyptia-
p. 53.
La période
saïte
en fournit d'assez nombreux exemples. Voir
de Panohemisit, publiés par M. de Bergmann, et RECUEIL, XIX.
— NOUV.
SÉR.,
III.
le
les
sarcophage de g
sarcophages de Psamitikniboupahiti
c^a W
-rv
JH, publié par Ebers. 4
LES
26
Les deux
^^ Jy
de
listes
iw| Q.
DE MANÉTHON
Nex-Ss«
i
SJ
que fournit
,
rédaction thëbano-saïte du cha-
la
.
i
pitre xvu du Livre des Morts, sont donc formées de
moins régulièrement, des dieux appartenant
divinités auxquels s'adjoignent, plus ou
aux cultes locaux
:
3
Jbv>
les
I,
l
i
(sept
membres, plus ou moins);
si,
!
d'un Egyptien, composer une ou des ennéades, en particulier
Une
politains.
que
petite inscription
Q^ — P!^%
e
j'ai
de répondre pour moi,
neuvaine des dieux en son énumération appelle de leur
nom,
attaché.
me
ne
Il
:
"^
reste,
de
les
conçue
elle est ainsi
pas
superflu
En «ne.
la
Là
encore, les
:
(||l|^;
Mosou-Hor
et les
appartiennent
et
»,
A
les
naos renfermant
Î^JI ,,,^
nommé
O
<=>
individuellement
Deux (version
O et
(ou,
»
me
je
suis
autres
à
la
lui
même seul,
D
icônes de
catégorie.
deux textes
la
grande pro-
Rà
et d'Hathor.
l_,„ ,',<=._
•
P"' s .
un peu plus
loin,
par erreur, /
par groupe de quatre
:
a
les
ordres d'un neuvième person).
Q
Les prêtres sont nommés
Q
*
[]—>—,
,
A\,
œdi -Z°V
p|
des groupes de divinités cités incomplètement dans la vulgate du chapitre
,
xvu
du Nouvel-Empire thébain) constituaient donc bien une ennéade dont
Il
L'orthographe
ûO
pour
q O
la
Mosou-Khonti-Khiti sont représentés à deux reprises
grandes lignes sont données par l'inscription d'Edfou
1.
les
1
par une équipe de huit prêtres naophores, placée sous
nage
«C'est
Mosou-Khonti-Khiti sont associés aux Mosou-Hor.
même époque
l'ouverture de l'année
teneur
Dv\<==>
quelques
adjoindre
d'y
intéressants, inscrits au-dessus des prêtres chargés de porter, dans «
]i
:
""
démonstration à laquelle
la
L'Escalier ouest du temple d'Edfou (paroi ouest) livre, à
cession de
des Hélio-
.^.
eux, ce sont les Mosou-Hor, ainsi qu'on les
pour
suffirait
parait cependant
passages encore inédits où
Tous sont, du
1
et Khonti-Khiti' avec ses enfants, en tout neuf dieux.
à la rigueur,
texte,
la
copiée à Edfou l'an dernier, dans V Escalier est
^— ^^InVrfftP'MI^ ^
se chargera
du grand temple,
Ce
les
II,
III, les ft| |0 (quatre membres). Reste à savoir en pratique, tout ou partie de ces éléments variés ont pu, dans l'esprit
uatre membres);
llîP'^k ( c maintenant
.
groupes bien distincts de
trois
lûû O
I
ne doit pas surprendre. Elle est constante dans J
....
les
:
époque et provient de la mauvaise transcription du signe hiératique. 2. Dûmichen, Altâgyptische Kalenderinsckriftèn, pi. GXVIII, 1. 10. 3. Mariette, Dendérah, t. IV, pi. IV, inscription de la frise. 4. Ce nom, oublié dans une liste, est reporté dans l'autre, pi. XVIII. 5. Mariette, Dendérah, t. IV, pi. IX et XVIII.
les textes
de basse
LES
Ne/.;;,-
DE MANETHON
Or, des ennéades de ce type sont déjà connues.
que
celle
je
propose sur
purement ptolémaïque,
XX
dynasties
la foi
je vais
du
27
Pour bien montrer
de
la réalité
texte d'Edfou, et surtout qu'elle n'est pas d'origine
donner deux autres exemples contemporains des
XIX
e
et
:
Tombeau de
Séti
I
er
et
de Ramsès
III.
% fl
On
objectera peut-être que cette neuvaine contient neuf dieux parèdres, plus une
Mais
divinité suprême.
Un
quée. l'on
du
la
confusion est beaucoup trop tangible pour ne pas être remar-
Matès-Mirouî,
o|.
a été introduit dans
par erreur. Pourtant,
la liste
répugne à employer un argument qui impliquerait un manque d'attention de
scribe,
il
me
suffira
de rappeler que
de onze,
les
treize,
la
si
part
quatorze dieux et plus
|
ne sont pas rares. La grande ennéade elle-même, nécessairement mieux constituée que la petite,
en fournit divers exemples.
La seconde forme que
je citerai
de cette ennéade appartient probablement aussi à
l'époque des Ramessides. Les noms sont gravés à sur une coudre royale en bois, conservée au
la suite
du grand cycle
Musée du Louvre
héliopolitain
:
Cette fois encore, on a intercalé, entre Kobhsonouf et Hakou, deux dieux étrangers,
^
et
Ms
.
xvu\
pitre
dont
j'ai
déjà signalé
la
présence dans
dire que. dans les différents groupements, le Isis',
Horus
Les
la
première
liste
donnée par
Je pourrais, mais sans grande utilité, multiplier les citations.
le
cha-
suffira
de
chef de l'ennéade, seul, change; c'est tantôt
peut-être, Anubis.
et. "i
pas être rares.
Il
locales clans lesquelles les Enfants d'Horus prenaient place ne devaient
On
en rencontre une a
î
,
qui se décompose de
la
sorte
:
3&MP XMsM^W'^-^i^r^rfïieiB' 1. Le sarcophage de Panohcmisit donne aucun autre nom. 2. Cf. Edfou, t. I. pi. XXIII 6. 3. Brugsch, Dict. géogr., p. 1020.
la liste
des Enfants d'Horus et de Kbouti-Khiti sans ajouter
LES
28
Il
semble
—
grande peut-être,
la
décomposerait ainsi
On
DE MANÉTHON
aussi, d'après les textes des fêtes
de Mendès, se
NejuSec
parait
même
—
du mois de Khoiak, qu'une des ennéades
les ait aussi
compris parmi ses membres. Elle
:
même
y avoir adjoint, dans certains cas, dix-neuf et
sont essentiellement funéraires
il
;
vingt-neuf dieux
Mosou-Khonti-KhitiV Ces ennéades
secondaires, parmi lesquels les Matès-Mirouï et les
n'y aurait donc rien d'impossible à ce qu'elles eussent
été constituées à côté d'un autre cycle de dieux des vivants, et qu'elles fussent tout sim-
plement des doublets de
la petite
ennéade héliopolitaine, dont
Les matériaux que
j'ai
elles
ne diffèrent que par
du Delta.
l'adjonction de dieux appartenant à la cosmogonie osirienne
mis en œuvre jusqu'à présent appartiennent pour
la
plupart
à une époque passablement tardive. L'idée première s'y retrouve bien, mais englobée
au milieu d'éléments rapportés après coup,
bien que
si
En
théorie, le
nombre des Khou
Égyptiens, eux-mêmes,
les
avaient peine à l'en extraire, témoin la glose du chapitre
xvn du Livre des Morts.
avait été fixé à sept. Cette règle,
il
est facile de le
voir, ne fut guère respectée qu'au début. Bientôt, par suite d'influences extérieures, le chiffre s'en accrut et, soit insouciance,
ignorance de
soit
la part
des écrivains,
il
qu'on y portât autrement attention. La concordance entre chiffre placé en tête du paragraphe et l'énumération qui le suit dans le chapitre xvn
flotta entre six et dix, sans le
finit
même
par être nulle
d'exemple que tionne sept
Khou
annonce que sept le scribe
quarts du temps. Pour ne prendre en manière
les trois
variantes publiées par
les
et
A
2 .
M. Naville,
la
les
murs du
J
et,
si,
dans
qui, d'une part,
noms en deux 5 .
Il
me
reste
Dendérah,
:
le récit
et est arrivé ainsi à
un
donc à rechercher main-
plus anciens, on ne retrouve pas quelques traces des
les textes
men-
en énumère neuf, mais n'en
petit temple d'Osiris à
de dix-neuf et plus loin de vingt-neuf dieux
tenant le
Ba
basse époque, on atteignit les bornes de l'invraisemblance
chargé de transcrire, sur
des fêtes du mois de Khoiak a coupé certains total
Cb
je citerai
ne donne que six noms, alors que
Nsxiieç; si
chapitre xvn, dans sa version primitive, nous a conservé la seule tradition véritable
en ce cas, quel en peut être Il
y
a,
dans
de passages où testable.
le
les inscriptions
les
Khou
Mais jamais
les
de
V
e
et
de
la
VI e
dynastie, quantité
dernière dynastie divine sont cités d'une façon incon-
la
noms
berceau.
des pyramides de la
réunis par le rédacteur de la vulgate du chapitre xvn, les
Matès-Miroui, ne s'y rencontrent. Les Mosou-Hor, au contraire, y sont
1.
Mariette, Dendérah,
dénombrement ne peut en
t.
être
IV,
pi.
XXXV,
exactement
1.
fait
Ibid., pi.
XXXVII,
1.
77.
à tout
21; Recueil de Tracaux, t. III, p. 49, et t. IV, p. 27. Le à cause des erreurs commises par les scribes qui ont mal
compris les noms. 2. Naville, Das JEgyptische Tôdlenbuc/i, Varianten, 3. Mariette, Dendérah, t. IV, pi. XXXV, 1. 210. 4.
nommés
p. 56.
LES
instant. Ils formaient
d'Horus'
dont
»,
les
une ennéade
membres
sont
DE MANÉTHON
N'E/.is;
^^ e^k
spéciale,
nommés
29
d'autre part
Il IllT]
]
Z
_
:
(1
Isk'
"
^
a
P aout
D ^'^/^fe/^s, î\
l^«T*%Z.t\M~4inil«~^\&r2iï&
rus...
Hapi, Tiaumautef, Amsit et Kobhsonouf
:
l'identité absolue qui existe entre les
nouveau
de ces dieux,
lieu d'origine
'K
m
est
il
au début, établie d'après
était,
le
fragment suivant
type bermopolitain passage de Téti
I
er
:
à
Quant au 'fe^l^'fe^ -JL
et les Nexûeç'.
:
<=
(1
La Paout des Mosou-Hor quatre membres androgynes. ».
1 97). reproduit par
(1.
Pépi
er
I
h« ta-*-,: iif-L'dDiTnkgkrnqkR
"^="^=^1 femelles les
le
Un
plus un dieu suprême, Horus. a. ers,,
donné par
Ce dernier exemple confirme
quatre Kliou qui résident dans Héliopolis
« les
',
».
Enfants d'Horus
Khou
z
\N
,
|s
lll*^-
Amsit, Hapi, Tiaumaoutef
:
aînés
^s
<(
e^ H ^'fe^'l^'l^
:
hommage à
ren d ent
Kobhsonouf
et I
*|\
1
"w
,
mythe
en
même
temps,
par opposition aux autres Kiiou.
aux Enfants de l'Horus d'Athribis qui ne pouvaient anciens que la descendance de l'Horus du
Téti, les dieux mâles et
étaient,
Ils
».
pour un orthodoxe, aussi
être,
Mais
osirien.
est évident qu'an-
il
térieurement à cette époque, une autre tradition, également héliopolitaine, admettait
Khou, mieux en rapport avec
déjà un cycle complet de neuf
grande
la
obscur
Khou.
1
est fait,
Le
c'est-à-dire
le
système adopté pour
texte sur lequel on peut s'appuyer est, malheureusement,
^*
®
(ff^iPj
:
»,
|.
)> chef de
comme
!
la petite
(<
M
vient, cet
ennéade.
Ounas, établi
est
Il
en cet endroit, allusion à une neuvaine formée sur
le
un peu
neuvième
(?)
permis de supposer plan de celles que
qu'il
j'ai
re-
produites plus haut. Enfin, j'ajouterai encore, pour en terminer avec cette question, quelques détail-
complémentaires se rapportant aux fonctions qui étaient dévolues aux
munis d'armes
d'après les textes des pyramides étaient
et
Nsxikç.
garde du corps auprès du dieu mort. C'est ainsi qu'ils sont représentés ils
répondent complètement
à
t\
—«
vdQQI*
fV\
I
[puissante];
Le
y tT
description
((
^ e?
suivante,
fournie par
1.
Ounas, 1.443;
2.
Pépi I",
Téti,
variante suivante suffirait
5.
Ounas, Ounas,
6.
Ibid.,
4.
1.
<
Tét <>
1.
575; Pépi
1.
473.
J]
:
» 232
1.
Edfou
7
où
tombeau de
àme
armes de guerre à Pépi'.
du culte
la
Il
1.
c3
*^
'-^
II,
*wu"
les
Khou
/
(j
3^è\'fe*,'fe^
^>,
[Ounas,
1.
473)
sont bien des dieux, la
=
w~ \\**=— ^K
'•
(j
j\
968.
233.
Edfou, t. I, pi. XXIII b et XXIV />. Pépi I", 1. 341-342; Mirinrt l", 1. 642.
9.
Comparer
;
fi
W *~ 7
»
repro-
495.
8.
7.
i
253.
encore besoin d'un nouvel argument pour prouver que
était
o^>Tn
1.
261-262; Mirinrt I",
1.
«à
le
K.h° u suivent Pépi à cause de son
niasses, brandissent leurs
soin que les Égyptiens ont pris d'introduire dans le matériel
3. S'il
h
r
comptent leurs
ils
la
Les "fe^
composaient une sorte de
1
1
(t)
^>Vày
"
Les Mosou-Hor frappent ton ennemi.
»
Téti,
1.
881.
LES
30
DE MAXETHON
Nexûeî
duction de certains épisodes importants de la vie des dieux a contribué, d'autre part, à la
création d'une catégorie de prêtres attachés aux divinités funéraires et chargés, entre
autres choses, de conserver
souvenir du mystère osirien et de reproduire dans
le
cérémonies commémorât! ves ou dans et
de Khonti-Khiti. Ce qui était établi en
la
mémoire du dieu mort
répété par eux auprès de la dépouille du défunt devenu Osiris,
l'embaumement
tions de
vants
»
leur était confiée en leur qualité de
d'Anubis taricheute
Un document
1 .
«
si
les
des Enfants d'Horus
les offices journaliers les actes
était
minutieusement
bien qu'une des opéra-
serviteurs
de premier ordre, que
j'ai
»
ou de
«
sui-
eu l'occasion de
copier et d'étudier en préparant la publication du temple d'Edfou, nous les montre d'une
façon plus intime encore, dans l'exercice
même
de leur ministère'.
du
— avait pris un développement considérable.
texte,
moins deux chambres qui deux, tout
long du jour et de
le
la
nuit
(je n'ai
les prêtres récitaient
tant Isis et Nephthys,
la petite pleureuse,
chaque reprise de autre chose que
hommes
auxquels
huit parèdres de
-Tr'}
ratoires
En par
—
~
>
Y'
l'autre.
La
la
de fleurs
la statue sacrée;
membres de
,
^^
(Mosou-Hor
et
fl
^Ç\, <|>
ft^Q.!'
et
et
de quartiers
la petite
ce prêtre n'était
ennéade le
:
les
nom
douze
d'un des
Mosou-Khonti-Khiti, classés dans
troupe se trouvait renforcée, en
^ e roiuemen t
la
circonstance, de trois Matès-
du dieu des P arfums
et des labo-
se reproduisait invariablement pour la garde de nuit.
comme je l'ai
la rédaction
fruits,
personnage, sans cesse remplacé â
"""^
1
résumé,
femmes représen-
la
|
plus reculée des
était quotidien), d'heure
de jour incombait portaient à tour de rôle
-
|
s'il
le service
L
1
j?"
:
représentant d'un des
dont
|,
Un
debout près de
l'office, veillait,
le
la
rendre compte absolument
répondaient par des lamentations,
de
et cela, au milieu d'aides de toutes sortes chargés
de viande fraîchement dépecée à l'usage du dieu.
Mirouï
me
pu encore
des prières dialoguées auxquelles des
grande et
la
même
Edfou, de
Le temple d'Edfou renferme au
uniquement consacrées. Dans
ne se reproduisait qu'à certains anniversaires, ou
si le fait
en heure,
—
lui étaient
A
— de Sokaris pour traduire à la lettre
qu'à Dendérah et à Phila3, le culte d'Osiris mort,
dit en débutant, les
deux
listes
de Khou, mises en rapport
thébano-saïte du chapitre xvn, sont absolument étrangères l'une à
plus ancienne, probablement originaire du Delta, reproduit
assemblée de sept dieux protecteurs des morts. Elle répond à un dogme
le
type d'une
local,
dont
les
éléments ne se retrouvent dans aucune autre théogonie. Servit-elle de point de départ
aux Héliopolitains,
qui, en l'adoptant, l'auraient déformée, la façonnant sur le
modèle
des cycles déjà introduits dans leur panthéon, ou bien ces deux traditions se sont-elles
développées côte à côte sans jamais rien s'emprunter? dire. Cela,
du
samment bien la
V
e
1.
reste, n'aurait
défini des
dynastie,
il
Il
me
serait assez difficile de le
qu'un intérêt secondaire en ce qui concerne
Khou. Ce
qu'il
y a de certain,
existait, à Héliopolis, à côté
c'est qu'à
le
rôle suffi-
une époque voisine de
de deux ennéades parfaitement consti-
Papyrus de Boulaq n° 3, VIII, 16-17; Maspeko, Mémoire sur quelques papyrus du Loucre, préparé une longue étude de ce texte que je compte mettre bientôt sous presse.
2. J'ai
p. 37.
LES
Nsxisç
DE MANETHON
tuées (la seconde assez vague néanmoins),
composé de quatre dieux androgynes
un troisième cycle purement
ce cas au début) et d'un dieu suprême, dont la conception s'écartait
honneur par ennéade
le
sacerdoce héliopolitain. Lorsqu'on avisa au
au lieu de chercher parmi
insuffisante,
cadre celles qu'il conviendrait d'attacher aux créer artificiellement,
comme cela
s'était passé
un nome limitrophe quatre autres dieux qui le
les divinités
version
la
Mosou-Hor comme compagnes ou
offraient le plus de ressemblance avec
le
1 .
d'en
s'être établie
eux
Mais, en aucun cas,
:
les
cycle de sept dieux dont nous parle le
La confusion
plus ancienne de ce livre avait adopté.
que nous avons relevée ne doit donc
cette
féminines funéraires hors
pour l'ennéade d'Hermopolis, on prit dans
rédacteurs des textes des pyramides n'admirent la
du système mis en
moyen de compléter
choix échut aux Enfants de l'Horus d'Athribis, Khonti-Khiti
Livre des Morts et que
funéraire,
grande ennéade se trouvait probablement dans
(la
que dans
la suite. Elle
me
paraît avoir
Mosou-Hor parmi les divinités stellaires. catégorie des Akhimou-Sokou' ou, d'une manière
été occasionnée surtout par l'introduction des
Les
en
NexjEç rentraient,
plus précise, des
culée
AD
3
Quatre étoiles de
.
11 x
_M *^
£11
Les
'.
effet, clans la
Akhimou-Sokou septentrionaux du
/w^ & »*^
îll (4
étoiles qui
trois
5
C'est
.
là, je crois,
des Morts, pour qui
la
tion recueillie par
la petite
égale de
l'origine probable
Mosou-Hor
me
une époque
Manéthon pour il
les
de dieux
alliés
re-
3
t\
(j
*
ne sont pas nommées;
elles
ou assimilés à
du nombre de sept employé dans
le
Livre
.
Mosou-Khonti-Khiti avec
et des
:
wJ^^iOA^nn
Khou ou
parait maintenant démontrée.
héliopolite, ce qui est tout un,
de
somme
Jfû
la constellation
conception stellaire a prévalu 6
L'identification des
fabuleux de l'Egypte
Y T /ww«
ïil
complètent
équivalaient évidemment à une
ceux-ci
cela déjà à
ciel,
Grande-Ourse correspondaient aux Mosou-Hor
la
On
les
derniers rois
a déjà reconnu que la tradi-
deux premières dynasties divines
y a donc de fortes chances pour que
est
memphite, ou
la liste
des
Khou
ennéade, rédigée d'après des documents puisés à une source identique, nous
fournisse au moins l'une des formes sous laquelle on concevait la dynastie des Nsxueç.
1. Ce choix s'explique très naturellement par ce fait qu'une ennéade de la nature de celle qui nous occupe était condamnée à la stérilité. Les membres qui la composent n'ont, eux-mêmes, qu'un semblant de vie, comparés aux dieux du grand cycle, et n'étaient pas, comme ceux-ci, appelés à procréer.
1
8
5r'%^
-
4.
~^ PS
JL
1
®1k-
Licre des Mort*, chap. xvn. Cf.
(I
<2
Téti '
|
|
|
L
m;
Pôpi
"dU
sont les quatre étoiles septentrionales de la Grande-I Uirse
».
7"
"çT^
L 16
et l
'
assim
ff|
*^v
« les
A khimou-Sokou
Brugsch, Thésaurus inscriptionum œgyptiacarum,
Ce passage montre d'une manière
irréfutable que les Mosou-Hor et les Akhimou-Sokou ne font qu'un. Les Mosou-Khonti-Kbiti sont représentés parmi les constellations sur les plafonds astronomiques. Associés aux Mosou-Hor, aux Matès-Mirouï et à la grande enuéade, ils servent a noter les divisions île mesure et de temps. p. 30. 5.
6.
et les
Le.
|
il
Tracaux,
groupement par sept 1;
t.
pour
XVI,
n'est pas,
les derniers, voir É.
p. 106-107.
néanmoins,
très rare
pour
les divinités
secondaires;
Chassinat, Le Liore de protéger la barque dinar, dans
cf. les
le
|
A
Recueil de
RELATION SOMMAIRE D'UNE EXCURSION
32
RELATION SOMMAIRE D'UNE EXCURSION DE QUINZE JOURS AU NORD D'ALEP DANS LA SYRIE SEPTENTRIONALE, EN SEPTEMBRE 1894 PAU
M. Barthélémy Gérant du
excursion
Cette
a
consulat
France à Alep
de
1 .
conduite trop rapidement pour
été
donner
pouvoir
résultats positifs; mais nul doute qu'elle en eût produit de satisfaisants,
si
des
pu
j'avais
y consacrer trois ou quatre fois plus de temps. Après cet aveu de mon insuccès, dans une région assez ingrate d'ailleurs, je m'empresse de déclarer que, dès que la saison de
et l'état
ma
me
santé
localités visitées qui sont
et le
le :
permettront, je reprendrai l'exploration des principales
Tell lerfâd, 'Azàz,
Killis, les ruines
mausolée de Heuru Peyghambar, 'Antâb, et dont
immenses de Qoûros
me
au moins
trois
paraissent
pouvoir être rattachées à une haute antiquité.
Tell lerfâd J&~j\~$
Ce nom tiques
»,
qui, dans la langue actuelle des indigènes, signifie la
est celui de l'ancienne localité
de
géographe arabe Yàqoùt dans son dictionnaire l'identifier
le
Mcfdjam
avec l'Arpad des inscriptions assyriennes et de
le village, et
dont
les
«
colline des héré-
Arfâd, mentionnée sans détails parle
ilsjl
alboldân. la Bible.
On
Le
a cru pouvoir
tell
qui domine
dimensions énormes paraissaient aux yeux de plusieurs explora-
teurs pleines de promesses qu'elles n'ont pas encore tenues, est certainement artificiel.
La plate-forme du sommet
a
dû servir de poste d'observation aux troupes des conqué-
rants grecs, romains ou asiatiques, mais ses flancs n'ont été ouverts que
Des pierres en ont
village.
inscription, c'est
levé,
A
ou
taillées,
pu
du côté du
mais nulle qui portât une
du moins ce que m'a appris un paysan, habitant Tell
regretté de n'avoir
un
été extraites, brutes
lerfâd. J'ai
relever, faute d'instruments, les dimensions de la colline et faire
du sommet, de tous
les villages
environnants.
une demi-heure de Tell lerfâd sont
les
ruines de
ù\oj^
Mâr daghîn, de peu d'im-
portance, mais où se remarque une croix grecque inscrite dans un cercle sur une belle pierre en basalte noir. Ces ruines étaient probablement celles d'un couvent placé sous le
nom
de ce
A droite,
saint.
un
village qui porte le
nom
très
commun
de Djabrîn,
«
hommes
Un
».
grand nombre de villages dans cette région portent des noms syriens ou araméens.
En
continuant sur 'Azâz, on passe par
est
évidemment araméen. Remarquer
J7
ùjt,
1.
que
qu'on prononce 'Aniâb
M. Clermont-Ganneau
ville
la
Ui
prononciation 'an de ove
au nord
d' Alep
;
Ij^L
ifs. «
i>&, :
de
le
nom
même
dans
dont
source de montagne
»,
de M. Barthélémy et y ajouter quelques notes, au bas des pages. G. M.
a bien voulu revoir la relation
l'on trouvera, sous les initiales C. C.-G.,
de 'Andaqà
le village
—
RELATION SOMMAIRE D'UNE EXCURSION qu'on prononce 'Anfoûra,
nom
pour
»,
En
Ijy"
iv. «
source froide
d'un village du Kesrowàn au Liban;
mot c&
le
et
qualifient de
QaFa
description dans
le
c
Azâz
Mais,
Guide de
jljp
hélas
vu
ai
que
les
indigènes
on
lit
encore la
cette forteresse, dont
!
Syrie et de
la
ou eyn.
'en
s'aperçoit de loin, avec sa haute butte
forteresse.
de souvenir. J'en
plus qu'à l'état
c
constamment prononcé
'Azâs
village de
aussi by~U
et
qu'on prononce 'Aqoûra, village du Liban (Kesrowân).
dehors des noms de lieux,
Le gros
33
la
publié par Hachette,
Palestine,
jetées au
dernières pierres
les
n'est
bas de la
hauteur, et destinées à servir aux constructions des habitants. C'est dans les maisons qu'il faudrait aller relever les
c
même
et de ne point savoir supporter
Voici ce que
nom
C'est le
dit
Yàqoùt
«
:
du château
restes
jours et des précautions, les gens de
Azâz ayant
il
ce qui demanderait quelques
réputation d'être peu accueillants
l'autorité locale.
Al'Azàz
d'une petite ville où
fort, la
y
veut dire (en arabe) le sol qui esr dur.
j'jjl
;
un château
a
qui possède une certaine
fort, et
étendue de cultures. Elle est située au nord de Halab. à une journée de distance possède un air salubre et une eau pure, scorpions
:
quand on prend de
la terre
de cette
immédiatement, à ce que
celui-ci est tué
On
elle est saine à habiter.
ville et
l'on
elle
:
n'y trouve pas de
qu'on en jette sur un scorpion,
prétend.
ne
Il
s'y
trouve point de
reptiles. »
L'orthographe que Yâqoût donne de cette localité coïncide parfaitement avec la prononciation usuelle d'aujourd'hui le
On
le
fait
Guide publié par
non Azzaz. comme
d'aucuns prononcent:
A'zâz.
j\y^\
les
:
Turcs n'ont pas
l'oreille
façonnée aux délicatesses, aux finesses
phonétique arabe.
la
Ce
village est sur la ligne de partage des langues, sur la route d'Alep â Killis c
sud de Azâz, les
faut écrire jljp 'Azâz et
il
doit se défier en général de l'orthographe suivie sur les cartes dressées par les
Vilayets ottomans
de
:
maison Hachette;
la
qu'on parle, au nord, c'est
c'est l'arabe
deux langues. Une photographie médiocre que
le turc,
j'en ai
à
prise
e
:
au
Azâz même, on parle
montre
la
butte dans
son état actuel, c'est-à-dire veuve des anciennes constructions, dont l'emplacement n'est plus marqué que par des excavations profondes à mi-hauteur et du côté du village. L'identité de 'Azàz et
Tyr. disant
:
Rodoans,
«
du château de Hasart.
qui était châtelain d'un ehàtel qui a le fils
de Toutouche.
de _JU- _^>-La
«
«
.
U
par Halape, que
quatre siècles environ adopté
prononciation écourtée de pourrait ajouter que RJBCURIL, XIX.
nom Hasart.
Sire de Halape est
—
la
la
III.
Guillaume de
guerre à un sien baron
Rodoans
n'est
autre que
»
ô^j
Remarquez que
cet historien, très versé
négociants français de Syrie ont depuis
détestable orthographe de
«
Alep
»,
qui n'est que
transcription des Vénitiens et des Génois,
les villes
NOUV. SÉR.,
les
»
et
traduction de l'expression très ordinaire
la
prince ou maître de Halab.
en arabe, transcrit
résulte d'un passage de
un différend
de Halape. eut
sire
qu'en arabe on appelle Yàfa
et
o
Aleppo
».
la
On
Hayfà. et qu'on appelle 5
RELATION SOMMAIRE D'UNE EXCURSION
34
en français Jafïa et Caiffa, ne doivent cette dernière orthographe qu'à une influence
commerce en Syrie
italienne, le
temps des Croisades
étant, au
après encore, presque exclusivement entre
mains des
les
et plusieurs siècles
Italiens.
—
La conclusion
V
de tout cela est que, du temps de ce Ridhwàn bin Toutouche, à latin du de l'hégire,
Killis est
une
du tachdid afférant au J;
en 6'jf Kilsî,
écourté
grammairiens arabes appelleraient sion
au N.-E. de 'Azàz. L'adjectif ethnique
petite ville à trois heures
Killzi
siècle
^Xz
Killis
est
e
château de Hasart était au pouvoir des Musulmans.
le
allégement
l'«
»
on connaît
d'ailleurs,
par suite de ce que les par
,JLii£, c'est-à-dire
la
suppres-
la
tendance des Syriens à rendre
nom
tachdid presque imperceptible. L'ancienne forme arabe de ce
'l^T,
et
le
non ^JlS^
qui est la forme vulgaire constatée par Yàqoût, s'est donc conservée dans l'adjectif
ethnique ^j^, vulgaire.
La
similitude des consonnes des
noms de
Killis et
au
nom
de
par exemple, ou Cyrrhus,
Kippoc,
capitale de la
s'intéressent ici à
et qui est appelée
d'une
A «
or,
Killis
est
une
ville
celle-ci n'est autre
que
heures au nord-ouest de Killis,
trois
Killis
et
à six
l'autre,
;
deux vieux
ruines,
ces le
ys
{jlJp
arches,
sur le Safi,
et
de
ponts
rivière 'Afrin
«
»
construction
('Afrîn est un
nom
j,\^>.
Qoûros.
le
mausolée
Heuru ou Houri », Heuru Peyghambar, selon le nom que lui Kurdes qui habitent la région le guide de la librairie Hachette
prophète
donnent
les
;
de
de-chaussée d'un wali
mulent
la
laquelle
musulman nature
l'indique, est
:
et
on
mais la
voit
C'est
une tour à un étage, hexagonale, au rez-
quelque chose qui
matière. Ce
ressemble
rouges et vertes qui
les étoffes
comme
lieu,
un but de pèlerinage pour
les
le
fort
sa qualification de
Musulmans
au
tombeau
recouvrent en dissi-
turcs et kurdes.
mcLzâr
jlv,,
Tout contre
tour est une construction qui sert de mosquée, et qui porte la date 1276 de
l'hégire dans l'autre la
ecclésiastiques,
heures de Killis, et près des ruines de Qoûros, se trouve
trois
va être origine,
Qoûros par Yàqoût dans son Mo'd/am alboldàn.
porte à tort Eurup Peschamber.
la
écrivains
que
d'avis
ancienne;
Heuru Peyijliambar
du
Cyr des
sont
ville
immenses ruines à
massive, l'un à trois arches sur d'aspect araméen)
pays,
leur
les débris
les
entre
signaler,
de
l'histoire
dont on voit
A
il
Cyrrhestique des géographes grecs? Les rares lettrés indigènes qui
moderne construite avec la ville
le
de Koûros, dont
noms à une commune
question, n'autoriserait-elle pas à ramener ces deux
tour
coté,
une inscription en vers par
reposent
turcs.
Cette mosquée rejoint
un mur formant enceinte. Les arcades sur
des
pilastres
corinthiens;
le
toit,
le
mausolée de
du premier étage de en pyramide,
est
cou-
RELATION SOMMAIRE DUNE EXCURSION
35
ronné d'une corniche également d'ordre corinthien. La pièce du rez-de-chaussée, qui
renferme
tombeau du
le
en
tournant,
escalier
digne d'intérêt. Dans
le
communique avec
prophète,
Aucune
pierre.
mur de
inscription
l'étage
elle
est
A
courte
très
Khannân de David,
Ourie
nom
le
le
il
périt en
c'est
Ourie
A
-\jj^
de
fils
,
d'Ourie
Béni
les
le
».
Héthéen
'Ammôn
(2
est évident
Il
qu'il
car
s'agit,
Samuel,
témoignage de Yâqoût
est donc, le
'Amman,
l'article
prophète Oùriyvâ Ujjl
encore
combattant
Heuru Peyghambar des Kurdes
«
Bathchébah.
belle
la
tombeau du
que dans ce dernier passage, selon la Bible,
tombeau de Oùriyvâ
le
qui est donné, dans les Qisas alanbiya, au général
Héthéen, mari de
le
Yàqoùt mentionne
ùU-c,
est
copiée;
et
.
C'est
J.U»..
estampée
j'ai
1
Qoûros. Yâqoùt mentionne
l'article
sculpture
mosquée,
l'enceinte, extérieurement, contre la
une inscription funéraire en grec, non chrétienne, que
par un
supérieur
aucune
apparente,
ch.
Ce
xi).
prouvant,
le
Héthéen, qualifié de prophète sans doute à cause de sa qualité de per-
le
sonnage biblique. Le Heuru ou Houri Kurde n'est qu'une erreur pour Oûriyyà. La
Khannân
généalogie de bin
confusion provenant
d'une
^li- jr n'est peut-être, elle aussi, qu'une erreur, une lecture
fautive
de
hehîlhi virn,
Bible. Mais d'où vient que le géographe arabe place le
Héthéen
« le
»,
de
la
tombeau de ce personnage
en deux endroits différents, en deux localités aussi éloignées l'une de l'autre que le
sont
Amman
dans Al Balqâ', au pays des 'Ammonites,
Halab? Les Kurdes débitent à ce sujet une torique,
mérite de concilier
a le
égard pour
la
deux versions de Yàqoùt
les
qui était son pays d'origine!!!
»
Salomon, par
«
:
:
la translation
sont aujourd'hui (c'est-à-dire à
ils
Les Kurdes n'ont donc
une tradition musulmane connue de Yâqoùt encore plus
Qoûros au nord de
mémoire du premier mari de sa mère, aurait ordonné
des restes du prophète Hourie à l'endroit où ros), et
et
fable qui, à défaut de la vérité his-
il
est
Qoû-
que conserver
fait
permis de croire qu'elle est
ancienne que cet auteur. Peut-être repose-t-elle sur une analogie de
noms, cette tour ayant pu servir de mausolée à quelque personnage grec portant
un nom
rappelant,
Mais une
civilisation
n'est qu'à
pour une
oreille
sémitique, celui du général de David.
cette tradition, sur Ourie le
qu'on
une journée
fournira-t-elle
Héthéen, dans un pays où
attribue aujourd'hui et
demie de
aux Héthéens,
dans
Nord
et de
localité
Zindjirli, mérite bien qu'on s'y arrête
aux partisans de l'héthéisme un argument en faveur de
race des Héthéens du
développée
s'est
une
ceux du Sud. Mais à
la
surface
du
:
qui
peut-être
l'identité
de
dans
les
sol,
ou dans l'enceinte du mausolée de Heuru Peyghambar, on ne aucune trace d'inscription ou de sculpture héthéenne. Serait-il bien prudent
ruines de Qoûros voit
d'entreprendre des fouilles? quelles
circonstances
le
Ne
faudrait-il pas auparavant
tombeau de Ourie
grec, qui ne saurait remonter plus loin
1.
se
expliquer par suite de
trouve abrité
dans
un monument
que l'époque des Séleucides?
Elle est reproduite plus bas, à la page 37 de ce volume.
RELATION SOMMAIRE D'UNE EXCURSION
36
Le manque de temps m'a empêché d'examiner de plus près dont est jonchée l'ancienne
ma
promis de renouveler
suis
toutes les ruines
me
une étendue de terrain considérable. Je
Kûppoç sur
visite à
ces lieux
et d'y
employer tout
temps
le
nécessaire.
Ce qui étonne,
de tout monument chrétien ou musulman. Les
c'est l'absence
deux inscriptions que
j'y
relevées
ai
l'emplacement d'un théâtre
et
au sommet, une forteresse,
la colline, et,
grecques et
sont
le
On remarque
païennes.
hippodrome, une enceinte
d'un
entourant
fortifiée
tout très ruiné., et enfin d'innombrables
débris de toutes sortes.
Cette ville remonterait à une haute antiquité,
2Lîjl
de Yâqoùt,
ôju., au dire
qui avait peut-être puisé indirectement à des sources grecques. Elle a joué
de à
ville frontière
de
dont
et
les
les
rôle
le
Musulmans eurent
empereurs de Byzance. C'était une des places
du Nord que
frontière
la
de ~a\yi\ atawâseni c
longue période de guerres que
la
contre les armées des
soutenir
-fortes
pendant
les
Arabes confondaient sous
principales étaient
le
nom
collectif
Mambîdj, Doloûk (aujourd'hui
Antàb), Ra'bàn et Antàkiyé. Il
y avait à Qoùros, d'après notre auteur,
la forteresse
de Salmàn
yas-; ce
,j\iJL
l
devait être celle dont on voit encore de
dominait
la ville, et
dont l'enceinte
nombreux
était et est
encore très étendue.
riens arabes, la ville forte de Qoùros fut conquise par
Elle
même
que
le
nom
de Kûppoç,en arabe
était
Grec envahit Mar'ach
Tarsoùs se dispersèrent...
musulman
territoire
dire des histo-
Aboù 'Obayda,
donc de l'époque
époque où
l'hégire,
Voici à ce sujet ce que dit Ibn alathir dans son Kâthil attawârikh le
colline qui
les
dépeuplèrent.
la détruisirent et la
Andronicos
la
bien une physionomie grecque.
^/OjS, a
demeura au pouvoir des Arabes jusqu'en l'année 293 de
Grecs
Au
général arabe
le
dès le premier siècle de l'hégire. La forteresse
c'est-cà-dire
grecque, de
au sommet de
restes,
En
Les habitants de
et ses environs.
l'an 293, les
:
al
«
En
l'an 292,
Massîsa et de
Grecs poussèrent leurs incursions sur
le
jusqu'à Qoùros dans la province de Halab. Les habitants leur
livrèrent une bataille qui fut acharnée, mais
ils
furent mis en fuite après avoir perdu le
nombre des leurs. Au nombre des morts furent les chefs des Banoù-Tamîm. Les Grecs entrèrent dans Qoùros, en incendièrent la mosquée et en emmenèrent en
plus grand
captivité ceux des habitants qui restaient dans la ville.
Dès
lors,
les chrétiens
il
n'est plus question de
de Syrie n'en parlent plus depuis
Tout porte à croire que s'est
comme
le
XI e
siècle
Turcs Seldjouqides, au XIII e les
faire des ruines, l'histoire
»
annales des Arabes. D'autre part,
conquête de leur pays par
fini ses
les
293 (= 905 de notre
Arabes. ère),
ne
jours dans la Syrie septentrionale,
d'une ville depuis longtemps ruinée; on sait qu'il mourut en 626
1229 ap. J.-C). Dès
surviennent
la
les
cette ville, après la catastrophe de
pas relevée de ses ruines. Yàqoût, qui a
en parle (==
Qoùros dans
Turcs osmanli
elle
et
de notre ère; le nord de
les
Tatares,
et ces
ne se souciaient guère de construire
de Qoùros
finit
la
Syrie est aux mains des
passe au pouvoir des Mongols, aux
en 905 de notre ère. Et
si
XIV
et
XV
grands destructeurs, nés pour :
aussi peut- on admettre
les habitants
de Killis ont
que
utilisé
RELATION SOMMAIRE D'UNE EXCURSION
ses
énormes matériaux pour construire leur
localité
ville,
comme
37
cela a eu lieu dans mainte
de Syrie, rien d'étonnant qu'on n'y rencontre plus de traces ni de l'occupation
arabe, ni de son passé chrétien antérieurement à celle-ci.
L'épocpie chrétienne, à Cyrrhus, a été surtout illustrée par Théodoret, évoque grec
né à Antioche
et
qui vécut de 387 à 458. Ce prélat (dont les œuvres ont été publiées en
cinq volumes par l'abbé
dont
il
Migne
a embelli cette ville.
Syrie pendant
les croisades,
aux familles d'Outre-Mer) Mais Chorys résoudre.
M.
et sont introuvables à Alep),
mentionne
les
monuments
lîey, l'historien des familles franques qui ont
régné en
parle des seigneurs de Coricie (sommaire du supplément
et l'identifie à l'ancienne
est-elle l'ancienne
Cyrrhus ou
La seconde hypothèse me
de 'Azàz qui a été aussi un des
fiefs
la
Chorys, capitale de laCyrrhestique.
moderne
Killis?
La question
parait la plus acceptable, à cause de la
des seigneurs francs, à
la
même
reste à
proximité
époque. Killis
et
Cyrrhus ne devaient point exister simultanément. Inscription au bas
en entrant
du mur d'enceinte de Heuru Peyghambar,
:
N A P K
1
C C Cl
à
gauche de
la
porte
RELATION SOMMAIRE D'UNE EXCURSION
38
Voici grossièrement
le profil
du tombeau qui
est en partie enfoui
Jï
'Antâb, en ancien arabe
A
douze heures au nord-est de Killis est
que
la forteresse
que
celles
en ruines qui domine
de Halap et de Homs. L'ancienne
de Mar'ach
:
c'est
est près
dite des Peupliers, en turc
de
la
le sol
{jv-
de 'Antàb, qui n'a de remarquable
du côté de
l'est
:
elle est
du
même
au nord, sur
ville est située plus
Dulouk-tépé, l'ancienne Doloûk des Arabes, et
Le tumulus qui
Il
la ville
la ville
dans
la
Tulupe des
la
style
route
Croisés.
source de 'Eyn laban, à l'extrémité de la promenade
Qawâqleq,
recèlerait, paraît-il, des antiquités béthéennes.
paraît qu'on en a extrait des cylindres et de
menus
objets araméens que les Antikadji
arméniens du pays qualifient de hétaïtes, lisez hittites, héthéens, sur la foi des missionnaires américains, et qu'ils vendent, pour cette raison, à des prix exorbitants.
INSCRIPTIONS FUNÉRAIRES PALMYRÉNIENNES RELEVÉES AUX ENVIRONS d'aLEP I
Au
milieu,
:L3S<.J
une tête,
ou plutôt
un buste.
A
gauche de
la tête.
A
droite de la tète.
RELATION SOMMAIRE D'UNE EXCURSION
IV
III
Les originaux de ces deux dernières inscriptions sont en
du
sieur
Abo?a
de soin. Pour
le
mérite d'accompagner une tète
les inscriptions
M. Van Berchem en a
ne possède
II je
et
I
Zabad une inscription
J'ai recueilli à
39
trilingue,,
d'homme cpie des
ma
possession;
celle
sculptée avec beaucoup
estampages.
dont voici
la
partie arabe
:
a également pris un estampage, lors de son dernier passage
Alep.
^.U,
mosquée des corbeaux
la «
de Bischoff, a disparu c'est
mur sud de
seule inscription hétliéenne qui subsiste à Alep se trouve dans le
La ^.\L2I
probablement
d'ailleurs
:
il
».
Celle que publie l'Histoire d'Alep en arabe,
doit l'avoir copiée dans le recueil de
dont Drake et Smith annonçaient en 1873
celle
la
Wright,
L'inscription actuelle est trop fruste pour pouvoir être estampée avec succès, d'ailleurs j'en ai
fait
J'avais
l'essai.
entamé des négociations pour
et elles avaient été acceptées:
pierre,
m'ont empêché de voisinage de la
même
mosquée, est tellement usée
d'une maison) qu'un estampage résultat, quoique,
et en particulier cette figure
Voici
A
vue sous un
les antiquités,
envoyées dernièrement
que
;
/
1
avec
pierre,
acquise par
plus grand
le
considérables
moi dans
de marchepied a
(elle servait
soin n'a
comme
de cette
la
le
porte
donné aucun
certain angle, elle présente des traces de lignes
/]\
j'ai
à Paris
fait
l'achat
difficultés matérielles
mais des
du mur. Une autre
l'extraire
et
disparition.
\
recueillies
au cours de cette excursion
pour être soumises
Treize cylindres dont plusieurs assyriens
à
«à
l'Académie
et qui ont été
:
inscriptions; d'autres araméens ou
héthéens, à scènes diverses anépigraphes; une pierre noire, provenant du village de
Nérab,
,__>>,
à
une heure
dessin d'un lièvre
Un Une
;
est
d'Alep: hétliéenne, sans inscription, portant en creux
une autre plus
sceau héthéen
(?)
petite,
en pierre noire.
petite breloque d'argent, cintrée
amulette contre
le
mauvais œil
?
_.
même
sujet,
le
de provenance inconnue.
/\ en demi-lune, à quatre tètes coiffées:
CORRESPONDANCE DE HAMMURABI
40
Un
en argent, de facture soignée, et pesant 12 grammes d'argent
petit éléphant
(époque douteuse).
Une monnaie de bronze: effigie, une tête d'homme casquée avec légende araméenne au revers une tête de Gorgone. Une bague en cuivre avec deux initiales grecques et un petit buste. ;
Un
marqué
petit poids carré en bronze,
Une petite chèvre en bronze. Un sanam à tête plate, manchot du
Hl (byzantin ?).
côté droit, en bronze.
Un petit lion breloque ou amulette en cornaline, Un petit sanam plat à bonnet pointu, en bronze.
jj».
Quarante et un dirhem arabes (abbassides, ayyoubites, seldjouqides. Six pièces sassanides en argent.
Quatorze dinars abbassides ou omayyades, dont
la
moitié environ sont du calife
Abou-dja'far almansoûr.
Enfin quelques empreintes de cylindres que je n'ai pu acquérir à cause de leur prix élevé. Je comptais cet été refaire
mon
excursion de septembre 1894 et en entreprendre
une nouvelle du côté de Mambidj, entre Alep et l'Euphrate. Mais l'épidémie de choléra et les imprévus du service m'ont contraint à remettre l'exécution de ce 1
projet à l'année prochaine
.
Alep (Halab), 11 octobre 1895.
CORRESPONDANCE DE HAMMURABI, ROI DE BABYLONE AVEC SINIDINNAM, ROI DE LARSA OU
IL
EST QUESTION DE CODORLAHOMOR PAIt
V. SCHEIL, 0. P.
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A-naSin-i-din-nam
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um-ma Ha-am-mu-ra-bi-ma i-la-a-tim sa E-mu-ut-ba-lim ki
n-n-ka
ûm-(um)saKu-dur-nu-uh-ga-
mar 1.
Les affaires arméniennes, qui sout survenues depuis, et auxquelles l'auteur s'est trouvé activement la France, ne lui ont pas permis, malheureusement, de donner suite à ce projet.
mêlé comme représentant de
—
C. C.-G.
CORRESPONDANCE DE HAMMURABI
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i-nu-ma' is-sa-an-pa-ni-iq-qu* '-«a
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4
£'»—
sab-im Sa ga-ti-ka
sab-am lu-pa-ut-ma i-la-a-tim
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41
^
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TT
>-<>~y
a-na Su-ub-ti-ëi-na
^
li-sâ-al-li-mu*
TRADUCTION
A
Sin-idinnam Hammurabi
prix de ta vaillance, au jour de
:
donne
je te
(la
les
défaite de)
Si elles se courroucent contre
avec
toi,
déesses du pays d'Emutbalim
les
troupes dont tu disposes, extermine
leurs gens, et qu'on remette sauves les déesses dans leur (ancienne)
Le Hammurabi de
mu Hammurabi
:
su-ni{?) ki-ne-dug[a?\. (KB.,
prince de Yamutbal et
le roi
lugal...
1,
III.
126)
Rim-Sin
«
contrats de
Il
existe
roi
de
une formule dans
les
adda Yamutbalum sa lugal Rim-Sin Année où le roi Hammurabi a vaincu le
».
Les deux Hammurabi ne sont donc qu'une seule
Le type
demeure!
même que Hammurabi,
cette lettre est certainement le
Babylone. Les deux ont eu affaire au pays d'Emutbal. contrats de Larsa
comme
Kudurlagamar.
et
même
personne.
d'écriture de notre lettre vient corroborer l'assertion.
C'est celui des
Hammurabi, Samsi-iluna, qu'on ne peut confondre avec aucune
autre.
Cette lettre trouvée de nos jours à Larsa fut adressée anciennement à un certain Sin-
idinnam. Quel est ce personnage? Nous avons deux textes de Sin-idinnam. dernier
de Larsa [Beitr.
s.
Assgr.,
princes d'Emutbal,
probablement ce
I. a.,
301;I.R.
Kudur-Mabuk
roi
et
son
n°XX) avant
fils
contre les Élamites dont
idinnam où
il
le titre
de
ils
« roi
le
trône par
Hammurabi avec
il
dispose,
donne pas 1.
Litt.
2. Litt.
le titre
de
Sumer
et
d'Accad
».
roi, c'est
Je te réserve, je Lorsque.
te
il
dateraient delà première Il
a des troupes
Hammurabi le traite en pair; s'il ne que Hammurabi ne le prend pas lui-même. Mais il
ina sabim sa gâtifea.
de
très
qui
triomphèrent ensemble. Les inscriptions de Sin-
partie de son règne. Maintenant, Sin-idinnam est roi, mais roi vassal.
dont
roi
l'usurpation des deuxélamites,
Rim-Sin. Notre Sin-idinnam est donc
de Larsa dépossédé, remis sur
s'était ligué
prend
5.
lui
lui
conserve.
Pour inzanapaniqqu ou îumqpaïuqqu. Racine 2" ou £:i ou 2:3:. Sens probable: molester, tourmenter, montrer irrité L'ne lecture inurna issa (pour izzuzaj ilu baniqqu n'est pas impossible. Sens si ton dieu 3.
se
:
dans
la 2 e lettre
Utruniqqu; dans la 3', isliurùqqu. 4. Ce document et les deux suivants ont été offerts et donnés au musée de Constantinople par M. Calawa^si. pharmacien à Châtra, qui les a trouvés à Seukereh.
créateur s'en offense
recueil, xix,
Cf.
—
hodv. sÉn., ni.
:
6
CORRESPONDANCE DE HAMMURABI
42
assigne une part de butin, après la victoire,
pouvait porter malheur à Sin-idinnam,
comme (I.
comme
«
prix de sa vaillance
les déesses
si
».
Ce cadeau
montraient mécontentes,
se
arriva aux Philistins, après qu'ils eurent capturé l'arche d'alliance des
il
Sam. V, VI, XII); ou bien
Sin-idinnam
(si l'on
d'avance la
question.
adopte
inuma
lecture
la
Hébreux
pouvait être mal agréé parle dieu personnel, local de
il
Dans ce
Le suzerain tranche
issa ilu baniqqu).
on remet
cas,
les déesses
en place, mais on tue
les
desservants de leur culte.
Rien ne s'oppose enfin
dur
noms
les
que nous ayons
à ce
^Jjt^y gamar, peut être
*^-
lu,
la
mention du vrai Kodorlagomor. Ku-
Kudur nu-'-gamar, Kudur
élamites transcrits en assyrien, les signes assyriens ha,
équivalent quelquefois à h ou s
comme
lu
nu,
tels £yy~
=
l
,
A
ah, ih, uh,
Humbanigaè permute avec Umbanigas, Nahhu-
:
un-di avec Na-an-di\ D'ailleurs, >f- a probablement la valeur nurn, lum, d'où Luhgamar, Lu'gamar. ni, li -^t:C:
=
la-'-gamar. Dans
ht, lai,
même
la
série appartiennent les
deux
lettres suivantes,
dont l'une n'est autre
chose qu'un mandat d'amener.
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A-naSin-i-dih-nam
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1. 2.
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Amil
(an)
u xu-ur(an)
Samas
xm-bm?)
uê(?y
gab-meè mare Gis-dub-ba-a
^I^I
ks^T
sum-ma
i-na
sum-ma
i-na na-wi-e-im
*a
Larsa
(hi)
Larsa ;«) (
ka-Uè wa-aè-bu
lin St= «3^-
>-h ^yyy
Jknsen, Wien. (HlLPRECHT). Cf.
^
Ty
£=£:
*-t=V£[
na ^-ma-ri-im
tiè-mi
*^y
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^~
>yy~
^T -hp-
Ha-am-mu-ra-bi-ma
>-
^^ M
Ï=T
—y
u^ïï ^-h
Zoitsc.hr. f. d.
^-purli-it-ru-ni-iq-qu-ma
Kunde
des Morgenl., VI, 49
su-nu-ti-ma
me-enta-hi-u-ha
et suiv.
CORRESPONDANCE DE HAMMURÂ.B1
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li-il-ki-a-aê-àu-nu-ti-ma
Hf< JET
a-na Ka-dingir-ra
t^yy \I^y
y{
>—
^y
43
li^ir-di-a-aè-èu-nu-ti
>~
«j^-
(Jet)
TRADUCTION
A
Sin idinnam Hammurabi
cette tablette
Amil-Samas
:
et
Dès que tu auras pris connaissance par lecture de (suit le nom de leur profession), fils deGis-
:
Xur-nin-tu
dubbà, S'ils sont à Larsa, s'ils
sont dans le district' de Larsa. en quelque lieu qu'ils de-
meurent, donne ordre qu'on et les conduise à
Ce
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^
A4
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^
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1.
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*^
Ka-pi-e-im pour
^y
-ïïst
um-mâ Ha-am-mu-ra-bi-ma [amil)
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A4 ^
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mi-im-mà hu-dur-ra-am
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^
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U-èe-pi-tu
&±g &4 &a
Sa (
"3^
mu-ëe-bi-lim-Su-nu
usuuh-àu-nu-u
>^y<
qui (contre Delilzsch HYVlîi a encore
namé asbat
tu-èmp^i-îs-^u-nu-ti
su-pu-m-um-ma
t^y
^yyy^
llanàn-bél-usur, 11, ai« ina madbari, ina
un autre sens que KB. IV. 102).
celui de ruine. Cf. Bél-
(contre Peiser
mare tamarti, comme y y IE|T. ""<'' ASèur amrâ, ard&ni dagil paniya.
2. C'est-à-dire,
A
is-hu-ni-iq-qu
V" £l< Ky*~ »êy
^yy ^y*M
Babili ia ina
qi-bé-ma
3=y IÉJ lêj E^yy t^A
^>— ^y t^yyy
A-naSini-din-nam
^HT^ S^^<
*W-
*""!*!
ton confident, les prenne
d'une grève.
y^^
-^t
Tt
homme,
t^Ty ^< ^zy
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puis, qu'un
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ëïï
:
t£ £< HMfc
t±=TIX
<îgf ttryyy
amène
billet parait avoir été écrit à l'occasion
^7
Jj
te les
Babylone.
â(prt.
Sens
:
« serviteurs »
Cf. V.
R.
3.
83
:
mari-
NOTES D'ÉPIGRAPHIE ET D'ARCHÉOLOGIE ASSYRIENNES
44
TRADUCTION
A
Sinidinnam Hammurabi
:
Au
sujet
des serviteurs qui t'ont résisté dans l'ac-
complissement de leur besogne, tune dois pas leur imposer n'importe quelle corvée; qu'on leur fasse faire ce qu'ils doivent
de celui qui
les a
aucun de ces
Certes,
documents
trois
n'est banal, et
bientôt la suite de la Correspondance du roi
Larsa-Senkereh.
de sous
faire, et ensuite, retire-les
la
puissance
amenés.
—
Au même
lot
il
est à souhaiter
Hammurabi chez
qu'on trouve
son correspondant de
du Musée de Constantinople appartenaient
trois
autres pièces, de nature surtout juridique. L'une d'elles porte, seule, une suscription historique, bien que toutes soient de la
juger par
le
caractère de l'écriture.
^M «
«T
La
môme
(I
re
(ou
<<>
Kumandis) ne
comme on
dynastie),
date dont nous parlons se
& ^T
Année où Sumandis
époque
HP-
lit
en peut
:
m
prit pas Nisin. »
NOTES D'ÉPIGRAPHIE ET D'ARCHÉOLOGIE ASSYRIENNES PAR
V. SCHEIL, 0. P.
XXIV. Un document Il
assyrien de l'époque
n'est pas désagréable de
Assur-uballit. Les briques des patésis
quelques lignes,
et le seul texte
était la lettre d'Assur-uballit
u° 9). Celui
que
je
du
au
—
roi Aëèur-uballit (cers 1400).
rencontrer un document assyrien de
Samsi-Rammân
et
l'époque du
roi
Irisum ne contiennent que
un peu long, antérieur à celui de Rammân-niràri roi
Aménophis IV
(Tell
publie ci-après, et qui mentionne ce
I,
el-Amarna, Winckler-Abel,
même
roi d'Assyrie, provient
de
Qal'at-Chergat, est gravé sur une tablette de pierre mesurant 0.15 de côté, et comprend,
séparées par des traits, 18 lignes d'écriture sur chaque face'. L'écriture de la tablette n'a rien de
commun avec
les
formes complexes, recherchées,
déjà archaïsantes plutôt qu'archaïques de l'inscription de Rammân-niràri
compose des formes
les
I
er ,
mais se
plus simples dites cursioes assyriennes, mêlées aux formes les
SU, RAB, UK, SAR. Des signes bien diacritiques RU-SUB, etc., sont proprement assyriens.
plus simples babyloniennes. Ce dernier élément se retrouve dans les signes
TU,
LI,
comme
SU, SIG
(pareil
celui de libbu
«
au signe KIN),
cœur
»,
DI, Kl,
Dans l'ensemble on peut constater une certaine analogie avec
1. Je le tiens de mon frère, devra encore d'autres services.
le
la lettre
d'Assur-uballit
:
P. S. Scheil, O. P., qui réside à Mossoul, et à qui, j'espère, l'assyriologie
NOTES DÉPIGRAPHIE ET D'ARCHEOLOGIE ASSYRIENNES
45
a-na, i-na s'enchevêtrent en un seul groupe; bit et ip semblent se confondre;
E^y^
(«)
a tantôt trois, tantôt quatre traits verticaux. L'inscription,
comme
par accident. Son auteur
rédigée pour lui-même.
comme
Marduk-nadin-ahê,
lonien,
Marduk.
de
Burnaburias
et
campagne où
il
mit sur
de Muballilat-Seru'a., sa
nous l'apprend dans
il
champs)
la
ses
Il
le
fille.
portait
un nom théophore baby-
Marduk-uballit
ancêtres,
de penser que Aisur-uballit
est inutile
Il
lonie, lors
comme
arrive souvent, est dédicatoire de sa nature, et historique
il
l'a
ait
ramené
trône de Babylone Kurigalzu
En
effet,
Marduk-nadin-ahê
dernière partie de l'inscription, où
la
maisons que mes pères ont possédés de (ont temps.
et ces
Mieux encore,
le
Marduk lui-même
dieu
Taqqar ann
et
cet artiste de
en ce
était assyrien,
il
Babyde
fils
II,
est assyrien, est dit
:
(Ces
.
qu'il avait
un temple
à Assur. C'est à l'ombre de ce sanctuaire que Marduk-nadin ahè construit sa maison. Celle-ci
une
fois construite,
ou plutôt reconstruite,
il
veut
la
recevoir en présent de ce
dieu qu'il constitue son protecteur pour l'avenir.
Ces
faits
prouvent
continuation de l'importance, sinon de
la
la
prépondérance de
l'élément babylonien dans l'Assyrie, à cette époque. Assaraddon ne dit-il pas que c'est
Marduk
qui a investi de la royauté en Assyrie l'ancien patési Bêl-bani'?
Après une mention générale de nous détaille ses travaux
il
:
la construction
d'une maison, Marduk-nadin-ahê
creuse d'abord un puits d'eau fraîche, bur
mê kasiiti.
sa
ht epus burtu elliti sa kiribisu lu egsir. (Inscription
du
que Nabuchodonosor restaurera un puits
kirib
Sippar ana sarri bëliya
Sippara
à
:
Bit Ebabbar,
musée de Constantinople, publiée par M. Hilprecht, OBI., L'habitation comprenait en outre, le
bit
bit
pi. 70, ligne
mandu où probablement
demeure proprement
dite avec des
Là vivaient réunis sous nadin-ahê
et les frères
La maison
est
le
7 et suiv.')
l'on serrait les
récoltes et les provisions; des bitàtagurri, souterrains sous-jacentsau bit la
C'est
Samas
ainsi
mandu;
appartements (giparê) et des terrasses
régime patriarcal,
fils
de ses frères, c'est-à-dire,
vouée à Marduk qui en
fait
et petits-fils, les frères
enfin
(kisallê).
de Marduk-
les beaux-frères.
cadeau à ses clients pour jamais, et qui
veillera sur la propriété.
Une tion.
Ce
invocation en faveur du prince régnant. Assur-uballit, sar kissati, clôt l'inscripn'est
donc plus Salmanasar
I
er
ou Rammàn-niràri h 'qui ont inauguré ce
titre
sar kissati. Est-ce Assur-uballit? Nous l'ignorons. Nous savons que Assur-uballit a
de
fait
une campagne en Babylonie, nous ignorons s'il a fait ailleurs des conquêtes qui lui eussent mérité ce titre de sar kissati. Nous ignorons de même s'il a jamais existé un
royaume
réel,
désigné sous
le
nom
de Sarrut kissati. Les choses affirmatives savantes
qu'ont écrites sur ce sujet divers savants n'ont pour base que des prémisses négatives et des conjectures.
Voir ce texte un peu obscur dans Winckler. Gesch. Dabt/l. et Assyr. p. 330, note 25. Le passage m'a élé signalé par M Hilprecht. La brique de cette inscription est courbe, et l'orifice du un autre à Sippara. dans une maison privée. Orifice carré à 1 m. de 2,S0 a l'extérieur; 14m. de profondeur. Briques cuites. Ou avait ménagé dans les parois des ouvertures
1. 2.
puits était circulaire. J'en ai découvert côté,
opposées et alternes, pour poser
le pied,
lorsqu'on voulait y descendre.
NOTES D'ÉPIGRAPHIE ET D'ARCHÉOLOGIE ASSYRIENNES
46
TRANSCRIPTION
Marduk
^
wk
tff
»—
*f<.'^-
&
<**
-*r
.
fc=sr
ahê dup-sar rabbu
na-flin
Marduk-uballit, mâr Taq-qar a-na Marduk
îr.àr
ki-rib-ti (ilu) Bel,
rabbu, as-ru na-'a-du
mu-ti-ib
bêli-su
bit-su ina
lib-bi bit
sil
Marduk
bêli-ya u-ki-in-ni-ma
bur
*
»— 4r« t
—
wq-
T-
s=$=r
^t
—4
^
tt'M,^.
-4Ç:
<«
*hOT
[ka]-su-ti
T-
ma-an-du
bit
su-pi-es lu-ul-ta-sib
bitàl a-gur-ri
^^m
"
hhT
» *-«« m <«3
mê
ina hb-bi-su ap-tu-u ina ne-me-ki si-ri sa Marduk bêli-ya
•#=
.
.^T
-M
Ef «f Wf
.
*wf
«==r
*T
^ï
v
-*=*«
'
HT <•*}
^
»^
su-pa-lu-us-su la i-hi-ta
ap-[pa]-at ne-me-ki ma-di-es lu-ul-te-is-bi bîtu a-na sihir-ti-su giparê-su u kisàllê-su as-lii
-^
«
P=T
ma-am-ma
sa
ab-ni u-sik-lil ?-il(?)-li ul u-te(?)-ir-[sunu?]-ti
Marduk ÏHr «^r**"
TFT i^H«>^Ir
^
Vr-*K«
'jft'-prex
be-li ip-sa-a tu li-mur-ma (ana) ma-na-ah-ti-ya li-(qi)-sa
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^
.*=-
a-na marè-ya a-na mare marè-ya a-na ahê-ya u ah ahê-ya (ana) ah-ra-ti li-di-in-nam-ma (mana)-ah Marduk bêli-ya u Zar-pa-ni-ti (yàsi) u ki-im-ti [bêlti-ya (lu ana sa)-a-ti i-ni-pu-us (eqlê) u bitàti sa ab-bi-ya (ultû) ul-la-ti li-qu-u .ma)-an-ma i-na-ki-ip Marduk bêli-ya (. .
.ti lu-u-te-ir-ra (ana)be-li a-na A-sur-uballit-ma (ra-'i)-mi-ya sar kissâti bêli-ya ar-ku-ti (umê) .
.
.
(bel)
duh-di u he-gal-lim
(li)-is-ru-uq-su
TRADUCTION Marduk-nàdin-ahê, scribe insigne, le
béni de Bel, l'insigne,
ma
construit
le
fils
de Marduk-uballit,
soumis, l'auguste qui réjouit
maison à l'ombre du temple de Marduk.
d'eau fraîche; avec la haute sagesse de Marduk,
quement sols la
le
bîl-mandu; en dessous,
là
en brique, j'attaquais vastement
mon
fils
le
J'ai
de Taqqar-ana-Marduk,
cœur de son
dieu,
—
•
j'ai
creusé au milieu un puits
seigneur,
j'ai
aménagé magnifi-
où personne n'avait pénétré, j'ouvris des sousles
régions profondes; je construisis et achevai
maison, en son entier, avec ses appartements et ses terrasses.
Que Marduk, mon
Reo travaux! qu'il filSj
à
mes
me
les
frères et
pour toujours
la
donne en cadeau pour
au frère de mes
ma
seigneur, regarde favorablement ces
demeure; à mes
frères, qu'il les
fils
et
aux
fils
de mes
donne pour jamais! Que
soit bâtie
ma dame,
de moi et
demeure de Marduk mon seigneur, de Zarpanit,
NOTES D'EPIGRAPHIE ET D'ARCHEOLOGIE ASSYRIENNES de (ma) race! (Ces champs) si
que mes pères ont occupés de tout temps,
et ces habitations
mon
quelqu'un y empiète, que Marduk,
47
seigneur, fasse restituer
dommage) au
(le
propriétaire.
A
Assur-ùballit qui m'aime,
l'abondance et de
Le signe
1.
Taqqar-ana-Marduk
3.
Kiribti
le
seigneur, que le maître de
ne peut être confondu avec àarru
J'ab est certain, et
2.
«
mon
des peuples,
roi
le
prospérité octroie de longs jours de vie!
la
béni
»
pour
du prix aux yeux de Marduk
tu as
«
bénédiction
« la
»;
comme
niait, a
1 .
».
passé du sens abstrait
au sens concret. 11. Bit
manda. Rac. nadù(l)
Ihita.
13.
piétiner. (De
Sens de
même
lieu de
«
racine
la
nagâsw.) Tous
les textes
avec cette valeur. Le deuxième sens
gen
»
gen
»
posé par Delitzsch,
H \VB.
(Idem, p. 448) ne sont pas
Haiatîtu rébâti serait-elle
«
die
».
Strassm. Nabbn. 537.
Cf.
«
3,
mandî.
où
le
mot
est
employé s'explique
très bien
niedenverfen, ùberwâltigen bezwingen, besie-
274, et celui de
p.
,
dépôt
pénétrer (au moral et au physique), gravir, fouler,
:
nagâsu
Dans quel
justifiés.
niedenverfen, Uberwâlti-
«
sens, par exemple, la magicienne
Tyrannin (Ueberwâltigerin) der Plàtze
Ashi de èahû « ouvrir, frayer en creusant ». Appât nemeqi « les régions profondes (?) ». Pa
»
??
14.
n'est pas certain,
avoir apat. S'il y a un signe intermédiaire entre ap et at,
pour
15. Lullesbî
Giparê
17.
Pour
le
Cyl.
A
Ce signe
de Gudèa
28, 18. Cyl. 3°
c'est la
:
sens, cf. Jensen,
Kisallè. le
lultesbi.
B
première
Kosmol.,
ravi « atteindre,
fois p.
4, 5; 23,
8 où
et suiv.
M. Hilprecht, OBI.,
signe, en le rendant par bit ou
que de
«
maison
XXV.
^=|
1.
fcgE
t^ïï
1.
A
est ailleurs
E
II, pi.
^=T
£*
Il
se trouve très
publiée dans
gjfy Zëh
£^ ^f
(KB., IV, p. 103) change
(4|
XV,
la
62, 64
M. Mes-
(VIII, 37, 44), alors que le signe ordinaire archaï-
employé dans ce
^^T
Recueil,
Nabonide a également méconnu ce
*-J£
texte.
:
£Ej|
^ £\
*CÏÏÏ
probablement dans le
50); Kisal kalania a kigaliSpuk.
Inscription de
Cylindres-cachets non reproduits
>~ry
forme dans
R. IV. 13, b 11/12); 23, 9;
--ÏÏ
(A)
Arad Naram-Sin
tils
de AraS-ilisu
(moi) Isgum-Girra.
l'usage des remanieurs de texles. Celui de Bèl-Harràn-bêl-usur n'a pas
M. Peiseu bari, etc.
»
mon
se trouve sous cette (cf.
j'ai
6,20; 10, 10; 15, 19(?).
serschmidt, dans sa réédition de
Il
y a Kisal-mah
colonne de l'Inscription de Naram-Sin que
(reproduite par
petit.
».
que dans un pareil texte se rencontre ce mot.
170
il
nous pourrions
ne peut être que
entamer, attaquer
n'avait pas encore été assimilé.
:
3, 19;
Rac.
il
mutadin kurmetL en mulbal
ëipii; (11)
un signe douteux. Néanmoins ala fna madbari en al hui-
NOTES D'EPIGRAPHIE ET D'ARCHEOLOGIE ASSYRIENNES
48
Ce cylindre
faisait partie
de
Hoffmann, vendue
la collection
il
y a quelques années
à l'hôtel de la rue Drouot.
Caractères très archaïques.
Pour
nom
le
de Arad Naram-Sin, voir
ou grayeur étaifc/âgwm Girra, c'est-à-dire Protestons
Recueil, XVIII, 72. Celui du donateur
le « le
dieu Girra a rugi
contre la lecture Isbi-Girra du
ici
nom du
».
prince d'Isin
t^pf
^
*-£^[ f^yi' IV R. 35, 7. Cette lecture est erronée et doit être modifiée en IsqasGirra, c'est-à-dire « Girra a assommé » (verbe saqâsu, comme plus haut èagâmu «
rugir
»),
fct
ce qui est excellemment dans les attributions de cette divinité.
rencontré dans un texte de l'époque de Sargani (Musée de Const.) le
J'ai
Imé (= immê) Girra
Gir-ra ou
y»—
;
~- >~»^-
*—
4f^ ^TT
>-*^~
£=y
^
AS GIN
EN GAL AN
<^T
de
Gir-ra.
(an)
ï^y
^y»—
>-JJ[
^
t£
de Niffèf (ibid., 119),
nom
Girra a été en fureur »; et dans un contrat
«
«
Kl
Ce cylindre provient des dernières
dieu premier (ou unique)
grand seigneur de
le
KALAMA SUM-MU
ZI
Au
donateur de
la vie
ciel et terre
au monde.
fouilles à Sippara, et se trouve
»
au musée de
Stamboul. Caractères babyloniens.
AS GIN Un *->$-
î>^[, a ^'^ mafyri,
^f*—
-4^4^
^J 3.
(
C^
>~H >^y
-y^
rappelle
autre cylindre analogue porte
Jft.*£
^
((
EN NAM HE <<<]
>££
^JJ.ri t^ t£fif ^>^y
an )
asaridu,
KALAMA
ZI
^^r_
Ce beau cylindre en
^r|
tfflf
^
cristal
]}
SUM MU
donateur de
la
vie au
monde,
a
(A^LibiUstar
<<^
fils
de Yalunasar
(moi)
t=^yyy
de roche
^ Rammân,
seigneur de l'abondance,
^Wf.M4J ISJ
etc.
:
était
Arad-Nabium.
en 1894 entre
les
mains de M. Van Bran-
teghem, à Constantinople. Caractères babyloniens archaïques.
Nous avons un fragment 3, n°
d'inscription d'un roi d'Isin,
du nom de
Libit-Istar.
(I.
R.
XVIII.)
Yalunasar n'a pas l'aspect babylonien. correcte.
Yalun pourrait
être le phénicien
Une
lecture
Yalunasar
serait
également
Elôn. Aëar, asar rendrait-il l'araméen
asar pour Assur, Osir, ou celui qui est indûment employé dans Salmanasar, Tiglatpilasar ?
NOTES D'ÉPIGRAPHIE ET D'ARCHEOLOGIE ASSYRIENNES
r;||y
4.
y>-
-Il
flg ^y^t
KU-ME-EN
^
(UR)-SAG-GA
^^
Hf- ^y
asaru
|1T^ $^y
«
(En assyrien) Idem
49
âUsaqar-ra-di
<^y
Marduk.
es le guerrier
(c'est-à-dire
:
Marduk.
c'est toi)
»
Marduk en
tant que guerrier
'.
à M. Alichan, de Constantinople. CaracLa scène représente un guerrier debout, tenant un arc
Ce cylindre à légende bilingue appartient tères babyloniens modernes.
dont une extrémité pose à terre; face a
On
regarde son maître.
étaient voués au service de
^^ y
^
ssa
hf-
figure
^"^ Ë^TT
^
S=£JE
et Iltebu,
Bur-Sin
héros puissant '
(*i
-i
l'arrière-train
ici.
A
^yy ^yyy^
Cryyf
^tfflp ^*^~
w
un beau chien accroupi sur
Marduk. L'un d'eux
«f <^ e=K
5.
lui,
que quatre chiens, Ukkumu, Iksuda, Akkulu
sait
d
roi
^—
ur
-
'
ro 1 des
c
l
ua * re régions
ur-B ™' son
ffll
fils.
Cette légende est relevée d'une empreinte de cylindre sur une tablette de Telloh, II e
dynastie d'Ur;
6.
Jgf
Musée de Constantinople (non
^Hî
^
HF" *T
^^y
^^E
4A
HF"
cotée).
w^l ^¥£
Empreinte sur une
-fcf
^
de Telloh
Kurub-Samas
le
èakkanak
Dungi-bàni courrier, son
Sff-
tablette
A
(II
e
fils.
dynastie d'Ur), non cotée.
— Musée de
Constantinople.
Le premier nom 1.
Cf.
dans
signifie
les syllabaires,
KECUIÎIL, XIX.
—
:
Sois propice, ô
Samaê! Kurub
par exemple, Ninip sa qarradi, etc.
NOUV. SÉR.,
111.
étant de
2-12.
La dernière
NOTES D'ÉPIGRAPHIE ET D'ARCHÉOLOGIE ASSYRIENNES
50
ligne indique la profession de Dungi-bani,
de Kurub-Samas.
fils
ti^J
C'est ainsi que dans le texte, et non plus sur l'empreinte du cachet, on
amil
KIN-GI-A
7.
^
lugal
mâr
t^ JH
Mukalla
V>- ^jy
«^-
»~>f-
t^y
Musée de Constantinople (non
le
(lût.
Voir plus loin
la
les
dieu dansant que
4^-
8.
en ce qu'il nous apprend
en
voit,
là la
^yy
9.
et qui
Maspero, cylindres
les
pouvait être notre petit
comme
il
semble
faisait
Bès,
fassent connaître.
En Ana wtzu
(A)
m^J
*^~
Zi-mu.
Même provenance.
est intéressant, et signifierait,
(ou la face) d'Anu (du ciel) est sa demeure. le
présence, dans le panthéon
fréquemment gravée sur
monuments égyptiens nous
les
Empreinte d'un cachet.
ment
la
forme disgracieuse de ses jambes),
M-f- >~t] tyyyy
Le premier nom
effet,
jambes figurent un losange,
ff^
fc:££
e tablette de Telloh de la II dynastie d'Ur,
planche, n os 13 et 16. Dans ces derniers cylindres
danser devant un dieu (de le seul
NU-GID-DA
pas grand, nu-gid-da) dont on pourrait, pense M.
Bès égyptien. On
une sorte de gnome dont dieu.
(»-*f)
cotée).
petit texte est intéressant
rapprocher
Dr
nàutonier.
t^y
d'Ur, d'un dieu nain
de
'fils
Légende d'un cylindre empreint sur une
Ce
Dungi-bani
:
éipri êarri.
^
t^]}
*^yyy
=
courrier.
est le lit
»
si
ma
Le nom du
lecture est
père,
Zîmu,
bonne
:
«
L'œil
rappelle égale-
sens deface, physionomie.
Jf-
^
Ç
y
t=yy^
A
A
héros puissant
t=yyy^
etc..
etc.. t=î<ï
Dungi
H=T
^
t& ÏH
>§Hfflf
^= ^y
^yy
Al-la-mu
*W ^
Empreinte de mêmes origine d'un nouveau patesi,
ne prouve pas que
le
fils
de Ur Saggamu
p»*«*-
et
— de Sirpurla,
époque que très
les
précédentes. Elle nous livre
le
nom
vraisemblablement.— Ce cylindre voué à Dungi
patesi fût son contemporain.
On en
vouait aux rois défunts,
comme
NOTES DÉPIGRAPHIE ET D'ARCHÉOLOGIE ASSYRIENNES on continuait en Egypte à graver
le
cartouche de Ramsès
scarabées, jusque vers l'époque ptolémaique. Cf. Recueil,
^J
f=î£
^yy^
p. 72 et suiv.
SAG TU
Hlf
•çflfcÉ
par exemple, sur les
IL,
XYIII,
LUGAL URU-DA
jjE£5 Ktfl w^fT
10.
t.
51
ilf
^ ^U
de
fils
A-ZI-DA
sag tu
nir
Empreinte se trouvant sur une
tablette
de Ntffer au musée de Constantinople
nom rappelle {Sarganî) sarali. Il existait aussi, à l'époque, des noms de particuliers comme Lugal <*<« {KM), Lugal tT^y^y (Isin), qui devaient sonner parfois bien ironiquement aux oreilles des contemporains. Le fonctionnaire SAG(non cotée). Le premier
TU
se retrouve dans le
tinople (n° 1107) par le
beau cadastre provenant de Telloh,
M. Calawassi, de
document, en l'année où
tJE^
11.
}}
£]
a saccagé la ville
le roi
offert
au musée de Constan-
Châtra. C'est cet officier royal qui voit et approuve
Sasru ou Saésub.
LUGAL-ZARI
4f
<<^y
scribe
IH HF ^ JêT ë£ Ht
MWN
fils
de Ur-Isum
QA Su GAB
-XI "TTT
(?)
de BéL
Cette empreinte se trouve sur une tablette de Ntffer (Const., n° 16). II e dyn. d'Ur.
Lugal
aa-ri rappelle le
QA-SU-GAB, s'agit
nom
très fréquent
voir le Recueil, XYIII, 72.
Le
d'un fonctionnaire au service des dieux.
GAB'
et l'on
12.
rencontre des
de
^^
sa-ri et
^^
ri-za.
Pour
le
texte présent prouve par surcroit qu'il
Il
y avait une hiérarchie dans
les
QA SU
QA SU GAB MAH, comme des US KU MAH.
Hr ££T HT ^T
*
A
MRf
Ninip nadin ahhè fils
de Ninip nasir.
petit-fils
de Ninip nadin ahhè.
Cette empreinte se trouve sur une tablette de Niffer (Const., n° 104
1. Cf.
Brusn.,
7093,
SU-QA-GAB
:
dignitaire; officier (saqù).
i
de l'époque
NOTES D'EPIGRAPHIE ET D'ARCHÉOLOGIE ASSYRIENNES
52
du
Nazimaraddas. Elle fournit un exemple d'homonymie de grand-père a
roi
Dans
champ une
le
XXVI. Recueil,
t.
—
Cylindres ou cachets reproduits sur notre planche.
XVII,
petit-fils.
croix grecque vidée à l'intérieur.
XIX. A
p. 80, n°
lire,
première ligne,
Ana
Publié au
1.
sa e^ini
Arad Da-(ou
ïd)-ku-da.
Mossoul. Inscription
2.
^
r
>-»j -
Y
^-
-^y
>^-
r^ yyr ^z|^: Sippara
3.
Musée de
.
leurs constellations,
:
Bush Samas-irbî
Propriété de Samas-irbi
amil èaqû
officier.
Constantinople. Cristal de roche.
ou au milieu de leurs
satellites.
Marduk
et
Nabù dans
Derrière eux, leurs emblèmes.
Scène d'adoration.
Ce cylindre
4.
se trouvait en 1894 entre les
mains de M. Van Branteghem, à Cons-
tantinople.
C'est le 3 e spécimen représentant Etana élevé au ciel sur l'aigle.
de Pinches, Babyl. and Assyr. Cyl. Seals and Signets
Peak; «
il
est ainsi décrit par E. J.
Harper,
Beitr.
sur Sem. Sprachen,
lauern
auf
sitzt
1 er est le n°
Opferkorb in der Hand, neben ihm ein Hirt, der drei Ziegen
t.
II,
18
Henry
Possession ofsir
in the
dem Rucken des fliegenden Vogels und fasst zwei Hunde, die nach dem Vogel schauen. Redits steht
Etana
Le
p.
408
:
am Hais. Unten Mann mit einem
ihn ein
treibt. Dariiber sind zur
Darstellungdes Hintergrundes noch drei Menschensfiguren und eine Vase abgebildet.
Wie D
r
Zehnpfund bemerkt, sind
die
Hunde
auf diesem
dem
Siegelcylinder mit
heulenden Hunde der griechischen Darstellung von Ganymedes zu vergleichen und bilden einen augenfâlligen Beweis fur die Verwandtschaft der beiden Legenden. In
dem
Berliner
Muséum
befindet sicht auch ein Siegelcylinder A. V. 2131, dessen
Darstellung ebenfalls der Etana Légende
der im Begrifï
ist,
auf den
Le 2 e exemplaire pi. «
30
entnommen
sein durfte
eines Adlers.zu steigen?
trouve dans Heuzey-Sarzec,
et est reproduit et
bis, n° 13,
:
erzeigt einen
Découvertes
les a déjà
vante.
Chaldée,
alliée, et
la
I,
699
:
du héros (Etana).
tenant embrassée fortement.
Un
soulevés de terre, et les bergers épars dans les champs assistent
avec stupéfaction à ce spectacle inaccoutumé; l'un d'eux indique et leurs chiens
en
expliqué par Maspero, Hist. Ancienne,
montraient serré au corps de son
premier élan
Mann,
»
artistes chaldéens avaient représenté plus d'une fois le départ
Les
Ils le
se
Rucken
assis à leurs pieds,
tendent
le
le
prodige à l'autre,
museau comme pour hurler d'épou-
»
Sur notre exemplaire, deux vases, deux chiens, deux bergers, deux chevrettes sont
symétriquement placés aux côtés de semble en frapper 5.
l'aigle.
Les bergers portent des bâtons
et l'un d'eux
l'oiseau.
Sippara. Musée de Constantinople. Le premier emblème paraît être celui de
NOTES D'ÉPIGRAPHIE ET D'ARCHEOLOGIE ASSYRIENNES Une
signification inconnue.
Nabû. L'autre en forme d'échelle à
53
grenouille
(?)
semble
brouter un palmier. 6.
Lieu actuel incertain. Légende
^y
^
frïj£
y^
Le signe za 7.
^Tj ^r| T>-T|
>-*^~
est certain.
Mossoul. Légende
«~>Jf-
t:§E
^y
>-(^y
>-^y >7^
>-^y
»->Jf-
S
Le dieu La^ Aqrabe
Aqrabé
donc à
le texte
fils(?)de(an)-4-nu-bu-um.
A4
Laz
GI-IM-TI
^!<
'
£^£1
fils
nom du Scorpion du Zodiaque
^f
et
d Ac rabê
le
texte que
j'ai
et
de
noms
la
ZA.,VUI,
publié
Aqrabe
VIII, 206, 3, 4, 5
9.
pied
il
ummu
206, et que je viens de
Samsi-Rammàn I, 18, déesses, comme on le voit par
et
Suiusar étaient des
Légende
^^
f^
^ Hr
*-*^~
Bur- k*Ï- ^Jpf"
Rammân armé
de
la
foudre; du
:
(A)
£^£T
fils
Bur Rammàn de Ibni-(an BIL
(moi)
£k*Qcst
ri-sa-a-tu is-sa-
si-iian) Nin-lil u {an) Bêla-bu-si-na i-ki-is-si-na-a f)parsi.
^X^T ^^T_
— t^f
Le dieu
:
Sippara. Musée de Constantinople. Le dieu écrase un animal.
HT
propres.
planète Vénus, d'après
Aq-ra-be-ma Su-tu-sar bi-nu-ut mi-lam(?) zu-mu-u\?) ma/\-la-a zu{an) bêlâti la terub
-
i
-tu-ëar vont de pair. (Le Kutusar de
lire Su-tu-sar).
ZA.
:
n'entre pas souvent dans la composition des
était à la fois le
ibnum.
PAP
(ilu)
(an)
HÈf B:TT
-HP-
Jensen, Kos/nol., 70, 71. Dans
est
Arad
^J?
ffA t^
ilu
deÂminanum
fils
^TIT
^- ^>- t^yyy
y{
aplu
(A) Ilisu-bani
Ae
>~.Jf-
^e Za-an ib-nu-um.
n'est guère possible de lire
Il
Sippara. Musée de Constantinople. Légende
8.
revoir,
^s
^CTIT
:
^j^y _JL. t^(?)
+j-
Gimil Na-na-a-a
yj
^yy"
^t=
Ty
y*
:
un noin b ' en anc en '
-
Arad-Rammàn.
O' 1 e rencontre dans '
les tablettes
de
NOTES D'ÉPIGRAPHIE ET D'ARCHEOLOGIE ASSYRIENNES
54
la II e dynastie
d'Ur
même nom que
:
^^
»-«Jf-
{Mus. Const., n°
^,4f
l'éponyme de l'année 894: Btir
celui de
53"*.
Ce pourrait bien
être le
Ra-ma-na; Bur
>~»^-
*-*^~
Ra-man. 10.
Lieu actuel incertain. Légende
jy HFtA
S=jfc
-^^yyy
>-Ç>£\
^
^yy
t^yyy
t=yy—
fils
^y
On
Mgr
Appartenait à
reconnaît
sa
(ilu)
Mar-tu.
du milieu, couchés dans
les
chien, le cheval, la gazelle.
le
Altmaijer, O. P.
Mossoul. Lieu actuel inconnu. Scène d'adoration. Dans
un poisson, une tortue, un papillon,
Le dieu qui
parlé plus haut.
(?)
de El-me-su-um [diamant)
registre
le
Mu-a-am
(ilu)
Ardu
Série d'animaux en marche clans
deux registres extrêmes.
13.
:
(A)
y>— J=y
(?)
lon serviteur.
**~yy
£^
y|
)
Ra-an-Su-da
Lieu actuel incertain. Légende
^^
A Su :gi nu-ni
scribe
^j ^y|
>-fr*~y
boles,
(
$^y
t^yy m^L
12.
^
^
ccyyy
11.
:
est l'objet
déesse. Celle-ci esta double face.
de
etc.
la
existait
Il
;
cérémonie
le
champ, divers sym-
dieu dansant, dont nous avons
le petit
est
debout
et
accompagné de
également un dieu à double
sa
face, et j'en ai
trouvé un exemplaire à Sippara.
.
14.
Petit quadrupède avec un oiseau juché sur son dos.
15.
Istar
(?),
avec des insignes, écrase du pied une sorte de petit saurien. Deux ado-
rateurs. 16.
Double scène d'adoration. Devant
le
dieu assis, danse
le petit
dieu mentionné
plus haut. 17.
Adoration de l'arbre sacré surmonté du disque à appendices ornithomorpb.es,
par deux prêtres.
Ln légende avait probablement
:
Amil-Nannar
(préfet de) >~t^]
^]]J *^{] (Assur).
18 et 19. Scènes d'adoration. Légendes insignifiantes.
A
XXVII. 1.
E-ir Bel
travers
(t=f|
les
collections
^SE^fGUR HAR KU ^JJ
t=yyy)
UR-Sul-pa-ud-du 2 roi
Gimil-Sin
:
Mu
en
(an)
Nina Uruk-ki
(Niffer).
—
ÊN-NU, emprunte
de
du Musée de Constantinople IP-US, royal à
un
fils
intérêt de 1
de
GUR
1
AS, au temps du
«-f-i£^ (qq. fois >Jf- variante) é ni
pad.
NOTES D'ÉPIGRAPHIE ET D'ARCHEOLOGIE ASSYRIENNES E-ir
de cru
est l'état construit
serviteur
«
idéographiquement A&nsEri-Akû. 1P
le serait
rien au sens pouvant correspondre à lagittu
Dkl.,
larjin isiitt
Emprunt
3.
même
au
le
KA)
ou
le
sa Bel, et dans
àa Bel. Cette variante nous donne
810 ou
N"
6. Liste
le n°
812
* 11.
(Ibira)
=
la
*
-ïïïï
le site
de cette
-f-
^*~J|
*^^\\
enclos dans
^|
-
ïï
de Nin-sul ?
?
la
.
première dynastie de Babylone avec
^
^T]
ïtj ^y*^ 6=I
^<
U^
^ffif
;
s'affaiblit,
son pied est brisé!
de l'année où
Mauru
celui d'Èa et de la ville de
des analogues,
La puissance de son ouïe
«{l^fA
en tout semblables, Subati. Le
le 2°
la
Année de l'écrasement
:
TT
17, 20. Contrats
Zapsali Gimil Sin
«
sur cette phrase (deux fois
12. Lentille avec exercice d'écriture archaïque,
ï=y
nom
pas à trop grande distance de Xiffer.
ville n'est
répétée^, qui dépeint les infirmités de la vieillesse
NM
ET
un temple au nom
(DUL-LU
j^y^
»-tJ^f
Simurum'
ruine de
« On payera à Ainunnak », ^T|T tfc >J¥ft >"^|
^ =
N°
la
valeur IP pour ce dernier signe qui est
£é!
HP-
rapporté de Sippara un autre texte de :
année de
damqâru, de Brunnow.
le roi construisit
peut-être d'inférer que
date
laginu, car on trouve
Texte subati.
SXJ b&izT
•"-S^Hf
et à
la fête.
de moutons et chevreaux. Suscription avec nouvelle date:
Année où N"
Brunn., 10404)
chef de
corps du contrat
le
il
un nom de fonctionnaire ué n'ajoute
pareil au précédent, sous le roi Ibil-Sin
IP
t|yy
le n°
J'ai
qui signifierait
employé phonétiquement, comme
»
est
Ur-SuI-pa-ud-du par un individu qui sur son cachet a
k-TT
>-*^-
HWB.
55
comme a 207
:
ki
.
er
est
de l'année où succomba
grand vaisseau
TU
qui est
Brunn., 3689. Cette dernière suscription a
Cf.
année où
1
l'on construisit le
grand vaisseau
le
MA TU
de Bel, de Yapsn,
fut construit.
1.
Je persiste à croire que Siraurru est à chercher dans l'Est, contre Hilprecht (OBI., II. p. 31, note 4), qui une parité entre la formule chronologique mu Simurrum(/.i) Lulubu(l.i) ba gui, si
établit illogiquement
:
fréquente sous la seconde dynastie d'Our, et le texte de l'Inscription de Nabuchodonosor I", Col. I.9-I1 ....?« dan.no. (nuit) Lulubt uèâmkitu ina kakkê, kaèid (mdt) Amurri, èalilu Kaèii.La première formule indique la campagne annuelle, la seconde, résume tout un ré;/ne. Il est plus que probable, eu conséquence, que Simurrum et Lulubu étaient des pays limitrophes, comme il est certain que les l.ulubi et les Amurri n'ont rien à voir ensemble. Et la formule Ma Si'nurrum(l.i) Lulubum(ki) ac'u 9 [kam] ba-gult « Peut-on croire que le même roi ait vaincu neuf fois simultanément deux pays très éloignés l'un de l'autre*1 » mu dumtt sal lugat patesi Ansan{ki] ba tu/.. Dans la note suivante, H. conteste que sur la foi du texte on puisse dire que des princesses aient occupé de hautes dignités civiles à cette époque, bien qu'il admette une traduction également possible impliquant cela. Pour lever tout doute à ce sujet, qu'il veuille donc lire la même tablette signalée par moi et publiée par lui OBI., pi. 55. Obv. 1. 1-1 mu-ni-T-mi-da-ku dumu ial :
:
:
Iwjal nain ntn Marhaèi(ki] ba-il
:
année où
...
.
« la fille
:
du
roi fut
élevée à
la
souveraineté
île
MarhaSi
>.
NOTES D'EPIGRAPHIE ET D'ARCHEOLOGIE ASSYRIENNES
56
Le nom du prêteur dans les deux contrats est tantôt È KUR HI LI BI, et tantôt LI. Ce qui prouve qu'on prononçait Ê KUR SAR-GUB BI n'étant qu'une
E KUR HI
;
désinence non indispensable.
N° N°
•^-^ pour
NI
46. Contrat èubati.
La
66.
LAL
[iêqul) est
suscription porte Ki-
^^
rendu parNI-LA. De même, n os 48,
-Ki pour
remplaçait donc *^- et vice versa. Cf.
*f N°
^
70.
^yy
nom
le
de la
ville
de Ki- *^- Ki.
formule juridique *^-
la
56...
^jj
fl"^
y\-<]
Époque
^ ^
Kassite. Livraison de 5 mesures de
26 1/2 mesures de
^yy^z *r
3 grands vases [t^}\ t^*—) de £r
S=gE)
t^\]
4 qa de
BI-KU
«
les tablettes bi,
liqueur douce
((
aromates
Ce signe
commencement,
n'est pas
il
comme
le
signe
n'en a que deux.
composé archaïquement dans le voit ailleurs,
mais de
^
g£.
N°
nom
», il
fréquemment dans
se retrouve
archaïquement
fait
BI-j-SU, comme on
textes de Sargani-sar-ali, de
plus
Variante intéressante
77.
de son
N° al,
= matqu.
sauf qu'au lieu de 4 petits traits verticaux au
Quant au signe £^t^yy les
£r
»,
de l'époque de Sargani-sar-ali et est
86.
roi
»,
on
lit
mu
Mentionne dans un
fréquemment
cité
dans
:
mu
pour
lugal bi in
nom
les textes
^z
propre
lugal biin
pad
d'homme
est ainsi
IV^^Î^^Î-
rendu
-ec
:
^=ï. ^V
texte se lit >->£- *0]] >^-\ ~Ù~ ^T Le dernier signe équivaut en général à >— comme
emprunte
Tum-
ou canal y{ J»J
le fleuve
Dans un autre particulier lui
a invoqué le
il
de l'époque de Sargani-sar-ali.
N° 133. Le nom de Sagaraktesurias y
raktéburias.
«
(^y^-^JTT)
.
sa valeur phonétique as
:
à
moins de
amène tout près de yas. M. Alichan, de Constantinople, possède un onyx à noyau
P our
I
'
chiffre, et
lire
.
.
e
^ a g a_
ro *
dans
.burgiè,
.
le .
cas
.bur-
gas, avec g mou, ce qui nous
tion
noir, avec cette inscrip-
:
(Ana) N°
147.
t->^-
Gu-la
Époque Kassite
:
bêlti-su Sa-gar-vak-ti-sur-ya-
Jgf S=<§lT
Hf £]*~
«
«
«
£éeî
«
«
«
e=y
y
^f»-
^
(su)i-qi-is.
<« <« ^T ïï<
t£?H HP-
p^ ^y
HP"
<<;>
NOTES DEP1GRAPHIE ET D ARCHEOLOGIE ASSYRIENNES
Une
N°
d'Urak pour
étoffe
une
étoffe
d'Uruk pour
la
femme de Sin-Magir
une
étoffe
d'Uruk pour
le
trône de Nisin.
comme
him girim,
Xinip aime
«
mère?
La date
«
»
-i<
yr
:^y «
duk
le roi
isi
Nintp ra^.•ff *^t&. "tt^T ^*tT" um-me.-su li-sur, « qui doit veiller
etc.
^y
:
*t
«
^
Année où
es w
Samsu-iluna coupa sur
(Brûxx., 9137), qui se dit de
^y ^ \
montagnes de Yadi-
les
GAM.
et
de bois
la
croissance des arbres.
»
p. 60.
e£ ^yy H
noms propres
avec quelques
Man-nu
^yy
183. Suscription historique
Hf-
le roi
:
^* ^
m ^y
tt
«f
*b
H-
*ï
& m tt tt
^rg
3
t&
^yy t yyy
4^
^
<^jy Samsu-iluna construisit
le
trône
Parakku sapin
aïbi pour
Mar-
et Zarpanit. »
Le nom du N° de
où
suivit celle
HWB.,
•**
PM
h
hht
4^\\ donne elépu sa
^
».
1
.
de Guti des troncs de bois uk-a-na (ou mis-uk-a-na)
Cf. Del.,
N°
^||
guerre (?)
la
^
importante et n'existe pas ailleurs
Année qui et
Nin-îp
*~*^-
— Arad-pân-Nannùr,
est
«
.
174. Texte juridique de l'époque Samsu-iluna
intéressants,
sur sa
trône de la ville de Dùr-Sin
le
57
la
trône signifie
210. Suscription
même
:
Sanctuaire qui écrase l'ennemi!
formule avec Si-ma-
Ce texte de l'époque de installé
:
mu-us-sa Si-ma-
^
>~JJ
la
^IW (^
imadad pour tX^t^îJ
C'est, à
-£fc:£=
+j-
t^Pf
Q° 236. Cf. St.
ba-gul,
qui
fixe
lecture
la
—
Gudéa B. V. 28 Ama.-a.-Jj^
2 e dynastie d'Ur, de l'année où
le
pontife d'Eridu fut
Jzf TEJ porte en toutes lettres t^ ma connaissance, pour cette époque, la
^\
^\} t£\
seule exception
de ce genre.
N° 245. Petit t^y
1.
un
«-^y
Dùr-Sin
est
texte de l'époque kassite qui
^yyy^
»4£"
°
l'Élamite
»,
nom
mentionne à
la
troisième ligne
mentionné dans la lettre d'un fonctionnaire (que où il n'y a rien à manger ».
j'ai
publiée au Recueil,
XVI,
189)
lieu inhospitalier
RECUEIL, XIX.
—
NOUV. SÉR.,
III.
un
propre d'un individu.
8
comme
NOTES D'ÉPIGRAPHIE ET D'ARCHÉOLOGIE ASSYRIENNES
58
N° 266.
-
AÈfe tt]]
V"
t£ ~r y >
"^yy
^^
t=y|
Èf ^T
fc£
>-Mf
Z$ ^y
^
n=y
yj
tfc
^
M
™
nJf-
^^
nûr Udkibnunki
^z ^yy
i-na qât
ma-hir
^
s^yyyy
—
^y
^T^pr
5e har-ra.
^
y}
année sixième du
roi
Kimas
ruine de
N° 324.
fcy
V
£<»<«
^TTT^^ fcêtl L'allitération est
dans IV
P etits
R
6
16, 11
comme un
b
«
Kam
Kam
Burnaburiyas lugal-e
>Jf-
fleuve ud. kib. nun. ki (l'Eu-
a reçu, mois de Kisilimu, jour douzième,
APP aiu.
&]]]] (ou
fcï^si
t=jy|)
\H=I, année de
de Humurti.
Lentille avec exercice d'écriture sur ce texte
;
»-'Jj
mu
du P éage du
Burnaburias. Tabellé P ar
et
12
dup A P - P a-a-u
A PP aiu
N° 271. Contrat Subati, mentionne la
ûm
tyyyt
mains de Marduk-idû,
P hrate), des
^
tty^r
sur le grand revenu
.
.
^y
v^__
«=y
y
G AN G AN DU
arah
>^
t£>E
Σ
Marduk-idù
A P-pa-a-u
tfft
A
yjfl
mas-sar-ti ra-bi-ti
t^U
^T
^
,ib
i" 1
sae-bi-ir-ti
y}
Ë=y
^^
^ïï
>- se har-ra Gis ba-an tâb-(b)a
£=1
^y<
HFfflF
y
^
->»f-
^yyy Hf~ fc^tï *^T<
ïï
y
^|
C=J
y
^I^y ^yy^
<^
deux
fois ré P été
:
Uruk
Uruk-ki-ga iharaë
il
ktma karâèu
comme un P oireau.
épluchera
manifestement voulue. La deuxième ligne se trouve entièrement ils (les
poireau!
»
démons) fra PP ent l'homme, brisent la femme, ils. les Notons ce P endant que le deuxième signe de la P remière .
.
ligne est incertain et P ourrait être sir, gir, etc.
N° 330. Contrat ëutaiï N° 335. Contrat Gimil
ïï ^tïï
d'Ibil Sin, contient le
Sin.
t^
Il
y
nom
de
est question d'un champ)
^h & t
Tt
^
Dungi
*^>^-
^yy
:
^y
>~>^-
Sam-si.
NOTES DEPIGRAPHIE ET D'ARCHEOLOGIE ASSYRIENNES eqlu
nom
DA
USAR
nùr In-si-na.
devenu plus tard
serait
N° 338.
MU
TIG(?)
GA MU RU.
«
N°
(?)
341.
est possible qu'il s'agisse
en passant par Insin,
du fleuve de Nisin dont
a suivi celle où
Bur Sin
le roi
le
Issi/i.
US-SA BUR-SIN LUGAL É BAD GAL È UR
Année qui
Kalbu-(ki)
Il
Isiii
59
KU
Kl
(?)
LI BI
construisit la grande enceinte de Bit
...» Complainte sur Babylone.
KA DINGIR-RA
Ali
ittabsi ina libbisu eli
u
ilu
Kl sadù sasurri
bummummi
Salilum kippu'u
il
ellum
bussu
sakki sebukat u arsikki
ishuppu gababsu' u buppu sarrabutu gutassuru u sarraputum
sutabubu sutarrubu u riksatu sinsu piqru u
namutu
sêgu teltum u sargitu salù
napagu u buru buru
gitpulum lasamu u tabak baddi anapisabit abari usallam riksa
ana zimri sabunni eli
isapit irta
milula sa batulàti
asigu talilu ua u qisi illitum ....
kambati bambiski u kursinnna bû
.... rigati bubti
guppî u bulli epiri
ambissu an busu husu tubu tubu
.... gillàdu tassibit u .... a
Babylone^ éminenceoù est
le
centre qui domine la sainte région, et dont
protecteur des solennités (est devenu) un dieu de destruction sa grandeur, et ce n'est plus
ils
le
dieu
ont terrassé
que brisement, violence, vexations, incendie, prostration,
horreur, chaînes, insulte, blaspbème, ruines, pleurs, cris, effusion de sang, rage, désolation, faminej famine, terreur, tumulte, crainte
monte, ce sont solitude,
filles
N° 353. Le
cris,
répandue...
lamentations, sanglots
seul contrat qui dans sa suscription
(?).
.
.
la
clameur des jeunes
»
mentionne un
roi
BEL-BANI
Écriture arcbaïqne en tout semblable à celle des tablettes juridiques de la nastie d'Ur.
1.
Le signe
.q^+-ttt
est saus
doute pour
^^-t-
II e
:
dy-
NOTES D'ÉPIGRAPHTE ET D'ARCHÉOLOGIE ASSYRIENNES
60
N°
356.
Un
fragment qui
faisait
SIS
e-til
probablement partie d'une légende
.... ba
i.
:
.
ki-na-te-su aplu ki-ni
im-qi mu-di-e par-si-e
um-mi màr
apal
Ê-a
(an)
Nin-ip
(an)
Nin-kar-ra-ak
Bel (an) Bêlit
(an)
Nusku
(an)
Nin Nippur(ki)
(an)
Marduk i-lum ba-nu-u-su
sa (an)
su-um
i-na
amilu sa
ili
(an)
da-mi-iq-(ti)
su-um-su iz-ku-(ru-ma) qi-bê-ma
um-ma
Mu
N° 411.
:
Année suivant
Il
y a parallélisme
celle et
où
le roi
s'agit
il
Gimil Sin fonda Dur Martu
Actuellement n° 21. Les plus baut qu'il n'est
marqué
Mu sag
trois ici.
nam-lugal
la
15 e année de
iq Ti-td-ni
et
fit
même
probablement d'un seul
N° 413. Époque Kassite, daté de
N° 419.
Dûr-Martu mu-ri
us sa Gimîl Sin lugal-e
a
t^T
la
mu-ru.
Porte d'Ouest.
»
pays. ^
^*-f-
*~*f~
u9 a ^
(?)•
premiers clous du dernier signe sont groupés ensemble
Est-ce un roi Kassite nouveau? Bi-
*-*f-
x ^|
lugal
J
Cf. n°
e.
133
^l\}
=
i.
N° 430. Série de noms propres classés par préfecture et avec le nom des préfets ^Y>— ffc Pihat Samas iddinna; Pihat Rasap Istar; Pihat Ièkun NIBA. .
N° 522. Ana. mussii-.
«
.
.
qibêina umnia.
.
Les gens d'Iluni, tout autant
N° 552
bis.
est son appui
Le nom du ». Un autre
Amilutum sa
.
4f^
scribe était Ninip
sabtum
| Iluni sa ina kili kala
qu'ils sont retenus
en prison, relàcbe-les
>M
*~t^zl
scribe n° 598 était Ninip din pîsu
(sibti-su),
:
.
«
!
»
Ninip
un autre enfin n° 602
;
Ninip qîpisu.
N° 572. Livraison de
^33L
têï-ffl
de Lugal
titre
1
C'est l'unique
buhattu
marutum ...
exemple à
ma
dans ces tablettes de Nifîer.
kis,
en
la
11 e année de Nazimaruddas
connaissance, d'un roi Kassite prenant ce Il
n'existe pas le
moindre doute sur
la
lecture.
N° 599. Un nom de
=
particulier
:
Lugal >~\^\
mauvi(f).
N° 615. Date ((
Année où
:
le
mu ^JJ prêtre
«
^^
£]>Gugal Ana » de
^ la
«~g£|
^<|
^T] -*f
(ailleurs ki est ajouté)
4H
3=T W!
déesse Nina fut installé.
»(?). II
e
dynastie
d'Ur.
N° 642. c
Mu
Année où
^^\le roi
Samsu
iluna
BAD
SIS
Samsi iluna construisit
AB Kl
l'enceinte
u Uruk-ki
d'Ur
et
MU UN NA DIM
d'Uruk.
»
NOTES D ÉPIGRAPHIE ET D'ARCHÉOLOGIE ASSYRIENNES N° 652. Quelques noms propres
:
*-*-J
^zj^fîi
>-*-J
KUS est fait comme dans
Le signe au lieu de 2
traits verticaux
Textes non cotés.
mu «
dans
Sin
^
Sir-pu-la ki
Le
2.
t^^y
Bar-sip-'ki) qar-du
Tabnit Dil-bat-
muq-tablu.
.
.
la
.la
Tabnit Uruk
Tabnit A-ga-nê
.
ki)
qa-na-a-ti.
.
AX-HAR
(ki)
.
Tabnit Dûr-ilu
e-mu-uq.
ki
ki
.
Constantinople, et où je
l'ai
?
ma?.
texte en son entier
.
ï¥
les
Dilbat, les mauvais
.
tes
sais
la
hf-
.
.
pa-
sans peur. loin s'étend .
.
.
.
.
.
Sirpurla, la terreur.
construction d'IM- ki
.
.
construction de Dûr-ilu, force.
.
construction d' Assur p.
67 et suiv., quelques lignes d'un
y a quelques années, au musée de lecture tilti. La partie omise par M. Hilil
pourquoi
elle a été
passée sous silence. Voici
:
^
"?
ennemis brûleront
constr. d'Uruk, en haut et en bas.
Assyriaca,
je lui ai signalé,
rendu attentif à
^y
-
.
La construction de
.
ne
vaillant,
!
La construction d'Aganê, les roseaux. La construction de HAR ki), pareille à
La La La
a aussi son intérêt, et je
:
La construction de Kutâ, armes sans
La
M. Hilprecht publie dans
mot
sans rival
.
La construction de Pase, au
.
gis tu ir
noms de nombre que
.
veilles .
tu-kut-ti...
ki
Tabnit Assur
dans ton sein )
ki-ma du-ka
Tabnit Sirpulaki. na-an-du-ru.
le
rahâsu. Brùnn., 5219. 6361.
La construction de Kis, dévastation-
a-di-ru
u sap-lis.
e-lis
ki
»
destins... ne s'y montreront pas!
mab-ri
Tabnit Pa-se-(ki) ra-bis sum- dulat
precht
:
Tt
par l'inondation.
La construction de
in-nam-ma-ru
kakku .
3.
.
t^t] ^TT
un guerrier.
qa-mu-u na-ki-ri-ka Tabnit Kutà ki
avec 4 et 5
La construction deBorsippa. un
.)
Tabnit Kiski' a-ku-ka-a-ti ki-ribka....
texte de
la col. babyl.,
fut anéantie
là (isu
nam-tar-(mês) ......
ki ul
Tabnit LM
de
texte suivant est de nature propbétique, dans le sens large du
Sa-nin-u
Tabnit
tf
:duhhuduéamirsi. ^*z\]
<]EÏ
1
première partie.
la
Deuxième dynastie d'Ur fragment
1.
Z$ Z$
^| ^t
KUS
-.Jf-
Amiaud, n° 226,
Année où l'abondante moisson de Sirpurla
Cf.
salulu
Ilv.
SUL ^ï- KUS
H-j NIN »+~]
61
ûmii misil
l'inni.
1
2 jour)
ûmu RlS-TAN
[premier pour [un et
v. v.)
62
NOTES D'ÉPIGRAPHIE ET D'ARCHÉOLOGIE ASSYRIENNES
ÏÏÏT
A>
* r
-m *l
NOTES D'ÉPIGRAPHIE ET D'ARCHÉOLOGIE ASSYRIENNES
Au de
temps où Ur
NE KU
(an)
était patési
GIS-BAN-KI
de
et
SAG-?
63
àakkanak
,
GlS-BAN-KI.
^ ^t
m
^
st ^y ^yy
^ «
On
que sur
sait
(le roi
les
GlS-BAN-KI.
»
de Telloh (deuxième dynastie d'Ur), dont
les nôtres la sorte
documents juridiques. Entre mille suscriptions analogues, citons par exemple
Ur(an)
tzj^y
mu Bur
Sin lugal
Lu
(an) Nin-gir-su
Ur
(an)
Comme BAN-KI
patési
KA-DI di-kud
mentionnent
mu
le
bi
;
patési de
GlS
WAI,
sul-mu a-na
BAN
VI, 54,
Kl
j'ai
est le
pays de Djokha, à l'ouest de Wasit
1, et
ZA., VIII, 345. 15 ma-a amii, pihàte uh-hu-ru i-la-ku-u-ni
ana
Mu-sa-sir
al
dul-lu e-pu-su
ka-[saj
sa tas-pur-an-ni
ma-a
mat Urarta-a-a
amil e-muq-qi-su
20 sa
sa la-pi-i
sarri
me-me-ni
Kar-ka-te-e i-lak
emuqi-su ana
ma-a
lu la u-ba-la
a-a-ka u-sab
(amil) pihâti sa
al
ki-i sar
U-a-si
i-tal- ku-u-ni dul-lu
ina esirti e-pu-su
al
a sarru
U-a-si u-sab
mât
dul-li
Assur(ki)
i-lik-an-ni ak-tal-su-u
10 (amil) pihâti sa qa-ni (mât) U-ka-a-a
ma
el-
rapporté ces documents, en avril 1894.
sa tas-pur-an-ni
i-lak ina
patési de Sirpurla,
comme suzerain; de même les tablettes de GISGIS BAN-KI et presque certainement le roi d'Ur.
Duppu Kir-za-na
i-da-bu-ub
le
»
d'Ur
a-na (amil) nagir ê[kalli]
a-di
roi. »
Ansan(ki) ba-gul.
Lettre.
sar
:
étant patési;
« Uu (an) Ningirsu Ur (an) KA DI étant leurs juges Année où (le roi) dévasta Huhunuri.
mes
Haï, dans l'El-Batajeh en Irak, d'où
5 ma-a
Uama (?)
(an)
de Sirpurla mentionnent naturellement
Si Sirpurla est Telloh,
XXIX.
Ur
«
année (première) de Bur Sin
ba gui
les tablettes
formule
lu
étaitpatési de
d'Ur) dévasta Ansan.
à telle ou telle époque, et le roi
la
^
<^y <^r
type d'écriture et l'onomastique, on concluait de
le
mu Huhunuriki
dans
NE KU
(an)
les tablettes
reproduisent exactement
dans
is
HP ^TT Ht
Au temps où Ur
Année où
^t
hf-
25
sa e-pu-su-ni e-tap-su
u an ni-u a-ki-e Iak-Ia-su.
NOTES SUR LA GEOGRAPHIE EGYPTIENNE
64
Lettre de Kirzana au
Pour
ce
majordome du
que tu me mandes
où stationne-t-il?
à Uasi; de plus
:
Pour ce que
— (Effectivement),
»
Ukai arrivent pour
gouverneurs
les
tu
me mandes
—
troupes à ces dévotions,
le
6.
13.
18G).
= idabubu
servée,
du
VI
comment empêcherais-je
Je reçois de
roi
Buhiya.
campe
arrive et
le roi
:
amener
ses
celui-ci?
17. epusu
gQ. t=TTTt:
24. aktal
27. i a iclà
des Notes d'Épigraphie
—
peuplade des
et celui de la
disent
d'Assyrie est venu chez moi, l'ai-je empêché
le roi
= eppusu = aktala 25. epusu — eppusu
= emuqi = ittalaku
Addition au n°
XVI,
me
:
emuqqi idabub
et
que, de par ordre du roi, personne ne doit
lorsque
Quelques incorrections
gouverneur d'Uasi
au temple,
suivent et viennent à Musasir faire leurs dévotions.
de faire ce que ceux-ci font? et alors
11. italku
le
faire leurs dévotions
palais. Salut!
d'Urartu avec ses troupes marche sur Karkatê,
le roi
«
:
Kerkouk un
On y
lit
et
=
=
i
<7>-T£:ïï
u ic iâ
pour
lu aklâ
d'Archéologie assyriennes (Rec.,
bel estampage d
une brique entièrement con-
:
Palais de Buhiya fils
roi
^|
|{
JJ^
>Jf-
d'Asirim
t^y
(ma-a-at)
du pays
^y>~ *--£$^ de Hursitim.
NOTES SUR LA GÉOGRAPHIE ÉGYPTIENNE DE LA SYRIE PAR
G. I.
—
Les
égyptiennes renferment une forme
listes
r^vn r, transcrite ordinairement la
Maspero
Qadna, Qédan,
et
que
<è\ (v^£)
fl
Max Mùller
,
-ç.
fl
tend à rayer de
nomenclature géographique, pour y reconnaître une transcription fautive des graveurs
ou des scribes au
lieu
Amarna, un nom de Qathna*, qui signe
>-J-
me
de
renferme
le p,
Lepsius, Dcnkm.,
3.
que l'orthographe \
cà
sur deux des tablettes d'El-
J'ai relevé
l'égyptien
k ,
III, 129,
et >-t^\
{-
<£\
M
|
>-V""Y
Qatna,
Le premier
.
\^c^û Qadshou, Qodshou, pour
époque de Séti 1"; Mariette, Karnak, époque d'Aménôthès III. Max Muller, /Egypten und Asien nach altàgyptisehen Denkmâlern, Bezold-Budge, T/ie Tablets of Tell el- Amarna, n° 36, p. 74, 1. 9. Bezold-Budge, The Tablets of Tell el- Amarna, n° 36, p. 75, 1. 38, 43,
Lepsius, Denkmâler,
2.
5.
Qode\
*~t^] »|- *~t~^ 4]£Ë\ Qatna[ki]
parait répondre exactement
1.
4.
Qadi,
v
ville,
pi.
38/, époque de Ramsès
III, 88 g,
p. 243,
note
3.
et n° 37, p. 78,
1.
64, 70.
la
II.
NOTES SUR LA GÉOGRAPHIE ÉGYPTIENNE
ville Il
de «hg,
KâSSijç, Kàfo\ç,
nous prouve avoir existé dans
syllabique
m
Qad, Qod, Qid.
présente, à vrai dire, pour seconde radicale, un n ou un a, ce qui ne concorde pas avec
courante du <=^> égyptien; mais on
la valeur
dans
d'après
la
un original
v\
fl
r>^/i
Qathna, Qadi, Qodi. Qathna,
-Dv
Qadina, Qathna,
[\/\/i
d'Aménoilièslir, et
deux
les
ment que
n:ap,
deux noms, l'égyptien
les
une
était
ville,
comme
le
La
lettre n°
lui-même
nous pour
se révèle à
ou
ville
peut se rattacher à
jbjî,
:
36 nous apprend que
tes serviteurs,
moi-même,
sur une
fois
*J- *~^J on peut en conclure presque certaine-
déterminatif
le
même
localité.
ou
elle était la capitale
'
d'Amené—
chef s'appelait Akizzi au temps
le
les
—t^J
pères d'Akizzi obéissaient déjà au Pharaon,
se vante d'avoir été toujours, à leur exemple,
mes ancêtres ont été
première
la
et le cunéiforme, se rapportent à la
prouve
peut-être l'unique cité d'un petit état dont III.
Qatna, Qathna,
d'El-Amarna qui nous parlent de *-t^\
lettres
Qathna sont adressées au même Aménôtliès
et
y^ f^vi
v
,
d
thés
donc
ip. Je lirai
connue, ]bpr être petit, court, exigu.
la racine
Qathna
que es. a pour puissance secondaire
forme cunéiforme Qatna, Qathna, et j'admettrai l'existence d'une
d'un pays de
liste
sait
transcriptions, a th. à côté de i d, et, par suite, flcr^s peut répondre aussi bien
les
à un original asiatique ap qu'à
»
le
65
que ce pays-ci
mon
un
vassal fidèle
est ton pays,
que
la ville
:
Comme
«
du Qathna
— ô mon maître, lorsque les guer-
»
est ta ville, et que,
»
rierset les chars de
»
des bœufs, des moutons, du miel, de l'huile, en présence des soldats et des charriers
»
de
»
[qu'Jen présence de tes soldats et en présence de tes chars,
mon
mon
je suis à
maître,
maître sont venus, on a
maître, et les grands de
mon
fait sortir
maître diront à
des provisions', des boissons,
mon
maître,
le
— ô mon maître,
pays entier tremble 3
.
»
C'étaient les réquisitions ordinaires auxquelles les sujets de l'Egypte étaient astreints, et les
Annales de Thoutmosis III nous fournissent
qu'elles
nous décrivent
la
marche des armées
la contre-partie
de cette formule,
à travers la Syrie.
<
(]
Q
(I
I
c ° °
c=ss>
5
~~
t\ t^û
munies de pains
«
=0=
1
W
3=
1
Or, toutes les stations où arrivait Sa Majesté
de pains
de liqueur baqou, d'encens, de vins, de
»
étaient
»
miel, de fruits, de toutes les productions agréables de ce pays
fins,
a
lors-
y Q U ^37
bis,
», si
bien que les soldats
n'en savaient plus que faire. Après ce préambule modeste, Akizzi raconte qu'Azirou le
menace,
et que, d'accord
Khàti ont tout mis à feu celle
du
« Soleil,
1.
Lepsius, Denkm.,
2.
Boushou
et
(
III,
"y^iTf)
le roi
des Khàti,
il
a envahi la banlieue de
Qathna
:
les
images des dieux, et entre autres
mon
^
père
», *~*^-
*-J
>-*^-
jy
t^T^*" Le/rére mentionné
ici
88 p.
répond
ici
exactement au
,
w
l.hitou égyptien, par lequel
on désignait tout ce
un homme (Maspbro, Éludes égyptiennes, t. II. p. 121). 3. Bezold-Budge, The Tablets of Tell el-Amarna, n° 36, p. 74, 1. 7-17; cf. Bezold, Oriental Diplomacy, 37; Halévy, Correspondance d' Anxénophis III et d'Aménophis IV, dans la Reçue sémitique, t. 1, p. |U5, 316, Winckler, Die Thontafeln, p. 254-255. 4. Annales de Thoutmosis III, 1. 12; la lacune a été comblée d'après le passage correspondant de la
qui constitue p.
dieu de
avec
et à sang, ils ont enlevé les
le
nécessaire pour
ligne 14. 5.
Be/.old-Budoe, The Tell el-Amarna Tablets, n° 36, RECUEIL, XIX.
— NOUV.
SÉR.,
III.
p. 76,
1.
47, 50, 53, etc.
9
NOTES SUR LA GEOGRAPHIE ÉGYPTIENNE
66
n'est pas le père charnel d'Akizzi et le Soleil, dieu
mon père,
de
établissaient-ils dans
comme souvent ailleurs le Pharaon lui-môme, autre que Rà ou Amonrà. Les conquérants thébains 1
c'est,
;
n'est
chacune des
,
la
Amon, dont
soumises une statue de leur
villes
présence était un symbole visible de
On
suprématie égyptienne?
pourrait
le
la
croire
d'après plusieurs témoignages; en tout cas, Akizzi demandait un subside à Aménôthès, afin
de racheter
mais dont
le
la
Dans
statue prisonnière.
la lettre
des Khàti est encore hostile, et
le roi
il
n° 37,
il
n'est plus question d'Azirou,
Qathna plusieurs princes
a soulevé contre
principal parait être Aîtougama*. Les rois de Noukhashsbi, de Ni, de Zinzar, de
Kinanat restent
fidèles au suzerain,
parés des contrées d'Oubi et
mais
d'Amma,
les
que Timasbgi, au pays d'Oubi, vers
»
ainsi
»
tes pieds tend ses
»
demanderai
»
archers de
»
comme
mains avec anxiété,
même
de
la vie,
mon
maître; quand
m'a été commandé,
il
que les
ils
confédérés font des progrès;
menacent Qathna
et ils
tes pieds, tend ses mains, ainsi
et,
mon
je n'aurai
se sont
ils
Damas.
et
«
em-
Seigneur,
Qathna vers
maître, en face de ton messager', je
pas peur en face des guerriers et des
mon
guerriers et les archers de
seront introduits dans Qathna
1 .
maître [arriveront], »
Les deux séries de documents renferment peu de données qui permettent de déter-
miner exactement
le site
de Qathna. Le texte d'Aménôthès
III
ne contient que des noms
rangés sans ordre apparent, ceux probablement des peuples avec lesquels l'Egypte avait eu affaire pour un motif ou pour un autre, l'année que décoré.
Pouanit, et affronté à a5< asiatiques liste
:
Pahira
de Séti
I
er
Q
<=>
était située
offre
une
série
—7S— ûû Asi,
ox\
khou
Qodshou, d'une part, Asi
donne l'ensemble fxrv/1
Ks^,
u
les
noms
~\
^0
Tikhisi',
'
Qathna, où Qathna
trop lointains,
il
"\j\
ti
û
^
temple de Soleb fut fondé ou qui paraît appartenir au
puis aux
Shauusou
et à
d autres peuples
en Galilée, peut-être sur l'emplacement de Safed >
Qathna, et
le
1k r^^i Qathina v est suivi de"v\ "v\4
'
«
reste acquis
Qodshou, J£<
J©
Mannous, où Qathna et
fl
^
est intercalé entre
5 .
La
Pabou-
La liste de Ramsès II ""^ Tounipa, M %\ c^4 Qodshou,
Mannous, de
^\ Ï^Kù^n est
Paboukhou,
l'autre.
mis en rapport direct avec Qodshou. Écartant
que Qathna
était située
vaguement dans
la
même
Delattre, Le Pays de Chanaan, prorinre de l'ancien Empire égyptien, p. 84-87. Aitougaraa n'a plus son titre qui a disparu dans une lacune. Est-il le même que l'Itagama-paouari de Qodsbou, qui est mentionné dans une des lettres d'Abimilki (Bezold-Budge. The Tell el-Amarna Tablets, n" 30, p. 65, 1. 59-60)? ou que l'Itakama de la lettre mutilée n" 43 du Britisb Muséum (id., ibid., p. 88-S9)? L'identité est rendue vraisemblable par le fait qu'Itakama est associé, comme Aitougama, à Arzaouia, tandis 1.
2.
que, d'autre part, Itagama-paouari est mentionné a coté de Namyaouîza et d'Arzaouia, comme Itakama. Itakania, Aitougama. Itagama-paouari seraient les trois variantes d'un même nom étranger, celui du prince de Qodshou; la difficulté de le rendre exactement aurait entraîné des orthographes diverses dans les documents
émanés des chancelleries différentes. 3. Le texte porte le pronom de la première personne; c'est presque certainement une erreur du scribe. 4. Bezold-Budgë, The Tell el-Amarna Tablets, n° 37, p. 78, 1. 63-70; cf. Bëzold, Oriental Diplomacy, p. 39-40; Halévv, Correspondance d'Aménophis III et d'Amênophis IV, dans la Reçue sémitique, t. I, p. 317-318, et Winckler, Die Thonta/eln, p. 260-261. Les dernières lignes sont un peu mutilées, et la traduction n'en est pas certaine. 5. Max MOllek, Asien und Europa, p. 153, 191-192; Maspero, Sur les Noms géographiques de la liste de T/ioutmos III qu'on peut rapporter à la Galilée, p. 8. Pétrie a repris l'identification avec Pella de la Pérée, que j'avais écartée (A liistory of Eyypt, t. II, p. 325).
6.
L'original
donne
11
II
Un \}c^n
,
erreur du graveur antique ou du copiste moderne.
NOTES SUR LA GEOGRAPHIE ÉGYPTIENNE région que Qodshou. Les documents cunéiformes ne sont pas plus précis. Les mentions des Khàti ne doivent pas nous engager à reporter Qathna trop loin vers le nord. Rien
pour un
n'était plus facile
l'autre et de ravager
un
roi
de ce peuple que de traverser
territoire situé sur le
grande puissance égyptienne
:
la
Cœlésyrie d'un bout à
même
Haut-Jourdain,
au temps de
la
plus
nulle surveillance ne parvenait à prévenir un raid de cette
nature, et tout ce que Pharaon pouvait faire, c'était de rendre
aux Khâti
la pareille
l'année suivante et d'aller ravager leurs cités. Les indications de Xi, de Zinzar, de
Qidshi (Qodshou) nous ramènent dans et c'est avec raison
la
Cœlésyrie, ainsi que celle de Timashgi (Damas).
que Delattre' a placé Qathna dans
région Damas-Balbeek sans
la
préciser. Est-il possible d'arriver à
nom
un résultat plus
noms modernes de
antique parmi les
terme de Kathana appliqué à des
sites qui
du
satisfaisant en cherchant l'équivalent
contrée?
la
On y
trouve en deux endroits un
ont des ruines. Le premier d'entre eux est
Kharbèt-Qathana, ou El-Qatana, qu'on rencontre sur
la
rive droite
le
du Jourdain, une
heure et un quart environ avant d'arriver au Pont-des-Filles-de-Jacob; l'autre est au
même
pied
de l'Hermon, à
heures et demie à l'ouest de Damas, sur
trois
la
Baniàs. Kharbèt-Qathana ne présente plus qu'« un
route de
amas confus de matériaux de maisons renversées sur un monticule.... Sur les ruines de ce
basolti-
»
ques, restes
»
quelques misérables habitations sont encore debout, et occupées par une dizaine de
»
fellahs et de patres'
».
Ces débris commandent
dain, celle qui menait de Galilée à
qu'une
D'autre part, et
où
la
Qatana de Damas
importante, et l'on conçoit
dans une région écartée du passage ordinaire des
est
ne convient sur ces considérations,
Kharbèt-Qathana, sur
documents égyptiens
Sa
route qui descend au gué du Jour-
conquérants thébains ne paraissent pas avoir pénétré souvent. Sans
les
insister plus qu'il était à
la
la position était
élevée en cet endroit ait pu avoir quelque valeur pour les Égyptiens.
ville
armées
Damas;
village,
la route
je ferai
mettent en rapport avec Pahira et
la
remarquer que,
si
Qathna
de Safed à Damas, on comprend pourquoi les
les
cunéiformes avec Damas.
position sur une voie aussi fréquentée explique les raisons que les princes de Qodshou,
d'Amourrou, des Khàti avaient intérêt elle étaient
syrie, et
pour
les
à reconnaître la
a eu,
à
la
prendre ou à
la piller;
ses souverains à
bien placés pour avoir des renseignements sur ce qui se passait en Cœlé-
comme
identité entre l'un désignait
le
communiquer aux pense
Qathna uue
Max Mûller
et
ville,
de Pharaon. J'incline donc, pour le moment, Kharbèt-Qathana des bords du Jourdain. S'il y
officiers
Qathna antique dans
le
et
comme
il
parait résulter de plusieurs textes,
Qodi, c'est par une confusion postérieure de ces deux noms, dont
somme
toute assez obscure, et dont l'autre s'appliquait à un
grand pays, sans cesse en rapports avec l'Egypte. IL
— La seconde
Lapana, qui n'a pas 1. 2. 3.
p. 39; 318, et
lettre d'Akizzi
été identifié à
ma
renferme un
nom de
connaissance.
Il
est
ville.
»~S^T
mentionné
à
*^3
£Ï= >-^T.
deux
reprises'.
Delattre, Le pays de Cltanaan, procin^c de l'ancien Empire égyptien, p. 13, 23. GuÉRIN, Samarie. t. I. p. 345. Bezold-Budge. The Tell el-Amarna Tablets, n' 37, p. 78, 1. 5-1-60; cf. Bezold, Oriental Diplomacy Hai.lvy, Correspondance d' Amènophis III et d' Amènophis IV, dans la Reçue sémitique, t. I, p. 317, YViNCKLER, Die T/tonta/eln,
p. 258-259.
NOTES SUR LA GÉOGRAPHIE ÉGYPTIENNE
68
La première
dans un passage mutilé duquel
fois, c'est
il
résulte
que Tiouwatti de Lapana
Arzaouîa de Roukhizi se sont unis à Aitougama pour piller
et
pays soumis à
les
l'Egypte, mais que les rois de Noukhashshi, de Ni, de Zinzar et de Kinnanat sont
demeurés sonnnges
Le deuxième passage nous apprend
fidèles.
Maître, lorsqu'Arzaouîa de Roukhizi
«
:
pays d'Oubi et que Dasha eut occupé
»
occupé
»
maître, quand Oubi ne fut plus à
»
à Aitougama, et
le
dirent
ils lui
:
mon
le
et
limite nord,
Oubi
est le
ils
relevîint
t'empare d'Oubi en son entier!
citées
qu'il résulte des dernières lignes
Pour que Tiouwatti
1 .
de Damas,
pour Lapana un
connu que par
je
il
faut
site qui
que leurs
la
obscur, où
On le
la
vallée
romains, mais
et
du Haut-Oronte,
le site
convient donc
Le vieux nom ne nous :
est
guère
Lébouèh
long de l'Oronte, au voisinage de Lapana, mais
le
comparer. assez
pour être dépeints complaisamment, n'en demeu-
et les localités,
veux essayer de déterminer son
lui
Voyage d'un Egyptien, un paragraphe Le point de départ
le terrain.
point d'arrivée à Byblos et à Béryte, et
le
Il
et je trouve aussitôt
conserve quelques ruines
nomenclature actuelle qu'on puisse
rent pas moins difficiles à placer sur
sur l'Oronte,
lettre
au pied des montagnes qui couvrent Damas. Roukhizi devait
rencontre, au début du
paysage
même
de cette
états aient confiné à ce territoire.
une position analogue
ne vois rien dans
—
faut
il
répond assez exactement aux conditions voulues, celui de l'an-
les itinéraires
au sud de Qodshou,
III.
»
dans laquelle
Arzaouîa aient pu s'emparer d'un territoire
et
tique Lybon, Lybo, aujourd'hui Lébouèh, El-Lébouèh.
s'élever dans
l'aire
voisinage de Hamath, tandis que celle d'Oubi nous fournit la limite sud.
le
de chercher Lapana et Roukhizi dans
est
envoyèrent des messages
Roukhizi. La mention de Ni et de Zinzar nous indique l'extrême
et
pays de Damas, ainsi
que j'ai déjà
mon
pays d'Amma, sache qu'eux,
Ces données diverses nous permettent de déterminer chercher Lapana
per-
Tiouwatti de Lapana eurent
maître, chaque jour
Viens
mêmes
d'autres méfaits des et
itinéraire avec plus
le
trouve à Qodshou
s'y
héros traverse
Liban
le
me
de précision qu'on ne
:
je
paraît
avoir fait jusqu'à présent, et de porter sur la carte les villes ou les pays qu'il était censé
toucher au passage.
La première de Magara, et
la
section
du
récit
nous mène de Qodshou au mont Shaoua par
description du trajet est ainsi conçue
Toubakhi?
tu ne vas pas vers les
»
Qodsbou
»
piétons? tu ne chemines pas vers
Cf.
1.
p.
ni vers
66
le
Magara, où
Le rapprochement entre Oubi
et l'égyptien
:
Tu ne
Shaousou
le ciel
(I
«
V\
fais
2 ,
avec
les
1^^
contrée
archers et les
s'enténèbre de jour
^
la
pas expédition vers
3 ,
car le pays
Aoubou, que Max Mûller
indique \Asien unrl Eumpa, p. 170, note 1, p. 396), ne peut servir ici que comme indication phonétique, l'Aoubou de la liste de Séti I" ILepsius, Denlcni., IH. 129, complété d'après Champollion, Monuments de l'Égi/pte cl île la Subie, t. 11. p. 110. n° 57 et pi CCLXXXIX) n'étant que l'Aoubou des listes de Thoutmosis III, qui est rangée parmi le.= villes du pavs de Pouanit (n" 67). 2.
petit
Lisez probablement
3.
Le texte porte
que Brugsch avait p.
12).
ici
\^1Q\
,,,
1^
*è\ hiératique inséré entre
les
les débris
restitué en
de deux i
v
.*
2ï
:
le
graveur moderne n'a pas vu, ou bien
il
a oublié, le
doux »wm.
WOunit
adoptée par Erman, /Egy/iten
I
v
—
^>,
puis
|(], ainsi qu'il U 1
une lacune,
âgyptisches Lebcn, p. 510;
l'exactitude de la conjecture de Brugscii {Asien
les
traces d'un
G
et le
trait
I,
ce
résulte de sa traduction (Voyage d'un Égyptien,
und Europa,
p. 394).
Max Mûller
.
a vérifié sur
1
.
,
original
NOTES SUR LA GEOGRAPHIE EGYPTIENNE
»
est planté
»
que
»
pas vers
de cèdres, de cyprès qui atteignent
chacals et que
les
hyènes, où
les
la
les
nommée dans
ne t'élèves
1
chevaux qui traînent ?
d'El-Amarna, où un personnage inconnu
les lettres
prendre pour
la
Rougé de une des
compte du
le
Tibkhnt. nnap, Tebakh
la
villes
d'Hadadézer,
dans
s'accoi'de à la placer
le
nombreux
Tu
Qodshou
»
Laodicée de l'Oronte, aujourd'hui Tell Neby-Mindoh. Touboukhi, Toubikhi est
vient de
celles
sont plus
deux mains posées sur [le rebord dej
» ton char, tandis qu'on fouette avec des cordes tes est la
les lions
route est infestée de Shaousou?
mont Shaoua? Tu ne chemines pas
le
où
le ciel,
69
roi
le
qui est mentionnée dans
rtso,
de Zobah'. Le
les
Shaouson. Ce
nom
la
montagne de
plaine et la
représentaient à l'époque gréco-romaine'.
l'a
phalasar IIP
:
que
la
plaine et le
du Liban
les Ituréens
infestent les bois et les routes
du Magara,
mont Shaoua. Le mont Shaoua est, ainsi que au mont Saoui, Saoué, des Annales de Tîglat-
qu'on devait traverser pour arriver au
Max Mûller
Ils
l'autre, et
et
cache, ainsi que
bien vu, ces populations pillardes qui vivaient à cheval sur
l'a
comme étant
Bible,
pas connu, mais on
donc descendu du nord au sud entre l'Anti-Liban
est
Liban, et c'est vers Toubikhi qu'il rencontre
Chabas
la
site exact n'en est
voisinage de Banlbek, vers les sources de l'Oronte ou vers
du Litany. Le voyageur
désert d'une part,
que son frère
écrit
d'Egypte'. Elle a été rapprochée par E. de
roi
dit le premier, identique
Magara
le
et le
mont Shaoua peuvent-ils
être inscrits sur la carte de
manière à peu près certaine?
Chabas magasin, nr,
-ai,
avait rapproché
le
nom du Magara (fésJMjl S%^ Max Mûllkr préfère y voir
des magalia puniques'
et
avoir peur,
-uo, ce
:
dont on a peur,
ici
tation convient parfaitement à la description
vages que
scribe nous
le
donne aussitôt
7 .
,
conséquent
le
texte assez obscur
à l'occident
du Liban,
du géographe grec,
et
non pas
Les indications de notre auteur placent l'ouest
de l'Oronte
mont Shaoua, de
la partie
part, les
et
du Litany, sur
les
le
à l'orient,
racine
de bêtes sau-
plaine
la
la
et cette interpré-
et infesté
Le rapprochement avec
mentionnée dans Strabon* ne peut guère se soutenir; juger d'après
un dérivé de
un endroit redoutable, du pays enténébré
de irnw grenier,
'
du Makras.
Makras. autant qu'on en doit
le
était
au voisinage de
comme le Magara
Magara au sud de Qodshou
mer, par
la
des Égyptiens.
et de
Toubikhi, à
premiers versants du Liban, avant d'arriver au
c'est-à-dire dans la région qui s'étend à la hauteur de Baalbek, le long de
la
chaîne que dominent
le
Sannin au sud,
Annales de Tiglatphalasar ///nomment
le
le
Tizmaroun au nord. D'autre
mont Saoui au
delà des villes de la
Phénicie moyenne, Ouznou et Siannou', qui paraissent avoir été situées au voisinage de Papyrus Anastasi I, p. xix, 1. 1-5. Wincklbr-Abbl, Der TliontaCelfund eon El- A marna, n° 171, p. 143; cf. Halévy, Correspondance d'Aménophis III et d'Aménophis IV. dans le Journal Asiatique, 1892, t. XX, p. 515-516, et Wincki.er. Die 1. 2.
Thontafrln. 3.
//
p.
des Septante,
sur
5.
6. 7.
8.
9.
et
8,
où
le
texte courant PtÇÎ doit être corrigé eu rçt?, d'après la traduction
d'après le passage parallèle de / Chroniques, xvin,
Monuments du régne de Toutmès III. Chabas, Voyage d'un Égyptien, p. 127.
f/irers 4.
238-239.
Samuel, vin.
8,
où on
lit
rtrçtî
;
cf.
E. de
[^iItoiv
Rougé, Étude
p. 45-46.
Max
Mùi.ler. Asien und Europa na
Mv\
II. p.
26-27.
NOTES SUR LA GEOGRAPHIE EGYPTIENNE
la
Tripoli actuelle; c'est à peu près, mais, en inclinant davantage vers le nord, la
position que
texte égyptien nous suggère pour
le
Saoui, shadi sha ina Labnana,
une montagne qui
«
pics principaux de la chaîne qu'il prenait
même
Shaoua. Tiglatphalasar définit
le
est
comme une
dans
le
Liban
le
un des
C'était
».
limite facile à reconnaître, et de
Papyrus Anastasi, qu'une
route y passait qui conduisait de la Cœlésyrie à la Méditerranée, à Byblos et à Béryte; peut-être cette dernière particu-
plus nous savons, par
le
nous révélera-t-elle
larité
La route
du héros sur son entièrement.
le
point exact que nous cherchons.
est périlleuse et fatigante, et la description en
Le
char.
Chabas
texte
est.
transcrit
le
JPy
:
commence
par la peinture
malheureusement, mutilé et malaisé r\
çs^J'jL
^
à restituer
-,
«
N'as-tu pas cheminé, tes bras posés sur l'arrière de ton char, séparé de ses attaches
»
par
les
chevaux qui
traînaient?
le
pousser son char devant
lui'.
La
» Il
supposé un accident qui forçait
a
Chabas ne
version de
ture propre aux chars égyptiens, et l'auteur s'est laissé tromper, malgré
rapprochement fermées, ou
si
qu'on puisse
avec
instinctif
elles sont ouvertes,
modernes. Celles-ci, en
voitures
les
elles sont
char était ouvert et pourvu de roues basses qui en mettaient sol;
on
le
donc pas répondre à
le
la partie supérieure.
l'idée
que
le scribe a
La
restitution de
voulu rendre. Le mot
que
le fait
personnage
le
a.
princes ou des princesses montés sur possible, ont posé
une main sur
dans ce chemin montant,
terrain plat, et
il
a posé les
une forme ==^
le
chars homériques.
Il
positions habituelles
idée.
Chabas ne me
Y«
y a
L
sens briser Il
la
le
constate seule-
il
un char,
:
on songe à ces tableaux où qui,
des
l'on voit
pour se garer des cahots autant que
paroi antérieure du char et s'y tiennent cramponnés.
un
héros doit subir des secousses plus fortes que sur
deux mains
sur l'avant
du char
:
la
lacune contenait donc
terme technique, à moi inconnu, qui désignait
la
muraille d avant du char, l'équivalent de Yantyx des
somme
toute, dans cette première partie, l'indication d'une des
du gendarme,
I
.
parait
ouahou, que
1
la
haut de
La resta uration r x sakhouItI, r ® d/i
même
contraire, le
lorsqu'il
ne se battait pas
et
que
le
cocher conduisait
rapidement à travers une contrée accidentée. La suite ne dément point cette
sakhît,
2
le
huit, avant, soit le
main-courante ou
l'attelage
Au
posé ses deux mains sur une partie du char, sans im-
poser nécessairement aucun effort de sa part
soit
par un
ou sont
plancher très près du
scribe emploie, n'exprime d'ailleurs aucune idée de force déployée,
Ici,
lui,
effet,
poussait de côté en appuyant contre un des panneaux pleins ou sur la main-
courante qui garnissait
ment
la struc-
montées sur des roues assez hautes pour
pousser par derrière sans difficulté en cas d'accident.
les
héros à
le
compte de
tient pas
:
il
J
Vu sakhîti, due à Chabas, est très bonne, mais le verbe et les
mots qui en dérivent n'ont pas, à
....
signifie frapper, battre, coup, plaie, ainsi
ma
1
r
connaissance,
que Chabas
l'a
montré
x
.
le
lui-
faudrait donc traduire frappant oufrappées de cordes^ tes cavales à tirer, en
1. Chadas, Voyage d'un Égyptien, p. 128-130, 155; Bruosch, Voyage d'un Égyptien, Moses der Hebrœer, p. 90-91, ont adopté dans une mesure diverse l'opinion de Chadas. 2. Chabas, Voyage d'un Égyptien, p. 124, 129.
p.
13, et
Lauth,
NOTES SUR LA GEOGRAPHIE EGYPTIENNE rapportant scribe
x
I.
montre
sakhiti à
li(j
sousiMOUiTOU. L'insistance avec laquelle
'[Ifis.
passage d'une route ardue, où
coup meurtrissait L x
fouet léger, qui suffisait d'ordinaire, n'aurait plus agi
le
avec assez d'efficacité, mais où
employer des cordes plus lourdes dont chaque
fallait
il
béte. Je restituerai donc
la
«
Tu ne chemines
)>
fouaillées de cordes, tes cavales tirent"?
aux chevaux, du moins
:
deux mains posées sur
pas, tes
montée du Sliaoua qui nous
C'est la
@
j
1
avant
est décrite ainsi, et l'on voit que,
la
chercher parmi là.
il
un nom propre que Chabas, Brugsch
et
Lauth
"fe^
trop grande d'environ 0,002 millimètres dans
fac-similé,
le
duit,
AA/W"
d
<2
/}xx
formule
00 P û
n/r*
i
i
i
ici
le
£££
ligne 6 et
à
I
|
étant mutilé
mot
le
IT
aussi bien l'affaire pour
v\ QA sakha,
on
le
SSS$£. av
ligne 1 de la
même
Vk â^M
le
sens et pour
la
Le
longueur.
que
I
est
verra en rem-
'^
QA sazodou, tantôt
tout en admettant
du
Hubartha'. Je ne
I
comme
la
G%l):Mf' m verbe
suite ne nous
verbe
le
I
page. '
1
mtt*~
il
\\ ^A
T
Allons, viens que je te rappelle Houzina, quelle est sa citadelle'! fwtk /& n &.
"
ksïv
ha
^()(||.
dans notre Papyrus, tantôt
choisirai
;l
si la
comme
|(j
plissant la lacune correspondante de la ligne suivante, ^>5f 00
la
dure
nom. La lacune du papyrus
suis pas certain qu'il faille ajouter quelque chose au
part.,
elle est
ligne d'après renfermait
ont considéré
que Lauth a complété en
longueur des groupes
si
routes carrossa-
les rares
faut voir
La
fournit pas quelque indication contradictoire à celle-là.
et
de ton char, tandis que.
(?)
pas inaccessible aux chars; c'est ce que nous appelle-
elle n'est
bles qui traversaient le Liban. Mais, avant d'en venir
commencement,
—"
çs^JW
r.
»
rions une route carrossable, et nous devrons
D'autre
le
cocher fouaillant ses bètes prouve qu'il a voulu décrire un mauvais
le
*w QA ]
sazodou
texte se rétablit donc
»
Je
ferait
m\\
^A
'TVIbL* »
que tu t'aventures en tremblant dans
»
vers cette ville!
"~
»
|
trembler, hésiter; l'hésitation, les
mésaventures du héros sur
rapporte nécessairement au d'accepter pour
Brugsch
3 .
On
sait
>*&c
|
j\
que
la crainte,
le
nom
chemin de masculin
~~^ khodou,
aujourd'hui que
montée sur laquelle
sa
tu exécutes le
houfiza peut être l'équivalent de
le
le
scribe indique
la ville.
sont justifiées par
Le pronom *^ de
°~ (1(1 ""I
sens
ici.
j\
voyage
;çn trepidare.
iia-raf se
montée, ce qui ne permet pas
gué de Chabas, ou
>*&z et son contraire
(W)^
le v\
sens courant de s'appliquent par
1. Chabas, Voyage d'un Égyptien, p. 130; cf. Brugsch, Voyage d'un Égyptien, p. 13, et Lauth, Afosesder Hebrœer, p. SU. 2. Papyrus Anastasi I, p. xxvn, 1. 4; cf. Chabas, Voyage d'un Égyptien, p. 284. 3. Chabas, Voyage d'un Égyptien, p. 104-106; Brugsch, Voyage d'un Égyptien, p. 13.
NOTES SUR LA GEOGRAPHIE EGYPTIENNE
72
extension aux voyages sur terre'; sans m'oecuper des modifications que l'exclusion du
sommes
sens gué nous oblige à porter dans plus d'un endroit des traductions reçues, nous délivrés
de l'obligation de trouver une
ici
mont Shaoua
le
Beyrout, qui est écrit toute la
fin
On
et la côte.
^o^
endroit, et la lecture
peut chercher sur
|(1
un gué en plein Liban, entre
la côte la
mentionnée en cet
ville
Baîrati, Birati, suggère aussitôt
1
|[|
^^
ville placée sur
Bairouti,
I
du paragraphe comprendrait
la
à la
dernière ligne de
description de
la
page suivante
la
route entre
nom de
le
:
mont Shaoua
le
Beyrout.
et
Je n'aborderai pas
l'étude des lignes qui suivent ce passage
ici
aucun renseignement topographique. On y voit seulement que route, qu'arrivant à la couchée,
ils
ment, à
page xx,
la
quatrième ligne de
se trouvaient entre
Toubikhi
et le
deux versants du Liban,
les
c'est afin
sentiers
la
ainsi
dévalisaient
chars, mais d'un
et
que
l'on
les
le
comme
Shaousou,
Shaousou occupaient
là,
ceux qui sur
les forêts
non pas d'une excursion aventureuse par des
voyage sur une voie battue suffisamment pour que
entre Byblos et Beyrout, car
ne renferment
ne pouvait entreprendre qu'au risque de fracasser
à char sans être obligé de mettre pied à terre.
la série des
elles
les Ituréens plus tard. Si j'insiste sur ces détails,
de bien constater qu'il s'agit
mal frayés,
:
:
voleurs infestaient la
voyageur, et l'on apprend incidem-
qu'ils étaient des
mont Shaoua que
le
les
On
mer quelque
devait rejoindre la
les
pût y circuler
l'on
part
paragraphe suivant du Papyrus Anaslasi I recommence
noms par ceux de
ed)
ÏL
Kapounou, Goubla,
I
de '^^
et
s
|(j
Baîrouti, Beyrouth.
Le problème peut donc
se poser ainsi
Quels sont, dans l'antiquité,
:
les
chemins
carrossables qui, partant des environs de Baalbek, franchissaient le Liban auprès d'un pic assez remarquable pour être
le
Shaoua-Saoui.
et aboutissaient à
Beyrout d'un
côté,
à Djébail-Byblos de l'autre? Certaines routes peuvent être écartées a priori; celle qui va
de Baalbek à Beyrout par
les
à Beyrout par Shtôra et
Cèdres est trop septentrionale,
Khan-Mourâd
et celle qui
est trop méridionale.
va de Baalbek
Le choix
n'est guère
possible qu'entre une des routes intermédiaires. Celle de Zahlèh a cet inconvénient
qu'avant d'aborder
la
montagne,
longtemps en plaine
elle circule
tandis que le scribe égyptien nous présente
le
Magara comme
le
immédiatement après Toubikhi. Restent deux passages assez peu Legmiah, qui a été
suivi par Lortet en 1875, et celui
du
lac
long du Litany,
se trouvant presque élevés, celui
Yamounéh, qui
du
lac
a été exploré
par Renan. De Baalbek et des régions voisines où Toubikhi devait être située, on arrive, en deux heures et demie ou
trois heures, selon le point
de départ, sur des pentes boisées
aujourd'hui encore, puis en une heure et demie de marche on redescend sur
de Yamounéh, où fut un sanctuaire important à l'époque romaine.
mesure quatre kilomètres de long sur deux de scribe égyptien ne l'eût pas mentionné,
nappe de Yamounéh 1.
î
Cf. entre autres le
W.
se rétrécit
pendant
si
l'on
lui
V\
(1.
là
le village
un
lac qui
que
le
ne savait par divers témoignages que cette
l'été, et
>^&;
y a
large, et peut-être s'étonnerait-on
qu'au mois de septembre on ne voit plus
passage des Mémoires de Slnouhlt, où le héros
en allant droit devant
Il
15-16).
dit qu'il
chemina à pied
THE GEOGRAPHICAL LIST OF SERREH dans
qu'un ruisseau abondant
le bassin
et
un
73
petit étang d'une limpidité parfaite
:
le
héros égyptien voyage en été ou au début de l'automne, puisqu'il ne mentionne pas les neiges au
moment où
Yamounéh. deux
franchit la montagne, et cela suffit à écarter l'objection.
il
La
routes se présentent.
vers le sud, longe
le petit lac
Legmiah, puis tourne brusquement à
point culminant quatre heures après aperçoit de très près
dans
le
départ d'Yamounéh.
le
«
peu suivie
est très
l'ouest, et arrive
Du sommet du
la plus septentrionale, celle
directement d'Yamounéh à Akoura, et de Elle
A
Lortet, descend
col,
au on
Sannîn, puis on redescend brusquement sur Afka, où l'on pénètre
du Nahr Ibrahim. La voie
la vallée
M.
plus méridionale, celle de
à
là
Afka où
de Renan, va plus
elle rejoint la voie
précédente.
haut intérêt. Le passage au-dessus d'Akoura
et pourtant d'un
ceux qui traversent
Liban. Les gens d'Akoura, qui sont
»
est le plus facile de tous
»
assez guerriers, paraissent tenir à en garder le secret.
Le scheikh m'expliqua comment,
»
avec un petit nombre de
le col
»
C'était là certainement la route d'Héliopolis à Byblos. Étroite et taillée dans le roc,
»
elle s'élargit ensuite et
»
qu'au
»
sans doute, le sentier
»
d'Akoura
»
blement que
moment où
fusils,
le
on pourrait défendre
devient une des plus belles routes de
l'on arrive
au versant oriental. Là,
moderne
a perdu
ici la
la
la
du monde,
conquêtes venant de l'Orient sont tombées sur
les
Syrie montueuse, jus-
descente est très mauvaise;
Je crois qu'on peut admettre, sans trop de témérité, que le
la
c'est
et
Yamounéh,
probablement aussi
parcours où
les forêts
le
le
Shaoua-Saoui
Mohar
ne bornent point
Monéitiréh que
est le Djebel
Sannin, dont on aperçoit la vue.
le
sommet dans
par
Phénicie'
là
le
proba-
».
franchit
par ce col d'Akoura. Le Magara, qu'il rencontra au delà deToubikhi, est qui précède
Le passage
piste de la voie antique.
selon mot, une des plus vieilles routes
est,
au-dessus du village
le
Liban
canton boisé
la route traverse
tous les endroits
du
Arrivé au delà d'Akoura, l'Égyptien
fut forcé de s'arrêter pour passer la nuit, quelque part vers Afka, et c'est là que les
Shaousou s'il
alla
le
détroussèrent.
Il
gagna ensuite
directement à Béryte; sinon,
la
mer
vers l'embouchure
put incliner à
il
l'ouest,
du Nahr
el-Kelb,
au voisinage d'Afka,
et
remonter vers Byblos en passant à l'embouchure du Nahr Ibrahim.
THE GEOGRAPHICAL
LIST OF
SERREH
BY
YV. Rec. de Trav., of
t.
XVII,
Max Muller
p. 164, Prof.
Sayce announced
the discovery of a
Syrian names, found in the temple-ruins at Serreh (Baedeker
They seemed
to
communicate
his
1.
him
copy with
Renan. Mission de kecuf.il, xix.
too fragmentary for publication, but he
—
me and
to
P/icnicie, p. 303-304.
nouv. sér.,
m.
permit the publication.
:
Aksheh)
in
number Nubia.
was kind enough
to
456789
L'EPENTHESE EN PERSE CUNEIFORME
74
12
3
S!
Hl
"nT*
n°
û êts
10
11
12
13
14
9
mu
mi
4â
f
i^
16
15 ~\
^%
âJS
a /«s
/ifi
19
(17, 18,
destroyed.)
In syllabic transcription, the
A e-/te-rï-n(a1), T
1. 3.
reads
Syria.
Ke-f-ti
6.
(i.
Kad-s, the
jl
12.
this
Prof.
It
16. 'A-(ra-l-tul),
seems évident that the
Amenhotp
III
in
bable. There,
we
fi
written in
new
It
Sayce believed seems
to
full \
list is
(I (1
Semneh,
of
1.
K-(ïra-
7.
10.
'A-kà
Kode "
(i.
e.
ko)-
circle"), the
Arvad, Aradus?
artists of
Ramses
to see?
Prof.
14.
Sayce
me, the arrangement of the signs
reading rather improbable. Perhaps (U)-nu-(g)'?
see below.
west
country,
suppose Ti-hï-sï, the usual associate of Kades.
I
adds in bis letter " perhaps Mannus".
makes
Kad-ï-n(a) (read
11.
tablets.
ha T which
instead of the
ti
Hittite
(Sa)-n-ge-(ra), Singara in Northern
Amorites on the upper Orontes.
Amarna
coast of Northern Phœnicia.
Read
4.
Tu-ne-(p), probably in the lower Orontes-valley.
8.
capital of the
the Ugarrit of the
r(ï-t),
He-tà,
2.
originally, the coast of Asia Minor.
e. to),
ka-mi-sa) on the Euphrates.
of
:
'A-ra-(sa), Cyprus, cuneiform Alasia.
Mesopotamia.
9.
list
Northern
Tt-y-(ta),
15.
unknown,
— The rest efîaced. II
compiled their
L., D., III, 88 g, etc.
;
a
common
list
from the columns
source
is
far less
pro-
nd t he same uncommon orthography Kad-ï-na, and our Nro. 15, ^ (a name with which I cannot do anything) '. Nevertheless, the :
'
not destitule of interest and Prof.
copied thèse fragments.
I
Sayce deserves our gratitude
for
having
thank him personally for bis amiable communication.
L'EPENTHESE EN PERSE CUNÉIFORME PAR
Blochet L'épenthèse est un phénomène consistant en ce qu'une consonne se trouvant suivie d'un
1.
i,
ê,
y, d'un u, ou d'un v, autrement dit de toute voyelle autre que a ou delà semi-
Peut-être faut -il
l'équivalent de I
lire
nl\[\
I
\>
Diyah,
et
comparer
ji(J(J(J
QA
de Touthmosis
III, u» 74,
où
il
S[) serait
L'ÉPENTHÈSE EX PERSE CUNÉIFORME voyelle correspondante, un
i
ou un u apparait devant
75
consonne. Ce phénomène est
la
constant en zend, mais l'épenthèse de Vu n'a lieu que devant
r\ Ex.
:
Sk. bhùcati,
Av. baoaiti; Sk. sàroâm, Av. hauroàm.
Le perse ne marque pas l'épenthèse, mais il est possible que malgré cela il la pratiLe seul moyen de s'en assurer est d'interroger les transcriptions étrangères de
quait.
mots perses en grec, en assyrien
Un
(Oppert, Achémênides, >-]ï= bira.
t| Il
il
turcs J, ou voit
que
ss.); la
nomme
en perse Xaditabira
traduction médique lui donne le
nom
^t=J^ ni-di-it-bi-il, ce qui semble prouver une prononciation bon de remarquer que \*— est nu, en assyrien, que t| est ut
est certain
J qui
la
Un
.
réduits par Darius se
»~<
est
est ul. et
86
p.
en médique 5
et
nombreux imposteurs
des
se
que
i
prononcent d'une façon intermédiaire entre lu et
un
voyelle n'est pas
autre exemple est
e^-JT
^^y
azdôta.
On remarquera que
^ë=»~yy
brève suivie de
la
u sont confondus en médique; on comparera
et
a, ce qui seul
le
importe
Vahyazdàta
perse
En
li.
de {*—
na{i)di(a-
^t=y^=
et
les suffixes
tous cas, on
ici.
transcrit en
médique 4$£^ t^TT
Yisdatta, ce qui semble renvoyer à une prononciation Ya(i)hyle
médique rend
consonne redoublée.
arrive que., dans des mots où
On
longue suivie d'une consonne par une
la
en verra, plus
loin, d'autres
exemples.
y a eu certainement épenthèse, les transcriptions étrangères n'en offrent pas trace. Le mot perse Ariya « Arien », Sk.aé, zend j»»i>* Il
Airya, au génitif
Cependant
se prononçât cable.
Ariyânâm, médique
a
est
donné naissance au mot *-tzJtz
assurément A(i)riya, sans quoi
Le chaldéo-pehlvi ne
grecque ne Il
pluriel
transcription
la
il
la
connaît,
marque pas non
y a en Perse,
comme
l'on
comme
plus, elle est
l'î
J\j\
pehlvi
,
Am'ya, quoique »— Jjy^ Ëï^i du pehlvi
le
et
du persan
Perse, que la forme
le
prat.
mot
serait inexpli-
jk*i X*.
La forme
'Apta.
peut s'en convaincre en feuilletant
le
Modjem de Yakout,
un nombre assez important de villes dont le nom se termine en aj,, arabisé en $j>., le pehlvi est mp, sans que l'on puisse savoir quelle est la voyelle. Il ne faudrait sans doute point voir dans lïdu persan
le
reste d'une épenthèse d'une
forme *karliya, *ka(i)rtiya
par exemple. Le persan moderne prononce >^>jm , arabisé en 2yo^, mp-ir qui est certainement *ycusdakarta « créé par Dieu ».
le
mot pehlvi
Ce phénomène est proche parent de ce que l'on appelle la « Prothèse ». que l'on définit ainsi: « elle condans l'introduction d'un i ou a adventice initial devant une consonne « Es.: (u)rcdn, âme pour *rcdn. Il une légère erreur En réalité il y a prothèse d'abord, épenthèse ensuite. Le persan ne peut prononcer un groupe de deux consonnes initiales, il devait en être et il en était certainement de même en zend. Étant donné le groupe 'rcdn, une langue iranienue ne pouvait le prononcer que de deux façons, ou le faire précéder d'une aspiration, ou intercaler entre /-et r une voyelle brève. C'est au premier de ces procédés que le zend a eu recours et il a prononcé en représentant cette aspiration par (/i). [h)-rran, cet (/([portant une voyelle indécise, que nous représentons par -, comme aujourd'hui la voyelle prosihétique persaue. C'est alors qu'a eu lieu l'épenthèse du c par-dessus le r, dans le groupe (/i|-rquiest devenu [h]ureân. Il est absolument inexact de 1.
siste
y a
dire
ici
:
que urcan vient de rucdn,
d'ailleurs la
forme persane rucân dont on veut l'appuyer n'existe pas: \|«,
racdn. Le pehlvi lui-même rùbdn. est à prononcer exemples de noms propres où ûb est une simple graphie pour c ; 2. J'emploie, après M. J. Oppert. la dénomination de modique gées les inscriptions cunéiformes du second système. 3. Par exemple dans les inscriptions trilingues d'Ardeshir I er se prononce
racàn. comme le prouvent les nombreux phonétiquement ûb ne peut devenir «. pour désigner l'idiome dans lequel sont rédi-
ou dans
l'inscription bilingue d'Hadjiàbàd.
I/ÉPENTHÈSE EX PERSE CUNÉIFORME
76
arrive
Il
Harauvati
même
que
marque
perse
le
au sanscrit Saraseati. L'aspirée et
»-
tombé dans
l'A
Le nom du pays appelé en perse
On
La
récriture.
l't
Cette forme correspond
final.
tombée en perse, comme dans nombre de mots'
est
It
vraie forme est Hara(u)hoati.
la
devant
l'épenthèse.
zend Harahvaiti avec répenthèse de
est en
voit
immédiatement
qu'il
médique
transcription
y a eu épenthèse du v
Arrauvatis
est
^||>- ^ J^J «-|t t^yy avec a marque de l'épenthèse. En voici un autre exemple l'étymologie du nom de ville Siktauvatis :
toutefois
il
est
vaut. Sk. vanl
y
Il
C:|
^
:
r.
Le perse Bardiya,
de Cambyse, est devenu en grec de
médique
MspSu; à
est
tf
homme
un
*~\>^
un
d'elles toutefois étant
nom du fameux mage
le
île
même
reconnaître une trace de ce
admettre que l'épenthèse se
faille
groupe de consonnes, l'une
nom
du
Sikta(tt)hvati avec épenthèse
encore un mot dans lequel on est bien tenté
a
est obscure,
probable qu'il faut voir dans ce mot un composé du suffixe possessif
phénomène, quoiqu'il
le
»-
'
par-dessus un
soit produite
/'.
qui usurpa la couronne après
le
suicide
dans Hérodote. Eschyle (Perses, 745) donne
SpépSiç.,
qui aurait régné; peut-être est-ce
t^} Bir-di-ya.
signe
le
même. La forme
le
t^ étant manifestement
^j baby-
le
lonien.
Les deux transcriptions grecque syllabe n'était pas
un a pur
que
et
On pourrait voir dans le MépSi? cher àeMartiya,
homme. Ceci
la
médique prouvent que
et
d'Eschyle, un
est possible, le
t
ayant pu être transcrit d
.
Il
la
première
nom tout différent de s^ipou;, et le rappro-
de Ctésias, zend Spentô-dâta) L'exemple n'en vaudrait pas moins, car
Martiya
de
la voyelle
forme perse originale devait être Ba(i)rdiya"
se prononçait Ma(i)rtiya, ce qui revient
(cf.
SçevSoSàtiQç
montrerait que
il
au même.
y a en médique de nombreuses transcriptions de mots perses qui présentent un
phénomène analogue à douteux
toutefois,
celui
qu'il
le
que
faille
remarque dans Harauvati
l'on
expliquer par
la
et Siktauvati,
il
est
chute graphique d'une aspirée.
Il
arrive qu'un a suivi d'un v ou d'un y, dans les transcriptions des mots perses, devient
u ou
en médique, ce qui d'après l'analogie de ce qui précède pourrait faire penser
i,
qu'en certains cas en perse a-\-(i\ y) devenait (au, aï)
exemples
t
Le
roi Skpi^ç porte
£^
t^yy ^P
en perse
le
nom
Ik-si-ir-is-sa
y).
En
voici quelques
de Khshayàrshâ, et en médique celui de
ou
>~yy£&
assyriennes sont Khisiyarsu, Khisiarsa. y, le
-\- (v,
:
médique répond par
On
£>;
£f^
y
Ik-si-ir-sa.
voit qu'à la syllabe -sha-
*~yy^
Les formes
du perse devant
-shi-, l'assyrien par shi et le grec par Sé(pÇï)î), sans doute
prononçait-on Khsha(i)yarshâ"
Le perse Dàrayacush 1.
Sur ce
point, voir J.
est
en médique
^H"^ H^T^ ^j}
Darmesteter, Études Iraniennes, tome
JeT
K.
t^TT
(<
-^ an "
I.
m
est un fait bien connu. Sur la prèfixation du sigma, voir OrpERT, Inscriptions 2. Le changement de b en des Achéménides, p. 42, note. 3. L'explication de 17 initial est très simple dans beaucoup de langues il est impossible de prononcer deux consonnes initiales sans les fane précéder d'une voyelle ou sans en intercaler une. C'est ainsi que s'expliquent :
les
formes zendes (u)rcàn, âme,
ce dernier
phénomène qu'on
p. ,jljj
s'est
,
cf.
pour
les
consonnes médiales dad(e)mahl,
cru obligé de donner
le
nom
d'anaptyxis.
s/.',
dadmàsi.
C'est
à
RECHERCHES SUR QUELQUES BOIS PHARAONIQUES yavaush
transcriptions grecques sont Aapeïoç, la plus usitée, et Aapsioïbç, connue
», les
par Xénophon. Cette dernière forme
pour
est
elle
Aopeyap>ç,
y
le
est, à très
digamma
et le
à la syllabe -va- du perse devant y,
le
peu de chose près, identique au perse,
On remarquera
étant tombés.
médique répond par
-ri- et
le
encore
qu'ici
grec par
-pe-,
ce
qui peut faire croire à une forme Dàra(i)yaoush.
l'o
t^TT Pirruvartis, en grec
«^f:
devant
d'un imposteur contre lequel lutta Darius, est en médique ty tYyf
nom
Fraoarti, C=Ty»-
devient -ru- en médique.
a
appartient à
la
Un
*pxôp-nj;. r étant
On
voit
que
du
transcription de la syllabe -ra-
-va- du perse
la syllabe
tombé en grec,
il
de dire
est difficile
perse, en tout cas le
nom
si
devait
être Fra(u)varti.
Le même phénomène ^yyy JE?
On
se produit dans le perse
Tàrdoa, médique
^y^
^^yy»—
Tar-ra-u-oa, transcrivant une forme perse Târa(u)oa.
pourra objecter à ce qui précède que dans certains cas,
parait transcrire
les
voyelles perses sans règle apparente,
Goparva; Bâkhtris, Baikturris ou Baksis.
le
médique
transcrit ou
que Gaubruoa
C'est chose indiscutable,
mais
le
devient
nombre
des exemples donnés plus haut, appuyés de l'autorité du grec,, prouvent que leur con-
cordance n'est pas simplement un transcription
effet
noms propres
des
du hasard,
et
que
le
médique a marqué dans
perses des épenthèses que
le
sa
perse dédaignait de
noter.
RECHERCHES SLR QUELQUES BOIS PHARAONIQUES PAR
Le D r Georges Beauvisage Agrégé, chargé do cours de Botanique à
la
Facullé de Médecine de Lyon.
II
LE BOIS D'ÉBÈNE On
sait
que
anciens Égyptiens connaissaient et employaient à une époque très
les
reculée le bois d'Ébène
qui a été traitée,
il
;
il
serait superflu
y a douze ans, dans ce
de refaire
ici
,
trop complète pour qu'il soit utile d'y revenir. Mais
ou de quels arbres provenait ce bois d'Ébène, niste
ne
s'étant, à
ma
la tenter d'après les
On donne
le
l'historique de cette question
RecueiV par M.Victor Loret. d'une manière il
reste à savoir de quel arbre
Habni nrgv
J
connaissance, occupé de cette détermination,
matériaux que
nom
j'avais sous la
\. j'ai
Aucun
bota-
cru pouvoir
main.
de bois d'Ébène à des bois plus ou moins noirs provenant
d'arbres assez nombreux, assez différents les uns des autres et originaires de contrées
1.
T. VI, p. 125-130.
RECHERCHES SUR QUELQUES BOIS PHARAONIQUES
78
Déjà Dioscoride distinguait l'Ébène d'Ethiopie
diverses.
l'Ébène de l'Inde; cette
et
quoique incomplète, est encore bonne à conserver. Nous pouvons, en
distinction, effet, diviser
aujourd'hui
de Madagascar et des
pyros (Ébénacées);
les bois dits
îles
2° les
d'Ébène en
trois
groupes
:
Ébènes des Indes,
1° les
Mascareignes, fournies par une vingtaine d'espèces de Dios-
Ébènes de l'Afrique continentale
et de l'Europe,
surtout par quelques Légumineuses, Dalbergia melanoxylon,
xylon Brcaina, Cytisus Laburnum, Anthyllis
fournies
Brya Ebenus, Melano-
cretica, Albizzia
Lebbek ;
Ébènes
3° les
d'Amérique, fournies par des Bignoniacées (Jacaranda ovalifolia, Tecoma leucoxyEuphorbiacées (Excœcaria glandulosa) et Légumineuses (Bauhinia acumi-
lon),
nata).
comme convient, dans la circonstance, cette dernière catégorie, somme deux groupes qui correspondent à peu près aux deux sortes
Si nous écartons, il
nous reste en
il
de bois d'Ébène de Dioscoride, et nous pouvons nous demander
si les
anciens Égyptiens
ont employé les Ébènes indiennes ou les Ébènes africaines, ou bien
les
deux groupes
à la fois, enfin, pour être plus précis, quelles espèces de l'un ou de l'autre groupe.
A
la
question ainsi posée, j'apporte une réponse partielle: je suis en mesure d'af-
firmer qu'aux temps pharaoniques on travaillait en Egypte le bois de Dalbergia
melanoxylon. Il
permis de supposer que
était certes
les anciens
l'Ébène d'Ethiopie que l'Ébène de l'Inde; mais
prudemment que de transformer l'a fait
M. V.
donné pour
omettant
titre
et
transporter cet article des Ébénacées aux Légumineuses.
hypothèse
cette «
syno-
a cru devoir, dans sa deuxième édition, le remplacer
il
simplement, sans discussion., par celui de Dalbergia melanoxylon, en
même de
nom
une hypothèse émise par M.
dis
comme
nom d'Ebenoxylon verum,
à son article sur l'Ébène, le vieux
Cette substitution d'un
que
s'aventurer bien im-
hypothèse en une affirmation positive,
Loret. Après avoir, dans la première édition de sa Flore pharaonique,
nyme de Diospyros Ebenum, purement
cette
Égyptiens employaient plutôt
c'était peut-être
en partie», car
est
le
à
D
un autre
r
en partie confirmée par mes observations personnelles. Je
si j'ai
reconnu que des objets travaillés par
étaient fabriqués en bois de Dalbergia melanoxylon, je
que l'Ébène de
l'Inde,
hardie, quoique fondée sur
était bien
Schweinfurth. Je suis heureux de reconnaître
provenant des Diospyros,
me
était
les
anciens Égyptiens
garderais bien d'affirmer
inconnue en Egypte aux
temps pharaoniques.
Les objets que ressy, 1°
momie 2°
j'ai
eu l'occasion d'étudier m'avaient été envoyés par M. G. Da-
accompagnés des étiquettes suivantes
Emblème Ta
«
— &
Thèbes
(boucle
— XX
Manche de miroir
Comme
de
d3r nastie. (?)
:
ceinture),
qu'on plaçait dans
la
main de
la
»
— Gournah-Thèbes — XVIIIe-XX
échantillons de comparaison j'avais
:
a)
8
dynasties.
»
un gros morceau de tronc de
Dalbergia melanoxylon, cultivé en Egypte, dû à l'obligeance de M. Albert De-
RECHERCHES SUR QUELQUES BOIS PHARAONIQUES
fiers;
b)
un
Africa
—
Diospyros melanoxylon
fragment primitivement étiqueté
Brauna;
par qui, au Melanoxylon ces
deux derniers fragments
Lyon
cine de
«
—
Ebony
Black
West
et attribué avec doute, plus tard, je
»,
Coast
ne
sais
un fragment du bois d'Ébène de Ceylan
c)
appartiennent au droguier de
la
Faculté
;
de méde-
(collection César diantre).
Le Dalbergia melanoxylon montre, entouré d'un aubier blanc, un duramen brun noir légèrement rougeàtre, un peu plus clair par places. Le soi-disant Melanoxylon Brauna
dépourvu d'aubier
(?)
est
un peu plus rougeàtre. L'Ébène de Ceylan d'encre gallo-ferrique,
Cette
différence
d'un brun foncé assez analogue, plutôt
d'aspect
ne
d'un
seule est
tirant plutôt sur le vert
correspond
que sur
nullement
noir franc,
d'un
noir
rouge.
le
à
celle
que
Dioscoride
signale entre l'Ébène d'Étliiopie et l'Ébène de l'Inde.
Les deux échantillons considérés,
Emblème Ta
«
»
et
«
Manche de Miroir
»
ressemblent plutôt par leur couleur aux deux premiers types qu'au troisième.
En dehors de tillons
l'aspect superficiel,
les constatations faites sur ces divers
ont été de deux sortes: aux observations micrographiques
l'expérimentation
chimique, et j'en
je crois intéressant
de
relater
les
ai
tiré
des résultats
j'ai
échan-
voulu joindre
tellement frappants que
ici.
OBSERVATIONS MICROGRAPHIQUES
Emblème et
Coupes transversales
à
Ta.
Manche de Miroir
Dalbergia melanoxylon
structure
moyennement
radiée.
Rayons
médullaires
unisériés et formés de cellules allongées radialement, 4 fois plus longues que larges.
Fibres très inégales et très irrégulières, nullement alignées,
ni radialement, ni tan-
gentiellement, à paroi épaisse, à lumière assez large, arrondie, irrégulière, en bandes
comprenant souvent 8-10
radiales d'ordinaire assez larges,
médullaires.
Vaisseaux
à
parois
assez
groupes irréguliers, 1-2-
sériés,
laires. Cellules ligneuses
souvent écrasées
épaisses,
cristal,
et
peu
distinctes,
remplies d'une matière
disposées en rangées tangentielles unisé-
riées serpentant irrégulièrement entre les fibres, :
deux rayons
occupant tout l'intervalle entre deux rayons médul-
brun foncé, ou contenant un gros
Coupes tangentielles
fibres entre
variqueuses, inégaux, en petits
ou contiguës aux groupes vasculaires.
Fibres épaisses; Rayons médullaires très nombreux, étroits
et bas (hauts de 10-12 cellules au plus, unisériés, parfois dédoublés et bisériés en leur
milieu, à cellules elliptiques. Cellules ligneuses souvent plus hautes, fortement ponctuées,
parfois cristallogènes subisodiamétriques,
rectangulaires ou carrées, en
files
ressemblant aux rayons médullaires. Vaisseaux à ponctuations aréolées peu serrées.
Coupes radiales: Rayons médullaires muriformes à sur lesquelles tranchent nettement les
Tous
les
files
cellules fines très régulières,
de cellules cristallogènes.
éléments, cellules du bois ou des rayons médullaires, fibres et
même
RECHERCHES SUR QUELQUES BOIS PHARAONIQUES vaisseaux peuvent contenir
la
même
substance brun foncé (nuance terre de Sienne
brûlée).
y a identité parfaite, au point de vue histologique, entre
Il
piques faites dans l'Emblème
Ta
et le
Manche de
coupes microsco-
les
Miroir, d'une part, et celles qui
sont pratiquées dans l'échantillon type de Dalbergia melanoxylon, d'autre part.
Mais
faut
il
reconnaître que
deux autres échantillons types présentent une
les
structure assez analogue et ne s'en distinguent que par de petites différences de détail.
Ébène noir de
la
Côte occidentale d'Afrique
(Diospyros melanoxylon ou Melanoxylon Brauna?)
Coupes transversales
Même
:
aspect d'ensemble.
Fibres plus régulières, moins
inégales.
Coupes tangentielles
Rayons médullaires plus rapprochés, plus hauts, à
:
lules plus grandes, entre des fibres
paraissant moins nombreuses et assez
cel-
fortement
ponctuées.
Ébène de Geylan Coupes
tranversales
:
Structure
plus
Rayons médullaires
nettement radiée.
également unisériés, mais plus nombreux, à cellules quadrangulaires courtes dont
longueur radiale
est tout juste
double de la largeur. Fibres très égales
la
régu-
et très
lières, à paroi épaisse, à
lumière étroite allongée tangentiellement, très bien alignées
en
contiguës par 2 ou 3, tantôt solitaires
radiales
files
une avec 2-6 en
les
files
tantôt
rayons médullaires. Vaisseaux rarement radiales unisériés.
isolés,
et alternant
une à
ordinairement groupés par en
Cellules ligneuses disséminées
tangentielles
files
discontinues interrompant çà et là les alignements de fibres sans en troubler la régularité
en épaisseur, et bordant en dedans et en dehors
de tous
les
Coupes tangentielles étroits,
les
groupes vasculaires. Cavités
éléments gorgées de substance noire.
rapprochés
cellules plus
et
:
Fibres fines. Rayons médullaires 1-2- sériés, très
souvent subcontinus
très hauts,
et
comme
nombreux
anastomosés, à
grandes. Vaisseaux à ponctuations arèolées plus fines et plus serrées.
Cellules cristallogènes en courtes
Coupes radiales
:
files
assez nombreuses.
Rayons médullaires muriformes ne montrant pas de différence
sensible. Files de cellules cristallogènes plus distinctes.
Malgré l'analogie du plan d'ensemble,
les
différences soulignées paraissent assez
nettes pour permettre de ne pas confondre les deux bois de Dalbergia et
d'Ébènede Ceylan; mais on peut
étant donné surtout le grand
se
demander
si elles
melanoxylon
sont plus ou moins constantes,
nombre des espèces de Diospyros
susceptibles de fournir
une Ébène indienne.
On on va
pourrait donc
le voir, ces
prudemment émettre quelques doutes sur
ce point
;
mais
doutes ne sont plus permis après l'essai chimique de ces bois.
comme
RECHERCHES SUR QUELQUES BOIS PHARAONIQUES
81
REACTIONS CHIMIQUES Les échantillons de bois ont été
traités
successivement par divers dissolvants, et
ces liquides ont été essayés avec divers réactifs.
Sansénumérer tous
les essais
auxquels
je
me
taines réactions différentielles peu prononcées, je
suis livré, sans signaler
me
bornerai à relater
ici
même
cer-
celles qui
ont donné des résultats bien tranchés et absolument caractéristiques.
I.
On
fait
a
Teintures alcooliques
et
leurs réactions.
macérer pendant quelques jours 1 gr. de bois pulvérisé dans 10 gram.
d'alcool à 90°.
Les teintures ain^i obtenues présentent déjà un aspect tout différent pour l'Ebène
de Ceylan
et
pour
le
Dalberçjia. Elles offrent en outre avec certains réactifs des carac-
tères différentiels très nets, qui peuvent être
RÉACTIFS
résumés dans
le
tableau suivant.
RECHERCHES SUR QUELQUES BOIS PHARAONIQUES
82
d'eau; on obtient un décocté rose brique pâle restant opalescent après filtration;ce
décocté ne précipite
par les sels de
ni
étendu
chlorure d'or;
et
par
traité
par l'acétate de
ni
fer,
alcalis,
les
cuivre,
ni par le
prend une coloration brun-ver-
il
dàtre (la nuance vêrdâtre est encore plus nette en laissant tomber une goutte de
décocté
dans
liqueur alcaline).
la
III.
Dissolvants divers.
Mises en macération pendant 24 heures dans divers liquides,
deux bois ont donné
les
résultats suivants
La poudre de Dalbergia melanoxylon ne carbone, ni
sulfure de
la
térébenthine en jaune pâle,
amylique
et
l'acétone
(nuance acajou),
la
si
Au
benzine. le
poudres des
les
:
colore ni
de pétrole, ni
l'éther
bout de 24 heures,
chloroforme et l'éther sulfurique en rose,
en brun
rhum),
(nuance
jaune
le
colore l'essence de
elle
l'alcool
ou en brun rouge foncé
proportion de poudre est plus forte.
La poudre d'Ébène de Ceylan ne
colore aucun de
ces dissolvants, sauf l'acé-
tone qui, après 24 heures, prend une nuance jaune pâle.
On
voit par l'exposé qui précède
noxylon présentent à
Or
l'essai
que l'Ébène de Ceylan
et le
chimique des caractères absolument
du droguier de Lyon étiqueté en anglais Ébène noir de
l'échantillon
même
côte occidentale d'Afrique, qui, par son aspect extérieur et
cune des réactions de ce dernier
sa teinture
:
alcoolique
ressemblent en tous points à celui de l'Ébène de Ceylan; l'action des
ment à son
Au
dissolvants.
paraît
et
son décocté aqueux
y a
il
de
même
identité
donc provenir d'un Diospyros, conformé-
étiquette primitive.
deux échantillons de
contraire, les
réactions
Il
la
par ses carac-
beaucoup du Dalbergia, n'a donné au-
tères histologiques, paraissait se rapprocher
quant à
Dalbergia meladifférents.
du Dalbergia melanoxylon; micrographique
de l'observation
et
pharaoniques ont donné toutes
bois
ces résultats confirment
leur
les
entièrement ceux
donnent un caractère de
certitude
qui
trouvés
par
parait incontestable.
J'en
donc que l'Emblème Ta
conclus
M. Daressy
et
fabriqués avec
bois de
le
Manche de Miroir
le
à Thèbes et rapportés par lui aux
XVIII e
et
XX
e
dynasties ont
été
Dalbergia melanoxylon.
GÉOGRAPHIE BOTANIQUE
Le Dalbergia melonoxylon appartient
à
la
famille des
famille des Papilionacées, tribu des Dalbergiées; c'est tres
sont
de haut, dont épineux.
A. Richard'
1.
Il
et
a
le
tronc atteint la grosseur de
été décrit
parait être
Florœ Senegambiœ tentamen,
pour
première
la
répandu dans
1830-1833,
I, p.
le
un
la
fois
Légumineuses, sous-
petit arbre
cuisse
et
LUI.
les
rameaux
par Guillemin, Perrotet et
Soudan, du Sénégal à
227, tab.
de 5 à 7 mè-
dont
la
mer Rouge.
NOTES ON SOME STEL^E Dans
bassin du Nil,
le
compte, d'après
il
espèces importantes de
la
angle rentrant dont
sommet
le
Syène
serait à
Gomlokoro
et
dont
les
même
c'est ce
parmi
'
les
Nord par un
deux côtés aboutiest
Il
permis
bien
Ébénier qui jadis se rencontrait en abondance dans
(Pline).
En
Europe,
par
est
il
connu sous
nom
le
quelques fibres blanchâtres'
nègres du Sénégal et employé pour
les
facilement et garde
En Egypte
,
le poli
le
d'Alexandrie et du
de
gomme
ne saurais
on
l'y
nomme
genre, telles que
De 1°
est
est
moins
nommé Ghelembann meubles
J
cultivé
est parfois
comme
S,
que
le
fixer
Dalbergia
D. paniculata de
se
il
:
polit
dans
ISevoç
jardins
les k
noms
,
et ebenus.
certains objets sur les bandelettes.
melanoxylon
l'Inde
tout ce qui précède on peut conclure que
Les anciens Égyptiens ont employé
2" C'était
son bois
en arabe abnous ou babanous
mais cela n'a rien d'invraisemblable, sachant que
même
;
Loret, et emprunté au Rituel de l'embaumement, pres-
de Habni pour
affirmer
bois
confection des
melanoxylon
Dalbergia
M.
Ce
».
la
»
parce qu'il est
.
Caire;
texte cité par
crit l'eau
Ebenum)
3
assurément dérivés de Hubni ra'vx
Un
d'Ébène du Sénégal
«
véritable bois d'Ébène (Dio.yiyros
inférieur au
noir et présente
je
Schweinfurth
G.
de Méroé (Strabon) et pouvait encore se rencontrer, quoique rarement, jusqu'à
l'île
«
r
région des forêts (Waldgebiet), limitée au
El-Obeid, l'autre au N.-E à Massaoua.
raient l'un au N.-O. à
de supposer que
D
le
83
probablement cet arbre
le
c'est
produise de
le
Or,
gomme,
la
cas d'autres espèces
du
5 .
:
bois de Dalbergia 'melanoxylon
et ce bois qu'ils appelaient
Habni,
;
et auquel
nous pouvons rapporter l'Ébène d'Ethiopie.
NOTES ON SOME STEL^ Alan H. Gardiner The papers
of
Devéria, which passed after bis death into the possession
Louvre, contain a large number of squeezes and photographs of tions.
By
the kindness of
M. Pierret,
I
bave been enabled
to
stelad
and other
of the
inscrip-
study tbem, and to make
use of them for the followins notes.
1.
Pfliuizeiigeographische Skizze des
gesammten
Nil-Gebiets...
(in
A.
Petermann's Mittheilungen,
p. 162)
3.
Guu.lemin, Perrotet et A. Richard, Ion, cit. De Lanessan, Plantes utiles des colonies françaises,
4.
Ascherson
et
Schweinfurth,
5.
De Lankssan,
loc. cit., p. 59u.
2.
Illustr. Flor.
p.
Étj;//it. (in
341.
Mèm.
Institut égyptien,
II,
1839, p. 70).
NOTES ON SOME STEL.E
84
Stela 22 of tbe Glyptothek at
I.
formerly belonging
Munich
my
:
eopy
madc from
is
Devéria. First, seven horizontal lines
to
a photograph
hieroglyphs reading
of
!MTTkS:k?4Tk^Ski^1o™M oMm»™^
ra
mv. ^
first
— H^© ^I^Jf^l^
K^'m
P"^
the
.
^^
U "
two, faunily worship
servants, maie and female
one O y\
:
^^pj^.,^ représentée!
is
among
:
s ^.Sfii
9i
©
one
six are °—tO,
Tri
is
^
«
three reg i sters
T^_
one
,
j
:
n
brought by
in the third, offerings are
:
men
the
Then follow
and
,
women, ail those whose titles are visible are y<=>. 1 omit the naines remonument, as they are given in the Dictionnaire des Noms hiérogly-
of the
corded on this
phiques of Lieblein, no. 311.
The
first fîve lines of
our inscription contain the ordinary formula, or
rallier,
a
mixture of several of the ordinary formulœ. There are several interesting variants.
m 2 takes the place the usual ir Q ]0 1*^J X 1\ 1 T^ sometimes found beside notables In the ^ ^ n<=> T iii a course © (where not seen elsewhere. At ¥\ of
1-
(]
.-"-.
cr
1
offeri
of feasts
list
.
j\
i
\
3^&~^r
„ D
\ I
J\
for the ordinary line
^V
^-^
*1J commences
I
^
In
fs$>
1.
3 |l^
it is
Muséum
an unexpected variant
is
a form frequently found in
a short account of the functions of Sobki
"
me my town
"
soldiers, beoause of
who
in stela 571 of the British
cf.
(that
I
might be
my
in
it)
as prince
excellence and
my
:
he gave
:
C3
X
of
of the
A
I
:
n
^^^-
to
I
bave
me
:
"
My
Louvre'
r
In
lists of feasts.
he says
it
for
a nnstake for A)
of
is
begins a séries of phrases belonging to the formula represented by for their introduction hère
the expression
-
1.
:
w
4 ;pf
is
In the fifth
lord gave to
as superintendant of
perfection in the heart of bis majesty
:
it
work of " the king's house he who is over the secrets of the necropolis, Sobki. " The group if I translate correctly, we should only expect one »»« contains a difficulty £22^ •'
is I
acted as the superior of the hewers of stone of his majesty in every :
A
:
fl
immediately after A '——qW(] à
1.
E. g. at
"
v&
:
in
it
is
C 172
possible that of the
Louvre
El-Kab. Papers of Nestor L'Hôte,
t.
is
it 3
a fault of the sculptor.
shows
,
III,
p.
4;
cf.
that
we
The
should understand ™~^
Brugsoh, Dictionnaire hiéroglyphique,
Suppl., p. 1052-1053.
Maspero, Études de Mythologie
2.
Ll. 12 foll.
3.
Siiakpe, Egyptian Inscriptions, 2nd séries,
;
cf.
et
pi. 82.
variant
d'Archéologie égyptiennes,
t.
I,
p. 1-34.
NOTES ON SOME STEL.E '
again before U
The <
Une
last
>C
Ç
^^
and that ve should not translate " because
is ilie •
most interesting
:
For the use use of -«s»
Stela formerly
I
know
cf.
of iny perfect excellence ".
of no othe r exa mple of the title
Unï,
1
1.
^"^OJ fShtcÉzi]'
^
^"
i
Br MuS "
"
^Zâ^^lf-
stelalOl^^iPï II.
&5
belonging to the Anastasi collection
my
3 :
copy
from a
is
squeeze. Fir>t. four horizontal lines of hieroglyphs, reading
Below, on the
left,
==l
».
To
^ y reading from
whom
stands a man, before
hieroglyphs, reading from right to
left
:
|
/)•?£*!)!)
man
right, a small figure of a '
i\r
I
left to right, in
Under the
front of
him
:
lines of hieroglvphs.
to left
:
I
i
n
A
d
there are four vertical lines of
^f ^ [^[] îfgi
stands, a vertical lin e of hieroglyphs, c=== («c) g"' ^ -] -^i. o o === l
•=>£?*
Pi
vertical lines of inscription
head îv\o horizontal
from right
T
"w
'
J
«
~^>-
*.
two women stand each bearing over her
reading from
risht
left to
I.
:
a\
i
2
^.i¥flhIffe= '-iî^S[w]T*jllHi vertical"T lines the in the :I
-
.
The
very the
first
difficult to
tomb
The found
decipher
:
it
seems
to be the ordinary invocation to those \vho pass
.
is
by
of the deceased. title
"
in the
priest of
Shotp-ib-Ri
" is
only found hère.
thepyramid Qa-nofir
of
Amenemkait
9th year of Usirtasen
I.
The names
of thepriestsof is
second
formula présents no particular interest:
I'
I
belie ve
a sub-director
:
N^ 1^.-^1 ^
of the
I
/\
]
(W] M
personnages mentioned in our
stela are ail curious. III.
In the inscription of Uni, in the fifteenth line,
and interpreted of
as a mistake for
t\
Devéria, and read clearly |"^\
clear,
|"^\
r^/v];
r^^
-
I
|
fx r^^i
the beak of the bird
and the square head must hâve given
is
generally' read,
bave examined with care a squeeze
rise to the
is
mistake
visible, :
the
but not very
tail
however re-
Bi'DGB, Reading boo/,\ p. 58. Sharpe, Eayptian Inscriptions, lst séries, pi. 6. 3. Lenormant, Catalogue d'une collection d'antiquités égyptiennes, Paris, 1857, p. 2. no. 13 bis, where it is descrihpd as " stèle funéraire de forme cintrée, en calcaire compact, portant le cartouche d'Amenemhé 1"... " H. 0-95, 1. 0-54. " 4. Louvre. C 2. 1. 1; cf. Pierret. Recueil d'Inscriptions inédites du Loucre, t. IL p. 10S. I bave verified tbe date of the stela whicb i* the 9th year and not. as Pierket staies, the 8lh. 5. Erman, Zeitschrift, 1S82, p. 12; Budge, Reading book, p. 59. 1.
2.
VARIA
86
semblés that of no f\
an error
I
of the sculptor
hâve seen
more
is
in the inscription.
The omission
easily explained than the inversion
of the letter |
*|\
c^o
:
¥\ by in
any
must always be Maza.
case the interprétation
NOTE SUR UNE STATUETTE FUNERAIRE EGYPTIENNE APPARTENANT A La
M. A. DURINGE, A
statuette en question a été achetée à
qui l'avait lui-même acquise,
LYON
Lyon, chez un petit marchand de bibelots,
y a une vingtaine d'années, d'un officier de marine débarquant à Marseille d'un voyage en Egypte. La hauteur de la statuette est de vingtsix centimètres.
Les pieds ont été cassés au cou-de-pied. Elle est en bois compact
teinte rougeàtre.
lame
il
La main
droite tient
un ^x_ à lame aiguë;
et
de
main gauche, un ^=r_ à
la
aplatie.
Sur
la
partie antérieure se trouve
une inscription
huit lignes horizontales se lisant de droite à gauche
Au
premier abord,
on peut reconnaître des
la statuette paraît être
restes de couleur.
brun et jaune. La perruque
deux bandeaux retombant sur
la poitrine.
en bois nu.
Sur
était noire, avec
fort bien gravée, disposée
un
la
en
:
En y
regardant de très près,
poitrine était peint
liséré
un
collier rouge,
jaune clair au bord inférieur des
Enfin, les hiéroglyphes et les traits qui sépa-
rent les lignes étaient rehaussés de bleu tourné au verdâtre.
La
coufïe à sable,
s'il
y en
a eu, était peinte et non sculptée; aucune trace n'en subsiste.
La
statuette est d'un
bon
travail
fort jolie, rappellent le type classique
du temps des Ramessides de Séti
et les traits de la figure,
I er .
A. Duringe.
VARIA WlLHELM SPIEGELBERG XXII. Ber Grabtempcl Thutmosis'
III.
— Der Name und die Lage dièses Tempels
sind durch eine Reihe von Ziegeln bekannt, welche sich nordôstlich
vom Ramesseum
VARIA gefunden baben
1
f^\ ib„ 25 bis,
/^7^
r?\ s!
,
—^
^-
»
i,
Gebaudes
Foimen
'
vie
Die
».
Tn
Gruppe
(Dict. f/éor/r., 253) las die la
g,
folgenden
in
man
hnk(ic)t) 'nh, wàhrend ich die
Lebens
L.,D.,Ul,
-
AJf*' aus den weiter unten mitgeteilten Stellen ersehen mag.
I]
!
deren ge.legentliche Varr.
demeure qui donne
des Kônigs f
oder den des
und
ib., k,
^—-^
Brug^ch
Namen
Sie tragen entweder nur den
.
Lesung
riclitige
Deutung
ma-anx und
Weihgeschenk (oder
«
ùbersetzte
«
Weihgeschenke
Tempel des Min mit dem Namen
Dieser Grabtempel Thutmosis das Britiscbe
Muséum
(n°
III ist
tf\ ¥-
o
\
nur aucb sonst niebt unbekannt. So besitzt
18194) einen flachen Stein mit folgender Inscbrift 6
Der Stein wurde
also
von Thutmosis
III
Hnk(ic)t 'nh ffiffi
:
geweiht
er den Messstrick ûber seinen westlichen Tempel,
Mn-hpr-R ausspannte D.Vor allem
ist
uns unser
bezeichnen. Zunàcbst kennen wir den Oberpriester des pels,
m
jg^
welcber zweimal erwâhnt ~+~>(
l
~
bei
denen Inscbrift 7 Priestern so
^n=-~~(S5ik =
L
Vgl.
«
.
Sobn" denTi tel
Tem]
y*
Cfl
i|
?-C7j"^
*
1^>^I
Beamte des Tempels ~w^ f~^L gj c== |-$-l o J J
weltliche jf
So kennen wir einen Tèg^c,
,Tn
rûhrt.
Wie
sich aus
x,
dem
lc=a 1 Titel
D.. III. 39 /'-A', vgl auch Wibdemann, Gesrhicitte, S. 360, den Nachweis andrer Ziegel. Skthe, Untersuefiungen, I. S. 90. Nach Skthe (a. O.i kommt dieser Xame auch « auf deu Ziegelu des Gebaudes sûdwestlicb vom TemDD au ilie N. U. Seiie des Ramesseuuis austossend, » vor. 4. Fur die von Skthe A. Z.. 93,99, vorgescblagene Lesung mUnl: liegt kein Grund vor, da in dem zum ,
3.
pel
\::
^^
_C-
*$
Aucb
nicht.
»
L., D., III, 626.
Daneben begegnen wir einer Reihe von
dem /"j
ni'i
Sebreiber
:
Jjl
werden genannt. N^uen einëm Dattelfabrikanten fehlen die
ist
û^j und in einer von Flinden Ausgrabungen im Ramesseum gefun-
r£L §J l^
ders Pétrie
dessen
als
«
(Xamens)
Tempel aber aus Titeln bekannt, welche Beamte desselben
S
2.
des
»)
nur unter Vorbehalt gebe. Eine âhnlicbe Bezeichnung fûbrt, wenn icb reeht
verstebe, ein
1.
« la
:
zweifellos hmkt* (vieil, nach b
ist
:
(
5.
L., D.. Il, 149 d.
6.
Da
icli
Y
"*"
t' as ^\ o R>V zu s/~ m ? en ô ren dûrfte. GoLEMsciiEFF, j^/jtyra/j/i. Résultait, XI, Z. 4. den Gegensiand nur im Schautisch betrachtet habe, konnte ich die Gesieiusart [wabrscheinlich
Beweis herangezogenen
Titel
I
—
Alabasterl nicht sicher feststellen.
nusvGâdû
M\RiniTE, Abydus. 11/49. Budge, Caialoijue of the FiUusilUam Muséum, S. Louvre, A. 53 (nach eigener Abschrift). 11. Mémoires de la Mission arc/i., V/313.
S. 9.
10.
12. Ibid., 324.
75.
VARIA
88
des oben erwahnten Oberpriesters ergiebt,
Amon
Louvre
(oline
Nummer), ,
t
Gottes ^^[aaa^]M
—
,]
welcher q Q
in
,
-¥•
awm
I
Q
G
1
n
Ebenso dûrfte
ist.
geliebten
dem Grabe
in
vin
'
jf a
(1
Tempel
auch das Sufflx einer
durt'te
ûq
Q o •¥-
a
dem
in
des Rh-mi-R' |
zu ergânzen sein
und der Opfertisch des r
o-V-
Mn-hpr gehen \ wo von
Hnkt-nk, seinem
déni
«
ft ;
kede
die
em
LlwwvsJi erwàhnt wird, Auf ihn
zerst ôrten Stelle der Grabstele des
^
war der Grabtempel auch dem Kultus des
geweiht. Darauf bezieht sicb aucli eine unverôtïentlichte, zerstôrte Inschrift im
I
i— V_\
i=>
1
a,
|
|
<=> Vv
^J
westlichen Horizonte
^ i f*\ 1(1=3
t\
\
a
»
c-¥-
5 .
Vor besonderem
Interesse
POLlion verôfîentlichten
ist
Inschrift.
die
Erwahnung
Cham-
unseres Tempels in einer von
Es wird dort von dem Oberpriester des
hpr-JR'-snb, dessen Grab im Osten des Hùgels von Scheich
Q
D
lîasv
->
^
T®
i
Abd
Amon Mn-
Gurnah
el
liegt,
Gehôrte etwa eine
)•
bestimmte Grâbergruppe, unter welcher sich das genantite Grab befand, zu dem
Hnkt- nh? Môglich ware l
tempel
dem
ja anch, dass
etwa die Weihung einer Statue
XXIII. Noch einmal der Grabtempel Amenothes' II vor làngerer Zeit den
Grund der
auf
Namen
Inschrift einer Alabastervase
diesem Tempel auch
in
.
— In XIII dieser Varia habe ich
—
ist,
— was ja
andren Texten begegnet. So nimmt eine auf das Brett des
dass in III
fiir
Amenopbis
II
in
(2576)
J :
1
genug
dem Grabtempel
fur seinen
sind
Weihgeschenke
dargestellt,
& .
.
n=^ <=> '°
welche
Grabtempel stif tête. Heute bezeichnen umher-
$
A Jr.
der thebanische Reichsgott seinen Kultus batte. In 1
Mo-
Pétrie (London Collège)
ein thebanisches Heiligtum begreiflich
dem Tempel Ssp-nh ebenso wie
einem Grabe zu Gurnah
II
im Louvre nachgewiesen. Seither bin ich
dung Bezug. Àus einem Text des Muséums zu Florenz
Thutmosis'
den Grab-
Ssp-'nhl-',-hpr(w)-R' fur den Grabtempel Amenothes'
dells eines Zieç'elformers eingeritzte Inschrift in der Slg.
ersehen wir,
in
Oberpriester zu diesem Audruck Veranlassung bot.
j/j j
^T
'
a
-B^
*~
|
a/
T
Qaa
^fc ^
/i
.2-
|g|||
llll
liegende Ziegel die Stâtte des alten Heiligtums, und auch Pétries rastloser Spaten
hat hier wàhrend der Winterkampagne 1895/96 ausser den
»
foundation deposits
»
Fund der Grùndungsjene Alabastervase und
keine nennenswerte Schâtze zu Tage gefôrdert. Aber eben dieser
gegenstande hat meine
Annahme unmôglich gemacht,
dass
etwa auch das neue Stûck der Slg. Pétrie aus den Fundamenten des Tempels stammt. Einmal alte
ist es
nach Pétries Ansicht kaum denkbar, dass vor ihm irgend jemand die
Tempelstàtte berùhrt hat, und dann haben die sehr roh gearbeiteten Alabaster-
gefasse des Petrieschen
Fundes
stilistisch
mit
dem
feinen Alabastergefàsse des Louvre
nicht das Geringste zu thun. Es bleibt nur ein Ausweg. Wir wissen auch sonst, dass die
^Egypter zur Erinnerung an wichtigere Ereignisse Gegenstànde mit entsprechenden
3.
Mission. V/331, Z. 31. Virey, Tafel XXIII. Bkhrend, Mon. de Florence, S. 77.
t
u
1.
2.
1
ft 1
ma*.:y c =5(LUlf
9 [^<=>îîî:
VARIA
89
—
also ganz unsren Erinnerung>medaillen entsprechend. So Inschriften anfertigten, wurden unter Thutmosis III und Amenofhes III zur Verherrlichung ihrer Siège ûber Kades und Sangar Scarabœengeschnitten Auch die Grundsteinlegunggrosser Bauten wurde wohl so gefeiert und die beiden in Frage stehenden Gegenstânde haben die 1
.
Erinnerungan einen heute
bis auf
geringe Reste verschwundenen Tempel bis auf unsre
Tage bewabrt.
XXIV. Der
— Am
Palast Remises' IL
in der Scbilderung der
Schluss des Pap. Sa/lier III findet sich
Heimkebr des siegriechen Kônigs folgende
deren riebtige Umschrift jedes Missverstândniss ausschliesst
H. G.) gelangte nach dem Haus des Ra-messu-mri-amun des
Re-Harmachis, welcher r
seinem Thron.
'
*R\
(?) (1.
œs
I
Re
auf
^
:
).
Damit durfte der
»
gesichert »ein. Dagegen liegt in
II
'ith
|
Onh-Weset begegnet uns nun auch an einer andren Stelle des Papyrus, <=i worden i>t, 10 9 f (2 î J\ "'A 1
c
Ramses'
¥
H. G.), dem grossen ka
H. G.) nach (dem Palast) Onh-weset heim wie sein \ ater
¥4
cl
i
»
Dieser Palast
Stunde
(L.
Stelle (11/5-6), y
seinem (L. H. G.) Palast O/iJi-Weset wie
in
welclie bislang gleicbfalls missverstanden
jestat (L.
v^)
dem
Name
« es lebt
Monta
Tbeben
»
fur
zu seiner
den Palast
âhnlich lautenden Attribut des Palastes
lediglich ein epitheton ornans vor, welches mit
unsrem Xamen
nichts zu
schaffen bat.
Ueber
die
Lage des Palastes erfabren wir aus den mitgeteilten Stellen nur, dass
sich in der Deltastadt
Ramses
Na ville
(cçain) befand, welche
dem
bei
er
heutigen Tell
el-Kebir suebt. Aber der Nachweis dièses Palastnamens kônnte einmal von grôsster
Wichtigkeit worden.
Wenn
uns ein glûcklicher Zufall eines Tages im Delta Ziegel mit
dem Stempel
-t-1
gehalten
und wo wir das biblische Ramses zu sueben haben.
liât,
XXV. Zur
Ramses
besebeert. so wissen wir, an welcher Stelle
—
neucegyptischen Orthographie.
Es
ist
m.
W.
II
einst
Hof
bislang nur wenig
beobachtet worden, dass die verwildernde neuaegyptisehe Orthographie gelegentlich
auch abgesehen von grammatischen Formen
Schreibungen durch neuere
alte
ersetzt,
welche dem thatsâchlichen Lautbestande der Vulgarspraehe mehr entsprechen, doch so,
dass beide Schreibungen neben einander in Gebrauch sind.
das alte m'itn «
1.
Weg
»,
Pétris, History, II, S. 114 « in sein Gebiel » (?|.
2.
Oder
3.
Dûmichkn, H.
/.,
und Roskllim. Mon., RECUEIL, XIX.
—
11/40
III 81
Am
lehrreichsten
ist
welches im N. R. bereits wie im Koptischen das n eingebusst
u. 195.
=
Brugsch,
s
m Qnfi^° "^i^V^A^
:
NOUV. SEU.,
Bec., 1/37
t
ft
III.
:
(J
M
V
"^
'p-
—
=>
S.
a
VI 4 *^-SL&\
TH
1'
Si
T
1'
VARIA
90
Aus einem
batte und mît lautet.
und sgnn
und
gocJû.
A
neuaegypt. y
co^ït
1
m'rtf
(j
urspr. m°jtjn
war
geworden, wie aus hsmn
also mojt
enstanden sind. Diesen neuœgypt. Lautbestand giebt nun das
wiedér. Dabei
ist
sowohl durch die eigenartige Stelhmg des
t
wie den
beigel'ùgten Stricb der Radicalcbarakter des
Konsonanten gekennzeicbnet.
Demi
Wort
- geschrieben
ein
Gegen
m\t mit der Femininendune
t
balte y
Ein zweiter Fall dieser Erscheinung
des allèrent \\ ^L, i',wt
steht.
J~*~L
V
(I
(1
~^\
'
=
werden mùssen. lassen sich
julocit
Tç
Û^X
«^ £'^ gegenuber!
J }
neusegyptischè
&?f
i
beiden Fàllen hait sich die alte Schreibung neben der
in
Texte 3
bis in die spàtesten
M
Vieil » vor,
«
|
Verbindung
Ich erinnere dabei daran, dass der
i.
^>
lâsst, es ist zweifellos die
n hlsi (d'Urbmey, 8/9, 10/1) im M. R.
Aber wohlverstanden,
vermehren
dem Wort
liegt in
welcbes sich vor dem N. R. nicht nachweisen
neuen
«
Bedenken mehr erheben.
also keinerlei
Form
(]
wobl zuerst von Chabas behauptete Gleicbung
die
.
Solche Beispiele werden sich noch ganz erheblich
wo wir in den neusegyptischen Textenein nicht Wort plôtzlich auftauchen sehen, werden wir zu untersuchen haben, alter Stamm in neuem Gewande erscheint. Von vereinselten orthographi-
lassen,
demi
in vielen Fàllen,
entlehntes neues
ob nicht ein
schen Absonderlichkeiten, an welchen die neusegyptischè Période so reich
Wenn
hier nicht gesprochen. (I
v^&
ein Schreiber
SA
I
'
•
wr
Iur
fur aictAiocoii missbraucht, so stelit er mit solchen
weise allein da, demi
""P 6
ist,
habe ich
°der
il Sf\
Schnurren glùcklicher-
Abusivschreibungen haben nicht wie die obigen Schule
solclie
gemacht.
XXVI. Die
Bedeulunf] von gp Apoc. 22/2.
— In der kûrzlich von Goussen verôf-
fentlichten sahidisr-hen Version der Johannesapokalypse findet 6 sich in der Schilderung
des LebensbauillS xaxà ùbersetzt.
Es Ist (
Wir
^vi
ëxastov
àiïoSiSo'ii;
tov xapirôv
aj-ro^i
dlircll
eT^\u.neqKa.pnoc
gp etoT
lernen also eine neue Prseposition gp mit distributiver Bedtg. kennen.
Hand, dass wir in der Pra;position hr das Prototyp zu suchen haben. doch die angefûhrte kopt. Verbindung gp efeoT im demotischen ^~^~ O her ebot ^ noch nachweisbar Fur die altère a3gyptische Sprachperiode kenne ich liegt auf der
7
.
J
kein Beispiel fur dièse distributive Bedeutung von hr, welche nur in einigen mit der
Adjectivbildung der Prœposititm zusammengesetzten
dem bekannten v\ «
betrâgt pro Tag'
<===>
»
jeden
«
in einer
Rechnung, ^bs*
1.
Goldmiueukarte, Lepsius, Austcahl,
XX.
2.
Newberry, Beni-Hassan,
XXX.
(Zeil des
Hr-m-hh
3.
Vgl. das
4.
Mùller, A.
j
—
II,
Ta g
Tafel
—
»
,=±£=.
.
Wendungen
<=>
j
«
iâhrliche
} n \
127).
der Rosettana, 25/26
(Wpo"î<; Çtôoi;).
Z.. 93/127.
5.
L., D., III, 146 c, Z. 15.
6.
Studia
7.
S.
theolor/ica, I.
8.
Bhugsch, Grammaire démotique, § 319, Spiegelbkro, Rechnungen, Tafel IV a/a. 8.
9.
Bihjgsch, Wôrterb., VI, 967.
3".
so in
ist,
Abgabe
"v\ "y\ &->
Vgl. auch die Schreibung
9
»
© und
"ï
(J
Â. Z., 1889, S.
erhalten
Vgl. ferner
«o
I
VARIA die Bezeichnung eines Spiegels ¥-
Es
stùck).
m
Spiegel fur jeden
«
die
hrt sind
Version der Johannesapocalypse
Wendung
(also kein
Luxus-
—
2
.
ist es
aber gewiss bezeichnend, dass sich in ihr eine
—
Ein Vorlâufer des Hri-Hor.
dem Pap. 10053
In
ff.)
folgendes Zcugenverhôr
Mut-em-wa,
die Thebanerin
Namen
die Frau des
^^t^^^ïl QA
:
Da
sagte sie
Als der Aufstand des
:
H. gemacht wurde
die Feindscliaft des
»),
3
gegen den Thron gerichtet war. Dieser
wurde gesagt
Wie
:
Hohenpriesters stattfand (wortl.
bestahl dieser
Mann meinen Vater.
Empôrung
der Hand, dass die hier erwâhnte
liegt auf
T
A
Hierogrammaten Nes-su-amon. Sie wurde
des Kônigs vereidigt, nicht lûgen zu wollen. Ihr
steht es mit dir?
IX
^^^«^
m$MZiT-ny\mL& auf den
des Britischen
(H. C), welcher zu den bekannten Processacten ans der Regierung Ramses'
gehôrt, findet sich (Verso 6/22
Es
»
welche uns sonst in der koptischen Litteratur nicht mehr begegnet.
findet,
XXVII.
Muséum
« als
Tag
und koptische Form eine
die demotische
Doch wie dem aucli sei, die mittelbare Herkunft Bedeutung von gp sind nicht wohl zu bezweifeln. Fùrdas Aller der sahidischen
Verkùrzung dièses alten
und
<=r>
nun sehr wohl môglich, dass
ist
91
vielleicht ersten
.
.
»
eines Hohenpriesters
Kraftprobe folgte bekanntlich
kurze Zeit spàter der entscheidende Kampf, welcher mit
dem endgûltigen Siège
des
Hohenpriestertums endigte.
XXVIII. Zwei Gegenstànde mit dem Namen des Senmut. Kônigin Hatèepsowet hat in seiner Statue
So scheint
letzter Zeit
—
-
Der Gùnstling der
infolge der Auffindung seines Grabes
im Muttempel zu Karnak wiecler mehrfach das Interesse auf
und
sich gelenkt.
mir nicht ûberflùssig, einige weitere dièse bedeutende Persônlichkeit
es
betrefïende Denkmiiler zu besprechen. Zunâchst sei eine Agatperle* erwâhnt. welche
seinen (dieser
Namen und den Form Q-/7,
der Hatsepsowet tragt. Ein andrer Gegenstand aus Kalkstein bei
:
welchem man an das A^sjmibol denkt, das
raonen gelegentlich den Gôttern weihen),
Gregor erworben worden. Auf S
(ia|
'^^\'
^r\
,
wâhrend
^
sich
ist
kùrzlich von
die
der oberen Flache befindet sich die Inschrift
um
Pha-
dem Rev. William Mac
die Seitenflâchen der folgende Text zieht
!
:
=i =
««"
R
—y pQQ^ (j=a| t\ Daneben mag noch ein in dem Besitz des deutschen Konsularagenten zu Luxor befindlicher Stock Erwahnung finden, welcher '
/www
«*ww
(j
gleichfalls
den
Namen
.
(j
des
Senmut
1.
Mission, 1/136.
2.
Freilich
3.
Man
4.
Stobbard, Eq. Antiquilies, Tafel
wurde der Abfall des beachte den Artikel.
et
mit
tragt
und
vielleicht aus
dem Bindevokal schwer
I, statt
\
\\
is t
V
\\
seinem Grabe stammt.
zu erklâren sein.
zu lesen.
VARIA
92
XXIX.
N'eue Beitrar/e su
clen
altœgpifschen Titehammlungen.
— Die
folgenden
Texte befinden sioh auf den beiden Seiten einer mit Stuck ûberzogenen braun bemalten
Sammlung im
Holztafel in der reichen a?gyptischen
University Collège zu
Ihrer Schrift noch gehoren sie wohl der Zeit Ramses'
Il
LondonV
an und sind in keinem Fall
XX.
jùnger als die Dynastie
A û i
l
l
û w
-os,
njn.
iKID^
n
vjiii^wU
Ûbersetsung «
Ich belehre dieh iiber die
Amter der Tempeiverwaltung
:
Der Wàchter des Schatz-
hauses, der
Wachter der Scheunen, der
Sesam
der Kuchenbâcker, der Schlâchter, der Dattelfabrikant, der Bereiter von
(?),
pr-sn. Der
Weihrauchbrenner
(?),
Bereiter von
Kommentar.
— Die meisten der
zuerst erklàrten
der Backer, der Bereiter von
der Flechter, der Flachskocher, der Bereiter
der Gartner, der Trâger der Blumenstrausse.
Maspkro*
bî;t,
»
Tempelgewerbe
«
»
sind uns bereits aus
Pap. Hood-Wilbour und den vonBRUGSCH
3
dem von
gesammelten
Texten verwandten Inhalts bekannt. Solche Titelsamlungen nach einem bestimmten
System hat
es
gewiss in grosser Anzahl gegeben, aber nach den bislang bekannt
gewordenen Proben. mùssen wir annehmen, dass keine derselben kanonisch ge-
worden
ist.
So weicht auch unser Text von den bekannten Versionen sowohl
nî n
Reihenfolge der Titel wie auch in diesen selbst nicht unerheblich ab.
?n
sonst
geschriebene Wort, der Strich ùber
dem «=>
ist
in der '
s^
das
der bekannte Fûllstrich
der hieratischen Cursive.
Die Bedt£. der Gruppe
¥\ m
ist
i
durch ihre Stellung zwischen zwei Titeln der
Bâckerei allgemein bestimmt. In Verbdg. mit
^s^ muss
das
Wort
irgend eine Substanz
oder einen Gegenstand bezeiehnen, welcher sich auf das Backen bezieht.
wir aus gelegentlicheivDarstellungen
1
Nun
wissen
dass auch in der altœgyptischen Bâckerei der
,
Sesam verwendet wurde, und da dièse Pflanze im kopt. als okc erhalten ist, so môchte Wortes mit unsrer Gruppe fur nicht unwahrscheinlich halten\ Der Titel wûrde also clen Bereiter des Sesamsamens bezeiehnen. ich die Identitàt, dièses
1.
um Herrn Professor Fi.indiîrs Pétrie meinen verbindlichsten Dank und rûckhaltlose EntgegenkouimeQ auszusprecheû, mit welcheni er mir das Studium der
Ich benutze dièse Gelegenheit,
fur das freundliche
erwàbnten Sammlung ermôglicht 2.
Manuel de hiérarchie
3.
/Egyptologie, S. 211
4.
S.
Wônig, PJlansen.
hat.
égyptienne,
II, 1,
S.
1
B.
ff.
173, 226.
[Pap- Ebers, 69/8-10) mit
<2 BCSIBIII,.
qI "
okc zusammen-
VARIA
n
Die Lesung von Titel
|
|
I
I
unsicher.
Wenn
der aus den andren Texten bekannte
wird man unsre Gruppe mit dem
dahinier steckt, so
1
(g
îst
!
fl
n o ^^
"=2>"
93
I
Wort
identifizieren, fur welches der Ptf/>.
weise
liegt
Wort
aber das
sjAwc scbeint terni
.
Barris (116
vor, welches ein
techn. fur das
Brennen
«
G)
n
Ib
bietet.
Moglieher-
Gebàck bezeichnet.
von Weihrauch zu
»
letzteren
n
sein.
So
steht es
Pap. Harris I, 18 6. in der Schreibung n^%xQl in welcher es sieb auch auf einem von mir in Drab Abnl Neggab gefundenen Ostrakon (Dyn. XIX) in unsrem Titel als Zupséhisë \-a\. Spiegelberg, Muséum Westreenianum, S. 8. fi ndet ,
P^Qlli
Qf
-
Der Titel ir(w) Vasallill,
v.
ic;t sicic ist
^^^(^(j J7 bekannt.
Da
die Bedtg.
von
nieht gesichert scheint, so lâsst sich keine sichere Erklàrung des Titels
swy mir noch
Man môehte
geben.
mir abgesehpn von dem Pap. Wilbour noch aus Pap.
3 10, in der Schreibung
bei ic;t sicy
etwa an Spalierobst denken.
Was
den Titel f\y htpw anlangt, so wird man bei der Determinierung von htp durch -^^- zunàchst an -d- denken, welches einen Korb und als solcher auch ein fûhrt zu der in der Ueber_ «««* Mass bezeichnet. AUein der Titel =^^"%\ 3
%
setzung gegebenen Auffassung. Ich benutze dièse Gelegenheit, eines
«
Verzeichnisses der Opfereaben fur den Osiris
a
um
rnilzuteilen,
hier die Umschrift
da es fur die Be-
A
stimmung* des
-fv
maasses von einer gewissen Bedeutung
ist
:
i
imMC^îz^wo.^SP^ffllllâllH^n ^5^
n »
£,-a
nnn
^
c^a
II!
©
m
-£e&
—
»-=-nnn
—s
rn-i r^-i
,
i
&k2M«â 'à'U
Afcr Rec. IX, 93.
2.
Im Pap. Wilbour,
4
Vgl.
(j
^-^
ist
m
m
n
m
II
Il
noV
der Titel
neben
[1
I
K\
W
\, |
A
" |
Il
geschrieben.
O.
47. Nach einer Randnotiz in déni Handexeuiplare von Dûmichen Sht im Assasif Butler, Pap. 534) in der flûehtigen Cursive der Dyn. XIX-XX. Pap. Br. Mus., 10333 (=
Dûmiches. Ka'enderinsrfiriften,
stamrat die lnschrifi aus 5.
n n
1
1.
3.
n
in
c?
,21 oLUJ nn .e nnn s>t nn q io ^szq^T
dem
Gr.ibe des
VARIA
94
10
MteWâVMiâ
(<>
»
II
Il
H
III fl
D
S
IM
Il
I
» v
III II
^ep,
III II
»
o\
nv
*>
19
co
^—&o
A
II
III <$_
II
III II
n \m »
C?)
n
ÏV1 II
n
* JL^°' 1.
Oder
2.
Oder
VARIA
95
n
»
n
»
1
1
n
>\\>
J
/v
D
i
•
•
>MTT
—Q— <=
a
n
Il
^2^
=*=(**)
y ûoiiû
>*
I
m
h
1
1
n
n
f>l
p
,-n-l
^5^e n(â
nn
m
nnniu
ib f-n-
„
Ich fuge der Umschrift nur einige erklârende Berner kungen bei, welche
zum Ver-
stàndniss der schwierigeren Stellen dienen sollen. I.
Z. 2
ist
shtp ntrw der
Name
des Schitïes, dessen Bannertrager
Hiey
folgenden hàufig erwâhnten Massbezeichnungen, sind mir bis auf htp und nicht begegnet. Die fur das letztere
Wort
eventuell in Betracht
Die im sonst
knmmenden Beleg-
genauere Bestimmung zuzulassen. Beaehtens-
stellen' sind zu dunkel, uni irgend eine
wert bleibt die Unterscheidung von htp und des Textes es unmoglicb, die
ist.
mldw
Summierung
htpt.
Leider macht aber die Zerstôrung
fur die Ermittelung des Verbaltnisses der
verschiedenen Masse beranzuziehen.
B
>a&w: Uis
u
,
û_fl
L=/]
©
tSîm-ras^mdr^j^ iwimr \\
1.
I
t
Miss, du Caire, 1/27, kônnte
kônnte es Pap. Prisse, 13/2,
d e
'\U'
I
in
j) \\
Tk
Bi*;H"ikSi (1.
der allgemeiueu Bedtg.
\Vi v^-^ «
Mass
•>
mit uusrem Wort identisch sein.
vorliegeu.
Auch
VARIA
96
iii
i
Wi*
i
i
Kommentar.
i
cz^s iii
i
o
—
te J
/'
i
i
_m^
i
_ïm
\\
i
i
o
i
— Statt einer lûckenhaften Uebersetzung fûge ich nur
i
i
i
i
Rand-
einige
glossen bei.
Die Ueberschrift
wie
belehrt werde,
Naos macht
»
ist
nicht einwandsfrei, da mir
erôffnen, mitteilen ») das
own
zusammen, mit welchern mari
sonsfc
der demotischen Heiratskontrakte
lich eine jener nicht seltenen
einrachsten
lôst sich
(«
Verzeicliniss
»)
die einzelnen Gegenstânde der Mitgift zusammenfasst.
Dabei erscheint der Inhalt des Satzes ziinâchst vôllig sinnlos. Es
Am
dass ich
wn
angenommenen Bedeutung bekannt ist. Môglicherweise hàngt mitderselben
nichtin der («
Ich lasse dich die Arbeiten eines msntï' kennen,
«
er einen
liegt hier
wahrschein-
Pronominal verwechshmgen des Nenaegyptischen vor.
der Knoten,
Mit dieser Auffassung der ersten Zeile
wenn wir wntwi « icli
:
in
lasse dich die
damit du belehrt werdest, wie er einen Naos macht,
»
Ss
-
%
verbessern.
Arbeit emes msntï kennen,
gewinnen wir das Verstàndniss
des folgenden Abschnitts, in welchern die Bestandteile eines
^J
_W aufgezahlt
\\
werden. Zunachst wird die determinierung wohl
Dann
67/9).
«
Barke, welche die Gôtter tragt
Erinnerung an
in
folgen eine Reihe von
bekannte die
Wage
(1(1
Savs-t»- «
»
erwah.nt.y5r/ hat die Abusiv-
Sânfte
Worten, unter welchen
»
erhalten (Pap. Turin,
und un-
sich bekannte
hallen.
dbr kônnte mit dem spâten sein, dessen
-k
À
(Brugsch, Wôrterb.j IV, S. 1634) identisch
Bedeutung indess nur sehr allgemein ermittelt
ist.
Man wird
es schwerlich
mit T«.mp zusammenstellen, welches ein kopt. Lehnwort aus hebr. -pan sein dùrfte.
Fur die ubrigen Worte, soweit
sie nicht
gute Bekannte sind, Avùsste ich keine nâhere
Bedeutung zu ermitteln. In
den beiden Texten, welche ich hier mitgeteilt habe. haben wir zweifellos Ab-
schriften, vièlleicht
auch Dictate von Schulern vor uns, welche sich gern der Holztafel
zu solchen Uebungszwecken bedienten. Namentlich die mit Stuck ùberzogene Tafel
wurde zu
allen Zeiten viel gebraucht. Hatte sie ihren Dienst gethan, so
konnte
man
die
Schrift leicht entweder auswischen oder durch
Uebermalen mit einer braunen Farbe
verschwinden
besprochenen Holztafel der
lassen. Letzteres ist bei der hier
weiteres Exemplar dieser Gattung befindet sich gleichfalls in der
Auf der einen
Ram^idemei.
Fall.
Ein
Sammlung Pétrie.
Seite der sehr zerstôrten Tafel, belindet sich in der Handschrift der
folgonder Toxt
:
C
|
'3y*)2H^^
;-ft«À-Ei;kJs^-pr:'i 1.
Unsre
Stelle zeigt uns
2.
Sollte
etwa ton
als
den msntï
als Verfertiger
von Holzai'beiten. » mioh (otpoktI) ùber..
Imper, zu fassen sein « belehre
'
\\
VARIA
M
© c=3 ^37 <=> a ©-e^^v.-^ D S-9
3
p à
97
(2
I
I
I
I
o _a^
I
I
I
I
I
I
Mc3
i
i
i
-lï^/www
*•[£]
Wir
haben also ein Duplicat von Anastasi IV, 10/5
ff.,
vor uns. So dûrfte auch das
folgende Bruchstùok der Rûckseite auf einen litterarischen Text
(Hymnus an Amonra-
sonter?) zurùckgehen, doch kann ich die Quelle nicht nachweisen.
D
j: Zu
dera
Namen
^
I
EU
des Schreibers erinnere ich an den weibl.
Eigennamen
1
<=>
ÏÏ(j
(Liebl., 1485).
XXX. den.
Ein neues Monument ans der Zeit der Thronwirren unter den Thutmosi-
— Nachdem durch Navilles
1
systematische Erforschung des Tempels von Deir-
el-Bahari und durch Sethes* scharfsinnige Untersuchungen, die Frage der Thronwirren unter den Thutmosiden in ein neues Stadium getreten Inschrift
ist,
glaube ich die folgende
den Fachgenossen nicht vorenthalten zu dùrfen. Die Kalksteinstele, auf
welcher sich dieselbe befindet, habe ich im letzten Winter bei einem Antiquitâtenhândler zu Luxor gesehen, welcher selbstverstàndlich ûber die Herkunft des Stùckes nichts verraten konnte oder wollte.
Meine Abschrift musste
ich eine Reihe von Stellen mit bekannten
ergànzen hatte stattete
3 .
— da
Wenn
ich
Wendungen
ich so eilig anfertigen, dass
spâter aus
dem
Gedâchtniss zu
mir der Besitzer dièses Stûckes nur kurze Zeit zum Copieren ge-
mich demnach
in
Kleinigkeiten geirrt haben mag, so glaube ich
doch, im wesentlichen fur einen correcten Text einstehen zu kônnen.
1.
N A ville,
2. SiiTHiî,
Deir-d-Bahari, Band I und II. und Introduetory memoir. Untersuchungen sur Gesnhiohte und AUertumskunde sEgyptens He/t
I.
Vielleicut darf ich mir an dieser Stelle im Intéresse unsrer Wissenschafl die Frage erlauben. ob es nicht môglich ist, elwa durch Yerabfolgung einer besondei'n Karte seitens des Scicice des Antiquités jedem /Egyp3.
tologeu das Redit zu verleihen. in .Egypten in den Laden der zahlreicben Altertumsbândler Monumente aufzunehmen. Es kônnte dadurch so manches wichtige Stùck gerettet werden, welches heute durch unberufene
Reisende verschleppt wird und gewiss nicht selten der Wissensebaft unwiederbringlich verloren geht. RECUEIL, XIX.
—
NOUV. SÉR.,
III.
13
VARIA
98
F=) JPiî OOO
I
û
,-
Q
||
.jr^i=;S-k^Pi,^PJlTÎT
:f
«
Gegeben
Kônigsgeschenk des Kônigs Thutmosis'
als
den Oberpriester des Osiris Neb-icai. Er spricht Herrn, derden
Und
Weg bahnte
ich bekleidete das erste
Oberaufseher
in
mich
e
(wôrtl.
:
III,
fur den, welcber ihn ehrte (wôrtl.
Amt
in
des ewig Lebenden, an
Ich bin ein trefflicher Diener meines «
dem Hause meines Vaters
vortrefflich Osiris. Ich
machte
»).
wurde zum
des Gotteshauses gemacht. Ein kôniglicher Erlass gelangte an
vor mich
»)
jeden Tag
Geheimniss des Herrn von
als (?)
zum Jahre 11 (?) Und mein Herr Thutmosis III zeichnete mich deshalb aus. Ich wurde zum Oberpriester meines Vaters Osiris gemacht. Jedes Amt dièses Hauses wurde unter den Diener des Kônigs gestellt. Ein andres Mal Das dauerte (?)
Abydos. Ich
erhielt ich
bis
den Auftrag, dass ich herausgehen
sollte,
um
seinen
(se.
des Kônigs) Vater
dem Hause des Min, des Herrn von Koptos, an allen Festen in Koptos erscheinen zu lassen. Da war ich Vorgesetzter der Priester und aller Leibeigenen (?) [des Tempels] insgesamt. Das dauerte (?) bis zum Jahre VI. Da im thinitischen Gau. Und die Majestàt meines Herrn war ein Fall des seines Vaters des Kônigs zeichnete mich aus. Ich wurde zum Oberaufseher in Ahmosis ernannt. Seine Schatzhâuser waren auf meinen Siegeln. Da zog ich (prni im) heil und glùcklich aus bis zum Jahre IX. Ich batte die Arbeit auf dem Schiffe geleitet Horus, den Râcher seines Vaters, in
und den Feind
ihrer Majestàt abgewehrt.
»
Der Mann, welcher uns hier seine Laufbahn beschreibt, ist uns nun auch sonst nicht unbekannt. Demi wir besitzen von ihm eine zweite Stèle', welche wahrscheinlich
zusammen mit
dieser in
dem
Osirisheiligtum zu
Abydos
aufgestellt war. Beide sind
Kônigsgeschenke und wenn wir den Hierogyphenstil und besonders die eigenartigen Orthographie der Texte in Betracht ziehen, wohl von demselben Steinmetz gleichzeitig verfertigt
worden. In welchem Verhâltniss stehen nun die beiden Texte zu einander?
Der cursus honorum der Stèle von Luxor hôrt mit dem Jahre IX der Hat&epsowet auf,
demi dièse Kônigin
meldet aber nach
1.
À.
Jetzt iin
dem
Muséum
Z., 1876, S. 4
ff.
ist
zweifellos unter hnts zu verstehen. Die Stèle von
Stiftungsprotokoll folgendes
zu Gizeh. VeroSentl. Rouge,
Album
Abydos
:
pkotogr., n° 151
=
Mariette, Abydos,
II,
33
=
VARIA
Ich leitete viele Arbeiten in
«
Blaustein,
Smaragd
99
dem Hause meines Vaters
Osiris, aus Silber, Gold,
war
und allerband Edelsteinen. Ailes dièses
auf meinen Siegeln.
(Denn) er wusste, dass ich ihra wohlgesinnt war. Desbalb verwaltete ich die Opfer-
gaben meines Herrn erreicht,
indem
als
Hnter des Hauses seines Vaters
ich in der
1 .
So habe
ich die
Ehrwurdigkeit
Gunst des Kônigs stand. Ich wurde an sein Goldhaus berufen
(und) ich erhielt einen Sitz unter den Grossen. Meine Fusse schritten in
dem Thronsaal
wurde mit dem feinsten Oel gesalbt und der \V;h kranz war an meinem Halse, wie der Konig dem thut, welchen er ausgezeichnet bat'. Es wiederholte mir sein Sohn, Kônig Amenophis II, der ewig Lebende, die Auszeichnungen, indem er mir eine einher. Ich
Statue seines Vaters, des Kônigs Thutmosis
III,
des mit Leben Begabten schenkte,
dem Hause
seines Vaters Osiris. Opfergaben,
sein Bild von Millionen
von Jahren
^Ecker, Gartenland, jede
Bestimmung wurde ausgefûhrt
in
(?)
zum
Sonne, des von ihm Geliebten, Amenothes, welcher von Osiris,
wohner der Unterwelt, dem Herrn von Abydos Leben Begabten.
Man
»
Dann
folgt das ûbliche
sieht. zeitlich folgt die Stèle des
die Karrière des
Neb-wai unter Thutmosis
dem
Ersten der Be-
gleich der
Sonne mit
Totengebet.
Muséums von
dem von mir mitgeteilten Texte, welchen ich
will.
dem
geliebt wird,
Heile des Sohnes der
III
als
A
B nennen
Gizeh, welche ich
bezeichne. Enthàlt der letztere
und Hatsepsoicet,
so berichtet die erst-
genannte Inschrift von den letzten Thaten des Oberpriesters unter Amenophis
gemàss bat auch abbricht. in
B
Wenn
B
einen besonderen Abschluss, wahrend
uns nun dièse BeobachtuDg zu der
die Fortsetzung
und den Schluss von
nicht ausser Acht lassen, dass zwischen
A
II.
Dem-
so zu sagen in der Mitte
Annahme
fùhren kônnte, dass wir
A zu sehen haben, so dùrfen wir einerseits A und B historisch eine grosse Liicke klafît,
denn wir erfahren nichts uber die Karrière des Xeb-irai zwischen dem Jahre IX der Hatsepsoicet und der Regierung Amenophis' II, und dass andrerseits die Biographie des Oberpriesters mit dem Hôhepunkt seiner Laufbahn anhebt. So môchte ich die Vermutung wagen, dass die auf Befehl des Kônigs Amenothes II in den Osiristempel von Abydos geweihte Denkinschrift des Nebwai auf 4 Stelen verteilt war von welchen uns zur Zeit nur zwei bekannt sind. Wenn man bedenkt. dass Amenophis II dem Oberpriester eine Statue Thutmosis' III zum Geschenk macht, so wird man es auch ver5
,
stehen, dass die 4 Weihstelen,
obwohl
sie
unter der Regierung Amenothes'
sind, das Schenkungsprotokoll Thutmosis' III tragen. in
weitem grôsste Lebensabscbnitt des Nebwai einem
letzten
2.
^
gearbeitet
Vielleicht folgte dabei der
Kônig
Willen seines Vaters.
Der historisch wichtige Teil der neuen
1.
fâllt.
II
dessen Regierung der bei
steht hier in
III
dem Siun
der
Weudung
Das Tempus sdmnf, welches im Relaiivsaiz
Inschrift sind die letzten Zeilen, in
-m
die Vergangenheit bezeiebnet,
ist
auffàllig.
welchen
Man
erwartet
Jisswf.
Môglicherweise waren dieselben in dem Grabe des Hobenpriesters aufgestellt. Fur die Vierzahl der mancber andre Brauch des aegypiischen Ritus zu den vier Himmelsrichtuugen in Beziehung stehen dûrfte, sei an die von Navillk besprochenen 4 Stelen von Marseille und die von Steindorff kûrzlicb iA. Z.. 1896, S. 63 3.) behandelteu 4 Grabsteine aus der Zeit .Vn-înophis' IV erinnert. 3.
Stelen, welche wie
VARIA
100
zweifellos der Expédition nach
Naville (Rec, XVIII,
S. 105)
Pwnt gedacht ist. Damit werden die kùrzlich von gewonnenen Ergebnisse aufs neue erhârtet. Denn fur dem
denjenigen, welcher unsren Text vorurteilslos betrachtet, unterliegt es nicht
geringsten Zweifel, dass Hatèepsowet im Jabre
IX
und
allein regierte
die Expédition
vor dieser Zeit stattfand.
XXXI.
«.(S'oA.
— Dièses
unerklart geblieben'.
Da
anal
setze ich sie llier in extenso lier
:
gwÊ.
mien
rre
THpoy e^Komcom*. me. nenuoT
n&sSwx». « Aile
Bôcke, Ochsen, Kameele, Esel,
evs'oA,
dem Worte
Damit scbeint mir aber
die
bislang
giebt, so
fe^ejum itc (egtoof)
Dinge, welcbe ibni gebôrten, seine Schafe,
oder sein ganzer Besitz oder Schiffe. schenkte er ».
Nacb der Stellung von
as'oa
gleicb den vorbergebenden ein Haustier zu sehen.
die Gleichsetzung von ï.s'oa mit b:y
gegen welcbe sicb lautlicb keine Bedenken erheben lassen
«
Kalb
gegeben zu
»
sein,
2 .
gebôrt demnacb zu den hebrseischen Lebnwôrtern, welcbe im Koptiscben
«.a'oA
Icb zitiere hier nur uj&Hp (ian),
man gemeinbin annimmt.
weiter verbreitet sind, als
T4.mp (t3"7). Wabrscbeinlich sind dièse hebrœischen Lehnworte
im Gefolge der unter
den Ptolemieern grossgezogenen Macbt des alexandriniscben Judentums tiscbe
ist
Hand
«oi, fc.cjep9£ô.pi7ec-»e xxxxinoy
THpo*]p it€
sàmtlich der Gemeinschaft unsres Vaters Pacbomius liegt es selir nahe, in
Wortes an
e-rujon n*,q itc cciooy itc
neq^Tn*.p^oitT^
iTe s'a.AxoirA iTe iu> itc e^S'oA
und
findet sicb Zcega, Cat., 76,
XeYÔfjievov
die Stelle selbst die Bedtg. des
in die asgyp-
Sprache eingedrungen. Icb môchte es zunacbst bei diesen Andeutungen bewenden
welche icb spâter einmal nàber auszufùbren gedenke. Hier môchte icb vor allem
lassen,
darauf hinweisen, dass sicb das semitische Sprachgut des Koptiscben auf 3 Klassen verteilt
:
Sprachgut der Urverwandtschaft
I.
dem Hebraische Lehnwôrter vom 3
Semitische Lehnwôrter aus
II.
l
III.
=
XXXII.
*4 2r phrt*.
Zusammenhang nahe
— an -
die
<=
1/$
i i
i i
<=> => i
ùs±q. ù£±Q I
.
Jabrhundert an
vielleicht
Titel klargestellt,
Hier
ist
5
< > |
i
i
.
—
1.
rbîV
=
:
o
"un).
—
o
welcher sicb in dem Grabe des
-
o
<=>
die phrt deutlich als
liai ««m t
*/w>*a
_cr\s
ww«
Truppe determiniert und durch bezeicbnet.
ist es
1
S
=
Ist
Man wird
dabei
nun meine Ver-
schwerlich Zufall, dass anbeiden
i.S'oA quid sint nescio, nisi fortasse scribas A.a'oATe currus.
s.iS'oATe fur
:
.
hinsichtlich der Sinuhestelle richtig, so
S. Pf.yron
2. Cf.
B. ujAhp
wenigstens legt dies der
zunacbst an die Besatzung der alten Festung Elepbantine denken.
mutung
rbiv);
:
(z.
— ^ \£ ^ùOï^- ^!
q r^nr folgenden Worte als Grenzbesatzung gegen Nubien \rcA
B. a.s'oATe
der palrestinensischen Grenze stationniert war. Die Lesung
Wortes' wird durch folgenden <*l
^=n
vorchristl.
csiek);
:
(z.
— Die obige Gruppe findet sicb in der Sinuheerzàhlung
S',-mpwt (Dyn. XII) zu Assuan befindet fv^-o i ^ nmnn twi n œ «s—=>
B. thh&c (db*
l
Bezeiehnung einer Truppe, welche
Z. 243 als
dièses
(z.
2 Jabrtausend
»
i.
Wahrscheinlicli liegt eine Kollektivform vor wie rmtt « Menschheit ». Die Schreibung des N. R. fùhrt freilich auf eine Adjectivbildung mit î, aber dièse spàtere Orthographie darf nicht massgebend sein. 4. Erman giebt ira Glossar seiuer Grammatik (50') pfer-t (?). 5. Morgan, Catalogue, 155. 3.
SOME LATE-BABYLOXIAX TEXTS Stellen die phrt als Grenstruppe
erwâhnt
IX
ist.
BRITISII
M. R.
eignet.
101
Dagegen dûrfte dieselbe
dem N. R.
einer InsChrift von Redesieh aus
fur die
MUSEUM
Es scheint mir demnach nahezuliegen,
dass die letzt ere Bedeutung unsrem \Vorte im
kaum
THE
wo
zutreffen.
wahr-
Wanderern » o. a. die Rede ist. Falls wir also die Identitàt von f=4 und dem letzteren Wort annehmen, so wûrden wir eine BedeutungsverQ liiiii schiedenheit nach den verschiedenen Perioden anzunehmen haben. von
sclieinlieh
«
M
SOME LATE-BABYLOMAN TEXTS IX THE BRITISH MUSEUM BY
Theophilus G. Pinches
As
tablets containing
portant in themselves,
I
new
or unusual
words are always
of value,
however unim-
venture to publish the few texts whicb will be found below,
trusting that they will not be considered altogether
unworthy
of notice.
I
The edges. [14th]
first is
It refers
a small tablet of unbaked clay. inscribed on both sides and on the
dreams concerning
to
and planets, seen by Bêl-ittannu in the
stars
and 15th years, Artaritassu being king, and
therefore of
is
some chronological
value'. 83-1-18, 2434.
*~-
3.
I
It
V R 6
*e
.
^
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V
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1
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*1
^ ^T t* ^ 4téÊ =!!¥
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*
œi? «^hf- y— ^y ^y *f+ ^ ^yy
^ttt^
t
'.».
iv 1. 2.
y
:
,,,
^
tu v
T
tt tt
<^
^yy
(ïïïï)
L., D., III, 140 6, Z. 5. Tbis aud the other texts hère published are transcribed into the Assyrian character.
^t
SOME LATE-BABYLONIAN TEXTS
102
jt
y
^
6=gg tE
^y
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^
*t
15.
*e
*
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M
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^Hf- «Hf-
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^
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^yn
y
THE BRITISH MUSEUM
IN
4f
<^p
=yy
LEFT-HAND EDGE (y
mj
^yii)
+ ^ &&
*ttj
«m
TRANSCRIPTION
Nabû
Ina a-mat Bel
ilu
I-na arah Adari mu-su 3
.
ûmu
ribû (sattu erba-êsritu?)
Ar-ta-ri-ta-as-su sarri sa
kakkabu rab-u Sin Dele-bat
abli-su sa Ha-as-da-a-a i-na 6.
mu-su
I-na arah Nisanni
sa
kakkabu rab-u
sa
sa Bel-i(t-tan-nu)
su-ut-tum i-mur-ru
ûmu
salisseru, sattu hamissertu
kakkab mesri
sa
kakkabê ma-du-u-tu
kakkab mesri
9
(sa Bel-it-)tan-nu abli-su sa Ha-as-da-(a-a)
i-mû-ur-ru
(i-na su-ut-tum)
12.
(I-na arah.
.
.
.
mu-)su
(sattu
)
ûmu
salisseru
kakkabu rab-u Bêl-it-tan-nu
15.
i-mu-ur-ru. I-na arah Aari sattu hamissertu sa it-ti
18.
ina
MUL-MUL
mu-su umu irba-esru
Ni-bat-an-nu i-na
su-ut-tum
sam-e Bêl-it-tan-nu i(-mur-ru?)
SOME LATE-BABYLONIAX TEXTS mu-su
I-na arah Aari
IX
THE BRITISH MUSEUM
103
ûmu
sa
sattu hamissertu sa kakkabi
21
ina ku-tal-li pat
.
(Bel-)it-tan-nu i-mur-ru
TRANSLATION
By
command
the
the night of the 14th day. (14 th?
year)
king of
of Artaritassu,
3.
of Bel, Nebo, (and}
themonth Adar,
In
concerning the great
the inoon, (and) Venus, which Bêl-ittanu
star,
son of Hasdàa, saw in a dream. In the raonth Nisan, night the 13th day, year 15th,
6.
concerning the great
star, the star
Mesrû
and many 9
the star
(which Bèl-ittan)nu, son
saw
Hasdàa,
of
dream).
(in a
month
(In the
12.
stars
Mesrû
)
night of the 13th day
(year 15th?, concerning) the great star
(and
which) Bèl-ittannu
,
saw. In the month Iyyar, night of the 14th day,
15.
year
lotir,
concerning Mars, (which),
with'Mulmula,
in a
dream,
in heaven, Bêl-ittannu s(aw).
18.
month
In the
Iyyar, night of the
(.
.
.th) day,
year 15th, concerning the star 21
by the border
.
(which)
of
(Bèl-)ittannu saw.
The the time
was written.
troduces the
"
in this little text
first line it
name
By command
of
of
is
the superscription, such as
was customary
In the présent case, however, this line differs, in
tliat it
Nebo, the more usual form being Ina amat Bel u BêUi-ia
my
Lord and Lady may he receive?
(this tablet)
',
and
it
is
at in-
lissi,
pro-
bable that in the présent case the superscription ended in the same way. The translation of lissi,
As
the
however,
first
referred to (line 6)
be " year 14th leagues
is
doubtful.
month mentioned
".
I
is
am
mav be more
is
Adar, the
last of the year.
and the next month
Nisan, year 15th. the restoration of the break in
line
unable to identify Artaritassu. but probably some of
successful.
2 must
my
col-
SOME LATE-BABYLONIAN TEXTS
104
"
The great
IN
moon, (and) Dilbat'
star, the
THE BR1TISH MUSEUM remind us
", line 4,
the inscription of Nabonidus published by Father Scheil 2
appearance of "the great
moon, and Merodach",
star, the
,
is
col.
of the passage in
vi,
32,
1.
mentioned
where the
as a propitious
^
omen. " The great
star " is explained, by 80-6-17, 172, as tt^->^- t;y>— *-t^kakkabu rabâ. Pap-sukal, " the great star Pap-sukal", and is said to be >— ^jyy Efc^-*^- te^>-»^-, ina libbi mulmula, " in the midst of (the constella-
t=jyy<
,
Mulmula'."
tion)
Hasdâa (Unes
The féminine 45 \
|jr<
apparently formed from a place-name
is
^
T| T|
j*^\]
t=^
t^Jt
"
:
He
of
Haèdâaitum, occurs
,
Hasdu."
in 81-6-25,
6.
1.
The group
way
5, 10)
-£-
^y ^y
V~y ^~y
,
17)
(1.
however, seems not
to
the older and
evidently
is
mulmula, or
,
star called " the great star "
which a of the
ti^->ï-
fctf»-»^-
writing
of
^[
,
more
correct
mula, the constellation Taurus
— see above)
(kakkabu rabiî
"^f
30, 15, 1.2)
bull of
( *£]
^f
— two constellations,
heaven
"
as
of
hâve been the whole, or even the principal part,
^t]
nJf-
fcj^
,
formed a part.
constellation corresponding with Taurus, for tins constellation, in full,
written
5
is
" ,
Mulmula and thebull
shown by
of
heaven
the extract mentioned above,
being that from which Taurus takes
was
" (85-4-
" the
name. The constellation
its
mulmulla, seems to be explained in W. A. /., V, 46, 26 fcf=y»~df- >-^y ab as kakku sa kàta Marduk, " the weapon of the hands of Merodach ".
fcfcy»-»^-
,
81-2-4, 86 cribe
fctf-i^-
The
text
nu's lucky
lias
the gloss
^z
^zj]
^yy ^fâ
^J^z
(1.
7, 9)
sisa
,
above translated would seem
dreams concerning
under
Du-sisa to
be a
in
{J>2^
*£:JJ
Akkadian
list of
•
I
therefore trans-
.
tablets referring to Bel-ittan-
celestial objects.
II
The following word
little
may
tablet
be of interest for
its
names and
its
one unusual
S2-3-23, 271.
y
*~>^-
y
-®
3. y
*~»f-
>V
1.
2. 3.
|> >>»
*~y
^H Ï^I
-^-
>-^^yy
Better, perbaps, Delebat. Recueil de Tracaux, vol. See below.
Ak-ka-a
]}
^y
yyy tîffi
Il-tam-mes-nûri
*"|
^
Bani-tu-êres tfil
Rabylonian and Oriental Record,
5.
Astronomisches ans Rabylon,
Beilaç/e, p. 7.
6.
Upon
ZA.,
see
salset (amelu) li-bi-ni-e
X VIII.
4.
this star,
Gamru,
^yi
Oppeut
in
vol. II, n» 1
I,
239, 435;
(December Jensen,
1S87), p.
3.
ib., 244, 450, etc.
SOME LATE-BABYLOXIAX TEXTS
THE BRIT1SH MUSEUM
IX
r
*^y
£ïïZ
G.
»""f V^£l<}
»
(1)
samna
>-^p
\^
I
Iltammes-nùri,
Akka,
(2)
(3)
Banîtu-êres.
(Nbch., 3G3, 4): 497, 4);
| j-ff^lT *T ^| y*»+- ££
>~iJf-
y
same name
in Cyr.. 34. 14, lias
v yy ^y
y^^^
E^f rl
lable,
omitted in
is
il,
ïhe name given by 1.
written
G,
(4)
Total
:
3 bricklayers.
(5)
Keep
(tlieir) oil. (G)
^
y
êtra
arah Siwanni. iimu irbaseru.
Month Sivan. day 14. Iltammes-nùri. " Iltammes (is my) light " V J| t^ITT occurs in the names | «-Jthou?
105
^J
(lie
text
^y
yy
^y
£T>J^yy
^7
t^TTT
y^.
y^ for
KT^
J»^**-
^
>
^^
*-df-
.
y>-v>+-
*-/~y
•
(Nab.,
—
the
t£z)l
and
first
syl-
(Nab., 554,4
and Nab., 583, 18 omits 4).
The
TammeS-natànu, K.
*^~
^yyy
It
Illames-dîni
'
Htammeè-natanu
Ilt&mmeS-ilâa
Abi-ilteme& iso Strassmaier, Xab.. 638,
y
^v
y
1^^
gives a very unusual divine name.
961, 15.
hère translatée! occurs in Cyr., 58 (A. H. 83-1-18. 845), y»-***-
*^-
JZ^Zyy
.
Iltammes-nûr, son
of
Dânu-hata,
followed by that of Barakîa son of y *~^f *-t]^ ^k^*^Akkat (compare Akkà, the second name, above), so that tins inscription probably belongs to the same
and
is
period as A. H. 83-1-18, 845 (2nd Elul, lTth day. 2nd year of Cyrus). Prof.
may
suggests that Iltammes
Libinê, in Iine 4, seems to be plural of libinu, a I,
The word does not occur
38, 10 ef.
II,
Hommel
be eonnected with Samas.
synonym
in Delitzsch's
of labin libiiti.
W.
A.
Handwôrterbuch.
III
The
short
translated below
letter
Dailem, the *—
4^\
*~<
from
is
a
tablet
found
by M. Rassam
Delmir, of the inscriptions.
,
82-3-23. 607
A^tgf *=!
W -TU ^P*^ \
IH *-
W
6.
Duppi Sùk-a-a
]}
"Wf
y
»->f-
1.
So
2.
To be
<
2_i
< -II
^B
£^I£E
I
y|
*~T] y *t=-]H *J-£
yf 3.
^
y
a-na Bèl-zêr-ibni
^T& Y ^y
abi-ia. Bel u
^
t^f j^yyy
lik-bu-u.
*m
En-na
Salaimeruat-ta-lak imera
^
read inslead of Strassmaier's
Nabâ
su-lum u balatu sa abi-ia
tt
*~^]
\J
^
t^
a-na
Samas-êtir
^»f- » TT~ trauscribed tbus. according to a verbal communication from the late George Berlin.
RBCURIIh XIX.
—
NOUV.
SliR., III.
-
at
SOME LATE-BABYLONTAX TEXTS
106
^
t^
9.
^s-
i-din-ma
^|
^yy
-$-£
lîi-pur-ra?
bu-gu-da-tj
>~
t^Zm ^~] ËË
in-na-as-su.
I
Tablet from Sûkaa to Bél-zèr-ibni,
and
my
life (to)
and
ètir,
let
in line 11
is
am
I
Give hini
[it].
is
my
father.
May
Bel and
going Avilhout the ass
(also)
my
Nebo bespeak peace
— give
the ass to
Samas-
clotbes.
possibly the plural of a
whioh bas a féminine
word meaning "
plural in Ps. xlv, 9. Nevertheless a
clotbes
",
tbe
meaning derived
not impossible. line 12, is for idnctssu, " give
ïnnaêàu, in
common
Bebokb
father.
him send
Bugudati Hel). -i»,
from npB
THE BRITISH MUSEUM
EV E^11^)WË
"y
12.
IN
verb nadànu, " to give
him
with vowel-ending
",
a,
from tbe
".
IV Tins text taken
•
•
its
^f=< \X
JEE
^^
^
t^
ï=yyyï=
*ÏIÏ
V
^ y{
t^yy
^<
al-tap-ra
ta-as-bat-ma ina rim-ki-it
ta-na-as-su-u^
Ul man-ma-am-ma-'
}}
^
I
at-ta tu-se-es-sa-aâ-su
ba-an-tis
mâr-u-a
y|
^
•
i-as-sa-bat-su-ma
y
My *T-
^^
-4k^^h
^y ^ ^ ^^
}}<
12.
I
^ ^
.
[mi]-nam-ma mâr-u-a
^[yy- y{
>^=yy
t^k, *~<
}}
t^T tÈTTT
R
S=§E
.
^ t] *- CI xï^y ^^y
t^yyy >~^y
9.
É= E-yy
tjij
t^yyy $£*:
G. t=^
parents.
^y
(
a fragment of a letter, apparently referring to a child that bad been
is
away from
sup-ra.
t£
A-na
pi-pi-i
sa a-mil-ti
SOME LATE-BABYLOX1AX TEXTS
tÈUT
>-£]
r»
.
t£
-
Tt
V
Tr
.1
.
6=I
I
THE BRITISH MUSEUM
H
T
^T
^
kM
ina
abli-susaa
l
hast thou taken and placed
not (according)
chattering of a
to the
Na- din
êli
my child
in the
cver shall take him, and thou must hring him forth again. Send (? act)
107
lata-al-lak
^!IÎ
^M
Why
send.
IX
woman.
When
rimkitl
my
No one whatGo
child at once.
unto Nadia son of
written without any termination, cornes (if my transcription be correct) from the root ramâku, " to besprinkle ". It probably lias sorae connection witth the expression bit rimki (elli), " the house (temple) of the (glorious)
The word rimkit
outpouring
(line 3),
" of consecrated water, to
which
sick persons, or those supposed to be pos-
W. A. I., IV, 7, 33, 34). The vowel i for « or a before the ending t(r') seeins to occur in W. A.I., IV, 61 (G8), I, 1. Manmamma' in line 5 is apparently a more emphatic form than manamma, and is possibly for manmanma, of which manamma is most likely a contraction. were taken
sessed,
Iassabat
(
in line 6
is
Pipi, line 11,
" word, speech
to the
to the influence of
contracted form nss:, for raxv.
take to be a reduplicated form of pt (nom. pu), "
I
For another example, see
".
due probably
a very interesting form,
Chaldee or Biblical Aramaic, and approximating
my
note in the B.
and
mouth
",
also
O. Record, vol.
I,
p. 54.
V The
following,
family dispute,
spoken
in
which
is
which
a child,
apparently a fragment of a
who had been
letter,
seems
taken away, or
of. 82-3-23, 3363.
m ^ &r ^T Vi
v 6.
^y
&
*w
i?
^yyy
CI!! ET «*
^y
*s
t?
Hfïfc ïï
^y
w
*T
£ïït
T— ^H tËÏÏT Hi y— -éh ^^^^^m v
to refer to a
who had
died,
is
SOME LATE-BABYLOXIAN TEXTS
108
THE BR1TISH MUSEUM
IX
TRANSLATION
TRANSCRIPTION
3.
G.
Ki-a-am tak-ba um-ma màr-u-a
Tins
ya-a-nu û nim-ma ina bêti-ka
is
ul
mah-rak û ina
e-dil
bâbi
3.
tliou saidst,
not,
hâve to
sa ab-u-a id-di-nu a-na kaspi
whicb 6.
ta-ad-di-nu at-ta
"
:
My
cliild
received, and at the closing of thc
I
Bel thou goest.
ana Béltal-lak. Nu-du-nu-u-a
Ici— i
asfollows
and nothing from thy home
my
My dowry
fatber gave, for
[gâte
money
thus thou hast sold, even thon;
ù ahè-ka ta-
and thy brothers thou hast.
ù nésé-ka
and thy people ..."
.
.
In thc above text there are no unusual words, the only difficulty being the sensé which the whole is to be taken. The most probable free translation may be regarded as the following. The writer says " Thou saidst thus My ehild is not, and I hâve received nothing from thyhou.se, in
:
—
'
:
and at the closing
of the gâte
thou goest
to the
gave, thou hast thus sold for money, even thou.
god Bel. .
.
My
dowry, which
my
father
'", etc.
From tins it would seem that the person written to was a woman, and that she was no longer with her husband, from whose bouse " she had received nothing ", whilst lie had sold the objects (probably furniture, etc.) which she had brought as her dowry, and probably kept her child (unless it was dead). The husband seems to be hère quoting her words to himself in order to be able to answer her better. The
meaning is
of the phrase
and
obscure,
" thou
goest, at the closing of the gâte, to the temple of Bel ",
the phrase does
not seem to
be improved
by reading t^j »—
(Une 3) e-rum.
VI Tliis text refers to the
making
of
hamess
for a
draught-ox.
82-3-23, 646.
tïï
3.
hf-
et
^m «=« V *R V
m
^t w
m T
<«=«
"
n
*m
***
Salsetbaru
mana hamset
tu-ul-lu-ul-tum sa alpi sa Bêl-zèri
i-pu-su ina pân
Samas-àha-iddina arah Ululi,
*
*
ûmu samnu
sattu salissertu
Nabû-abla-usur, sarru.
sikli
SOME LATE-BABYLOXTAX TEXTS 3
1
mana 5
2
shekels (of silver
For tullultum, line
2,
togetber with the Arabie
is
compare
'
"
\5
l?
,
tillê
Elul,
For ina ptin the context seems hère
The date corresponds with 612
tlie
behind
to require the
",
of a beast of burthen.
meaning
of
"
b. C.
A COXTRACT S2-3-23. 1271.
T
Hf-
^ 6
.
^
t yyyy
< tï
y
-y
&™
-
B*
<^H _ ^yy y HF *T
I— nu ^ ctTU -
<*H -ïï^
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y
>H*
3=
y
^yy
~Ahhta ^y&
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*m
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*ïïï* Hf- *T
jgj^HfflH
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y- *t <^y
.— w=T *y $ «- * ^yy^ HPT* y ^y& v Mf *r *êft *tf
^^
TRANSCRIPTION Esret gurri
SE-BÀR makkur Samas
ina
èli
D. P. Addu-ya-ti-in (amelu) rêsu 3.
amelu san-u
sa àl
ina ârab Du'uzi ana
1.
A
mistake for
/yrfz.
IJi-in-da-nu èli
ox whieh Bêl-zêri
day 8th. yearl3th, Xabopolassar, king.
VII
< ^yy
109
(plural of tillu), partof tbe barness of a borse,
" to drag
,
MUSEUM
BUITISII
the priée) of the barness of
Montb
bas inade for Samas-âha-iddina.
THE
IX
isten gurri selasàa-sisset
SE-BAR
foi- ".
SOME LATE-BABYLOXIAN TEXTS
110
ina-si-hu
iiia
THE BRITISH MUSEUM
Samas
sa
ina bêt karê
6.
IN
i-nam-din.
(Amelu) Mu-kin-nu
Bêl-ibnî
:
a
1
j
(amelu) rabi Sip-par (ki):
i 1
Nabû-tul-tab-si-êsir abil lli'-Marduk;
9.
Si-lim-Bèl abil Ea-usur;
Ri-mu t-Nabû
u (amelu) rabi,
Sip-par
abil Bêl-e-sur.
12.
arah
Tebêti,
(ki)
rês
satti
tisû.
l'iimi
Nabû-kudurri-usur sar Bàbîli
sarrûti
(ki).
TRANSLATION 10 gurri of grain, theproperty of Ihe Sungod, unto
Addu-yatin, the head-man (and) the second
3.
In the
mau
by the ineasure 0.
lie
pay
shall
Hindanu.
of tlie city
month Tammuz, of the
at the rate of
1
gur 36 ka of grain,
Sungod,
back) into the granaries.
(it
Wiinesses, Bêl-ibnî, son of the scribe of Sippar; 9.
son of lli'-Marduk;
Nabû-tultabsi-êsir,
Silim-Bèl,
and the
son of Ea-usur;
scribe,
Rèmut-Nabû,
son of Bêl-esur. Sippar,
12.
month Tebet, day
9th, accession-year,
Nebuchadnezzar, king of Babylon.
The name Addu-yatin (Une (Une
3),
implies that tins city
a west- Semitic language
to
2),
who seems
sitnated
was spoken.
Tammuz
—
to
hâve been chief
of
Hindanu
where Hadad was worshipped and where
It testifies
Addu-yatin was seemingly stopping
influence.
(Tebet
was
therefore to the extent of Babylonian at
Sippara for
tlie
periocl
indicated
6 months).
The accession-year
of
Nebuchadnezzar may be regarded
as
604
b. C.
VIII This, the last tablet of the sélection,
dingaway
of a
heifer to be
is
a contract apparently recording the sen-
weaned.
89-10-14, 224.
y
^^y S^
^
sJË£lî
Ë^IË
Istin-it (alpu) sa-hir-tum
SOME LATE-BABYLOXIAN TEXTS
^
Tf
3.7|
^
£<
fcMfÊf
^y T y y $z ty^ -yyyy
^
<-ï:V[i^
<;.»-
y
7
f^w ^!!^ *f
^
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12. ïï
I
^ V
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A
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^^1t 18.y
y
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^
f^fâ
of
^-JfT<
tlie
abli "Su sa
R
I
V
bands of
»-t=yy
>->f-
tlie
lie
^-TTTT
in tlie cattle-house
of
tlie
king's captain
Pani-Samas-adaggal
Nabû-balat-éres
beifer,
12.
weaned,
Pani-Samas-adaggal give.
.sliall
Witness
:
Kalbaa,
son of Habbàsa
;
Nabû-unammir, son Riliétu
;
*"]
-^
unto Samas-ïkîsa son of
to
Ea-ab-ba-a-su
Nabû-u-nam-mir
T~^ R
Samas-aha-iddina. In the montb Tisri
9.
a-naJPa-ni-âamas-a-dag-gal
(amelu)Mu-kin-nu:KaPba-a
Tt
beifer
majordomo 6.
ET-
I
>4^ >—
-*^>
of
abli-su sa
(alpu)sa-ljir-tumhi-si-il,-ti
Ri-hi-e-ti.
Nabû-balat-êres
fiom
Jt
EffT^f
fc^ffl fl<
One young
^T
^TTÏ HRP$"
whicb was boni 3.
^<
^T<
f=yf
Pa-ni^amas-a-dag-gal
Samas-âha-iddinainaarahTisiiti
Ï=^T! £ff?Y
rês
i-nain-;lin
Hfflf
»=T ^=1
TT<
t^yyy^
15.Km 9ÏI
7
^
HII y
Il
(ameld)
V inamu MîiSamaà-iki-ia
I
If
[sarri
(amelu) rab bèti sa Nabû-balat-êres
^y-
tfï
t^
^
sa kâta
^ÏSÊ=Ï
^ >W fe^H £$È A ^ 9.ff
sa Nabû-balat-éres
£]*-
^m}
]}
111
sainabêtaïpima-al-da-ta
t^FFï
j^rCj £K
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THE BRITISH MUSEUM
j^yyy
-f ^ ^y 7
I
^y rt iTl t
*->Jf-
^yj
-J
^ —f
7 p
t y< t|
-yyyy
IX
I(»nielu) rabi sa
abli-su sa [abli-su
Nabu-êtir-napsàti
Samas-na-sir. Al Samas
arah Aari,ùmusissu,sattuistentu
Nabû-ha'id, Sarri Bablii(ki).
LA CONDITION DES FEAUX
112
Scribe
15.
Nabû-êtir-napsâti, son
:
Samas-naçir. City of the Sun,
of
month Iyyar, dav Nabonidus, king
18.
6th, year lst,
of
Babylon.
Tlie determinative prefix
shows the nature
îr|^
birth seems to be referred to in it
niust bave been a
was
to return
was most For
\
oung one, and
in live
it,
The
months
tliere is
it
as a female
was probably
to
be kept by Samas-ikîsa,
owner might bave
" weaned
",
the profit of lier milk.
compare the Syi^ac^***», "
date, lst year of Nabonidus, corresponds
who
from the mother
(Iyyar-Tisri), weaned. Thi.s séparation
likely in order thaï the
hisilti (line S).
animal lent, and
of the
animal of the ox-kind. As its Une 2 {maldata for antidata, from {w)alàdu. " tobear ")
no escape therefore from regarding sahirtum
witb 555
to
wean
".
b. C.
LA CONDITION DES FEAUX DANS LA FAMILLE, DANS LA SOCIÉTÉ, DANS LA VIE D'OUTRE-TOMBE pau
A. Moret
Parmi
les
monuments
funéraires,
ce que l'Egypte nous a conservé, l'épithète
de
(I
~p
s
solliciter trop
—
il
yN ÂmaJehou, ou
fréquemment
—
et l'on sait qu'ils constituent les trois quarts
en est peu qui n'ajoutent au
:
bienheureux,
le
etc. » Faut-il
comme mort
ou
avait
fort diverses
dévoué,
pour
le fidèle,
;
que ce terme, qui
ment
usé,
essentiel
essayer de classer
je vais est,
en
effet,
a toutefois désigné
au début de
la société
les
tort
le
mot
le féal,
encore attribuer l'épithète au titulaire
comme
vivant? La question a été souvent
posée et non résolue. De nombreux textes permettent cependant de préciser
mot Àmakhou
le
aussi fut-elle traitée d'épi-
:
du monument considéré
de
de leur titulaire
Nibou Àmakhou. Cette formule
B!L
l'attention des égyptologues
thète « commune et banale ». Il en résulta des traductions Àmakhou « le dévot, le pieux, le vénéré, le vénérable, le l'honoré, l'attaché,
nom
plus importants
devenu souvent banal
et
;
dont
et je voudrais le
le
sens du
démontrer
sens fort s'est rapide-
une condition spéciale d'individus, dont égyptienne, et a gardé, jusque vers la
fin
le rôle était
de
la
période
thébaine, une importance caractéristique.
I
Je considère d'abord le
peut nous mettre sur
la
on trouve
à
variable
:
mot Àmakhou en lui-même, pour savoir si son étymologie La disposition des signes en est assez
voie de son véritable sens.
peu près toutes
les
combinaisons orthographiques possibles
:
LA CONDITION DES FEAUX
113
\>î\- 4>*v «>$*• \-f» \>< \y au on peut avoir ^;
pluriel,
\\
JpEL \>%
©^^^ y
finale est en ou,
s'impose généralement
(1(1
chaïsme
mode ramène
à la
somme,
8 .
Au
,
J/ ©(JO'" ^x
(1
contraire, à l'époque saîte et gréco-romaine, l'ar-
à cause de la masse de textes de l'Ancien Empire,
du mot,
l'idéogramme &\, qui, employé
mem-
dynastie, la terminaison
3
des exemples de l'orthographe en ou final
rentes formes orthographiques
et
»
de l'Ancien Empire
XI e
phite, à très peu d'exceptions près; mais, à partir de la
en
£2
Jp
(I
,/»y> dans tous les textes
(]
*.
féminin, Q
aLl
,^
pour désigner des individus, ou une nuance d'abstraction,
La désinence
» ><. ;
^^ J>^Mff
s'aient (j>
parfois, des détenninatifs
QJ^;
S7
et A
faut conclure
il
soit isolément, soit
Amakhou, Amakhou, doit se ramener
,
qui reste, en
plus employée. Des diffé-
la
que l'élément essentiel en
accompagné de
ses
est
compléments
phonétiques, a la valeur trilitère
Ce mot considère (j
trilitère,
|^©%
(Tombeau de
voisin
(j
Qlb^
©V\ ®
yf%
,
ujp
compose en
ou
alphabétiquement
écrit
j?o\
(Papyrus de l'Hathorienne Saï"), (J
qu'une paroi d'un tombeau de Siout nous donne
2°
;
y
°
j^j>F/| «
l)
^^
1 Séti 1« '),
(Stèle de Brera") et
variante
à une forme plus simple. Si l'on
que nous avons plusieurs exemples du mot
1°
:
la
cle
t.Xoto
l^+R V
;
—
la
formule conservée par un tombeau il
semble bien que (|
^7^i%
se dé-
Analysons séparément chacune des deux parties
du mot. a) La partie de tète la
préposition
(1
développement de d'il
préfixe, soit U
t\ ou
(l
1\ dans,
M.
la racine
(1
rarement
(1
8, 9, 10, 11 p. 197,
;
cf.
Ou bien c'est
initial (vocalisé
en
ma
un
j>), avec adjonction
~p
et
donnée l'existence des
serait pas invraisemblable, étant
^
j\
dans des textes soignés; l'objection que
pourrait être réfutée par
J/
peut s'interpréter de deux façons.
le fait
Mariette, Les Mastabas,
p. 56S-5G9.
(]
t\
s'écrit
bien connu qu'aux époques très anciennes,
Je ne citerai de textes que pour les formes rares,
1.
I,
© ^K
f\
1}
en v\
*è\
La première hypot hèse ne formes
A
qui sert à former tant de mots composés; ou bien c'est
— >*v J/
v
La forme h
'
**>.
J/ **\
est
,
Lkpsius,
Denkm.,
II
au Catalogue du Musée de Turin,
n»1723.
—
—
1. 401. 3. Lepsius, Denl.m.. II, 112. 4. Les Mastabas, p. 433. — 5. Ibid.. p. 412. — I. 1. 191. — 7. Papyrus Westcar, pi. VII, 1. 20. La désinence en ou ne se trouve que trois fois dans les stèles de la XII" dynastie du Louvre, publiées par Gayet (C 15 et C 198). Tous les cônes funéraires de la nécropole thébaine, recueillis par Dauessv [Mém. de la
Pipi I",
2.
6.
Papyrus de Berlin 8.
Mission,
10. II,
t.
VIII), portent l'orthographe
Voir Recueil de Tracaux.
9.
11
(1(1.
VI, p. 119, et VIII, p. 159.
t.
Lefebure, Le Tombeau de Séti I",
II* part.,
pi.
VI {Mission du Caire,
t.
II); Cf.
Sharpë. Eg.
Ins..
62. 11. Sciiiaparelli,
Florence,
p. 462, n°
loc. cit., pi.
IV,
1.
Libro dei Funcrali,
1718 (XII' dyu.).
—
II,
p. 123.
14. Griffitii,
—
12. S. Levi, Yocabol.,
The Inscriptions ofSiùt,
Suppl., pi.
XIV,
II, 1.
p. 31.
78.
—
— 15.
Catal. Grîffith,
13.
227.
RECUEIL, XIX.
—
NOUV. SÉR.,
III.
15
LA CONDITION DES FÉAUX
114
1
formes grammaticales
les
idéogramme que parles de
valeur
la
v\ uni pour
(l
souvent). L'expression
ML ^o
peuvent s'écrire aussi bien par un syllabique ou par un
Mais cette hypothèse
».
bique
Onr^.
forme
s'écrivent pas avec la
on traitant
complètement. De
^\
dans son
ùm
préfixe
le
(1
ou par
1}
(j
—
J^.
J?
ou ce qui
'
y
Onrt>\.
(<
'
HhfWH
:
,
en qMhf^.
•
ne se combinaient pas es ,una khiou Q IU son t
'
fx © vy
(1
signe
ma connaissance,
®\ une locution
isolés qui
plus
le le
en premier
:
Les noms de fonctions
isolé.
voulait former avec
y
dans
s'écrivent par le sylla-
D'autre part, on ne trouve pas, à
OflO
y"\i^ est
objections suivantes
les
orthographes citées plus haut
les
ma
toutefois
celui
«
^\ comme deux mots
et
formule
là, la
Enfin
».
lit
noms composés avec àm
ou des
® y>^v Quand on
l'orthographe (Hf-f\
Jp'
combattue par
est
titres
jamais par
et
(qui se
+ ML ^> signifierait donc
1\
(j
syllabique
le
l'immense majorité des
lieu,
on a des exemples certains
lettres alphabétiques.; d'autre part,
j/
(j
©
>>>
®"V'
par leur diversité, font rejeter l'hypothèse d'une formation en (Hrlb\ préfixe. Je crois
ma
initial'
3 ,
^
mot ML
plutôt qu'il y a eu à l'origine un
lui-même un
lequel a pris
khou, qui et
(j,
étymologique de
Àmakhou
serait
du verbe Jkvi faire, donner ou ce qui a été fait khou ml^\. »
celui
«
:
Bhugsch
Je renonce donc à l'étymologie qu'avait proposée
y
«
ï>y\
en -j^vv
parmi
celui qui est
me semble
ne
les
S. B. A., 1891, n°
6),
Le mot !]'v\
2.
II.
1.
qui est inter
Vénérables.
4, 5.
et
M
[Ounas.
r,
Al\
[Téti,
1.
1.
Cité
t.
il
:
le
sens
décomposait
je viens d'énoncer,
(J
,
J> f\ A
et
|
[Pèpi
II,
y, son
4^
identité avec
jour, dans les Proceedings
le
pour 1.
:
H
[Mirinn,
I.
631).
704) et
pi. VII).
103, 424.
II, p. 57,
PiEitRHT, Et. égypt., 20. Cf.
21.
t.
Il, p.
Dictionnaire,
+sc
I,
p. 142.
1
19.
—
10.
Mariette. Catalogue d'Abgdos,
D'où
formes
les
!/
p. 75. Il
•^ i
de sens.
*>
I,
n° 584.
p. 56-61.
— 18.
—
11.
Ed. Navii.le,
Pap. Loucre, 3071;
citées plus haut.
Ceugnet, Du
p. 82, n" 191, et
rôle de
V\
préfixe (Recueil
sqq).
y a eu
°u :
à cause de l'assonance et
—
83.
14, 15, 16, 17. S. Liîvi, Vocabol.,
V. Loret, Manuel de la langue égyptienne,
de Travaux,
gine
pour M
440, 517, 519)
Mirinn, 1. 720; voir aussi Dumichen, Resultatc, II, Maspkro, Bibliothèque égyptologiquc, t. I, p. 297. par Maspero, Bibliothèque égyptologique, t. I, p. 297.
—
,
que
les raisons
1327;
6, 7, 8. Ibid.,
l
Pour
334) s'écrit aussi
51
',
'^fe5 ^è\ « dignus », et traduisait l'ensemble
(l
pour y (Maspero, Notes au jour
(J
9. Ed. Naville, Litanie du Soleil, p. Todtenbuch, Varianten, p. 166. 12, 13,
)ffl
»
et
1"
Cité par
3.
3
»
pas former la tête de l'expression; quant à U^fe»
Par exemple,
1.
[Pépi
«
Jp\^\ préfixe.
a
valeur de ce préfixe ma, tirant son origine
La
(j
développé par un
s'est
beaucoup plus rarement un
i
très
souvent des allitérations
fie s \ i
i'àmihhouou
et
•
ceux qui
s ° ut
et
jeux de mots entre les expressions
parmi
ics
i
d'àmahhouou, mais
il
ne s'ensuit
Lumi,,eui
* ct
\y ^\
nullement communauté
d'ori-
LA CONDITION DES FEAUX
M.
"v\ n'est pas soutenable; à
115
ma connaissance, on ne trouve aucun exemple
écrit avec le syllabique 'fe^^K. Cela seul prouverait
que
de ÀmakJiou
ne peut assimiler
l'on
&\
à son
homophone ^s*mener
b) Aussi est-ce a un tout autre sens originel que va nous
seconde partie de notre expression. Elle est composée de l'idéogramme tribue la valeur primitive
®^K
l.hou.
Ce signe
l'analyse de la
^\
auquel
j'at-
compose d'une partie rectangulaire
se
et
d'un appendice. Cet appendice est certainement un lien bouclé, un double cordon pen-
dant sur
le
côté de la partie rectangulaire; la forme en est parfaitement reconnaissable partie rectangulaire, à peu près carrée, légèrement
La
sur les textes bien conservés.
inclinée sur le côté, est ordinairement rayée de bns en haut par trois, quatre ou cinq
Lorsque l'hiéroglyphe
traits parallèles.
en une autre couleur,
les traits
chaînes longitudinales de la trame.
ou d'armature des
fils
Au
bas du rectangle,
perpendiculaires; ces
dépassent
fils
y a une sorte de monture monture et donnent au-
il
la
dessous ces boucles triangulaires qui forment une frange dans
les
signes des étoffes [[[[
Ordinairement, ces boucles sont représentées au nombre de deux
de symétrie, à chaque extrémité inférieure ^\; mais
du rectangle présente,
parfois la partie supérieure
me donne l'impression l'hiéroglyphe ^\ représente comme
groupe
A
Un
du côté opposé à un bouton
ticuliers et significatifs.
Dans
la ceinture.
une frange.
on pouvait
fils,
enfiler des
comme
ces colliers allongés,
les fils et les
en
verro-
seul cordon pendait sur le côté et sa boucle
très
apparent sur certaines reproductions 3 du
I
J
)
I
où
Amakhou
1.
Lepsius, Den/.ni.,
Voir
le croquis
II, 19, et II,
d'un signe
-^
beau de 77;
est dét ermi né par
55;
cf.
jj
*0\/
un insigne analogue au pectoral des
Sâhou 1 dont M. Erman ,
Marikttk, Les Mastabas,
dans Mariette, Les Mastabas, la carcasse
p. 492.
p. 492, et
du signe **v
a réuni des
à cùté celui d'un signe sâhou
et le filet
dont se servent
les
ouvriers
[Tom-
serrer leur récolte, et qu'ils déploient ensuite « pour répandre les grains sur le sol »
cf. le
dessin dans Mariette, Les Mastabas, p. 2:19-240).
3.
Dû.michkn, Rcsultate,
4.
Recueil de Tracaux,
selirift, t.
des textes,
de déterminatifs par-
fl®/'^ Àmakhou* accompagné par la du Moyen Empire, ® \> Vn (immédiatement suivi du nom propre
y a une ressemblance frappante entre
champs pour
^, je citerai
est illustré
l'autre (inscription d'une statuette
grands prêtres de Phtah à Memphis,
2.
du signe
mot Àmakhôu
nous avons
l'un,
Dans
le
achetée à Louqsor), nous trouvons
des
et
\J>^\.
couronne ou
Il
un de
l'appui de cette hypothèse sur la nature réelle
malheureusement peu nombreux, où
"\.
une bordure
Louvre, où, par opposition au collier large "v\ Mç^jj,
teries sont disposés longitudinalement.
s'agrafait
.
par goût
peut y en avoir davantage', et
il
elle aussi,
Le long des
la carcasse.
perles ou tout autre ornement, et l'on obtenait le
et placées,
d'un insigne en forme de pectoral allongé, dont
L'ensemble
possède
longitudinaux
L'ensemble a l'aspect d'une pièce d'étoffe dans laquelle on distingue
et le lien latéral. les
une seule
est colorié', la partie rectangulaire a
teinte, sur laquelle se détachent, parfois
XXXIII,
p. 22.
I, pi. t.
XIV
XVI,
et
p. 57.
XV, où
—
5.
le
signe a la forme
Catalogue du Musée
"ML île
.
Florence,
p.
I(î2,
n" 1713
—
6.
Zeit-
LA CONDITION DES FÉAUX
116
représentations.
que
On ne
s'étonnera point que le pectoral de
du grand prêtre de Phtah, dont
celui
nent un Horus et un Sit couchés de ces textes que
cas,
le
sentant des liens du corps ou de
la
et
soit
moins orné
monuments don-
les
résulte, en tout
Il
peut échanger avec des déterminatifs spéciaux repréla tête, collier,
assimilation ne s'expliquerait point
Pour achever de
l'Àmakhou
agrandis sur
long des deux côtés de l'insigne.
le
^
signe
les détails
^
si
JS
\,
définir l'objet
couronne, ceinture ou pectoral. Cette
lui-même un de
n'était
ces liens.
que ce signe représente
faut se rappeler
il
^
moitié du signe f^\'- Ce dernier n'est en effet que l'objet un peu plus large et la ressemblance des deux signes est parfaite dans les estam-
muni de deux cordons;
Une
pages des textes des Pyramides.
dans
les très
l'autre;
autre preuve de l'analogie de ces deux signes est
fréquentes confusions que les scribes ou les graveurs ont faites de l'un et de
Àmakhou
parfois sur la
Àmakhou
nibou
et
même
paroi de
sont souvent écrits
monument où
~V
(1
jm
groupes corrects
les
sont employés*. Or, le signe g^\, qui a souvent, lui-même, la forme ture inférieure et les replis de
un
filet
allongé sur le
taient sur
filet.
Que
sol,
l'on
fils
^, me
caractérisques du signe
ou une carcasse de pectoral allongé dont prenne
les représentations des filets 4
par exemple
;
^
i§L avec
l'arma-
semble représenter
les
pour
ornements s'adappêche, celle-ci,
la
pas vraisemblable que
n'est-il
le
soit
une pièce
d'étoffe,
insigne allongé, dont la carcasse est tissée
Ajoutons que,
allongé le signe g^\, son sens premier ove,
gueur
geur, mesure de largeur
pour
»,
le collier
^\
des exemples cités que les signes
m'amène
à examiner
lecture
lit
large et
^
se
^\
qu'il
confondent dans
comme
muni
un ornement, un
comme un
filet?
pectoral ou collier
longueur, mesure de lon-
«
^K P^f Quoi
au point de vue phonétique
du signe
M. Max Mùller se
si,
pourrait pas dériver de
La
longititdo,
comme un
filet
s'explique aussi naturellement que le sens premier omouje, laturn esse,
»,
^ ne
considère
si l'on
J$^
signe
représente plus ou moins schématiquement, soit un
de ses deux cordes,
et
y^ e *
J^ ML
(j
^^
'v\ et
en
«
lar-
soit, je retiens
l'écriture, et cela
au point de vue du dessin,
f^. a été dernièrement l'objet de controverses intéressantes
valeur "^> "\> aoi <;
M. Karl Piehl démontre que
:
le
signe
souvent *-. "v\ fou. L'un et l'autre ont raison en ce sens que l'hiéroglyphe
f^,
lui
donne
la
se lisant aou, offrait une diphtongue difficile à prononcer nettement
deux signes dans
mûmes monuments.
sans adjonction
Lepsius, Dcnkm.,
Il, p. 44,
LXXXIII,
LXXXV;
1.
Voir, pour la comparaison de ces
2.
Mahiettk, Les Mastabas, p. 338, 342; de Rouge, Inscriptions hiéroglyphiques,
les
3
101.
Recueil de Tracaux, loc. cit., pi. 3. t.
XIV, où
p. 39.
— Inversement,
CLXV, CCXCI1I
l'on a trois fois
U
la
(où l'on trouve aussi
Trac, 1/
on trouve
t.
IV, p. 131); de
© tfî
formule
0\s
^'\>'v^ Rougé.
^Tï
écrite
avec
\>.
(De Rougé.
)
loc. cit., pi.
LXXXV;
Dùmichen,
Resuit..
à côté de
Mémoires de la Mission, t. V, Tombe d'Harmhabi, pl7VI, pirbVg; cf. Lepsius, Denl.m., II, p. 9 et 46, Rougé, Études sur le Rituel funéraire, pi. IV, n" 4. M. Maspeuo, dans un de ses cours du Collège de France, rapprochait ingénieusement la prononciation
et E. de 5.
CIII,
IX,
Stèle de Beka, à Turin (Rcc. de
1, pi.
4.
XC,
t.
pi.
LA CONDITION DES FEAUX
en tête d'une consonne ou semi-voyelle; simple est restreint, tandis
—^ tion
esmots
npeutci
!l!
^z
et
de
\
khoul Dès
1S
f <|\
jh/
©
préfixe
la
de
et
"\T£
comme exemples
,
^~ /^
y>
corde d'arpentage, lien
«
d'abord,
:
mot
du composé khaou,
f^\ v^- échange avec
•£)
«
Ojf^v/^ y
:
<§.
mesure de longueur
«
corde d'arpentage
puis
»;
le
mot
.
du
qui semble bien formé
»,
sens du simple aou,,
le
s'accorderait avec celui
alors celle-ci
en existe-t-il qui puissent se rapprocher
des Pyramides, nous possédons un
les textes
1
de ces appositions de con-
La question devient
prononciation du mot.
g^ aou et d'un préfixe,
khaoua, khaàou,
(|(®
-'^^^'
et
û\ W
composés de
les
nombre des mots en (C\
le
^^ ^^^A'^^^ — o\
sonnes initiales pour aidera
parmi
en est résulté que
il
que cette racine a nombre de dévelop peme nts par préfixa-
»,
®1^^
ouarou, lequel semble dissimuler une forme en r
final
,
/^ v ^
aou corde, lien », qui a pu prendre de ff^ Nous aurions donc un mot © -fforme © b /chou et qui a fini par se fixer en cette dernière forme. Ce mot nouveau
+
la
©^>
(1
¥\
développé en i\
,
'
f^K
donné
a
J/"^\
et,
,
^OV>
a donné
comme ma
j?, la
J?0)>
,
forme usuelle,
<
tle
se
même
que
aussi
àm
lit
on est arrivé, de développement en développement, aux formes Oij\Oy>-
,
h^ ~ % £\,
h
y
dérive de khaou
Œ\k>
|
,
lement
:
9
corde, lien
«
*
admet
Si l'on
•
cette étymologie,
9]~\\ /^\ \\, de même
dérive de {^\\ d'autre part,
est lié
ou
initial,
1^0^^);
<(
i
le
sens de khaou,
je traduirai A
»,
£\
que, dans sa forme extérieure,
khou
J/"*v
on conclura que khou
oT^\ /^ y<§.
ou
J
7
*>
V
'
"
étant plus spécia-
^ e ou
ce u '>
fl
'
'
m
»
.
de celte diphtongue aou de notre oui français, que beaucoup de personnes ne peuvent prononcer <|u'avec une consonne initiale coui ou même foui, quand ce sont des étrangers. :
1.
Mirinri,
2.
Pepi II, 1. 1188 (Recueil de Travaux, t. XIV, p. 13Ô). Dùmichiîn, Ueber die Gruppc Udr [Zeitschri/'r, 1868, p. 70).
ï.
583, en parallélisme avec
1.
4.
Voir Pépi I",
5.
Je rappelle que
6.
Je ne connais pas encore d'exemple de
1.
260 la
la ville
:
/f^-jp]^
© V\
forme
U),
1
est
.
la corde qui sert à limiter les fondations d'un édifice.
et
Mirinri,
1.
194
:
/^%
donnée à Siout [Griffith, The Inscription ofSîut,
V\
© ^V
mais on
le
trouve
comme nom
pi.
XIV,
1.
78).
propre aux tombeaux
d'Assouan. 7.
la
8.
9.
~p
Existe sous la forme
forme (1
y
S7
^
(A. MortF.r,
©
est fréquent.
Pour compléter
les
^
[Lbpsuis, Denkm.,
Mon. Duyas, Rec,
Pour
[]
»^Ov>,
M
,
uuancée
par
soit
préfixe
I. jj
et
fils,
p. 11
Il,
XVI,
;
cf.
Maribtte, Les Mastabas,
p. 433) et
sous
p. 16).
voir page 113, note 10 de celte étude.
renseignements donnés sur
procher d'autres signes représentant des
6' S' dTV)'
t.
les signes
g^^
et
^,
j'ajouterai qu'on peut les rap-
liens, filets, tissus, colliers, cordes, tels
que
:
"-^,
(Ç^>
%^-_,~
Beaucoup de mots déterminés par ces signes me Semblent dérivés d'une racine commune, g
préfixe,
déricés
soit
: jj
\\
par *•
©
préfixe
(S. Lavi,
et
qui serait
Voc, VII.
(3
p. 251) «
ou,
corde (Ounas,
enveloppe
»:
(1
|
(g.
1.
122
(Bu..
1.
W„
P-
HOi
:
118
CONDITION DES FÉAUX
LA.
La
structure syntaxique des phrases où
locution
la
mot Àmakhou
firme ce sens étymologique. Le
accompagné par des conjonctions exprimant
est
ce qui convient parfaitement à
position d'un
la
cienne, on emploie presque
uniquement
sous ou vis-à-vis de...
quelqu'un (dieu,
»
homme M
qui est
le lié
de
l'on arrive
aux bonnes époques; puis,
honneur
tournure en
la
Que
entendre par ces mots
faut-il
donnée par
mais
les textes détaillés,
le lié
l'époque an-
celui qui est lié
ou *~w«
mesure que
ou
J/
(j
deux expressions combi-
les
® 1
!
du
« le lié
roi ».
maintenant, chercher une expression
âge, la dépendance vis-à-vis de quelqu'un
mot homme;
homme-lige
:
«
•
•
c(j(j
s'exprimait souvent par l'épithète de lige accolée au
de ligatus 3 et signifierait aussi
•
de quelqu'un? La réponse nous sera
l'on peut, dès
Au moyen
équivalente dans notre langue.
^v\
Q^ÛW
le lié »
«
•
/www tend à prévaloir à
~p
on trouve parfois
^'TkHiéd'Osiris»;
^^J^
nées
A
autre.
v
*>
goût des expressions archaïques remet en
le
d'ailleurs,
;
il
seigneur, père); à partir de l'époque
roi,
La forme en
quelqu'un.
»
un
à
lié
1?
thébaine, on trouve parallèlement les formes Q « celui
employée con-
b"^\ est
dépendance vis-à-vis de quelqu'un,
la
forme
la
~p
(1
s'applique toujours à un individu, et
donc
serait
semble venir
or, lige
la véritable
traduction
ù'Ama/ihou. Mais, en français, ce terme trop spécial ne s'adapte pas sans peine à toutes les phrases. J'userai
dans
donc plus volontiers de
ses équivalents,
l'attaché » ou « le féal »,
«
traduction des textes qui vont préciser la condition de Y Amakhou.
la
II
La dépendance, qui dans
le lien
celle
de
khou)
_
la famille.
les
Au
chef de la communauté,
membres de
divers
[Mirinri,
A
caractérise la condition d'Àmafehou, se trouve tout d'abord
qui coordonne les différentes parties de la première organisation sociale,
1.
782) «
celle-ci
corde
»
VI, 271),
"^ J
cordeau);
CI^
yQ
| attaché,
Vw
r
[Zeitschr.,
homme-lige;
»
'j?
paysau
^SX
I, p.
Recueil de Tracaux, 165).
Q^
fil
—
3.
p. 255, 491); t.
XVI,
au terrain);
(Anast. IV,
(J^^Xi
Q
U
(1®
p. 61.
Littrk, Dictionnaire,
<§. «
—
s.
~V 2.
«
\S\
sceller »;
Q^
(Rcc,
La grande
v. lige.
(B.-Hasan,
I-
{
I,
™>
° «
t.
L 18 >'
a
Aie».oe cinctura,
supra)
®"^\
;
Q
« sceau,
R
(S (A/
XVI,
(
|
(
(
DE Rougé, Ahtnte,
^
«
(Siut,
mosuré au
auimal,
p.
92);
homme
cingulum. [Siut,
anneau /-., 1.
8
,
terrain »
"
é^Ù
$
les enfants, les
(a
pi. 29);
^1
l'ûf^XT'' P 3, 9)
c °rde » (cf.
à sceller »;
'B.-IIas.,Y, 24)ciog£ texere:
(Mariette, Les Mastabas, 1.
a
(attaché
»
mère,
est aussi la
Pé^J^l^
123 »<
P-
la ligne »
p. 22) « collier »;
v\
«
(Pcpi l", 93; Siut, VII, 295)
I
W-
Br -
XXXIII,
t.
:
delle»;
t.
«
© prcji.ee et délices ®J
II.
Q
C^^^
•
\^
<
pécher à
«
g
(1
jj
père de famille, sont attachés (àma-
le
femme, qui
la
:
»;
227).
[l
X
I
V, 78
V\
^d
=
(j
Jp^
I
)
;
e? « prison, cita-
« filet
de chasse »;
p. 57) « attaché ».
Inscription de Béni-Hassan (Recueil de Tracaux,
LA CONDITION DES FÉAUX
Entre toutes ces subordinations, on ne s'étonnera pas
frères, les serviteurs, les clients.
de ce que
de
du
les textes définissent surtout celle
l'autorité paternelle
par
119
du père
vis-à-vis
fils
enfants est en effet
les
reconnaissance
la
:
principe essentiel de la vie de
le
famille, surtout à l'origine des sociétés.
Le
plus ancien texte littéraire égyptien,
du jeune homme à dance du
fils
respect de
la
à mot
réjouissant
«
:
S'il
»
féal vis-à-vis
terre
semble résumer toutes
et
^i
\>Vwi
-f-
seigneur!
du père
vis-à-vis
puissance paternelle'. Voici
f\
S}
») celui
qui
lui dit cela,
1
Dieu
fait
il
,
Enfin, le
comme nous gneur
:
"',
fait
:
«
:
il
Deux
«
:
Le
écoute son père, qu'il agisse
fils,
:
réjouit (mot
il
bien avec (son)
modèle sur
se
(le fils)
il
corps d'un
le
bouche des vivants qui sont sur
la
fils
le
la fin
Papyrus
4.
ftffP\
5.
Le texte porte II
~ww\
Prisse, pi.
XVI,
/^\ V\
même
"
1.
v\.
J
(I
(pi.
XVI
et gloire
9-12.
—
3.
à
XIX)
est le
dans ce monde
XIX.
Ibid., pi.
»
un bon
voici
est sorti de
donne l'exemple
Celui-là
«
:
(vrai)
fils,
le
don de néces-
«
suivant d'Horus
»,
c'est-à-dire,
*'
est
1)011
' '
c
fi
'
s
l
'
u*
"
t
coate
comme
1.
développement de ce thème et dans l'autre. »
:
« Il
faut qu'un
3-6.
acumen. et je
traduis
j} ^\
(I (I
comme
s'il
y avait
du premier passage
une erreur du scribe qui aura confondu jf^\
o
fils)
de l'hommc-lige vis-à-vis de son sei-
K^v^l o
Son cœur fait encore par Papyrus Prisse, pi. XVII, 1. 10. :
œT| va
:
»
exemples de confusion des signes r^*, et £\6. La vraie traductiou serait l'expression populaire Litt.
fils
»
signifie la pointe,
f^\ comme
.
loin, à l'idéal
du Papyrus Prisse
2.
7
soumis à son père est comparé au
verrons plus
écoute son père pour trouver profit
pareille
un bon
bon ce qu'a enseigné son père, ce qui
fois
qui fait plus qu'il ne lui a été dit;
"^=^^^v y fe\.9
Toute
véritable féal à
le
père) lui a dit (à son
(le
encore et réitère
un suivant d'Horus.
8.
guide
civiques en ce
les qualités
plus caractéristiques
plus qu'il ne lui a été dit pour son seigneur; après avoir fait
son cœur
saire,
toi
de sa chair
d'une grande féauté
7.
les
le fils
de son père, et son souvenir est dans
ton seigneur dise sur
les
comme un
est
...»
lui, l'esprit
1.
Quand
a dit ceci
lui
écoute celui qui
passages
les
«
Dans un autre passage, on compare
fils
Papyrus Prisse, qui
le
travers la société de son temps, insiste beaucoup sur cette dépen-
:
••
ses réitérations.
et
C'est »
^^.
«. cité
>S\
du
i\
j
e m'autorise de la locution
même
papyrus, pour considérer
Voir, page 110 et noie* 8-3 de cette élude,
un bon
fils
du bon Dieu.
»
LA CONDITION DES FÉAUX
120
Le témoignage des
comme
autant de
monuments?
textes littéraires est-il confirmé par celui des
monuments de
de famille. Le défunt, qui est
la vie
Il
tombeaux de l'Ancien Empire, qui sont
est facile de le rechercher clans les milliers de
le
plus souvent
chef de famille, y est représenté entouré de ses parents, de sa femme, de ses enfants, et
souvent
les
légendes explicatives mentionnent
de féauté qui
le lien
relie la
communauté
à son chef.
Pour ou
le fils, la
vS à
légende ordinaire est
l'attaché à son père ».
«
de préférence
En
aîné
raison de sa féalité, le
culte funéraire de son père; aussi la
^
de l'épithète
fils
®b
« le féal
«
son
fils
mention
le
vis-à-vis
de son père
^\
fils
devait jouer un rôle important dans
Q
~p\>
qui l'aime
le
souvent voisine'
est-elle
même temps
qui désigne, en
»,
»,
j> ) semble porter môme tombeau plusieurs fils
5?* raû
(
bien qu'on retrouve parfois dans
le titre,
ainsi qualifiés*.
Le
Jp
\\
:
qu'une
qualité morale, une fonction sacerdotale précise 5 dans le culte familial. Parfois encore le fils
indique qu'il a construit
lj
1 v\
«
le
Ceci a été fait pour
comme
teur des livres, Hotpou,
offrandes) circule vers son double.
Pour
tombeau paternel
les filles, la
mention de
lui
la féalité est
la féale
de son père
:
lien ~p
(1
lui,
de dépendance unit sa
«
mari
»,
femme,
Jfl^
1
la
femme au
sa féale
1.
;
la
»J)
C'est
«
moi
3?
y
mari. Les formules sont rédigées
ou
»,
»
«
légende de
la
Mariette, Les Mastabas,
« la
I
sa
«
I
Enfin la mère elle-même semble pouvoir être appelée
fils
(les
femme,
la
femme, maîtresse
».
chef de famille à la mort du père.
et son
pour que tout ceci
moins fréquente, mais existe cependant,
:
ou bien
de féaute vis-à-vis de son mari
le
et
».
îm^=__
féale vis-à-vis de son
aîné, son féal, le maître inspec-
»
en témoigne cette formule de stèle
Le même
fils
son féal vis-à-vis de
comme
ainsi
par son
formules efficaces en
et rédigé les
mère
Une
stèle
est celle-ci
:
de (1
la
js
(1
la féale
de son
fils,
devenu
XII e dynastie représente une mère
Q \\
p. 362. Je crois iuulile de multiplier les
«
La
féale, sa
(A
suture.)
mère
exemples de ces formules
si
».
fré-
quentes. 2.
Louore, C
3.
Mariette, Les Mastabas, p. 160, 163; de Rouge, Inscriptions hiéroglyphiques, pi. XCIX (Ane. Emp.). Les Mastabas, p. 296. Les Mastabas, p. 168; du Rouge, Inscriptions hiéroglyphiques, pi. XCIX. 6. Mashero, Bibl. égypt., t. I, p. 290. 7. Les Mastabas, p. 160. 8. Recueil de Tracauûs, t. IX, p. 88. 9. Les Mastabas, p. 188. 10. Les Mastabas, p. 162, 298, 308; de Rouge, Inscriptions hiéroglyphiques, pi. IV, V, LXXXII; Newderry, BeniHasan, t. I, pi. 28. — 11. Les Mastabas, p. 391. — 12. Recueil de Tracauœ. t. IX, p. 33. 3.
4. 5.
—
—
CHALON-SUR-SAONE, IMPRIMERIE FRANÇAISE ET ORIENTALE DE
—
L.
MARCEAU
HIERATISCHE TEXTE AUF HOLZTAFELN
ifcslO
/
D
f
bI
^
i
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2
AI2
Lvi^i i-^é
w as
Sf
£a**$0
a
9@£
Mît; v$
r ,»•:
Wsâ
A,
3fH
1
DARMESTETER Haurvatà?
Ormazd
et
(J.)-
Etudes iraniennes. 2 vol.
gr. in-8".
Ameretàr Essai sur la mythologie de l'Avesta. Gr. Ahriman. Leurs origines et leur histoire. Gr. in-8".
et
25
fr.
4
fr.
in-8".
25 fr. Chronique, 4' partie. Texte syriaque publié d'après le manuscrit 162 delà Bibliothèque Vaticane, accompagné d'une traduction française, d'une introduction et de notes historiques et philologiques parJ.-B. Chabot. 1 fort vol. gr. in-8 25 fr. DERENBOL'RG vH.i. Essai sur les formes des pluriels arabes. Gr. in-8'. 3 fr.
DENYS DE TELL-MAHRÉ.
.
DEVÉRIA
(F.). La nouvelle table d'Abydos. Gr. in-8*. Notation des centaines de mille et des millions clans tiens. Gr. in-8".
2 le
fr.
système hiéroglyphique des anciens Égypr r>
\
50
Quelques personnages d'une famille pharaonique. Gr. in-8'. 3 fr (LE), Papyrus du Musée de Turin publié en fac-similé par le professeur R. V. Lanzone, de Turin, 11 planches et 2 pages de texte. In-f*. 30 fr. .
DOM1CILE DES ESPRITS
DL'TENS (A.)- Essai sur l'origine des exposants casuels DCYAL(R.>. Traité de grammaire syriaque. Gr. in-8*.
—
en sanscrit, In-s*.
Les
dialectes Néo-Araméens de Salamas. Textes sur populaires, publiés avec une traduction française. In-8*.
EBN-EL-FARAD. Poésies en arabe. Gr. in-8'. EBN-HACCAL. Description de Palerme au milieu du
r;
fr
20 l'état
Au
actuel de
la
fr.
Perse et Contes
lieu de 8 fr.
4
fr.
40
X'
siècle de l'ère vulgaire.
fr
.
Traduit par M. \mari
In-8*.
1
{l ..
FAIDHERBE
(le général). Collection complète des inscriptions numidiques llibyques) avec des aperçus ethnographiques. In-8* avec pi. 12 fr. FARDAT (G.). Dictionnaire arabe, revu, corrigé et considérablement augmenté sur le manuscrit de l'auteur par Rochaïd Dahdah. Gr. in-8°. 3n fr GAYET (A.-J.) Musée du Louvre. Stèles de la XII' dynastie. 60 pi. avec texte explicatif, ln-4*. 1? fr. GOLÉXISCHEFF W.i. Lue excursion à Bérénice Lettres de MM. Jaillon et Lemasson au sujet des monuments perses de l'Isthme. Stèle de Darius aux environs de Tell-El-Maskhoùtah. In-4*, avec 8 planches. 7 f r 50 GOTTBERG (E. de). Des cataractes du Nil et spécialement de celles de Hannek et de Kaybar. Gr. in-4*, avec 5 cartes 20 fr. GUIEYSSE P.). Rituel funéraire égyptien, chapitre 64*. Textes comparés, traduction et commentaires d'après les Papyrus du Louvre et tic la Bibliothèque Nationale. In-4*, pi. Au lieu de 20 fr. 10 fr. INSCRIPTIONS hiéroglyphiques copiées en Egypte pendant la mission scientifique de M. le vicomte E. de Rongé, publiées par M. le vicomte J. de Rougé. 4 vol. in-4'. Au lieu de 120 fr. en fr. JOHANNES DE CAPUA. Directorium viue humaine alias parabola antiquorum sapientium. Version latine du livre de Kalilàh et Dimnàh publiée et annotée par J. Derenbourg. 2 vol. ,
(
i
gr.
in-8".
.JÉQLTER
(G.).
LEDRAIN
(E.).
Le livre de savoir ce qu'il y a dans l'Hadès. Gr. in-8'. Les monuments égyptiens de la Bibliothèque Nationale
antiques). In-4'.
LEFÈBURE .
(cabinet
16
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!)
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des médailles et 37 f r .
Le Mythe Osirien. Première partie Les Yeux d'Horus. In-4'. Au lieu de 20 fr. 15 fr. Deuxième partie Osiris. In-4 Au lieu de 20 fr. 15 f r LEPSIL'S lC.-R.). Les métaux dans les inscriptions égyptiennes, traduit de l'allemand par W. Berend, (E.).
:
.
:
.
avec notes
LEVI
et
corrections de l'auteur. In-4'. avec 2 pi.
Le théâtre indien. Gr. in-8 Quid de Graecis velerum Indorum monumenta tradiderint. (S.).
.
12
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18
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3
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In-8°.
LIEBLEIN (J.). Index alphabétique de tons les mots contenus dans le Livre des Morts publié par R. Lepsius d'après le Papyrus de Turin. In-8*. Au lieu de 12 fr. G fr. MARIETTE-PACHA. Denderah. Description générale du grand temple de cette ville. 4 vol. in-f* et suppl. contenant 339 pi. ace. d'un vol. de texte in-4*. Au lieu de 390 fr. 200 fr. Le volume de texte se vend à part. Au lieu de 60 fr. 30 fr. Le supplément aux planches. Séparément. Au lieu de 10 fr. 5 fr. Monuments divers recueillis en Egypte et en Nubie. 28 liv. in-f*. Au lieu de lti* fr. lit.) fr. Les Papyrus égyptiens du Musée ,1e Boulaq publiés en fac-similé. Tomes I à III, Papvrus à 22. 3 vol. in-f ornés de 121 planches. 4m) f r Le tome III. -0 pi. en couleurs, se vend séparément. Au lieu de 100 fr. 50 fr. Le Sérapéum de Memphis. Nouvelle édition publiée d'après le manuscrit de l'auteur par avec un atlas in-f" et un supplément. G. Maspero. Vol. 55 fr. Les Mastabas de l'Ancien Empire. Fragments de son dernier ouvrage, publiés d'après le manuscrit par G. Maspero. 9 livr. 90 f r . (G.). Essai sur l'inscription dédicatoire du temple d'Abvdos et la jeunesse de Sésostris.
— — .
1
'
I
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Hymne .
15
au Nil, publié
Une enquête ln-4°.
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De Carchemis oppidi
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el
——
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:
Recherches sur
la religion
de l'ancienne Egypte,
2
le culte. In-8".
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Le système chronologique de M. Lieblein sur les trois premières dynasties du Nouvel Empire égyptien et le synchronisme égyptien de l'Exode. In-8". 1 fr. 50 ROUGE (E. de). Chrestomathie égyptienne ou choix de textes égyptiens, transcrits, traduits et accompagnés d'un commentaire et d'un abrégé grammatical. 4 vol. gr. in-8". 100 fr. — Recherches sur les monuments qu'on peut attribuer aux six premières dynasties de Manéthon,
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TRAVAUX RELATIFS A LA
PHILOLOGIE ET A L'ARCHÉOLOGIE ÉGYPTIENNES ET ASSYRIENNES POUR SERVIR DE BULLETIN A
LA.
MISSION FRANÇAISE DU CAIRE
PUBLIÉ SOUS LA DIRECTION DE
MASPERO
G. MEMBRE DE L'INSTITUT PROFESSEUR AU COLLÈGE DE FRANCE, DIRECTEUR D'ÉTUDES A L'ÉCOLE PRATIQUE DES HAUTES ÉTUDES
Vol. XIX. Liv. 3 et 4
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CONDITIONS D'ABONNEMENT AU RECUEIL Le Recueil parait par volume composé de quatre fascicules. Les abonnements se font pour le volume entier, il n'est pas vendu de
fascicules séparés.
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Mâmoun. Texte Gr. in-8".
BEREND (W.
B.).
Principaux monuments du Musée égyptien de Florence, 1" partie
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grammaire. Gr.
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La
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BERGAIGNE
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commentés. Publié par V. Henry. Gr.
hymnes du .ffig Véda. Manuel pour étudier
Chrestomathie-Lexique. Gr.
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Quarante hymnes du R'\g Véda, traduits
——
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védique. Précis de grammaire-
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Recueil de sentences du Pandit Djagannâtha. Texte sanscrit publié pour la preen entier avec traduction en français et des notes par A. Bergaigne. Gr. in-8°. 8 fr.
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Phénicie.
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Palestine, etc.,
au xiv*
siècle
I". 1'" et 2' liv. :
32
In-4".
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avant notre
ère.
Gr. in-8".
Au
lieu de
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CHEREF-EDD1N-RAM1.
Anis-el-'Ochchaq, traité des termes figurés beauté. Traduit, du persan et annoté par C. Huart. Gr. in-8".
CHRONIQUE DE GALÂWDÈWOS,
relatifs à
la description
5
delà fr.
50
d'Ethiopie. Texte éthiopien traduit, annoté et précédé d'une introduction historique par William E. Conzelman. Gr. in-8". 10 fr.
CLERMONT-GANNEAU (C). 3 pi. photogravées.
roi
Études d'archéologie orientale,
t.
I.
In-4" avec figures dans le texte et
25
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RECUEIL DE TRAVAUX RELATIFS A LA PHILOLOGIE ET A L'ARCHÉOLOGIE ÉGYPTIENNES ET ASSYRIENNES 1897
Fascicules
Contenu
La condition des Féaux dans
IV
dans la vie d'outre-tombe, par A. Moret. Maspero. — 18) Le Culte des rois dans la période prébabylouienne, par Fr. Thurbau Dangin. — 19) Grammatische Studien zu Inschriften der XVllIten Dynastie, von F. von Bissing. — 20) Beitrâge zur medischen Gescbichte, von Prof. D' J. V. Pràsek. 21) Additions et corrections aux trois inscriptions de la reine Hatshepsou, par Edouard Naville. — 22) Glanures, par Astor Pellegrini.
:
16)
— 171
A
dans
III et
la famille,
la société,
travers la vocalisation égyptienne, par G.
—
LA CONDITION DES FÉAUX DANS LA FAMILLE, DANS LA SOCIÉTÉ, DANS LA VIE D'OUTRE-TOMBE (Suite)
PAR
MûRET
A.
De
ces exemples on peut tirer
famille,
dépendance vis-à-vis d'aucun de
famille; celui-ci n'exprime de
dans
une conclusion importante. Tous
la famille n'a droit d'exiger cette
dépendance, excepté
le
~p
*>
v
P erc"t'
synonyme de naires
P ar usure» de sa force première, le «
(1(1
du défunt
:
l'aimé
5>:
^
aime, son attaché, son loué'
en répartit
l'effet
», et
de
Q
j)
« le
1(1(1
Quand
membres de
de sa mère, celle qui est dans t*5?
:
y
1. 3.
môme
loué
De
».
la famille. "
c
8
(1
•
~p
est
—
'
1^
V\
q
époque
son
^s
>
™^ T '^
son a
Mais
.
il
dira
la î&dle
»
A
1
n y
de
:
J|(|
^^
e-
l'époque saïte. a,
pour ainsi
2.
p.
Rerueil de Tracaux. 150; cf.
t.
IX,
9.
7\
fl
«
V
'
W
^x  *~ A Vjr "cT* GL y\P >/ ,
«
SA
c
5.
/
p. 88.
Wibdbmann, Saîtischen Monumente des
Q
\
la
Mémoires de
mère,
et tous
la Mission,
t.
NOUV. SÉR.,
III.
Vati-
deux I,
sont
p. 376)
;
la Zeitschriït, 1893,
p. 102).
—
la
dire,
vis-à-vis d'une personne de sa famille autre
b
(époque romaine; A. Erman, Eîne œgyptisehe Sratue aus Tutus, dans
RECUEIL, XIX.
un
à l'époque où ces formules sont devenues imprécises et banales.
Les Mastabas, p. 296-297; cf. p. 158, 168. Stèle de Turin, Recueil de Tracaux, t. IV,
très basse
les
moi
kans, Recueil de Tracaux, t. VI, p. 111-120. 4. Je ne connais que deux exemples d'une déclaration de féautè vis-à-vis de
de
mot
sens du
épithètes ordi-
là,
Une femme
'
de ses frères 5
le
Qft „
pas d'exemples où l'on se déclare
que son père',
le
Souvent, pour donner plus de force à ces épithètes, on
sur les différents
formule est fort usitée
personne
ses proches;
féal », l'a attaché » devint
«
QJ^^^oY'^
ï
».
î^ÎT^ÎÏ (LV^ï^ÔL.'îiîm cœur la louée
la
père. Cette dernière pro-
position trouve sa confirmation dans des formules fréquentes. (1
membres de
les
femme, mère, expriment leur dépendance vis-à-vis du chef de
filles,
fils,
16
LA CONDITION DES FEAUX
122
Ce caractère de étonner
Notons que
sociétés.
a
t,
<=, ù
^,
forme
la
plus usuelle est
^m
:
/.
TO ai,
]|
doublets d'une racine
les
\\
|
\\
ra àti
i .
pronom f*^=>~
aussi
«
suffixe
:
partie des
y a lieu de croire que ces deux
Il
commune. Lorsqu'un
un Égyptien pouvait donc comprendre
»,
semble venir d'une
àtef,
(I
.Le mot prince, souverain, présente une
,0
mêmes développements père
égyptienne ne saurait nous
confirme ce que l'interprétation des textes nous
la philologie la
la famille
pouvoir absolu du père à l'origine des autres
vocalisée en à préfixe àt (1q, ou développée avec le
d'où les formes
mots sont
même
le
apprend. Le mot père, dont racine
dans
l'autorité paternelle
nous connaissons
:
fils
se disait « l'attaché de son
l'attaché de son souverain
».
III
Avec exprime
dépendance du
la
la
sort des passages déjà cités
un
Un
du père dans
vis-à-vis
du Papyrus Prisse' où
comme ceux du
père sont définis « c'est
fils
vassal et
vassal engendré par le père
a
»
,
de
les
mot Àmakhou
la famille, le
dépendance de l'homme vis-à-vis de son seigneur, dans
Cela res-
la société.
rapports réciproques du
l'on dit
même on
« c'est
dit
du bon
vassal
:
D^\
*è\
Quand
«
Celui-ci, c'est
:
du père
féauté vis-à-vis
était
mon fils! » même considérée comme une La
et de préparation à la féauté vis-à-vis d'un seigneur.
un seigneur, sous peine
d'être
un de
ces misérables «
ou dans
personne de son père ;
ou
le roi
les
période d'éducation
hommes
homme
Ce seigneur, quel
les
Prince
:
q
la
du chef de famille
la féauté vis-à-vis
et la féauté vis-à-vis
les
formules M
1/
TO (Lepsius, Denkm., t.
II,
XII, p. 70, note
-
® T>
le
(loc. cit.);
72 a).
Sur
4, textes
Papyrus
2.
XVI,
4.
Papyrus Prisse, XVIII, 13-14. Papyrus Berlin II, 1. 90-95. Voir, à ce
5.
6.
t.
I,
9-12;
XIX,
3-6.
3.
p. 309.
Papyrus
du
sei-
prince était à la fois son père et son suzerain. Mais le plus souvent
le
Recueil de Travaux,
1895,
privés de
était-il?
les
le
recommander à
père consistait-elle surtout à préparer 8 .
formules les moins usuelles
^ dans
:
»
la
un seigneur. Aussi l'éducation donnée par
Pour
5
Dans
l'enfant à bien s'acquitter de ses devoirs vis-à-vis de son futur suzerain
Père
pour
devait se choisir
sans maître
père était incapable de protéger suffisamment ses enfants, et devait
1.
n
:
grandes familles princières, l'enfant pouvait confondre en
toute protection, en butte aux caprices des puissants.
gneur
:
fils. »
société égyptienne étant,
employer des termes connus de nous, une société féodale, tout
famille royale
du
fils
tu fais des plans avec les grands, sois d'accord en tout avec ton sei-
fais qu'il dise
La
du
un
autre précepte de Phtah-Hotpou ne laisse subsister aucun doute à ce sujet
gneur,
et
fils
du seigneur. De même que
Prisse,
XIX,
3-6.
la
\\
,
plur. H
confusion des mots
a H ^M o (I
^
et
(I
(Pépi I",
II
«
1.
441, 442).
père et prince
»,
voir
des Pyramides.
Prisse, VII, 11.
sujet,
fe^
iffi
D\\
'-S
2%0
W
r=S>
Maspkro, Histoire ancienne des Peuples de
.
l'Orient,
LA CONDITION DES FÉAUX
homme en
A. Le maître choisi par un
123
dehors de sa famille pouvait être simplement
un personnage puissant, un prince ou un grand seigneur, que les textes désignent souvent du simple mot « le seigneur » 'C7^i. Les monuments nous renseignent, malheu-
On
reusement, bien mal sur cette première classe de vassaux. si
peu de tombeaux complets que
Néanmoins, dans
clients des grandes familles princières.
d'Assouan. on voit qu'un
gneur
»
P î (o)
»
Y
ffH P
«
amis
de Ràkhmare, nous trouvons des
féaux
«
»
^
LJ
et
[!???»
1
^^4^°^
1
<\
des féaux
'
-
au tombeau
dans une cérémonie importante
»
Retenons de ces quelques textes que
comme
de son seigneur
»,
i-<^z>lnî
,
ici
û
(I
J/
y
«
I
e féal vis-à-vis
roi »,
du prince ou du pharaon
vis-à-vis
« le féal
ï
étrangers à
la
héréditaires
»
dans
et leur chef de famille
du
°"^
,
des
Connus du
«
féaux du roi
«
qui trouvaient à
roi,
»
sont des
«
^
aa/w«
I
I
,
des
TA/vwvvsl
<^>T
mandants du kiosque du Pharaon
Y
»
® du
Y
roi »
1
Vp,
•
Tous ces
gnent que
les «
M- ^s> **°
<=>
titres,
,
uà^
des
«
»
,
'
4=
a
U
Supérieurs des secrets du roi :
des
,
|
^ es
«
ce sont encore des
»
Com-
Administrateurs de toutes
°
dont plusieurs sont accumulés sur
le
font les cheveux
même
les
du
roi »
personnage, témoi-
sont admis dans là familiarité
»
«
administrateurs de ceux qui font
Commandants de ceux qui
féaux vis-à-vis du roi
I
I
,
I
«
^5^
IQ |
les onyles n -- «
des
,
Curateurs maîtres
«
gens
Princes
,
I
kl
les
des « Amis uniques » [19 1 _ T O a S^ lfaiM des « Administrateurs de
roi »
Administrateurs des écritures royales » Q « \C8 v y ~\
«
».
Nous ne pouvons
roi?
personne du souverain. Parmi
la
famille royale, ceux qui sont qualifiés
n
vis-à-vis
« le féal
11
Q
1
t>
des textes relatifs aux enfants ou aux parents du
un suzerain
dont nous
jt~S î^O ^=^_ du ou plus rarement
titre habituel est
n/L/-Z.O"l
ou
Quelle situation avaient à la cour les féaux vis-à-vis
compte
roi,
tombes en grand nombre, groupées autour des pyramides ou des
les
hvDOgées de leurs suzerains. Leur
des
les
à celui de son père.
le fils
Nous sommes beaucoup mieux renseignés sur les féaux vis-à-vis du
B.
avons retrouvé
la fois
chef du kiosque,
«
^ Iustard
occupent des postes de confiance auprès des grands seigneurs, et qu us parti-
cipent au culte funéraire de leur maitre,
tenir
tombeaux des princes
Hirkouf possédait également un
'•
loué de son maitre, et son féal
des funérailles
condition sociale des
la
les
prêtre du double, inspecteur, est féal vis-à-vis de son sei-
«
"V
J?
a publié jusqu'à ce jour
peine à se représenter
l'on a
du souverain
et
investis de postes de confiance soit dans l'administration, soit auprès de la personne
rovale.
1. 3. 4.
248.
De Morgan, Catalogue, I, p. 149. — Virev, pi. XXVII [Mission du Caire,
2.
t.
Maribtte. Les Mastabas,
—
p. 413.
t.
— 5.
8. Ibid., p. 160, 185, 191, 238. 307. 420.
284, 286, 295, 413, 415.
—
12. Ibid., p. 423.
Ibid., p. 175.
V). Ibid.. p. 441.
—
— 13.
9.
—
6. Ibid., p. 125.
Ibid., p. 165, 228.
Ibid., p. 160.
—
— 10.
—
7. Ibid., p. 90, 104, 105. 152,
Ibid., p. 228.
14. Ibid., p. 154, 396.
—
—
11. Ibid.. p. 228,
15. Ibid., p. 284.
16. Ibid., p. 446.
16*
—
LA CONDITION DES FÉAUX
124
Quelques formules des intime de Téti.
la situation
de
nous déclare ceci
:
stèles funéraires définissent plus
féal.
Le grand prêtre de Phlah
^§50%
A
*
complètement ce caractère J
v\ Sahou, qui vivait sous
"^<=>^ O CT3)
2
A
[ll*l
D O c 4C
:M ^"4^^s. donné
K37
1
l'entrée
.
m'a
;
Jamais ne fut
.
.
M ijesté
Sa
Certes,
"
*
dans l'intérieur du palais.
n~"-
3
Sa Majesté m'a
loué,
faite
o
chose semblable pour
aucun serviteur comme à moi par aucun souverain, parce que j'aimais Sa Majesté plus qu'aucun de ses serviteurs, parce que suis
un
j'agissais à son plaisir
après avoir dit qu'il était
«
jour, parce
1(1 |N.
Ces choses, je
((
»
n
Il
(
en qualité de
les ai faites
Jljk
i
Sokhit-ni-ankhou, après avoir rapporté ajoute
— Pendant Hassan,
le
«
:
Je
premier Empire thébain,
le
prince héréditaire
J?^ ^.(J'^SOO ph
©
les
féal vis-à-vis
de
.
car, lui,
.
situation
Khnoumhotpou
fait
il
me
d'Amakhou
J^
seigneur,
Le médecin
»
lui
son
connaît ainsi que tous
même.
reste la
graver dans son tombeau
flnftT MZJptf.TSSA-îi
A
Bëni-
M£
:
W
Q
1
la
Q
mon
je
cœur de
paroles du roi Sahouri qui fait de
adoration au grand roi.
fis
le
que
autre,
nr
car je jugeais des paroles avec lui dans le lieu où l'on juge des paroles.
féal,
Un
»
supérieur du secret des paroles de son dieu, dans
son seigneur, féal vis-à-vis de son seigneur
X,
chaque
de (son) cœur, entièrement, totalement, envers Sa Majesté.
féal
«
Je fus plus
que tout ami unique
w
gratifié à la cour, elle
me
distingua en tête de ses nobles; certes je fus en avant de ceux qui avaient été avant
moi;
du le
la fleur
roi. »
des Qonbttiou du palais
me
— La tradition persiste pendant
premier prophète d'Osiris ^z?
fit
le
des louanges.
\>V\ Nibouaiou
'^> de
je faisais les délices
père (Osiris), d'auprès du
comme
j'étais
roi, je fus
fonctionnaires.
»
mon
dieu
(le roi)
parvenu à
convoqué à
Mariette, Les Mastabas,
4.
Recueil de Tracauu;,
5.
Mariette, Abydos,
t.
I,
p. 412.
—
a;
cf.
car j'étais le féal d'auprès
1
III,
définit ainsi sa situation auprès
~
fi
$ f^ &
t% la
'
'
'
'
«
Comme
maison de son
dignité de féal, je reçus les gratifications
prenant
comment un
2. Ibid., p. 185.
p. 164-165;
II, pi. 33,
voici
.
en qualité de gardien de
la trésorerie,
Sous Aménophis IV,
1.
la
.
second Empire thébain. Sous Touthmès
—
3.
ma
Ibid., p. 204.
Beni-Hasan, \. pi. 25. Devéria, Bibl. cgy/il.,
t.
place parmi ses grands
scribe royal, enterré à Khouit-
IV,
p. 313.
FEAL' X
LA CONDITION DES
8
^37
II
dieu bon le
Attendu que
u
compagnon de
de
féal,
^\.
rfvv
favori
«
\\
_Er\&
j'ai
passé
mon temps
depuis
ses jambes,
il
1
!
1
du
roi »
jeunesse
la
comme
suivant du
en tout lieu qu'il aimait,
lorsqu'il se faisait transporter
j'étais
m'a donné, étant encore jeune homme, d'arriver à
en paix et en joie suivant son chef en toute
un
enfin,
que
(le roi) et
125
£~
s'exprime en ces termes
^
—
fête. »
^
:
A
la
XXII
3
f
e
S
\\
l'état
dynastie, .
7 ™* « Je ne me suis pas séparé de Sa MaJ lAo/O» % ri Iwi (y" 4b^ A /www _hr\i ^ •— mon père ne m'écarte point de sa barque; sa bière douce, je l'ai 1
^
IL
1
J
I
I
1
dans son palais:
jesté
savourée avec
eau fraîche. Il
puisé dans les vases en sa compagnie;
résulte de ces textes
de cour, en vants
lui; j'ai
»
dieu m'a attaché à (son)
le
»
(nfl
].
que
les
attachés étaient chargés auprès du
roi
d'un service
de gardes du corps, ou, suivant l'expression égyptienne, de
qu'alité
Un
de bien définir ces fonctions du suivant;
défunt dit qu'il est
le
sui-
«
d'Amenemheb nous permet
passage d'une inscription du tombeau
suivant du roi dans
le «
toutes ses allées sur l'eau, (sur terre), sur les montagnes, en toute place où se transporte
Majesté.,
même
époque mentionne aussi
«
y
quand
il
Moi...
Enfin
le féal
lui voit le titre
dans
je
*
*f^jLi*\
service de cour
le «
suis le double de
»
i<\
des suivants
Sa Majesté
de
terres,
:
•
•
•
$1
Q
•
à son gré, je vois ses beautés
la
les
suivants de
Sa Majesté.
com-
»
peut encore exercer vis-à-vis du roi des fonctions sacerdotales tantôt on :
«
le palais »
attaché à
de tous
Sa
Untestedela
apparaît dans son palais, je suis en avant des grands, des amis royaux qui
mandent aux deux
est
a
mn^-^rrpp^
prêtre royal
>$^XS
pyramide du
Ouabou-isiou d'Ousirkaf
»
|V
»
•
f\
1
,
tantôt celui de
tantôt celui d'« officiant
comme U1 f^rj
roi.
cet
/^
[1
«
»
«
prophète de l'Horus qui
Q/H J
Parfois
.
le
féal est
inspecteur des piètres de la pyramide
jl jj|l
N /^j
/\
•
comme
ou
«
ce
prêtre
C
royal prophète de Sahouri
de
la
1.
M 3. 4. 5.
1
/^8 (°
pyramide Xofirou de Didoukari
on pouvait être
par
»
féal
même
»
^W
(q |
J
V
>
ylî /\
ou encore ce
1
t\
«
.
prophète
A
a la suite
ce titre de prêtre.
vis-à-vis d'un roi mort; tel personnage est « prophète
n
—
2. Recueil de Tracaux, t. XVI, p. 57. Dans ce texte publié et traduit III, 98, a. du mot àmakhou, et le sens verbal qu'a ici l'expression. Daressy, il faut remarquer le déterminant Ph. Vikey [Mém. Mission, t. V, p. 275). Recueil de Traaaux, t. XV, p. 47. 7. Ibid.. p. 238. - 8. Ibid., p. 307. Ce prélre 6. Ibid., p. 228. Maiuktte, Les Mastaba.*, p. 151, 154.
Lbpsius. Denkm.,
Ç\
—
royal est appelé naturellement féal vis-à-vis de son dieu » U p. 447.
]
—
~J?
CL
\
—
9
-
Ibid., p. 326.
—
10. Ibid.,
LA CONDITION DES FEAUX
126
]y des rois Khoufoui, Sahouri, Nofirïrkarl, Ousirniri, et
premiers';
féal » des trois il
probablement
était
Ainsi
le féal
religieux que
autre est à
tel
la fois le féal
il
est appelé
du
mêmes
roi remplissait les
les textes cités
plus haut,
le titre
de
féal
charges réellement exercées;
individu plutôt qu'une charge effective. Être
compagnon
prêtre, ou son suivant, ou son
seigneur quelle que soit
du
du
roi?
En
général, on considérait la collation de cette
couronnement d'une carrière, comme
le
devenir son
c'est
roi »,
par un lien personnel à son
fonction remplie auprès du roi.
la
Est-ilfacile de devenir féal
comme
l'attaché
«
c'est être lié
;
aux
s'ajoutait
il
donc une dignité personnelle d'un
définit
il
du noble
pouvait être donné à des
personnages de tout rang, de fonctions différentes, d'origines diverses;
dignité de féal
dont
,
fonctions d'ordre intime et
vis-à-vis de son père, ou que le simple vassal vis-à-vis
son seigneur. D'après
titres des
1
le prêtre.
vis-à-vis
le fils
« le
Jp\>
(I
des rois Ounas et Assi
suprême honneur,
le
la
plus précieuse récompense d'une vie de bons services.
Voici
î^=^.
î
comment
\h\
Sj>
y
I
d'Horus, bonheur
lui
il
Hotpou
se cite
awwv
v
Ëf)
i?siJ!^_
fils
(préceptes) à ses enfants.
lui-même; après avoir
saire auprès de son seigneur,
mais
dit
du bon
qui écoute
devenu vieux,
:
Comme
»
il
comme un
qu'il réitère ses services,
il
exemple du
ajoute
:
il
S^ membres, à
la
1
1
a
<~=> ^\
bienveillance royale
vie sans besoins
:
c'est ce
que
5
\
l!!
\\
\
y
fait,
Phtahnéces-
V^Tq
(I
Ainsi tu
me
ï
^
parviendras, sain de
en toute occurrence, tu amasseras des années d'une
j'ai fait
sur terre et
des gratifications royales, à la tête des anciens,
(ma) place de
«
suivant
fait le
î^.^ûtffcTnkK fcn^sMïMK 7
:
parvient à l'état de
que non seulement
fils
Égyptien
idéale d'un
la carrière
Un
((
arrive après qu'il a écouté
mêmes
dit les
féal, et
Papyrus Prisse envisage
le
j'ai
amassé 110 ans d'une vie comblée
le roi
ayant
fait le
nécessaire
6
pour
féal. »
Les textes biographiques confirment cette idée qu'on arrive tard à
d'Àmakhou. A
la
XVIII e
^
—
ainsi
i
—
—
Mariettr, Les Mastabas, p. 491. 2. Ibid., p. 501. 3. XVII, 10-11. 4. XIX, Entendre par bienveillance les rations journalières fournies par le roi. 6. Mot à mot « avec le nécessaire qu'a fait le roi pour. » Le mot place a ici eomme dans d'autres textes cités plus loin. 1.
la dignité
nomarque de Thèbes, résume
dynastie, Rakhmiri, le
6-8.
5.
:
.
.
le
sens de
« flef »
~
LA CONDITION DES FEAUX Jj.mii m.
£^j
jn\
^
AMW\
/—-.
&
fffff
"fe*, <=^=3
£\ i
v\
1
I
«
du souverain;
l'habitant
du
quand
et
te
donne une
l'a
il
un peu plus
pour bien montrer
loin
§ Ô
:
sous une autre forme
preuve que
manque pas de
-^
§
encore jeune J\
*_'
^\
du
Aussi,
roi.
la
quand on
©^^
/WW\A
r\V AAA/W\
O
@
il
est
parvenu à
/£T
habituellement
3
de
Virey, op.
—
cit., p. 41.
H
((
(le roi)
féal. »
Ou
"
I
:
m'a donné
bien
féal. »
6.
ou
» 1
»,
où
V^r^Jv
(fait
devenir), étant
U
Proscynèmc
«
.
au double du favorise du
roi
:
!
y
<^W^
À
étant encore jeune
II II I
1
1=^ t "M
homme,
Cette première idée que la dignité de féal est se
Papyrus Anastasi IV, pi. III, Turin (cf. 1. 17-20; Stèle de
VII,
pi.
idée
la vieillesse à l'âge
confirme encore par
définissent quelles sont les faveurs royales spécialement réservées aux
1.
donne les
même
parvenir aux faveurs du roi
«
les infirmités
couronnement d'une carrière
4. Papyrus Westcar, commentés ci-après. 5. Leps., Denkm., III,
pour par-
« Il te
«
heureux de
l'état le
f
cl
ffl-^
joie
féauté vis-à-vis du roi, le
la
^^ J\ 1
i
1}
arrive jeune encore à cette condition, on ne
I^^^ocn r^V^lû J7 homme, de parvenir à l'état de
Y\
de
mention de cette circonstance exceptionnelle
faire
Il
une existence de
et les
:
vigueur des membres, sans avoir de maladies
habituellement
l'on connaissait
l'on devenait féal
V^tiv
conservant
«
celles-ci
Plusieurs textes expriment la
»
on souhaite au vivant de
:
à l'état de féal » en
g7\
Les papyrus
»
que
telles
qu'il s'agit
I
faveurs qui sont celles de la suite du roi.
«
connu comme accomplissant des choses
vieillesse heureuse, tu traverseras » et,
grands,
les
cœur bien-
satisfaire le
a établi sa qualité de féal sur sa tête.
il
venir à l'état de féal, texte ajoute
premier à
donnent assez souvent des formules
stèles funéraires
(Amon)
le
palais l'a favorisé en le plaçant en tète des amis,
chef suprême de la terre entière, quand brillantes,
parmi
héréditaire, le grand
Le prince
le noble parmi les amis, le chef des dignitaires,
faisant
127
1.
3.
—
3.
Ibid., pi.
Zeitschri/t, 1870,
IV, p.
les textes
qui
Amakhou.
1.
2.
Ces textes seront
161).
a (XVIII" dyu.). Le fait que l'on obtenait la dignité d'dmakhou comme récompense d'une vie de bous services, à un âge généralement avancé, a fini par faire de ce mot un synonyme de vieillard.
De
là,
(cf.
Siùt, IV,
une formule fréquente des
très concise
tenir
98,
:
compte
1.
«
inscriptions funéraires
(I
:
1L,0L'
V\ v\ y%
de sa ville, l'attaché de son nome » où le mol attache exprime d'une façon celui qui est parvenu dans la vieillesse à la dignité d'attaché dans son nome. » 11 faut de plus 227) « le vieillard
ici
du jeu de
signification entre
retrouve dans beaucoup de langues
V\ v\ Y
(J
1
dignité, office, et
(I
V\ v\ ¥%
rieillard, qui se
—
yspoum'a, irpecrbutiptov; seneas, senior, senatus, f'PWV, -^no'j-.r^ l'ancien, le notable, le sénat). M. Loret a bien voulu me signaler un passage des Papyrus de Kahun, édités par M. Griffith, où je retrouve un bon exemple de cet échange de significations (pi. II, 1. 7-8) (cf.
:
(1
^"^
(j (1
%. [^
^
< '
'
~
'
ww
1
ûl]|"^f)rn
«
Se réjouissent doublement
tes (jeunes)
de ce que tu les fais croître; se réjouissent doublement tes (vieux) atlachès, de ce que tu les fais rajeunir. » M. Griffith traduit par vétérans, ce qui correspond fort bien au sens dérivé, lequel s'est maintenu constamment à côté du sens primitif un texte de basse époque (DOmichbn, Tempelinschri/ten, pi. 21) recrues de
la levée,
:
oppose Khousou enfant
amakhou 6.
est
vy)
déterminé par
Recueil de Tracatwc,
et vieillard
le vieillard t.
XV,
p. 41
"v> ^aL
V%
c'est-à-dire
(Recueil,
[XVIU
1
t.
XIV.
dynastie).
parveuu à p. 73).
l'âge
de
féal.
—
Quelquefois
le
mot
'
LA CONDITION DES FEAUX
128
Les
faveurs ou gratifications
Amakhou
reçoivent les
consistent
l'emplacement d'une sépulture,
beau dans
soit des
matériaux nécessaires à
On comprend
voisinage de la tombe royale.
le
H
ou Ô que J en don de rations journalières; 2° en don soit de
rot/a/es » 1°
:
I
tom-
l'édification d'un
facilement que
sépulture n'ait été accordé d'ordinaire qu'aux approches de la vieillesse et
don d'une
le
comme dernier
remerciement d'une vie de services.
Le envoie
dans
est
Papyrus Westcar. On
texte le plus précis est au le « fils
royal
d'un simple vassal
la condition
se rappelle
que
le roi
Kboufoui
Dadoufhor en mission auprès d'un vieux magicien, Didi, qui
»
1
l^v"
((]
^
'"^x^cJr
^
)
om
^e
a cour
'"
-
^-!\\^mmfi%,im^\iM^ H^j^fâOlkriP^SoPMUlà: Le
n , r „ yal
.
. lui
homme
de tout
celle
dans
Mais,
vieillesse.
la
(posséder) l'emplacement
vieillard,
pour aborder (au rivage d'outre-tombe), l'emplacement d'un sarcophage, l'emplace-
ment d'une
sépulture, rester couché au soleil, sans maladies, sans avoir l'esprit cassé,
en ruminant ses pensées, voilà qui est
cours nous montre que cette belle condition de
au vieux magicien
roi,
venu pour
vite
faire
pour que tu manges
m£
U(l
:
appel vers
•
toi,
d'un
(la condition)
û
féal,
vient
il
'Si)
suite
de
l'offrir,
°SÙ
î«v
mon
en mission de
La
féal. »
la
du
dis-
part du wl
'H
$T
père Khoufoui, juste de voix,
des dons du, roi, les rations de ceux qui sont parmi ses
les régals
suivants, de telle sorte qu'il te fasse passer à l'âge bienheureux de tes pères, qui sont
dans
la
nécropole.
»
Le vieux Didi accepte avec empressement
barque pour Memphis avec ses enfants et ses grimoires 3
,
l'invitation royale, s'em-
tout son équipage, et quand
ses tours de passe-passe et ses oracles ont satisfait le souverain, celui-ci l'attache défini-
tivement a son service
H
|
:
-^
£i0|\
y
Ut ^Wil^^^ffF^ *
i
(§_
Sa Majesté
«
dit
royal Dadoufhor pour qu'il
:
Que
l'on place la
demeure avec
lui;
JH
&k.
—°*^'
personne de Didi dans
que
»
Le
roi,
a été élevé à la condition
termes; son chef direct, des vieillards
1.
pi.
6
»,
1.
19 à 21.
-
à!
Amakhou,
le fils
pi.
VU,
5. Ibid.. pi.
I.
IV,
2. 1.
bien que
est favorisé.
le
bière,
—
fils
un morceau de
Tout porte à croire
qu'il
texte ne le spécifie pas en propres
royal Dadoufhor, est en effet placé par
c'est-à-dire des
Papyrus Westcar,
IX,
on voit combien Didi
;
maison du
qui avait déjà récompensé
deux magiciens, ne leur avait octroyé qu'un pain, une pinte de 5
la
ses rations soient de mille pains, cent
cruches de bière, un bœuf, cent couffes de légumes.
viande et une livre d'encens
^=
I
H?*
le roi «
à la tête
Àmakhou. 2. Ibid.,
14-15.
—
6.
pi.
VII,
I.
17 à 23.
Ibid., pi. VII,
1.
—
24-25.
3.
Ibid., pi. VIII,
1.
3-4.
—
4. Ibid.,
I
LA CONDITION- DES FÉAUX Comparons maintenant en pays étranger,
exilé
bres'
Amenemhàit
»,
palais'
er
I
implore de
la vieillesse,
prévoit que bientôt
il
on l'emmènera aux
«
envoyé un
«
royal
fils
copie de l'ordre envoyé au suivant (|
«
^^^
I
© -
1
.., .
)
I
»
d' «
I3ZD
^u
(<
<=> ^=76 *^_
^
a ' sseras
seras dedans, tu te prosterneras devant la
virile et
Sinouhit
l
I
«vw-a
par
main de
un
l'enterrement,
où
es richesses,
Sublime-Porte
:
l'on applique des huiles
que tu as à
tu seras
^
l'état
de
des chanteurs devant
te tirer et
cercle des enfants royaux,
a
.
.
toi faisant
tes stèles seront alignées
(litt.
la force
comme)
:
les le
bandejour de
des lamenta-
en pierre blanche
Bientôt Sinouhit se présente devant
le roi
(0*~ Mj
celui-ci
:
-S^ n$
«
).
On
^
du conte, dans la maison du Fils-Roval » ( 1 \A o @ El CT3I t /www P Lns ^ a condition de Yàmakhou se réalise pleinement pour lui, aussi bien par service de la nourriture que par la construction d'un tombeau aux frais du roi. mit, dit le héros
o\
^* 5t
le
toi,
quand tu
commandant parmi
d'embaumement,
confirme ses promesses, décrète que Sinouhit sera un des amis
me
avec
toi et
la cour, et
funéraire' d'or, à tête de lapis, à ciel par-dessus toi fait en bois
lit
tions accroupis à la porte de ta syringe. le
et voici,
ce que le roi réserve
déesse Tait; que l'on te fasse défiler, quand viendra
la
de cyprès, des bœufs pour
dans
»,
aujourd'hui la vieillesse t'arrive et que tu dépouilles
l'on te donne, la nuit la
»,
mem-
<=> © V=i <=> \r=i
2i/
que tu songes au jour de l'ensevelissement, tu passeras à
Que
féal.
lettes
comme
1
enfants royaux de son
au magicien Didi,
en leur entier. Quand tu seras arrivé en Egypte, tu regarderas
amis. Mais,
grâce
:k^P
twwva
iffl^/r
la
villes éternelles
revenu à son service
fidèle
aS r
les
héros du conte,
faveur royale (l'eau du roi) rajeunisse ses
« la
avait
le
du Pharaon
la pitié
envoie à Sinouhit une délégation
comme Khoufoui
»,
d'après la
1\
par
voudrait, auparavant, que
il
au
passage des Aventures de Sinouhit, où
affaibli
de revenir en Egypte; et
le
129
)
.
'
'
Q«^¥^k±4sPïAM-4MT"*ira$JC,kS D ©iid
a
©m
1.
Papyrus de Berlin
4.
Papyrus de Berlin
m 1=1
p. 156 sqq., et 5.
Je
fais
©
ra
I,
1.
I, 1.
i
171.
dériver ce root
Ibid.,
167-168.
1.
187 à 195 et 295 à 310;
Les Contes populaires,
r.ECUBIL, XIX.
- 2.
v\
[I
— KOUV. SÉR.,
cf.
-
3. Ibid., 1.
176
:
1 ffl (1 T/wwwllll
% JrX
*?} jÉjj)
Maspero, Mélanges d'Archéologie
(10
l
e
I
V du mot v\
—
,
(Mirinri,
1.
332) qui représente
un
lit
w
fascicule).
p. 113 sqq.
III.
la U
ou divan. 17
LA CONDITION DES FÉAUX
130
a
(|
o<=r>OI-
V\
1
^
qui est parmi les amis.
Et
« .
l'on
et l'on
.
me donna
par jour, en plus de ce que donnaient
Et
cesse.
l'on
me
toute la maison convenable à quelqu'un
m'apporta des fruits du palais,
trois fois,
quatre fois
enfants royaux, sans jamais un instant de
les
fonda une pyramide en pierre au milieu des pyramides funéraires. Le
Sa Majesté donna
chef des arpenteurs de
l'ordre de prendre son terrain; le chef des
dessinateurs y dessina; les artisans de la nécropole y sculptèrent, le chef des ouvriers
qui sont dans la nécropole parcourut la terre pour les décorations à faire en vue de per-
pétuer je
fis
les inscriptions.
un
là
amis du premier rang.
fait
féal
le
nécessaire au dedans, j'y ajoutai des fourrés;
.
de
nous ont donné
littéraires
de son
la part
roi,
Demandons maintenant aux
Les inscriptions des
textes des
les textes
stèles
cependant sur
presque dans son titulaire ^=^-
^^>
I
les
tableau idéal de ce que peut recevoir
le
monuments
si l'on
S
A
les
féal,
Une
stèle
mêmes termes que S ÇSn -
r%
II
ture après
un âge avancé,
A
des
1.
c'est-à-dire le
-a^=
Papyrus Westcar
*
I
le
IV,
p. 134.
ali-
et de Berlin, .
.
souhaite à
.^-
t
"^
|
/
i
I
passage à
—>^
>\<
Cette stèle fut publiée par t.
don des rations
du Musée de Turin, s'exprimant
l'état
de
I
féal, le
cœur comblé de
Hagi-Qandil, un flabellifère du roi Aménophis
îJi^tûDi-^-
de Travaux,
rencontrait dans la vie réelle
prince Sinouhit.
aaaaaa IZ3 « « l'arrivée à la vieillesse sous „ n=n PTÏÏI o n membres vigoureux et exempts de maladies, une bonne sépul-
k\h 1 <=>
du
roi,
les
P—<><=>
-^(Ift
^z^s 8
le
ou des tombeaux mentionnent d'une façon plus concise
doubles gratifications du
les faveurs
d'air ».
aux
avantages de la condition d'Àmakhou. Elles insistent
littéraires les
mentaires et de l'appareil funéraire.
^
fait
tant en rations alimentaires qu'en récompenses funéraires.
des féaux aussi favorisés que le magicien Didi ou que
que
du domaine, comme on
à l'intérieur
Il
.
autant; je fus dans les faveurs du roi jusqu'à ce que vînt le jour du trépas. »
Ces deux textes
un
eut fait
y eut aussi une statue ciselée en or avec une robe de verSa Majesté qui la fit faire. Ce n'est pas un homme du commun à qui il
meil, et ce fut
en a
Quand on
un kiosque, des champs
bassin,
ni
/
Chabas dans
ai g
IV
pains, d'eau et
dit à son seigneur
:
Ël-^-él c±£=, ^3=*i n>\&l
la Zeitsclirift, 1870, p. 161, et
de nouveau par Maspebo, Recueil
LA CONDITION DES FEAUX
J:W
[
jJP^
|ûV\^|ra
v&
qu'il a été sur terre le suivant
place des favoris.)
ments
inscrits à
Comme
(Tu
a
de ton double,
fais
131
mon
que
tu as fait que je repose en elle,
mon nom,
double
et qu'il l'a suivi, à
puisque tu as décrété que
soit stable, parce
son nom, jusqu'à cette
ma bouche est munie d'alicomme tous tes favoris et
je sois
suivants de ton double, et que je marche sous tes faveurs dans la vieillesse.
trouvons donc
Mais
le
ici la
Nous
»
confirmation complète des textes littéraires.
plus souvent les monuments, au lieu de détailler toutes les faveurs royales,
insistent plus particulièrement sur l'une ou l'autre d'entre elles. Voici quelques textes qui
mentionnent surtout
don des rations journalières aux féaux. Une
le
Mariette attribue à la XII e dynastie, nous
i
_^
(1
1
j\
«
féale et la favorisée de veillait le roi à
donna à
sa
ma bonne
Comme ères
:
d'Abydos, que la
bouche ce qui
lui
il
me
semblait excellent
commenté par
j'emplissais le
Comme
cœur du
roi
ma
ce qui sortait de
bouche émer-
des présents de sa table chaque jour.
fit
de l'épouse royale.
je parvins, vieillard,
3 ,
Ce
»
texte, d'autant plus curieux qu'il s'agit
en tout lieu sien,
il
me
fit
:
I
ywf
plus grand que
même
Beaucoup plus nombreux sont
Le mastaba de Sokhit-ni-ankhou 1>
(1
dans
du
les textes
*rK
5
roi,
à savoir
:
pains de ceux qui servent
qui insistent sur l'idée de la sépulture des
nous en donne un exemple dès
1
les inscriptions
XV,
(
Recueil de Tracauœ,
2.
Mariette, Catalogue des Monuments d'Abydos,
3.
Littéralement
:
oC
^W]
la
V
^al vis-à-vis du
((
de son tombeau,
1.
t.
mes
qualité, viande, fruits, miel, farine, vin, olives. »
féaux, dont les frais soit d'emplacement, soit de décoration sont à la charge
détaillé,
Mv^
auprès des féaux avec les faveurs de Sa Majesté, chaque
d'offrande pour le roi, bières de
nous a
On
»
à savoir des rations qu'on lui servait à
ce passage de la stèle d'Anna *
jour je recommençai de trouver sur la table
personnage qui est
dame
noble
i
souveraine.
cause de sa justesse,
d'une femme, peut être
«
stèle
quelques révélations sur
Je suis maîtresse de perfection, à la tête des gens distingués, la
la féale vis-à-vis
elle,
fait
e
du suzerain. dynastie.
roi
Ce
Sàhouri
les faveurs qu'il a reçues
du
»
roi.
p. 47.
« ses perfections ».
Ce texte
p. 171, n° 655.
est fort difficile,
Le texte porte
mais
le
I
V\ "*»
Q7\.
sens général en est néanmoins
certain.
Publiée par Bouriant, Recueil de Traeauoo, t. XII, p. 107, 1. 15 sqq. Mariette, Les Mastabas, p. 202-205; cf. Masi-ero, De quelques termes d'architecture égyptienne (Prorcedings S. B. A. June 1889). — Sur les faveurs relatives à la sépulture réservées aux àmakhou, cf. Piehl, 4. 5.
Zeitschr., 1893, p. 90-91.
LA CONDITION DES FEAUX
132
J?^^
HsT^> f%<Ë2f^J] Vigueur à ce grande
conseiller,
vieillesse
féal.
m
O
J
es té dit
au grand médecin Sokkit-n-ankhou
:
aux dieux que tu marches vers l'Occident, et Puis le féal prend la parole et dit au roi
plaira
il
en qualité de
G.
Ma
Sa
(<
quand
—
»
:
-Ê3Î
.5S,
Q
^»
Jn Q
7 n-
ton ordre divin, ô ami de Rà, qui m'a donné
« C'est
une stèle-porte de pierre pour ce tombeau de l'Amenti. Sa Majesté ordonna qu'on
lui
apportât deux stèles-portes de Tourah en pierre, et qu'on les mit à l'intérieur des salles
de
Kkaourri-Sabourî. Le commandant en chef des deux corps d'artisans des
l'édifice
y mit des artisans, pour qu'ils y travaillent devant le roi lui-même venu chaque jour pour voir leur travail et pour transmettre son fluide protecteur. Sa Majesté ateliers sacrés
y
mettre des ornementations qu'ils décorèrent en bleu.
fit
par
le roi à celui
qui se déclare son féal
Ouni reçut de Pépi
I
er
1}
Q
(
une faveur analogue
:
.
iZ^P ]^a
.
.
$Sy
S^
Telle est la faveur accordée
»
— Un
^=— )•
!
y^^J^-
A
siècle plus tard,
Q
i[W)l
lf=N
T
[
5
nrm^M\&ZQr^°
£?
7î*
Sa Majesté accorda qu'on m'apportât une pierre blancbe pour sarco-
«
phage des carrières de Tourah,
Sa Majesté
et
du dieu avec un peloton d'hommes.
.
.
On
fit
partir en bateau
un homme au
m'apporta ce sarcophage de Tourah.
collier Il
vint
avec lui dans un grand chaland de l'administration royale, avec son couvercle, une
deux blocs pour
stèle-porte, l'encadrement,
chose n'avait été
faite à
aucun serviteur.
mention
l'inscription d'Ouni la
»
le fond,
A
en soubassement. Jamais pareille
vrai dire,
qu'il était « féal vis-à-vis
lignes de l'inscription sont très mutilées, et Ouni, étant «
de Pépi
9
I
er
»
Û
]
(
? v&1
°
A ~^~
'
V
ami
et
roi ».
Mais
les
premières
prophète delà pyramide
devait y porter probablement le titre de
(j
Jp
^^
.
Maintenant que nous avons précisé
ment
nous ne trouvons pas dans
du
requises pour être
condition,
il
est aisé de
les
un Àmakhou du
conditions d'âge et de services ordinaireroi,
et les gratifications attachées à cette
comprendre quel a
été le sens originel de ces formules funéraires
iïl\
I^^^C^&fâî^lJ)
fréquentes à toutes les époques
1.
Inscription d'Ouni,
1.
6-8; cf.
2.
Inscription d'Ouni,
1.
3; cf.
1.
:
Maspero, loc. cit. 8-11, les marques de confiance
et les titres
que reçut Ouni.
LA CONDITION DES FEAUX
~p
«
i
Ail bon
.^ <==>
A^vwv =j
t
I
o
<=z>
(le roi),
O Wi en
f-,
*^
es
1
,
pour devenir un
roi
±
fe
6
féal
bienheureux
Il
entrer et sortir dans le
«
nous reste à savoir
considérable.
Il
"* I
que
est certain
'
par-
«
i
».
y avait une organisation administrative de
s'il
Q
(xn o. i-fk H —^1/^=0 v\ 1
question a son importance, puisque le
la
~%^ <=> *=
:
I
condition d'un féal bienheureux »;
royaux;
»
ètre sur
(<
T <=Z=> 2T» .A palais roval sous les faveurs du dieu
J
T
venir à la qualité de féal avec les faveurs du roi
Àmakhou
vieillesse très
J^^À
flfQ
l
i
i
la
-^
féal »;
du
terre clans les faveurs -r -r -r
tombe de l'Amenti, dans une
traverser en paix vers cette
heureuse en qualité de
13:ï
la classe
nombre des féaux
des
était
la distribution des rations journalières et la répartition
des emplacements de sépulture ou du matériel funéraire ne pouvait se faire, dans un
pays aussi bien administré que l'Egypte, sans règlements. Une
stèle
quelque allusion; un scribe royal, entre autres services rendus,
dit
règlements des féaux
» (
^—^ <=> <=> [
I
Hiwii.
i
«
du Louvre y '
fait
avoir façonné les
Tout au moins des textes nous per-
mettent-ils de préciser quelques détails de cette organisation. Ici, il
ne quittaient guère
la
classes à' Àmakhou
deux
faut distinguer
continuellement auprès du
roi,
résidence royale.
des nomes, qui vivaient
.
Il
y avait
les
féaux qui vivaient
qui lui rendaient en service de cour ses présents Il
y avait d'autres féaux,
comme pour ceux
a) Les féaux qui vivaient à la cour recevaient nécessairement leurs
en nature auprès du
Dans
roi.
les contes populaires,
Didi et le prince Sinouhit avaient été attachés à
nous avons vu que la
maison du
enfants royaux; c'est dire que leur vie s'écoulait dans les stèles
château de Titooui
de deux personnages appelés »,
résidence royale
Meïdounv; comme chacune des [1
|-=v[ «
qui
du souverain.
résidaient près
Nous avons
ceux-là
plus souvent dans leurs domaines, et pour qui la distri-
le
bution des faveurs royales ne pouvait s'opérer matériellement
le
;
grands princes
les
(1
le
\^ÛQ t\
d'Amenemhàit
1
er ,
Jîls
voisinage l
^^
«
faveurs
le
magicien
royal
et
des
même du
roi.
5
Féaux dans
«
[
située entre
Memphis
inscriptions mentionne que les titulaires sont
maîtres de leur sépulture
». il
faut conclure
»
et
^Z7
que l'emplacement de leurs sépul-
tures était dans le voisinage de Titooui, et qu'ils touchaient en ce lieu leurs rations journalières.
—
A
Khouit-Aton, <==> \^H
la
XVIII e dynastie, quand la capitale fut transportée temporairement tombeaux de Hagi-Qandil nous donnent les formules suivantes
les T
<=>
o
tk
i
i
i
ture de par ses ordres dans le
i
ûl
f\
/VWVA
« Il (le roi)
nome de Khouit-Aton.
»
me donne une bonne s.a
rh
^^=Qniî^S¥^1^^ian —
(
T
y
M
l-t'''
à :
sépul-
»»> W>
|1
T ime<, """ e5 '
2. Von Bergmann, Hierogl. [nschri/ten. pi. V. — 3. Tombeaux 1. Mariette, Les Mastabas, p. 195. de Hagi-Qandil {Recueil de Tracaux, t. XV, p. 41). — 4. Ibid., p. 44. 5. Stèle C 232. Le contexte, très mutilé, parle de comptabilité tenue et d'administration. 6. Mariette, Catalogue d'Abydos, p. 326, n° 914, et de Rougé. Inscriptions hiérogl., pi. XIV. 7. Sur ce château, voir Maspero, Histoire, t. I, p. 464, note 7.
8.
Recueil de Tracaïuc,
t.
XV,
p. 41.
—
9. Ibid., p. 47.
LA CONDITION DES FEAUX
134
une bonne
vieillesse,
comme à
ordre de ton ka, dans
Khouit-Aton.
«
»
parvenir à
—A
XIX
la
ton favori, puisque
dans Thèbes, à
la vieillesse
—
».
titres archaïques,
on trouve ceux de
du
h
(I
de
»
s^
Jp\><=>
blanche
»
(j
% «<=» t\
A
J/ "o
(1
« le féal
?
montagne de
la
de grand féal dans Khaftit-hi-Nibou-s
l'état
l'époque
il
a
"?
don d'une bonne sépulture, par
dynastie, la capitale étant de nouveau Thèbes, on trouve
e
(nécropole en face de Karnak)
roi »,
j'ai le
château où tu m'ordonnes de reposer, dans
le
le
«
sa'ite,
«-=>
quand on remet en honneur
f\ 1
grand
grand
« le
dans sa
féal
féal
(probablement celle de Sais).
aliments inscrits à
mon nom
5
du
nastie
SV
un
rssri «
]&.
(1 <\
I
donc que
les
l]
« la
o
J/
(1
suppose une administration dont on retrouve un titulaire sous
féal » :
La formule,
d'un tombeau de Hagi-Qandil, prouve l'existence
»,
d'une comptabilité spéciale. L'expression du Papyrus Prisse fief
et de
»
double maison
la
D'autre part, certaines expressions peuvent nous donner des indications. « les
les
maison
la
Thèbes
ville,
en qualité d'administrateur de
dans
(1
administrateur de
Jp™^>
«
la
double maison de
place, le
V
la
l'or » s'intitule 6
administrateur des magasins des féaux royaux
». Il
e
dy-
aussi
semble
féaux étaient attachés à des résidences déterminées, où un compte leur était
ouvert pour leur entretien.
b)
Quant aux princes des nomes, ceux d'entre eux qui étaient féaux
ne pouvaient pas bénéficier des avantages de cette dignité dans les
les
du
roi
Pharaons ne dédaignaient pas d'envoyer à leur domicile
témoignages de leur faveur. Sous
nome que
Thinite et du
le titre
rpv-f fête,
la
vis-à-vis
mêmes conditions que
féaux qui résidaient auprès de leur souverain. Les inscriptions nous apprennent que,
pour ces grands personnages, les
les
«
de
=^
la
nome du Mont-Serpent, ,
les gratifications
toile
dynastie, nous savons que Zaou, sire
avait reçu
suivantes
Sa Majesté ordonna qu'on
200 pièces de
VI e
lui
:
[j%
apportât
du h
roi
Pépi
««
ï
le bois,
la
cour.
»
On
reconnaît
Plus tard, l'époque du premier empire thébain où
là les
A
m ême
en
(Wl rv^i
le cercueil, le
de tissu de première qualité, et de belle
double maison blanche de
II,
toile
des
nomes dans
la
l
H
parfum de
du Midi,
tirés
de
faveurs décernées aux féaux.
la noblesse provinciale est si forte
nous donne quelques bons exemples de cette politique qui consistait à les chefs
du
temps
dépendance personnelle du
roi.
faire entrer
Le prince de Béni-Hassan
du tombeau d'Anna, publiée par BouriaNT (Recueil de Travaux, t. XIV, p. 73). Brugsch, Thésaurus, VI, p. 1253. 3. Recueil de Travaux, t. XIV, p. 29. 4. Sharpe, Egypt. Inscript., I, pi. III. — 5. Recueil de Traoaux, t. XV, p. 48, 1. 27-28. 6. Mariette, Les Mastabas, p. 254. On trouve mention de « magasins » et de leurs chefs, c'est-à-dire de bureaux de subsistances, pour d'autres catégories d'attachés ou de serfs rovaux. (Cf. Mariette, Les Mas1.
C'est la seconde stèle
2.
Louvre,
A
93;
k f " Jg
tabas, p. 125, les titres de
(|
7.
Recueil de Travaux,
t.
XIII, p. 66.
kjjjl
^^M lf^^ É ^
]
LA CONDITION DES FEAUX
135 ^
.
Kbnoumhotpou nous apprend
qu'il était « féal vis-à-vis
courtisans, favori par-devant ses amis
du
(Q^^|^^^ ^jO
»
^i^MCQMkSïM^')-Thinis,
il
disposait
d'une syringe dans
«
jours, d'une place d'éternité
c,e
méme
fiUlsÉ*
C|ue
sire
le
d0
nécropole, d'une maison construite à tou-
la
que son père avait
»,
auprès de ses
roi, gratifié
édifiées
«
grâce aux faveurs du
roi,
carilétaitaiméaupalais^y^^^l^^^^^iy^ ^ ^J — Les princes voisins du nome du ^\ H^°SW° Y /www XI 1
y A
"
Ira
!
la
même
).
crv^
2^=,
Ci
III
Lièvre avaient reçu
/
I
faveur. L'un d'eux, Aba-Nakhiti, a écrit au-dessus de son
Voici la syringe de celui qui aime son maître, qui,
«
sa sépulture,
descend vers
la place
bienheureuse avec
les
comme un
maître de
faveurs de son seigneur.
»
d'Àmakhou. Un autre prince du Lièvre, Thothotpou', a représenté le transport à son tombeau d'une statue colossale qu'il a reçue « par faveur du souverain » ( f\ 5 y Q QIQÛ'W )• Dans le nome de Thinis, un prince énumèrc aussi les faveurs royales, presque dans les termes qu'a employés le rédacteur du Conte
Aussi porte-t-il
le titre
—
*"• 43^"k=£îiln™k=îT£y roi,
un sarcophage en bois de cèdre
demeure, un équipé.
»
lit
funéraire en or
fin,
Le défunt a déclaré
réclamé du
titre
Je suis un
«
de
féal, dit
vert, peint et sculpté
comme pour un chef de la bonne comme on fait à un mâne bien
incrusté de lapis vrai,
qu'il est
un
de lui-même
— A Assouan. un prince, après
féal.
^ HTt
s'être
Wl*
ïnil î Zl J^ ,^ homme de la suite (royale), un aimé de son seigneur, qui le favorise
continuellement et chaque jour.
:
»
Ainsi, presque partout où des principautés s'étaient constituées, on trouve la trace
d'une politique caractéristique des Pharaons. Admettre
dance personnelle, leur
faire désirer ce lien
posaient, par exemple, les
redouter
les retours offensifs
les clans
de noblesse
du
comme
roi »
Amenemhâït
la
les plus considérables
la
1.
3.
5. 6.
Ils
y réussirent
on en vint à considérer
formule funéraire
:
<=>"v\[l
J/
»(](]
si
si
longtemps à
bien que dans
d'auprès
la « féauté
Un
Vivants, qui aimez
«
la variante
Si vous voulez être des féaux auprès du roi.
4.
but que se pro-
tel était le
et les Ousirtasen, qui eurent
des familles princières.
énumère des promesses de prospérité,
Ce
nomarques dans une dépen-
condition indispensable d'une vie heureuse.
Béni-Hassan donne à
«
les
de vassalité,
des tombeaux de la vie.
.
.
qui
»
lien personnel était d'autant plus puissant qu'il persistait après la mort.
Un « atta-
Maspero, La grande Inscription de Béni-Hassan, Recueil de Traïaux, t. I, p. 165. — 2. Ibid., Recueil de Tracaux, t. XIII, p. 190. Voir la traduction et le commentaire de Maspero, Bibliothèque ègyptologique, t. I, p. 55-61. Louvre, Stèle C 15, dernière ligue. (Cf. Mélanges d'archéologie, 10« fascicule, p. 157, note S.) Recueil de Travaux, t. X, p. 186. 7. Newbkrry, Bcni-Hasan, 1, pi. XI. IV, I. 2 et 3.
—
»,
'
p. 167
LA CONDITION DES FEAUX
136
ché
/
d'Aménophis IV
»
dit à son maître
i
pflfl
<-=>
do
a été sur terre
le
des favoris.
Le
»
i
y
H
Tu
"
'
:
^^^
fois
LJ
=
$'
que mon double
'^^J^O-A
soit stable,
parce qu'il
nom, jusqu'à
cette place
suivant de ton double, et qu'il
l'a suivi,
à son
donc au service du maître dans
féal restait
'^
tombeaux royaux sont toujours entourés des demeures funéraires de leurs
les
comme
^—
lin
(i
du
elle assurait à l'âme
Nous nous expliquerons i—
du
d'autant de remparts. Mais, par contre, la protection
monde;
in on K.âi]
alors les formules i
I
i
J'iLuJlf"
se raille de
inestimable de
comme
celle-ci
Tandis que l'ami du
roi repose
fait,
attachés,
dans l'autre
sécur ité du tombeau.
\\ -"
i
Sa Majesté.
roi durait
la
(1
:
!
«
'
i\<\
tombeau à qui
féal le bienfait
de
l'autre vie; et,
= i
»»«
/ww»
>
comme un
T)00 © il point de
féal,
»
IV
Une
troisième forme de la dépendance était celle que l'on contractait vis-à-vis d'un
dieu dans ce
monde
dans
et
l'autre.
Les raisons que
de devenir
l'on avait
le féal
d'un
dieu étaient multiples. Les dieux se divisaient, en Egypte, en dieux des vivants et dieux des morts. Les premiers étaient sur terre de véritables souverains auxquels on désirait s'attacher par des liens personnels; les seconds étaient les rois d'outre-tombe, et la «
recommandation
»
auprès d'eux dans l'autre vie n'était pas moins indispensable. Pour
ces raisons, on peut étudier séparément les féaux vivants des dieux des vivants, dont
de dépendance est plutôt d'ordre politique, puis
le lien
les
féaux morts des dieux des
morts, dont le lien de dépendance est plutôt d'ordre religieux. Mais
que cette division n'a de valeur que pour
aux dieux des vivants pouvait garder
On
A.
la clarté
sa valeur
de l'exposition
même
les fonctionnaires
royaux vis-à-vis du
reste entendu
il
en pratique,
la
féauté
après la mort.
quand on
devenait, de son vivant, le féal d'un dieu
De même que
:
roi, les
était prêtre
de ce dieu.
fonctionnaires des sacer-
doces se liaient personnellement vis-à-vis de leur seigneur, c'est-à-dire du dieu qu'ils servaient. les
Quand
dieu
("^Yfl
rieurs
sont
déesse
),
(ûy J y
—
7 .
| j|
ou des prophètes
du secret de leur dieu
« féales
mastabas sont assez détaillées, on constate que
les inscriptions des
féaux de Phtah
d'Hathor
De même
»
»
f
^
(
I
|V
t=jT
portent souvent
sous la
XXII e
j,
)
sont soit des
soit des prêtres )•
j)
les titres
de
— «
grands prêtres
»
de ce
ou des
«
supé-
«
(fjfi
Parmi
les
),
femmes,
prophétesses
dynastie, tel prophète
d'Amon
» (
]
celles qui
y )
de cette
se déclare « le féal
M
vis-à-vis d'Amon, le grand favorisé du seigneur de Thèbes » ( || A ï fl 1e> q \ © <=> ,w»m i 1 1 v KZy p / i"""""i Ol ^q'\ 1 ). Il serait aisé de multiplier les exemples de cette féauté, V 1 il rt
1
1
W
1
fi
XV,
1.
Recueil de Traeaux,
2.
Mariette, Abydos, II, pi. 24-26; Pibhl, Iriser, hiêrogl., Mariette, Les Mastabas, p. 377, 384, 412-414, 451.
3. 6.
1
p. 47.
—
Ibid., p. 130. 8.
t.
—
7.
Ibid., p. 262, 360.
Recueil de Traeaux,
t.
1
XVI,
p. 56; cf.
t.
XIV,
p. 54.
III, pi.
V.
(Cf. Zeitschrift, 1893, p. 91.)
4. Ibid., p. 112,
130, 377.
—
5.
Ibid., p. 130.
LA CONDITION DES FEAUX
dont
la nécessité se
137
comprend pour ceux qui approchaient des dieux comme pour ceux
qui approchaient des rois'.
D'autre part, dans chaque
nome de
l'Egypte et dans chaque
divinité prépondérante dont chacun devait désirer d'être le féal
de ce nome ou de cette
ville.
jsy
y ? J. Siout sont
îrî le
«
de Thinis, est
)
(
féaux d'Anubis Ouapouaitou
^= V
iS
chef d'Hibenou
des
prince
dieu maître de Thinis. Pendant
le «
le
»
'
)'
(jk
flltl
$
v\
fl
»,
de
memphite
«
l'attaché d'Anhourit
le «
(
|
Jj
*"
seigneur de Siout
»
princes d'Assouan sont prêtres et féaux
Khnoumou, seigneur de
»
»
Gazelle sont prêtres et féaux d'« Horus
^a
5
».
aussi dans la féauté des dieux des
féaux de Phtah et de Neit
les
le premier empire thébain, les princes de
j; les «
«
d'Éléphantine, et de la déesse Satit, maîtresse d'Abou
quantité de
y avait une
dieu principal
principauté. Sous la
la
qui est proprement
»
es P rmces de
dieux maîtres d'Éléphantine
du commun entraient
il
Partout où nous constatons l'existence de principautés,
chefs sont les féaux et les prêtres des dieux particuliers de
VI" dynastie, Abi,
ville,
c'était le
:
que
A
nomes
:
d'où, par exemple, la
dans
l'on trouve
cataracte, maître
la
côté des princes, les gens
Delta, à l'époque
le
et à l'époque saite.
Enfin, dans le choix d'un dieu qui vous avait en sa féauté, entraient des raisons
de mode, de
lieu,
de convenance, de dévotion particulière, qui nous échappent
souvent et qui font que féal vis-à-vis
B.
Ceux
de
tel
qui,
ou
tel
tel
ou
tel
même
personnage du commun, ou
dieu en sus du dieu de son propre
pour ces raisons particulières, avaient été
tel
ou
nome ou de les
le
plus
tel prince, est
sa propre ville.
féaux d'un dieu pendant
leur vie terrestre pouvaient espérer que ce lien de dépendance se perpétuerait dans la vie d'outre-tombe. Mais les autres, ceux qui n'avaient eu de lien personnel que vis-à-vis
de leur seigneur, roi ou prince, devaient rechercher
le
moyen de
retrouver la
même
condition avantageuse au delà du tombeau; ceux, enfin, qui n'avaient pu trouver de
protecteur durant leur vie voulaient avoir la consolation d'être plus heureux après leur
mort'. D'où la conception, pour
les
Égyptiens, que tout mort devait être
dieu des morts, surtout des plus puissants, Osiris et Anubis;
comme
et,
conditions était supposée bien moindre dans l'autre vie, sur presque tout funéraire on put graver
le
le féal
d'un
l'inégalité des
monument
souhait d'être parmi les féaux d'outre-tombe.
Parfois les formules permettent de saisir la transition entre la condition de féal
d'un dieu pendant la vie et la continuation de cette féauté après
de Phtahshopsisou, à Saqqarah, nous en
1. 2. 3.
4.
offre
un bon exemple
:
la
I
mort. L'inscription n
A
n
î|
A
Je rappelle que les prêtres des Pharaons sout généralement féaux vis-à-vis d'eux; voir p. 125 de cette étude. Recueil de Tracaux, t. XIII. p. 64, 67. Griffith, The Inscriptions of Siùt, pi. VI, 1. 274; pi. XIV, etc.
Newberry, Beni-Hasan, I, pi. de Morgan, Catalogue, t. I.
5. J.
6. C'est
à ce sentiment
VII. p. 150, 155. Cf.
que correspondent
Recueil de Tracaux,
t.
X,
p. 189.
les formules des statuettes funéraires (Oushabîti), qui
leurs services à la disposition de tout mort, qu'il fut riche ou pauvre.
RECUEIL, XIX.
—
NOUV. SÉR.,
III.
18
mettent
LA CONDITION DES FÉAUX
138
[\/%£)
Le
titulaire, qui est
pendant sa
grand prêtre de Phtah, se recommande d'abord de ce de son dieu.
vie, vis-à-vis
maître de vérité, pour
«
dans une très heureuse vieillesse sur son
qu'il (le titulaire) vive
siège de féal vis-à-vis de Phtah, pour qu'il ait ensuite
de l'Amenti bienheureux. Offrande à Anubis, de
nécropole,
la
(du titulaire)
le
les
le
heureusement sur
.
la
pour que sortent à
l'oasis,
la
»
Nous voyons que
dieux des morts, Osiris et Anubis; ainsi procèdent encore
le féal
la
grands
les
plupart de ceux qui
s'agissait d'Osiris et d'Anubis, « les maîtres
il
des offrandes funéraires
les
de Phtah,
sont les féaux du roi ou de tout autre seigneur; deux recommandations valaient
qu'une, surtout quand
voix
chemins heureux sur lesquels circulent
les
de son dieu', se recommande en outre envers
le féal
nécropole
divin, maître
Offrande au maître d'Abydos, pour qu'il
.
féaux du dieu grand, maître de la bonne sépulture. assuré déjà de rester
une sépulture dans
commandant du pylône
chef de sa montagne, résidant dans
offrandes dans (les fêtes).
(le titulaire) circule
qu'il fut féal,
Offrande royale à Osiris, offrande au dieu grand
de
mieux
sépulture et
la
».
C'est en effet à ce titre de dispensateurs de la sépulture et de la nourriture dans la vie
dans
d'outre-tombe que les
mêmes termes
anciens de ces formules
Î^LJL^JL pour donne
\^ Aîb L
:
A
J
recommandaient au
reuse vieillesse circule sur les
comme
féal
du dieu grand,
-«L Sfc> îfe, 5à>
féal d'Osiris,
heureux chemins sur lesquels circulent
passer le féal, agissant au gré de son dieu 1
fait
^
les plus
S&
ffl
q>^^|î — l^^ «Proscynèmeâ Anubis,
^S
pz^QJ^
(JT^e/
I
jl
(<
1
maître d'Abydos, pour qu'il
les féaux, .
—
»
en faisant
les offrandes
Parfois c'est la nourriture
A rl'S ^ =&=> *-~^ o "v\ tUû DiJ "v^ =â= \ =^=_ ira Proscynème à Osiris, pour qu'il donne les of-
qui est spécialement demandée pour les féaux Q Q î *~- t\ML e / 5 ^ n ,^, \J\®V\ j*s.c^£i I
P
Anubis, à peu près
et à
Voici un des types
roi.
(au titulaire) sa sépulture dans la nécropole de l'Amenti, une très heu-
qu'il
que
morts se recommandent à Osiris
les
qu'ils se
I
:
.
.
.
I
I
i
l
frandes, les rations, pour qu'il donne l'appareil funéraire, les vêtements dans l'Amenti
bienheureux au
féal d'Osiris. »
adressée à Osiris
1.
:
Mariette, Les Mastabas,
Même préoccupation -Œ5-® a q, n ^? n j=^=
»
M
Tl
est encore plus précis
f^k^rl^^lS?^
2.
|
Le souhait
cette
formule de prière à
L^Uû Mv -9
I
^vo
,
l
l
l
I
p. 180. A.
dans
dans cette prière
ZT** 6L
^nSuj/l i^ 3T
'
que je sois sur terre un t. XVI, p. 43; XVIII» dyn.) Mariette, Les Mastabas, p. 160.
voix, d'avoir des offrandes;
féal
Amon
"
et à Osiris
Q u ils me '
fl
:
-*—
donneQt
pour renaître, âme du
? r^fe* •
d'être ciel,
_ ^/ II" -AP=e>O*0i
'
il
un Lumineux
dans
la
||
juste
4. Cf.
Mariette, Los Mastabas,
p. 426-427.
Autre tvpe de formule
:
l^A
~W.
•
barque d'éternité. >
{Recueil de Tracaux, 3.
•
de
A
[
I
À
LA CONDITION DES FEAUX
^£ T
v> ®W- «wm
me donne
l'on
Jj
Que
«
comme
je sois
139
ton suivant, à la tète des féaux, et que
ce qui sort d'offrandes liquides et solides sur les tables de l'Ètre-Bon.
Les types de formules changent avec
temps; à partir de l'époque thébaine,
les
parle plus volontiers de
suivre
«
»
n
(
I
Vil
en quelle
^^ J Jn dans
place
«
on désire être
dieux d'outre-tombe,
les
)
^
en qualité de
Khem
:
Que
«
d'obtenir ce qui sort à la voix.
.
.
a/
inscrit
défunt demande au dieu
le
,
le ciel.
»
.
féal
tu
5
un
a
/9a
^> &^
v&
on
;
on précise
et parfois *~w\*
me donnes
d'être
.
rj
:
où
celle
est question des « routes sur lesquelles circulent les féaux » tend à disparaître
il
—
o
^
h
,
«
que
le
»
A partir
de
XVIII e
la
dieu m'accorde d'être élevé à
Mais
expressions varient,
si les
•
un Lumineux
d'être
féal à la suite
de Sokaris,
maître des sépultures, plus encore que mes pères et mes ancêtres, juste de voix dans large salle de Sibou.
•
la
dynastie, l'expression ordinaire devient
la
qualité de féal bienheureux »
le
sentiment reste
même
le
:
a v\ Uu Y
(
on se recommande
:
auprès des dieux des morts, Osiris, Anubis, des dieux canopes, des dieux d'Abydos, des protecteurs des nécropoles locales, pour trouver auprès d'eux, dans la vie d'outre-
tombe, et des
les
mêmes
faveurs qu'assurait pendant la vie la féauté vis-à-vis du père, du roi
dieux des vivants. La vie des morts étant imaginée d'après celle des vivants,
nous ne serons pas surpris de voir que
de
l'on mettait l'idéal
la
vie future,
comme
de la
d'Àmakhou. La même nécessité forçait le mort et le vivant à se recommander à un dieu pour avoir un protecteur, pour n'être pas « l'homme sans seigneur » dont la condition était si misérable. Le mort, en arrivant dans l'autre
vie terrestre, dans la condition
veut pouvoir dire aux
vie,
seigneur
ame ne
»
A
(
soit
portiers la
;
)
la qualité
avaient
Horus, devient
de
féal, le
pu exiger pour
le fils d'Osiris,
vérité; je suis l'œuf
J)
)•
D'autre part,
le
Smoi qui suis de ta suite 1.
«
Je suis
un homme muni de son
*
,
(
fe^
rv
mort devait remplir toutes
du dieu
»
.
.
:
«
étant identifié à
auguste en
fils
de
toi.
.
.
je
v
«
suivants d'Horus
»
(^^^f^^^^^); t.
:
«
Ton
ou bien
suivant, :
^°
j][ï
III, p. 123. II, pi.
XIII.)
Cat. d'Abydos, n"904, p. 320.
la Mission, t. V, p. 2S2, 365. Lepsius, Todtenbuch, chap. lxxviii, 1. 26. (Voir les variantes dans l'édition de Navu.le, 1.
1.
conditions que les
(
Stèle de Turin (XIV' dynastie?). Recueil de Tracatix,
6. Ibid., t. I,
son
«
^z^Jfi\^^
je suis ton fils auguste, sorti
Mémoires de
9.
les
que
c'est
fi
Je suis ton
4.
7.
W
Le mort,
l'obtention de ce titre.
par conséquent son féal
On en trouve encore un exemple à Bersbeh. (Cf. Newberry, El-Bersheh, De Rouge, Inscr. hiérogl., pi. CLV; cf. formule analogue dans Mariette,
5.
—
»
mort devient un des »»
:
3.
2.
—
de l'Amenti
du Grand-Caqueteur.
suis maître de féauté vis-à-vis
]
»
première condition de son existence,
pas séparée de son seigneur
Pour recevoir
hommes
«
|
t.
II,
p.
169.)
20.
Papyrus funéraire du Loucre, Todtenbuch, chap. xv,
1.
46.
n" 3148 (Piërret, El. égypt., p. 42 sqq.), p.
vi,
1.
11.
— 8.
Ibid.,
1.
14-15.
LA CONDITION DES FÉAUX
140
"1 Jf\
«
«--
un
C'est
«
féal, le
suivant de son dieu
Je suis prince dans la grande salle (d'Osiris)
»
parfois
»•;
de naissance et de service exigés pour être
les titres
neu vaine des dieux (dans
le
kiosque d'Osiris)
(
»
prend un
il
1\
q
(
un des féaux
«
^»
t\ (J
De même
comme
par son seigneur de
le
la carrière
d'Amakhou
dieu en qualité
a donc
la
grande
J.
de
vis-à-vis
j"j |
la
était considérée
réception de l'âme
céleste, était la consécration définitive
conquête du paradis. Les textes funéraires nous ont transmis à milliers d'exem-
la
du mort
plaires le récit de cette réception
comme
examinés où nous avons vu consacrer
textes déjà
féal;
est
il
bon de
vivant dans la
le
rapprocher des
le
même
dignité.
Les textes des Pyramides nous donnent une première version dans laquelle, paradis étant localisé dans les
à posséder une
«
place
largement assurée, les textes
roi
:
Il
o
-^ *\ %
même
d'un serviteur, de
titre nobiliaire
—
d'Amakhou
que, pendant la vie, la collation de la dignité
couronnement de
le
-
de
la
»
d'Amakhou dans
pyramide de Pépi
I
er
.
une description complète de
d'abord, l'arrivée
la
transformation de ce
|^^ (tW) J^ JL^P @ jU|
:
ce qu'on y doit accomplir (pour être) parmi les féaux.
Souchets ne se
fait
point sans formalités
dieux féaux, en armes et prêts à
Pépi a trouvé pieds;
ils
les
le
est le
nom
U pour <^
),
y accomplit
il
Champ
L'admission au
des les
Ce
toiles et leurs sandales ils
vous disent
«
:
Pépi aux seigneurs de
^ ^* Qjj] J^ ^ ^
(\ }à -u.
comme
^ "»™
ont arraché leurs
«
:
blanches aux
toiles, ils
Dressez la javeline!
ne
se
(Joie-du-
»
de cette javeline, maîtresse du Pays d'Offrandes). Lève-toi donc,
du Pays d'Offrandes \
Q ][^
n'a pas des titres à devenir féal
s'il
ont lancé leurs sandales blanches à terre, ils
»
j|
Pépi a trouvé ses futurs compagnons,
dieux debout, revêtus de leurs
Osiris, assigne par décret ce
:
:
repousser
sont pas réjouis de ton arrivée, mais
Cœur
°:
des Souchets, la demeure excellente du dieu grand;
le
si
de Champ-des-Offrandes Nous trouvons dans
[Tl~k]1TM4T«4kïk1>^> Champ donc, vers
le
l'existence bienheureuse consistera
ce pays idéal où l'existence matérielle est
nom
qu'il porte aussi le
Àmakhou. Tout
en
champs des Souchets,
\ "
vi
tu attribues Horus à
w/w*
Isis, le
la javeline
Joie-du-Cœur, maîtresse ^3is;
^-
(1
"^
_crvx sa _cix* \s _u o u M ac jour où tu l'as rendue enceinte (d'Horus), z>
i
i
/
qu'ils
donnent que Pépi mange des
fruits et qu'il
boive des fruits qui sont da ns
Amakhou
le
Champ
des Offrandes.
on à
la
double neuvaine des dieux) ce Pépi en barque avec vous au Pays d'Offrandes
pour
la
transformation de ce Pépi en maître de féauté.
mage au
et
une dernière invocation à Osiris
1.
BRUGScn,Wôrt,
4.
Pépi I",
419;
gique,
cf. t.
Pépi, une fois admis, va devenir un
»
:
I.
p. 76.
—
2.
Tocltenbuch, chap. xvu,
403-404 (traduction de Maspero).
Maspero, Les Forcerons d'Horus II, p.
313 sqq.
et la
—
5.
1.
le
78.
Ibid.,
consacre définitivement
— 1.
3.
Ibid., titre
408-411.
I
\j^,
|
—
6.
f
]
:
du chap. xvn. Ibid.,
Légende de l'Horus d'Edfoa, dans
la
1.
414-415.
°ûû
(
Alors Pépi va rendre
chef militaire des suivants d'Osiris, l'Horus guerrier de l'Hadès
') I,
1.
»
J
hom-
n ^^\ ^ §
—
7.
a
Ibid.,
Bibliothèque è'jyptolo-
LA CONDITION DES FEAUX
J&-
¥k
I
(1
11
==a '^=
" (
V
fl
Donne que
<(
ce Pépi se lève et qu'il prenne la féauté devant
141
ce Pépi se lève en sa féauté, que
comme Horus
toi,
a pris la maison de
son père au frère de son père Sit par-devant Sibou. (Déclare que ce Pépi est prince
parmi féal
Lumineux
les
devant
une parade;
faire
de Sa Majesté,
Indestructibles.)
des morts
le roi
le féal se
qu'un
tel
»
Il
donc
est
garde prend
la
:
comme
présente au roi; on l'installe et on l'inscrit
dans
fils
la
du
aisé de se représenter l'arrivée
armes autant par précaution que pour
les
maison de son père,
tel
qu'un
pensionné
dans
féal
la
maison
de son seigneur*.
Les papyrus funéraires de l'époque thébaine nous donnent des renseignements analogues sur
des féaux morts. Mais
la condition
conception matérielle de l'autre
la
existence a un peu changé; c'est l'arrivée dans la barque d'Osiris qui est
voyage
consacre l'admission dans
et qui
^>\^^ JLll^^lml^ Rà dans
la
barque de :
ses
terme du
le :
^
|
Clm P itre de faire monteHeVort », le mort arrive près de la barque
<(
avec ceux qui sont de sa suite
deux bras
et ses matelots
ne
me
barque du Soleil, ce serait séparer l'œuf de veut dire,
chapitre intitulé
27^^^^^ Yilly^.-.X^IJCX
solaire et dit
donne
Au
le paradis.
comme
repoussent pas, séparer
le féal
...» Être admis à
la tortue!
N
de
la
la féauté, cela
sur terre, participer aux rations journalières du roi
'T'%\ ^
:
\\
1
ÎTÎ.l^^^il'ÏM^I^^^T'HrrT navigue vers je
mange
les pains
abondante
du
l'orient
de
comme
la
ciel, je
mange
Étant admis dans
''
ce qu'ils mangent, je vis de ce dont
demeure du maître des offrandes.
sur terre;
reçoivent, dans les
ils
»
barque, je
la
ils
vivent, car
La nourriture des féaux
champs
d'Ialou,
est
des pains, des
«
cruches de liquides, des fruits des champs, de l'orge et du blé de 7 coudées de haut que
moissonnent
suivants d'Horus
les
8
L'idée des rations alimentaires s'associe
».
rellement au mot de féal, qu'on ne sépare plus ces expressions; des féaux
«
parmi lesquels
il
mange
les pains » ((j-°s^'®z \
)
1.
Pépi I",
2.
L'assimilation
Râ
» (cf.
»)
1
et
du mort au
natu-
si
dit qu'il est
-|j>^ -\\-
1\
^7\
q=q
un j,
du
féal
roi est telle
\s
i
In
roi »)
«
de H
Tjk.
suivant de
Râ
Ps.
que Pépi
"^^,
» (cf. p. 17,
II
reçoit les titres
de
q
.
«
ami de Hor-Khouti
«
I
©
1
O
connu de
"**
»
ce qui est dit des suivants du
(cf.
roi).
« l'ami
[1?
— Pépi II,
I.
658-
XII, p. 143). De même, au Todtenbuch, chap. cxxx, 1. 27-28, on dit que le défunt a accès dans tous les lieux secrets de la nécropole, et qu'il trouve la porte du grand château du roi de la
659; Recueil de «
i
connu du
«
j
de
mort
434.
1.
/vwvw
unique
W|
le
Haute
Travaux,
t.
Basse-Egypte » qui est ici Todtenbuch, chap. c, 1. 4-5. chap. xxxi, 1. 11; cf. chap. lxx, 1. 3.
et
Osiris.
— 3.
4.
Ibid., chap. lui,
1.
3.
—
5.
Ibid., chap. xcix,
1.
32 sqq.
—
6.
Ibid.,
LA CONDITION DES FEAUX
142
de
même
que Pépi
I
('^=»^\°t\
Mais
les offrandes
un domaine
Comme
).
fixe
dans
dont
que
le
mort touche comme
Champ-des-Offrandes où Pépi
le
dont
bouche
la
est
munie
son empire du jour
de
et
séparant la
ville
I
er
les « suivants »
dans
chemin
faisant,
Quand
la
les rois terrestres
le ciel, répartissant leurs
fait le Soleil,
dans ses tournées,
Majesté de ce dieu grand (Rà) arrive dans
la contrée
y adresse la parole aux suivants d'Osiris distribution des champs pour cette contrée. Quiconque
des Vaillants (troisième heure de et leur fait la
la nuit) ...
il
.
connaîtra ces paroles sera parmi les possesseurs déplace
^kJUn^S*
*\\jj~
un Pharaon qui voyage
comme
ville ses frontières d'avec
comme
Ainsi
les livres, etc.' ».
est
procède
il
la
lui
qui sont dans sa barque et pour les suivants d'Osiris qu'il trouve
établis dans son empire. «
pour ce nome,
par
terre,
barque du Soleil pour parcourir avec
la
de sa voisine, faisant savoir à chaque
était
lui être garanties
»
a été introduit; cela se passe encore de
l'autre ville, dressant leurs stèles-frontières durables
eaux selon ce qui
doivent
féal
mais ce Soleil qui circule
la nuit;
à travers les cités de son empire;
»
Didou
aux morts de l'époque thébaine. L'idéal de
monter dans
vie d'outre-tombe est alors de
pour
«
plusieurs des féaux pendant leur vie, le mort
revenu sera affecté à ce service; cela se passe ainsi sur
le
pareille façon dans les paradis réservés
«
de ces morts
disait qu'il était
A
d'être continuellement associé « à la table de son roi, le chef de
se flatte
et aussi
er
I
(fief) et
Nous retrouvons un terteana-
.Lg-^l')
logue à l'arrivée du soleil dans la sixième heure
:
La Majesté de
«
.
aura son pain en face de
ce dieu grand.
.
adresse la parole aux dieux qui sont (dans cette heure), ordonnant qu'ils entrent en possession de leurs biens funéraires pour cette cité.
pour leurs offrandes, l'autre
monde, chaque
<—>
.
il
.
confère aux dieux les
champs
leur donne de l'eau pour leurs bassins en ses voyages en
il
jour.
.
(
^1
î^lTffTÏT.Iik^
«««wi^™».!»»»
—
vs\ «»« a v?\ * On voit qu n on ^wa o /vwwv a D Jfi *u^ a Jf m n^37 / ne procède pas autrement pour les féaux morts que pour les féaux des contes populaires
nui
ou que pour
1.
Pépi I",
offrandes 3.
4.
»
l)
tel
1.
I
ou
178.
tel
— 2.
i
i
Todtenbuck, chap. xxxi,
du
i
i
.
i
D
|
n
et d'il
lD
IU
%. Jf
,
1.
10.
On
trouve parfois la formule « Féal vis-à-vis des
d'Osiris et d'Anubis » {Recueil de
Travaux,
t.
XV,
p. 6 et 7).
Maspeko, La grande Inscription de Béni-Hassan, dans le Recueil de Tracaux, t. I, p. 162. Le texte d'après G. Jéquier, Le Licre de ce qu'il y a dans l'Hadès, p. 60 sqq. Cf. Maspbuo, Les Hypogées
royaux de Thèbes (Bibliothèque Azjief. (Cf. n 5.
i
des titulaires de tombeaux.
(
© llo
i
i
M
J/C\-
é'iyptol.,
t.
II,
Pap- Prisse, XIX,
G. Jéquier, p. 86 sqq.;
Maspero,
p.
p. 54-55). et
—
Le mot n
page 134 de
87 sqq. Les
] I
nable pour
le service
des offrandes funéraires.
place a
ici le
sens de place donnée,
cett e étu de.)
o D
sont les biens attribués à I
I
I
titre
inalié-
LA CONDITION DES FÉAUX ces gratifications, qui sont l'équivalent exact des
En échange de
faveurs d'auprès du roi la terre,
143
»
(
® 1
'
5
« gratifications
comme
féaux d'outre-tombe,
les
),
ou
ceux de
rendent des services personnels. Ceux d'entre eux qui désiraient rester dans la et le suivre en ses voyages devaient participer aux dépenses et aux fati-
barque de Rà
gues du voyage.
aidaient à la
Ils
un Àmakhou, à
manœuvre de
l'avant de la barque, et
la
barque solaire
p ris l 'aviron dans
j'ai
delle la
<
même quand
il
i
i
j§^ O ^-^ w»
^*^
duTerpent
Au tombeau «
i
«
Vie des dieux I
des féaux qui fiaient
»
rentrent-ils dans la
J\
i
i
i
1
/ww^ r-~-
1
er
sur les rives, tiraient à
,
_K^ A X
le
n'étaient pas
est traînée
XII
»
est
de
contre Sit
:
«
la
féal,
je viens cfiaque jour
cor-
Vie des a
i
«
l
dans les
—
»
— Les°fféaux |ç/j
garder l'équilibre,
<->*&&& )•
territoires
dans
les
leurs obligations envers leur souverain
nuit,
assimilé à Horus, devait accepter 1'fiéritage de
Je suis Horus, vengeur de son père, héritier de son
père Ounnofir; je viens exécuter pour
ennemis, car
js^°_v
de
:
\\
(
fieures
la
I
I
i
par des
barque? Leur préoccupation constante
moins précises. Le
la lutte éternelle
1
au moyen d'un serpent allongé en forme de câble*.
serpent Apopfiis
circonscriptions des
K
«
et qui tirent ce dieu
M=f-»— va Sf n Quant aux féaux qui préféraient recevoir du dieu Râ des
de repousser
|
ce sont les féaux de Râ, qui sont de sa suite.
»,
barque solaire
la
,
» (
franchir les passages les plus périlleux,
Ceux qui sont dans ce dessin
«
de Séti
lui faire
tiens, s'écrie
au travers des intestins du grand serpent
s'agissait de circuler
§ intestins
parvenaient à
et
me
Je
«
^ ractiondesramesétait
)
(
barque divine',
:
barque Soktit
Qua
âîr^.îlV^g ^ 1PTkPr^^> >G de Râ ^ = 3 descendaient insuffisante, les féaux
la
mon
père Osiris
le
renversement de tous ses
en juste de voix, en maître de féauté, dans la demeure
d.- pi »T™..(4fà;tui*!BTC^i^l A J)M^v
tù\
.
1\
I
).
Les obligations militaires des féaux de Râ ou d'Osiris
sont expressément décrites dans les légendes des fieur es de la nuit.
nom
d'Aoufou, leur rappelle ainsi leurs devoirs
LW.jyEsM^lfc d'épées, taillez en pièces les
années...
»
ennemis
Ai
:
——
°i|rr;-
I
-«Vous
'
son
t/jÇ"^
qu, êtes mun,s
""
O
—
s
>
i
i
i
6 Jr El
10 (Pierret, Et. égypt., p. 42 sqq.); cf. le chap. cxxxvi
1.
Pap.fun. du Loucre, n"
2.
C'est la position caractéristique des « suivants »
1.
Soleil, sous
*~^
d'Osiris, et vos saisons seront durables, et stable s vos
O^hlttêT^^iMSTi^ï 3148, p. vi,
Le
\\
(
U
M
)
lue de
tirer à la cordelle soit la
<=>
du Todt.
barque, soit &.
du seigneur. (Cf. la description donnée dans Mariette, Les Mastabas, p. 324, 343.) Licre 3. Sur ce passage que je ne me flatte point de pouvoir interpréter, voir le texte dans Pierrrt, Le est dans l'hémisphère inférieur {Papyrus du Loucre, n* 3071), dans le premier volume des Inscripde ce qui tions inédites du Loucre, p. 140-141), et le commentaire dans Maspbro, Les Hypogées royaux de Thèbes {Bile traîneau
bliothèque égyptologique,
t.
II, p.
142 sqq.).
Lefébure, Le Tombeau de Séti I" (Mémoires de Lepsius, Denkm., III, pi. 135.
4.
Cf.
5.
Todtenbuch, chap.
c,
1.
3.
—
6. Ibid.,
chap. cxxv,
la
1.
Mission française au Caire, 75.
t.
II), II* partie, pi.
VI.
re-"/V-
^ LA CONDITION DES FEAUX
144
^"^^ l$™— pour moi
mon
par
y soyez.
et
S Sflt^« ^ ^ mon âme
défendez-moi contre Apophis, et
Rà
Ailleurs
quent
j'ai j'ai
créé vos
pour
fait
ceux qui suivent Osiris
dit « à
»
âmes pour moi,
voit le côté intéressé des libéralités qu'Osiris et
une armée de serviteurs
et de gardiens.
une marque
un
du corps ou de
A vrai forme
Râ
dire, je
distinctive,
les
faisaient à leurs féaux
;
comme
il
:
la
Amakhou
remise à un
presque certain que l'élévation à la dignité de
est
sens
Oî>\ évoquent l'idée d'un ou couronne un de ces objets \7y
la dignité.
ne connais point d'exemple de
\\ mais
iS
d'Àmakhou? Le
insigne, de la dignité
déterminatifs g%\, ^\,
la tête, pectoral, ceinture, collier
pourrait être l'insigne de
la
d'un lien de
s'accom-
féal
5
pagnait du don d'un insigne distinctif. Sur une stèle datée de l'an 14 d'Ousirtasen
un Àmakhou prêtre du rang de g7\
)
I
'/] Q ¥^.1 ¥\
»
)•
divin père
« «
:
comme
de métal hêsmen pur,
Sa Majesté me passa
(litt.
à tout dignitaire royal, et
L'anneau
du
dit qu'il a reçu
»
est aussi l'insigne
me
:
ma
de
transmission de la fonction au prince royal
1.
scène
Lefébure, Le Tombeau de Séti
[Bibliot/iéque égyptologique, 2.
«
Lefébure,
Lire à ce passage tout le 4.
Voir
5.
British
p.
I",
IV' partie,
pi.
Muséum, •
6.
oi
XXXII; Maspero,
»
?1"^E ). ( |i
n
Les Hypogées
if\|
|
et
« la
une
ÎC>!)-
1.
28-31.
—
3.
Ibid., pi.
XVII,
1.
royaux de Thèbes
38;
Maspero,
loc. cit., p. 63-64.
115 de cette étude. stèle 586.
Cf.
Crum,
^^<=>M U-^=>() « vigne, cep Brugsch, Thésaurus, V, p. 1135. 899). — H
pi.
du prince royal nous montre
II, p. 52-53).
t.
1" partie,
XIX, discours de Râ.
loc. cit..
6
Q~k
légende définit
(r,
,
en ébène orné
était
la dignité
la
»
er
un grand anneau
lia)
canne
remise de l'anneau, de
fonction de prince royal
I
roi des faveurs renou-
d'Ethiopie Houi (XVIII e dynastie); une peinture de son tombeau
la
»
entendaient par des concessions de domaines et de rations alimentaires
étymologique d'attaché et lien
placés
j'ai
e>«™^'ir
Pharaons,
avait-il
que
.
afin qu'elles soient derrière moi, et c'est
On
s'assurer
.
qui vous empêche de tomber au lieu d'anéantissement.
elles
les
ils
vous.
«
:
défendre, pour escorter ses images, pour anéantir ceux qui l'atta-
le
^-yHkk^Tï-Mir
Y
«Combattez
vous fera vivre, vous respirerez
corps, vous conserverez vos places suivant le règlement qui a ordonné que vous »
auprès d'Osiris pour
ce que
°
H
»,
<
t.
Zeitschri/t, «
t.
XXX,
p. 30.
branche, bâton
»
fl
fl
I
doit être rapproché de
(Pépi I", 186; Mirinri, 300; Pcpi
II,
LA CONDITION DES FÉAUX
— «
parvenu à
j'étais
un
>
la
remise du
royales
(
v^v
\ k
collier
a
I
>'
-, ©
t
de fleurs à
Pi)^_)-
+ wW«5 /
www
T
)
mon
comme
cou,
de parvenir à une bonne vieillesse
^ Fh
(—
»
1
!<=>
t
(
Les
généralement sur
L'habitant du palais
établi son insigne
^
De même, dans khou, qu'après
-^^.^^
i
,
la
T
V
I.
»
d'obtenir
«
bonne sépulture,
la
l'autre vie,
«
suivant d'Horus
»
H
-if-
distinctif.
parfois par le
comme
^V'T^^s^ muni de mon
« (je suis
m
coupon
Le vêtement
parure
:
un de
« je suis
'^ — 1
1
)'
)}
ciel, je
Ou
lui a
);
Àma-
s'appelait
avait la
il
les
ces dieux, dit le
mon vêtement ^
J
(
l
:
»
il
Le dieu 1 ui donne ce vêtement
seigneur), je vois Osiris,'
.
)
A
d'étoffe
,
-|-^ ^_^
suprême de
brillantes,
N ua ' sur ses deux bras, etNouit en enveloppe -*** va a^\ -=«» QQ '\ ÊLTczU O 21 .. ,„, *\ V ,J20 « Je me pare de linges, et quand VvA )• » Souvent ce dieu est Ra
|
1%|v
qui sont parfumés de leurs essences, qui sont
s ceptr es,
est tantôt Osiris
1
o
d'après les papyrus funéraires de l'époque thébaine, le
parés de leurs étoffes ( "T"
VJf
û
on ne devenait un suivant d'Horus, c'est-à-dire un
se reconnaissait à cette
vêtement, au milieu du
°
formule
telle
mort portait autour du corps ou bien au cou. D'après
le
mort, qui s'appuient sur leurs
:
celle
»
Ounkhou (déterminé
textes des pyramides,
fl
,
favorisé en le plaçant en tête des amis, chef
sur sa tête.
forme d'une écharpe que
- V
«
:
^\ "
connu comme accomplissant des choses
l'a
il
ce sont des
Ici,
Or, ce sont là les faveurs données aux
remise d'un vêtement ou d'un insigne
,j__^
^
souhaite au serviteur qu'il favorise
le roi
se traduirait plus aisément
(le roi) l'a
quand
la terre entière;
fait le roi
les "ratifications
féaux. Si l'on suppose qu'à l'origine l'insigne remis était le propre objet
du tombeau de Rakhmarâ
:
re P resen tations figurées
qui accompagnent le don de l'insigne. ;
«
noble Nibouaiou dit
le
'
vêtements et des rations alimentaires* ailleurs
d'auprès du roi
III,
reçus les gratifications d'auprès du
féal, je
collier, qui sont fréquentes, insistent 1
-21
de
(^^^MilhYT^lJl
»
ik =0=XÏ«3 ®ï@L>î
^
Sous Touthmès
collier.
la dignité
et j'ai été frotté d'huile,
roi
à celui qu'il gratine.
de
un
Ailleurs l'insigne est
Comme
145
deviens
le
suivant des dieux,
bien la parure vient de
la
le suivant,
déesse Taït
:
«
Je
"Su
est
x
«W«m © Rà m'a passe ce de
me
Rà
le
dieu du
pare du vète-
Mariette, Abj/dos, II, pi. 33 a. Pierret, L'fncestiture du collier (Mélanges d'Archéologie, t. II, 1, p. 196) Dûmiciien, Hist. fnschr., II, pi. XLe, LXII; Lepsius. Denkm., III. 97. 3. Bas-relief de Séti I er au Louvre (C213). 4. Virev. pi. 41; même observation pour Pépi I", 1. 434. 5. Mémoires de la Mission, t. I, p. 217. A propos de la parure ounkhou, voir Maspero [Recueil de Tracaux, t. X, p. 86) et les textes cités par Lepage-Renouf [Proceedings S. B. A., 1895, p. 124). 1. 2.
Cf.
;
—
6.
Pépi I",
substantif est l'auxiliaire 7.
1.
692. Cf. texte analogue,
oun
2, et
est-il
une dérivation de
CX
a, 4. L'expression
CXLV,
27.
la racine
Dans
®Y^
ces textes,
ounkhou de
étudiée p. 117. n.
9,
où
la stèle 586
du
jouerait le rôle de préfixe.
Todtenbuch, LXXVIII,
British
Todtenbuch, CXLVI,
devenu verbe. Peut-être ce mot
Muséum,
26.
—
8.
Ibid.,
—*—
^a
est celle
de
citée plus haut.
P.ECUEIL, XIX.
—
NOUV. SÉR.,
III.
19
LÀ CONDITION DES FÉAUX
146
ment que Tait met à ce propos que
sur moi
nom
le
de
la
°^ )§^
(*§*
^
tique qui ressemble tantôt à sâhou
ne prend pas un vêtement,
uns ou
les le
,
s
tantôt à
,
3^1)1) ^^J ^')-
àmakhou
Notons
»
^\ — Enfin, quand
Âu
ou bien une amulette "y
4
fleurs
,
*^. |
|
défunt
le
comme un
collier.
une
tantôt
,
<5 un coupon d'étoffe royale "^^ û 1 , /û D©#T£\& D \ <=^3 ^v^T Ww>aIII autres sont mis au cou du mort 7 ^® Sy] ), et « cela fait
boucle de cornaline en forme de ,
^
^fF
se pare d'un insigne qui se passe au cou
il
une couronne de
C'est ou bien
J)
déesse Tait est souvent déterminé par un signe caractéris-
7
tantôt
,
.
'
8
,
les
(
défunt devient un suivant d'Horus
(
11
I
Ainsi, dans l'une et l'autre existence, le
«
^°
....
>
suivant de son seigneur
\
recevait
»
un
insigne distinctif, tissu ou parure, en forme d'écharpe, de collier ou de couronne, c'est-
un
à-dire
lien véritable qui le tenait attaché.
nous possédons, n'a pas supposer qu'à l'origine
la
forme
m^;
recevait
le féal
Cet insigne, sur
comme il a eu des comme insigne le lien
mais,
£§,
tous les liens et colliers similaires Q,
tient serrée
^
auquel on a substitué
c=~:
n, etc. Peut-être faut-il voir la
O?,
forme schématique d'un insigne de ce genre dans
mort
représentations que
les
formes variables, on peut
bouclée que
la courte bandelette
dans sa main sur presque toutes
les représentations
le
des stèles ou des
peintures funéraires. L'existence d'un insigne matériel permet,
de
formule ^37
la
nibou
Àmakhou
t>
nibou
me semble-t-il,
Àmakhou, abrégé de
khir nibou-f,
«
l'on traduit «
seur, de l'insigne
maître de féauté
^
».
y*v>
monuments
retrouve à tant de milliers d'exemplaires sur les
que
d'expliquer le sens originel
formule ^^(j maître de féauté vis-à-vis de son seigneur la
«
défunt ayant un tombeau était appelé
—
tout attacbé d'un seigneur,
des morts,
— s'appelait ^z^
b «
maître, seigneur
»
s'accole volontiers à
d
^37
et
l}=^|
Todtenbuch, LXXXII,
1.
Mirinri,
3.
1.
125; Pépi
II,
4. 1.
—
Pépi
2.
326.
monument
vague
II,
Le mot
1.
tait
W.
Le
peut être déterminé aussi par
».
Une
condamnée à n'avoir
K37^)
titre
devint un
Pleyte, La Couronne de justification
Cf.
Todtenbuch, CI, 6. 6. Maspero, Mém. s. q. 8, 9. Todtenbuch, Maspero, Pleyte, loc. cit.
J>
(
—
de
1
,
1
V\
;
remarquons, à ce propos,
au Papyrus de Berlin l
et
au Papyrus
un vêtement-parure.
**». est
4.
q.
^
V\
Papyrus du Louore,
p.
fj
I
V\
gft
,
—
9 et 12.
Todt., XIX). 7.
Todtenbuch,
—
10.
Plusieurs de ces exemples
oft
>
maître de féauté
985.
5.
CI, 5.
de
probable que l'on
». Il est
«
funéraire était
et conventionnelle.
la curieuse ressemblance des sigues hiératiques de **». et
Westcar. Ceci vient à l'appui de l'hypothèse que
tout
»,
chacun pouvait s'attacher au moins aux dieux
possesseur du lien de féauté
formule qui pouvait s'écrire sur tout signification très
l'on
un objet
De même que
.
possesseur de sa sépulture
«
passa vite du sens concret de l'expression au sens abstrait
un jour qu'une
que
a probablement signifié au début « maître, posses-
»
Le mot ^37
matériel pour exprimer qu'on possède en toute propriété cet objet 10
même
»,
égyptiens. L'expression
s
p. 744 sqq.
v\
\,\ 1
(
V
s
l,
<=>ni
V . ont été réuuis par Éd. Naville,
v.
y
\
Pu
,
La Litanie du
^^
ïïïl
,
V.
y
-I
,
S
lin
Soleil, p. 15 et 45; cf.
y
[
1
o v\ ^ Jri
|
.
Brugsch, Wôrt.,
LA CONDITION DES FEAUX
«
poncif
de
»
formule,
comme
même
poncif
«
»
que de
recherches
5
de l'homme tenant en main un lien
la figure
décoration funéraire. Mais, à l'origine, cette
la
cette figure, devait avoir
résulte de ces
Il
de
la liturgie,
bouclé était devenue un
147
un sens
précis'.
que l'épithète d'Àmakhotij l'attaché,
féal
le
de
quelqu'un, ne désigne pas une vague qualité morale, mais définit les conditions d'une
membres de
situation matérielle. C'est la condition des
du père,
la famille vis-à-vis
des sujets vis-à-vis de leur prince, des morts vis-à-vis des dieux rois des morts. Si
uniquement un indice de banalité; cela
l'épithète d'attaché est fréquente, ce n'est pas
prouve que
Àmakhou
égyptienne était
de quelqu'un
le
:
faite
les
:
telle sorte
que tout
».
suivre
les obligations consistaient à «
dans une protection de tous
les jours
accordée par
de nourriture plus ou moins abondantes, dans d'un mobilier funéraire, suivant
On
être
les
plus favorisés
Cette condition de féal comportait des obliga-
son seigneur pour garder
»
sa personne, travailler à son service et lui rendre le culte funéraire sistaient
monde pouvait
le
féaux des grands seigneurs;
parvenaient à la féauté auprès du roi
tions et des bénéfices
de
plus pauvre était le féal de son père ou des dieux des morts;
mieux nés pouvaient devenir
les «
la société
le
les bénéfices
;
con-
seigneur, dans des rations
don d'un emplacement de sépulture ou
le
degré de bienveillance ou de richesse du maître.
le
voit que ces obligations et ces bénéfices embrassent la vie terrestre et d'outre-tombe
d'où
suit
il
Mais
que nous retrouvons tout naturellement des féaux dans
le
terme
à'
Àmakhou
les
:
paradis égyptiens.
n'a eu vraiment son sens fort, la condition de féal n'a
1. Si **v est bieu l'insigne porté amour du corps par les féaux, le vêtement ou la parure des suivants d'Horus, on pourrait expliquer matériellement cette formule d'apparence très mystique que le prêtre récite en « Vient l'encens, vient le parfum, vient l'épi, vient la féauté qui sort du dos d'Osiris. » s'adréssant au mort :
J/£Z
(1
•=>
^%
&^y
Th
'
Wm
l-
-
dc la Mission,
t.
I,
p. 146,
et cinq textes cités
paiœlli, Lib. d. faner., II, p. 123.) La « féauté » pourrait être simplement le d'Osiris et remis par lui à son féal. 2.
En
terminant, je voudrais donner une explication de l'orthographe
(I
^^ yj que
époques, et où **v est remplacé par l'œil de l'èpervier. M. Piehl a proposé pour -JL.
«\
-(-
^^
«
qu'à la basse époque
ce qui entoure
l'oeil
l'oeil
de l'èpervier
»
{Rec,
de l'èpervier est une variante de
ma,
«
« sortir sur le sol
aurait l'équation vï)
fétes
clus la
le
même mot
:
le
pour roir Rà quand
ma. Si dans àmakhou
ma. La preuve en mort
dit
que
est
je sois
il
^
l
que vy, introduit dans ri
[]
«•
+ ma + hltou
,
n'est
que
je
III. 65.
se lève au matin
l'on trouve
aux basses
l'ètyruologie
39).
109; IV. 125,
du nouvel an
1
Je trouve une ;
ôl
où
LT31
Qle
mort a.
v£\
comme dèterminatif, c'est par même attraction a fait écrire —«^
le signe ?q) s'introduit
donnée par
cet
exemple où
la
son suivant (d'Osiris) et que je m'attache à Auubis en toutes ses
wl v^^sî^m^
zz ^
décomposition en
la terrasse
= -^^
attraction de la syllabe
dans
de
par Schia-
détaché du dos
^J*7 vv)
XVI,
voir » {Rec,
preuve de cette dernière asserlion dans une variante d'une formule [Rec, souha ite
(I
»
M. LortKr explique plus récemment
III, 66).
««^
^2*
« lien
{RocuciL
'•
m
'
p
-
U6 XH< dya '
'
)
-
Jecon "
qu'une curiosité de phonétique et d'orthographe, qui confirmerait propose plus haut pour
le
groupe àmakhou.
LA CONDITION DES FÉAUX
148
été générale qu'aux premiers
temps de
la vie
de société en Egypte. D'après
les textes
historiques et religieux, on peut supposer qu'il a existé une époque en Egypte où,
haut en bas de
population, dans la famille et dans
la
rigoureusement hiérarchisés,
la société, il
les fils attachés à leurs pères,
du
n'y avait que des féaux
ceux-ci attachés à des sei-
gneurs, ceux-là attachés à leurs rois qui, eux-mêmes, étaient attachés aux dieux. Mais, à l'époque historique, ce bel ordre est désorganisé; ce qui avait été l'expression d'une condition sociale générale n'est plus qu'une tradition de la vie primitive, ou qu'un
moyen de gouvernement. Comme premières père sans
:
il
est
maximes morales
secours des
le
partout, les institutions de la famille ont disparu les
presque impossible de reconstituer et des
la
condition des féaux vis-à-vis du
développements
du papyrus
littéraires
Prisse; les textes historiques et biographiques sont insuffisants et montrent que, dès
l'Ancien Empire,
le
sens fort
du mot
« féal
vis-à-vis de son père
contre, jusque vers la fin de la période thébaine,
il
» est
déjà usé
1 .
Par
est aisé de se représenter la condi-
tion des féaux vis-à-vis de leur seigneur ou vis-à-vis
du
roi; sous le
premier empire
thébain, on peut saisir toute la valeur pratique, toute l'importance historique de la «
recommandation
«
du
vis-à-vis
encore que
vitalité
roi ». Enfin, les traditions religieuses
les institutions politiques,
féauté vis-à-vis des dieux
»
est manifeste
il
que
la
ayant plus de
conception de la
n'a perdu de sa force qu'aux dernières époques et n'a
disparu qu'avec la société et la religion égyptiennes. Telle a été, autant que
j'ai
pu
la
suivre dans des textes qui se répartissent sur
un
espace de 4,000 ans, l'évolution de cette idée de la féauté vis-à-vis d'un seigneur.
que ce que nous avons trouvé en Egypte
faut noter
Il
est
en accord avec ce qui a été
observé chez les peuples jusqu'ici mieux connus. L'autorité souveraine du père de famille a été aussi, Fustel de Coulanges et politique
moyen âge dans
A
gations.
l'a
démontré,
le
point de départ de la vie sociale
en Grèce et à Rome. La recommandation à un seigneur se retrouve au les
principautés d'Europe, avec les
mêmes
bénéfices et les
l'influence des princes locaux les rois ont opposé,
mêmes oblicomme en
en Europe
Egypte, une politique de rattachement des sujets à leur personne*. Sans exagérer
rapprochements entre des
civilisations
l'esprit ces similitudes historiques
avoir, dans
si
différentes,
les
est utile d'avoir présentes à
pour mieux comprendre quelle signification pouvait
une société fortement hiérarchisée
mandation à un seigneur
il
comme
celle
de l'Egypte,
la «
recom-
».
Paris, juin 1896.
1.
L'Inscription d'Ouni
50)
(1.
nous donne déjà, au temps de Pépi
II,
^CSÏS, y
Y
^v>
û
(J II
^N
û
<=>
2. J'ai
V\v
"
« je
^
e
sms
'
a'
mé
suis le féal de
de
mon
mon
père,
père
le
loué de
ma mère
»,
au
-*
;ww\A
lieu
de
>
'
^3L
la
(JU 1
1
Q
*^_
r,
J
formule
».
étudié, en ce qui concerne l'administration judiciaire, les effets de cette politique de rattachement
personnel au roi, dans un mémoire intitulé L'Appel au roi en Egypte au temps des Pharaons mées. (Extrait des Actes du X' Congres des Orientalistes, session de Genève, 1894.) :
et
des Ptolc-
A TRAVERS LA VOCALISATION EGYPTIENNE
14.1
A TRAVERS LA VOCALISATION ÉGYPTIENNE PAR
Maspero
G.
Sur
§ VIII.
diphtonguée de certains h coptes.
l'origine
beaucoup de mots coptes provient souvent de langue ancienne, ordinairement
au commencement
A. Une première qui, au lieu d'offrir
montre tantôt
Le h
qui parait dans
d'une diphtongue de
la
à la fin, tantôt à l'intérieur
ou
débuterai par l'examen des h terminaux.
je
:
ai. Il se
—
la résolution
noms féminins
catégorie assez nombreuse en est formée de
réglementaire, présentent un
l'i-e
h comme marque du genre. En
remontant du copte à l'égyptien, on reconnaît que, dans tous ces noms, précédait
o
le
1t
féminin avait un a
a
perdit son -t selon l'usage, et devint
aÏ-aé, et la diphtongue se résolut en
comme
+
ï
[e],
le
du féminin
H.E-gH qui est venter,
la
le
:
o
disparaissant, hâ-jt a
se rattache
au féminin ancien
Que
expliquée, et je m'attache à oh, la vovelle
ha, cela est prouvé par
M ,wvw>
pour J[Uvw^
,
diphtongue haI-haÉ, puis
Le procédé indiqué, mettre
le
V
y\
khaît,
i
'
Pj i—
aux temps
aboutit soit à 4bsp()()
r-i
saites.
,
la
présence du t final devra être
rjjl \
s'est résolue
•*="=-,
,
Ci
B.
khaît,
t,
et l'on
s est
peut se borner à
I
oushaî[t], et avec chute
-r,
nox
:
du
o
féminin, en
1 .
QQ
AiH jÛûÛcooy M., urina,
le bois,
==a
mAî'*,
l'urine,
devient
[y]xxH., ui'inare.
devient khaî-khaé. kiiaî-khaé, kh.é, et passant
I
M. B.
n, soit ujh T.
BfiuGscn, Dictionnaire géographique,
B.,
hgnum.
p. 1097, 1232-1233, et
Je n'admets pas naturellement la valeur
®
Dictionnaire hiéroglyphique, Supplément,
kiiar de Brugseu pour «»—=»; les variantes invo-
<0
n, médiate ou finale, amuie. quées à l'appui sont surtout des faits de 2. Steindord l'explique directement, sans diphtongaison, par « «/<;?, vocalise
mati/c, p. 51,
111
en .e-h.
en h s'explique,
mâouït), var.
(^ v^^0[j
var.
soit ige T.
'|^q'T
W
£££ mâIt
Ci
au masculin
3.
pour
Khait-hait a donné hai[eJ, qui
donne successivement oushaî, oushaI-oushaê, qui
Il
à otujh T.
o-yige, soit
utérus,
oukhaIt, la nuit, forme en v\ ou prothétique de ®| \*^<=
MÂi-MÂÉ, M.E-.MH, AiH axooy T.
1.
pour
diphtongue
en "v\ LT«T
s'affaiblit
rm ^~P
p. 800, 965.
/.o:à;*, fao-c^p,
Je laisse de côté, pour
*»-= eût sous les Ptolémées la valeur x, ?, et avec
l'origine des féminins
i
®
t,
variantes que Brussch a réunies,
«3-=.\aj
la
,
type égyptien à côté du dérivé copte pour avoir l'histoire du mot
vî kVû irj
les
M. t. °=^ "=^, ~=^
I
memphitique 3ht, où
et son équivalent
+ ît
HÂ-i, puis hài-hàé, enfin
le ventre. Ci
moment, jht
le
donné
forme courante du copte. Le mot voisin oh T.
c. suff. gH-r,
a
:
copte jh T.
anterior pars, prora navis. Son prototype antique est pour tous les sens hà-1t, qui est
consonne qui
qui se prit en diphtongue ascendante
Examinons, par exemple,
.É, h.
la
voyelle inhérente ou exprimée
§ 75).
Brugscii, Dictionnaire hiéroglyphique, p. 602, et Supplément,
p. 554, 596.
'ich;êt
>>
(Koptisclte
Gram-
A TRAVERS LA VOCALISATION ÉGYPTIENNE
150
C*.&h T.
M.
t,
feinina sapiens, prudens, qui a pour masculin
prudens, a pour analogue, dans
langue antique,
la
ment, qui est féminin. C*.&e-c*&H remontent à un
au masculin et sabaît au féminin
:
'
sagesse, enseigne-
nom
* ^bk
qui fait 11
se diphtonguant avec a de
l'i,
T. AI. n, sapiens,
cewfee
Jb^ ç^.00
»
r
racine
la
I
= sabaou
J^&^r
„
sabai [sbaou], instruire, a donné sabaî, puis SABAÎT-SABAÎ-SABAi-c*.&H au féminin. arrive quelquefois que la résolution en h, prouvée pour une époque antérieure,
Il
ne se maintient pas en copte. Ainsi
njtM M., se trouve dans un
nu*. T. n, ne, enpç*-^
des papyrus démotiques à transcriptions grecques sous la forme hrh', répondant à
tie"
jusqu'à présent, et
KHARAÎT, AI.
le
et,
par
«.ujei
B.
doublets
les
ïïk*,
nx*-i-
Le
la
XIX
chute du ^
o=D KH
T,
Te, eibits, <^=fv çv\<=>
n, ,\u|n-,\i[|c T. Te,
a
2M
dynas-
<=>
:
KHRA1-KHRAE-KHR/E,
RAÎ, KHRAÎ,
multitudo* ,
e
cas est très rare
plus souvent le doublet en h a eu la vie plus tenace
le
^pe-opn T. B.
>t,
T. AI.,
nakaît, qu'on rencontre déjà masculin sous
doublet kkh a été étouffé par
le
:
^
^^
l'hiéroglyphe
âshaït-âshaI-âshai-âshae-âsh/e,
Un
etc.
(
—
s5pe-;6pK *.tg*.i
bon nombre de mots coptes dont
prototype ancien est incertain encore doivent dériver ainsi de féminins égyptiens en
a!t, diphtongues
au cours des temps
rmaé-sm.e, se rattache ainsi à
V
8u SAMA0U
>
crier,
II
ca*.h
:
S?7 ^ gj\
émettre la voix, un
un *hataït-khatait, que
T. AI.
t,
vox, samàît-s°mâît, smaî-smaI-
samaît, forme nominale ou infinitive de cri, la
voix; £th T.
tc,
noms en
je n'ai pas rencontré. Plusieurs
1
5^
contus, hasta, suppose
-h m'induisent à
admettre, pour les formes de l'égyptien ancien qui les ont précédés, des prononciations
que
je n'aurais
mot copte dont
pas songé à leur attribuer. Brugsch a rapproché très heureusement un l'orthographe est assez instable, s'ak, s'pH, càh AI.
•f
,
scorpius, de l'an-
=
aÎ-aï, qui résulte des indications données plus 3§P, I gffip'j l'équation h haut, semble indiquer une vocalisation zaraît et non zarït, ce qui, du reste, n'a rien
tique
ï
d'extraordinaire, AI. B.
<=>
ra-ro. De même,
étant souvent l'équivalent de
tc, TCupéloy, ^uiitaor^piov,
supposer une vocalisation en ait, au terme égyptien dont veut Brugsch, cHne T.
le
awm n dont
= aï
.
De même
comme
encore,
le
ceiwc,
il
H
la
cabine d'une barque
6 :
l'équi-
même pour ujtm T. M. t, ujne T. tc, hortus, comme Brugsch, qu'un équivalent au pluriel
aurait été vocalisée en a. J'en dirai de
je n'ai rencontré jusqu'à présent,
3.
Steindorff l'explique directement, sans diphtongaison « par
multiplier, croître v (Koptischc
Grammatih, p
5.
Brugsch, Dictionnaire hiéroglyphique, Brugsch, Dictionnaire hiéroglyphique,
6.
Brugsch, Dictionnaire hiéroglyphique,
se rattacher à ce
on joue.
5
semble indiquer une prononciation antérieure sinaît-sinaî-senaé, où
Papyrus gnostique de Leyde, pi. XIII, 1. 31. Papyrus Anastasi IV, pi. XIII, dernière ligne.
4.
dérive, peut-être,
arca, eapsa, capsula, répond à un terme antique signifiant boîte, caisse, et
Te,
2.
1.
il
démotique "£
qui est conservé avec un sens restreint dans
valence h
ujo-ypH T.
Thuribulum, igniarium, vas quo oleum infunditur, semble
même mot
47, § 70,
'sl-t,
vocalisé a 'iët, de la racine
'«>',
e.uj*.V,
(5).
p. 1697.
p. 1036; cf. p. 1244;
et siguifie-t-il la boite,
un mot analogue,
peut-être ~vwv\
où l'on renferme
p.
1126.
IjQyïïl, le
les pions et
damier des Égyptiens,
doit-il
sur les deux faces de laquelle
A TRAVERS LA VOCALISATION ÉGYPTIENNE ^ flû^K^A*"'
'
Q^W
—
jardins J ï v> shenai-shenait singulier supposer un de
Y
il Jl
i
i.
i
suggérera encore, 8
dont
,
j'ai
lui aussi,
i
mais à qui
la
formule h
2
r Le copte
'
=
aï peut permettre „ Ka,A*.gK l t, utérus,
™
.
une lecture karahaît-kalahaIt, pour
mot
le
très ancien
signalé l'existence et le sens figuré dans une des inscriptions de Siout
fournissent un certain
daî,
,
JU 11 «..«y^
,
Les transcriptions de noms propres
qu'Erman
nepo-ïîTH
'
,
i
i
151
.
papyrus à transcriptions antérieures au copte
et les
ces formes parmi lesquelles je signale tk dans oTc/pe.
nombre de
et
3
Brugsch après
rapprochent de c^>^è\
lui
soit daît, daî,
\
daé, th, ou les noms comme v\ t\ ==^ Haramhaît. «~ « v\ ==^ Montoumhaît, Œ==J Amanamhaît, où les formes '\-A Monôya^, 'A.uLtvIar,; assurent au terme |K ,
x-r,z,
tt
:
^
.—
pour l'époque ptolémaïque
même
la
valeur ^k que
copte nous montre pour les
le
temps antérieurs. Cet h, d'origine voilée, a compliqué parfois se rapportaient certains
£ih T. B.
t,
mots coptes. Quelle
via? Brugsch
thèse, tandis
<=> r médial
le
que Steindorff 1
par exemple,
borne à
se
giK a été hiaî-hiaî; rétablissant
—
«=> r
justifier la ai, la
*
?
|
?
.
présence de
médial tombé entre
Les vocalisations du groupe
<=> r
finale
tombée,
est
et la voyelle est
i
hr ont
8
et la voyelle est o,
Ta^ù; 7*^ Zaho), et en copte go T.
tombée,
provenance du terme
ou a,
cum
per, ad, apud, gito-gMow T.,
fi
,
en copte
par une mouillure de
nombreuses
consonne
2° la
M.
QT
voyelles, puis le
squelette consonantique à 1° la
:
consonne
Ç horou, hor, ho (dans
,
gi T.
deux
les
le
été
M., g* B., vultus; ,
i
forme qui aura précédé immédiatement
du féminin, on a hiraï-hiraît qui répond bien pour 8
la
rapproche de <==> fa3 sans essayer de défendre son hypo-
Si nous admettons a
.
recherche des types anciens auxquels
la
est,
B.,
svffixis; 3° la consonne
g«.
<=>
T.
finale
M.
Teiô;,
<=> R
est
B., in, super,
est restée ainsi
que
la
voyelle finale et la voyelle médiale a disparu, gp*. T. M., *^p«. M., gAe B. n, faciès,
composés
vultus, et dans les litt.
:
egp*.!
adfaciem
[nn*]gpa.[K, -q, etc.] egps,
coram me, egp^K,
T. M., super, sursum, dont
c'est à ce
î
(egp«.V,
mot que
; ,
tout le
i
de ^37 nibou,
il
mbît,
est
c'est-à-dire
"
le
prouve
la face,
inter,
vu,
l'a
la locution
:
un seul de
M.,
[e]gp»u
l'identité
orthographique
tous, .
consonne p est demeurée
et la voyelle
*>
.
est suivie
M., super, sursum. Les différences entre
formes sont dues à des jeux d'accent. Les formes en ou-o, qui sont
comme 8
Brugsch
i
la
ainsi gp*j T., in, [e]gjp*j T.
i,
Comme
aliquis, aliquid
= gAi,
devenue une face
ci
les
M.,
coram, oboiam,
a perdu par abus sa seconde partie, et faces toutes diminuée
quelqu'un ou quelque chose; 4° d'un
)
ne faut pas confondre avec
sera question plus bas.
doit se rapporter le copte gAi
monde
(
egp*,q, etc.), qu'il
8
3b-
très anciennes,
Hourou-Horou,
le
dieu avec
au temps des Pyramides, avaient l'accent sur la première syllabe Haraou-
Brugsch, Dictionnaire Ziiéroglyphique, p. 1194. Gripfith, The Inscriptions of Siùt, pi. 13, 1. 1, 8, et pi. 15, 1. 33, et Reçue Critique, 18S9, t. II, p. 419, note 3; cf. Blackde.n-Frazbr, Collection of Hieratic Graffiti, pi. I, n" 1, 1. 3. 3. Erman, Die âgyptische Beschicôrungen, dans la Zeitschrift, 1883, p. 94-95, et Brugsch, Eine Demotische Ehrenrettung, dans la Zeilschri/t, 1S84, p. 18-19. 4. Brugsch, Dictionnaire hiéroglyphique, p. 984, et Supplément, p. 832; Steindorff, h'optische Grammatik, p. 11, § 15 a 3, et p. 47, § 70 £. 1.
2.
A TRAVERS LA VOCALISATION EGYPTIENNE
152
Horou est devenu Hor dans le nom du dieu, vers l'époque grecque mais horou, face, avait perdu son <=> ra-r beaucoup plus tôt, car les inscriptions d'AssourHôrou
1
,
:
banipal donnent déjà, vers 660-650, la prononciation Zikha de vocalisation en a a été préférée à la vocalisation en ou-o,
que plus tard on rencontre des formes grecques prochaine l'explication de la forme tion assez compliquée, et je
présence de
la voyelle
féminine répondant à
—
s.
me
^
a
ticle
masculin
dans
les transcriptions
où l'accent est sur
exemples, qui prouvent
la diversité des vocalisations
Une seconde
.
grecques, a
Le nom pi-,
j'ai
auxquelles l'orthographe
soumis
entre
a
t et
catégorie est formée de mots masculins où
verbe
un
le voit,
par
rendu en démotique par à la
hic,
uhh M., c^a-V
M.,
série en
h
et
T.,
quemment que deux voyelles
*j
pu tomber
n
<=> r
(1
même
soit
tombée
j
o
saison, au moins aux âges
catégorie la série des
moyens de
la série
la série
M., puis
T.
M.
en tS, seulement
en
*.V
réelle-
groupe
la
7 .
aut*>ï,
pronoms en h du copte
la série
Le procédé
est
tm. L'emploi
est le
:
même
rm
celui
que
T.,
dérivés na.ï T.,
pour
en h se rencontre un peu moins
évidemment
est
langue.
m
n*>k"
du
tariou, tarou, est
y1
très naturellement à tarî, et ce dernier
T.,
Wi* M.,
pour
ait
00^f| taï, à côté
T. M. B., hi, hœ, hœc, et leurs «h M., hœc, Ma, th M., Mue. La série parallèle est dans les deux dialectes,
Me, th
ibi, hic,
T*.i'
je le crois,
.
prononciation du terme Je range dans cette
rencontré
:
ta, selon la transcription de Brugsch 6 Th, répondant
V'£^
un ancien taI-taî, remonte donc
$h M.,
de l'existence du groupe
passage du Papyrus Rhind, où
le
9
la vocalisa-
final s'est
î
Que <=> r
t]i°> vocalisé tari.
c'est ce qui résulte
tari, implorer, demander, mendier*; que
T)
(]{
ment, on
dérivé de l'antique î,
(1
ar-
1
dérive copte gm.
le
i avec un a inhérent à la racine. Voici, par exemple, tk T. ne, hora, œtas
comme Stem,
d'agent,
pV, avec
pour <==> %^3l chemin,
à tolérer,
tion hiraît, qui résulte de l'analyse à laquelle
B.
3
et la
une forme
egp*.j est
:
seconde syllabe du mot antique. Tous ces
la
bonne heure, nous encouragent
prêtait de
une démonstra-
déplacement de l'accent
le
e[r]-hraî[t] qui a perdu son t
<±>
pi-,
Je remets à une occasion
Ttù>^, Ta^to?.
qui a survécu dans eop&i à la chute de r
<=> <=~>
z-d-h-r', où la
|
en bashmourique, tandis
gp*> qui m'obligerait à intercaler ici
borne à y constater
J\ harai, harei, hri, se réduit,
fh
comme
j'ai décrit.
la
fré-
Les
appartenaient originairement à deux syllabes distinctes dont la seconde
Aws K^. PA ~*> P ms e ^ es se son * uines en une diphtongue ascendante paî-paé, qui s'est résolue en m, nu. Je dois ajouter que je comprends la filiation des
portait l'accent
1.
Les transcriptions assyriennes d'Assourbanipal donnent encore
U
la
voyelle finale clans le
nom
propre
Pishanhourou le choix de la terminaison -oç pour la transcription grecque Pishankhourou = D S) 'Qpoç amène au même résultat et remonte d'ailleurs au même siècle, à peu près. 2. E. de Rouge, dans Oppert, Mémoire sur les rapports, p. 111; cf. Steindorff, Die Kcilschriftliche Wieclergabe àgyptischer Eigennamen, dans les Beitrâge sur Assyriologie, t. I, p. 353. 3. 4.
un Stern, Koptisrhe Grammati/,-.
Steindorff rapporte £p*>V à
proche ce mot de 5.
6.
7.
;
o V\
^K\
,
pluriel des S,
q>Ï\
formes antiques en i (Koptisrhe Grammatili, p. 59, § 103). Brugsch, Dictionnaire hiéroglyphique, p. 1524, 1577, rap-
200, p. 99; i
ta-ait, ait, qu'il
Brugsch. Dictionnaire hiéroglyphique, p. 1558. Brugsch, Dictionnaire hiéroglyphique, p. 1553. Stern, Koptische Grammatil;, p. 114-117.
lit
tat.
A TRAVERS LA VOCALISATION EGYPTIENNE pronoms ment'.
et
des articles coptes d'une façon assez différente de celle qui prévaut actuelle-
donné plus haut mon
J'ai
y compris
n*.-, $«.-,
avis sur les formes en ne, nen, neq et sur les formes en
pronoms
les
n**-,
na- de
t*,-.
ment mon opinion sur l'ensemble du
première personne'; voici briève-
la
La forme antique
sujet.
ç^k PA
/]xx
^>\ta,
-
na. pronom démonstratif devenu article par usure, ne subsiste plus de façon cer-
lj\
taine en copte que dans les et peut-être
ne T. B.,
deux cas
le, t
B.\
M.
T.
M..
en Ai diplitonguées.
•£< pa,
M.
^R\
PAi
En
na.
ta, 1k
où
ta!, 1M\ naî,
les
B.. ne T. B..
Tel',
en
I'a s'est affaibli
ik
formes
neï des
NA *>
ijQ
les,
M.
B.,
$>
où n-Ç.
M.
t-o-,
,
it,
(
I
ue ^ es formes simples
m M.
T. B., $ M. T. B., pronoms démonstratifs /x\W paI, fortes,
puis en
e,
porter, s«â'-*-3teV-*«ei-Ki, prendre, sx*l-,
qci-qi,
M.
{^JjQ TA '>
revanche,
T. B., dérivent des formes neï,
\\
viens de faire allusion,
dérivent plus probablement des formes antiques
Q
-
je
formes faibles n T.
les
Te T. B.. la, n T.
Te, ne,
fî^ K^OO
auxquels
n*.-. t*.-. h*.-,
dans nen-, ik «««, na-n...; mais
sont les affaiblissements de ne.
iu
153
î
selon une règle connue, q«.T-qe7-
AieT-xiei-jr.
3
aimer
,
admis
le fait est
:
déjà pour le thébain*, et je ne vois aucune raison de ne pas l'étendre aux autres dia-
De même que
lectes.
AK
le
pa. le démonstratif
^K
démonstratif antique
moderne neV
formations qui sont intervenues dans
devenu
sera
est
devenu
antique
l'article
moderne m. Toutes
les trans-
entre l'égyptien et le copte, seraient dues
l'article,
phénomènes de diphtongaisons.
à des
Je ne veux qu'indiquer
qui se rattache à un type
Xw M., ponere, doublet
naux,
ugi*.V
M.
des séries de mots
ici
k*., k^*.-,
la
kaï. kai; 2"
M.
phénomène de diphtongaison, *.a*.h
T.
t,
la
,utf,-/.o;,
,
et
T. B., poni,
formes de
km T. B.,
au passif par kh, où h
langue antique, et dont
M., veninu féminin, qui répond à
Stern dérive les deux
kh
les
M., o&h
l'article
comme
0q()
les
T., ^*.h
4vf
*=»
= aï,
comme
dérivés nomi-
cette tendance à modifier le genre qu'on a
T., nigra, de K*ju.e T.. x*-** 6
Grammatik,
x H M.,
longitudo, nous montrent, avec
chute de t. a-mai-i[e], amaii[é], amae. am.e-*ju.k: 4° k«.ai.h
1°
:
igm M., produci, protendi, qui a conservé
forme passive en ï de
çgi^ï. tgiaei T. ne. ujih T.
plus haut; 3°
comme
T. B., ponere, qui, à l'actif, révèle par
une vocalisation antérieure en ou, *kaou s
une vocalisation antique
1.
pa
VN.
l'article
le
même
remarquée
A-mai-i[e]t, avec
féminins d'adjectifs, x**"" M.,
M.,
ultirna,
de gae T..
^*.e
M.,
copte n-T-n. ni-^-ni de l'ancien pa-ta-na [Koptische
forme affaiblie du pronom démonstratif, dont la forme fondamentale serait pfa-pen, tfa-ten, n/a-nen [id., p. 114, § 242); le pronom possessif na.-. t*.-, na- serait de l'article t. et de composé n. n l'élément *.. qui se rattacherait à oi. o, e, esse [id., p. 117. § 250). Pour Steindorff, lut. th. itH remontent directement aux articles égyptiens pa, ta, na, et sont la forme accentuée des atones n[e], t[b]. n[e] qui ont perdu leur valeur démonstrative et sont employés comme articles [Koptische Grammatik, p. 40, § 59; cf. § 122, p. 65), tandis que n**-, t*.-, na.- procèdent de i'i?i-. tri-, nc"i- [id., p. 38, S 55; cf. 2.
p. 107, § 2261 qu'il
§39
On
le
6. p.
considère
la
28-29).
trouvera exprimé dans
Recueil de Traeaux. Der stârkere artikel m,
3. Cf.
t.
Recueil de Traeaux,
le
XVIII.
t.
XVIII,
p. 54-56.
p. 50-58.
im
und bat regelmàssig eine nacbdrûckliehere démonstrative Bedeutung als Verkûrzung \on neï. Tei, neï » (Stern, Koptische Grammatik p. 108. § 228i: v neben neV kommt ira S. eine kontrahierte Form ni, 'f-, m, vor, die auch in abgescbwàcbter Bedeutung als Artikel gebraucht wird » (Steindorff, Koptische Grammatik, p. 40. § 58). 4.
«
-\.
ni,
ist
sah. selten
.
5.
=
Maspero. Etudes égyptiennes,
t.
I,
p. 115.
note
3,
où
se trouve peut-être la
forme antique
û
KO).
RECUEIL, XIX.
—
NOUV. SÊR.,
III.
20
kâou
A TRAVERS LA VOCALISATION EGYPTIENNE
154
^akh —
h
fl
de *^Akc, qui .supposent, dans l'égyptien antique, une vocalisation en
ultimçL,
pour
-ai, -aï. .E-e
a
r\
masculin, -aIt,
le
aï, .e-h
pour
le
féminin,
Qamaît, kharaît,
/
e\
es
^^iJIJo^ ÀRKA1T, etc., de QaMAI-QaMAOU K*.Aie, KHARAI-KHARAOU *£a.pe-Jé*.e, ÂLQAIâlqaou i-'AKe. Chacun, en étudiant les mots en h final, pourra appliquer les principes indiqués et en vérifier l'exactitude. le
11
va de
que tous
soi
h terminaux ne sont pas
les
résidu d'une diphtongue antérieure, mais que beaucoup d'entre eux ont pu se pro-
duire directement par
provenait de
Parmi
C.
-Hy, -Hoy, et qui
me
-hoti. Je
et
,
ne veux pas rechercher en ce moment
Ai antique
de
moment,
deux
:
mer,
joai
moins dans une partie des ce
x
*ju.*.joy
cas, et
il
où
le
^né, &"&>
un point
groupe
*.i,
1
,
pourraient faire supposer qu'il en était ainsi au
faudra discuter
etc., et
rechercher
la
question un jour ou l'autre. je préfère
si
M. B.
m,Jllius,
s5eAuj*.ipi, \, ;éeAuj».pi, g»*"
cula, en égyptien ]k
A*.ipi
;
J
faisant au pluriel ÊpHore T. gTï
M.,
M.,
«h&i,
pliella,
-aefu
M.
M.
t, k*.ici
ces formes diphtonguées se trouvent clans des l'i
fc*JpI, Kê-IcI-K^IcG, tô.IM, et si l'on
[e]
puellœ;
T*.ifce
et de
-rcofu
•f ,
^, involucrum,
de
mots féminins,
la flexion
T.
t,
M.
uj*JpI
ovile,
-\, I
la
oijpG T.
t,
altar; affines,
V\
I
racine
r\
L
T.
t,
t,
larynx, rjuttur; mJujG T.
gallina; n«l-xl, nc«i, iwxi
(Çioax ïïujMpi à
Rouge. Le nombre de ces thèmes en je
l'i
[e]
3
de
la
-^^ shaIrIt,
recherche d'autres noms qui présentent cette
M.
ou du moins qu'ils ont une terminaison en
phonétique que
On remarquera que
même
en copte, ainsi ujaJpG '
des féminins, ainsi uj*JpI dans
loi
deux
les
fasciœ sépulcrales,
bie n qu e
fé mini ns
\,
recepla-
brebis, peut-être l'antique \\\\">féin., en tout cas <~^* shar[a]i, murer, barrer une route par un mur, enfermer;
X
stercus; KslpG T.
s'ô.Lm.G
si
M.
t, t*.iAj
M. tu, T. M. t,
M., aussi
parc à
T-r
\\\
0"^^
s5eAigipi
T.
féminine m*JpI,
diphtongaison à la pénultième, on observera qu'ils sontaussi
dérivé de
dans
camus parvus*, mais
à côté de kwc, koc, kcc, noce T. M., curare cadaver, sepelire, etc.
syllabe diphtonguëe assonne à
aï antérieur.
h. Ainsi,
e, i,
ujipi,
corbis, sporta, à côté de Aip
T.
K«.ice
;
t,
*.,
ujipe,
gepujipe T. ne, juvenis, geAujipe T. Te, puellct, piinigipe,
dans
ujHpi-ujHpe, «hêi-
h n'y découle pas d'un
diphtongue ou non, se présente en variante de
arca, capsa, existe à côté de TH&e T.
En
examiner
y a en copte un assez grand nombr e de mots
facile à constater qu'il
SH-R-, petit, produit ujHpe T. n, ujHpi
uj«.ipi, uj*.pi
mur,
pluriels coptes cités souvent, ceux de coirr
de ne pas prolonger cette étude outre mesure,
et afin
HJUlI - KHJUe '
C'est
h
du mot, répond ou ne
une classe de substantifs ou d'adjectifs assez nombreuse du type de thèc,
même
le
renferment,
qu'ils
si I'h
paraît pas appartenir à la flexion mais au radical
répond pas à un
ccè«mot M.
mots où
les
h non terminaux, une catégorie importante est celle des pluriels en
les
-hts-c,
ne
phonétique, ou par analogie avec
loi
aï.
ne
me
i-e
t,
remedium ;
ty«JAI
$, utérus, venter; p«1tG T.
M.
•f
t, socii,
qui permettait de les confondre avec
côté de $ioa*.
ïïuji.pi,
aï s'augmente encore,
si
nom
rappelle pas avoir vu formulée encore.
Stehn, Koptlsche Grammatik, p. 10.2, g 211. Stkrn, R'o/itische Grammatik, § 194, p. 92. 3. Je mets [e], parce que, selou une loi phonétique universelle, Vi de former en e rosai, rosai, rosaiï, ros.e.
copte de la
mer
nous tenons compte d'une
Le mot grec
xspâaj
1.
2.
i
:
aï,
diphtongue
aï,
tend à se trans-
A TRAVERS LA VOCALISATION EGYPTIENNE niices, passé
m
en copte, y a deux variantes, l'une en
probablement
Koipi a traversé
ou non, peut donc devenir
l'état
en
l'autre
£ïï,
uoipi
01,
M.
ou qui supposent à côté o&ipe T.
M.
stercus,
t,
intermédiaire *R&ipi'. La combinaison *.i,diphtonguée
en copte,
01
de cette mutation, nous verrons
ioik
K^ipe T.
&.i,
étant dans le grec, la forme en ai est nécessairement antérieure à celle en 01 et
l'a
:
155
comme
formes en
d'elles des
ailleurs, et
nous cherchons des exemples
si
y a quantité de ces formes en
qu'il
*j
qui ont réellement
01,
goipe-goeipe T., gwipi-oiopi M., à coté de
:
excremenlum, fimus ; n3kJe
T.
rOI (=
t.
M.
koii)
-\,
cnjer;
oem
punis, suppose une vocalisation aîk, analogue au bashmourique
ni,
dérivée de
.
Pakhar[a]ï,
âqou;
"tb*
le Syrien,
transcription n^oïpiç
la
du nom
^<
T. n, et
*.ik
^^^^ijj S?
T
suppose un intermédiaire Pkhairi. Je ne puis insister
ici
sur ce phé-
me borne à signaler un fait qui permet de montrer qu'il remonte assez haut dans l'histoire de la langue. On admet que le nom grec du Mœris est la transcription du terme nomène
:
je
égyptien
00
ZSZZ,
(1(1
i
—
r.
L'orthographe
ifoîptç
montre qu'à
un Pkhaïri;
n/o T p.,- suppose
or,
MaTrî-Maîre
Mœris
pour être
passait
le
nom
d'un
roi, et,
comme
l'épithète
OO^^;. De
Mv.:„-
indique qu'on songeait à une forme
prenait
la
forme
**oi
00^^',
pour
M.
Q
Moï-rï, où
parallèle à J|vi(l(l mâî.
,
;
verbe a
le
Les deux
V
à une prononciation MoIri, pendant le
!
époque. Maîrî[e], se diphtonguant, a tourné à impe T.
de
jg«.ipi
a tourné à igHpi-tgHpe.
tgs-ipt-igHpi,
une prononciation
pour
le
par
la
M.
g*.n,
puellœ
i
Le mot pour rue, quartier,
:
même
l'on avait, à côté
féminin, dans
le
une prononciation est indiquée, dès le
tandis qu'Ai passait à ai-ae-h.
était
en égyptien ancien
pour voyelle inhérente a, tandis que les :
variantes coptes sont £ip
la série
ug*,pi
V
e
au
siècle,
la
M.
T~¥\
•
forme démotique a déjà va, °ip.
oetp T. n,
et s'être
le faible eî
pû(«i.
le
I
.
opérée
devenait
où
le
T
Ei-i. >
a
signe qui répond à i\
viens, aiif/iportus,
com-
des formes est kharou-khara, khaïr. oeip-^ip. Je m'abstiens de citer
d'autres exemples pour le
1.
i
suppose la
inundatio, œstuatio,
masculin ou
prononciation en
Said à
le
en pareille position parait avoir été fréquente
par affaiblissement de a en e
que
la
donner,
T.,
transcription grecque KaXzatpù; du composé égyptien qui répond au terme copte.
L'évolution de ai vers
pitum
:
xx*.
siècle, et celle-ci
Te, -'/.//î^zi,
iéeAigipi-oepigipe T. ne, juvenis, et geAigipe T. Te, puella,
pluriel dans ;6eAuj*.pi
c
Les variantes nous prouvent que ujipe-igipi
l'orthographe
or,
nous ramènent donc,
faits e
elle-même une prononciation Maîrî[e], peut-être conservée dans
comme
t.
plus,
cartouche renferme
le
Rà
Marirî, qu'on interprétait à tort don de
0(1
Ai*jpe T.
sans nous inquiéter de savoir qui était ce
nous pouvons admettre qu'on songeait à l'un de ceux dont
roi,
de
âge d'Hérodote,
du groupe
est la vocalisation
fasciculus, identique de squelette et de forme grammaticale à
et
1
Égyptiens devaient prononcer Moïri, ce qui suppose un MaIri antérieur,
les
moment, vu
la difficulté qu'il
y a
à savoir
quand « des ortho-
"K^ipi et KOipi l'intermédiaire *Keipi. qui contient la mutatiou fréquente de *Keipi, par un procédé analogue à celui qui transforma, du X* au en 6i. d'abord dans les syllabes atones, puis dans les accentuées, si bien que
Peut-étr.; faut-il admettre entre
& en
e
:
XII e
siècle,
mêi,
Ici, réi,
Koipi
serait alors tiré
nos diphtongues éi devint moi, loi, roi. 2. Cf. à ce sujet le Recueil de Tracaur. t. XVII, 3. Bkugsch, Dictionnaire hiéroglyphique, p. 1036, Dictionnaire ç/êof/rapliiguc, p. 556-557.
p. 71. et
Supplément au Dictionnaire hiéroglyphique,
p. 895,
A TRAVERS LA VOCALISATION EGYPTIENNE
156
graphes coptes est
la
diphtongue
En
fait,
il
ou quand
ei-e7,
même
d'avoir constaté que, dans un
mot,
semble que, partout où
sentent réellement dans je
me
borne à noter
répond à l'antique
qui est soit
le
système égyptien
—^-
"
.
qasIt-qasî, où
<=>
nomène suffi
ne montraient
r,
<=>
r, si
le
signes de la nature de *£\
les
l'i
voyelle a, soit
la
plus fréquemment.
le
que
tels
où
t*.i&i,
support de
(I,
,
etc., et
K*.ice-K*.ici
un
ici
n'y eut jamais
il
première voyelle un phé-
la
pu contribuer, mais
d'ordre différent, auquel la chute de r a
à déterminer uniquement. Je crois qu'il y a
fait
qu'elle n'a pas
d'épenthèse, ou,
si l'on le
préfère, d'enharmonisation, produit par la présence à la syllabe accentuée -sît de
féminin; cet
i
se sera réfléchi sur la syl labe atone précédente.
TABlT, puis TAIBÎT,
T^ifcl,
eH&i, «e&i,
de suite pour tous
et ainsi
de cet élargissement de
que
sent, telles
la
-^> "^p=>
meridies, lu&eep T. n, amicus, ujfieepe T. à côté de ujHpe
M.
1
n, Jilius,
cem M.
t,
n, Aiepi
puissance d'enharmonie, qui avait modifié
les
les dialectes
:
les
M.
-\,
en
combinaisons
*.e
il
des
l'i
etc.
La même
quand É
î
du
se fut substitué à
î
sont rares en coptes pour ai", mais
Uj eepe équivaut à
.
n n al
*ujeipi-ujeipe
SAPÎ-SAPÎT, où i-ë final est
www A D H U répond au *-=— 232 L=4 nafi-nefi, i
marque du féminin; dans
antique,
M. m,
n, «eq
É,
t,
hhhê, neeq T. n, nauta,
puis en a, sous l'influence de
l
^
neeft,
M.
ujfeHp
*.i,
on voit q ue es combinaisons ee sont assez fréquentes de uj«.ipi, <=>^^> sharIt, ceene à *ceme-cemi de saipIt la
J
formes, inexpliquées jusqu'à pré-
amica, SOCÏa,
«.
du
uj&ipi, ujHpi, ujepiit/.,
CHHne B. n, reliquum, reliqui, jueepe T.
féminin, transforma cet ai-ei en ae-ee, sous l'influence de
au féminin dans
l'i
À
aura donc eu
Peut-être peut-on trouver des traces
.
première syllabe dans
ujeepe T. t, filia, ceene T.,
On
SHAR1T, puis SHAIRlT,
mots de ce type
les
i.
ôj-h-i,
pourrait s'être introduit selon la règle de
des exemples
y a dans l'accroissement de
qu'il
de ces mots coptes en
question de savoir ce que repré-
la
couvrent
les vocalisations qu'ils
Steindoriî, par mouillure de
de
<è\
voyelle a dans bien des cas; j'évite d'entrer dans
suffit
il
:
peut aboutir à aî-h, ou bien à
l'on atteint l'original
on rencontre dans l'ancien égyptien un la
une façon d'iotacisme
est
il
la vocalisation
noms d'agent
neeA, khhê, neeq, qui
a d'abord produit son effet sur la syllabe précédente, puis
a disparu, et l'accroissement de la syllabe première est resté seul, nafi-naifi-naife-
neefe, et enfin neeq-tieefc-nHHÈ. Par un tion
marquée pour
thébain
:
ximpi
tement, mais gaison de
le
M.
les h, a substitué
effet
m,Jasciculi, à côté de
choc entre Ta original de
L'a; cette
analogue,
ju.*.ipe
:
la
racine et
2.
et surtout
attribue le
= *dai-b't
Cf.
gsafee,
sTjfieïov,
dans
le
du
l'i
voisin, se produisit
thébain en a conservé des restes
Sl'gnum, à Côté de Alpine 3 les
*.i-ee
épenthétique suscite la diphton-
,
£*.ei&e, oi*.ei£e T. t,
mots qui ont perdu leur
ilexion terminale,
phénomène à une simple métathèse, « db',-t, avec mètatuèse Grammatik, p. 49, § 72). Recueil de Tracaujc, t. XV, p. 195, et t. XVIII, p. 56-57. Elles seraient probablement
Steinilorfï
1.
*da\-b't
l'i
diphtongaison, déterminée par l'influence de
Alterne, Ai^emi T.,
agna, à côté de
memphite, qui a une prédilec-
T. oy. Cet h ne se produisait pas direc-
sous la forme ae, intermédiaire entre ai et m-é, et
nombreux
le
une diphtongue hi-hh aux combinaisons
dlb-t,
vocalisé
», T*.iiie (fio/itische
plus fréquentes
nous avions des transcriptions plus nombreuses des mots égyptiens d'époque grecque ou romaine. Je regarde des preuves de cette prononciation intermédiaire des formes telles que "Apirâïiate, SevaTriT)?, ou K&Hce dans miH& nTK«.Hce (Euman, Die âgyptisehe Beschusôrungen, dans la Zeitschrlft, 18S3, p. 94-95). 3. Tattam, Lejcicon /Egyptiaco-Latinum, p. 191-iy2 si
comme
A TRAVERS LA VOCALISATION" ÉGYPTIENNE Aident T. à côté de
même,
,
M.
t. ij.«wcipe-ii8.ipe
(j (j
^
1
diphtongue en
et
cette forme en o«, oï,
F.
t,
.1/.
pciM'fc
-t.
"£\(| R •===*&
1=^,
'
§H»,
admiratio,
etc.
,
^ |
"
£î:ï
°
.17. ni,
ij
-
•
°
Itk
-
a'fl,
v
^
me
un
où
*.
B. n
màdôu
.
les autres
à côté de
ont o ou
oem
l'i,
puis
mcicM.
M.
[mâti], *maîti-
f, pra'tertus, querela
n. g-oeic-^o'i'c T. ni,
.1/..
M. 7".
o>
êcoio-o-'.
•xa.eic,
:
dominus,
adultcr, Aioeige-Aioioe T. Te,
Bibliothèque Nationale présente des exemples
pour
et ot'oia*
même
de
et l'on a
koi^ corrigés en kwtc et
cas, est plus près
màtou
[màdi],
t, Aioi-si
parait être cet état de transition entre
oeiAe-oiAe T. n. coiAi-oiAi *.ik
£=FÎ
la
diaire indiqué *shaipe-khaipe, ouaim, à
feoioio et
s'introduit entre l'o [a] et
un a originaire
e:î"oine ecccv e<*"ome ccot'oiav e^'oi^ne] ecïÏK'ioioT jmenKeo-y'e
manger,
se
indiqué plus haut pour
je l'ai
hatît, l'hyène, *haitït-haeitî, ooerre-^orre
ZAïsfl], ZAEIS[i],
une vocalisation igome pour uuone
fîj)
l'e
que
NAKÏll, NAIKfll, NAEIKÏll. ROeiK T., moiR
La phrase
-\\-%\
o. ainsi
Aoeme-Aoïs'e 7.
Le Papyrus Anastasi de
curieux de ce qui COpte.
8~
ainsi
%\
û
changé en
beaucoup de mots anciens n'existent plus en copte que sous
u>ï,
MOÎTI, xxocrr T. n, jjuoit |
s'est
PaivHarï-*Pkhaîri-ii/.o!?-.,-;
r,
est devenu h très
M. Les mêmes phénomènes
T.,fasciculus, à côté de Aimpi
produisent lorsque Va primitif
^^ ? ~|\ _Ê^
I\.e
c^m 7\-chhu M. n. g*.eifie[c]-j>«.i£ie[c]r.Te, timbra, et £hi&c[c] 5.,
souvent en memphitique.
ei se
butyrus, caseus, à côté de cwpe, a.«K T. n à côté de
c*.eip 7'.,
.dedicatio templi, encœnia, c*.unT. medicus, pour Wiiu-cmiu.
«.ik.AT'.
sSHifei
157
otwu
et
un w-o-oy
nous donne
qui nous ramène par l'intermé-
un original khapi, olamou-amou de
nom
le
Dans
la
propre ««.êwt corrigé en plupart des cas,
a^n^i à côté de
B. à côté de
ni, ai'ies, uj&itu
le
memphitique
puis
B. à côté de
M.
T. n. ujomuj ici
être,
bashmourique porte
•xoeic, Aois'e, *.iA
ujoeiuj
uir M., partis. Le bashmourique.
de l'ancienne langue que
le
**
««.ton-,
comme
ni.
pu! VIS,
dans bien des
et le thébain.
semble résulter de toutes ces observations qu'une partie au moins des formes
//
coptes en h remontent à des diphtongaisons en
*.i.
qui se sont produites sur un A anté-
à la fin ou au milieu des mots, par l'addition de suffixes vocalises en ou sous l'influence de ces suffixes; si bien que les mots coptes en h, en «.i, en «.ei, et subsidiai-
rieur,
t
rement
les
mots en
oï,
médial ou final, nous reportent à des mots égyptiens qui
oei,
avaient un a accentué à la
même place.
D. Cette indication m'encourage à aborder une des questions
phonétique copte et par suite de celle des très
formes verbales en
vague dont Stern
comme
h, qui
V 1.
la
résultant d'une diphtongaison d'un
quatrième et I
ont
se sert avec raison.
Ces formes se rangent dans
IV
la vocalisation possible
la
£ioa s"!
S"o
:
ïo
plus grosses de
valeur qualitative, pour employer
Peut-on considérer i
le
4\-
4e-
:
le
:
se-
terme
adventice avec un a radical?
trois des classes instituées par Stern. la première, la
EÂ-
-si-
:
la
h qu'ils renferment
:
fceA-si
:
cinquième
les
des textes hiéroglyphiques,
AhA
feoA*
^rr* (fo-z
Erhan, Die âgyptischen Beschicôrungen, daus
la
:
:
solvere tshoy
•xrr*
S'Hoy
•xo*
S'hott-ihoy
:
capCI'C
sererc
Zeitachrtft, 1SS3, p. 92-93, 106, 10S.
A TRAVERS LA VOCALISATION ÉGYPTIENNE
158
BuA
forme absolue, ÊeA-ÏÂ-
est la
êhà
l'état construit,
notaient en v>, Q, et en
variés au
moyen de terminaisons que
— (tlHÛO.
par exemple, où des vocalisations en ou et en
signe
s'emploie avec les suffixes,
fcoA
Les verbes de l'ancien égyptien différenciaient leurs- emplois
est le qualitatif.
les scribes
[e]
i
anciens se présentent presque toujours nus,
iua M., aucc
contre des formes telles que
de
de jtinûû. c'est
fljj
thèmes verbaux
le
M., xx&cM., gignere;
T.
aj.cc
ren-
l'on
si
T., à côté de aicc-aas-c, I'i-e n'est pas la ter-
débris vocalique
o
qui a persisté de la flexion
i-e
ît-ét
m-sÎt, m-sÉt. Retenons ces faits, et, les appliquant aux verbes qui ont des
l'infinitif
formes en
le
m-s-ou, m-s-i. Ces terminaisons vocaliques n'existent plus en copte, parce
final,
qu'elles ne portaient pas l'accent, si bien que, dans cette langue, les
minaison
m
\\.
(1(1.
répondaient à l'addition du
h,
examinons
conséquences qui en résultent pour
les
la
phonétique du copte
et de l'ancien égyptien.
f^ ^?-
Le thème
M.
ju.ot£ T., ulï-z
H
^f' M_II M. B., >
se présente
implere,
pouvant répondre à une combinaison m, on
une forme à
°<=
T., **.€£ T.
*aa«Tjo
,
une forme en
°^\
8 a pris la
dont
la
la vocalisation
:
(j(j
sivement, en remontant du copte,
ai passant
le
formes
M.
B., plenus esse.
en droit de supposer, avant uho,
est
comme je l'ai indiqué plus haut, 0<=> N|00 m-h-i, où la racine
de °°\
les stages aikj»,
9
(1(1
aura donc parcouru succes-
maih, maîhi-maîhe, mÂhi-mahe. La
même
sens passif, peut se ramener à la
aimer-.
La plupart de
dérivés du groupe "^^S
m-h, pris dans
9
pris dans des sens différents
prehendere, tenere, de
^^
dans
oc= *\ B
m-h, coudée, dans
sens de remplir, mais
le
la
forme en
i-e final se
aioci^c, xxoiocT.,
ma
la
même
M.
**.a>gi
ni,
^^
linum, de jj
preuve
groupe
trouve dans [^JAt^gi
m-h, saisir, tenir, dans aa^c T.,
-
7\ n, cinctura, cingulum, de <*=\
ju.*.$>e
pas été signalée à
°°\
:
comme on
a
ces formes intermédiaires n'existent pas pour les
pu, sinon dû, exister, nous est fournie par les dérivés de ce
de
origine, la diphtongue
en égyptien par ae pour aboutir à m-e, maih-maeh-m.eh-ju.cj>,
Aia.i-[j.a£-xie,
aaoj»
correspondant à l'hiéroglyphe
terminaison
vocalisation aaco, dans
les
T., aicj» T.
diphtongaison nous ramène,
final,
i
M.,
en copte sous
aahj»
\
>
,
te.
H[ m-h. La
qu'ils ont
oe=
m-h,
*\ §
il/., [*.]aac£_i
aa*.£j
"^XuO
variante en
M.
mâhî[t], «.i
B.,
n, cubitus, lin,
médial n'a
connaissance, mais nous possédons son dérivé en oi-oei dans
mirus, mirabilis,
aaoci$_c, t,
admiralio,
QA mâhit, qu'on traduit ordinairement par
pI7oi$>e,
s'affliger,
mirari, admirari, de
quand,
clans bien des
jj
cas, le sens
entre
[oe-oi]
connus
de s'étonner, être frappé d'étonnement conviendrait mieux. La série
a de mâhi
et
h de
et vérifiés jusqu'à présent, et je
que
ju.Hg-.-u.e5j_
que
les
dérive légitimement de
formes en
o-o-y
de
la
m-h-ou. L'étude de
2.
parait
n'éprouve qu'un
"^ 9
(1(1
*.e-*j
donc répondre exactement aux
faits
minimum d'hésitation à déclarer
mâhi. Si vraiment
il
en est ainsi,
il
faut
aah2-aac<_
racine trouvent leur explication dans une modifica°<= m-h, produite par l'influence
de
nous a ramenés à
Stebn. Koptische Grammati/,% p. 181, ce sujet, le Recueil de Travaux,
Cf., à
me
même
ocs tion parallèle de la racine \§
1.
aah$>
la
tonalité
§ 357. t.
XVIII,
p.
56 sqq.
la finale
a pour
la
%,, de
S| %>
syllabe radicale,
A TRAVERS LA VOCALISATION ÉGYPTIENNE a nous
et cet
de °^\
ju.ù.g-,
ai*.£.
nombres ordinaux, que dans
particule des
la
\ | m-h, tels
m-h-ou
que
formes construites la syllabe
vocalisée a en égyptien, au moins à une époque
était
ancienne, et de rechercher quelle influence l'adjonction d'un p>
Ta de
cx=>
les
m-h, prendre; nous avons donc quelque raison de penser que
g
"^ § %i
radicale de
du même groupe
apparaît, tant dans d'autres dérivés
nidus, et
Aia>£ T. n,
159
peut exercer sur
final
un grand nombre de substantifs
tonique. Si nous examinons
et d'adjectifs
coptes en o-oy-co, nous verrons que, pour beaucoup, l'original antique présente un *è\
ou parfois un
et
un
soit indiquée, c'est et -
a
un ^K
roglyphes
D ]^
répond
^
à
M. m,
^K
gabou,
Z5
,
(cf.
voyelle finale
la
§
J
§
,
x
suak T. n,
une vocalisation ou'. Par exemple,
final
<$.
^^
,
'
et
nomus, a pour contre-partie en hié-
regio, prooincia,
tâsh[ou],
vs
§
infirmus
debilis,
masculins et que
qui la porte; or, ces signes supposent le plus souvent,
médial une vocalisation a,
a
Toig T., t«.uj B., ^ouj-^wuj
J-^^
à la tonique, et, s'ils sont
<2
M.,
t0È
tashou, ko 2-koo £ T. M.
^
^s> Qahou,
S ^,
débilitas, vifirmitas), à
*o^M. m, fœx,
J^fc^ g[a]b[ou],
oT
angulus,
,
qah[ou], <3Mi-5'oo£7\, sufe-swn.V.
fœculentus' à ,
_
J
y-^,-
^^
<3
^.
tah[ou],
«"^, \ \> Aw™ tahou, cêiok M. m. *xtw, milvns, J \ v^ bak(ou] etc. Un certain nombre de ces mots trahissent déjà pour des époques anciennes l'introdu ctio n d'un ëlé— tash[ou], ment x\. (?, identique à la finale _ \\ TAOusH[ou]àcôtéde ~ v\ 3
cf.
•
,
:
H Jt" v\r baoukIou] à côté de J \ V\ bak[ou], etc. Le même fait se reJ} ^3P* Jffà, ^z^Je* -h p. produit dans les verbes, et A v\*-~ \\ zaf[ou]-zafi, brûler, a, dans sa forme secon-
Vi^, Ji*cr^ -£r>>
Il
|
1 taouf[ou], une orthographe qui indique l'existence de deux sons
daire j=,^.
voyelles entre le •soTq T. oy,
|
*~ de
et le
xxiôxiuffjjia,
la
racine
taouf. Parfois cette action s'exerce
doublement ou formes
telles
se triphtongue.
^
que ffl"^ Ç)
shou'. au lieu d'un simple
si
On
-4
Jjltl "^ r\
|
y\
1.
«
On
de
JJïï
la voyelle
je n'ai pas
a de
elwa u oder o
mancheu grammatischen Eudungen
steht. Ich
môchte dies
z.
cx=
*\
=
ici le
rôle
du
digamma
grec,
comme
M.,
kouj T.
la
dans
(I
Qft
Zi
I'm-c
des
mais influencée cette
fois
la Zeitschrift,
*V^ 00 Â\\
a
forme à
résulté bien
Il
comme
possibilité
la
Endung mânnlichcr Singulare vermuthen,
-L
joue
qui en
que
nur sur Andeutung eines VokaUs,
3.
j
gaoua-
^ gashou,
peut venir,
4.
Ayx'.fj;.
V
ou, puisqu'Erman admet
auftntt, stuoeilen
B. fur die alte
M. m,
è\
époque thé baine des
s"|k
\ mÂii-, ju^£-,
v\
v
rencontré encore, mais qui
wûrde » [Die Umschreibung des jEgyptischen, dans Tattam, Lexicon .Ei/y/itiaco-Latinum, p. 833. Sur ce mot, cf. Recueil de Tracauj;, t. XV, p. 193-196.
siia 3=
=~
S^.
k«,uj-kcouj
AiOTo-ju.o<>
vokalisches u auflassen 2.
copte, xoq--xwq
*zaouf
*gaouashait-gaouashaï, à
,.
m'accordera cette transcription au moins pour
das v\. das in
le
|J
première syllabe se diphtongue
*gasha,
que
voyelle redoublée kohoujc T., firingere, parallèle à
-u.Ho-ju.eo,
la
dans "
gaouasha,
de ces exemples que l'o-oy des formes coptes formes coptes
v\
rencontre à la seconde
a'^^Lj'^p
vx
effet, A
fortement que
arrive, par l'intermédiaire d'un infinitif
existé nécessairement TA
on a en
:
fercor, qui dérive de
ustio,
V\
T»TtT
t.
V^
XXXIV
I
—
die icb als p. 55).
i? Aqaioua-
A TRAVERS LA VOCALISATION ÉGYPTIENNE
160
par
la finale
^K
ou,
si
bien qu'on remette de aao^-juo-5-^ à mâhou, par machjh, maoÙhou'.
mieux rendre sensible
Je ne puis
tableau suivant
le résultat
de cette double enquête qu'en dressant
le
:
¥\ °°\| I/m-h-, mah-,
ax*.£-
SEUIB EN OU
°<
oc =^8()(]mÂhi
^\§ >> MÂHOU
MAOUHOU I
MAOÙH
Examinons maintenant un que possible, de
Le copte
la vocalisation
ujion
T.
M.
la
copte à
B., ujen T.
que
forme première, la vocalisation
la
première classe établie
c'est-à-dire
^^
remontons, autant
égyptienne.
ûpi T., uj^n B., accipere,
il/.,
acceptus esse, répond à l'hiéroglyphe shaipi, ainsi
nombre des mots de
certain
par Stern et essayons d'en déduire
sumere, ujhh T. M.,
sh-p. UJhit nous reportera vers une forme
.
ujwn vers une forme shaoupou, et shaoupou-shaîpi vers une
ujen-ûjïï,
forme shapou-sha.pi, prendre, être pris, qui sera
la vocalisation
des formes de
sh-p, aux temps qui précédèrent d'assez loin l'époque copte. Les doublets, ujwnïA/., emere, ujwiû B., res empta, proviennent de
w
présence de
les
comme
formes
^^r
.
.
comme
shapît, et
la
à la première syllabe s'explique par ce fait que l'usage de former des
de ce genre par addition de
infinitifs
l'infinitif
^^
ujtone
a
ît-Ét féminins s'étant prolongé jusqu'à
la fin,
ont pu être déduites de la racine par l'intermédiaire de shaipî,
puis de shoipî[é].
Le Copte dicidi,
niouj
T.
répond à
n*.uj-tç^m e ^
dans
çÇtouj il/., .
le
pashÉt. La série en
„,
nouj-neuj T. <ÇA.uj-tÇo«j-cÇeuj
T
dérivé nominal i.
il/.,
dwidere,
iïhuj
T. iÇhuj M.,
p-sh. L'a premier subsiste dans les formes construites «ç^uji ^f-
n »>m e T.
t,
dimidium, de
*paishi, paish, iimy, dividi, s'augmente
ici
r-rc-i
pashit-
du substantif
nHuje,
p-sh-t. lu paishît, et elle aboutit à *eig-neuj la série en ou remonte r^nx *? —^— ___^. n -fi X paoushou, de ncouj-nouj, ^couj-tÇoig, par paoush, à une forme en v\ final v\
dimidium, de
;
pashou. Les termes apparentés nco^ T. diffï/idere,
devenu
$io;6 il/., n*.$> T.
imo T. ah? M., scindi, ricmpi,
.
pakh, n&£ T. $*.&
il/.,
La gamme des
1.
J'ai
variantes cwp T.
ramène de
même
il/.,
il/.,
même
nc»r. à
<£e<> il/.,
T^> J
flndere,
pakha, 71/.,
$(..>£ il/.
cop, cep
M,
cp T., distribuere, spargere, cHp T.,
à des prononciations sar, sÂrou, sari, pour l'ancien
donné déjà plusieurs exemples qui montrent qu'en copte,
p. 191-192).
<ç*3
de
puis pakhi-paikhi-paikh, nHg-ne^ T. $h;6
puis pÂkhou, paoùkhou. paÔ&kh, ncog T.
spargi, nous
se relie
«L-y
devient o {Recueil de Traoatur,
t.
VIII,
A TRAVERS LA VOCALISATION EGYPTIENNE P<=>jk
X"n
:
celle
de mon T.
kù.ti
B.
xwn M., x" n-5C
M.
ei1
occullare, abscondere, rhti T.
t
M., tegi, abscondi, à des prononciations kap, kapou, \\ l
n
"K
,
celle de c*>£ T.,
;
c*£ M.,
prononciations sâkh, sakhou, sÂkhi, pour
mière syllabe;
celle
de
kiot T.
M.
groupe
le
M.
B., kot-kct T.
haut, et quelquefois aussi
ils
,
ch^ T., scribi, à des
| écrire, accentué sur la pre-
|fii
B., œâificare, kht T. M., œdificari,
Srp et ainsi de suite. Les inter-
à des prononciations kat, katou, kÂti, pour l'ancien
comme
médiaires peuvent être retrouvés quelquefois,
pour l'antique eS
ka.pi,
T.. scribere,
ce$>
161
dans
ont laissé des traces dans
que
les cas
copte;
le
signalés plus
j'ai
plus souvent on est
le
obligé de les supposer, sans que le système graphique de l'ancien égyptien permette
d'en constater l'existence aux époques où l'on s'attendrait à les rencontrer.
moment l'examen
Je remets à un autre
cinquième des classes instituées par Stem; je n'ai pas
que
je
encore exposé
des éléments
ce long chapitre, je
me
borne à rappeler
présence de tous les h coptes par une diphtongaison
la
voulu montrer que beaucoup d'entre eux avaient cette origine,
j'ai
*.-i:
comporte l'intervention d'éléments dont
En terminant
la nature.
ne prétends pas expliquer
des h qui distinguent la quatrième et la il
on pouvait concilier
et indiquer de quelle façon
la
présence dans un
vocalisations aussi différentes que les vocalisations en
discuter certaines questions fort délicates pour
h
et
même
en oy-o-w.
ensemble de J'ai
moment, comme de savoir
le
évité de si
beau-
coup des variations phonétiques observées ne sont pas dues à l'influence troublante de certaines classes de consonnes antérieures ou postérieures, nasales, liquides, gutturales. Il
quand on aborde un champ aussi vaste
faut,
peu exploré que celui de
et aussi
la
vocalisation égyptienne, savoir circonscrire résolument chacun des sujets qu'on choisit,
au risque de paraître incomplet
et
souvent de
l'être.
— On
§ IX. Les féminins et les pluriels de la forme en -îti.
que
la
terminaison en
suffixes
du féminin
du
et
sait
des mots d'agent, d'état et de lieu prenait
îti
pluriel
:
il
depuis longtemps
communément
l'addition de ces suffixes exerçait sur la constitution interne de ces mots.
comme
j'aurai nécessairement besoin
dans cette langue, pluriel;
on
AieAiT B., AietipiT
Les en
finales îti
ils
ont perdu
M
au lieu du
a,
M.,
et
les
n'est pas inutile de rechercher quelle influence
de recourir au copte,
I'i-e final
au singulier
je rappellerai
et l'ont
Et d'abord,
qu'en passant
conservé seulement au
ma[e]rîti antique, au singulier Aicpir, Ameprr T.,
au pluriel Aiep^Te, Auuep^Te T., AieAey B.
xieiipe^.
ju.enpe-\-
M.
rê qu'on rencontrera au singulier des mots coptes dérivés des mots anciens
ne seront donc pas
I'i-e final
du
singulier masculin, mais
suffixe iti-îte,
ils
devront avoir une origine différente.
A. Cela l'égyptien
monde,
ft
dit,
prenons un terme d'usage courant copte.
et le ,
^
,
Le nom de est,
dès une époq ue
nous étudions. La forme première en est abrégée en
1.
j^^^
tr ès
la
fî
l'Occidentale, par sous-entente de
—
NOUV. 6ÉR.,
III.
est
reculée,
Q
Brugsch, Dictionnaire hiéroglyphique. Supplément, HKCUKIL, XIX.
et suivons-le,
qui
l'Occident,
p.
Q
s'il
se peut, à travers
également celui de l'autre
un de
ces adjectifs en îti
montagne Occidentale, oui sît,
1115-1146;
lamontarjne'
cf.
: ft
que s'est
[amn]ti't
sur les discussions auxquelles 21
A TRAVERS LA VOCALISATION EGYPTIENNE
162
estle féminin de
[amn]Îti, l'Occidental, dérivé lui-même de
ft
amnît, la déesse Occident, l'Occident, féminin de j'aurai
probablement à discuter bientôt le sens,
(I
(1
««*« Jj AMA[o]NiT, amenît,
ama[o]nou, ma[o]nou, dont
,
[amn]tït changea de genre,
ft
comme
beaucoup de mots analogues, à l'époque de décomposition linguistique et sociale qui e et la XXVI e dynastie, et une inscription d'Évergète II, par exemple, s'étend entre la
XX
dans V Ameutés, substitué au
celui qui est
amn]tît,
1
neTEjjntafxÉvTEi -:u
4iovi5
x.x>.
trouve encore en démotique />(y\2/'} entièrement; dans
Appliquons à
cet
Q ]^fî
,
le copte, *uu.nTe T. ajuetrf Al.
^p*'
cioree-cumi
de
Jj sônêt-sônît, après la chute
j.
représente donc la finale l'i
^^
tît-tÈt, de
masculin finit par l'emporter
3 .
On
fî
[amn]îti
du t
:
tc--^
minés nettement. De /wwv\#-,
un terme en
ordinaire,
sur
îti,
(cf. Aieprr,
marîti,
(l(l
les
série
mots auxquels de
faits déter-
/vw™ Jj ma[o]nît, ama[o]nît, on a tiré, selon la formule
(]
îti,
comme
de «.iinTe-Aixen^
de
amentît-amentèt une
ft
de déri-
(I
««
,
»
ama[o]niti, ameniti, où
accent tonique est
l
tandis qu'un accent secondaire initial se trouve sur la contre-tonique a. L'élé-
vation de
amenîti au féminin, par adjonction de
ft
la flexion
o
-ît-kt,
f
,
a produit
de vocalisme commandées en pareil cas. L'accent tonique
modifications
les
mot
subsiste,
qui est naturel, la finale ît-ét du
*juivre[T]-AJu.ii*${T], ce
a donc pour ce
masculin.
les règles ordinaires
féminin étant lourde et entraînant un déplacement de l'accent dans elle se joint
féminin se
[amn]tët-[amn]tît antique. D'autre part,
ft
médial, qui se trouvait au masculin dans
marît), a disparu au féminin
[khnt-
le
l'enfer, est toujours
o, s=> ït-ët, qui
vation. L'e-i final est la voyelle de l'ancien féminin
dans
le
nom de
B.,
féminin devenu masculin,
èuu.ivre-*..u.eif^,
w
hiératique d'Osiris
titre
Après une période d'incertitude, où
.
s'est
reporté sur la finale nouvelle amenitît-amenitet, tandis que l'accent secondaire se
maintenait sur a
il
:
devait en résulter l'amuissement progressif, puis la disparition
complète de l'une des voyelles intermédiaires, et celui qui portait l'accent
au masculin, d'où pour
c'est le
fî
,
premier
féminin de
i-e qui est
fî
une prononciation âmentIt-àmentét, réduite à àmenti-àmenté, la .sa
chute du t finale
1866,
p.
la
donna Heu
97-93,
p. 41-42, 60.
avec
e-i
cette locution
final.
Ou
et
il
tombé,
âmenIti [âmnîti], «.Aien^-ê-Aiivre,
par
Amentî-amente est devenu masculin par fausse analogie de flexion du masculin', puis les mômes phénomènes d'usure i
y a une trentaine d'annôes, Lautii,
Zur Verstândigung,
pourrait songer à la
ibid.,
^v,
ft
1S63, p. 42-43, puis
QaIt Amentît,
w
niclit 'Auévôinç,
daus la Zcitschrift,
Lei'age-Renouf, Miscellanea, la
ibid.,
1867,
hauteur Occidentale, mentionnée aux
Pyramides (Ounas, 1. 229, p. 31), si cette expression était plus fréquente. 1. Letronne, Inscriptions de l'Egypte, t. I, p. 390, 396. 2. Brugsch, Dictionnaire géographique, p. 32-33. L'orthographe démotique, ici comme ailleurs, a mis p final pour marquer la prononciation té de la finale; c'est un usage dérivé du bas hiératique. 3. Cf. le Recueil de Tracauœ, t. XVI, p. 85. 4.
Recueil de Traeaux,
comme W mais qui me parait devoir phiques
t.
XVI,
Dou
p. 85.
W
A.men'iÎ[t]
le
masculin pourrait se trouver dans des expressions géogra-
que Brugsch traduit Montagne de l'Ouest
se rendre plus naturellement par
Montagne Occidentale
(cf.
{Dict. géogr., p. 33-S4)
l'exemple où
le scribe
A TRAVERS LA VOCALISATION EGYPTIENNE tonique que
signales déjà à propos des mots coptes en i-e final qui proviennent
j'ai
des mots égyptiens qui ont perdu leur sur
mot
à double accent, est
se sont produits
mot courant pour
eju.enT-eIJûÏT est resté le
B. Pour
B., dilecti,
eïXiÏT
cns-p*.^
M. oorp^e
AiuiepiT T., juertpiT
Aj.epi-r,
amentît-amentet
9
ju.cps.Te, Ajuuepa-Te
M.,
M.,
go-5-ù.Te
B., dilectus,
julcAit
M. T., pi'imus, princeps : il n'est pas certain que ^K <=> j[ vfe ouârîti, mais i*eprr, ju-enprr, xieArr, est
et goTiT
=^
\\
ff)
,
% -A
\b>
copte une forme féminine ooti^ qui nous permet d'établir pour
J)tk "^^ v\
ceps,
û)<
possible de
iiestp*.^
,
o-ypn- AI.
o-5-prr
...
J)X t/ *=
principium,
irait
govprr T.,
,
M., ^oTprr
T., soit
mariti-merîti,
(1(1
même
gardé en
e-i
après
le t.
j' oot*.tc,
QOT*.-f, -it, et
à
*.
l'T
du
prinu,
à d'autres qu'il sera
qui précède
Cette persistance était due, pour
aju.eii't-ooTi^, «.juivre-goTerre, à l'adjonction
le t, et la
féminin
le
j
suffixe it qui avait déplacé l'accent;
a grand'chanee qu'elle est due, pour le pluriel, à l'adjonction du suffixe pluriel qui, de marîti-meriti, avait fait
ce type la série suivante "
,
;
s.
un
niasc.
A».ep*.Te.
y
il
ou,
ni
On aurait donc pour les mots de m a eriti, juepi-r, pluriel Y l <=>
maratiou-meratîou
<=> 1 T \\ <^r> L'existence de ces pluriels en
'
meratîou,
:
M.,
primi, priores,
prima,
,
^oTi-f, goTerre, prtnla,
persistance de la terminaison
:
et oo-s-erre T. tc, principium, irritium, ce fv ^ X $>otit, p'inuis, prinlui le tableau complet, g) v\ -f
commun à tous ces pluriels de noms en rattacher au même type, c'est la substitution de
Le
principes.
T.
T.,
hâouÎti. houÎti*. Ce dernier a
yra
M.
e.ucii'î-
à accent unique.
copte nous a conservé un très petit
-îti, le
T., custodes, go-v*.^
,
mot
T. n,
custos, jotst
dérivé de
l'accent qui posait
:
sens courant d'Occident, Ouest*-.
même modèle
construites sur un
proceres, à côté de
M.
eixêitT
le
de ces termes en
le pluriel
nombre de formes
devenu
spécialisé dans le sens restreint d'enfer
2Li*.nTe-*,jui.en't s'est
juicAe-f
<=> p\
transporté à la syllabe précédente, la voyelle finale est tombée et
e-i s'est
kiiivrë,
1G3
,
1
.
L
\\
J
i
-ft.^, -*.Te,
et la
clmte de m, l'ou
i
i
final,
sont des faits anciens dans la langue, car les tablettes d'El-Amarna nous en fournissent
un exemple qui remonte à dans
les
XVIII e dynastie
la
vulgaire en est
Vvf\
,
entraîné par le sens, a écrit
qui est masculin); jusqu'à présent.
il
dont
XVI,
Recueil de Travaux,
2.
Steindorff dérive ejuurr directement
i',bt-l
3.
irrégularité;
{Koptische
il
tire
Grammatik,
de
p.
4.
L'orthographe
.
.
,
L'ortho-
fait,
dou
avoir plus d'exemples analogues que je n'ai pu en réunir
même
du masculin
W
qu'il vocalise
H'ment'l, et
il
plus loin,
du masculin
y
v\\ eifrr,
dont
je parlerai
A
considère ajuirre n
Q
qu'il vocalise
les textes
des XX'-XXll" dynasties; on en trouvera les formes principales p. 932-933.
11
suppose un mot féminin
==^
\j^
Q
.
__£)
\^ Q
commandement, commencement.
C'est l'explication p. 63,
variante phonétique est
5
p. 58, § 102).
Ce mot réparait souvent dans
Grammatik,
pidati, bitati, dont on se servait,
archers égyptiens
84 sqq.
dans Brugsch, Dictionnaire hiéroglyphique, jiÂouir, primauté,
mot
les
douIit] amkntit. en mettant au féminin, à cause d'AMENrir,
ff
1.
comme une
la
faudrait, pour affirmer le
t.
le
pour désigner
texte s cu néiformes,
que SteiudortT en donne, sans
toutefois faire intervenir le jeu
de l'accent {Koptisclie
§ 115).
5. L'origine égyptienne du mot a été signalée simultanément par Wiedemann (Proccedings de la Société d'Archéologie biblique, 1892-1893, p. 347-348) et par Erman (Zcitschrift fur Assyriologie, 1891, t. VI, p. 250, note 6); Max Mùller a reconnu le premier que le mot cunéiforme représente le pluriel de l'égyptieu (Zeitschril't fiir Assyriologie, 1892, t. VII, p. 64-65).
A TRAVERS LA VOCALISATION EGYPTIENNE
164
graphe assyrienne bi[pi]ta[da]ti et tissent la vocalisation en
pidîti ou, avec chute de
Un
certain
pour
i
amentit;
lise
mot copte
M.
•\ >
^""""j :
au pluriel pidatî[ou].
je n'hésite pas à le pluriel
AMENTATiou, amentatî-amentate, bien
AM°NATiou,
fî
F
où
nous garan-
nrre T. n, arcus,
doit donc se lire au singulier
Q Q
5 ff
modelée sur
je la crois
«Çr^-
variantes donnent, en variante du pluriel
AM e NATi-AM e NATE, une forme ft
le
première syllabe
final, pidît, l'archer,
i
nombre de i
t
la
i
i
reconnaître le pluriel du féminin
masculin
par conséquent
et
J'aurai occasion de citer plusieurs exemples de ces pluriels féminins, mais,
croire les textes où je les ai rencontrés,
ils
je la
voca-
aucune trace en copte.
qu'il n'en soit resté
si je
dois en
paraissent avoir prévalu surtout aux derniers
siècles de l'égyptien pharaonique, en doublet des pluriels masculins analogues usés par le
temps. Le thème
que
voici
AM e NÎTi, développé complètement, nous fournirait donc le schème
ft
:
SINGULIER Masculin
PLURIEL
Féminin
q o F rwi
« es
Masculin
Féminin
rVi .' Fui amenatIou, amenate
amentatiou, amentatÉ
„
F\\
AM e NlTI
AMENTIT,
C. Je crois
Ù.JU.eil')-,
JOUItTC
que ces exemples
suffisent
h
pour nous permettre de vocaliser dans leur
dernière partie tous les substantifs et tous les adjectifs formés en in, effet,
d'une flexion qui, toujours appliquée de
partout s'y comporter de
Q
-
au féminin singulier. ' ° , -a>-f, *.T€. En voici une
W
la
même
liste
*
:
Q|
au pluriel
\\i
«
,
û\\
i,
il
s'agit ici,
même
singulier
'
i
itit, itet, -i4, -rre,
..
façon à la
même. Ces mots ont au masculin 4 <=><=>
^,
,
,
,
^,
en
place, doit îti, -1t, -Tt,
/
,
atiou, atî-ate, '
III
qui permettra de rendre compte du procédé et de l'appliquer
à tous ceux qui peuvent se rencontrer dans les textes
—
i_
:
o a
SHMAR1TI, SHMAR1T
SHMARIT1T, SHMART1T
SHMARITATIOU, shmartatÎ-[É]
RAKH1TI, RAKhIt, P^^Tt[hc]
RAKHIT1T, RAKHT1T
RAKHATIOU, RAKHATÎ-RAKHAtÉ
_s*jer\\i
A
[1
Q«
,
i
i
P
<2
qa[o]nbiti, qa[o]nbÎt
qa[o]nbatÎou,
»
"^
i
qa[o]nbati-
[qa[o]nbatÉ
ûû
o
M[A]EHÎTI, MH1TI, AA^Tt,€A1^7t
m[a]eHITÎT, m[a]ëHT1T, m[a]ëH-
M[A]EHATÎ0U, e MHAT10U, e MHATE
tj:
tj;
tr/ï
AB1TI, ABIT
ABIT1T, ABT1T, ABT][eJ
es
\\
,
m
\\i
ABAT10U, EBATÎOU, EBAT)[e]
w r
w
AM e NlTI
1 I
^^ù
AMENTIT, AMENtÎ[e]
AM e NA'rl0U, AMeNATl[É].
A TRAVERS LA VOCALISATION ÉGYPTIENNE Ce dernier mot
est d'un usage fréquent, et
à coup sûr les prononciations du
il
165
nous permet de reconstituer presque
plus important que revêtait Osiris, dieu des
titre le
morts. Ce titre se présente constamment sous deux formes, entre lesquelles les modernes
ne distinguent pas d'ordinaire
au féminin singulier,
Khontamentî, Khontamente, dans nWp|
seconde,
la
ft
Khontam c natîou,
dans
:
convient de
il
et
w
rffih
lire
la
comme
première,
Khont-Amentît,
est
ft
du t
puis, avec chute
final,
de traduire chef de l'Occidentale, chef de VHadès;
comme
ïï
•
au pluriel,
est
ïï
convient de
il
lire
Khontam'natî-Khontam^naté,
puis, avec chute de l'ou final,
et
de traduire chef des Occidentaux, chef des Infernaux. D. Orient se dit en copte
m]
lointain est
que
•
les variantes
M.
T.
jeiVr,
n,
eiiVr,
thème
T. n, dont le
jefce-r,
sur la valeur de la première syllabe
ici
m
11,
antiques des Pyramides nous montrent avoir été au début
très
quelque chose
comme
encore dans
copte eie&T,
le
eiefrr,
Je n'insisterai pas
iab, ieb ieiVr.
(1
Gie&T,
j $ \ prononciation dont la trace exacte se retrouve ieiVr, ne peut pas provenir en droite ligne de m j]
iabît, iebît-iebét, ja.fee,
jk
*ieÊi-iefee. Il
la
chute obligatoire du t féminin aurait métamorphosé en
ne peut pas non plus procéder sans intermédiaire de
du terme en
iabîti-iebIti
J
que
Îti tiré
de m
d'»>Axeii4-4.Aj.ettTe,
montagne Orientale, Occidentale'', et
avait
donne
nous explique
J
est
formation de
une expression parallèle à
on l'abrège également en
6
<=
wj
,
m fin
sît iabtît la
sît amentît, la ,
iabtît, iebtît
3
^\
|
montagne forme
cette
:
de l'Empire thébain,
juger d'après les variantes des Livres des Morts, et son pluriel m
médial
en copte à côté
q
w
l'i
mhîti a donné
% —«— jie&T. q ^ ù^n IJI q^û
eieiVr,
par supplanter la précédente à partir de la
fini
^^
comme
*i*.&7T-iefiïT,
AiepiT. L'existence d'emu-, eitcitT, n, la
forme masculine
iabît, car l'accent étant sur
dans ces noms, iabîti aurait donné en copte ai^Tt et mariti-meriti a
la
*i*.êi-
!
faut
s'il
en
iabtatîou-
iebtatîou, iabtaté-iebtaté, s'y rencontre en remplacement du pluriel masculin m IJKlII , .i i \ , d° ° IABT1T-IABTET, et par Chute du -T féminin, IABTÎ-IABTÈ, * 1]
,
IABATlOU, IABATl, IEBATE.
fait d'^A*.eii^-sdu.nTë le
cie&T-ieAT, n, viendrait
teminin
ft
^^_^
pas préserve tion entre
<=>
E.
On
comme «.xieit^-^ixttTe,
copte
eAiën-r, eJûûÏT,
donc du féminin m
amentît. On notera que,
«ou.enf-*.ju.rtTÊ,
^jV| J]
,
si
puis le
même
déplacement d'accent
a transformé iabtî-iebtî en eië&T, iabtît,
fl
comme
des raisons étrangères à
la
euierrr-eju.nT,
iëirr
n,
et n-ejun-r, l'Occident,
ta-iabtît et
n-eiefe-r,
comme
il
:
du
philologie n'avaient
l'intermédiaire décisif nous manquerait pour établir la
j^ ïï™^ ta- amentît
lement entre
.
J
iebtî-iebté, a changé de genre
qui a
.
.
filia-
nous manque actuel-
l'Orient.
voit quelles conséquences peuvent résulter de ces observations et pour la
reconstitution de la vocalisation égyptienne et pour l'histoire de la langue. Prenons un certain
nombre de
ces formes en -f, -Te,
- T , final,
qui encombrent
le
copte et dont les
rapports avec les originaux antiques sont établis de manière insuffisante pour
1.
|jlk (J
2.
Papi
J
/",
<=>
1.
203, où c'est le
nom même
sans le syllabique (Teti,
1.
de l'étendard
W
qui est donné.
210).
Bkugsch, Dictionnaire hiéroglyphique, Supplément,
p. 1145-1146.
Le nom de
le
moment
;
l'Orient est écrit ainsi
A TRAVERS LA VOCALISATION EGYPTIENNE
166
en guise d'exemple, choisissons
termes n^up-e T.
les
nakhaou
H
t
à l'une ou
à
féminin en thébain, son équivalent
la
forme féminine «^ujTe du thébain qui
le
pro-
$,
nakhou,
p
se rattachent pas
en sont séparés par n^ujTe protection est
si
même
memphi-
sens en
même
la
est la plus ancienne, et l'on a
dans n*.ujTe-n&urt
évolution que nous avons signalée plus haut dans ê^eirt-
Les deux mots coptes descendent donc d'un féminin antique *nakhtît-nakhtét,
«juivre.
t
le
faisait
\\
ils
remarque que,
masculin dans
it«.uj^ est
M.
rt^iu-f
„
r
passage du masculin au féminin étant peu fréquent de l'égyptien au copte, c'est
le
un cas incomplet de dont
protectio,
de ces formes, mais
l'autre
plusieurs intermédiaires. Dès qu'on les étudie, on
:
\\
nakhi [nakhoui, nakhaoui]'. H*.igTc-u^m^ ne
(I
immédiatement
tique
tc,
protector, qui remontent à l'hiéroglyphe
tectio,
final a
disparu en
même
temps que
O kh
le
s'amollissait en
sh
r-rc-i
*nakht!t
:
au masculin *nakhîti, protecteur, qui n'a pas été encore rencontré au moins dans
ce sens, et *nakhîtï
v\
à côté de
lui-même procède du thème féminin nakhou.
.
faut ajouter que,
11
si la
.
„
nakhîY, qui existait
plupart de ces formes n'ont pas
été signalées avec le sens de protéger, protection, protecteur, on rencontre leur contre-
partie fidèle dans une série de
^^ n-kh-t,
mots qui reproduisent un autre sens de |/n-kh,
celui de
y a longtemps déjà que Brugsch a ramené à cette racine le mot fréquent dans les textes, et les termes qui en dérivent . Il a relevé le
force, vigueur, ciolence.
Il
5
si
sens protéger, protecteur, pour ^^ n-kh-t, à côté du sens vigueur, fort, et cette valeur est
confirmée par
tudo,
copte, où n&ujTe, T. Te, signifie également protectio et hï^z^,forti-
le
^-^- est rendu ordinairement par les modernes nakht, nekht, et cette voca-
vis.
lisation a été suggérée par les transcriptions grecques
que par
NàxTOvaSiç, N:/.t=vIot,;, ainsi vis. Il
T.
n*.ujT
M.,
du nom
^^ ^^ k—
neup-e T. ne,
© kh
leoT
nakhou,
Erman
la
û
et le est
En premier
final.
évidemment
terminaison infinitive
voyelle inhé rent e [e]t,
<=>,
1°, Alice,
lieu, les
t
^,
[i]t,
et
:
or, l'étude
rupe, iïppe,
les I
nom du
nom
H
ci final,
motifs,
par changement de genre,
--f-^£.
n. infinitif
pas nakht-nekht,
1.
ou
nom
comme on
ceJULiu-ceAiite
M.
B., exime 7V.
comme
où
groupe
or, le le
t
,
,
était vocalisé
uje T.
M. B.,
ujh T.
B.
(1(1 =
n'est autre
par conséquent
©
en
n, lignum''.
p.
799,
où
<=>
(J (1
.
© SHU^l
le
par perte
Pour tous
ces
de l'un des exemples répond
^
nakhÎt-nakiiet, qui a perdu son -t
dd (1(1.
3.
Brugsch, Dictionnaire hiéroglyphique, p. 802-803, et Supplément, p. 694-695. Erman, Mgyptische Grammatik, p. 111-112; cf. Steindorff, Koptische Grammatik, Cf.,
sur ce mot, ce qui est dit p. 149
du présent volume.
i
© llwJ
,
.
na.khi-na.khe
final.
4.
2.
uj,
que
i-e, soit
le fait d'ordinaire.
\\
w^^riri
second
et
composition, à pilivujTe T.. epn&.uj^- M., protegere, du copte;
est le substantif féminin
En
féminin, doit se prononcer nakhit-nakhÉt et non
Brugsch, Dictionnaire hiéroglyphique,
exactement,
une
deuxième syllabe de nakh-t, le syllabiques^»:
féminin en égyptien,
ccqt avait
formait étaient de véritables noms,
qu'il
[khaIt-khaét], khÎt-khet, devenu en copte, par amollissement de kh
du t
"vS,.
la
compléments phonétiques
bois,
du copte nous prouve que
mots
«««
Égyptiens ont choisi, pour écrire
suivi de ses
deuxième
la
n-kh-t venant de
terminaison que j'appellerai provisoirement avec
la
que
v^
lieu,
nsbctovôSo,
duras, asper, n^urre,
y a toutefois des raisons qui nous obligent à intercaler une voyelle entre
radicale
iïj
copte
le
p. 42 et 80.
A TRAVERS LA VOCALISATION ÉGYPTIENNE Mais
un
n'a pas
il
que cette signification abstraite,
et
faut souvent
Géant, sont fort instructives à cet égard
on trouve
:
le
^~q
et
prouve ^*~^
v
qu'ici le
^
sens de géant, constellation du ,
'I
(j
mais
n'est plus le féminin -ît,
^^L_=/I protecteur, vigoureux, vaillant, doit sonner nakhîti. Désormais
vation des formes coptes devient claire. T. M., neigTe
On
peut faire entrer en comparaison
M. m, durus; 2° n^urre T. t. viïz-;i:z fortitudo le même raisonnement que pour ,
multus. C'est toujours
féminin,
il
donne
NAKHTÎ-XAKH-yi,
^v
le
il
thébain n^urre,
t, Ivéfrfeta,
final
i
la flexion
memphitique
a pris les sens de dur, rude, dru, le
it*,ujT
T.
M., durus, vehemens
même
j'arriverais toujours au
i
neujTë,
la
1° n^ujT
M., magnus,
ajuLcn^-ajutenTe,
au
a iuig*V, mais, élevé
noms
devient
final,
NakhtI-nakhtk des
déri-
la
:
a
changé de
d'agent masculins,
durus. asper, mtg^, magnus,
première syllabe
perdu son
et a
e,
esse.
détail d'autres séries de
examiner en
F. Je pourrais pousser plus loin et
comme
m
KaL SP cj
ois, fortitudo.
avec
multus. NAKHTÎ-nejgrê a transposé son accent sur d'où
iiiui^-
amentît,
nakhitÎT, nakhtÎt, xakhtét, qui, par chute du -t
1
genre, toujours par confusion de son et
vis; 3°
,
fî
•^^~ nakhîti ne répond ni à n*>ujT-nei«Te. ni *
ejuitT.
est alors
et enfin ^"0 t ^~%^J] ^^ * O ^U G q substituant ^ ti à <= t seul, elle nous la flexion du nom d'agent -in, et que ,
fe)
cette dernière orthographe est décisive, car, en
comme
traduire
le
ou un substantif concret, protecteur, vigoureux, raillant ; quelle
adjectif
prononciation? Les variantes de n-kh-t, pris dans
la
il
l'.T
résultat, je
me
mots
:
bornerai â en signaler une seule,
qui est des plus usitées. ]j
date
s-m-n, factitif en
comme une
1° cïïïi T., constituere, M
men
I
sa de
)
^
t féminin
6
QQ
ft
suftlris,
dérivé de
II I
,
AMENTÎT-AMENTET
mais où
le
t
la
^^ man-min-men
la syllabe factitive, puis
cum
3° cejmm
;
samnî-samné, où l'adjonction de syllabe médiale
de
traité
ancienne
très
final a été
;
où
«vw« <=>
a
la (I
Ai<
l
I„«»
M. B. coûte .1/.
I
,
terminaison
<=>
saminit-saminet, smini-
i\ |
,«««,
samixît-samixét,
3 j|
!t-ét, déplaçant l'accent, a privé la
de sa voyelle, mais n'a rien changé à l'accentuation chute du t a laissé
la
voyelle
smentît-smentet comme
U
5° ceiiniT
-1/.,
maintenu par
M.
ceAinHT
B.,
les suffixes,
cum
i-ï:
e-un-r.
...
artifice
que
j'aurai l'occasion d'étudier, et je
ceju.m-cexine
M.,
me borne
à observer
constitutio, dispositio, dérivant d'un
du féminin au masculin. On remarquera d'autre
[l
que
11 I
l
dans
les
Jl
V
,
M.,
cume
T.,
w» J v sminet-semnît, ont passé
part la façon différente dont les
deux
comme une
temps antérieurs, on en conclura qu'on
rencontrait déjà au moins clans la langue qui précéda
$«
T
l
m».
j'aurai l'oc-
les substantifs
dialectes coptes traitent l'accent, par suite la vocalisation, des factitifs, et. pareille particularité a son origine
de
l'est '""
j SUfflXlS, dérive de
grâce à un
axmT.,
nu: 4°
a
Occident,
casion d'indiquer plus tard. Je laisse de côté les participes cxxomT. M., tyuuwnrr
que
:
s"m!nou, sminou, smexou, smén, avec l'accent sur un-
et sans voyelle à la syllabe factitive; 2° cjuune T.
smine, avec chute du
de
maxou, monou, mais
a
;
racine trilitère, se présente en copte sous les apparences suivantes
le
^1PTm
copte immédiatement.
Pepi
-
L
^
v
"
la
A TRAVERS LA VOCALISATION EGYPTIENNE
168
Ce procédé de dérivation une successifs qu'il comportait,
moyens employés quement, de
la
ou qui
thème
le
:
même
en appliqua machinalement
l'usage
établi,
fois
de mots qui ne passèrent point par tous
les résultats derniers à quantité
les traversèrent
les stages
sans avoir la conscience nette des
prit les flexions successives -ît, tît-tet, tî-té,
mécani-
façon que nous formons aujourd'hui des mots nouveaux en joi-
gnant à un terme, par routine, nos
nominaux, verbaux, adverbiaux,
suffixes adjectifs,
sans plus nous inquiéter du sens primitif que ces suffixes pouvaient avoir, électriQVE,
Une
électriciTÉ, électrisER, é/ectrisATioN, électrisEVR, cIccù'iqvement. les
même
adapta
haïr, Aiccre T.
forme
H
[ft
^^
à des mots où
M.,
a perdu son dernier
féminin, mais une lettre radicale qui, par
zouzou,
M.,
aioctc T., aiocti, Aioct
mostît-mostet, qui semblait un
comme telle,
traitée
n'avaient rien à faire dans
ils
une
le
:
<=>
Ce t
t.
même
maintenue
M., où
alors Aiecuo T.
en copte, lorsque
l'w est l'équivalent
forme à seconde radicale redoublée de qui est
tere,
a;
fl
même
qtout, par
la
comme
dans
si,
qtoutou-qtout
,
est
^^
fl
loi
m
n'était pas
mot égyptien
Ce ne sont
confusion
:
en
effet
de ut,
(Tj
|
aj),
|
j
jt|
^
les suffixes
est
devenu en copte ktc T. M. Toutefois,
pas, tant s'en faut, les seuls
l'analogie a exercé en égyptien la
^&,
(T)
Aiocre
:
1
devenue
.
k«.t
qtoutou,
ti
bien que
si
la
B., conver-
c,
«
encore, la forme suivie
ici
kto T.
M
y devient
De même,
t; l'ou-o final s'est changé en
t avait été l'indice du féminin,
lit
QA m[a]os-
I
z-z était en ou, et
qadou-qodou, kot T. M.,
y
vl
I
I
et qui,
terminaison du
la
oit, ***.ecTioT, *u.ecTorr
qadoudou-qdoudou,
^
second
iï|
j
de réduction du c^a d au
le
cependant
la syllabe
des suffixes a gardé la vocalisation antique et se *kt*.it.
était
verbe prend
le
q q -itît,
d'agent féminin en
connue, est devenu graduellement
loi
^-ç^,, (nl-ç^. La vocalisation première de elle s'est
B., vient en dernier lieu d'une
\x*.c-%
nom
fausse analogie
principe. Ainsi, le verbe
le
M., kt^ B., pour
*ktoit,
exemples qu'on pourrait citer de cette
même
influence troublante que dans les
autres langues.
X. Sur
§
les
formes en
-ti, t,
des participes égyptiens
question qui se pose a propos des formes en flexion différente
du
des
noms
d'agent, ou
Depuis de longues années j'enseigne ques sont à l'origine un seul et
on
les
rencontre la valeur d'un
clans
même
nom
si elles
la
si elles
constituent une
ne font qu'un avec cette flexion.
mes cours que
rouage de
— La première
et coptes.
de savoir
Jim, c'est
le
|
(l
et le
des époques classi-
langue, qui donnait aux mots où
d'agent ou d'état; l'orthographe en était, selon les
puis Q lû. "A. |û. |. mais, au moins à partir de la première époque thébaine, ces variantes diminuent en nombre, et celles qui sur-
cas,
,
Q ûû, Q û. Q
,
puis ^VN,
,
"%S.
,
vivent se partagent en deux groupes, d'un côté
mières attribuées d'ordinaire aux
aux participes,
et créant ainsi,
seule dans le principe.
1.
Cf.
noms
pour
les
p.
«
et
ç^- ^ e
l'autre
yeux, deux flexions diverses où
Ce sont à peu près
ce qui est dit à ce sujet plus haut,
,
157
A
il
et A, les pre-
d'agent, les secondes réservées de préférence
les
il
y en avait une
conclusions auxquelles Stern était arrivé
du présent volume.
:
A TRAVERS LA VOCALISATION ÉGYPTIENNE reprends brièvement
j'en
la
démonstration, parce que
le fait
me
169
servira beaucoup au
1
cours de cette étude
.
Le premier point est de montrer que les signes énoncés ci-dessus se font variante les cas où la grammaire exige une syllabe -ti finale, et cela dès les temps les
1°
dans tous
plus reculés, où nous puissions atteindre au
une flexion qui n'a aucun rapport avec développait de
même
la
les
manière qu'eux,
et
moyen des inscriptions. Je commence par noms d'agent ou les participes, mais qui se dont
exemples peuvent, par conséquent,
les
nous fournir quelques renseignements préliminaires,
duel des
le
noms ou
des adjectifs
féminins. Voici quelques-uns des cas les p lus s aillants que j'en ai relevés dans les Rituels
Ces Pyramide,
flQQlf D^^CÏll "*
:
l.
1384-1385. Cette phrase renferme
%.
_
"^\
où
et
deux
enfin le duel des
.
le
|û, où
la flexion
syllabique
la
|(j
"v\
ou-r-îti,
modulant sur ou
Papi I"J
I.
:
deux éléments
la vocalisation
Il
au moins alors entre
s'intercalait
l'ou
du
non rahîti,
VN V\°
féminin mis derrière
^ es
pluriel, si
derrière l'ou masculin dans
saîti,
dans
*S
\\\.
V ^ \h
\
ît, et
/^ ^
du masculin
la
|(1
com P ose de
duel
A
l'i
doit se prononcer
(1
formés sur
Ce
fait
1.
L.
le
même modèle
et
y\
(I
et
«
l'or-
R-h-îti,
J&Jb-
le
cs>|cs>|
le
^
^
le
doublement du
celui des
du féminin,
comme \{\, et
le
dans
:
sylla-
\\ \\û les pronoms par le a du
du féminin
thème nu dans
parait être confirmé par des leçons telles que
in Berlin,
le
significatif est celui-ci
celui des adjectifs par le
,
présentent à nos yeux
Stern, Die Saule aus Phil/c
final
le
soit
j^
^
[i]aouîti, d'où
tapolîti pour
même
|(1
mis
cs|csi|
groupe
du féminin de /^"v* aou,
quelque chose
prononciations tehteholîti pour
les
l'i
Le plus
ourîti.
renfermant
Or, cette syllabe se
doublant ainsi
,
terminaison féminine ît [et] et
y/lO- derrière le
(f^
(1
t féminin,
bien qu'on devait énoncer rah[a]ouîti,
deux vautours femelles ;
le pluriel
et
et
q
de chacun des mots sera donc,
302. Le duel des deux substantifs est marqué par
deux mères,
i
o
du
semble résulter de plusieurs phrases qu'un son
bique ou du déterminatif, derrière lequel on relègue
et
3b- 3^, soit
s
écrit à la suite
(1
du féminin singulier allongé de lu ca-îti.
thème du mot, probablement eaouîti, our[a]ouïti, et
marquée par
prononciation
selon toute apparence, celle
^^
est
i
"'
du nom
««»», puis le duel
doublement du déterminatif divin
le
adjectifs se rapportant à
duelle
intercalé entre ses
\ s'est
thographe sans doubler
pronom
duel du
marqué uniquement aux yeux par
JbJ^
jj
le
y^IH
2 '\^
<=>
)l(l
ou
aou-
\i
probablement
^
|(|,
qui sont
squelette consonantique.
:
la Zeitschri/t. 1SS4, p. 6S-77; j'aurai à expliquer les
M. Stern proposait il y a douze ans. Je ne m'occudes articles qu'Ermau, Max Mùller et Spiegelberg ont publiés à différentes reprises dans la Zeitschri/t et dans le Recueil, parce que les auteurs ne se placent pas au point de vue très spécial où je suis obligé de me placer sur la vocalisation égyptienne. On verra aisément, en comparant les résultats auxquels ils sont parvenus avec ce que je dis dans ce mémoire, en quoi mes idées sur la matière diffèrent des leurs et en quoi je me suis conformé à leur façon de penser. faits
réunis d'une façon souvent différente de celle que
perai pas
ici
RECUEIL. XIX.
—
NOUV. SÉR.,
III.
22
A TRAVERS LA VOCALISATION EGYPTIENNE
170
"^
2M
=**&'4°K}
\n\\o\}Mirinri, 1.539
4-** WlOtV^VW^)^''" ml J, o\>\ a une finale o y = °
où Y\
jiO
y> ]|Q
so ' t nouîti, dérivée
duels féminins de la terminaison ordinaire du singulier \\
Un
™
'•
comme
tous les
m _L A. D^K ouhanenouît.
autre passage est curieux par la double leçon de texte que les variantes y révèlent
^
klll
Il
semble que
les scribes
S
'
^37
]
de
tandis que Papi
:
enfanté qui sont toutes
deux sur
Mirinri entend dans un endroit
:
1.334
^
Papi
<==>
A
VI e dynastie n'aient déjà
la
authentique du passage
^MirinH,
lui et «
I
er
comprend
:
«
II,
1.
1323-1324.
plus su quelle était la version
Les deux
oiselles-fées t'ont
qui sont toutes deux maîtresses de la grande,
Les deux
:
»
oiselles-Jees t'ont enfanté, qui sont toutes
deux maîtresses de la grande, » et dans un autre, avec Papi II, « qui sont maîtresses de la couronne grande ». Le duel est exprimé pour le nom par le redoublement du :
"s^ Is^
syllabique tifs,
dans
que
fi,
,
®,
la
du dernier déterminatif,
et
première
par
fois
(1,
le c±
n'étant pas vocalisé; pour les adjec-
ce qui probablement indique la prononciation
prend par enharmonie derrière
le suffixe *-.
les
=
®
formes en
i,
(1
tapouîti-fi,
tapouît-i, dans nibou, par |(j J|!j. n |0 qu'il convient de prononcer nabouîti, nebouîti. Pour ne pas multiplier les exemples les autres fois
par
me
outre mesure, je
Papi /« «
Ils
les
l.
le
mort
deux dames de
par o,
^7,
et
,
où
et le la
borne à
citer
^^J
presque au hasard des phrases
«P^efjlj^Pf'^^^^^^L
642,
trouvent
@j|(j,
assis là,
cette terre »,
ayant en face de où
le
duel des
lui les
^^
comme
MiHnH
>
:
(je
L 1239-1240,
deux déesses-urœus
noms s'exprime de manière
doublement du déterminatif derrière ^bs», par
a
brillantes,
très variable,
non vocalisé derrière
prononciation devait sonner à peu près hams[a]ouîti ou ahms[a]ou!ti,
kh[a]ouîti, nabouîti, malgré la diversité des orthographes;
|(|
Teti,
l.
332,
L'original porte, au lieu des deux éperviers, les deux colombes volantes, que uotre type ne possède pas. J'omets ici le double déterminatif, qui n'existe pas dans notre type hiéroglyphique; cette omission n'a pas d'importance, puisqu'il s'agit ici de grammaire. Sur le caractère des deux déesses-oiseaux, cf. Lepbburb, Étude sur Abydos, dans les Proceedings de la Société d'Archéologie biblique, 1892-1893, t. XV, p. 135 sqq. 3. Je remplace les déterminatifs abrégés du texte original par les signes complets qui leur correspondent. 1. 2.
A TRAVERS LA VOCALISATION EGYPTIENNE
171
v v 1Q J» Papi 1% l- 245, Papi II. I. 622, est rourolîti, « les deux dieux-lions Shou et Tafnouit a; t=J *— l](] Papi /« /. 428-429, Mirmri, l. 644, jjjj) Papi II, l. 1218, est Tabouîti-fi hazouîti, « les deux sandales blanches toutes deux » ou
&
^
:
^ iQ] Mirmri,
Û<Ë>| l.
869,
est
230,
/.
atourouÎti
l 343,
^ ^ ^ |^| —
;
^^y^
I",
Po/h /«
(]
tamouîti;
est irouIti
<^>Q\\ Papi
()
*
™""
|
/.
^.^ |^]
457,
Teti ,
1
23, les
l.
1)
AH Ounas,
m
l.
514,
les
— car
Je ferai remarquer, féminin,
— que
deux
ciels entiers
deux vaches,
une confirmation de
c'est
forme en ajoutant
terminaison
la
du duel derrière
i
n oms e t des adjectifs au singulier masculin. L'on
Papi I",
"1
(
nom
le
par
souvent,
même
le
cet
la lettre
^\
est
la
An
590,
nombre
toctouî
II
et le chiffre
i
(1
est
indiqué par
a,
par exemple,
khoxatoui Haït-
II
deux,
"\V qui
l'ou
Y^O"
J(
,
où
l'adjectif
par
rj^
rj
^O où
il-
faut lire
^1
moins T >
le
i,
•r ik
.
On
Le plus i,
ou
et qu'on le rétablissait
deux dieux, où
a
\\, et celui
même
de
le
de
:
p °'"'
"
hamsou P poux amouîti noutîroui daouï khoxatoui isouîtou, en rétaOn a encore
^ PC pi ^ '
Vrnl^^iia
singulier ou qu'il soit
'-
Mirinrl, H tk, ^> * «
:
'K
=
iv
les
est la variante de ruÏÏ^ soit caractérisé
les plus
par
et le
o
de
seul
la lecture,
pronoms prendront
texi,
Il
>
sexi,
(W^^Odu féminin
^q,
*K1|
les adjectifs
alors nécessairement la voca-
comme
la vocalisation
en a-ou,
fa-fou, se trouve jointe nécessairement par enharmonie
aux vocalisations antérieures en a quent qu'aux formes
118d%^*%
454. noutîroui apoui ouroui daouï
terminaison ouîti, et l'attacher à tous
i,
ka-kou,
l.
accompagné des signes qui en précisent
o|0, etc., il faut lire cette ou noms qui se rapportent à lui lisat io n en ^3* ki. *~ fi. °~ ,
.
458 ~459 ' AMOUÎTI SAKHMOUl, puis
résumé, qu'un mot au duel féminin
= V
fWTl^'K
duel, mais les
le
4
khoxatoui sokhît Iaraouou, où r$F\ Q TV
fc.
II.
4i¥11~l^(f)7Jii= ÎS«i»'
A"H"3FP?®SKl1
En
le
' 311, Isit-fou sholît
redoublement du signe
notation de l'ou singulier v\ portant
il
(j
voyelle
la
blissant la flexion vocalique oui, omise dans l'écriture derrière nuT\
w^.
duel
marqué pour
deux images
l? s
r Vil llw» P apiP
uniquement par
est indiqué la
*è\
ï
duel est
le
nitît amolIti noutîroui daouï, sa place vide de qui est entre les
nom
le
plupart des
finit la
qui sert de support à
le ^è\ seul
texte p rouv ent qu'il n'en existait pas
prononciation,
duel du
pour
la lecture olîti
supprimé, et alors aucune marque extérieure n'indique
même
variantes d'un
dans
/.
f=i
tous deux, est paouîti, peouîti, tamouîti.
duel masculin possède également cet ou, en d'autres termes, qu'on
le
-
Pa/>« //.
noires toutes deux, nourrices toutes deux, est atirouîti qamouîti, monaouîti; n
n
PaP l
707, [|<É> gj]_
l.
et
en ou. Bien entendu, ces observations ne s'appli-
anciennes de
la
langue; j'aurai occasion de chercher ce
que ces vocalisations sont devenues aux époques plus récentes.
A TRAVERS LA VOCALISATION ÉGYPTIENNE
172
2° L'identité de formation des
noms d'agent ou
prouvée par l'artifice orthographique dont
temps pour écrire certains d'entre eux,
la
,
e
la
même
équivalence pour ce mot, dans
Uf
<=>
^
l'on doit lire l.
noutir nouIti,
:
D
))^PapiI",
1
pour l'orthographe, parfois avec
659-660,
la
variante du
dieux du
les
—
t | |
W
111© I'$N Popi/«
l.
664,
1.164',
aura donc, pour ces noms
Papi Ier
et adjectifs d'agent,
©
|
de Mirinrî,
"^^^
111
1
car
ciel,
(sx
i
11©
,
l.
l.
la
dans Papi Ier
est
766-767
mêmes noms et
singulier, les
du féminin aura
en
-îti lorsque le
féminin dont
attaché directement à la racine, en ouîti, lorsque
-ît [-et]
été surajoutée à l'ou final
,
écrit ailleurs
,
682, 768.
du moins au
adjectifs féminins. Ils prononceront leur flexion finale
*è\
prononciation
règles d'orthographe et par suite de vocalisation qu'on a pour les duels des
dérivent sera en
:
Papi II, 1.859
dieu urbain, domanial, et au pluriel
le
/.
ils
nouîti
si
des Pyramides
les textes
696, nout'irou nÎbou nouatîou, forme qui se confond, pour
et
On
y^TT
I)
]
l^îû^f Ç~\ Papi I",
noutir nouîti
|
,
,
retrouve en effet
où
que nouiti, dans
tels
'® ©•tV © ou ©@, c'est que le duel ©© sonnait exacte<^\ o \\ qI Jîra © même manière que le nom d'agent ou d'état au moins à l'origine. Je
peut s'écrire indifféremment
ment de
d'état et des duels féminins est
Égyptiens se sont servis jusqu'aux derniers
les
la
marque
du singulier masculin. Que ce dernier cas
fût
fréquent, au moins dans les adjectifs, le fait est prouvé dès les époques très anciennes
par plus d'un passage dans
méridional
l'adjectif
naux,
le seul qui
même
graphe
Le
Phc.
—
.
le
.
-L
des Pyramides. Pour n'en citer qu'un exemple,
îti
rasouou, dans
^Jktk^^
Horou rasouît
1
JL
et le
Teti L ^
ou plutôt
Y\ Ounas,
féminin
196
'
Lo
l.
JL
que son ortho-
,
572, noutîrou rasouou,
prononcé rasouît,
*T~\*%J^W^
\kîb "v PaP*
[qâmâouît?], à côté de de
JL
rasouî, plus tard *rasi-*raîsi, rési-rîsi,
T
640, taouou rasouou,
variante
on dit
:
et w, oblige à épeler
1 "%\
pluriel en est
la
les textes
des quatre termes employés à désigner les quatre points cardi-
ne se termine pas en
<=>, 1
\\ Ounas, l.
montre
irît
est,
PapiP*,
^> ^ 1~93.
Il
comme l.
678,
est assez
cause des procédés très défectueux
difficile
de
dont
Égyptiens usaient dans leur orthographe; on verra plus loin qu'elles devaient
les
saisir les particularités
être plus fréquentes
que nous ne
le
telle sorte, a
pensons d'ordinaire. Dans
rencontre pourtant toutes les variantes de
avec cette différence que préférence pour
H
du
1.
Le
2.
Sur l'usage de *K\
Grammatik,
le
le pluriel.
*^_ kh-f-t
une
pour marquer
p. 43, § 105 4, et p. 55, § 133.
le
faute pour
est
la
plupart des cas, on
qui ont été signalées pour le duel,
"^\ simple ou double, de son Ainsi
texte est, peut-être, ,
-Iti, -ti,
^
t,
<^]^
un nom féminin,
est réservé
qu'il faut lire
de par
j
pluriel des
noms
et adjectifs
en
îti, cf.
Erman, Jïgyptische
A TRAVERS LA VOCALISATION EGYPTIENNE i
comme on
conséquent khoufit, et non kheft,
proprement
et qui signifie, à
en dérive,
.
l.
189,
dL
*ÎJ ® ]°M«W^,
Mirinrî,
(peut-êt™x£_}()). MïWrérf,
"ks
singulier, sité
27,
^-"^
49,
/.
Papi Û,
°o
l.
en général. Le substantif *^=^, qu'on celui qui est en face, l'adversaire,
parler,
W
d'Ombos
presque toujours
le
343, nfi^f
DX Q
est
différentes d'un
nom
]
Sîtou noubouîti, graphe
Teti,
D
fw"i
I
de
», et,
5
a
644,
1.
l.
texte
:
J
aux
N comme
vieilles
:
ils
sont,
^*Q |q(1
du
,
comme
texte imprimé, derrière
cette diver-
t du surtout est
vaillance de
la
dû
variante de lire
est vaillant Sît
"Yft
N
est la
Pahîti
Papi Ier
N
,
pahîti
d'Ombos. L'ortho-
Mirinrî,
Errnan
Papi II,k 122, etplvslom,
l.
144, écrite
|
[
du
|,
et
8
^~^s
pour
(I,
première
^ans
qu'ils revêtent dès l'époque des
déclaré depuis longtemps, dérivés des
suffixe déterminatif
est
^^
non ua-pahît, ourou-pahît.
ces adjectifs d'agent ou d'état est
de l'orthographe
l'a
'•**'
Mnnrt.1.35
noms ou de
ces
les variations
adjectifs féminins, par addition
)
457,
l.
époques, ainsi qu'il résulte des versions
&P>£
Le procédé de formation de Pyramides
39,
d'époque classique serait
j'aurais
prononcer ua-paiiiti, ourou-pahîti,
indiqué clairement par
/*,
/.
:
À
la locution
648
/<*,
,
279
l.
traduit le passage
J'ai
La
«
les textes
montre que
a
forme en
la
du féminin.
Dfi^ dans
Vaillant est
:
effet usuelle
même
le
TZ^IsVi^flll
que de
Papi II,
/>«/»
On comprend que
pluriel.
Mirinrî,
I
fait,
r *^
§ | [|
ZM~ ainsi
k^_ Papi Ier
^J^ Papi
174,
± TZM4 «Parti - 111^"" ±
60,
°
267, *|_
l.
féminin pahît-pouhît, la vaillance;
et traduire
en
l.
modernes;
les
confond avec
se
]d|q
ajj^f
vaillance de Sït
l.
^
Teti,
||j
KHOUFATÎou-KHAFATÎou-KHEFATiou au
décevante, parce qu'elle :
l.
972, toutes variantes qui se prononcent khoufiti-khafîti au
l.
d'orthographe déconcerte parfois
suivant
•
®
274,
/.
*^_ Papi I",
:
278, 279, 284, 285, k|_(J(] Teti,
l.
357,
/.
©
.
fait
l'ennemi, se présente avec les orthographes suivantes Teti,
173
lettre
i, (1,
(1(1,
\\.
noms ou
Soit, par exemple,
du mot suivant
A TRAVERS LA VOCALISATION ÉGYPTIENNE
174
nom du
le
îles
bac sur lequel
Osiriennes,
les
doubles traversaient
x
\£\
Vv
,
alors,
nom
n'étant pas écrit, le
l'i
celui de l'objet d'où
Papi
I",
Mirmrî,
»»» n
V?
J^ m«
Tcti,
prend
il
syllabique
le
en fondant
Icqt
prononciation du féminin, plus
même
met
et le
ti,
\
Papi**,
l.
nom
derrière le
/<*
177, 179,
l.
le
m^ >j3îc
\
^^ j£ A
assurent pour le
(I ,
^®]()
On a
khouît.
C=~
de
Mirinrt,
même
^
i
II,
l.
Pyramides,
et je
rUIA Papi
nom
diadème,
le
619, Papi I
Papi
|(j
l'être
P
r ,
,
l.
308,
158,
1.
II,
67, H rll
I.
\^~\ Papi H, Papi Ier
816,
l.
^^
Ier
,
l.
Teti,
270,
l.
Y^^» Isjl
,
Papi
la flexion
II,
l.
l.
v\
daît,
<|\
7^,
48î
l-
-^
= ^^^ la
>
pronon-
les textes des
Papi
II,
786, «-2-1 ftVunas,
l.
647 A ,
,
\
la
°"^ .
si
734, P j-lû Mirinrt,
l.
le
PaP l
la
II,
786, celui qui
diadème, puis ««.
la chose
n
<
Il
(1
est ceint
\l\
du
r^A Mirinrt,
du pays de Konsît, puis Sx' G98 > GAHsfTi ou Gahsouiti, l -
double gazelle renforce, par l'expression
E
365,
*<=S-|(j
\^ ^~ J^ ^)fl ,
443, ouoaîti, unique, de
féminine -ÎT était
l.
35, saîti-sÎti, celui qui tient la
de n<= saît-sît, puis <=»
4^4^15^^
pour marquer amplement
Mirinrt,
I.
valeur phonétique de l'ethnique, enfin
la
l-
Mirinri,
646, Papi
ourrît,
/)
[Il
II,
,
l.
1Q
le lieutenant,
Les féminins ne comportent pas souvent
suffisait
^^]
Papi
ou la chose du pays de Gahsît, où
marquer
%f\j\
0unas
le substitut,
lSl jk Pa/n
683, ffl|P
/.
la
double t
le
non khouti-khoutti, l'ethnique dérivé
et
337 KonsÎti, l'homme ou
l.
graphique du duel,
**->>-
,
l.
Papi
fjl(] ,
couronné, de er
^\
164, 177 179,
l.
pour l'ethnique dérivé de c=s»
Papi
remplaçant,
le
646, 715,
l.
d'agent
bornerai à citer quelques-uns des plus fréquents ou des plus curieux, 5.55,
/.
459, fljjlû Papi l eT
Papil",
Q
me
/«,
place de...,
l.
,
II, 765, > lu "k lu® Les exemples seraient nombreux des noms de ce type dans
144,
ciation daîti.
l.
Papi Ier
S^/^>
PapiI^325,^Q}î\PapiI~, Papi
\
makhonît-i, avec l'accent sur nît, et non pas
i,
,
^*.
la
f\
syllabique |(L
728. Les orthographes
l.
127 nous encouragent à prononcer khouîti,
de
de
a T du féminin, entre la dernière radicale
le
/
Papi
™^
plupart des transcriptions modernes paraissent vouloir lui attribuer.
la
Les mêmes séries de variantes
1.
façon que
IsT^
prononciation makhonti-makhénti, avec l'accent sur khon-khen, et parfois
makhontti, que
aux
y^ j^ Mû Mirinri,
362, v\
l.
du féminin dans
comparées aux orthographes complexes |\ la
mot
^Z *f
578,
l.
t\35n ([&£!£ Papil™,
191,
I.
aller
mashomt. Le
JS^S /www >*&. par addition de l'i en question, et
Mirinri,
565, en doublant graphiquement
l.
et le déterminatif,
sas
A
400; ou bien
I.
pour
cé leste
d'agent s'écrivait exactement de la
571,^J£^% Mirinrt,
290,
il
provenait, sauf à se faire connaître par son déterminatif spécial
il
ou par son genre masculin 1\ I.
N
bras du
le
makhonit, v\
_M* /www >*&C -M* a/ww> ^3it; batelier qui le conduisait tirait son nom de ce
Papiler
PaP { H
'
,
1.
157,
L lî27 >
ouijaÎt, une. les
syllabiques
:
l'emploi de
constant, que l'adjonction a
a
uiiût
t nu pour précédent
prononciation -tît qui leur appartenait de droit,
Papi
Ier
,
l.
423,
.
J'ai
expliqué ailleurs les
A TRAVERS LA VOCALISATION EGYPTIENNE
déplacements d'accent et produisait dans les mots
pour
nîti,
il
la flexion îti,
nastie, si bien
en reportait l'accent du premier sur
du premier
,
Mirinrî,
jkj^. jk l.
298, Papi
l.
II,
les
l.
dont
l.
\\
899, daatiou,
339, afatîou,
641, mahatîou-mehatîou,
^^
les
Papi
o
les
Le mot
"\\
-k
"^l^/o
parfums, (?),
^
Papi
Papi Ier
,
l.
^1
zou'itou 1.
295,
l.
185,
v\
^,
Papi
'
I er
,
s$V°°
Teti,
°"$^
L 626,
II,
96, 435,
là
XVIII e dy-
Mirinrî,
359,
/.
,
la
habitants de la daît,
les
Voraces
les
7 cr
•
cet ou, s'ajou-
:
entraînant par
i,
kl v\ ¥
le pluriel est
habitants de la kliouît,
L 629, anatîou,
II,
Teti,
même
a de
161, khouatîou,
Papi
92,
l.
On
second
le
^ j^lsk
Ql^, "%\.
sonnait au pluriel -atîou.
la flexion
îti, zouîti, éternel,
les éternels.
/.
féminin. Le pluriel pré-
le
en a que l'on constate déjà aux temps de
i
que l'ensemble de
produit un adjectif en
Papi /er
de nakhiti, iabîti, amenîti,
était, à côté
suivre assez souvent de \\ ou caractéristique du pluriel
cette modification
zouatiou,
prononciation
syllabique"v\ et ses combinaisons
je l'ai dit, le
les faisait
tantà
la
masculin, nakhtÎt, iabtît, amentît, e NTÎT, pour
comme
férait,
et
le
modifications que l'introduction de cette syllabe lourde
les :
^
Ounas,
nous fournit de bons
Septentrionaux. L'adjectif nfw\
exemples des orthographes diverses que ces substantifs et adjectifs d'agent peuvent revêtir dans
les textes
il
:
est tiré
de
rencontre au masculin sous
r^yf Mirinrî, 1.106, L 110, qui
se
*».
<=•
rmn
formes
rffipj
^Mirinrî,
prononcent khonîti,
khonîti-khouou, fw) est
khonît, la marche en avant, la précédence, et se
Hun
les
(I
l.
jl
w^g^.
Papi Ier
?ljO
^\ rah
lUIl o 1 /w*™a " JÈÈ& khontït. Le pluriel pré sente
U
Teti1
Papi 7" l ?i
7 er f). 19,
c±D Mirinrî,
i
l.
f\ rWp, <=>%\
'
Papi Iet
ffl~
106,
l.
,
l.
75,
P ^' 7" Horou
183, khonÎti-amenatîou. Le fém inin ™AA*A *n Jrtt
les écritures
suivantes
qqq
i
i
\fW] ^. 120, Noutîrou khenatiou :
|
1
Papi
n
'fe^'fe^'^, Mirinrî,
\
l.
1,17, pïïh \
,
Mirinrî,
I.
21,
Papi II,
l.
655-656, Iaiou apou, hirabou tapou-tenou mi-r nahbouitou m-
1
khentatîou sha, où
le
masculin ne se distingue pas du féminin à
certainement être indiqué dans l'adjectif se rapportait.
la
prononciation selon
Le duel avait une forme
exemple', mais qui ne diffère pas à
l'œil
de
le
ÇW]^\
>
fW |^'V
<3
LU
l'œil,
mais devait
genre des mots auxquels
khontoui dont
marque
j'ai cité
le pluriel et
un
devait se
prononcer alors khonatîou.
A cette dont
Erman
catégorie appartient le
mot
négatif ~~TT celui qui n est
a déjà parlé dans la Zeitschri/l 1
^^rik^^lft:": P«P>t", Dis ce qui
1.
2.
est,
ne dis pas ce qui n'est pas.
1.365, Papi
II,
l.l078,«Di S *nt:
»
Cf. Recueil de Tracaux, t. XIX, p. 171. Erman, Zur Erttlârung der Pyramidentcxtc, dans
avaient été signalées par Naville et par Brugsch.
pas ou qui n'a pas,
:
la Zeitsc.hrift, 1893, p. 82-83;
les
formes modernes
A TRAVERS LA VOCALISATION EGYPTIENNE
176
N
C'est
«
le
fl^k
dieu-scribe archiviste qui dit ce qui est, fait être ce qui n'est pas.
ËtUZTMuZ^WM^
]
1"'
1
-
»
276
^MlfânZZ tZ^\Tî\ p ^ n Ln01
-
'
pilotant, dis à celui qui a ce qui est, [mais] qui n'a pas la porte
« »
le
l.
157-158
l.
787,
«
C'est toi, cet astre qui sort
»
l'Horus de l'Hadès.
Papi Ier
693,
l.
,
«
du côté
du
oriental
a
B?
f\
t\°
ciel et
fl
^
Sa
i H
Papi Ier
l^^^
qui sont les enfants de
»
pourris,
»
tant qu'ils ne sont pas
Toumou,
ne pourrit point, tant
,
288,
I.
qui n'a pas donné son corps à
>
L 959-960.
comme
f Dans
N
est
un de
ces quatre
qu'ils
ne ciel,
se sont pas gâtés (?),
N
au féminin, U^t>\ is°
o
au
N
ne se gâte pas,
ne tombe pas à terre du
pluriel,
Q.
>
^
|»
h
ciel. »
\\^
donnent bien pour le
syllabique
|v°,
%?
la lecture
—iu.,
sonnant
"vV prend place tantôt derrière, tantôt devant son complément phonétique,
dJife mo, la
«
».
enfants de Nouît, et tant qu'ils ne sont pas
les
du mot une vocalisation aouîti, aouitît, aouatîou, où (1
».
Afin qu'ils ne viennent pas à toi
n
Pc>pi
'
tombés à terre du
Les variantes combinées (jv\
«
C
moins correctement ^%. au singulier,
aou, iou
7"
ration de ces choses que Sibou vous a données, avec lesquelles
"®*^r N
'
1
»
»
ici
pour pénétrer dans
^-^kT^W
vous n'avez pas faim, desquelles vous ne vous dégoûtez pas
et
'
goulet, etc. »
k?fWp=ffëVI
»
1102
phrase,
£.. %JT& &t°&
«
la
qui est
t'a
tendu ses mains
»,
A TRAVERS LA VOCALISATION ÉGYPTIENNE
Papi
I",
Papi
II,
dans
et
358-359
l.
177,
l.
ma is un
phrase analogue,
la
à subordonner les
^
r
L * 9t
>
membres de phrase qui méconnu souvent QA Q
cèdent. Cet usage syntaxique, dont on a
Brugsch, Die JEgyptische Graberwelt, n° 118) de l'intérieur de
ais
» les
vous
»
faites
littéralement
Honit.
«
:
.
.
t'a
tendu
pas
«
Honit.
»
enfanté, parce que ce n'était pas
t'a
tendu
Somme
un mortel
l'autre,
3°
On
celle des
pour marquer
littéralement
»,
la
père qui
:
dans
pour que
Bon ce que
«
texte religieux se traduit l'état
de mortelle
mère qui
la
engendré.
consiste à
négation
la
O'vM
négation simple _n__ an, n, â,
le
nom
ÀouiTi'.
Q
comme au
d'état, A
,
(]
^ |jl,
duel féminin,
q, d'une
les
de'vx
part, et
au singulier et au pluriel.
la flexion
mêmes
variantes que dans
d'agent, au moins à l'époque des Pyramides, et plusieurs d'entre elles
sont des plus significatives. Voici, par exemple, une formule qui revient souvent
H|
équivaut à
a |(J,
soit,
marque féminine de
<=>
jiq,
|(|
en faisant abstraction du syllabique
l'infinitif,
équivaut à
l'i
(1
<3> + Q,
1
2fl
<==> 8
QcM(| dans l.
la
I
phrase °~
258, à côté de
noms d'agent ou
II,
Û^Hl 7~\ q \l\
d'état, la finale
ne diffère plus de
le
Papi
l'infinitif,
pour
l.
commet,
—
NOUV. SUR.,
III.
«
o
j|()
l'œil.
|(l
(le*
II,
'
l.
763,
l.
ànut'ti, cf.
a par
si
étant la
KHOUÎT
——
».
+
à côté
r^-i|(]
exemple
i.
!<=>]2i|
de
Ounas,
Ainsi qu'au duel et dans
^,
:
bien que
ahmo[a]sit-i dans (jo
789; comme
etc.
^
ti, le
d'état,
KHOUÎTi à'^fe»
û /f»(j
se réduit souvent au seul
On
^(1
Siégeant, tu sièges avec eux
Popi II,
r\i'\
Papi
1. Sur la négation a, «, et sur l'adjectif Recueil de Travaux, t. XVI, p. 192-104.
RECUHIL, XIX.
comme
728,
Là
du nom d'agent ou
la flexion
Cette origine explique des orthographes
QQo
:
t'a
J'aurai, je
t'a
retrouve dans l'orthographe des participes les
noms
Ti,
faites,
»
le
variantes montrent l'emploi â peu près indifférent de
de
(Tombeau de
plus longuement, l'idiotisme égyptien qui
dans ces noms d'agent ou
toute,
suivent à ceux qui la pré-
ton père à l'état de mortel t'a engendré, » c'est-à-dire
employer, dans certains cas, au lieu de d'agent ou d'état tiré de
tk
valeur, se retrouve ailleurs
Soignez ce que vous l'eau
MO
|ï|
p-p- ition
la
mains, parce que ce n'était pas une mortelle
d'étudier
l'occasion
l'espère,
les
^
"
est la
la
La phrase du
»
le
mains, de n'est point ta mère à
les
t'ayant enfanté, de n'est .
intérieur.
l'ais
»
.
«
barque ne prennent pas
la
de ne point boire
m w?
peu mutilée au début, ï
rfi^ M? kT ?
kit employée
ni,
177
les
et alors le participe
:
Spiboblbbro, Einc noue Art rier Nomtnalbildung, dans
2!<
A TRAVERS LA VOCALISATION ÉGYPTIENNE
178
l-Sik
TtÀk W kl
f
^nnrU.40,
4-ki.SkTTZ-4.5 4.ki.^kTTZ°4-J «l-kJl^kTT ° 4&k«="J7-
i---kl
^Papil-.I.SS
TLH— H k 24
H
Mirinvî,
p<"-'"-
l.
'•
38-39
«*»• mots en
où, malgré l'abondance des variantes, la nature de quelques-uns des
JïL, demeurait indécise,
heureusement
les
si
un autre
éclaircissements nécessaires
a
final,
texte analogue ne nous fournissait pas :
ÎJXOMnTikT Sf § UiO^l TTkTSf MiM
Pa'A '"
' 122 > 91
-
-
La combinaison
"^a,
ouriti shoniti,
comme
)i
<=?=>
l)
**
\
(1
«^Di.
s il
prouve que dans -i n -\
y avait
1fe=»A
la
combinaison
JrtiH^k^I!> ^ r^ In
^ l^ksZ TnS, p^'
' i75 /er <
Voici enfin une dernière série de variantes qui suffiront pour l'équivalence du
^
avant de connaître
on doit lire ^^ q J*^ q
A-
'•
le
iM
moment
à montrer
nu avec lu, dans certains cas où nous aurions hésité à l'admettre les textes
des Pyramides
:
A TRAVERS LA VOCALISATION ÉGYPTIENNE
lP-%<— T"iV- 'JL-L- e°; Chacun trouvera aisément où
même
d'autres cas de
l'instinct, savaient distinguer les cas
où un mot
rarÎTi; les
modernes
trompent aisément,
s'y
—„LS.
7-Pï
nature. Les Égyptiens, guidés par
écrit
était le participe, et ils lisaient, d'après le sens
il
179
était l'infinitif
of
général de
phrase,
la
ceux qui étudieront
et tous
de ceux
,
ou bien
shstît,
formules
les
des Pyramides avec soin ne manqueront pas d'être indulgents pour l'embarras que cette
orthographe trop simple m'a causés
On
o
peut se demander
ît qui servait d'appui
a, ou,
i,
qui
le
terminait.
si la
au Il
pour
et
du
flexion
nom
les fautes qu'elle
nom
d'agent, se
semble que
liait
écrit
indiquer une vocalisation ou à
la place qu'il \
Le verbe
occupe. (1
ainsi
1
Jl(]f
674, Papi I",
~l\ (
l.
641, mais
la
Teti'
Il
L 336
deux orthographes
Ounas,
!.
365
=
:
l\
ll^^
^
ramanouîti-ramnouIti; ~~™ { 163, Papi II,
6
^ <=> o^|
Il
t\ «~™
<=> l.
\j\
II,
A'" },,",,
1237, Mirinri,
l.
P "f' U
' 030-640.
;
L ens emble des
-
'
-
faits
que
relevés
j'ai
prononciation n»aouîti-nâouîti est seule correcte. Voici, en
tantôt omis devant la flexion
[\f]l\
bien
nsou, aller en
qui semblerait indiquer une
11
f\ Papi
.V
1
^K
des variantes recueillies un peu au hasard et dans lesquelles
effet,
/.
\ff(
B
H S^VM^im
semble montrer que
f\
J
"~~ l.
v\
verbes.
telles qu'il parait
,
se rencontre avec
qui semblerait indiquer une prononciation nbiti, ;
la vovelle
noms sujets ou des
singulier des
le
du féminin
flexion
souvent à cette voyelle, sans souci
en pareil cas, dans des conditions
arrière, revenir, venir, lorsqu'il prend le
prononciation nsouîti
fait faire. si la
au thème du mot ou bien à
c'était le plus
de l'hiatus qui en résultait. Le p.. qui marquait
nous apparait fréquemment
m'a
d'agent, ou plutôt,
653, mais
Ounas.
[1
$
I.
"^ Papi /«
(|
»« «™ «»«,
|
le
^K
est tantôt écrit,
213 (dans Xofriou.
^\
Teti,
(^j^*||;D^
{
'
r™»^
/.
162. où
l.
181-182, Mirinri,
%> Papi
faut lire
il
II.
!.
40.
et
Papi P l. 162, si bien qu'il faut lire raxpouîti, de « «* { v\ ^s.0 ^ raxpou, rajeunir, car ranpiti viendrait de ~~™ \ ranpit, l'année, et signifierait j ° U 3 l'annuel, et non le rajeunissant ; -"l ? %>^1 î V^ Papi P T /. 271-272.
TT
T
V
Jt
.
,
.
I
%
fl
mais
(I
|i-linT
yï
>>/lJ Mirinri,
l.
485-486, d'où
[iarait-iarit] iarouîti, ouzouît-oczouîti; on a de
1.
Le déterminatif
original représente
une chouelte
V\
la
,
prononciation iarouit-
même \\ \
combinée avec
le
\\\
Papi
I",
l.
424.
couteau de forme courbe
faute de mieux, le signe qui se rapprochait le plus de celui-là, dans cet exemple-ci et dans les suivants.
pris,
:
j'ai
deux
A TRAVERS LA VOCALISATION ÉGYPTIENNE
180
Mirinrî,
_p. des cas
607, hosouîti, de
l.
(?)
outouît, et d'autres encore, sans
s'il
faut intercaler ou
Ces participes en
ticipes en
hapît
l'ou entre le
est
du féminin,
simple qui se rattachent à
i
lui,
thème
Ounas,
^ffû^
Ounas,
Horou sakhnouitît-ka,
51, iarît
l.
Papi
variante de
II,
l.
la
avec
comme les noms ou les adjectifs
au féminin l.
les adjectifs
49, dapît;
mD
itït féminin
de
ou par-
Ounas
^v—"—
mention de
*A^
—"—
430, donne seulement
^
545, de
l.
,
de décider dans bien
et la flexion.
et l'on trouve
on ne s'étonnera donc pas de rencontrer
:
Papi I91
qu'il soit possible
ont des féminins et des pluriels
îti
VŒU d'Horus
d'agent.
non
^^"Vlû
hosouît,
|5
l.
52
°1
<*\ îti,
mais
la
sakhnouîti-ka, et divers
indices montrent que déjà ce féminin régulier tendait à disparaître, et que la forme en |(|
du masculin
îti
se prêtait à servir aussi
^^| ^
fourni parla déesse
dont
le
nom
lier
1^^%^
dérive de la racine f\
sont plus nombreux, et
ils
pour
|
\TO&
le
Papi
Un
féminin.
U
'
L 956
'
autre exemple nous est
MAZrj ouiTïT,///e de Râ,
mazodou, fouler aux pieds. Les
se distinguent aussi des singuliers par l'usage
du syllabique
^
1
(j
1
o\ |
q^
ItStÈ
ftoou apou huatîou homsouou,
—°^^.x
IL
HÀATI0U
est le pluriel
porteur de palmes, dont
Mirinrî, |(1
l.
«
de
le pluriel se
d P$ \
l.
,
548. Pour en
l.
450, 451, 524, 525,
ces quatre se réjouissant, qui siègent... 8
\
Ml
Je signalerai de
rencontre assez souvent
251, tahou[ou]atîou, puis
Papi 7er
MtnnA,
finir
n ^v° Papi
_|
II,
avec cette partie de
l.
même
Ounas,
Mirinrî,
l.
v\ "y"¥^
Mirinrî,
172, hatpouatîou, de
mon
sujet, je citerai les
794-797
Papi
I",
l.
199
Papi
II,
l.
935,
Je supprime panout
le
où
mot coureur,
584
l.
»,
le
variantes d'une formule qui nous donnent plusieurs pluriels de participes en -îti
1.
pluriels
presque régu-
déterminatif qui n'existe pas dans notre type hiéroglyphique.
:
A TRAVERS LA VOCALISATION EGYPTIENNE et
dont on retrouve
181
éléments dans deux autres formules différentes
les
I
:
"*^^ k\ _£©& --
v jr
fi\
Teti,
l.
Papi
42,
¥L'I Papi
II,
893.
1.
7or
89, Mirinrt,
I.
,
U.xM*®-
On
a pour T
~"
et,
moins dans
la
v'Ms,
61
n j
ai
au duel, parce
o|(l est
e|
de s)l ^\
masculin
dans
4°
qu'il se
Mirinrt,
1
deux cas
les
"\
|(j
h
|
Ils
sont formés
qualités
du verbe, tandis que
du nom,
et les divergences
A
M
la flexion,
les autres,
mais de
d'un
i
notant que
le
<=>
même
la
les participes
nu
sert
les
origine que les
même
la
valeur
un thème verbal,
:
s'ils
ont les
ils
dérivant d'un thème nominal, ont les qualités
deux
les
classes de termes proviennent la flexion s'attache.
présents d'autre part,
les participes
sans distinction entre
souvent à rendre soit û\\, :
me
je
noms
distance s'accrut entre les
vieillit, la
points qui sont admis assez généralement l'ou final
763,
l.
ajouté à une forme féminine
ont en réalité
ils
même
nature diverse des mots auxquels
la
-m d'une part, entre pour
II,
prononciation était-elle
le
,
et
bien qu'au moins
si
second Empire thébain, on rencontre presque exclusivement
le
Papi
du traitement grammatical auquel
comme eux
qu'on remarque entre
constate qu'à mesure que la langue
d'agent,
I
prononçait-on khâîti au singulier
:
la
diffèrent parfois dans l'emploi, c'est qu'étant construits sur
sous
ê)^
sont soumis dans les vieux textes, qu'ils ont la
d'agent ou d'état.
adjectifs en
a
?
qui leur vaut leur vocalisation en -in, et
On
28-1.
l.
rapporte au terme duel -=s^, mais est identique au
171, par exemple
l.
en
non pas de
181, Mirinrt,
V\ ^ Ol^E-^I^ Jf^^^
I
noms t,
I^Tl^ -^
et
V
Qj in -- Q
An (I
paraît résulter, et de l'orthographe, et
Il
participes en
l.
37,
l.
iiat' a ^ ec 'ure nafrouatiou, K^, relevés appartiennent jusqu'à présent
khàouiti au duel féminin, ou bien
et
II,
par conséquent, ne paraissent pas avoir différé du singulier masculin, au
forme extérieure, ainsi dans
il
où
Papi
Pape I",
1
pouatiou. Les rares exemples de duel que
au féminin,
51,
l.
v\ pour les noms
singulier ou le pluriel, et en
soit |(1. Je
n'insiste pas sur ces
bornerai à dire que, dans les pluriels,
semble avoir déjà disparu, au moins dans des mots d'usage fréquent
tel
que
2? dont nous avons la transcription assyrienne pidati[e], que Ti[e] du pluriel
le <=.
i
i
i
i
que celui du masculin tendait dès
se maintenait encore dans la prononciation,
disparaître, mais
que
le
féminin ayant perdu son t
final
conservait encore son
î
lors à
qui était
comme marîti, des (1(1 comme masc. marît, fém. marti pour maritît-martit, plur. meratîmeratÉ pour maratîou. On s'expliquerait par là, comme des formes telles que \\l\ accentué,
si
bien qu'on avait probablement, pour un terme
prononciations
ont pu être employées de préférence derrière des noms de reines
¥
ànoukhou,
-t-
Il
(1
pour
ânoukhtî l'assonance d'un de les
\
(1
c,
ces féminins en
i
:
le
ânoukhtit donnait par [û] final
masculin étant
sa prononciation
qui l'emportaient alors déjà sur
féminins en -ît [et] avec T sonnant. 5° Si
noms iti,
-t-
vraiment
d'agent,
si,
la flexion
par suite,
avec l'accent sur
avoir été traités de la
le
en
\\\
du participe
elle se vocalisait
premier
même
î,
les
est
comme
un doublet de celle-ci et
la flexion
pour
les
en
mêmes
^
des
raisons
dérivés qu'elle a laissés en copte y devront y
manière que ceux de
la flexion
°,
ils
auront perdu leur
r
A TRAVERS
182
mais
final,
VOCALISATION ÉGYPTIENNE
LA.
auront conservé leur premier
ils
manières selon
la
accentué, sauf à
î
nature des lettres au voisinage desquelles
modifier de diverses
le
Et de
se trouve.
il
on
fait
M. ujotcit T., crains, inanis esse, dont la terminaison -jt, cit, se présente nous comme dérivée de la finale \\\ d'un participe p^^^|fl. déduit très réguliè-
trouve ujotit à
rement de
racine p v\
la
>
rattache à un participe
fameltcus de
dont
le
~^ haqairou
'
Q
sèment par
silere,
|(|
\]
être vide; [e-r]KToeiT T., circumiens,
régulièrement
;
iStern' à la racine
participe régulier est AI., recereri,
uj<£jt
ujocit T. oy, a
a
y,
de
tiré
esse, [eTJgKocrr T., fameltcus, esuriens,
racine
la
^^ shou,
;
l^^^^furens, o
entre
la
racine, shouIti n
accentué et
l'i
la
du
j'ai
;
?r».€it T.
-^,
|(J.
a
;
shâra,
i\
vincere, superare, K*.p*eiT T.
dont
îti,
les
même
nature.
uns se rattachaient
les autres intercalent
cherché ailleurs à indiquer l'origine
bouche
3 ,
po, a conservé, sous
antique ra. Le petit nombre de ces formes, rela-
suffixe, sa vocalisation
tivement aux autres, est une preuve que
au moment où l'égyptien
,
|y>^«,, dont
à
y>-^A>\
voyelle finale cet e dont
ktoGit, ujotGit, £k*.Git, Ki.p*.GiT, dans ce dernier, la l'influence
khâra,
\^Sy$
xps.err, •xepe.eiT T.
'
'
9
a été rattaché fort heureu-
remontent évidemment à des originaux de
Toutes ces formes coptes supposent des participes en directement à
kdoudou
viennent d'un participe
$£$ khàrou,
An
A
\>
M
circumdans, se
la flexion
en
\
n'était plus d'usage
(1
en caractères grecs
fut transcrit
c'était
:
commun
un mécanisme de
l'ancienne langue qui n'entrait pas dans la nouvelle.
Dans plusieurs que de
les
gardé sous une forme excentrique en apparence, et
cas, le copte l'a
grammairiens éprouvent quelque embarras à expliquer
^1
colore,
,1/.,
circumcidi,
ee-r,
covkmAI., honestus, decens
fercens,
feaiioT T.,
prœgnans
gracida,
ct T.,
manens, permanens, cai^t,
ou.«..u.*^t,
suppose un
l'i
final s'explique
s'ee-r, s'et, s'ict
je viens
de
l'i
ît,
antérieur, cet halait a
final, et
culin de
même
par un féminin. Le participe, devenu
nom
^
+ g *halatît-iialatet
final a
que
lui, g*.Aa.Te
dont
la règle
ebulliens,
pluriel, hai.aîti formait
en 2*.A^*. T e, où
les
deux
*.,
:
le
t
1.
Cf. ce qui est dit plus
Koptische
3.
Cf. ce
disparu,
AI.,
?&A&i
comme
l'i,
puis
doublet, mas-
plus haut celle
l'É
a été
+
maintenu par l'ac-
demeuré ho^a^të, comme ta-amentît, s'est
écourté selon
contractés en un seul, ont fourni la forme secondaire
fepfepeT se
haut de la dérivation du copte kto, KTe,
GrammaUk,
Le mot a un
régulièrement halaatîou, qui
modifié en soubaît, souBAÎT-souBAÉT-coTfeHT;
2.
:
d'agent, a fait au féminin "*hala
de ono^A«.&Te. CotAht suppose de
onoi.Ai.Te, arcs, à côté
tombé
le t est
donné un participe *halaîti
T. n, dont j'explique l'existence,
cent, puis le genre s'est perdu, et *ta-halatît est
Au
[eqJs'HHT B.,
ÊpfcpeT T.,
*halaiti est devenu *halaît par chute de
d'^juiiTc,
n^xinTë.
n, acis,
un doublet de gwA T.
traiter. 3*A*.i est
*halaît-halaét-o_*.Aht par diphtongaison de ai en ae, ae-,e-h.
ou *hala
B.
B. cMht T.,
manere,
T.,
caiaai«.t T., benedietus,
par une forme infinitive en
$<=> *harait-halait,
8<~>)j0. par l'adjonction de
|(1
$>*Aht T. AI.
ecanesccre, insipidus esse. Tous ces mots s'expliquent par les phé-
nomènes de diphtongaison dont vo/are. dont
esse,
:
esse, cottêht AI. ccêht
même un
p.
168
p. 176, § 350.
qui est dit à ce sujet plus haut,
p.
156-157
antique soubaÎti,
rattachera aussi à un brbraiti.
du présent volume.
du présent volume.
A TRAVERS LA VOCALISATION EGYPTIENNE devenu brbraît-brbraét, puis
comme dans .u^i-pa^-Aie Toutes
les
iuaiujht
M
1
soit
,
directement par contraction de aî-aé en
fepfcpeT soit
par l'intermédiaire d'un *&p&pHT analogue à
formes construites en -ht des verbes s'expliquent de ,
.
ministrare, seroire, d'un ni |(J
ckm
skaîti, où la forme courante,
l\«
produit dans la racine
de
183
l'infinitif
I
<\«,
B., montre
e
coy&ht.
manière l-v
:
\\\
,
déplacement d'accent
le
l'addition de la terminaison féminine
skait; c£ht AI., scribere, de
n
;
ckci
sakaou-saka, par
môme
la
c^ht M., wave, de
sha[m]saîti,
cxm M.
T.
^Am,
M., où
c;é*>i
la
diphtongue se résout
à la forme absolue en h dans c£h, en e dans c6e, cget B.. de cgei, avec résolution en e
de
diphtongue de cg^-cgei
la
conservé dans c*^, ce^T.
mnenaIti;
= Uà a skhaIt, forme infinitive du
disponere, constituere, d'un
ccaxiiht AI. B.,
\Ihh
sakhaou-sakha,
scribere, ch^ T., scribi; ixnnu-x T., depasci, d'un ,www
,
»«ww
I
|i
J|[]
qui s'est vocalise tantôt
\\
]j
SAMNAÎTi-SEMNAÉT-ceiittHT, tantôt samneîti-semnîti, d'où c&axhit T., etc. La résolution sur o-w de
la
diphtongue m, que de
l'irrégulier &*Jiot,
à *baba!t, selon
le
j'ai
signalée plus haut', nous permet d'admettre, avant
une forme régulière %j>Aoit, qui nous ramènerait elle-même
&«.*fie
phénomène dont
j'ai
parlé au début de cette étude
forme tronquée de *babaîti. Peut-être y
la
M.
ccAtcot T.
B.,
c&tiot T.,
de ceiTWT serait
l'w
prœparare, parari, de
de
&i» T.
même combinaison que le copte.
forme antérieure par
J>aA
'0
^^^©
c«/y,
Cco T. AI.
ww
dont
final
je
me
suis
vient de
eeT
si
(I
J\
comme
*e*d-r, et la
série a
n"^,
pu
:
mot âge ne garde du terme a
mènes
o original, vocalisé
particuliers,
que
un, qui renferme ce
fixe indéfini o-y T. AI.
l'on
me
t
n
bien qu'on avait
donné Ta qui nous (cf.
il
dérive.
,
2. Cf.
ce qui est
et
il
eeT
faut
<=> r comme pro:
est nécessaire Tcti,
l.
342
=
OAIT, OET-eeT. OÙ les originelle,
que
cjuuwjuu.t, C Ju.*ou.**a\
on
présence produit d'ordinaire des phéno-
considéré
comme
B., units, una, mais, accentué,
dit à ce sujet au t. XVIII, p. 56 sqq. du Recueit ce qui est dit au tome XIX, p. 157. Cf. ce qui est dit à ce sujet, au tome XIX, p. 154-155, 157.
1. Cf.
Dans
comprendra mieux en étudiant i
-^
beaucoup plus de sa forme
la
e,
plupart des mots en
la
si
S^ ^* % &\i û
être
bas-latin d'où
signe,
de eeT descend de
khâra, khàraou, à côté de khârou
parait avoir
en a, et dont
même
e
diphtongue en
«a s'est
,
un
3.
potator, qui elle-même dérive
vint'
On remarquera que
si
lui-même provient d'une
formes *aou[=c*y], w[=cw], e[=ce]. Mais
se sont fondus en et, qui ne garde pas
e
notre
i
oy.
et
ce,
Pdpi IaT 1.221) AOUROUlTI-AOURAÎTr, AOUAÎT, AOUAET,
deux
a
M.
une forme *e*jt où
cet a, subsistant après la chute de r,
:
'
occupé vocalisaient cet en a,
nonciation quelque chose
^1/.
T., concipere, par l'affaiblissement de w-o, en e
les
rendre compte de cet a intercalaire.
comme
'
conservée dans c«.THpn
dit,
et *baba'it est
provenant d'un aï premier,
oî
saou, du prototype antique P^'Çffl) saourou
suppose, selon ce qui a été
,
GeT et S eeT V™~ A fl 1 P A fl 1 Q nauta, de naîfi-naîfe, et viennent, l'un
B., bibere, devient
aourou, concevoir, par
3
des formes
•
reeeâ-tteeq T. n,
B., manere, l'autre de w,
fréquent dans
ici
T. AI., cofiTe T., coÊf
cefn-e
cfn-e,
d'une diphtongue en
la résolution
*cefn-orr-SEBTAÎT, puis SEBTA1TI-SEPTAÎTI H
sentent la
de placer
lieu
a-t-il
il
île
les
dérivés coptes du
mot
atone, donne l'article pré-
sonne en thébain ot&, unus,
Tracaii.c.
A TRAVERS LA VOCALISATION EGYPTIENNE
184
una, et avec
ovei,
égyptien
deux
les
Le
coptes, et la
même
de
i)
en français
ov\
et
deux genres, en memphitique otm, unns,
les
J|(l;
^^
i
était vocalisé
otti,
prenait en
M.
solus, en
B.,
mem-
formes employées avec
prouvent
les transcriptions
de rendre avec notre alphabet cette articulation qui justi-
difficulté
prononciations Aali d'un
les transcriptions, puis les
masculin memphitique
otm
bashmourique
et
^T"^^ y
donne, par
masculin singulier, ouÀoïïrou,
le
La
et ot*,*,-.
ou-*,-
nom
variante
oT«-oireei
la disparition
que
u
.~_^ oua!
féminin
^
du bashmou-
et
de
tel
|
le
;
comme du memphitique
mais j'aurai à revenir prochainement sur
dernière forme.
[.u.a.]T*.T,
otô-cct, toutes le
Il
copte otiot T.
le
otm-otfjlj.t,
comme
en a,
ouaIt est l'origine du féminin thébain otm, rique
\\ a fourni
en bashmourique otôxt,
i
Ali, a produit en copte les prononciations justifie le
unus, aliquis, ©ti, una.
oTei-o-s-eei,
donné en thébain
"*^>)l(| a
i
ot*.t, [auu.*.Jt«>t,
les suffixes.
fiait
bashmourique,
suffixes
unus, unicus, mais phitique
o^»>- pour
les suffixes
aliquis, oti, una, en
W
dans cette
diphtongaison de Ta de ou y, avec l'ou du
la
copte otcot.
"^é
i
Jl(J
ouaîti donne d'abord ouaîti-
ouaaîti, qui, se diphtonguant selon les procédés mentionnés au cours de cette étude,
donne d'abord *ouae!t, conservé dans I'i-e
du
bashmourique
le
oua.ti-oua.te, qui a disparu, reparait
quand
le
o-5-&.eeT-oira,eT,
puis
o-y*,T-, ot*.*.t-;
mot est uni aux pronoms
suffixes,
L'js
étant nécessaire pour prononcer des groupes tels que AAJu*,-y*,Tq. Les pronoms suffixes c==a avaient pour effet de déplacer l'accent, et l'on avait douît, la main, mais douitou-ka, .
douité-k, ta main. C'est ce déplacement d'accent qui
memphitique de
l'î
de
la disparition
l'î
de ouaîti
:
en a analogue à celui du pluriel jmep*.Te de
Aiepi-r, et
de amenîti, soit ouaatÉ- au lieu de ouaîti, puis
au
caji*.ju.*.t-caiô.a*.*.*,t
même
déplaça l'accent et modifia
ordre de
faits
:
la
produit en thébain et en
la
un changement
du féminin amen[a]tît-amentît
ot&8,t-,
otm-. Je rattache
présence du
en a atone, puis
l'î
a, je crois,
entraînait probablement
il
la
forme
une forme féminine qui
i?,
chute des marques du féminin -t,
puis i-e. Si l'on trouve que j'abuse de ces suppositions de formes féminines intermédiaires, je prie qu'on veuille attendre
authentiquer, et je
me
avant de
contenterai pour le
les écarter le
moment de
moment où
j'aurai
pu
les
rappeler que dans le dialecte
éthiopien d'époque ptolémaïque, qui est une variété du dialecte thébain, les vocalisations
en
\\
final,
i-e,
ne met qu un
abondent où l'orthographe conventionnelle de l'égyptien
a
t nu, <=>,
NIBTI-NEBTE, MAOUTI-MAOUTE, pour Or, à cette époque, ces
bien qu'une forme
,,
i
,
même \\
,
,
°^
=>
^~^ ,
,
.
soit
o\\
IRlT, BAlT, NIBÎT,
terminaux marquent bien un féminin dont par exemple, suppose un
appliqua tous
quelques-uns seuls l'ont les effets à
t.
Maspero, Notes sur
III, p.
122-123.
est
MAOUlT tombé,
1 .
si
puis
le
mécanisme
filière
établi,
que
je crois
l'analogie en
d'autres mots, sans obliger ceux-ci à parcourir les stages
successifs de la déformation,
t.
fait,
le
o
bâtît qui n'est pas sans exemple.
Je ne dis pas que tous ces mots aient passé consciemment par la reconnaître;
littéraire
arti-erte, »ati-i?ate,
si
bien qu'une forme
différents points de
grammaire
** 7*^
»atÎ-»ate a pu se substituer à
et d'histoire,
dans
les
Mélanges d'Archéologie,
LE CULTE DES ROIS
185
baît et devenir bat, sans qu'on ait dit jamais à l'origine
bâtît pour
masculin, puis
J'arrête là, sauf à préciser
formes diverses de
mon opinion sur ^ \\ parallèle à
indiqués
j'ai
bâti pour le
féminin.
ici
lorsque j'aurai examiné les
la matière,
en
la flexion
partie des faits que
le
la flexion
en
|
on verra alors qu'une
;
(j
marquent seulement une étape provisoire de
la
—
Je
recherche.
§
XI. Sur deux noms coptes en
-m provenant
pourrais maintenant indiquer l'origine d'un certain coptes en -ht,
et,
rapprochés dans
3ht
T.
par
a \\
dérivé de la racine
H.ET-gHT.
bornerai à en signaler deux pour le
m'avait déjà donné à penser que
=^
mouvement
nous porte à
prononciation de leurs correspondants égyptiens
me
je
:
ai.
substantifs ou d'adjectifs
moment
les plus :
B., cor, est l'égyptien ~=^<0 qu'on transcrit d'ordinaire hâti. La forme
M.
seule de la finale
d'après le
suite, la
temps
le
d'une diphtongaison de
nombre de
lire le
hàît, probablement
perpétuel de l'organe
groupe hbaîti-haîti, qui
La forme avec
le
le
mot
conducteur,
guide,
le
marcheur,
l'analogie avec £».Aht, avis, de halaIti,
:
devenu par diphtongaison haît-haét-
est
gra T., £-»h M., et
les suffixes est
un nom d'agent
était
le
la
façon dont le
mot a
reporté sa vocalisation de devant le t par derrière suffirait à prouver que l'addition
des suffixes déplace vraiment l'accent tonique des mots
:
haîti-^ht
s'est
transformé
en htaî-£th dans o-»Hq, 2*«n, htaî[.e]-fou, htaî[.e]-nou, et nous verrons cette diphtongaison en aî-h se reproduire ailleurs à
la
même
même
place, sous l'influence d'un
suffixe qui déplace l'accent.
Rkt T. M., ramus palmœ, manière que *xnpiT
fait
fait
Aieitp^
poser un singulier bîti,
la
si
:
au pluriel
on
t*.^
M.
£*.n,
rarni palmarum, de la
serait disposé, d'après cette
= h ne
diphtongaison aï
forme
même
plurielle, à
sup-
nous obligeait à préférer une
forme baîti pour origine de &kt. Et, en effet, &kt a pour doublet A». T. ê*.i M. m, ramus palmœ, palma, qu'on retrouve dans ojenAèj M. = igeK&HT M., lignum rami palmœ, baculus palmœ, et dans Ê*.ifiHT T. M., costa, ramus palmœ : &*j est l'ancien Jp^ ç^ baît, qui, après avoir perdu son -t, est passé la
où
terminaison «>i
s'est
-i.
Bht
est
évidemment
diphtongue en h; baîti
baate, analogue à
comme ceux
de
£*.A*.*.Te
£s.A*.*.Te
du féminin au masculin sous
à èsa, ce
faisait
que £ht
est à gH-HÀi,
l'influence de
un composé baîti
nécessairement au pluriel baatîou, baatî-
de ga-ÀHr, mais où
dans £*.A*ae. Rht T.
les t,
deux a
se sont fondus en
costa, est
probablement
un
le
seul
&*.-%,
même mot
que &kt, costa palmœ.
LE CULTE DES ROIS DANS LA PÉRIODE PRÉBARYLOMEXNE PAR
Fr.
Le qu'il
Thureau Dangin
texte que je reproduis ci-dessous est au
m'en souvient, une RECUEIL, XIX.
—
Musée de Constantinople.
C'est, autant
tablette d'environ cinq à six centimètres de hauteur; elle est
NOUV. SÉR.,
III.
24
LE CULTE DES ROIS
186
exposée dans
la vitrine
campagne de
fouilles
qui contient un choix des tablettes provenant de l'avant-dernière
de Telloh.
^5^-^f W
Endroit ff
>}
4
^Wamj
3
qa.giè-rm\
statue de Girail-Sin, temple de Ningirsou;
Ff
^fe^^if W^f Cj &f
4 gir-lam, 3 qa-gis-tiia,
3%g5^-^JJr^f
^
statue de Gimil-Sin, temple de Baou;
^=-<^
^
4 gir _ lam> 3 qa-giè-trm,
Envers ff
jp
«*f-jr^
**r
temple de Gimil-Sin.
Offrandes
(?)
de
la
néoménie
et
du quinzième
jour,
mois d'Ab', année qui a suivi le
mur de
celle
où Gimil-Sin a construit
l'ouest (appelé)
«
muriq Tidnim
3
».
GRAMMATISCHE STUDIEN ZU INSCHRIFTEN pas plus devant Il
ne
O. B.
(cf.
noms de Eanadou
les
pour
se présente, je crois, I.,
Naram-Sin
n° 2)
! .
Il
:
on
et
Lougahaggisi que devant
première
fois
voici les formules
:
Mêsilim\
celui de
que dans une inscription de Shargani
trouve d'une façon à peu près régulière devant
le
y a plus
la
187
que
j'ai
nom de
le
relevées sur une empreinte de
cachet provenant des dernières fouilles de Telloh 3 (la colonne de gauche est seule lisible)
:
-^ aO
->fe
•jjfe
ff
ify
Na-ra-am-(ilu)Sin
Hu A-ga-de{-ki)
^|>g3>=r<^
4ffi///Wgfl(/'" >¥///#&///
bel
de
« roi
même
titre
de
des quatre régions
on pourrait attendre
le titre
dieu d'Agade,
samamV
aqê
Une empreinte du même présente ce
Naram-Sin,
roi,
M. Heuzey (Rev.
publiée par
d'Ass., IV,
dieu d'Agade
»
(sar kibratim arbaim), par suite exactement à la place où
de
« roi
»,
d'Agade
entre celui de
« fort »
(danum)
et celui
».
Je serais assez disposé à expliquer ces faits par l'hypothèse suivante. les
1, p. 11),
«
On
sait
Otnina que Sargon l'Ancien a étendu son empire jusqu'en Syro-Palestine
publié un document contemporain (voir Comptes rendus,
confirme sur ce point
les
données du texte astrologique.
juillet-août,
p.
:
par j'ai
355) qui
N'est-il pas admissible
que
des relations plus étroites se soient établies à cette époque entre la Babylonie et l'Egypte, et
que Shargani
et surtout
Naram-Sin
aient subi en ce qui touche la conception
du
caractère royal, l'influence plus ou moins lointaine des idées égyptiennes?
GRAMMATISCHE STUDIEN ZU INSCHRIFTEN DER
XVIII
TEN
DYNASTIE
VON
F.
I.
Die Partikel
(1
ls=3,
(Il
.
VON BlSSING
— Es
wird immer schwer halten den
einer Partikel in einer anderen Sprache wiederzugeben
:
denn
Wert
gerade
die Auffassungen der
nom du
roi de Kish mentionné sur la masse d'armes aux lions. (Voir Roc. d'Assyr., 3" vol., II, XI, p. 324.) 2. Sur des empreintes du Musée du Louvre, sur l'empreinte du Musée de Constautinople mentionnée plus bas, sur le vase reproduit à la planche 44 des Découvertes et enfin sur une tablette datée que j'ai publiée dans 1. C'est le
p. 55, et Z. A.,
les
Comptes rendus de
juillet-août 1896.
Musée de Constantinople, appartient à toute une collection de de Shargani et Naram-Sin. 4. C'est-à-dire « seigneur de la tiare céleste ». Ce sont les signes EN-MEN (Br., n° 5510) -AN-NA. Bien que partiellement effacés, ils sont suffisamment reconnaissables. AN-NA pourrait encore être lu siru : on aurait alors bel agè siri « seigneur de la tiare élevée ». Faut-il voir dans cette expression un nom propre ou 3.
Cette empreinte, qui est actuellement au
tablettes de l'époque
:
un
titre
appliqué à Naram-Sin
î
GRAMMATISCHE STUD1EN ZU INSCHRIFTEN
188
Wort- und Satzgefùge
sind in verschiedenen Sprachen ebensoungleich,wie die Mittel
des Ausdrucks dafûr. Es wird daher scliwerlich jemals môglich sein ein
andern vôllig zu decken, zuraal
Wort
dem
mit
zwei so wenig verwandten Sprachen wie dem
in
^Egyptischen und Deutschen.
Vielmehr kann hier nur die Betrachtung der Partikel innerhalb der Sâtze und die
zum
Gliederung der Beispiele nach den einzelnen Constructionen
Rahmen
dieser
Studien
«
Annalen Tuthmosis
sog.
spielt.
Wenn
wir
beobachten,welche Rolle
heisst das zu
»
und dann
III
auch nur
so, sei es
Reihe ungefàhr gleichzeitiger Texte
in einer
Vorarbeit fur den zukùnftigen Lexicographen,
als
:
um so zu einer Geschichte
jùngere Zeiten vervollstandigen, modifizieren oder bestàtigen,
Um
eventuell vorzudringen.
aber solchen, die eine ungleich ausgedehntere Belesenheit besitzen, die
allfalsige
Ergànzung meiner Sammlungen zu
sicht des
herangezogenen Materials
Brugsch, Thésaurus
1,
v.
2,
3,
Tombeau de Rekhmarà,
Reinisch, Chrestomathie, Taf. 7;
5,
E. et
6,
Brugsch, Thésaurus
7,
L., D., III, 38 d.
J.
30-32;
III,
v. Bissing,
Die
=
Zeitschr. d. d. morg. Ges.,
XXX,
Br., Thés., 1161, 4 verloren] Die
=
frz. « alors »
i^=_
:
,
A A
;
174
ff.
;
:
:
ich an folgenden Stellen gefunde n
^^^fjj^^j ®j^ J^\
(j[l
Jrf«
c. Inf. bist.
nnn Y y Y TT*
""^ ...
P
(](1
H.
|
^s. :
•
:
\\^
g^R^
D
Als die Vorhut
[der
«
Nacbsatz
(?)
» ist
[Wir kônnten auch
dièse Stadt verschlossen.
-fTp
'
L=a
I
'
(]
(in
[
der
(<
Q
|
"S^ °
®
^ [diesem
parallel
ist,
Nacbsatz
verloren, vielleicht
» ist
Satz stand
.
wohl ein zweiter mit
und zu beiden gebôrt wohl
als «
Nachsatz
»
"
~*~*
^a
Als S. Maj. die Stadt geplùndert hatte. Stat. Taf., 18
•
J da] Als S. Maj. die Stadt erobert batte.
der aber verstiimmelt "
•
brauchen.]
Q[ï
StaLTaf.,4: (Il
f.
inscr. œg., 1188;
Menschen hatten nàmlicb
Stat. Taf.,1 1
Taf. 44 (éd. Virey);
— Dièse durch die leicht kenntliche und wohlbekannte Verbal-
erreicht batte, rollte dahin.
,"""", A
= L., D.,
de Rougé, Inscriptions hiéroglyphiques, 149; 167
Br., Thés., 1159, 78
stand
fî.
Lemm, JEgyptische Lesestùcke, 16
4,
»
Ûber-
L., D., III, 12; 18; L., D., III, 68;
«.(Il
da
1153
inscr. œg.,
form klare Construction habe
«
erleichtern, gebe ich zunachst eine
:
Kavnak;
slatistische Tafel von
XXXI;
Im
zunachst in den
mag
dies Résultat
Wortes
Ziele fùbren. f!
Wortes nâher getreten sind, wird es erlaubt sein, das Résultat zu ziehen ein andermal wer immer durch eine Untersuchung fur altère oder
der Natur des
des
h
^0
.
waren i nre Baume
voll
von ihren Frûchten]
.
'
[
der
((
Nacbsatz
»
ist
verloren] Als S. Maj.
nordwàrts gezogen war. .S,a, Taf., 37
\^-\L.^n\--\Ul\l^L^
GRAMMATISCHE STUD1EN ZU 1NSCHRIFTEN «
Naclisatz
stand das Pseudoparticipium da,
fehlt, vielleicht
»
S. Maj. zur Stadt.
war und
gelangt
.
.
als
189
Slat. Ta/., 4]
cf.
der feindliche Fiirst gesammelt batte.
Als
.
Die beiden Stellen de Rougé, Inscr., 168, 26, und 167, 33, entzieben sicb in Folge der Lùcken einer sicberen Beurteilung. Sie stammen aus einer grossen Bauurkunde
Tutbmosis
III
und
lassen sicb
Kapelle erricbtet batte zerstôrtem Ziegel
0Ps=>
»
etwa so verstehen
und
»,
167, 33,
Der zweiten
merkwûrdiger Weise aucb
[1
s=>
I
Lehrreicb erscbeint L.. D.
nun
«
Der ganze Satz
ist
«
:
wobl
:
30
eingeleitete Satz ist
der Kônig.
.
wurde
.
«
Ç\^^y^^, wo
n
Nacbdem
(oder
«
da
dem
bringt aber den Satz, in
ibn durcb
\v\
er
»,
III,
Vergl. nocb die
1168, 2
:
aber dièse logiscbe Unterordnung
38
am
wir diesen Satz
liebsten .
.
wurde (nun) gegeben.
^
\\
(1
vorausnebmen wùrden
erricbtete er.
»
:
Der iEgypter
den Scbluss und
namlicb
«
», cf.
oben!) ge-
»
unergiebigen, weil allzufragmentierten Stellen L., D.,
ww
~
n^si
I
dem
den Zustand der Bauten bescbreibt im Gegensatz zuder
endungslosen
«
ist
zwei Sâtze im Tempus n-f
d, auf
Seine Majestât batte nun (oder
«
:
th.
z.
mit dem (1
.
20; Brugsch, Thés., 1164, 15; de Rougé, Inscr. hiérogl., 176,
b, 11, 15, b. (in
.
die gleicbfalls der Vergangenbeit angebôrt, an
ein
wiedergegeben
so
und
so wurde [oder Unserm Empbnden angemessener wâre
funden, dass zu Grunde ginge was er gemacbt hatte.
30
und mag
die Siège aufzustellen. »
Denn der im Deut-
stebt.
im ^Egyptiscben nur ein Satzglied.
der Kônig gefunden batte.
»)
Handlung des Kônigs, leitet
Nebensatz stehen muss, vielmebr gleicb
in einein
Original fremd. Àbnlicb folgt L., D.,
^«™j
Aufïassung der Partikel. Der Satz
a, 20, fur die
dièse Inscbrift aufgestellt.
Nacbdem
«
III,
,
bildet den Abschluss der Annaleninschrift
(?)]
meine Majestât ibm die
Brugsch, Thés., 1188, wo
Stelle sehr âhnlicb ist
Der Kônig batte nun befoblen
worden
« als
aucb bei einein einfacben Aussagesatz
»
schen selbstàndige, durcb
werden
168, 26,
stebt.
notwendiger Weise
« als »
dem deutscben
:
meine Majestât dièses gefunden batte aus
— auf keinen Fall eifordert der Text eine andere Wiedergabe des
(so beide Maie).
wie unser
als
«
1
[
a
»
oder
Naclisatz
dem Passivum »
verlorenj
auf c^K.
—
III,
7.
Br., Thés.,
Im Angesicbt der Krieger
.
Br., Thés., 1161, 5
:
(j(l
[j|
^^^^7^
[
es fol 8 te
wobl kein
«
Nacbsatz
»
t\ Q*¥àJ^\ « in diesem Augenblick »] « Als der feindliche Kônig beraufgezogen wurde. » Aucb bier liegt eine Scbilderung, kein Fortschritt der Handlung vor. Aber das, was man gemeinbin einen Nebenumstand nennt, liegt bier nicht vor. vielmebr
ist
dieser Satz relativiscb abbangig von
Br., Thés., 1162, 6:(]p
Jtfy]^^^ n
[
der
«
Nacbsatz
»
war wobl
nie vor-
handen] Es wurde (nun) erbentet das Zelt.
BR „ th
t
,
use, ,o
Acker gemacbt waren. Passivum zur
in
.
.
:
qp
••• -TJk^iCl Hl^W'rf, M die Feldmesser
massen
(?)
aus.
Ûbereinstimmung mit Erman, AUg. Gramrn., 207,
iT" Form.
> •>«
Hier erscbeint das endunglose als die passive
Form
GRAMMATISCHE STUDIEN ZU INSCHRIFTEN
190
Stat. Ta/., 3
Man
^
H
:
(j
l^û I^^TT!
ein
t
bemàchtigte sich (nun) der Kriegsschiffe Stat. Tqf., S
û H
:
und wie
selbsstândig
H
jfj
j]
i
|]n
c.
I
I
^
ein
c. Infinitivo.
wenn man
— Br., Thés., 1164, 13:
(1(1
:
nie vorhanden]
# ^"...S.
'
liai <— *
leider arg
(der
iv-.. «
"
ist
zu einer allgemeinen Ûberschrift.
will,
j^nr.K'*
qiL
und
«LM,i Wct imm « ™
•••
[Ober die Vervendung von
starb, so liess S. Maj.
Mai.
/www
I
verstumelte Text, schildert die Unterwerfung
Neueinsetzung von Fûrsten).
s*
wom
Es wurden (nun) die Kinder gebracht. Der Satz
I
nun
setzte
war
»
.
die meisten der Beispiele unter b ein Satz innerhalb einer Schil-
derung, die genauere Ausfûhrung,
@ ....
Nachsatz
1
mit einer andern Partikel zur
(11
Bildung hypothetischer Sàtze vergl. unten.]
giebt
(|ls=J
#
[|Jfl ]° 'Die zwitscherten nun jeden Tag. [Hier w. eine einzelne Bemerkung zu einem Glied in der Tributaufzâhlung,
Stat. Tq/!, 25 u. s.
(][ls=^p
:
und zwar bezeichnet
es eine wiederholte, regehnâssige Thatsache.]
L., D., III, 31 a, 3
=
Br., Thés., 1179, 3
@P
'
(1(1
:
I[sl_ji] S. Maj. warf
J
nieder.
Vielleicht
bierher zieben
mit
:
S. Maj.
mit
Ebenso wie
NN im
ûp
s=»
T
beiden Fallen giebt der Satz
allgemeinen an, wàbrend in
Stat. Tqf., 1, ist zu beurteilen E.
ich neige allerdings dazu hier unsere Satzform
und
ist
und
l.
c, 176, 10,
wo
dem zweiten
Bei-
gegeben wird.
de Rougé, Inscr. hiérogl., 149, 3; nic-ht
den Nominalsatz zu erkennen.
Vergl. nocb E. de Rougé, Inscr. hiérogl., 151, 13,
Lùcken aber unklar
ÎP Îl_^i
^'-P
"|
'
(??)] nieder. In
die genauere locale Thatsache
....
(Il
Tqf.,1:
Stai.
warf [im Lande
den Zustand des Jabres
(111
spiel
muss man auch
der Satz mit
wo
das Satzgefùge durcb
wieder eine Schilderung
(11
enthâlt. d. (ip
kamen
.
.
.
.
Pseudoparticipio.
c.
—
Br., Thés., 1163, 12
schreibung der Tribute.]
23 und 34)
Stat. Tqf., 12 (vergl.
plâtze
:
tôî
(1(1
.
.
.
.
RM A
Es
(nun) die Fûrsten. [So weit die Lûcken ein Urteil zulassen, Teil einer Be-
:
(j(l
Œ (|^^®^
.
.
.
.
^JL,(\
Aile Halte-
waren (nun) versehen.
Stat. Tqf., 19
:
(j
[1
ton
jj
liegt kein Fortschritt der
i
v
\\ Die Rosse (nun)
eilten dahin.
[Auch hier
Handlung, sondern ein weiterer Zug in der Beschreibung der
eiligen Flucht vor.]
Vergl. ferner L., D.,
Brugsch,
III,
31 a, 6, 12; 30 a, 16; Sphinxstele (L., D.,
Zeit., 1876, 90, die. Stelle 0(1
dem vorhergehenden verband
:
Demi
1.
c=^\^
die Sphinxgestalt.
E. de Rougé, Inscr. hiérogl., 175, 6
mich
c=S=
JÊ35
:
AH
'
.
.
H
'
III, 68), 7,
wo
schon richtig mit
ruht(e) an diesem Ort.
"T^ûû
.
•
•
.
\\\\
J^^
Ich benutze die Gelegenbeit eiaen heillosen Fehler in meioer Dissertation gut zu machen, auf den Erman und Dr. Spiegelberg aufmerksam gemacht haben. Obigen Satz hatte ich,
fast gleichzeitig Prof.
durch Birch Autoritàl geblendet, falsch aufgefasst und das Wort Lex., V, 64) verkannt.
(I
V\
v\
r-CPf das Kriegsschijj? {B&VGSCB, .
GRAMMATISCHE STUDIEN ZU 1XSCHRIFTEX war (nun) gescbmùckt und
S. Maj.
dem
an, in
so
war
Der Satz mit
er tapfer.
der Kônig sich befîndet, der
Nachsatz
«
mit
»
\\
(1
191
giebt den Zustand
H
(j
.
.
die
c. Inf.
.
.
That
des Kônigs.
mit
e. (Il
die hàufigste
dem
von
— Dièse Construction
Nominalsatz.
allen.
Wir
S ^^
§ CM^
]
Stat. Taf.
,
7 (vergl. 17)
'
:
.
.
und gelangte zur
.
.
[1
|j
Lande.
ist,
soviel ich beurteilen kann,
finden sie in den Annalen an folgenden Stellen
Stadt. [Leider
nicbt sicber; icb fasse beide Maie
<=>
als
ist
.
.
.
rT^p
:
an der zweiten Stelle die Construction
Pseudoparticipium, so dass
nacb unserer
(Il
AufEassung beim regierenden Satz stûnde. Jedenfalls bezeicbnet der Satz mit
wàhrend <=>
thatsachlichen Zustand,
die
war im
S. Majestât
Handluns
den
(Il
enthalt.]
Vergl. aucb Stat. Taf., 37, \vo aber kein Nachsatz folgt. und die ganz analoge
Brugsch, Thés., 1181,
Stelle
Ferner begegnet uns dièse Construction
9.
Amn-m-hb (Lemm,
Inschrijt des
35
p. 70),
n
:
Ende seiner Lebenszeit. Tombeau de Rekhmarâ, 44, 7 M 7^>
Kônig war nun
^\
1
I
,-~-,
:
Der
Sti
aiu
:
(J
E. de Rougé, Inscr. hiérogl., 175, 3
:
u.
]
der Yorsteher der Arbeiten u.
licb) dieser Vezier,
s.
w. Es
ist
(nun,
nàm-
w.
s.
1 p.y(J5r7^. Er war (nàmlicb) wie ein
(jM
Pautber. L., D., III, 12 a, 25,
und
6, 6,
stebt
beidemal
nun an der Spitze der Soldaten. [Eine Tbatsache,
^|j^=® D ^l
(j[l
:
Icb stand
im folgenden Satz
die jedesmal
genauer erlâutert wird.] Sphinxstele, 4
Ob fur
^
:
f\(|
'
Maspero
v
gehôren,
ist
(1
liest
1
—
rv/vi
ist
war (nun)
S. Maj.
j§)
die beiden sehr zerstôrten Stellen
ein Kind.
Brugsch, Thés., 1153,
9,
und 1158,
nur bei Brugsch ùberliefert!
—
69,
wo
hierber
mir zweifelbaft.
f. Vereinzelte Constructionen von (Il
.
—
einstweilen fur mich vereinzelt da, aber in
Die hier angefùbrten Beispiele steben
mancben Fallen wird
dies gewiss nur
Zufall sein.
wir
Stat. Taf., 6, lesen
:
A H
s=»
^^ '&
\
.
.
.
°
~tk
ft\
Die Soldaten waren
(nun) betrunken und gesalbt.
Hier kann es unsicber erscheinen, ob wir den Fall
Hauptverbum Tempus -^" mit
uM
a
—
>
zu
ist,
c.
dem
v\c
u. s.
vor uns baben.
a,
^» also das
w. attributive Participio sind, oder ob wir das
Pseudoparticipio anzuerkennen baben. In jedem Fall
ist
der Satz
wieder ein Glied einer Beschreibung, giebt keine fortschreitende Handlung
wieder.
Sphinxstele,6: «
(jfl
da war seine Stunde
©•^ ° >
»
*
.
was Brugsch, JSg.
wiedergab, nur dass wir fur
«
da
"Leit.,
»
1876, 89, richtig
lieber
«
nun
»
setzen
werden. Hier
liegt also (11
c. »u=^_
Formell unverstandlich
|8
[1.
;r>k.
Warum
ist
Tempus
vor.
mir Sphtnxstele, o
hier die starke
Form
:
Il
I
stebt,
*^ sebe icb nicbt ein. Ist etwa
GRAMMATISCHE STUDIEN ZU INSCHRIFTEN
192
m *^~
zu verbessern? Fur die Bedeutung von
Stelle der Inschrift
von
Amada
(Reinisch, Taf.
intéressant
(Il
auch folgende
ist
7).
Worte (1. 12) (j|l Im Gegensatz zu dieser
Die Beschreibung des Heiligtums wird eingeleitet durch die (1/wwwO
|T
j
M
S. Maj. verschônerte (nun)dasGotteshaus.
fortdauernden Thatigkeit, lesen wir û
AA/VWV
D
23
:
M
[|fl
Panegyrien
.
(Il
a^=^
1
^"^ ®
J^p
(Ist es
.
.
•
l_l A/WW*
Q
Die gleiche Construction b,
1.
'
1
30
15 die einmalige Errichtung der Stèle angegeben
i—^_oI*^_ -^%]%n Q Jll _E
durch
:
c. Inf. hist.
erkenne ich auch L., D.,
w. S. Maj.
u. s.
stattete
nun
III,
reich aus die
ubrigens Zufall dass die gleichartig construierten letzten Beispiele
auch inhaltlich ùbereinstimmen ?) Endlich âjU Wf S,
i
.
noch der hypothetische Satz Brugsch, Thés., 1161, 5 "
bleibt
<==>
I
.
die Soldaten.
.
.
.
.
û
a
ihr
—
™
A
/wv
.
.
[«
j
— Wer
sicli
.
.
Nachsatz
weiter verloren]
die Fahigkeit
2,
in
Hâtten nun
llaa
-EEÎ&
und hypothetisch geworden
eingeleitet
c).
die
Mûhe
nicht hat verdriessen lassen, mir bis hierher zu
wird sich dem Sehluss wohî nicht entziehen, dass die Partikel
1,
Q H
Hier steht das ^=^. Tempus, durch
so. »
.
Weise
»
#%,
:
«
'
vy
in ahnlicher
wie Stat. Taf., 8 (oben unter
Sehluss.
fV
(I
.
Herz nicht gegeben,
eine 2te Partikel hinter (Il
folgen,
.
I
(1
:
hatzu jeder beliebigen einfachen Verbalform hinzu zu treten;
keinem Falle einen Fortschritt der Handlung bezeichnen muss, viehnehr
in
solchen Sâtzen zu stehen pflegt, in denen entweder eine zurûckliegende, vergangene
zum Ausdruck
historische Thatsache oder ein dauernder Zustand (resp. Handlung)
kommt. Im
ersteren Falle entsprach deutsches
dem œgyptischen neueren Romanen gebraucht
«
Im
als »,
im anderen
Falle deutsches
einigermassen
(Il
in
wird, ein ungefâhres Âquivalent fur
.
Franzôsischen glaube ich in
«
alors
(j[l
nun
«
wie
»,
»
es
zu kennen.
Die grôsste Analogie aber zeigt m. E. zu den hier besprochenen Satzbildungen das lateinische Imperfectum.
Die hâufigste Schreibung des Wortes in der Tuthmosenzeit
ist
QM
hat sich die altère (||is=s noch gehalten, wie die Beispiele lehren.
bekanntlich in der Pyramidenzeit auch
tritt
danken, das
sei
(1
sich unter (1
fiir
dem (I
g7\
>
auf.
aber daneben fur (j|ls=5
Das bringt Einen auf den Ge-
kein Stammes-j, sondern ein Vorschlags-j. Die Vokalisation
alsoam Wortende stehn; dazu stimmt
bung
—
II g
;
Und
die neuœgyptische
Einfluss des Vokals das
q
gehalten,
lehren wûrde, dass damais das
(j
nicht
Form
(10
vv
wûrde
die lehrt, dass
wâhrend
andererseits die Schrei-
mehr
Vorschlags-j empfunden
als
wurde.
Nun
hat
man schon lange, wenn auch mit unzureichenden Griinden, in H s=s Verbum vermutet. (Brugsch, Lex., V, 140.) Dazu wûrde trefflich fl
ursprunglich ein
passen, dass ganz âhnlich wie fl|U falls
l<^*
masc,
£=
lautet.
—
>
auch 0[l^3=s vorkommt (E 324), das
Unwillkûrlich denkt
das der 2ten fem.
ist.
man
ait
gleich-
daran, dass ^z^, das Suffix der 2ten
BEITR.EGE ZUR MEDISCHEX GESCHICHTE
So
sclieint Ailes trefflich
zu stimmen und
um
die «
Grundbedeutung
Partikel zu kennen. brauchten wir nur das betreffende
beginnt die Schwierigkeit. lu
dem uns
103
Verbum
der spateren
»
zu tînden.
Aber
hier
vorliegenden ^Egyptisch giebt es so wenigwie iu
andern semitiscben Sprachen einradikalige Vcrben. Will man also daran festhalten, M
n-^375.
scblags-j
(1
—
Rg
i
Verbalformen zu seben, so muss
Verbum
einst ein
ist,
1
-r"\X. oder _
a
es.
oder
allenfalls sogar
(1.
in
docb wohl sicher Vor-
da
^K gegeben
baben, und dieser zweite Radikal mûsste, werrnôge seiner Eigenart (Erman, Grammatik, §§ 15-18), sicb verflùchtigt baben.
Natur des Wortes wâre
ira
Der Vokal stand dabei
am
Scbluss. Die ursprûngliche
Altsegyptischem nocb orthograpbisch erkennbar, im Neu-
SBgyptischen verdunkelt. Das Résultat fur die Vokalisation der
der Vokal vor
dem
Suffix stand,
Ieb habe geglaubt dièse
Form
-f,
dass nâmlich
wird bestâtigt durch Erman, Grammatik,
Vermutung,
die ein eingebendes
§ 170,
A.
Studium der Pyramiden-
texte vielleicbt auf eine sicberere Grundlage stellen wùrde, auch hier nicht unterdriicken
zu sollen: wer die Gescbichte des Wortes
geschehn, seine
Verwendung
in einer
(1
ls=> verfolgeu
bestimmten
eine verbale oder eine andere Sprachform
ist
will, nicbt nur,
wie
wird auf die Frage, ob
Zeit,
vor allem sein
Augenmerk
es hier (1
ls=>
riehten miissen.
Berlin, 1 Nov. 1896.
BEITRÀGE ZUR MEDISCHEN GESCHICHTE VON
Prof.
D
r
J.
V. PrÂsek
Haus des Kyaxares Sammlung von Aufsatzen
Fast gleichzeitig mit meiner Publication Medien und das (Berlin, Calvary, 1890) gab
Herr Winckler
in Berlin eine
auf altorientalischem Gebiete heraus, Untersuchungen sur altorientalischen Geselùchte
(Leipzig, Pfeiffer, 1889) betitelt, deren einer auch der Kritik der medischpersischen
Gescbichte gewidmet
ist.
Das intéressante und
in
mancher Beziehung babnbrechende
— ich verweise nur auf Herrn Winckler's Aufsatz iiber die altbabylonische Chronologie und iiber die Geschichte der Chaldaer — gelangte mir erst wâhrend der DruckBuch
legung meiner obenangefuhrten Publication in die Hànde und es war mir in Folge dessen nicht mehr môglich, zu demselben in meinen Ansfuhrungen nacli Gebuhr Stellung zu
nehmen
(sich S.
99 Anm.). In Herrn Winckler's Beweisfùhrung
tritt
nun
das Bestreben deutlich hervor, mit der altclassischen Tradition in Bezug auf
iiberall
die altorientalische Geschichte vôllig zu brechen
Quellen
als einzig
Scharfe des Blicks in solchen Dingen
Winckler
auf, ein
und
lediglich die keilinschriftliclien
berechtigt hinzustellen und auschliesslich auch heranzuziehen.
nimmt
es gewiss nicht leicht einer mit
An
Herrn
Umstand, der die Geltendmachung einer Gegenansicht bedeutend
erschwert.
Es in die
ist
Herrn Winckler's unleugbares
\'erdienst,
durch dièses Buch ein neues Licht
verworrenen Fragen der medischen Geschichte gebracht und
Riicumi.. xix.
—
nouv.
siin.,
m.
viele
neue Fragen, 85
BEITR.EGE ZUR MEDISCHEN GESCHICHTE
194
vom Standpuncte
deren endgiltige Lôsung
Geschicbtswissenschaft mehr
als
der rasch aufblùhenden altorientalischen
wùnschenswerth erscheint, angeregt zu haben.
Insbesondere muss seine scharfe Unterscheidung der einbeimischen westiranischen, mit
dem
susischen Volke nahe verwandten, Volksmasse uncl des erst spàter eingewan-
derten arischen Herrschersl animes, als dessen bekanntester, Vertreter bereits zur Zeit des Hystaspiden Uvachsatara-Kualâptiç gegolten bat, hervorgeboben werden. Ganz neu
dagegen und
in
crassem Widerspruche zu der ùberlieferten altclassiscben Tradition
Herrn Winckler's Bebauptung, der
letzte
Mederkônig
Istumigu-'AtrruâYir].;
ist
wâre keines-
wegs Sobn des Kyaxares, sondern ein siegreicber Skythenhàuptling gewesen, der das Reicb des Kyaxares erobert batte, spàter aber selbst dem Achremeniden Kyros von
Ansan unterlegen wâre. Ungeachtet des Umstandes, dass bei Herrn Winckler die keilinschriftliche Ûberlieferung in der zur Zeit môglicbsten Vollstândigkeit uncl Akribie verwertbet wird,
erscheint es mir doch
immer
bination weiter gegangen
ist,
fraglich,
ob Herr Winckler nicbt mitunter
als jene verstattet.
in seiner
Herr Winckler darf wobl
als
thuung betrachten, dass ein Gelehrter von der Bedeutung Fritz Hommels der Recension meiner oben citierten Publication in Ceské sich oiïen fur seine Ansicht erklàrt bat.
Muséum
(zuletzt in
Filologické,
I,
64)
Trotzdem babe icb micb doch veranlasst
gesehen, ùber die Geschichte Mediens eine neue Untersuchung anzustellen, als
Com-
Genug-
umsomehr
mittlerweile unsere Nachrichten ùber Medien betrâchtlich durch die aus Kujundzik
stammende und vom Herrn Strong (Journ.
asiat., S.
IX, T.
I,
p.
361 sqq.) heraus-
gegebene Thontafel und durch die Pognon-Scheilsche babylonische Nabonnedinschrift bereichert
worden
sind.
Der ersteren Thontafel, die auf Geheiss Assurbanipals und zu
Ehren der babylonischen Gottheiten Marduk und Zirpanit aufgesetzt wurde, verdanken wir wichtige Aufschlùsse ùber den letzten assyrisch-elamitischen Krieg, ùber den Krieg mit einem Kônig der
umman Manda, Namens Tukdammi, und
mit dem, Sandaksatru
benannten, Sohn eines nicht namentlicb angefùhrten Fùrsten; die Nabonnedinschrift berichtet ùber die den Sturz Ninive's vorangehenden Ereignisse, an denen auch ein
Kônig der umman Manda theilgenommen bat. Es sind demnach drei Fragen zu erortern, bevor man das Urtbeil ùber den neuen Quellenstofï zur medischen Geschichte
rungen die
fàllt,
und
die aus demselben resultierenden Folge-
nâmlich die Frage ùber die Anfiinge der medischen Unabhângigkeit, ùber
Anagraphe und
zuletzt ùber
den Begrifï der Bezeichnung
umman Manda.
Bekanntlich werden die Madai (no) in den assyrischen Documenten ôfters erwàhnt, zuerst bei Salmanassar
Zur Zeit Salmanassars mit Parsna
(naparîoi
(vgl.
dem Namen Amada,
sassen die
spàter auch in der
Form mât AA.
Madai an der âussersten ôstlichen Ausbiegung des
bei Strab., p. 508, in der westlichen Nachbarschaft von
'Avapiizai, folglich in
Sùden
unter
II II
dem
"A(*ap8oi
und
spàteren Atropatischen Medien) im Norden und Arazias im
Salmanassar
II, Afin. Obel.,
110-126) auslaufenden Bogens. Das sadi
aban Musi bildete ihre Westgrànze und mitunter auch Zufluchtstâtte (/ Rawlinson, PI. 33, Nro. 3, Z. 27-28).
Im allgemeinen
galt das
Land Madai
als
Gebirgsland (vgl.
BEITR.EGE ZUR MEDISCHEN GESCHICHTE
/ Rawlinson, PI. 35, Z.
Bewohner des Landes hiessen Madai
7-8), die
rukuti,
«
die
womit auch das oft vorkommende Madai samûti gleichscheint, aber aueb Madai dannuti, « die mâchtigen Madai », welcb
fernwohnenden Madai bedeutend zu sein
195
»,
letzteres Attribut auf ihre bessere Organisation
und
Kriegstiïcbtigkeit
im Vergleich
Stâmmen und Staaten scbliessen làsst. Ihre âusserste vom Westen weithin sichtbare, mit dem ewigen Scbnee
mit den anderen westiranischen Ostgrànze bezeicbnete das
bedeckte und hart an der Peripherie der grossen Salzwiiste
(bil Tabti)
emporragende
Gebirge Bikni, in welchem Herr Winckler mit Recht den imposanten Demavendkegel
Eine politische Einheit haben die Madai vor dem Jahre 700
erblickt.
v.
Chr. nie
gebildet: den Beweis davon bieten rùckhaltlos die assyrisehen Bericlite. in denen
zwar
Madai) nahmhaft gemacht unter Rammanniràr III Hanasiruka mât Madai, unter Tiglatpilesar III werden Bisihadir mahc'cu Kisirai, der letztere bereits mit Angabe seines Herrschergebietes hie
und da einzelne Gauvorsteher der Madai
(faasâni sa
—
—
dagegen aber zur Zeit Sargons einmal namentlich 27 namentlich aufgezàhlt, das anderemal sogar 45 hasâni sa
Nach den Namen
Madai erwahnt werden. medischer Hàuptlinge und Bezirke aus der vor-
einzelner
sargonischen Zeit zu scbliessen, waren die Madai mit den Bewohnern Xordelams
stammverwandt, derasiatischer
Hommel
d. h. sie
und
gehôrten jener weder semitischen noeh arischen Gruppe vor-
vielleicht
auch sud- und westeuropàischer Urvôlker an, fur welche
die Bezeichnung Alarodier in
Bewohner von Manna und Parsua, beizuzahlen, ungeachtet die in
Anspruch nimmt. Auch
ja sogar des
die ursprûnglichen
Reiches von Ararat, sind dieser Gruppe
Mundart von Urarti-Ararat, soweit dieselbe uns heutzutage
den Vanischen Inschriften vorliegt, mit der susischen Sprache und deren jùngeren
Formationen eine bloss entfernte Yenvandtschaft ausweist. Wàhrend des VIII vorchristlichen Jahrhunderts
macht
Medien
sich aber auch in
Einwanderung
die arische
merkbar. G. Smith bat einem, leider nur fragmentarisch erhaltenen. achtseitigen
Thonprisma Sargons eine Liste von ha^àni sa Madai entnommen und Assyrian Discoveries, II,
288 fgd, publiciert, die
in diplomatisch treuer
Form
jetzt bei
Winckler, Sargon,
T. 44, B, vorliegt (vgl. auch Delitzsch, Die Sprache der Kossàer, 48). Ein einziger
Blick auf die ziemlich lange Namenreihe, worin auch die mit den durch Ktesias uber-
medischen Kônigs, eigentlich blos Personennamen
lieferten lich bei (Z. 32,
Herrn Winckler J
tt
*^~ ^Y*-*— TT^T Jy>
Ar-ba-ku) gleichlautenden
*ipvo<; (Z.
Pa-ar-nu-a, zu lesen
14, avo deut-
ist)
Namen Parnua und Arbaku vorkommen,
sogleich, dass wir es bereits in meisten Fallen mit
zu thun haben, woraus zu folgern
ist,
und
'
\y.xv.t,--
belehrt uns
den arischen Spraehbostandtheilen
dass die arischen Volkselemente damais schon
ziemlich stark unter den Madai verbreitei waren. Seit
dem Ende
des VIII vorchristlichen Jahrhunderts lasst sich also die fort-
wiihrende Einwanderung arischer St;imme
Granzlander constatieren. Im
III
vom Xorden
Jahre Sargons, 719
her in die armenisch-iranischen v.
Chr., wird ein Reitervolk
Mitatti
und Manna von den Assyrern erwabnt. dessen Anfuhrer mit dem Konig Rusa oder Ursà von Ararat gegen die Mannaerkonige conspi-
rierte.
zuerst gegen den assyrienfreundlichen Iranzu, drei Jahre nachher gegen
Zikirtu zwisehen Urartu
den
BF.ITR.EGlï
196
NacMolger des Letzteren Azà.
ZUR MEDISCHEN GESCH1CHTE
Mitatti's
Verbûndeten waren Bagdatti oder Bagadatti
von (U)mildis und die amilu saknùti Mannai, die Gaufûrsten oder die Statthalter der
Mannâer (Sarg., Ann., 53; Ann. des Saales XIV, 48; Prunkinschr.,
37, 45-46,
Winckler). Die assyrischen Berichte unterscheiden demnach zwischen dem Kônige und den amilu saknùti von Manna. Nun tragen die Namen Mitatti und Bagadatti ein ausgesprochen arisches Geprâge, die Zikirtàer dann, die noch spâter ia-j'ip-rio'.
(Hdt,VII,
(e6voç [zèv wepoixàv
/.a !
.
85), als persisch, also ^>-'7
l
)
im allgemeinen
als arisch
als
Asagartâ,
redende, Bewohner
der ostlichen Zagrosabhànge (Ptol., VI, 2) vorkommen, unter-
scheiden sich als Reitervolk grundsâtzlich von der eingeborenen Bevôlkerung des
medisch-armenischen Grànzlandes. Auch an den Abbildungen gefangener Mannâer sicbt inan eine stattliche, vortrefflich ausgerûstete,
mit der charakteristischen arischen
Stosslanze bewaiïnete und der einheimiscben Bevôlkerung fremd dastehende Volks-
masse, deren Merkmale mit
dem wohlbekannten Ariertypus ûbereinstimmen. nabm Manna am Ende des VIII vorchristlichen
In Folge dièses Vôlkergeschiebes
Jalirhunderts eine ganz
merkwûrdige Stellung
ein.
Obzwar unsere Nachrichten ùber
dasselbe aus der Zeit vor Sargon recht spàrlich fliessen, so berecbtigt, dass das viehtreibende
weniger v. Chr.,
als
(vgl.
doch die Behauptung
im
freundlich gesinnt war. Bereits
XXX
Jabre Salmanassars
wurde der Mannàerkônig Udaki durch Wafïengewalt aus
Zirtu vertrieben (Ann. Obel., 165-168).
wurde
ist
Mannàervolk vor Sargon den Assyrern nichts-
ein Theil von
Wahrend
39-42).
830
der Regierung Samsirammâns
Manna, der Stadtbezirk Paddira,
als assyrisches
Schrader, KGF., 223) und derselbe Kônig rûhmt
dritten Feldzuges
II,
seiner Hauptstadt
sich selbst,
II
Gebiet betracbtet
im Verlaufe
seines
den Tribut von Manna empfangen zu haben (Samëirammâns In-
Auch
die Verwaltungsliste
erwâhnt
in
den Jahren 808 und 807
schrift,
II,
v. Chr.
Feldzûge nach Manna, es zeigte sich also durch eine lange Reihe von Jahren
das mannàische Volk mit seinem Herrscherhause den Assyrern widerspànstig, ein Verhaltniss, welches zu Zeiten Sargons jahlings in ein assyrien freundliches umschlug.
Es sind uns aus der Regierungszeit Sargons folgende Konige von Manna bekannt
:
zum J. 716 v. Chr., Azà und Ullusun. Aile drei hatten fortwàhrend mit den Emporungen ihrer neuen arischen Landesgenossen zu kâmpfen, die von Rusa von Ararat und von dem Zikirtàer Mitatti aufgemuntert wurden, desshalb hielten sie es Iranzu bis
aile drei
mit Assyrien, von demselben Schutz gegen die arischen Eindringlinge und
den mit solchen verbûndeten Kônig von Ararat erwartend. Gegen Iranzu, dessen assyrienfreundliche Gesinnung Sargon ausdrucklich hervorhebt (Ann., 33, Winckler), zettelte Mitatti bereits
im
J.
719
v.
Chr. einen Aufstand an, an
dem
die
mannàischen
Stàdte Suandahul, Durdukka und spàter auch Suka, Bala und Abitikna theilgenommen haben. Rusa von Ararat wird bei dieser Gelegenbeit als Verbiuideter der Aufstàndi-
schen genannt {Ann., 34-41). Sargon aber ùberraschte die Empôrer, ùberwàltigte sie
und verptlanzte nach Syrien. Drei Jabre nachher brach der Aufstand von neuem aus
und auch diesmal wird Mitatti an der Spitze der Révolte genannt, neben ihm aber werden die amilu .saknùti Mannai erwàhnt, eine Bezeichnung, die in den àlteren Berichten nirgends vorkommt. Die
Empôrung
richtete sich
gegen Iranzu's Nacbfolger
BEITR.EGE ZL R MEDISCHEN GESCHICHTE
selbstverstàndlich auch gegen Sargon als Schutzherrn des Letzteren. Die
Azà und
Politik des Kônigs von Ararat tâer. die
von Sargon und Azà
Es
war dabei wieder im
amilu saknùti Mannai und die
ist klar,
Stamme
dass zu Sargons Zeit in
Manna
Da auch
v. Chr., veranlasst.
die arischen
Elemente ûberhandnahmen
sich damais die arischen Ein-
Sargon zu der Expédition seines VII Jahres,
Dièse Expédition richtete sich gegen Da-ai-uk-ku, einen amilu
saknu Mannai, der sich mit Rusa gegen den Kônig Ullusun verschworen seiner
hat.
Einer
Solme verbiirgte des Yaters Treue. Aber Sargon nahm die mannàischen, durch
Daiukku an Ararat abgetretenen Festungen im Sturm
bemàchtigte sich der Person
ein,
dem syrischen Hamath Mord mit seinem Leben.
Daiukku's und dessen Familie und verbannte ihn nach inschr., 49). Bagadatti biisste den an
Es leuchtet in
Abfall
die einbeimische Dynastie zu sturzen
dem benachbarten Parsua
in
drin.tr'inge recht breit machten.. sah sich
716
zum
verleitet batte.
und im Verein mit dem Konige von Ararat bestrebt waren.
Spiel, insoweit derselbe die Zikir-
(U)mildis und Misiandu
Manna
ein, dass
Azà
veriibten
(Prunli-
Daiukku und Bagadatti an der Spitze des arischen Elementes
gestanden, dass sie aber an
dem Vollfùhren
ihrer Plane durch Sargon's Siège
verhindert wurden. Nach Daiukku's Niedei lage war aber fur seine Stammesgenossen in
kein Bleiben mehr, denn ein Jahr spàter erlag auch Rusa der Wuefit von
Manna
Sargon's Waffen und endete durch Selbstmord. Die arischen
Stamme
durch dièse Ereignisse gezwungen Manna zu verlassen und es fragt
sahen sich wohl
sich,
wohin
sie sich
gewendet haben. Ich glaube die Spuren ihrer "Wanderung insogleich verfolgen zu kônnen. Der natûrliche \Veg fuhrte nach Medien, ansàssig waren.
Im
713
J.
v.
wo
bereits arische
Elemente durch lângere Zeit
Chr. unternahm Sargon eine Expédition ana mât Illîpi
mât Bit Da-ai-uk-ki mât Karallia [Ann.,
139-140). Unglùcklicherweise
richt ûber dièse Expédition, der ursprûnglich bis zur Z. 165 reichte, in
der Be-
ist
einem sehr
argen Zustande uberliefert worden, es lohnt sich aber dennoch dessen einzelnen An-
gaben nachzugehen. Der in der Z. 139-140 enthaltenen Aufschrift gemàss galt die Expédition den Làndern Illip, Bit Daiukki und Karalli, also insgesammt medischen Landschaften. Anfangs wird der Verlauf der Expédition nach Karalli ibis zur Z. 143) dargestellt,
deutlich der Illip
dann folgen die sehr verstummelten Zeilen 144-157, die aber, da Z. 157
Xame Daltà,
j
bezogen haben mussen.
Nachdem
also in
^^j Z.
c=T
^JTy
|^,
dem zusammenhàngenden und
richte die Ereignisse
zu lesen
ist,
sich auf die Ereignisse in
158 fgd werden in der That Bezirke von
von Karalli und
Illip
erwàhnt.
streng chronologisch geordneten Be-
Illip gestreift
worden waren,
so ist es als ganz
und der wohlbekannten Art assyrischer Annalenschreiber nur entsprechend anzusehen, wenn man in dem Rest des Berichtes, Z. 161-165, Nàheres ûber die Expénatiuiich
dition nach Bit Daiukki erwartet. Dièses Bit Daiukki
zufolge zwischen Illip
anzusetzen, da
Illip
und
ist
dem Sargonschen
Karalli, also in die Mitte des classischen
bekanntlich an Eiam grànzte. Karalli zuweilen aber zu
gerechnet wurde, also bedeutend nordlicher gelegen haben muss 33-63,
Berichte
Gross-Medien
(vgl.
Manna
Sarg., Ann.,
Winckler). Xun fùbrt uns der assyrische Bericht zwar nach dem fernen medi-
BEITR/EGE ZUR MEDISCHEN GESCHICHTE
198
schen Osten, nach den nagi rukuti sa paffi mâtu Aribi Sa nipih ilu Samsi u mâtu
N'agira
pudu
mâtu Mandai dannuti sa
[sa]
nir ilu
Assur
162-163), also nach den an der Grànze
(Z.
Gebieten der
Gebirge und
«
màchtigen Mandai
in der
tende Bit Daiukki.
Wûste
An
lichen
sadu u madbaru irtap»
gelegenen
und im
nennt aber nirgends das sonst sieher zu envar-
zelteten,
wo
wir die Erwàhnung von Bit Daiukki erklàr-
licberweîse zu erwarten haben, werden medische letzteren ein bisher in
ma
islu
der ôstlichen Aribi
die das Joch Assurs abgeschûttelt hatten
».
der Stelle,
a
Stâmme und Bezirke und
Medien unbekannter Stamm, welch'
Lebensweise der medischen Stàmme
grell
assyrische Scliriftgelehrte ziemlich eingehend zu
unter den
von der gewôhn-
letzteren
abstechende Eigenschaften der schildern sich bemûssigt
findet,
ausdrùcklich genannt. Es bleibt also die Frage zu erôrtern, ob sich zwischen Bit
Daiukki und den
màchtigen Mandai
«
»
nâhere Beziehungen nachweisen lassen.
kommt in Wesen nach Nun lâsst sich
Untersuchen wir zunàchst die Namensform Mandai. Die Bezeichnung
den vorhandenen Queilen unstreitig eine auf
der
Name Manda
Suffixes
—
da
vor Sargon nicht vor,
in der Zeit
den Namen Manda zurùckzufûhrende Appellativform. nach der wohlbekannten Analogie
Bedeutung
in der
namens Manna erklàren
1
,
«
Land
folglich bezeichnet das
einen
dannuti Sargons
Manna nach Medien
der einheimischen bloss
«
aus
ein
durch Hinzufùgung des
als eine
instandgesetzte Erweiterung des Landes-
»
Manna Zugehôrigen oder
Stâmmen
aber ihrem
ist
Ankômmling
Appellativum Mandai einen nach
aus Manna. Demzufolge sind die
Mandai
eingewanderter Clan oder Stamm, der
medischen Beoôlkerung und auch den anderen anwohnenden
aus
Manna gekommene
»
oder
«
mannâische Leute
»
icaren.
Manna nach Medien eingewanderter Stamm dann kônnen wir ganz positiv den Gnmd erklâren, waram Sargon in der
Sind also die Mandai dannuti ein aus oder Clan,
Aufschrift seines bereits oben erwàhnten Berichtes das Gebiet Bit Daiukki als Ziel
von der Bekàmpfung der
seiner Expédition namentlich auffùhrt, in der Folge aber
Mandai
in
Medien
spricht.
Die medischen Mandai sind unseres Dafûrhaltens die aus
Manna An.uekommenen und zwar Stammes,
als
die
Angehôrigen des vorher
dessen Oberhaupt der in
Gefangennahme
dièses
Daiukku
Kônigs Rusa von Ararat, der Falle von Musasir
und der
Hamath
internierte
lebte einer seiner
letztere
Sôhne
Manna
als Geissel
gab sich aber bereits im
Wegnahme
in
Daiukku
J.
714
galt.
angesiedelten
Zur Zeit der
an dem Hofe des v.
Chr. nach
der altarmenischen nationalen
dem
Gottheiten
Haldia und Bagbartu selbst den Tod. Dièse Gelegenheit und die durch Sargons Siège in
Ararat geschafïene Lage wird der Sohn Daiukku's zu seiner Befreiung und zur
Wiederkehr zu seinen zur
Zeit muthmasslich fûhrerlosen
Stammesgenossen benutzt
Stâmme in Manna kein dem Namen des Stammes
haben. Nach den Siegen Sargons war aber fur die arischen
Bleiben mehr,
sie
suchten also das Weitere und zogen unter
oder Hauses Daiukku
— ob unter der Fuhrung des umlànsst noch zu Ararat detenierten
1. Cber das Suffix -da, \gl. Homiiel, Gcsclticlite Babyloniens-Assyriens, 221 und 402. Als Beispiele der auf dièse Art erfolgten Namensbilduiif; fùhrt Horamel, l. c, Amar-da, Kal-da und Man-da, an womit auch der
Laudesnamo Kampa(n) -da, dem der aus den Inschriften Assurnasirpals wohlbekaunte Personenname Hamban zu Grunde liegt, zu vergleichen ist.
sieher westiranische
manassars
II
III
und
Sal-
BEITR.-EGE
ZUR MEDISCHEN GESCHICHIE
Fiirstensohnes, niag dahingestellt bleiben
belanglos
und fortan pflichten, in
dem
und
— nach Medien. Daselbst wurden statt
wenn
Arier aucb
er
als
auch sonst fur die aufgeworfene Frage
ist
sie als
l,
Ankômml ingc empfangen
mannàische
Wir kônnen
Mannaer bezeiehnet.
Ceské Filologické Muséum,
199
nur Homrael bei-
64, die Moglichkeit zulâsst, dass sicli
Ktesianischen Konigsnamen Mivoa-jxv, ursprûnglich wohl Mandaukku, eine
noch so verblasste Erinnerung an die einstige Bedeutung der Mandai
in
Medien erhalten
haben mag. Herrn Winckler's Unterscheidung eines mannaischen und eines anderen Daiukku, nach welchem letzteren die medisehe Landschaft Bit Daiukki ihren gefûhrt haben soll {Untersuchungen, 118),
ist
Namen
dagegen abzulehnen.
Mit der hier skizzierten Sachlage befmdet sich aber merkwi'irdigerweise, von den poetischen Zuthaten der nachweislich jungeren Sage abgesehen. die bei Herodot vorliegende Harpagidentradition in bestein Einklang.
den Medern die Erinnerung erhalten, dass spàter den folge
Namen
waren
die
wfio:
"Aptoi
bei
geheissen und erst
angenommen haben (Hdt., VII, 62). Derselben Tradition zuin zahlreiche Stamme gespalten und verwalteten sich
zusammenhangender Gebiete SecllS Mr^Swv -p/;*
Und ZWar
durch seinen von
Ausdruck auf eine Anzahl kleinerer, âusserlich nur
schliessen lasst.
Bojuat
an vierter Stelle vorkommenden
abgeleiteten
"Apioç
lose
Orte unterscheidet Herodot
SxpO'j^aTSî 'ApiÇavzo! Bojoioi 112701 (I, 101).
Die
waren gewiss derjenige Stamtn, welcher
sich
[IapT)xax.r)vot
'AptÇavw*
An anderem
Namen und sonstige Kennzeichen arischen CharakUnd nun der Name Af/ô/.r,,-, von dem sich mit dem keilinschriftlichen Daiukku nicht identisch
den anderen Stâmmen hervorthat.
doch nicht behaupten
Wenn
wàre!
Noch zu Herodots Zeiten war
ursprûnglich
Meder vor Deiokes
xaxà xiinaç (I, 96), welch' letzterer
ters vor
sie
dass er
lasst,
wir sohin den wahren gesclhchtlichen Kern
in der Deiokessage
von den
Bestandtheilen der spàteren Legendenbildung absondern, so bleibt immerhin die Thatsache
iibrig,
darin
dass die
stellt sich die
at,iôxï)<;
Meder
und den Ursprung
staates
Sage
die Vereinigung des Volkes, die Griindung ihres National-
ihrer kôniglichen Dynastie auf in Gegensatz zu
selbst statt eines Deiokiden fur
sehr, dass ich
At/.ox.t,?
Nur
zurùckfùhrten.
den keilinschriftlichen Angaben, dass
sie
den ersten Mederkônig betrachtet. Es freut mich
mich in Bezug auf die richtige Bedeutung des Deiokes
fin-
Medien mit
Herrn Winckler im Einklang befinde.
Es
steht also fest, dass ein arischer, aus
v.
Manna angekommener oder vielmehr verhiess, zwischen dem J. 715-713
Stamm, dessen fmherer Hàuptling Deiokes Chr. nach Medien einwanderte und sich bald, Dank
triebener
seiner hoher entwickelten mili-
târischen Organisation unter der eingeborenen Madaibevolkerung ,
arischen Elementen zur Fuhrerrolle aufschwang.
Auch
in diesein
und den zersprengten Punote stimmen
also
meine Ausfuhrungen mit denen des Herrn Winckler uberein. Die Sargonsche Expédition des Jahres 713
v.
Chr. nothigte zwar die arischen Ein-
wanderer und mit diesen auch die Madai zur einstweiligen Anerkennung der assyrischen Oberherrschaft, aber die folgenden Ereignisse, insbesondere die
im
J.
708
v.
in Illip
Chr. erfolgten Ableben des Kônigs Dalta ausgebrochenen,
nach
dem
Wirren und
die
damit im Zusammenhange stehende erneuerte Feindschaft zwischen Elam und Assyrien
waren keineswegs der anp;estrebten Oberherrschaft
in
Westiran
forderlich.
BEITR.EGE ZUR MEDISCHEN GESCHICHTE
200
Nient
viel besser
stand es
um
die assyrische Oberlioheit in
Medien unter Sargons
Nachfolger Sanherib. Dieser riihnit sich wohl bei seiner Rùckkehr aus v.
im
Illip
J.
702
Chr. die Madai rukuti zu einem schweren Tribut verbalten zu haben (Prismainschr.,
II,
30-33), sonst wûrdigt er aber in seinen Inschriften die mediscben
Stâmme
keiner
Erwàhnung. Hiegegen sind unter seiner Regierung deutlicbe Spuren von weitgreifender arischer Einwanderung in West- und Sùdwestiran wahrnebmbar. Herr Winckler ganz ricbtig aus, dass infolge Vordringens der Kimmerier und der immer leb-
fithrt
werdenden ariscben Einwanderung
hafter
in der That
im
690
J.
waren
v.
es aus
Parsua ausgewanderte Arier, die unter dem
Sanherib gestritten und spâter
als
ist
dem
plateauartigen ostelamitischen Grânzland
in
in
Medien wâkrend der Regierungs-
den Wirren, die
als
Folge des an Sanherib
verùbten Vatermordes in Assyrien entstanden sind, treten die Madai
von ebrgeizigen Hauptlingen gefùhrte, Macht
in
als eine
Kyaxares, 37
fgd) behauptet
bedeu-
Vordergrund. Im Einklange
mit meinen allerdings spâter gedruckten Ausfuhrungen (Medien und das
Medien
Parsuas
nieder.
anzunehmen, dass die ariscben Stâmme
Sanheribs wesentlich erstarkten, denn
tende,
Namen
Perser zurweltgeschichtlichenBedeutunggelangten.
Ansan zwischen eingeborener Bevôlkerung Es
mûssen (Untersuchungen, 121) und
Chr. in der môrderischen Sclilacbt bei Haluli an der Seite Elams gegen
Dièse Parsuas-Perser liessen sich in
zeit
gerade in diesem Landstriche in
natûrlicli
jener Zeit grosse Veranderungen eingetreten sein
Haus
des
auch Herr Winckler, dass sich zur Zeit Assarhaddons in
ein grôsseres Reich bilden konnte (Untersuchungen, 121). Unseres Erachtens
wird dièse Vermuthung, wenn man sicb nachstehende Umstânde gegenwàrtig
hait,
zur
Tbatsache.
Dem reicben Material, tafeln
das neuerdings Knudtzons Fleiss aus den zerstreuten Ominal-
gesammelt bat, verdanken wir sehr intéressante Aufschliisse uber die verânderte
Sacblage in Medien.
Da ersehen wir
zuerst, dass zwei Hàuptlinge
der Vereinigung einzelner medischer
nommen
Stâmme
Versuche zum Zwecke
in ein grôsseres Staatswesen unter-
haben. Einer von ihnen, Kastarit oder Kastariti, Beberrscher der aus Sargons
Zeit bekannten mediscben Stadt Karkasi oder Karkasia, scbloss ein Biindniss mit den
wilden Kimmeriern, die damais ûber Arménien und die angrànzenden assyrischen Provinzen einherfîelen, mit den Mannàern und auch mit einigen Stàmmen der Madai.
An
der Spitze einer ansebnlichen Kriegsmaclit bedrohte Kastarit in der Folge die
assyrischen Stâdte in
Westmedien Kisasu, mit dem zur
Zeit Sargons erwâhnten
Kisisim wohl identisch, und Usisi (Knudtzon, Die assyrischen Gebete an den Sonnengott,
Nro. I-VI).
ubertrefïende die vor
Man
Macht
sieht, dass dieser Kastarit eine die Mittel eines
besass. Einer
geraumer Zeit Boscawen
Hâuptlings weit
meines Wissens bisher unpublicierten Tafel zufolge, in seiner
Replik gegen Bosanquet berangezogen bat
(Transactions of the Society of Biblical Arçhœology, VI, 108), wurde Kastarit von
seinem Vater mit der Fùbrung im Kampfe gegen Assyrien betraut, Titel eines
Kônigs der Madai angenommen haben,
nacb unbekannte kasia vereinigt
"\\ater
und
Kastarits einige
sich zu
Stâmme
es
wird
ja er soll sogar
den
dem Namen Umgegend von Kar-
also bereits der
der Madai in der
ihrem Herrscher aufeeworfen haben. Die feindlichen Be-
BEITR.EGE ZUR MEDISCHEN GESCHICHTE
201
ziehungen Kastarits zu westmedischen Staaten legen die Vermuthung nahe, dass er
war die westmedischen Stàmme unter seine Herrschaft zu bringen. Der andere Versucb, Medien zu einer politischen Einheit zu vereinigen, gieng
bestrebt
von einem hazânu, Namens Mamitiarsu oder Mamitarsu, aus. Nach der Ominaltafel Nro.
II.
Knudtzon forderte Kastarit durcb eine AJbordnung Mamitiarsu zum Bùndniss
gegen Assyrien
Dasselbe Tâfelcben bestâtigt, dass Mamitiarsu dieser Aufforde-
auf.
rung auch Folge geleistet
Wàhrend
bat.
der beissen Kàmpfe, die Assarbaddon an der
Nordostgranze seines Reiches zu bestehen batte, werden neben den Kimmeriern, Mannàern und Asguzâern (Asguza oder aucb Iskuza, mit denen wohl die 51, 27,
und
in
t::b?k
bei Jer.,
der sogenannten Mosaiscben Vôlkertafel zu vergleicben sind; vgl.
Winckler, Geschichte Babyloniens und Assyriens, 269, und Knudtzon, Sonnengebete, II, 113) aueb die Madai ôfters erwàhnt. Merkwùrdig erscbeint dabei der Umstand, dass Mamitiarsu
in einer Ominaltafel
den Titel hazân sa
Sayce, Babylonian literature, 20, 79
sq.),
nisi
Madai fûbrt
denn dadureb wird
(S.
2005 nach
klar gemacbt,
dass
damais bereits eine Anzabl Madaistàmme unter Mamitiarsu 's Herrschaft stand. Da
Westmedien zu suchen ist, wird man nicht wenn man Mamitiarsu's Wirksamkeit in ostmedische Gaue, wo das Bit
Kastarits Gebiet allem Anscbein nach in
fehlgeben,
Daiukki angesiedelt war, verlegt.
Wenngleich
die weiteren IS'achrichten uber das Verhâltniss der
gemeinen zu Assarhaddon sehr sparlich ermitteln, dass Assarhaddon durcli die
fliessen,'so làsst sich
Madai im
all-
dennoch aus solcben
Macht der Ereignisse zur Anerkennung des
medischen Bundes, dessen Oberhaupt Mamitiarsu war, genôtbigt wurde. Der Anprall
von Norden wurde zwar abgewehrt und auch Kastarit verschwand auf unbekannte
Weise von der Oberflâcbe, aber der einmal gestiftete Bund der Meder dauerte fort, ja noch wâhrend der sonst ruhmvollen Regierung Assarhaddons ward auch das Reich Illip mit Medien vereinigt. Dasselbe Schicksal wird auch dem gebiet Kastarits widerfahren haben und die einzige ausdrùcklick gegen Medien Gerichtete Handlung Assar-
haddons tràgt den Charakter einer Hilfeleistung gegen hazâni sa kaatam idkusunuti (Prism., IV, 29), also gegen die fortschreiten Annexion einzelner
durch das aufstrebende Mederreich. Assarhaddon
Rand
mag
Stàmme und
Gebiete
bei dieser Gelegenheit bis
zum
der grossen Salzwùste vorgedrungen sein, aber dieser sein Vorstoss bat die Or-
ganisation der Madai nicht erschùttert.
AU
dièse Ereignisse fallen in die vier ersten Jahre Assarhaddons, denn seit
dem
fùnften Jahre an besitzen wir eine chronologisch genau geordnete Aufzàhlung der
Thaten Assarhaddons
in der
Babylonischen Chronik,
wo
aber die Ereignisse an der
nordôstlichen Grânze mittiefstem Schweigen ubergangen sind. Es sen, dass
im
J.
ist
sohin zu schlies-
675 bereits Medien unabhangig war und dass die Unabhângigkeitser-
klàrung in die Jahre 678-676 anzusetzen die durch Herodot,
I.,
130, uberlieferte
ist.
Damit stimmt aber merkwurdigorweise
und der medischen Volksuberlieferung ent-
nommene Angabe, derzufolge die Meder Oberasien durch 128 Jahre beherrscht hatten. Da wir die Schlacht bei Pasargadae im J. 550 v. Chr. als terminus ad quem ausehen. so ist
das Jahr 678/7 RECUEIL, XIX.
—
v.
Chr. als das Anfangsjahr der medischen Oberherrschaft, richtiger
NOUV. SÉK.,
III.
£6
BEITR^EGE ZUR MEDISCHEN GESCHICHTE
202
als
das Jahr der medischen Unabhàngigkeitserklàrung, zu betrachten. Die vielfach
versuchte Deutung der Ziffer 128
ist
dem Grunde abzulehnen,
aus
den sonst ùber die Dauer einzelner Regierungen absolut unvereinbar
in
weil die Ziffer mit
Medien ûberlieferten Ansâtzen
ist.
Fassen wir die Ergebnisse unserer Untersuchung zusammen, so ergiebt sich daraus
Manna
folgende Beantwortung der ersten von den drei aufgeworfenen Fragen. Die in
durcb geraurne Zeit ansàssigen arischen Staminé wanderten unter den Anfùhrern aus
dem Hause
des Daiukku-Deiokes nach Medien ein, stellten sich an die Spitze der
einheimischen Madai und der bereits von fruher her unter den Madai angesiedelten Arier, wehrten glùcklich die Angriffe Sargons
Assarbaddon, indem
Lage
in
und Sanheribs ab und grùndeten unter
durch den Kimmeriereinfall geschaffene misslicbe
sie sich die
Assyrien rechtzeitig zu Nutzen gemacht, durch den Deiokiden Mamitiarsu den
medischen Nationalstaat. Die medische Anagraphe bei Herodot besteht lediglich aus vier Kônigsnamen, deren einer, der des schliessen
ist.
At)cô*t)<;,
in
Folge unserer Ausfùhrungen im vorhinein auszu-
Es kommen demnach blos
k
«fcpaopTnrK,
brochener Reihe nacheinander folgten, in Betracht.
zwei und zwar der
letzte
'AaTuâ-piî,
die in ununter-
diesen drei Kônigen sind
'Auz^r^ sowie dessen unmittelbarer Vorgânger
inschriftlich belegt, 'AaTui'^? als Istumigu der als
und
Von
Kua£apï)<;
Nabonned- und Kyrosinschriften,
keil-
Kjx?ip-r)ç
Umakuistar, altpersischUvachsatra, in der Sprache der zweiten Gattung Vakistara,
in der grossen
wo
Behistûninschrift des Dareios,
zwei Praotendenten, Fravartis-
Nachkommen
Phraortes der Meder und Citraïltachma der Sagartier, sich fur seine
herausgegeben haben.
p=tôpTï]i;
ist
monumental nicht beglaubigt,
bisher
ist
aber mit
seinem Thronnamen 'Aa-sA^ç bei Berossos wiedererkannt worden (Medien und das
Haus
des Kyaxare.s, 53 fgd. Vgl. auch Hansen,
Neue
philologiscke Rundschau,
1890, 381).
Auch
die
Dauer einzelner dieser Regierungen
Herodot erhaltenen Zahlen, 22
+ 40 + 35,
ist
ganz genau zu fixieren, da die bei
im grossen Ganzen mit der Regierungs-
dauer der drei letzten Ktesianischen Kônige ùbereinstimmen, allerdings mit der nichtssagenden und aller Wahrscheinlichkeit nach durch Verschreibung veranlassten Variation bei
dem
letzten Kônig,
dem
Ktesias 38 Jahre beilegt. Es
zusammen 22
nehmen, dass die drei letzten medischen Kônige
geherrscht haben und das der erste, Phraortes-Astyages, im 647
von Medien eingenommen
Nun haben wir tiarsu das medische statt
als
anzu-
also
ist
+ 40 + 35 = 97 v.
Jahre
Chr. den Thron
bat.
hôchst wahrscheinlich dargethan, dass im
Reich gegrùndet
hat, dieser
Mamitiarsu
an die Spitze der medischen Anagraphe zu stellen.
Da
ist
J.
678
v.
Chr.
Mami-
demnach an des Deiokes
tritt ein
neuer bisher un-
bekannter Kônig hinzu. Der von Strong publicierte Text, Ao., 20 fgd, berichtet uber
Tuk-dam-mi-i sar
umman Manda,
der sich in den Krieg mit
Assurbanipal eingelassen hat, endlich aber
Rûckzug genôthigt worden
ist.
dem Assyrerkônig zufolge — zum
— dem assyrischen Berichte
Der Kampf muss
ein sehr heisser
gewesen
sein, weil
BEITR.EGE ZUR MEDISCHEN GESCHICHTE
der
«
dem
siegreiche
Attribut
Marduk und liest man die zur
Teufelssprosse
als
schmeichelhaft mit
Tiamat) auszeichnet und den Gottheiten
(tabnit
Zirpanit fur den errungenen Sieg reichliche Opfern darbringt. Av. 21
berechtigt, dass
griffene gewesen.
Es handelt
Tukdammi sich sohin
ist.
um
,
.
da solche
einen Angrifïskrieg gegen Assyrien. Mit
Name am Ende
der Zeile Av. 24
Gleich nachher nennt aber Assurbanipal den Sohn dièses Hâupt-
Namens Sandaksatru,
ein
Name, dessen
Zweifel erhaben sein dûrfte, es wird sohin hàltniss zu den
.
der Angreifer und Assurbanipal der Ange-
erscheint ein Hâuptting verbunden, dessen
ausgebrochen lings,
»
sehr wichtige Stelle ana la ipis anni la hadii misir màtia ni.
Annahme
Tukdammi
Assurbanipal seinen Gegner nichtsweniger
»
«
203
damais
arischer Charakter
Tukdammi
in
wohl uber jeden
gewissem oberherrlichen Ver-
Westiran (im allgemeinen Sinne des Worts) ansàssigen Ariern
in
gestanden baben. Tukdammi's Reicb muss ebenfalls in Westiran gesucht werden und speciell in
Medien, da er denselben Titel sar
umman Manda
wie der Zerstôrer von
Assyrien in der babylonischen Nabonnedinschrift und der letzte Mederkônig Istumigu-
Astyages fùhrt. Tukdammi
ist also ein
neuer, bisher unbekannter Mederkônig, der in
Lùcke zwischen Mamitiarsu und Phraortes-Astyages einzureiben ist. Ich glaube, der von Strong publicierte Text gibt einige Anhaltspuncte an die Hand, welche die Behauptung rechtfertigen, dass Tukdammi als unmittelbarer Vor-
die
gânger des Phraortes-Astyages anzusehen pals
ist.
Angaben ùber den Krieg mit Elam zu
In erster Reihe sind hierin Assurbani-
erôrtern. Av., Z. 18,
ist
Elam namentlich
erwâhnt und zwar in solcher Verbindung mit Tukdammi, dass der Schluss von der Allianz beider Màchte gegen Assyrien und von der Gleicbzeitigkeit des medischen Einfalles mit jener
Phase des assyrisch-elamitischen Krieges, die mit einem entschie-
denen assyrischen Siège geendet
hat, gerechtfertigt erscheint.
Nun
hat Assurbanipal
bekanntlich zweimal mit den Elamitern siegreich gekampft und zwar zuerst hat er den
Kônig Tiumman tracht,
bei Tulliz
kommt
gefùhrte Krieg
am
Ulai aufs Haupt geschlagen. Dieser gegen
da die Schlacht
am
Ulai vor das
J.
658
Strassmaier publicierten und von Oppert in der
v.
am
Chr. anzusetzen
ist.
III,
das Jahr 658
v.
130
fg,
Einem von
14 Bec. 1894 abgebaltenen Sitzung
der Académie des Inscriptions besprochenen Contracttàfelchen zufolge
Ann. Rass.,
Tiumman
aber bei der Erledigung der aufgeworfenen Frage ausser Be-
fâllt
die
auch
erwàhnte erste Belagerung Babylons durch Assurbanipal
in
Chr. und der elamitische Kônig, dessen Entsatzheere Samassumukin
damais Rettung verdankte, war Tiummans Nachfolger
Ummanigas. Ba Assurbanipal aus Anlass
in
dem
Theilreiche von
Madaktu
seines in der Tukdammiinschrift erwiihnten
elamitischen Sièges die babylonischen Gottheiten
Marduk und
Zirpanit adoriert, so
handelt er in seiner Eigenschaft als Kônig von Babylon, ein Umstand, der erst nach
Chr. erfolgten Entthronung Samassumukin's eingetreten
ist, und ist Tukdammi's und Sandaksatru's unbedingt in die dem Fall von Babylon nâchstfolgenden Jahre anzusetzen. Im J. 647 v. Chr. bestieg bekanntlich der Kônig Phraortes-Astyages den Thron Mediens, es leuchtet also ein, dass Tukdammi
der im
J.
648
v.
sohin die Niederlage
den Thron Mediens ummittelbar vor dem letzteren inné batte. Als Verbundeter von
dem
elamitischen Kônige
Ummanaldas
— Ummanaldas's Vorgànger Indabigas
wurde
BEITR^EGE ZUR MEDISCHEN GESCHICHTE
204
am Anfang
bereits
des Krieges gestûrzt und da bleibt nur
Verbûndeter ùbrig
—
bat
Tukdammi
Ummanaldas
als
Tukdammi's
einen Angrirï auf das durch Samassumukin's
Aufstand gescbwàcbte Assyrien gewagt, wurde aber besiegt und allem Anschein nach
auch getôdtet, weil insogleich ein neuer Herrscher
in
Medien
auftrat.
Kônig zu verzeicbnen und
neuer, bisher unbekannter, mediscber
grapbe in der Art zu ergànzen, dass nacb Mamitiarsu zuerst bis
Tukdammi, dann Phraortes oder Astyages J.
585
v.
Cbr.
1
und
zuletzt
Astyages
II bis
I
Es
ist
also ein
die mediscbe
zum
J.
647
v.
AnaChr.
zum J. 625 v. Chr., Kyaxares bis zum dem im J. 550 erfolgten Zusammensturz
bis
zu
des Reicbes Medien beberrscbten.
Es
beisst jetzt die dritte
und unseres Dafiirbaltens
fur die
Bebauptung Herrn Win-
cklers wicbtigste Frage zu beantworten. Bekanntlicb wird in den
Nabonnedannalen
umman Manda wie zur
Zeit Assarhaddijns
und
in der Kyrosinschrift
Astyages
II.
ebenso
der Kimmerieranfùbrer Tiuspa genannt, woraus Winckler die dass auch der letzte
Vermuthung
schopfte,
Mederkônig ein dem Tiuspa àhnlicher Barbaren- oder Skythenan-
fûhrer' gewesen, der entweder den Kyaxares entthront oder nach Ableben desselben die Herrschaft in
Medien an
sich gerissen batte
des Kyaxares angesehen werden kann.
Da
und
infolge dessen
ich mich der
unmôglich
als
sohn
Uberzeugung nicht erwehren
kann, dass bei Herrn Winckler von vornherein das Bestreben hervortritt, in den Keilinschriften môglichst viele Gegensâtze mit der auf den classischen
und insbesondere
auf Herodots Berichten fussenden Auffassung zu finden, so gestatte ich mir vorher die
einschlâgigen classischen Quellennachrichten in Bezug auf ihre Glaubwùrdigkeit zu prùfen.
Da
gilt es zuerst die
Frage zu erôrtern, wann nach den Classikern Vorderasien und
Medien von den Skythenhorden heimgesucht worden fliessen
sind. Die Nachrichten hieruber
eben nicht spârlich und einige von ihnen sind sogar von relativ sehr hohem
Werth, dasolche entweder gleichzeitigniedergeschrieben oder zeitgenôssischen Quellen entnommen sind. Am ausfùhrlichsten berichtet uber den Skytheneinfall Herodot, der seine Nachrichten
neben den verschiedenen medischen Traditionen an drei voneinander
ganz unabhângigen Quellen, zu Olbia, zu Askalon und in Lydien, gesammelt hat. Berossos und Strabon haben auch werthvolle Nachrichten ùberliefert
;
jene sind direct
auf babylonische Quellen zurûckzufuhren, Strabon hiegegen benutzte eine ursprùnglich persische, zu seiner Zeit in Kleinasien
1.
und Arménien
verbreitete Ûberlieferung. Die
Die vor zwei Jahrea durch Pognoa eatdeckte und voa Scheil zuerst publicierte Nabonnedinschrift gab
Scheil, Lebmanu (in der November SitzuDg 1895 der Archàologischen Gesellschaft zu Berlin und in der Zeitschrift fier Assyriologie, XI, 332 fgd) und Marquart {Untersuchungen »ur Geschichte con Eran, I., 59-60) Anlass, die in Col. II, 13 vorkommenden Worte i-ri-hà tuk-ti-i als Peisonennaraen aufzufassen und mit dem nacbfolgenden Titel sar umman Manda als Erwàhnung eines bisher unbekannten « Skythenkônigs » Iriba-
zu erklàren. Abgesehen von dem Herodoleiscben Zeugnisse, das ausdrûcklich Kyaxares als und dadurch als Begrùnder der medischen Grossmacht hinstellt, muss dieser Auffassung entsprechendeu Delerminativ vor den Worten iriba tukti enthegengehalten werden. 2. Auders freilich drùckt sich Herr Winckler in Messerschmieds Ausgabe der babylonischen Nabonnedinschrift [Mitteilungen der Vorderasiatischen Gesellschaft, 1896, 1, S. 71). Nach seiner jetzigen Auffassung bediente sich Nabonned archaistischer Bezeichnungen geographischer Begriffe, wie Manda, Suri, Ansan, und in der Bezeichnung Manda wàren « Nordvôlker » uberhaupl zu verstehen. tukti-'Aoêi-/.r i; l
Zerstôrer von Ninive
der Mangel au
dem
BEITR.EGE ZUR MEDISCHEN GESCHICHTE
Angaben
dieser drei Geschichtschreiber
werden
205
den Jere-
vortrefflich durcli die in
mianischen Reden enthaltenen, den zeitgenôssischen Ereignissen Rechnung tragenden
Ermahnungen
Xun
ergânzt.
bringen
ail
macht
enge Verbindung, hôren aber
in
dièse
Quellen den Skytheneinfall sowohl
dem Zusammensturze der assyriscben Weltmit dem Ausgange des VII vorchristlichen
geschichtlich als auch chronologisch mit
Jahrunderts vollends auf, so dass das Zeitalter Nebukadnesars ein scbon grundsâtzlich verândertes Geprâge aufweist. Soll die Wincklersche Behauptung iiber den skythi-
schen Ursprung des Astyages
aufrecbterhalten werden, dann
II
ist
unbedingt eine
Anspielung auf die nach der Auffassung des Herrn Winckler ausgestalteten Vertaâltnisse auch in
den classischen und biblisehen Quellen zu erwarten, umsomehr
oder Berossos in Bezug auf ihren gescbichtlicben
Werth den
als
Jeremia
keilinschriftlichen
Be-
richten aus Nabonned's oder Kyros' Zeit nicht nachstehen.
Nun muss hervorgehoben werden,
dass Herodcts ausserbalb Medien gesammelte
Nachrichten der Bebauptung Herrn Wincklers grundsâtzlich zuwiderlaufen. Herodot hat seine Erkundigungen ûber den Skytheneinfall bei den persischen, der medischen
Tradition kundigen, Xô^wi, in Olbia und auch in Lydien eingezogen, ûberall aber hat er erfahren, dass Kyaxares keineswegs seine
Macht durch die Skythen eingebûsst, sondern
einen glânzenden Sieg ûber die letzteren davongetragen hat. In sehr interessierten Lydien
war demnach von
Skythen nichts bekannt,
die
ja
Herodot berichtet weiter, sicherlich nach lydischen
Quellen, dass Kyaxares die Skythen aus Medien vertrieben
zum Halys ausgedehnt
Lyder gewusst haben, was
getheilten
Nach den
Da werden doch
hat.
dem damais an Medien
einer angeblichen Eroberung Mediens durch
in
dem
und
seine Herrschaft bis
den Halyslauf von Medien
die nur durch
Xachbarreiche vor sich gegangen
gleichzeitigen prophetischen Berichten erstrebten die
ist!
Skythen keine dauernde
Herrschaft, sondern plùnderten eine Zeit lang von Norden her, also etwa von
Armé-
nien aus, die vorderasiatischen Lander, aber gerade die Nordlànder, das einstige Urarti und die Wohnsitze der Moscher und Tibarener, erscheinen im Anbeginn des
VI
vorchristlichen Jahrhunderts im medischen Besitze, sie
600
v.
mussen
also
um
das Jahr
Chr. von den Medern den Skythen entrissen worden sein, ein Ergebniss, dass
den Herodoteischen Bericht ûber die Skythensiege des Kyaxares
bestàtigt.
Abydenos,
dessen assyrische Geschichte grôsstentheils auf Berossos und mit diesem letzteren auf
Einbruch der Skythen und des Abfalles von Xabopolassar an,
die urkundliche babylonische Tradition zurùckgeht, setzt den
in die Zeit der Thronbesteigung des Sarakos
sohin in die Zeit,
wo
die Herrschaft des
Kyaxares in Medien ihren Anfang genommen
hat, der Skytheneinfall ist also in die ersten Jahre des
Kyaxares anzusetzen und
Kyaxares selbst fur den Ûberwinder der Skythen zu halten. Zur Zeit Astyages
werden
die
Skythen nicht mehr erwàhnt,
gisch unstatthaft, Astyages ziehen, als
umsoweniger
sowohl geschichtlich
den skythischen Eroberer von Medien
lydische Quelle Herodots
(I,
als
Kja^âsEw
-a'.oî)
ô
KQll£
mû
II
chronolo-
in Betracht zu
74) ausdrûcklich Astyages II
den mit der lydischen Kônigstochter Aryenis verlobten Sohn des Kyaxares
fip êyoïiav [sC. Suswsatç te zû)
II als
als die
es ist also
('AXuâvtea
Aao->vr,":o; i BiëjÀuivio;] ooOva; tt,v 'b j-(i-:ipx 'Apûi)Vtv 'Aarvi-ft'.
bezeichnet. Die Geschichtskundigen
,
in
Lydien werden doch gut
BEITR.EGE ZUR MEDISCHEN GESCHICHTE
206
gewusst haben, ob der
Lyderkônig mit einem medischen Kônigssohne und spâ-
letzte
teren Kônige oder mit einem barbarischen Stammeshâuptling verschwâgert war.
Herr Winckler stùtzt ausdrûcklich seine Hypothèse auf die keilinscbriftlichen Angaben der Nabonnedinschriften, \vo der gleichzeitige medische Kônig IstumiguAstyages
Manda
II
sar amilu
umman Manda und die Bewohner seines Reiches amilu umman Abu Habba, I, 25-32) genannt werden. Fernerhin sieht Herr
rapsâti {Cyl. aus
Winckler
eine Stiitze fur seine
Bebauptung
in
dem Hinweis
auf den medischen Prâ-
tendenten Fravartis, der sich zur Zeit des Hystaspiden fur einen Nachkômmling des Uvachsatara-Kua|(JpT)i; gehalten
sonst nirgends nachweisbaren
und
bei Gelegenheit seines
Namen
Pronunciamento sich den
Chsathrita beigelegt bat (Untersuchungen, 124).
Herr Winckler hebt nachdrucblich hervor, dass sich dieser medische Usurpator zum
Sohn des grossen Kyaxares eine Art
immer
urtheilt
Herr Winckler,
aufwirft, dass er aber
auf Istumigu-Astyages «
wie Herodot
Anstand nimmt, sich auf was fur
zu berufen.
II
will, der
«
Wenn
er (d. h.
war, so mûssten wir erwarten, dass ein spâterer Prâtendent sich
kommen
Astyages
II) »,
Sohn und Nacbfolger des Kyaxares als
seinen
Nach-
bezeichnet hâtte, da es doch das natûrlichste war, den letzten legitimen Herr-
scher als seinen Ahnherrn zu bezeichnen
(Untersuchungen, 124).
»
Ich bedauere lebbaft, dass ich mich dieser geistvollen Behauptung nicht an-
Der grossen Dareiosinschrift kônnen wir
schliessen kann.
medische Kônigshaus den glorreichen Kyaxares
bloss
entnehmen, dass das
seinen bekanntesten
aïs
und bedeu-
tendsten Reprâsentanten ehrte und sich in Folge dessen fur Uvachsatrahyà taumâ
Astyages
hielt.
kommt
II
in der Inschrift
nirgends vor, ein Umstand, der sich durch
den Hass der Meder gegen ihn ganz gut erklâren
Herodot berichtet ùberein-
lâsst.
stimmend mit den Nabonnedannalen, dass Astyages von seinen eigenen Leuten an Kyros
ausgeliefert
worden
ist,
es lâsst sich also nicht recht gut
behaupten, dass einer
der medischen Prâtendenten es vortheilhaft finden wurde, gerade auf dieser unpopu-
làrem und verhassten Kônig seinen Ursprung und angebliches Herrscherrecht zurùckzufùhren. Bedenklich des
im
Sohn als
J.
585
v.
hinterliess
ist es
auch den Prâtendenten vom
J.
518
Chr. verstorbenen Kyaxares zu betrachten.
— hierin
ist
die Tradition einmùthig
v.
Chr. fur den Sohn
Da Astyages
II
keinen
— so bleibt nichts anderes ubrig
Chsathrita und mit diesem den Sagartier Citrafitachma fur
Nachkommen
des
Kyaxares, etwa fur Enkel oder Urenkel eines seiner jungeren oder zur Thronfolge nichtberechtigten Sôhne, zu halten.
Entscheidend fur Herrn Winckler's Behauptung
ist
der richtige Begriff der Be-
umman Manda, die Winckler conséquent als « Kônig der Skythen » deutet. Die Bezeichnung umman Manda kommt in den keilinschriftlichen Urkunden ôfters vor, zuerst in dem grossen, etwa um das Jahr 2300 v. Chr. verfassten, astrologischen Werke (III Rawlinson, PI. 61, 21-22; 64, 7-8). In den Liedern der Sammlung zeichnung sar
Spartoli,
worin auch der Zeitgenosse Abrahams Kedorla'omer von Elam nahmhaft
gemacht wird, wird dieser Kedorla'omer (vgl.
als
A. H. Sayce, in The Academy, 1896,
lieferung in inschriftlicher Beleuchtung
,
I,
umman Manda bezeichnet Hommel, Die Altisraelitische Ùber-
Anfùhrer der 242;
182-183). Assarhaddon bezeichnet ebenfalls
BEITR.EGE ZUR MEDISCHEN GESCHICHTE
den Kimmerieranfùhrer Tiuspa
als
207
Gimirrai uniman Manda, woraus ersichtlieh
sich beide Bezeichnungen, Gimirrai
und
umman Manda,
ist,
dass
nicht decken. Zur Zeit Assur-
Tukdammi sar umman Manda, in der babylonischen Nabonnedinschrift umman Man-du (>i « *-*^^J, X, 14, éd. Messkrschmidt) als Zerstôrer von Harrànu und sar um-man Ma-an-da (tTTTy 7VT II, ^J
banipals heisst
kommen
die
des Ihulhul
^
dem
Attribut sa mahiri la isu,
3, 14)
mit
zuletzt
wird auch Astyages
PI. 64, Col.
I,
II
12, 25) belegt.
das Berliner Duplicat von
«
^
>
{p^ tf « « >"pH, Nach Hagen (Beitrâge sur Assyriologie,
mit dieser Bezeichnung
V Rawlinson,
,
der seinesgleicben nicht bat
vor und
»
V Rawlinson, II,
231) bietet
um-man umman Manda gesichert erscbeint. Lage, das Vorkommen dieser Bezeichnung durch andertdurchwegs
PI. 64,
die Schreibung
ma-an-du, wodurch die Lesung
Wir
sind
demnach
in der
halb Jahrtausend zu verfolgen. Es fragt sich seltenen
und an
sich unklaren
was
jetzt,
Bedeutung diesem
fur eine
Begriffswort inné wolmt. Meines Dafùrhaltens hat
Hommel das Richtige getroffen, indem er (Geschichte Babyloniens-Assyriens, 344) Wort in dem grossen astrologischen Werke als « Manda-Krieger » und weiter als « nomadische Horden vom Man- Gebiet zwischen Van- und Urmia-See, damais dièses
vielleicht
noch nôrdlicher und mehr den Sitzen der spateren Kossàer. die
Zeit noch nicht erwàhnt werden,
Gimirrai
umman Manda
entsprechend
bezeichnet wird, so
ërklârt.
»
Wenn
in dieser
der Tiuspa als
aus diesem Umstande lediglich zu
ist
Beziehung zur Wiege dièses und dièse Wiege zu ermitteln kommt fUrwahr nicht schwer, wenn wahre Bedeutung des Wortes ummànu vor Augen hait. In der assyrischen
folgern, dass der betrefrende Gimirraer in irgend einer
Begrifïes gestanden
man sich die
Sprache hat dièses geboten, das
Wort zwar
Wort
die
Bedeutung von
«
Heer,
Stamm
»,
es erscbeint aber
nicht aus der assyrischen Sprache, deren Geltungsgebiet zur Zeit
der ersten geschichtlich nachweisbaren babylonischen Kônigsdynastie und Jahrhunderte vor der Zeit der ersten keilinschriftlich bekannten assyrischen Patisi schwerlich bis
zum Urmia-See
gereicht haben wird, sondern aus den ôstlich von Zagros gespro-
chenen Mundarten zu erklâren. Dass das
Wort ummànu
in
den besagten Gegenden
bekannt und mit den Landesnamen verbunden vorkommt, hiefur (Untersuchungen, 116) den Beweis, indem er eine ziemlich
liefert
Herr Winckler
alte, in British
aufbewahrte, babylonische Inschrift heranzieht. Da lesen wir
ja,
Muséum
dass ein gewisser
sakkanaku von Dûrilu, Namens Mutabil, malus kakkad umman Ansan{ki), und Herr Winckler iibersetzt die Stelle « schlug das Haupt des Slammes Ansan ». Nebenbei soll hier
bemerkt werden, dass das Wort
durchschossenen Lettern gedruckt oder
«
Volk
»
und
ist
in derselben
Gattung der Achamienideninschriften 244,
«
ist.
des Staminés
Das Wort
»
Bezeichnung auch (vgl.
auch bei Herrn Winckler mit
ummànu
bedeutet sohin
in der
Oppert, Le peuple
«
Stamm
»
Sprache der zweiten
et la
und Comptes rendus de VAcadémie des Inscriptions, 1882, 137
langue des Mèdes, fgd) nachweisbar.
Im Altpersischen ist vHtha, vgl. das altslavische vie, vëce, Àquivalent dazu. Fasst man also das Wort « ummànu » als « Stamm, Volk » auf, dann bedeutet die zusammengesetzte Form umman Manda den « mannàischen Stamm » oder das « mannàische Volk » und in der Verbindune mit dem Worte sarru ist dieselbe fur einen
BEITR.EGE ZUR MEDISCHEN GESCHICHTE
208
Herrschertitel zu halten. Die Frage, wie Tiuspa zu dieser Bezeichnung
gekommen
ist,
lassen wir offen; aus den uns bekannten Quellen erfahren wir lediglich, dass er den
umman Manda neben
Titel
der Bezeicbnung Gimirrai gefûhrt bat. Sonst sind aber
Tiuspa's nahe Beziebungen zu altafeln ersicbtlich,
Meder
dem Lande Man
oder
Manna
Nocb
die assyrischen Grânzprovinzen bedrângt bat.
Bezeichnung
Manda
umman Manda und der von
erklàren,
Omin-
aus den assyrischen
denen zu Folge Tiuspa an der Spitze der Gimirràer, Mannûer und
wenn man
sich ja den
natiirlicher lâsst sich die
derselben abbângige Herrschertitel sar
umman
mannâischen Ursprung der Deiokiden gegen-
wàrtig hait. Gegen die Winckler'sche Auffassung des Wortes und die darauf sich stùtzende sich
Vermuthung von dem skythischen Ursprung
des Istumigu-Astyages
II lâsst
noch der bisher unberùcksichtigte Umstand gel tend machen, dass nicht nur Tuk-
dammi,
also nachweislich ein
Vorgânger des Kyaxares, sondern auch Kyaxares
selbst,
der ungenannte Zerstôrer von Ninive, nach der babylonischen Nabonnedinschrift den Titel sar
umman Manda
In den theils die
Gefûhrt hat.
umman Manda und sar umman Manda haben wir also einesAndeutung des Ursprungs des medischen Herrscherstammes anderntheils Bezeichnungen
einen Titel, dessen ursprûngliche Bedeutung den Zeitgenossen eines Nabonned oder
Kyros des
bereits verloren
gegangen war, zu sehen. Die babylonischen Priester zur Zeit
Nabonned bezeichneten auch den
die einstige
letzten
Mederkônig mit diesem
Bedeutung làngst abhanden gekommen
ist.
Titel,
dem
sonst
Dass dabei auch die lautliche
Namen Manda und Mandai, wie Herr Winckler, Die KeilschrijtS. XXVII, Anm. 3, richtig gesehen hat, mitspielte, liesse sich sehr schwer in Abrede stellen. Es ist also nicht nôthig, fur den Namen Manda mit Jâger, Assyriologische Beitrâge, II, 300, Dyneley Prince, Mené mené tekel upharsin (Baltimore, 1893), 75, u. A. Erklârung in dem hebràischen na zu suchen'. Ley, Histoi'ische Erklârung des sweiten Teils des Jesaia, 5, betrachtet sogar das Wort Manda als dem hebràischen na = ma mit Ersatzdebnung fur das ausgefallene entsprechend. In dem gegebenen Falle wird durch den Ausdruck Manda lediglich die
Verwandtschaft der Sargons, Bd.
texte
I,
3
mannâische Provenienz der medischen Dynastie der Deiokiden gekennzeichnet. Fassen wir
sammen,
ail
die aus den obigen Betrachtungen sich ergebenden
so wiederspiegelt sich in denselben
Nachfolger
Tukdammi
legte sich bereits
Tukdammi
zu-
den Konigstitel an, wurde aber gewôhnlich,
unter Anspielung auf den mannâischen Ursprung seines Stammes, sar gebeissen. Derselbe
Momente
etwa folgender Sachverhalt. Mamitiarsu's
griff bereits
blieb aber erst seinem zweiten Nachfolger
Assyrien
in dessen
umman Manda
eigenem Gebiete an,
es
Kyaxares vorbehalten, im Bunde mit der
chaldâischen Dynastie in Babylon Ninive zu erobern. Kyaxares grùndete und befestigte
das medische Grossreich, welches aber bereits unter seinem Sohne Astyages
II
dem
mit den unzufriedenen medischen Grossen verbùndeten Konig Kyros von Ansan erlag. 1.
Reisneiî, Zeitschr. fur Assyriol., IX. 154-155, registriert einzelne Deutungen. Ha/ien, Beitrâge sur Asdarunter die Vôlkerhorden im Norden und Nordwesten Babyloniens und Assyriens
syriol., II, 231, versteht (die Gimirràer, I,
242,
mbehte
Sapardâer, Mannàer, zeitweise mit Einschluss der Meder), A. H. Sayck, The Academy, 1896, biblischen Gojjim gleichstellen.
umman Manda den
INSCRIPTIONS DE LA REINE IIATSHEPSOU
209
ADDITIONS ET CORRECTIONS
AUX TROIS INSCRIPTIONS DE LA REINE HATSHEPSOU PAR
Edouard Naville
Un grand nombre
d'inscriptions qu'on trouve à Deir el-Bahari ont été martelées
et n'ont pas été restaurées plus tard. C'est en particulier le cas de toutes celles qui ont
à la personne de la reine, qui racontaient
trait
pouvait pas aisément s'attribuer. Ainsi toute
tel
la
épisode de sa vie qu'un successeur ne
légende de sa naissance miraculeuse, sa
jeunesse, son éducation, tout cela a été détruit sans merci, quelquefois d'une manière
complète
si
ne faut pas songer à retrouver quoi que ce
qu'il
dieux ont été refaites par Ramsès
II.
glyphes qui, à l'origine, étaient sculptés en
mais cependant a voulu effacer. difficultés.
Il
Seules
soit.
les figures
des
Ailleurs on n'a pas été aussi barbare. Les hiérorelief,
ont été grattés avec un ciseau pointu;
contour des signes subsiste souvent et permet de reconnaître ce qu'on
le
On
peut donc copier ces inscriptions, mais en général avec de grandes
est impossible d'arriver
du premier coup à
la correction, et l'on
n'y par-
vient qu'à l'aide de revisions répétées faites à différentes heures du jour.
en est ainsi des
Il
du
n° III
par
MM.
trois inscriptions
que
j'ai
publiées l'an passé
du grand ouvrage sur Deir el-Bahari. Dans
les
1 ,
et qui feront partie
copies de ces inscriptions faites
sommes
Carter et Brown, en vue de cette publication, nous nous
efforcés d'ar-
river à la plus grande exactitude possible; pour cela, nous avons multiplié les colla-
non seulement de
tions,
douteux
copie que
mais souvent de nuit, en concentrant sur un groupe
jour,
lumière de plusieurs bougies. Le résultat en a été un progrès marqué sur
la
j'ai
tion; mais,
publiée.
comme
Mes
savants confrères pourront en juger dans
une année,
celle-ci se fera attendre encore
un certain nombre de corrections
signaler
et d'additions, qui
je
la
la
grande publica-
voudrais d'emblée
ne changent pas
le
sens
général des divers morceaux, mais qui cependant ont leur valeur. Je ne mentionnerai
que
quelque importance, en reproduisant une partie du contexte pour
celles qui ont
qu'on puisse facilement déterminer
la place à laquelle elles
Inscription
L
-
2
t\
(j
i^^rMâlT^M^f une variante de
/
traduirais donc
toutes choses
L
'
3
'
Ji
1.
du Voyage.
1 je crois
-
mot
appartiennent.
:
«
Sa voix
comme un
lî&nlrlk.
Recueil de Tracaux, ItECUlilL, XIX.
—
t.
QA
«
voix, cri
III.
»
i
u n faut v ° ir dans
(Brugsch, Dict.,
apparence est d'un dieu,
i
p. 65). Je
elle fait
(1.
3)
»
Cette phrase est obscure.
XVIII,
NOUV. SÉR.,
/
est d'un dieu, son
dieu. P-
(j
t\
'
f
Il
me semble qu'il faut y
reconnaît re
p. 91.
27
INSCRIPTIONS DE LA REINE HATSHEPSOU
210
une allusion au pouvoir de
Dans
d'Abydos
le rituel
ïfr
,
recouvre la statue du dieu, croître
comme des fleurs.
Au milieu. t\
L. 7.
En
(j
L. 10. rv^n >>
<=>u(j
:
[^
^ D%> ^"^
<(
Elle
le
fait
Elle se rajeunit,
«
» ',
|yJ
0.
Tous
les
pays en grand nombre.
Tu
me
paraît confirmer l'idée que
j'ai
«
Tehennou, mais un mot
signifiant
|
^ *^= ^^ =
s=sO^\(MM)
f
hommes
i
par millions
W
<
(pi.
X) indiqueraient
Les grands O V iii°
/Il
o <=> ,ww« _a ffe* vent tes coups, suivant la manière de ton père
sont des
:
correction
•
La
»
une arme. Les représentations du mythe d'Horus
L. 11.
QtT^Î^
!j^*—-Q
{
n'est pas le peuple des
que
de rajeunir.
faire croître,
"2?>a
i
don de
le
dée sse symbolisée par un voile vert dont on
°A, et tout en bas. Y
^"k\
c'est
a
passage en question, je traduirais
le
frappes de ta lance, ou de ton glaive.
émise en note,
l
donne) sa vaillance.
(lui
^-—
haut,
est dit
il
Dans
»
Uat't celle qui est en Horus L. 4.
Cette déesse avait
.
en parlant de
1
des Retennou recoiv
«
(comme du temps de ton
~\5\
«
plutôt une lance.
père), tes tributs
prisonniers de ta vaillance tu con-
duis ».
f\
L. 12.
va
]
T <=> pzp @ s5r3
|
des
«
tu présentes des offrandes à Thèbes, sur l'escalier
"v\
«<«
'
V
..«•••
»
les
t'accordent leurs louanges, car
dant
(litt.
l'œuf
«
:
dieux d'années,
ils
du
I
ils
te
Amon
roi
»
comblent de vie
féminin singulier. Cette forme se retrouve souvent à Déir el-Bahari passim). Jusqu'à présent sion
(pi.
XVIII)
Ç)
s=
t\
décomposé cette forme
j'ai ,
je l'ai
rendue par
direct toi, et l'««» avec l'omission habituelle (j
étant l'indication
tion
du
sujet
cation
du
sujet suivant
Çj
la
XVIII
x^
t\
donc
immédiatement
l
se
le
descen-
du pronom
(pi.
/
jh
XVII
et
,
étant le régime
le ^
passé.
la
première personne
Mais
décomposer
ainsi Çj
e ra dical, et précédant le
3
ou
phrase de l'inscrip-
la
forme du pronom féminin régime direct
doit
de pureté,
par exemple cette expres-
.
du pronom de
du verbe au futur ou au
du Voyage me prouve que
L'expression de la planche
et
^^
Je ferai remarquer la forme
temples,
»...
ont mis dans leur cœur de distinguer
ont créé.
») qu'ils
hommes par milliers dans les ~«™
est "~jj'.
"*"
f\
(j\\
régime direct
,
l'indi-
%^.
Il
Le pronom sujet de la première personne de l'expression Q Q <=> est généralement omis; il faut donc décomposer ainsi cette expression y (l<=>( jjj
même
en est de
.
:
«
comme ou
le datif est
parce que j'aime
gg^
toi ».
^^ est le pronom féminin à
l'accusatif, tandis
que
.
L. 14. J'incline à croire qu'il y a une interversion dans le second groupe, et qu'il JL
faut lire
:
flQ
T
&
~ww> r-n-i
du
ciel.
I
^^O JT /www P=^l
...
«
Ils
t'accordent une frontière de la largeur
I
»
1.
Mahikttk, Abydos.
2.
M. Erman
1.
p. 53.
avait déjà signalé cette forme de la
deuxième personne
singulière,
Mgypt. Grammat., §75.
INSCRIPTIONS DE LA REINE HATSHEPSOU
L. 15. Plusieurs signes
ont, été
<=> _^
retrouvés,
.
;
211
Al? fe^ s= ï
^.
2
j]
i
.i'
;
O o Q
tout en bas
et
Inscription de U Intronisation^.
L. 4. "*^^"\^
~
_f
—
s
«
t'Ix
Tu
vois (accomplir) tes directions dans le palais.
»
.L.5.Enbas,Q^. t\®âçs\
L. 6. r,
L. 11.
L. 14.
la
poussière) la protègent.
J J^î^;
L. 18.
|
f=>
tout en bas,
^-
(voy.
1.
^VtÏ
—
et plus bas, -^
k-
Q &**—= n 7^—= I/wwva
at^VrH
Y>
(I
(étendus dans
Elles sont réunies sur ta tête, car tu es
pool)
f\
«
S>
on
^
g\
Tous
héritière.
»
ces serviteurs sur leurs ventres
»
^s=>-
""^
o g q w? rjr^ryr-
^rf
^yrSr
eir
«
mon
n,
Les chefs des rekhitou s'appellent
fis —=^
9).
"
L. 20.
en bas,
et tout
j J
L. 22.
v
-,
.
Il
v a
J^. trois déterminatifs
n.
Il
ne
s'agit
donc pas des deux
divisions de l'Egypte. """"" a »«™ ^\ m i
L. 27.
i
-222.
J^wM *Sfc>
—h—
«
Ils
sont enrichis y par sa volonté, extrêmement.
^^
<==> v& L. 28. ¥îk ^—^fl semblerait, d'après cette phrase, que le
\
(<
»
nom de S. M. » Il nom sacré qu'on ne
^* quelqu'un prononce le
nom
de
la
reine était un
devait pas entendre.
L
-
La « celle
32
-T"T— ;=^
correction la plus importante est celle de la ligne 41,
qui fait
le
tour du
mur du Nord dans
la fête
cette fête dans les tableaux qui terminent la série
Shed
».
du couronnement,
œ
<*=^
j
le
nom
de
et qui, à la suite de
1. Je ne veux pas revenir ici sur ce que j'ai développé longuement, ailleurs, dans la réfulation que j'ai publiée du système proposé par M. le D' Sethe pour l'ordre de succession des Thoutmès. Mais je ne puis m'enipêcher de faire remarquer à nouveau que cette inscription est la négation de l'idée de M. S. que Thoutmès I" aurait abdiqué en faveur de Thoutmès III, qui aurait régné seul pendant plus de quatre ans, et que la reine
serait arrivée au pouvoir que grâce à la pression du parti légitimiste. Je ne vois pas non plus dans laquelle des phases de persécution délimitées par M. S. on pourrait faire rentrer la destruction de ce grand texte, où l'on n'a conservé que la figure de Thoutmès I". Enfin, si c'est vraiment en faveur de Thoutmès III, et nou en faveur de la reine, que Thoutmès I" a abdiqué, on ne comprend pas comment Thoutmès III, qui, d'après M. S., avait la prééminence (« das Uebergewicht »), a permis qu'on gravât cette inscription, ou, s'il a laissé faire, pourquoi il ne s'est pas empressé de l'usurper, ainsi que la scène du couronnement par les dieux qui
ne
suit.
INSCRIPTIONS DE LA REINE HATSHEPSOU
212
l'intronisation faite par
Thoutmès
Horus
représentent ce que nous appellerions
,
premier tableau nous montre une
fcr?
,-^-,
1
:
de
L
vN
n
l
main;
elle
Puis la reine, coiffée du
.
a devant elle les quatre emblèmes habituels,
Chons, Horus et Thoth, et l'on distingue encore ces signes dans une autre
prononçant
les
salle,
mêmes
où Horus
rence que
Dans ce
que sa tunique
Osorkon
le roi
de son règne (Festival,
Devant
la
<==>
'*—"
Set
et
f=)¥
la tête le
on
I
(
on peut voir qu'elle
un peu plus courte,
XXXIII,
:
diadème rouge \l en ,
lit
tient à la
elle a
la fête
«*«
Vers-
ce
nom
de
fête
«
«
Entrée et sortie.
Shed
elle célébrera la fête
dont nous ne connaissons pas les détails la fête
des salles dont
la
est celui
»
Oj fT]
\\
date exacte.
nomme
et
même
appa-
qu'il célèbre l'an
XXII
.
de
la salle
.
la
la fête
,
celle
n w*
lit
ces
mots
de sa fête de Shed.
:
»
du couronnement, de
la
reine tiendra à
com-
du premier anniversaire,
La commémoration devait
première; ainsi nous voyons à Bubaste (Festival,
le roi sort se
reine
7).
au trône. C'est évidemment ce grand événement que
mémorer quand
La
main un crochet
exactement
Sed
Anubis,
Elle passe de
.'.
reine quittant la salle où elle a reçu la coiffure du Nord, on
me semble que
l'élévation
mettent sur
dans l'un des épisodes de
II
pi.
cas,
est
— 1^1 fOl \\^ '^
'
lui
mots, seulement, au lieu de -ww*
sort aussi de cette salle. le fléau, et, sauf
Il
Sud A, en
sort de la salle, sa figure est trop martelée pour qu'on puisse distinguer les insignes
qu'elle porte à la
là
dans la-
salle
reine la couronne du
la
Q
\
le sacre,
dieux ou par des prêtres qui avaient
les
et Set, debout, placent sur la tête
prononçant ces paroles
Q,
er
Un
revêtu l'apparence de divinités'. quelle
I
couronnement accompli par
c'est-à-dire le
pi.
s'appeler dans
XXIII) qu'une
] t.
Inscription de l'an IX. Cette date de l'expédition de
l'an.
IX
Pount a eu
est importante, car, lieu, cela
au commencement du règne de Hatshepsou. qui malheureusement sont détruites; ainsi
qui
il
se rapportait.
Une
ainsi,
en l'an
l'inscription nous
apprend que
Il
j'ai
y avait d'autres dates dans trouvé l'an
I,
le
temple,
sans arrivera découvrira
représentation qui peut servir de date est celle du transport
des obélisques. L'érection de ces
de Karnak,
comme
nous indique que cette expédition doit être placée
XVI
monuments
fut achevée l'an
XVI,
d'après l'inscription
ou plus probablement XVII, Hatshepsou
encore à la décoration du temple qu'elle avait
fait
travaillait
construire.
L'addition la plus importante à l'inscription de l'an IX, et que je dois à la perspicacité de
M.
Carter, qui le premier a attiré
à peine lisibles, c'est le est écrit au-dessus
ordonné
nom
de
l'officier
qui
mon attention sur des signes fort maltraités, commanda l'expédition de Pount. Son nom
du premier personnage qui s'avance vers
l'escalier
:
(H'
QÏ
v
au prince, au porte-sceau, au premier ami, au chancelier Nehasi de con-
1. Je ne crois pas que les représentations de ce genre soient de pures fictions, je crois qu'elles dépeignent des cérémonies réelles par lesquelles le roi devait passer. Elles étaient accomplies par des prêtres qui, pour la circonstance, se donnaient l'apparence des dieux qu'ils remplaçaient.
INSCRIPTIONS DE LA REINE HATSHEPSOU
duire des soldats à Pount.
C'est donc Nehasi qui fut chargé de faire cette expédition
»
quelque peu aventureuse, mais que
la reine
considérait
comme
Senmut,
le
second personnage, on
tombeau a
été retrouvé par
temple de
Mut
L.1.
lit
bien connu,
c'est l'architecte
»
:
|
<™>* U
i
le favori et le
titres
M. Newberry,
et
dont
«
"\N
L'intendant
d'Amon
bras droit de la reine, dont le
les fouilles
de Miss Benson dans
le
ont mis au jour une très belle statue maintenant au Musée de Gizéh.
*j|^*~"^; « bas, "JU^.
L.6.^|p„. L. Jk. "I^J — fâ_n_^4^^^ 7.
«
commence-
Je suis le dieu qui existait au
ma
bouche.
sens
du mot
ment, on ne contrevient point à ce qui sort de
»
r=>^^_ f^°
L. 8. L.
beaux
l'un des plus
^^
de gloire de son règne.
Devant
213
f\
9.
<==>
a
a\
^==>0 L. 11.
_
i\
.
-
L. 12.
L. 13.
'%^ œ aoo d i^ CT
s—
L. 15.
ji i[]
^».
Le
oc='
doit être le
même
qu'à
la ligne 8.
L16 En reine.
-CTP¥ A
-
terminant, je voudrais encore revenir sur ce que
Il
j'ai dit
à propos
du nom de
est évident que, déjà à l'époque où son père la prit pour associée,
il
la
était anti-
femme fût sur le trône. Elle ne pouvait être tolérée homme, qu'en prenant tous les titres et les attributs représenter sous les traits et avec le costume d'un homme.
pathique aux Égyptiens qu'une qu'en se faisant passer pour un
d'un
roi,
et
en se faisant
Hatshepsou ne voulait pas être reine, avec tous les attributs et toutes
Par conséquent, crois pleinement,
même il
si elle
les
c'est-à-dire
femme du
roi, elle
voulait être roi 4\gq
prérogatives que cette haute dignité comportait.
a été la
femme de Thoutmès
ne faut pas s'étonner de ne pas
la
II,
ce que pour
trouver qualifiée de 1
ma .
part je
d'épouse
royale. Accepter cette désignation, c'eût été aller à rencontre de tous ses désirs et de
tous ses efforts, cela voulait dire qu'elle renonçait à ses prétentions à être non veine,
mais
roi.
Aussi, dans toutes ces inscriptions qu'elle fait graver elle-même, où elle
INSCRIPTIONS DE LA REINE HATSHEPSOU
211
parle et se montre en roi,
Amen
Klinumt
nom
son
finale féminine,
n'a jamais la
est
elle
portraits masculins. Je n'ai vu nulle part les trois
scription Hatshepsut ou Hatshepsowet.
o
Une femme
mûr, ne paraît jamais que sous
du royaume deux cartouches, du sexe masculin,
mière des favorites
», elle
les traits
et toute
cette
d'un
=^^^i
Q J$!
V J
qui se fait donner par les grands
titres qui jusqu'alors étaient l'apanage
femme-là ne continue pas à s'appeler œ=^
se fait appeler
g]?5?
qui, dans toutes les repré-
homme,
une série de
H
qui justifieraient la tran-
sentations qu'elle fait faire de sa personne, depuis sa naissance jusqu'à son âge
exclusif
^TH^
Hatshepsw. C'est toujours ce cartouche-là qui accompagne ses
chef ou
« le
le
^
pre-
« la
<
l
,
premier des nobles »,de
ces hauts dignitaires qui étaient présents à son élévation au trône, et qui y avaient coopéré.
Ainsi, sur tous les
monuments
jours la finale masculine.
dans
qu'elle élève et
n'est
Il
où
nouvelle édition du Guide Bœdeker, le
la
cartouche habituel de la reine. Je édifices qu'elle a fait élever;
montre en
elle se
le répète, ce n'est
c'est celui
nom
son
roi,
comme le cartouche f—^*|
donc pas exact d'indiquer,
fait
M.
a tou-
Steindorfï
comme
étant le
pas celui qu'elle se donne sur les
qu'on trouve sur de petits monuments, et
surtout sur ceux de particuliers qui sans doute ne reconnaissent pas son droit à occuper le
trône en roi.
M.
une description du temple de Deir el-Bahari, vu au
Steindorfï, qui nous offre
travers du
mémoire de M. Sethe, parlant de l'apparence masculine que revêt Hatshepsou
dans toutes
les
sculptures que nous avons d'elle,
mon
peine à adopter l'opinion de
fait cette
remarque (p. 279):
weibliches Geschlecht verleugnet hat.
sie absichtlich ihr
aber nicht dass
savant confrère, et à
me
dire, à la
homme,
brables représentations de Hatshepsou toujours en
Daraus
«
» J'ai
folgt
quelque
vue des innom-
qu'elle n'avait
cependant
pas Y intention de renier son sexe. Devant certains portraits de son enfance {Deir el-
Bahari,
II, pi.
me demande
48), je
sexe féminin, et
si
vraiment
ce qu'elle aurait bien
pu
sans intention qu'elle
c'était
faire
de plus pour renier
le
ceux qui
la
faisait croire â
voyaient sous cette apparence qu'elle appartenait au sexe masculin.
deux
que
figures
malgré
le
je cite sont restaurées, cela est vrai;
Quant à
II, pi.
même faire.
de
la
cartouche de
la
reine avec le
dans celui d'un roi que
absolument certain que
voit
que
le
Trac,
t.
v y serait
£^ donc
^£\
v\
la tige
de
Mes
A ma
comme
I
et
le
que
nom du je lis f o
dans
crois pas qu'on puisse voir
dynastie.
ne
s'y
j'ai
signe 'âh, dans ce il
roi
n'existe pas de
Shepseskaf ou
^âHO
1 (tf^-S"*" J trouve pas davan-
de M. Mallet (Quelques Monuments égyptiens du
p. 5). Il est vrai que,
le
cartouche
notes mentionnent que dans la stèle
XXVI'
le
connaissance,
dans
est absent, ce qui
tout différemment
XVIII,
©. Je ne la
1,
Musée d'Athènes
complément
je lis le cartouobe
Rec. de
sont tournés dans le mauvais sens.
Tafnekht
complément
copié au
j'ai
Rashepses\ Tafnekht. Si
Musée d'Athènes,
^^
transcription Hatshepsut ou Hatshepsowet,
n'est pas
Il
cartouche, doive se lire sheps, plutôt que shep.
de
qu'on distingue encore
47).
forme
la
quelques remarques à
On
celles
dira que les
martelage sont identiques, et c'est pourquoi l'enfant est désigné par
(Deir el-Bahari,
1.
mais
On me
il
tel
que
je l'ai copié, les
I
est parlé à plusieurs reprises
dans cette
ville autre
chose que Sais.
GLANURES
%>
tage, c'est la lettre
ne sache pas qu'on
ait
qui doit donner lieu à la lecture Hatsepsut ou Hatsepsoicet. Je
jamais rencontré
le
premier à reconnaître
yQ
,
et
il
ajoute
une forme fréquente du
est
uniquement des féminins, donc pas, à l'aveu
même
mon
forme |i
M. Erman. dans
haute valeur, nous dit
sa
106) que
(§
1
^K
marquant
le pluriel
je
féminin se
:
1
»
,
pluriel et surtout des collectifs. Ces
sens, établir
peu de
le pluriel
puisque, d'après
fixité qu'il
des
le
M. Erman,
outre, la transcription Hatshepsoicet ne tient pas
qui est souvent indiquée, la voyelle
-ai et
ne pense pas qu'on voie dans
donc on veut reconstituer le cartouche,
le
il
la lettre \\
laquelle servirait de support à
M. Erman demande encore
ou
0(1
mot au complet,
faut, après le
admettre qu'après cette voyelle,
On
la reine
Xet'emt, de
ne s'explique
faille
il
la lettre
\\
que cette omission
compte d'une voy elle qui
ou
(1(1,
^n[l\\-
n
'
tel qu'il
complément
suit
00. car
une consonne, du moins dans ce
J
e
cas. Si
devrait être, et non pas tel qu'il 1,
placer un
\\
ou
(1(1.
Peut-on
ajouter une consonne qui n'est jamais écrite,
deux autres voyelles?
Il
me semble que la
règle posée par
à être appuyée par des preuves plus concluantes que celles
qui ont été données jusqu'à présent. Nous connaissons un pluriel du mot
de
ne peuvent
aurait presque toujours été omise, surtout
cette lettre était une consonne; tandis
groupe
ils
féminin, surtout quand, de
y a dans l'orthographe égyptienne, pourquoi
noms féminins
le
dans
exemples ne sont point
plusieurs masculins, et
une règle générale pour
se produit point au masculin.
En
nombre
a sur le
y
il
ne
titre
^k\> ^
ou
Grammaire dont
de M. Erman, cette orthographe est extrêmement rare.
pas, malgré le
est
la
« Doch wird dièse Endung in klassischer Orthographie Le même savant, dans un travail plus ancien nous a de nombreux exemples tirés du Papyrus Harris, montrant que la terminaison ^
terminait en
ziemlich selten geschrieben. fourni
la
ji
cartouche avec
qui seule pourrait justifier ces transcriptions. suis le
215
la
XXI
e
dynastie,
t=^ 4l H 0(1
Jj
i
-aa
dans
le
(Brugsch, Dict., Suppl.
,
p. 1179).
GLANURES PAR
A. Pellegrini
Dans j'ai
le recueil
des inscriptions et bas-reliefs égyptiens du
Musée de Florence,
observé neuf stèles funéraires et un bas-relief qui ne sont pas enregistrés dans
M. le professeur Schiaparelli, Museo archeologico cli Fïrenze, Roma, 1887, car il les acquit en Egypte pendant l'hiver 1891-1892. Quoique encore inédits, ils sont, à vrai dire, des monuments d'un intérêt secondaire, et l'excellent catalogue de
Antichità egizie,
ils
I.
ne peuvent nullement rivaliser d'importance avec
du tombeau de Dhutihotep
1.
[Ineent.
Die Pluralbildung des ,£gyptisehen,
les
montants de porte provenant
du Musée, n os 7596-7597: Lepsils Denk.,Tnt. 135;
p. 16.
GLANURES
216
Percy
E.
Newberry, El Bersheh, er
historique d'Ûusertesen
I,
London), ni avec
second fragment de
le
(Catal., 1507; Invent., 5625).
ou
la
la stèle
Pharaon
{Invent., 8628), ni avec le buste colossal d'un
I
fresque représentant les princes asiatiques (Invent.,
7608), ou le fragment du bas-relief sépulcral de Castel Gofîredo (Catal.. 1588; Invent.,
Mon. du Musée
5412; Berend,
êgypt. de Flor., Paris, 1882, p. 103-104), ni avec
d'autres antiquités, dont l'éminent égyptologue a enrichi ce Musée. Mais en épigraphie,
comme
en toute branche de science,
il
n'y a rien d'inutile, et quelquefois le plus modeste
débris de pierre, abandonné dans le coin d'une armoire, peut offrir des variantes nou-
quelque
velles, révéler
être
blâmé
si
je
donne
fait ici
jusqu'à présent inaperçu. Voilà pourquoi je ne crois pas
une rapide, mais exacte description de ces
stèles, et si j'en
copie avec fidélité les inscriptions, tout en espérant de pouvoir ensuite en augmenter
nombre, grâce à joins (n° 9)
la courtoisie
une autre
de M.
le
le
professeur Milani, directeur du Musée. J'y
du Musée, achetée par M. Schiaparelli à M. Pacini, un petit fragment de statue, dont l'inscription
stèle inédite
antiquaire, et une dixième stèle avec
M.
frappe par sa singularité. J'espère que
geamment de
le
professeur Milani, qui m'a permis obli-
copier l'une et l'autre, voudra bien les acquérir pour
le
Musée au
susdit
antiquaire. I
1.
— Calcaire.
Invent., 7583 (Achmim).
brisée en bas.
En
ro
Haut.,
m 38. Stèle carrée,
34; larg.,
haut, en hiéroglyphes très bien exécutés, on
lit
:
Ci-dessous on voit en partie
\ =9= A JsS oîo ™~w \ J^ ^®\
fait ses 1 |
Î?& ?s
1
/J\
«1=1»
^
]
très
\y ^^».
(Joum. signe
V^'^i ment au
—
W,
près de laquelle on
commune
bien connu 1
^
palais,
mais quand
^ par
et le
en
«
nom du
premier de
asiat., 1800, 422).
/J\
et traduit «
entendre aussi il
du
adorations devant une table d'offrandes
du type
\\
dévot
«
Erman
premier sous
premier avec
la
le
groupe
chambre royale
{JEg., 124) le roi ».
le
formule
lit la :
Maspero, avec quelque réserve, traduit
? ? ? & & s
O G 8 } }»
\\
la figure
défunt Meri, prêtre de yem, qui, agenouillé,
roi
»,
On
lit
yer
»
le
pourrait
non seule-
sort.
—
m 37; larg., 2. Invent., 7601 (Gurnah, nécrop. de Thèbes). Calcaire. Haut., m 24. Stèle cintrée du Moyen-Empire. Au sommet, dans le cintre, les yeux mystiques
S^jP^S.» P ms
l'inscription
:
*^_ oi
m
-j
ilr
o f°J
T®
o
li
GLANURES
217
Au-dessous, deux personnages debout, dont
homme
avec senti, et une
suivante
o
:
Q
nn
—
t\
logis, être
[\[
Notez
f\^\
T
I
senu.
quelquefois, de sous-entendre
hiératique du
nom
cintrée
P
(Jq^
stèle est
».
Ent-ànpu-àtef-s-àn/, au lieu de B-
—
Cal-
Nèb-
médiocrement, debout, presque nu, en rouge foncé, avec une
A
droite,
on
lit
son
bordée tout à l'entour par une
7606 (Louqsor).
—
frise
écrit à
de traits rouges.
Au
m 14. Stèle
m 21; larg.,
Calcaire. Haut.,
du Moyen-Empire, gâtée en haut.
sommet, un des
A
Son-senb,
odorant une fleur de lotus. Debout devant
assise,
nom
:
tiques est perdu.
^5p"^5 mvs_
gauche, on voit l'image à demi brisée de
défunte
la
son
elle,
fils,
Xefer-hotep, vêtu du senti, verse l'eau de libation sur une table d'offrandes.
Au-dessus de ces personnages, on
Dans
Notez D
nom
leur
lit
proscynème
le registre inférieur, le
A
:
n
J
le
Hermonthis
nom
,
de
OkP.T^I
o
un
petit autel avec
l'emblème
rv
nom
:
"^~a-.
-^"K
Du nom du
défunt
personnages debout, tournés vers
main
de lotus; 3 e
la fleur
4 e , femme, As-t,
coiffée
levées; 5 e , entre la et habillée
la
Ci
,
les :
sa
,
gauche son
au
lieu
que
de s=>.
— Calcaire. Haut.,
du
.
A droite, debout devant
senti,
fait
adoration.
Au-dessus de l'image du dieu, on b.WèSêBOUëëî\i\
^(L En
et placés ainsi
fils,
Hor, à
les autres,
et la troisième
fille
bas,
1 er femme, ,
la
lit
Au son
on voit cinq maîtresse de
tête rase, avec le senti, et tenant à
Xef-nefer-t, vêtue et coiffée
fille,
même
deuxième
comme
légendes suivantes
de
défunt, vêtu
^e. ois
_&—
m 15. Petite stèle cintrée, dédiée à
ne reste que Mp! VwM
il
maison, appelée Ta-s-[te/_]u-tù ; 2 e
le
T
haut, à gauche, Osiris, assis, coiffé de
mitre, et tenant le sceptre j lui,
milieu,
En
I
Ment a, dieu d'An du Sud, ou
écrit avec
m 24; larg., Osiris.
J*j1yv
|
:
5. Incent., 7631 (Karnak?).
la
du
tympaniste
« la
Invent., 7586 (Drah abu'l Neggah, nécrop. de Thèbes). m 13; larg., m 10. Petite stèle funéraire du dévot
l'encre noire en ligne verticale
4. Invent.,
^^
purificateur de Sebek, pouvant Senbefn, le maitre
ceinture assez primitive, et un bâton à la main gauche.
La
légende
la
caire. Haut.,
est peint assez
Il
en rouge, un
jadis
était
au-dessous d'eux
lit
un parent ou un ami du défunt. «««
le ]J_[
3.
q
ç.
nom du
le
nu
le
On
autel.
comme
n'est pas nécessaire,
11
après
femme devant un
mais avec robe
on voit une
petite
comme
sa
mère;
étroite, et les
mains
fille,
Ta-ûr, coiffée
deux premières. Tous ces personnages sont accompagnés des
Au-dessus d'eux
:
GLANURES
218
Devant
la
première femme
Derrière
la
dernière
o e
G.
Invent., 7624 (Gurnali).
—
m 45. Fragment de
m 21; larg.,
Calcaire. Haut.,
bas-relief sépulcral, avec hiéroglyphes très clairs et bien conservés.
en bas le
nu
et à droite,
était
de Turin),
montre encore dans
en rouge, de deux personnages, «
La
pierre, brisée
sa partie inférieure lés restes bien dessinés, dont
chef supérieur des ouvriers
défunt Paèedu
le
», et
son
fils
(cf.
dévoué,
du Musée
1570, Cat.
Amen-mesu,
véridique.
Le premier, adorant, lève la droite, l'autre tient sur son épaule droite trois branches fleuries de lotus. Devant eux, on voit les restes du monceau des offrandes. Au-dessus de ces personnages, on
lit
l'inscription qui suit
^ (ol m=\ W LJ ^H
ô
:
5
ellll]
f
t
vPJ
le
9
n
Les cartouches d'Aménophis autres 7.
I
er
nous montrent clairement
personnages homonymes de ce temps-là Invent., 7600 (Louqsor).
— Calcaire.
(cf.
Haut.,
Moyen-Empire, en forme de porte godronnée, avec
m 81; larg.,
l'inscription «
i
ùs±û
m 40. Belle stèle
du
:
Offrande royale
sa
Zeitschr.
(cf.
montagne, qui préside à l'embau-
mement, maitre de la
Kitm
afin
qu'il
accorde
terre de Zeser,
les libations,
un 1 4
1^1 'n*
bonne
et pure, le souffle
doux de
vie, les provisions funèbres
la
bière, l'encens, l'huile et toute chose
i¥£î^
k^1p
Sur
Gesch., Suppl., 36).
f. àg. Spr., 1881, p. 53) à Anubis sur
WITfc ~-û
l'âge de la stèle.
Wiedemann, Àg.
\s
J\
I
et
boissons,
l'état
en terre,
L! o
m
i
de
la
bœufs,
lumineux au la
sortie
oies,
ciel, la
la
en pains
bandes,
puissance
au jour, au qa
dame de maison Nub-u-her-
yent, véridique. »
GLANURES Dans
défunte, assise sur
le registre inférieur, la
un
de
siège, tient
main gauche,
la
visage, la fleur de lotus, et, en faisant acte d'adoration avec la droite,
du
tout près
219
dirige ses regards vers la table d'offrandes. Sous son siège, un vase
un bouton symbolique de
^f,
et sous la table,
deux autres vases au couvercle conique
laitue entre
et ornés
d'une fleur.
sommet
dans
elle est brisée
;
nommé
la partie inférieure,
un second du
Suit, dans
^
@S
$=s<
'
û
-fl~t^
l'image
^>
bien
"^^
;
Z
J
J
J
L=4 [TjP _2_
peut-être,
Q
*^^ )
^^
1
comme
Remarquez
j\
^ffl
'^
amulette,
*^- *-* ^ "^^^
le bélier
9. Invent.,
Stèle cintrée
^ —
e
défunt,
véridique, qui est
il
appuie
canne
et collier, et vêtu la
main gauche sur
du la
lui, la fleur
tète.
*
les offrandes; derrière,
de lotus et
un chien, ou
Pierret, Inscr. du Louvre,
(cf.
senti,
longue
et serre avec la droite le casse-
Devant
n
de Mendès
et les têtes des victimes pourraient être
XI
perruque
déterminatif hiératique, pour n. Selon
le Z,
assigner à la
A
et
debout dans une barque; orné de
<==>
S"^^ -'-'
^
registre.
dessinée
Antef, parfait
f>T
mais
Anubis en faveur du
fait à
Antef.
Au ™IT
(
m 57. Belle stèle
m 90; larg.,
Calcaire. Haut.,
courbe en bas
et
complète. L'inscription contient un proscynème
elle est
dévot
—
Invent., 7594 (Louqsor).
8.
cintrée au
M.
II,
94).
Schiaparelli, le bélier, l'oie
une adjonction récente. Cette
stèle,
qu'on peut
dynastie, est notable par le type de certains caractères.
7400 (origine incertaine).
du Moyen-Empire, avec
les
— Calcaire brun. ^5p
^^
Haut.,
m 31; larg.,
m l6.
mystiques en haut. Suit, en deux
lignes d'hiéroglyphes assez négligés et jadis coloriés en bleu, l'inscription
:
}An^aT°t^5 f>J* T71 = 1*' La métathèse dans et n'est
due qu'à
la
le
nom du
À-kué-à, avec à prosthétique, xns,
qui est aussi
Dans
défunt, Ran-sebn, au lieu de Ran-senb, est illusoire,
mauvaise distribution des groupes. Dans le
déterminatif décèle un
un nom de personne, comme
le registre inférieur,
on
•>&&, cf.
nomen
le
Ps., vu, 1; Sopli.,
voit trois personnages debout,
robe étroite, perruque et collier, et entre elles un
nom
homme
de sa femme,
gentilicium, i,
Y' iwi.
1.
deux femmes, avec
avec collier
et senti.
Le nu
des personnages était jadis en rouge foncé, les dentelles de la robe d'une des femmes,
en bleu. Près de
la tète
légendes pas trop claires
de ces personnages, on :
lit,
en caractères très mauvais, ces
GLANURES
220
Première femme
:
"1
w
Homme
A
:
Ç/
w
Deuxième femme
„£i»
:
a ^
Je lirais la première
hotep; je n'ose pas 10. Invent.,
lire la
—
7639 (Achmim).
Sen-hotep,
»)
la
troisième
m 17; larg.,
Calcaire. Haut.,
où on voit représentée
stèle d'âge incertaine,
J1
sœur
sent-s (« sa
:
Ten-f-sen-
:
deuxième.
la
m 22. Fragment de
scène de l'eau de la vie
(cf.
Cat.
du Musée de Turin, 1541. 1555, 2226; Cat. du Musée de Florence, 1616). Le défunt, assis devant une table d'offrandes, reçoit sur les mains le double jet
de l'eau de
la
déesse Nu-t, dont on ne voit plus que les pieds avec les restes du
sàuabu. Tout à l'entour de
<\y
par û
a
la scène,
en deux lignes de beaux hiéroglyphes,
dont une verticale et une horizontale, court la
w
nom
variante du
d'Isis
:
«
à
wm
A_û Do\>
le
7598 (Louqsor).
la
que
te
'
donne.
.
.
pour
=0=
»
12. Stèle de
deux
te
bière (?),
m 25; larg.,
m 14. Stèle brisée en
XII e dynastie. C'est un proscynème du
lit
main gauche,
la
en deux lignes ainsi
m 43;
M. Pacini
larg.,
(collection Consani).
m 31. Cette stèle cintrée,
registres, offre en
haut dans
le
premier
le
—
Calcaire.
divisée en
et
groupe symbo-
lique =2I?
^P„. Dessous, on voit la table des offrandes. gauche, devant la table, un personnage assis, qui tient de
main
droite
un bâton court
de
et recourbé,
de lotus. De l'autre côté de
la table,
sa
un vase avec
/ cente,
/
fleur.
\ \
avec
les
.
Sous
table,
une
A la
fleur
Am-hent, debout,
elle,
sur
frise
un support,
ainsi
dentelée,
qui pourrait être une addition tout a fait ré-
emblèmes
n
la
gauche une
la
fille
verse sur les offrandes la libation. Derrière
n
qu'Isis
^
Q
:
Haut.,
1
donne
Schiap., Cat., 1617 (2567).
debout sous un baldaquin. Autour du personnage, on
disposées la légende
Nil
déesse) Nep-t
(la
défunt Senb, maître des ouvriers en cuir, qui, avec senti et long bâton à est placé
remarquable
suit,
le (dieu)
donne des boissons,
\
— Calcaire. Haut,,
cinq fragments, mais complète, de la XI e ou de
Que
toi l'eau,
cf.
11. Invent.,
fragment qui
... às-àr, véridique.
~l
f^-.
(sic;
Au-dessus de
la
figure virile
:
GLANURES
Près de
la fille
Dans
:
homme, la fleur
deuxième
le
à la
Entre ces figures on
Le
Amen-em-hat avec perruque ,
.
leurs
lit
de
oies, et
nom*
la
gauche \Jjl
:
un peu endommagé.
dessin, quoique
„
Torse
13.
—
viril (Port-Saïd).
m 17;
Basalte noir. Haut..
à la moitié et partie
du cou;
il
ne reste que
la poitrine,
du corps jusqu'au nombril. Sur
fragment qui
suit,
f|
l=^
Q
.?,i
"
h
^
m 20. La tête de cette petite statue de prêtre a été tronquée
.
cône funèbre.
le
3=?*
est assez correct.
larg.
et senti, et
main, et une femme, appelée Se-t-àti-tiub qui
main droite deux
tient de la
deux personnages agenouillés, un
registre,
qui est le pilote
de lotus
221
l
toute nue et joufflue,
le petit pilier
1
jyj
qui servait de dossier, on
en beaux hiéroglyphes qui paraissent appartenir
de
à la fin
la
le
lit
période
ptolémaïque, ou peut-être à l'âge romain. Malgré les phrases obscures qu'il con-
nous pouvons y voir avec M. Schiaparelli un fragment d'inscription votive en honneur d'un prêtre qui avait obtenu de pouvoir de son vivant placer sa statue dans un temple. Celle-ci devait soutenir sur ses genoux un naos avec l'image d'une déesse.
tient,
Le nom du personnage nous montrent
est
malheureusement perdu, mais
nom
des dieux, et d'une divinité dont le il
était aussi prêtre de Nefer-hotep,
comptabilité générale. Par quel
il
les
grand purificateur des momies, prêtre
qu'il était
n'y a pas l'ombre
la
débris de l'inscription
âme
d'Osiris,
déesse de Neter,
j'en
Q
donne
ici le
fi
scribe royal de la
et
;
"^
du-
M
fac-similé avec toute l'exac-
Q ©
curiosité de ce petit texte, sur l'authenticité
du doute,
vivante
est perdu, qui protégeait la ville de
titude qui m'a été possible.
B
A [Le dévot de
(la
l'innocent [àmî-
déesse)
àbf), (on serviteur, ses louanges fît
par
la volonté
/VWN
«1
d'elle.]
Grand
purificateur des
momies en sa fîgure,
ensemble à ses gardiens, [Hapi des entrailles,
Anubis du
ventre,} (avec) la libation [circulaire à
(prêtre
r intérieur]
)
vivante des dieux de
de Ha-t
grande âme
avec ses ornements, prêtre d'Osiris,
(d'Osiris)
.
.
.u,
(du dieu)
[(au)
prêtre de Nefer-hotep, qui réside à
le
1,
.
.
.
chef hiêrodoule S...n
à ton adoration] Brugscii, Gcogr.,
.
ton divin service, associés
sortent les /tommes avec
1. Cf.
âme
seigneur
Xefer', scribe royal de la comptabilité générale
commencement de
204, 289.
i
du sarcophage,
(qui, au) ciel (et en) terre, glorifie la
t
ai
M
GLANURES
222
B [Qui
pareil à toi
(est)
au lieu de
('t)
nous disposant lorsque
volonté^ en
Le groupe
7605 (Louqsor?).
— Calcaire.
tesrer
leur
Haut.,
».
m 18. Stèle cintrée
enfanté par Ânu-f-senb.
,
cinq lignes d'hiéroglyphes et une sixième ligne vide.
ailé,
à droite, le défunt, assis devant la table à offrandes, approche
Second
registre
la fleur
de lotus. Au-dessous de
:
vice versa
(et)
«
m 23; larg.,
du Moyen-Empire, dédiée au défunt Ânx-en-nut-sebek-sa Au-dessous du disque
Tu as exécuté
les sujets?
sens qu'il donne est assez douteux. Peut-
le
du graveur par
être faudra-t-il corriger la faute 14. Invent.,
mais
est très certain,
,
parmi
*$"?)
]
la table,
V;
deux vases
vis-à-vis
du visage
du défunt, une femme,
debout, avec perruque et senti, lève la gauche sur les offrandes.
Dessin mauvais
;
poussins sans jambes.
Ligne -.
^
T A
n
^25»
g g
-£=j-
^37
il
-fv
<=\
Jf
11
•»-=
c^i
n
4
^z?
I
Ligne
a
r-~^
*^_ Oh
Aninu pour Anpu, *Ànbu.
qui préside à l'embaumement
3.
o,
=5=
|||
Q
pour
• =^ i
I
Q
I
r^A-n
©
Jl
I
i
—
„
www,
/
Sï* o=>
i
III
zv
.»
3^.
JT
P~jT
le
7590 (Louqsor).
On
à quatre lignes.
lit
—
Aré-
m 30. Premier
proscynème
à peine dans la pre-
mière ligne en hiéroglyphes mal gravés teints
Dans
le ]CJ>
une faute
est
registre: derniers vestiges d'un
«=>
^—^
-"-
m 30; larg.,
naire. Haut.,
/i
Q
groupe ~~_,
.
15. Invent.,
1
!
www,
le
et le
w
s ^ "
^7| ^y-o ^n™™di|a "*»n q O q Jiw^T IHJ^awwvT r
»
d'autres stèles.
— Dans
ressemble à a
^ s ^/u un www,
«
= àm-tu, àm-utu,
\
Ji
\
—
2.
Am-ut-ui
en jaune,
mots
les
registre inférieur, on voit, légèrement entaillés et coloriés,
debout, tournés à droite devant un gros monceau d'offrandes.
:
y
]
et
r^^i J
.
deux personnages
L'homme avec
des tresses
nu en rouge foncé; il est vêtu et orné avec la senti, l'useï peints en bleu; sa main droite tient la fleur de lotus, tandis que la gauche
bleues pointillées en noir, le et les bracelets
un
serre
la droite
maillet. Derrière lui,
penchée
les bracelets et les
une femme qui
long de sa cuisse tient
le
lui
entoure
la fleur
le
cou avec
la
gauche, et avec
de lotus. La riche coiffure, Yuse/,,
anneaux des pieds sont peints en bleu;
la senti est liée à ses épaules
par un double bandeau. Ouvrage très grossier.
Suivent
les
légendes en mauvais hiéroglyphes à grafitto contournés de noir
Sur l'homme
o= \ «
if
Entre
:
OT jH
Sebe/-~/er-du-hotep en-
fanté par Sen-âny..
»
la
femme i
et
1 -y
"~Z
l'homme a
:
:
Sen-dn/., enfantée par Tel
(ou 77?).
»»
fl
^ (A
suivre.)
TABLE DES MATIÈRES
Fragments des Notes
et
petits
Prophètes en dialecte de Panopolis. par U. Bouriant
1
la
Remarques, par G. Daressy
Les Nêxusc de Manéthon
et la
troisième ennéade héliopolitaine, par E. Chassixat
Relation sommaire d'une excursion de quinze jours au nord d'Alep, dans
la
23
Syrie septentrionale. 32
en septembre 189 i, par Barthélémy
Correspondance de Hammurabi, tion de Codorlabomor, par
Notes d'épigraphie Notes sur
la
et
roi
de Babylone, avec Sinidinnam, roi de Larsa, où
V. Scheil, O.
est
ques-
P
40 44
d'archéologie assyriennes, par V. Scheil, O. P. (avec une planche)
géographie égyptienne de
The geographical
il
List of Serreh,
by
la Syrie,
par G.
Maspero
64
W. Max Muller
73 74
L'Épenthèse en Perse cunéiforme, par Blochet
Recherches sur quelques bois pharaoniques, par
le
D' Georges Beau visage
77
Notes on some Stelœ, by Alan H. Gardiner
83
Note sur une statuette funéraire égyptienne appartenant à M. A. Durixge, à Lyon
86 86
Varia, von "Wilhelrn Spiegelberg (avec une planche)
Some late-Babylonian Tests La condition
A travers
des
Féaux dans
la vocalisation
Le Culte des
rois
dans
Muséum, by Theophilus G.
in the British
la famille,
dans
la société,
égyptienne, par G.
la période
dans
la vie
101
Pi.nches
d'outre-tombe, par A.
Moret.
Maspero
Beitràge zur medischen Geschichte, von Prof. D' et corrections
aux
J.
185 1S7
V. Prasek
trois inscriptions de la reine
121
149
prébabylonienne, par Fr. Thureau Daxgix
Grammatische Studien zu Inschriften der XVlIIten Dynastie, von F. von Bissing
Additions
112,
193
Hatshepsou, par Edouard
Na ville
215
Glanures. par Astor Pellegrini
CHALON-SUR-SAONE, IMPRIMERIE FRANÇAISE ET ORIENTALE DE
209
L.
UAHCBAU
DARMESTETER
(J.)-
Études iraniennes. 2
vol. gr. in-8°.
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Haurvatât
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Ormazd
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4
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et 25 fr. Chronique, 4' partie. Texte syriaque publié d'après le manuscrit 162 delà Bibliothèque Vaticane, accompagné d'une traduction française, d'une introduction et de notes historiques et philologiques parJ.-B. Chabot. 1 fort vol. gr. in-8*. 25 fr. BERENBOURG (H.). Essai sur les formes dos pluriels arabes. Gr. in-8*. 3 f,-.
DENYS DE TELL-MAHRE.
DEVÉRIA
(F.). La nouvelle table d'Abydos. Gr. in-8*. Notation des centaines de mille et des millions dans tiens. Gr. în-8".
•
le
2
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système hiéroglyphique des anciens Égyp1 iy' 50
Quelques personnages d'une famille pharaonique. Gr. in-8". 3 f,. (LE), Papyrus du Musée de Turin publié en fac-similé par le professeur R. V. Lanzone, de Turin, 11 planches et 2 pages de texte. In-f". 30 fr.
DOMICILE DES ESPRITS DL'TENS
(A.). Essai sur l'origine des exposants casuels en sanscrit. In-8*.
DUVAL (R.). Trait.'- de grammaire syriaque, tir. in-8". —Les dialectes Néo-Arauiéens de Salamas. Textes
M ir
populaires, publiés avec une traduction française. Ip-b\
EBN-EL-FARAD. Poésies en arabe. Gr. in-8 EBN-HAUCAL. Description de Païenne au milieu
i;
20 l'état
Au
de
actuel
lieu de S
X
e
siéele de 1ère vulgaire.
-I
fr.
fr.
40 fr. Traduit par M. \mari
In-8'.
FAIDHERDE
fr .
Perse* et 'Contes
fr.
.
du
la
! f,/
le général). Collection complète des inscriptions nUmidiques (Hbyques) avec des aperçus ethnographiques. In-8" avec pi. 12 fr. l'ARIIAT (G.). Dictionnaire arabe, revu, corrigé et considérablement augmenté sur le manuscrit de l'auteur par Rochaîd Dahdah. Gr. in-8'. 30 f r GAYET (A.J.), Musée du Louvre. Stèles de la XII" dynastie. 60 pi. avec texte explicatif. In-4". 17 fr. GOLÉNTSCHEFF W.). Une excursion à Bérénice. Lettres de MM. Jaillon et Lemasson au sujet des monuments perses de l'Isthme. Stèle de Darius aux environsde TeH-El-Maskhoùtab. In-4. avec 8 planches. 7 f r 50 GOTTBERG (E. de). Des cataractes du Nil et spécialement de celles de Hannek et de Kavbar. Gr. in-4'. avec 5 cartes. 20 fr.' GUIEYSSE (P.). Rituel funéraire égyptien, chapitre (il Textes comparés, traduction et commentaires d'après les Papyrus du Louvre et de la Bibliothèque Nationale. In-4". pi. Au lieu de 20 fr. in f,.. _ INSCRIPTIONS hiéroglyphiques copiées en Egypte pendant la mission scientifique de M. le vicomte E. de Rougé, publiées par M. le vicomte J. de Rouge. 4 vol. in-4*. Au lieu de 120 fr. (iil fr. JOHANNES DE CAPUA. DireetoriUm vite humame alias parabola antiquorum sapientium. Version latine du livre de Kalilàh et Dimnàh publiée et annotée par J. Derenbourg. 2 vol. t
.
i
.
.
in-8".
gr.
JËQU1ER (G.). LEDRAIN (E.).
Le
livre de savoir ce qu'il
y a dans l'Hadès. Gr. in-8". la Bibliothèque Nationale
Les monuments égyptiens de
(cabinet
'des
fr .
it
fr.
médailles
et
:!7
t,.
antiques). In-4".
LEFÉBLRE
10
Le Mythe Osirien. Première partie Les Yeux d'Horus. In-4". Au lieu de 20 fr. 15 fr. Deuxième partie Osiris. In-4'. Au lieu de 20 fr. 15 fr, LEPSIL'S (C.-RA Les métaux dans les inscriptions égyptiennes, traduit de l'allemand par \Y. Berend, (E.).
:
:
avec notes
et
corrections de l'auteur. In-4'. avec 2 pi.
12
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I.EVI (S.). Le théâtre indien. Gr. in-8". 18 fr. Quid de Graecis veterum Indorum monumenta tradiderint. In-8". 3 fr. LIEBLEIN (J.). Index alphabétique de tous les mois contenus dans le Livre des Morts publié par R. Lepsius d'après le Papyrus de Turin. ln-K". Au lieu de 12 fr. 6 fr.
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— — 1
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1
vol. in-f" et
200 30 5 00
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I
1
I
MASPERO
(G.).
In-4
Essai sur l'inscription
dédicatoire du les
au Nil, publié et traduit d'après enquête judiciaire àThèbes au temps
In-4*-.
Au
De Carchemis Cii'.
et
la
jeunesse de Sésostris. 15
Hymne Une
temple d'Abydos
.
lieu
de 7
fr.
deux textes île
la
XX'
50.
oppidi situ in-8*, avec 3 cartes.
et
,iu
Musée britannique.
dynastie. Étude sur
le
In-I".
Papyrus Abbott. 1
historié antiquissimâ.
Au
lieu
île
1
fr.
fr.
fr.
fr.
Aeeeduut nonnulla de Pedaso Homericà. 2
fr
.
MASPERl
(G
>
An
Mémoire
i.
lieu de 20
Papyrus du Louvre.
sur quelques
Iu-4°,
orné de
I
I
planches
fac-similés. 10 fr.
et
fr.
Rapport à M. Jules Ferry, Ministre de
l'instruction
sur une
publique,
mission
en
Gr. in-4".
— —
Cartonné,
d'archéologie égyptienne
MYER
et
Un
l'exception du 1"
fort vol. gr. in-4".
Tomes
à VIII complets.
80
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30
fr.
204
tr.
du tome I, se vendent séparément. (J.). Scarabs. TheHistory, Manufacture and Religious Symbolisai ofthe Scarabaeus, in Ancient Egypt, Phoenicia, Sardinia, Etruria, etc. Also Remarks on the Leaining, Philosophy, Arts, Etliics. Psychology, Ideas as to the Immortality of the Soûl, etc., of the Ancient Egyptians, les fascicules, à
Phoenicians,
OPPERT
et
du
I
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el
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in-8",
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Les inscriptions des Pyramides de Saqqarâh.
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20
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12
etc. In-8" cart. toile.
Mémoire sur
1rs
rapports de l'Egypte l'étude des textes cunéiformes, ln-4". (J.).
2"
et
de l'Assyrie dans l'antiquité,
fr.
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éclaircis
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Duppe Lisan Assur, éléments
de
la
(texte éthiopien et traduction) précédées d'une introduction. Gr.
PIERRET
13
itt-8".
fr.
(P.). Études égyptologiqùes comprenant le texte et la traduction d'une stèle éthiopienne inédite et de divers manuscrits religieux, avec un glossaire égyptien-grec- du décret de Canope. In-4". Au lieu de 20 fr. 10 fr.
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POGNON
^H.).
Une
incantation contre
génies malfaisants, en Mandaïte. Gr. in-8°, avec
les
1 pi.
2
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50
L'inscription de Bavian. Texte, traduction et commentaire philologique, avec trois appendices e.t un glossaire. 2 vol. gr. in-8". 12 fr.
Wadi
Les inscriptions babyloniennes du L'inscription de
REGNAUD
(P.).
REVILLOUT I"'
Raman-Nérar
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Brissa. Gr. in
8",
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funéraire des anciens Égyptiens.
Papyrus du musée du Lonvre, vicomte E. de Rougi'. Liv.
I
à
M.
Oppert).
contrats îles musées égyptiens de Au lieu de 20 fr. lieu de
Boulaq
19 et
du
fr.
10
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40
fr.
10
fr.
Texte complet en écriture hiératique, publié d'après précédé d'une introduction à l'étude du Rituel, par 12 Gr. in-f"; la livr. au lieu de 25 fr.
fr.
fr.
et
">.
fr.
L'ouvre.
10
25
fr.
1 fr.
l'histoire de la philosophie de l'Inde. Gr. in-8°.
(E.). Papyrus coptes. Actes et fasc. Textes et fac-similés. Jn-4°.
Apocryphes coptes du Nouveau Testament. Textes. I" fasc. In-4". Au Chrestomathie démolique. 4 vol. in- 1". Au lieu de 100 fr. Études sur quelques points de droit et d'histoire ptolémaïques. In-4".
RITUEL
10
pi.
d'Assyrie (réponse à un article de
1", roi
le
le
ROBIOU
(F.). Mémoire sur l'économie politique, l'administration et la législation de l'Egypte au temps des Lagides. Gr. in-8", orné d'une carte. G fr. Recherches sur le calendrier macédonien en Egypte et sur la chronologie des Lagides. In-4". 9 fr. La Question des mythes, 1" fascicule Egypte, Asie antérieure. In-8". 2 fr. 50 Questions d'histoire égyptienne, étudiées dans le Recueil de travaux relatifs à la philologie et à l'archéologie égyptiennes et assyriennes. In-8". 1 fr. Recherches sur la religion de l'ancienne Egypte, le culte. In-8". 2 fr. — Le système chronologique de M. Lieblein sur les trois premières dynasties du Nouvel Em pire égyptien et le synchronisme égyptien de l'Exode. In-S". 1 fr. 50 ROUGÉ (E. de). Chrestomathie égyptienne ou choix de textes égyptiens, transcrits, traduits et accompagnés d'un commentaire et d'un abrégé grammatical. 4 vol. gr. in-8". 100 fr. — Recherches sur les monuments qu'on peut attribuer aux six premières dynasties de Manéthon. précédées d'un rapport adressé à M. le Ministre de l'instruction publique sur les résultats généraux de sa mission en Egypte. Gr. in-4", accompagné de 8 pi. dont 5 doubles. 20 fr. Inscriptions hiéroglyphiques copiées en Égvpto pendant sa mission. Publié par le vicomte J. de Rougé. 4 vol. in-4". Au lieu de 120 fr. 60 fr. SAADYA (Gaon de Fayyoum). Commentaire sur le Sefer Yesira ou livre de la création, publié et traduit par Mayer Lambert. Gr. in-8". 10 fr. SAULCY (F. de). Dictionnaire topographique abrégé de la Terre-Sainte. 1 vol. in-8°. G fr. SCIIACK (G. von). Die Unterweisungs des Konigs Amenemhat I, 1 e et 2" Hàlfte. Gr. in-4". 8 fr. VIREY (P.). Étude sur le papyrus Prisse. Le livre de Kaqimna et les leçons de Ptah-Hotep. :
—
—
— —
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AL-FAKIIR1.
Histoire
25
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Vocabulaire d'Amarasinha, publié en sanscrit avec une traduction française, des notes 7 fr. 50 et un index par A. Loiseleur-Deslo'ngebamps. 2 vol. gr. in-8".
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(E.). ln-4".
AMIAUD
AMOUKS
version
de
thébaine
l'Écriture
sainte (Ancien
Testament). 15 fr.
La légende syriaque de Saint-Alexis, l'homme de Dieu. 1 vol. gr. in-8°. 7 fr. 50 du jeune Ons-el-Oudjoud (les délices du monde), et de la fille de Vezir El Ouard Fi-1-Akmam (le bouton de rose). Conte des Mille et une Nuits, traduit de l'arabe et
(A.).
(les)ct les aventures
publié complet pour
AURES
la
la
première
fois
par G. Rat.
In-b°,
1 fr.
Traité de métrologie assyrienne ou étude de la numération et assyrien considérés dans leurs rapports et dans leur ensemble, lu-8".
(A.).
Essai sur
BA1LLET
système métrique assyrien, 1" fascicule.
le
Le décret de Memphis
(A.).
6 5
In-4°.
et les inscriptions
de Rosette et de
50
du système métrique
Damanhour. Gr.
in-8",
une planche.
fr. fr.
avec 5 fr.
BARBIER DE MEYNARD
(C). Dictionnaire géographique, historique et littéraire de la Perse et des contrées adjacentes, extrait du Modjem-el-Bouldan de Yaqout et complété à l'aide de documents arabes et persans pour la plupart inédits. Gr. in-8". 12 fr.
BARTHELEMY
(A.).
Gujastak Abalish. Relation d'une conférence théologique présidée par le Calife pehlvi publié pour La première l'ois avec traduction, commentaire et lexique. 3 fr. 50
Màmoun. Texte Gr. in-8".
BEREND
(W.
Principaux monuments du Musée égyptien de Florence, In-f avec 10 pi. pbotogravées.
B.).
r
°
partie
:
Stèles, bas-reliefs
et fresques.
BERGA1GNE
(A.).
Manuel pour
étudier
la
grammaire. Gr. in-<^°. Quarante hymnes du Rig Véda, traduits
La
langue sanscrite. et
commentés. Publié par V. Henry. Gr.
hymnes du Rig Véda. (VA Manuel pour étudier
religion védique d'après les
BERGA1GNE
(A.) et
HENRY
50
fr.
Chrestomathie-Lexique-Principes de 12 fr. in-8".
3 vol. gr. in-8°.
5
fr.
60
fr.
védique. Précis de grammaire12 fr. Recueil de sentences du Pandit Djagannatha. Texte sanscrit publié pour la première fois en entier avec traduction en français et des notes par A. Bergaigne. Gr. in-8". 8 fr.
Chrestomathie-Lexique. Gr.
le sanscrit
in-S".
BHAMINI VILASA. BOISS1ER
(A.).
Documents assyriens
relatifs
BRUGSCH (HA Examen en 1
Phénicie,
critique du livre de en Palestine, etc.,
aux présages. Tome 1". 1'" et 2' liv. In-4°. 32 fr. M. Chabas intitulé Voyage d'un Égyptien en Svrie, au xiv" siècle avant notre ère. Gr. in-8". Au lieii de :
fr.
50
CHEREF-EDDIN-RAMI.
Anis-el-'Ochchaq, traité des termes figurés beauté. Traduit du persan et annoté par C. Huart. Gr. in-8".
CHRONIQUE DE GALÀWDÈWOS,
relatifs à la description
5
de la fr.
50
d'Ethiopie. Texte éthiopien traduit, annoté et précédé d'une introduction historique par William E. Conzelman. Gr. in-8". 10 fr. roi
CLERMONT-GANNEAU (C).
Études d'archéologie orientale, Le volume. Études iraniennes. 2 vol. gr. in-8"
t.
1
et II. In-4"
et photogravures hors texte.
DARMESTETER
(J.).
Haurvatà?
et
Ormazd
Ahriman. Leurs origines
et
Ameietà^. Essai sur
la
mythologie de l'Avesta. Gr. et leur histoire.
Gr. in-8".
in-8".
avec figures dans
le texte
25
fr.
25
fr.
4
fr,
25
fr.
NOUVELLE
PLiJ: rep,
Bit
L'EN FER
SSS
DE BRONZE
YRIEN
EXTRAITS
DES
ESTA par
ROC
II)
s
ES TE1X.
PRIS
A
EDFOU
Imp. Phot. Aror..
12
Imp. Phot. Aron.
STÈLE
D'AMÉNOPHIS
III
(G). Mémoire sur quelques Papyrus du Louvre. lieu de 20 fr. RaDuort à M. Jules Ferry, Ministre de l'instruction
MASPERO
In-4°, orn6 de 14
planches et fac-similés 10 fr
Au
publique, sur une mission en
Italie.
20
Gr. in-4°.
— —
Les inscriptions des Pyramides de Saqqaràh.
MÊLANGF'.S
d';u-cliéologie
égyptienne
et
Un
fort vol. gr. in-4\
assyrienne. 3 vol. in-4".
Société de linguistique de Paris. Tomes I à IX complets. Los fascicules 1 2 et 3 du tome et 2 du tome II ne se vendent plus séparément.
MÉMOIRES
de
la
fr -
80
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30
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240
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1
,
Scarabs. TheHistory, Manufacture and Religious Symbolism of the Scarabaeus, in Ancient Egypt, Phoenicia, Sardinia, Etruria, etc. Also Remarks on the Learning, Philosophy, Arts, Ethics, Psychology, Ideas as to the Immortality of the Soûl, etc., of the Ancient Egyptians, 15 fr. Phoenicians, etc. ln-8' cart. toile. OPPERT (J.)- Mémoire sur les rapports de l'Egypte et de l'Assyrie dans l'antiquité, éelaircis par 12 fr. l'étude des textes cunéiformes. In-4°. 3 fr. Duppe Lisan Assur, éléments de la grammaire assyrienne. 2* éd. In-8". Au lieu de 6 fr.
MYER
(J.).
LE PAPYRUS DE NEB-QED
(exemplaire hiéroglyphique du Livre des Morts) reproduit, décrit et précédé d'une introduction mythologique, par T. Devéria, avec la traduction du texte par 30 fr. Pierret. Gr. in-f, 12 pi. et 9 pages de texte. Au lieu de 50 fr. 1478 (J.). Les chroniques deZara Yà 'eqôb et de Ba'eda Mâryâm, roisd'Éthiopie de 1434 à 13 fr. (texte éthiopien et traduction) précédées d'une introduction. Gr. in-8". éthiopienne stèle traduction d'une la PIERRET (P.). Études égyptologiques comprenant le texte et inédite et de divers manuscrits religieux, avec un glossaire égyptien-grec du décret de 10 fr. Canope. In-4". Au lieu de 20 fr.
M.
PERRUCHON
Recueil d'inscriptions inédites du musée égyptien du Louvre traduites et commentées. Première et 30 fr. deuxième parties avec table et glossaire. 2 vol. in-4°. Au lieu de 50 fr. Vocabulaire hiéroglyphique comprenant les mots de la langue, les noms géographiques, divins, royaux et historiques classés alphabétiquement; accompagné d'un vocabulaire français50 fr. hiéroglyphique. Gr. in-8\ Au lieu de 60 fr. 1 fr. 50 Essai sur la mythologie égyptienne. Gr. in-8". POGNON I.H.). Une incantation contre les génies malfaisants, en Mandaïte. Gr. in-8', avecl pi. 2 fr. 50 L'inscription de Bavian. Texte, traduction et commentaire philologique, avec trois appendices et 12 fr. un glossaire. 2 vol. gr. in-8*. .
Les inscriptions babyloniennes du
— L'inscription
— -
RAMRAUD REGNAUD
(J.).
Raman-Nérar
Wadi
I", roi
La langue Mandé. Gr.
(P.).
REVILLOUT
de
Brissa. Gr. in
pi.
M.
Oppert).
Matériaux pour servir à l'histoire de la philosophie de l'Inde. Gr. in-8". Papyrus coptes. Actes et contrats des musées égyptiens de Boulaq
(E.).
1" fasc. Textes -
avec 14
in-8°.
et fac-similés. In-4".
Au
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Apocryphes coptes du Nouveau Testament. Textes. 1"
—
8°,
d'Assyrie (réponse à un article de
et
Chrestomathie démotique. 4 vol. in-4". Au lieu de 100 fr. Études sur quelques points de droit et d'histoireiptolémaïques.
Au
lieu de 25
fr.
1
fr.
5 19
fr.
fr ,
du Louvre.
fr.
fasc. In-4".
10
fr.
ln-4°.
10 10
fr.
40 10
fr.
fr.
fr.
RITUEL
funéraire des anciens Égyptiens. Teite cqpiplet en écriture hiératique, publié d'après le Papyrus du musée du Louvre, et précédewl'une introduction à l'étude du Rituel, par le vicomte E. de Rougé. Liv. I à 5. Gr. in-f; lalivr. au lieu de 25 fr. 12 fr.
ROBIOU
(F.).
Mémoire sur l'économie politique, l'administration et la législation de l'Egypte au temps des Lagides. Gr. in-8", orné d'une carte. 6 fr,
Recherches sur
La Question
le calendrier
macédonien en Egypte
des mythes, 1" fascicule
:
et sur la chronologie des Lagides. ln-4".
Egypte, Asie antérieure. In-8".
Questions d'histoire égyptienne, étudiées dans le Recueil de travaux l'archéologie égyptiennes et assyriennes. In-8".
2 relatifs
à
9
fr.
fr.
50
la philologie et
à
1 fr.
Recherches sur la religion de l'ancienne Egypte, le culte. In-8". 2 fr. — Le système chronologique de M. Lieblein sur les trois premières dynasties du Nouvel Empire égyptien et le synchronisme égyptien de l'Exode. ln-8°. 1 fr. 50 ROUGÉ (E. de). Chrestomathie égyptienne ou choix de textes égyptiens, transcrits, traduits et accompagnés d'un commentaire et d'un abrégé grammatical. 4 vol. gr. in-8". 100 fr. — Recherches sur les monuments qu'on peut attribuer aux six premières dynasties de Manéthon, précédées d'un rapport adressé à M. le Ministre de l'instruction publique sur les résultats généraux de sa mission en Egypte. Gr. in-4", accompagné de 8 pi. dont 5 doubles. 20 fr. Inscriptions hiéroglyphiques copiées en Egypte pendant sa mission. Publié par le vicomte J. de Rougé. 4 vol. in-4°. Au lieu de 120 fr. 60 fr. SAADYA (Gaon de Fayyoura). Commentaire sur le Sefer Yesira ou livre de la création, publié et traduit par Mayer Lambert. Gr. in-8". 10 fr. SAULCY (F. de). Dictionnaire topographique abrégé de la Terre-Sainte. 1 vol. in-8°. 6 fr. SCHACK (G. von). Die Unterweisungs des Konigs Amenemhat I, 1" et 2" Hàlfte. Gr. in-4°. 8 fr. VIREY (P.). Étude sur le papyrus Prisse. Le livre de Kaqimna et les leçons de Ptah-Hotep.
—
—
— — '
Gr. in-8".
CH.U0N-SUR-8AÔNK, IMP. FRANÇAISE HT ORIENTALE DE
8
L.
MARCEAU,
E.
BERTRAND, SUCC'.
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