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COUR ÉTUDE DE MARCHÉ
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CHAPITRE II LA RECHERCHE MARKETING : DÉFINITIONS, TYPOLOGIES ET PROCESSUS 1. I NTRODUCTION À NTRODUCTION À LA À LA RECHERCHE LA RECHERCHE MARKETING MARKETING Dans son Dictionnaire Dictionnaire du marketing, marketing, Serraf définit définit la notion de marketing comme étant est un "système cohérent de trois axes solidaires: la recherche, la stratégie et l'action.... Il s'agit de détecter, de précéder, de joindre et de suire la clientèle, et de ma!triser les transformations et les déeloppe ments du marché". es deux derniers axes # la stratégie et l$action # constituent ce %ue Justeau appelle la "phase opérationnelle" du marketing, c'est&&dire l'étape o( l'on prend les décisions, et l'étape o( l'on passe l'action. )ais ces deux étapes nécessitent une "phase fonctionnelle", o( seront réunies les informations partir des%uelles seront déterminées les stratégies et les programmes d'action. Il faut donc dans une toute première étape, aller chercher un certain nom*re d'informations sur le marché, sur les clients, sur l'enironnement, etc., afin de pouoir rendre plus efficace l'échange aec le pu*lic. +ette première étape s'appelle la recherche marketing. a recherche marketing est la plupart du temps la *ase de toute décision marketing. our comprendre le marché, cerner les motiations et les comportements du consommateur, conceoir et orienter orienter les stratégies stratégies de commercialisati commercialisation on de ses produits, produits, l$entreprise a *esoin *esoin dans son action action marketing marketing de faire faire de la rech recherc erche he.. Dans Dans son son enir eniron onne neme ment nt conc concurr urren enti tiel el inst insta* a*le le et chang changea eant nt,, cet cet appor apportt d$information permet de réduire le ris%ue des décisions court, moyen et long terme. -ussi, la recherche marketing est&elle considérée comme le point de départ de l$action marketing. +ha%ue marché se caractérise par tout un ensem*le de traits spécifi%ues %ue le responsa*le marketing doit apprendre maitriser. n étudiant un noueau marché, il aura intér/t se poser plusieurs %uestions, comme par exemple : 0uels sont les o*jectifs de l$achat 1 our%uoi achète&t&on 1 0ui achète 1 +omment achète&t&on 1 $analyse de ces points dera o*ligatoirement précéder l$éla*oration du plan stratégi%ue et tacti%ue, les 2 du marketing&mix. $importance accordée au prix et au serice dans la ente d$une matière première ou celle de la pu*licité et de la promotion des ents dans la commercialisation d$un produit alimentaire repose sur des différences fondamentales propres cha%ue marché.
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n marketing, la recherche marketing a ainsi un r3le important jouer, celui de l$aide la décision par l$o*seration des marchés. lle explore la diersité des *esoins des consommateurs, analyse leurs attentes et recherche les opportunités de marché déelopper. ar ailleurs, la recherche marketing agit sur les différents composants du marketing tacti%ue et les 2 du marketing.
2. L ES TPES DE DE RECHERCHE RECHERCHE MARKETING es choix méthodologi méthodologi%ues %ues en recherche recherche marketing marketing dépendent généralement généralement des aantages recherchés, tout en tenant compte de la pro*lémati%ue souleée, de m/me %ue du contexte physi%ue o( se déroule l'étude. +ert +ertai aines nes méth méthodo odolo logie giess ont ont en effet effet prése présent nter er des des aant aantag ages es part partic icul ulie iers rs : les les unes unes seron serontt plus plus économi%ues, alors %ue les autres offriront plus de rapidité d'exécution. Dépendant des circonstances, on choisira la plus appropriée. 4rois grands types de recherche marketing ont été déterminé : exploratoire, causale, et descriptie. - ces types de recherche correspondent un certain nom*re de méthodes de collecte des données.
2.1. La re!"er re!"er!"e !"e #ar$e #ar$e%&'g %&'g e()*ora%o e()*ora%o&re &re a recherche de type exploratore est rarement terminale. lle oriente généralement le chercheur pour une recherche plus poussée. n information documentaire, il arrie souent %ue les gestionnaires doient se contenter de ce type de recherche, faute de moyens. n effet, ce type de recherche correspond des méthodes de collecte de données peu co5teuses et relatiement simples d'application : utilisation de données secondaires et études de cas. 0uoi%ue 0uoi%ue la recherche de type exploratoire exploratoire introduise introduise souent une certaine su*jectiité, su*jectiité, elle permet tout le moins de poser des jalons pour une étude su*sé%uente, plus importante.
2.2. 2.2. La re!"er! re!"er!"e "e #ar$e%& #ar$e%&'g 'g !au+a* !au+a*ee a recherche de type causal sert déterminer des relations de cause effet entre les aria*les affectant une situation marketing. +ontrairement l'approche exploratoire, elle fera appel des méthodologies très sophist sophisti%u i%uées ées,, notamm notamment ent les méthode méthodess expérim expériment entale ales. s. -ndrease -ndreasenn a fait fait remar%u remar%uer er commen commentt cette cette méthodo méthodolog logie ie pouait pouait /tre /tre utile utile en informa informati tion on docume documenta ntaire ire,, notamm notamment ent pour mesurer mesurer l'effi l'efficac cacité ité de différentes stratégies de pu*licité pour une nouelle collection de idéocassettes dans une *i*liothè%ue pu*li%ue. Dans l'exemple %u'il donne, donn e, la procédure pr océdure consiste déterminer trois thèmes pour une campagne de pu*licité 6le plaisir de isionner les idéocassettes, le co5t modi%ue de l'emprunt, et l'éentail de la collection collection7. 7. 4rois dépliants dépliants présentant présentant ces différents différents aspects sont ensuite ensuite préparés préparés et expédiés des pu*lics& ci*les différents. Il s'agit de érifier si certains thèmes sont plus efficaces %ue d'autres pour tel ou tel pu*lic&
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ci*le : un coupon&réponse est incorporé cha%ue dépliant, et il suffit de compter le nom*re de coupons retournés par chacun des pu*lics&ci*les. 8r9ce des méthodes statisti%ues sophisti%uées, l'approche causale permettra non seulement de conna!tre la situation actuelle, mais également de prédire les configurations %ui permettront une efficacité accrue des serices d'information documentaire.
2.,. La re!"er!"e #ar$e%&'g -e+!r&)%&e a recherche de type !e"#rpt$ est la plus courante en information documentaire, notamment au nieau de l'identification des *esoins des clients. +omme son nom l'indi%ue, l'o*jectif de ce type de recherche est de décrire une situation marketing. Il existe deux méthodes principales de collectes de données pour ce type de recherche : les méthodes d'o*seration et les méthodes o( il y a communication aec les sujets dans la collecte des données. Le" t%pe" !e re#&er#&e 'ar(et)* . Re#&er#&e exploratore: ; données secondaires ; études de cas <. Re#&er#&e #a+"ale: 6expérimentale7 =. Re#&er#&e !e"#rpte: ; o*seration 6peu ou très structurée7 ; %uestionnaire: & agendas & entreues personnelles & entreues de groupe & entreues téléphoni%ues & par correspondance
,. LES ÉTUDES ÉTUDES DE MARCHÉ MARCHÉ / GÉNÉRALITÉS ,.1. -0&'&%&o' -u #ar!"0
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e marché est le lieu sur le%uel sont échangés des *iens et serices de nature dierse. ar extension, on %ualifiera de marché, l'ensem*le des consommateurs réels et>ou potentiels d'un *ien ou d'un serice. a définition du marché consiste identifier un ensem*le de mar%ues concurrentes. +eci impli%ue aant tout la définition de l'ensem*le des mar%ues ou des produits prendre en compte dans toute analyse. a définition d'un marché nécessite également l'identification des consommateurs concernés 6ceux %ui peuent hésiter entre les produits7 et les occasions d'usage des produits, le concept de su*stitution étant étroitement lié la situation d'usage.
,.2. D0&'&%&o' o34e!%&+ -e *50%u-e -e #ar!"0 -./.0. D1$)to) !e l21t+!e !e 'ar#&1 $étude de marché est l$étude %ualitatie et %uantitatie de la demande d$un *ien ou d$un serice afin de permettre l$éla*oration de décisions. Il est primordial de se référer aux 2 du )ix e produit : %uel type de produit 1 la gamme 1 la durée de ie 1 le cycle de ie 1 les mar%ues 1 e rix : étudier la répartition des prix. a communication : comment faire connaitre le produit 1 par %uels moyens 1 Distri*ution : comment est distri*ué le produit 1 dans %uels canaux 1 4oute étude de marché est réalisée par rapport un pro*lème donné, un potentiel exploiter. our cela, il est fondamental de *ien préparer une étude de marché et pour faire son étude, il faut se poser les %uestions suiantes :
0uelles informations sont utiles 1 0uels types de consommateurs doient /tre sondés 1
0uelle période est la plus conena*le 1
0uelle méthode doit /tre utilisée pour recueillir l$information 1
?elon l$o*jectif de l$entreprise, les pro*lémati%ues seront différentes et l$étude sera menée différemment. E(e#)*e 6 Ca+ -7u'e 0%u-e -e #ar!"0 )r0a*a3*e au *a'!e#e'% -7u' )ro-u&% ou +er&!e E(e#)*e 1 / La'!e#e'% -7u' )ro-u&% e(&+%a'% +ur u' #ar!"0 e(&+%a'% a/%/&* e'!ore -e+ o))or%u'&%0+ )our e()*o&%er *e )ro-u&% 8
'étude de marché ise :
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améliorer l$utilisation des é%uipements existants améliorer la gestion du personnel pour un meilleur rendement
réaliser des économies d'échelle
segmenter l'offre existante
E(e#)*e 2 / La'!e#e'% -7u' 'oueau )ro-u&% +ur u' #ar!"0 e(&+%a'% 9ue**e+ +o'% *e+ a%%e'%e+ -e+ !*&e'%+ a!%ue*+ +ur *e #ar!"0 8
'étude de marché ise :
trouer des idées de noueaux produits ne nécessitant pas de gros inestissements diersifier l$offre existante
mieux conna!tre sa ci*le de consommateurs
@idéliser les clients en leur présentant des produits complémentaires leurs produits ha*ituels
E(e#)*e , / La'!e#e'% -7u' )ro-u&% e(&+%a'% +ur u' 'oueau #ar!"0 Mo' )ro-u&% e+%/&* e()or%a3*e : *50%ra'ger ou : u'e au%re !a%0gor&e -e !o'+o##a%eur+ 8
'étude de marché ise :
con%uérir de noueaux marchés ia une adaptation mineure du produit repositionner l$image de l$entreprise
décourir de noueaux circuits de distri*ution
E(e#)*e ; / La'!e#e'% -7u' 'oueau )ro-u&% +ur u' 'oueau #ar!"0 Co##e'% )u&+/4e #e -&er+&&er< !o#)%e %e'u -e #o' +ao&r a&re e% -e+ o))or%u'&%0+ 8
'étude de marché ise :
diersifier son offre produit repositionner l$entreprise
con%uérir de noueaux marchés
donner son entreprise une image innoante
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-././. o34e#t$" !e l21t+!e !e 'ar#&1 'étude de marché a pour principal o*jectif de réduire les ris%ues d'échec, en permettant au chef d'entreprise de prendre les mesures adé%uates pour s'insérer dura*lement sur son marché et, plus long terme, de mieux cerner les forces en présence. 4outefois, plus court terme, l'étude de marché a d'autres o*jectifs, tout aussi importants, tels %ue : érifier l'opportunité commerciale de se lancer, éaluer son chiffre d'affaires préisionnel, effectuer les *ons choix pour faire a*outir un projet, crédi*iliser sa démarche auprès des partenaires.
;. LA DÉMARCHE D D5 UNE UNE ÉTUDE DE DE MARCHÉ MARCHÉ es études de )arché ont pour *ut de fournir les éléments d$information nécessaires la prise de décision par le responsa*le. +ha%ue pro*lème décisionnel, une fois *ien défini, nécessite en ue d$/tre résolu, le recueil et l$analyse des informations appropriées : toute étude passe par < grandes étapes précédant la décision.
;.1. Co'!eo&r 4oute étude ou recherche ne peut fournir l$information pertinente et exploita*le %ue si le pro*lème est soigneusement et précisément défini : un pro*lème *ien défini est un pro*lème moitié résolu. Il s$agit ce nieau de définir la pro*lémati%ue de décision et de la traduire en pro*lémati%ue de recherche permettant d$éta*lir les o*jectifs du projet de recherche. +ette étape est asseA délicate et demande une grande ma!trise et créatiité. n effet, identifier la raie pro*lémati%ue de décision n$est pas toujours éident.
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Exe'ple : une entreprise conna!t une stagnation des entes depuis une période. Bn examen détaillé de la situation de l$entreprise 6facteurs externes et internes7 permettrait d$identifier une liste de pro*lèmes possi*les pouant expli%uer cette stagnation : pro*lèmes stratégi%ues 6segmentation, positionnement C7 ou opérationnel 6gamme peu large, prix mal conu, distri*ution mal organisée, message mal formulé C7. +ette identification du pro*lème de décision doit /tre suiie par une identification du ou des pro*lèmes de recherche. xemple : si on suppose %ue le pro*lème de décision fut celui d$une gamme peu large et donc de la nécessité de lancer un noueau produit, le pro*lème de recherche pourrait /tre la recherche du noueau concept du produit. a précision du pro*lème de décision et du ou des pro*lèmes de recherche étant faite, il conient ce nieau d$identifier le type d$o*jectif au%uel correspondrait notre recherche. En peut regrouper les o*jectifs en = grandes catégories : xplorer ou comprendre un phénomène Décrire des comportements ou des situations xpli%uer ou prédire 6érifier des relations entre les aria*les7 Il est important de *ien identifier le type d$o*jectif de l$étude car ceci a conditionner tous les choix %ui seront faits lors de la deuxième étape : la mise en Fure
;.2. Me%%re e' =ure ors de l$étape de la mise en Fure, plusieurs choix deraient /tre faits dont notamment celui relatif au mode de recueil de l$information. Deux modes de recueil peuent /tre utilisés : informations secondaires ou informations primaires. +$est ainsi %u$on distingue les études de marché secondaires 6dites également études documentaires7 et les études de marché primaires 6études sur le terrain7. es informations secondaires sont celles %ui existent déj et %ui ont été réunies des fins autres %ue celles %ui intéressent le chercheur. +es informations peuent /tre d$origine interne 6serice compta*ilité de l$entreprise, personnel, de entes C7 ou externe 6agences de pu*licité, rapports des concurrents, sociétés d$études, pu*lications officielles C7 es informations primaires sont des données originales rassem*lées spécifi%uement en fonction du pro*lème de l$étude. lles pourront /tre recueillies gr9ce certaines méthodes de recherche %ualitaties 6entretien indiiduel ou de groupe7, l$o*seration, l$expérimentation et les en%u/tes 6notamment l$en%u/te par %uestionnaire et par sondage7.
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$information recueillie serait traitée par dierses techni%ues 6unidimensionnelles, *idimensionnelles ou multi dimensionnelles7 en ayant généralement recours aux outils et logiciels informati%ues et interprétée 6traduction des résultats en chiffres en résultats concrets7 aant d$/tre utilisée pour la prise de décision 6traduire les résultats en langage de décision7.
>.
LE PLAN ÉTUDE D PLAN D D5 D5 UNE UNE ÉTUDE ÉTUDE DE DE MARCHÉ MARCHÉ
e plan d$étude est une des étapes de la mise en Fure de l$étude de marche. Dans cette étape, le chargé d$études se troue confronté une grande ariété d$approches possi*les. es choix concernent la fois les sources d$information, les approches méthodologi%ues, les instruments de collecte des données, le plan d$échantillonnage et les méthodes de recueil des informations.
>.1. Le+ +our!e+ -5&'or#a%&o' En distingue deux sources d$information Le" )$or'ato)" "e#o)!are" : les informations %ui ont déj été collectées une première fois d$autres fins et %ue l$on a réutiliser. En les troue l$intérieur ou l$extérieur de l$entreprise, dans les agences de pu*licité, les associations professionnelles ou les pu*lications officielles. -insi, elles permettent de gagner du temps et de l$argent, mais il est nécessaire toutefois de érifier leur exactitude. Le" )$or'ato)" pr'are" : ?i l$entreprise ne troue pas la réponse ses pro*lèmes dans les informations secondaires, il lui faut collecter directement les informations auprès des consommateurs, des intermédiaires, des représentants, des concurrents ou toute autre source appropriée. En choisit alors une approche méthodologi%ue.
>.2. Le+ a))ro!"e+ #0%"o-o*og&?ue+ Il existe deux approches méthodologi%ues. L2e)5+6te par '1t&o!olo*e 5+altate : lle consiste interroger des consommateurs en profondeur afin d$analyser les croyances, les motiations et les freins l$achat d$un produit ou d$une mar%ue. $o*jectif des 1t+!e" 5+altate" est d$étudier le plus précisément possi*le les comportements et motiations d$un groupe restreint de consommateurs. L2e)5+6te par '1t&o!olo*e 5+a)ttate : lle consiste en la collecte d'informations permettant de décrire, en les %uantifiant, les attitudes, les opinions et les comportements d'un échantillon représentatif d$une population. es o*jectifs des 1t+!e" 5+a)ttate" sont éaluer les attitudes et comportements # pondérer les aria*les # associer ou regrouper les aria*les # isualiser géographi%uement des indiidus ou des mar%ues.
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>.,. Le+ &'+%ru#e'%+ -e !o**e!%e -e -o''0e+ Le" pa)el" : es grands instituts d$études disposent de panels, permettant des études récurrentes se *asant toujours sur la m/me population étudiée. +ela permet d$analyser les éolutions comportementales ou conjoncturelles dans le temps. Le 5+e"to))are : +$est l$outil le plus courant. Il incorpore non seulement les %uestions posées, mais également les plages de réponse. +$est un instrument extr/mement flexi*le du fait de la ariété des %uestions pouant /tre posées. Le" o+tl" 5+altat$"
>.;. Le )*a' -50!"a'%&**o''age a %uatrième composante du plan d$étude porte sur l$échantillonnage. +'est l une source d'interrogations fré%uente pour les personnes chargées d$éla*orer l$en%u/te : %ui faut&il interroger 1 +om*ien de personnes dois&je interroger pour %ue mes résultats soient fia*les 1 +omment dois&je les choisir pour %u'ils soient représentatifs 1
>.>. Le+ #0%"o-e+ -e re!ue&* L2e)5+6te po"tale -antages : moins co5teux # moins de spontanéité, les indiidus pouant reenir sur les %uestions précédentes après coup Inconénients : taux de réponse fai*le L2e)5+6te par t1l1p&o)e -antages : co5t limité # moyen rapide Inconénients : %uestionnaire court # pas de %uestions personnelles # taux de réponse en *aisse # on ne peut présenter de documents isuels L2e)5+6te e) $a#e787$a#e -antages : précision et %ualité des données recueillies # entretien domicile, dans la rue, sur le lieu de traail ou proximité d$un point de ente. Inconénients : très co5teux L2e)5+6te e) l*)e -antages : taille importante de l$échantillon # souplesse d$application # fai*le co5t et taux de réponse éleé # rapidité # honn/teté accrue des réponses par rapport aux autres types d$en%u/te. Inconénients : échantillons fai*les et *iaisés# contraintes liées la technologie # grande ariété des taux de réponse.
@.
LES DOMAINES APPLICATION D DOMAINES D D5 D5 UNE UNE ÉTUDE ÉTUDE DE DE MARCHÉ
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'entreprise %ui eut assurer sa pérennité se doit de *ien conna!tre son enironnement. ar enironnement, il faut intégrer les différents acteurs présents sur un marché ers le%uel ous /tes ous m/me présent ou ers le%uel ous penseA réussir une pénétration. Goici donc les différents domaines d$application d$une étude de marché proposée pour les entreprises soucieuses d'assurer un déeloppement constant dans un enironnement en mutation.
@.1. É%u-e -e *a -e#a'-e 'étude de la demande doit nous permettre d'identifier des créneaux sur un marché spécifi%ue. En parle de segments de marchés %ui ont des caractéristi%ues communes et surtout des *esoins similaires. A"pe#t" 9+a)ttat$" )arché étudié : généri%ue ou spécifi%ue, marchés de su*stitution. Demande actuelle du produit et demande potentielle : clients de l$entreprise, clients de la concurrence, non& consommateurs relatifs et a*solus. +onsommation en aleur, en olume : totaux, ariations, préisions, saisonnalités. A"pe#t" 5+altat$" Déterminants du comportement : motiations 6hédoniste, o*latie, auto&expression7, styles de ie, freins 6rationnels et irrationnels, prix, %ualité...7, facteurs personnels 69ge, +?...7, enironnement 6culture, famille...7, incitants commerciaux 6G, pu*licité, conditionnement...7. Hegroupement de la demande : 4ypologie, ?egmentation. +es groupes homogènes constituent la ci*le des entreprises. )o*iles d$achat : la méthode ?E+-?. Influences : prescripteurs, conseillés, leader d$opinion, rumeurs. Jtudier la demande c'est érifier ou rééler des *esoins existants de la part des consommateurs. - cette demande est associée une offre.
@.2. É%u-e -e *5ore our cha%ue marché nous retrouons une offre aec des interenants plus ou moins importants en nom*re, en influence.... Bne approche ci*lée et o*jectie deient nécessaire. Page 11
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A"pe#t" 9+a)ttat$" -pproche structurelle : monopole, oligopole, concurrentiel. es marchés exploités : segments, créneaux, niches. osition concurrentielle : leader 6+hef de file7, challenger 6rétendant7, suieur. Indicateurs : entes en olume, en aleur 6totaux, ariations, préisions7, résultats, indicateurs financiers, parts de marché, notoriété spontanée et assistée. A"pe#t" 5+altat$" Image : entreprise, mar%ues. ositionnement : une entreprise, une mar%ue par rapport aux autres. lan marketing : %uelles politi%ues 6produit, prix, distri*ution, communication7 des entreprises concurrentes, %uelle est notre plan marketing actuel 1 - cette offre nous deons pouoir nous situer et nous positionner en termes de marché&produit et définir un mode de distri*ution.
@.,. É%u-e -e *a -&+%r&3u%&o' a distri*ution, généralement étudiée aec l'offre est un point essentiel dans l'approche d'un marché. +omment sont acheminés les produits 1 0uelle est l'influence des distri*uteurs 1 Goil %uel%ues %uestions essentielles aux%uelles il faudra nécessairement répondre. A"pe#t" 9+a)ttat$" Indicateurs : formes de commerce, points de ente, %uantités distri*uées en aleur, en olume 6totaux, ariations, préisions7 A"pe#t" 5+altat$" +ircuits : longs, courts, nom*re de canaux. rati%ues commerciales : marges réalisées, délais de paiement, implantation des produits, utilisation de l'DI.
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Influence des distri*uteurs : ers les producteurs 6partenariats...7, ers les consommateurs 6Image, actions communication...7. Il est clair %ue le mode de distri*ution dépend généralement du produit ainsi %ue du poids de l'entreprise sur son marché.
@.;. É%u-e -e *5e'&ro''e#e'% 'enironnement est un facteur non négligea*le %ui entre dans l'appréciation d'un marché commercial. ?ouent induit par les mercaticiens, l'enironnement doit faire l'o*jet d'une étude o*jectie et ouerte. Démographi%ue : structure de la population, déeloppement des seniors... Kuridi%ue : lois et règlements, normalisation, méthodes de ente... +ulturel : mode, styles de ie... Jconomi%ue : nieau de consommation, nieau de confiance, taux d'endettement... 4echnologi%ue : durée de renouellement des produits... 'étude de l'enironnement prendra toute son importance lors d'une approche commerciale ers l'export.
Donc, finalement, l'étude de marché doit nous permettre de prendre des décisions commerciales %ui ont engagées toute l'entreprise. Il est donc clair %ue l'ensem*le des informations traitées et analysées doient /tre fia*les et actualisées. our cela les entreprises doient mettre en place une érita*le démarche de eille marketing %ui doit nous permettre de prendre des décisions stratégi%ues et tacti%ues.
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CHAPITRE II II L2INFORMATION
MARKETING : DÉFINITIONS, TYPOLOGIES, MESURES
SOURCES
1. D ÉINITION GÉNÉRALITÉS En peut définir l$information comme étant un L élément de connaissance suscepti*le d$/tre codé pour /tre conseré, traité ou communi%ué M 6e petit arousse7 our l$entreprise, le terme d$information fait référence un ensem*le de connaissance de nature différente dont le r3le est essentiel différentes phases de la prise de décision. a collecte des informations constitue dans le domaine du marketing une étape importante du processus de résolution des pro*lèmes. Dés lors %u$une difficulté a été perue, il faut recueillir des informations et les analyser fin de prendre la décision mettre en Fure. Bne erreur commise lors de recueil des données se répercutera tout au long du processus. 0uand on écoute les responsa*les d$entreprises, on s$aperoit %u$ils ont des idées préconues sur l$information. D$après eux : Il y a trop d$information inutile, Il n$y a pas asseA d$informations pertinentes, $information est tellement dispersée, %u$il est difficile de la recueillir et l$exploiter efficacement, a rétention d$information est deenue une source de pouoir, $information arrie trop tard, • • • • •
$entreprise de nos jours est condamnée se tenir l$écoute du marché et elle doit donc s$adapter et ceci pour trois raisons : e changement d$échelle de l$actiité marketing %ui de locale deient nationale et internationale. •
L’entreprise s’éloigne donc de son marché et ses besoins en information deviennent plus importants.
$amélioration du nieau de ie accro!t le reenu discrétionnaire de l$acheteur et élargit sans cesse l$éentail de ses *esoins, de plus en plus difficiles anticiper. e déclin de la concurrence par les prix au profit d$autres formes de compétition %ui peuent amené l$entreprise faire appel aux mar%ues, la différenciation des produits, la promotion des entes ce %ui l$o*lige conna!tre l$efficacité de ces différents instruments. •
•
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Bn progrès considéra*le a été enregistré dans les techni%ues de recueil et de traitement de l$information. $ordinateur LmultimédiaM, la télécopie, le magnétoscope, le idéodis%ue lecture opti%ue ont constitué autant de jalons sur le chemin de cette réolution. Er *eaucoup d$entreprise en 4unisie ne possède pas un serice compétent dans la production d$information pertinente. Nien peu ont compris la nécessité d$un érita*le système d$information marketing. +elui&ci est L un réseau complexe de relation structurée o( interiennent des hommes, des machines et des procédures, %ui a pour o*jet d$engendrer un flux ordonné d$informations pertinentes, proenant de source interne et externe l$entreprise et destinés serir de *ase aux décisions marketing M 6Ootler P Du*ois7. e r3le du ?.I.). est d$aider le gestionnaire exprimer ses *esoins, recueillir l$information et la diffuser temps aux personnes concernées. +ette %u/te de l$information deient plus impératie d$autant plus %ue le marché actuel o( l$on s$adresse se troue l$étranger. a collecte d$une *onne information commerciale est certainement l$enjeu le plus important pour réduire le domaine d$incertitude et améliorer la prise de décision l$exportation des informations commerciales, %ui sont souent sura*ondantes, parfois contradictoires : il faut dés lors les éaluer et retenir les plus pertinentes. e responsa*le doit *ien aant toute démarche de recherche commerciale éaluer ses *esoins en matière de fia*ilité des données et de %ualité des informations. ar ailleurs, il s$agit de répertoriés les principales sources d$information et les émetteurs crédi*les.
2.
CRITBRES D D5 UNE UNE ONNE ONNE INORMATION INORMATION
Deant le flot d$information, le chargé d$étude dera procéder une éaluation criti%ue des données. ?on jugement dera porter sur la com*inaison de plusieurs critères. U%&*&%0 : es données permettent elles de contri*uer résoudre le pro*lème 1 @ournissent&elles une réponse au chargé d$étude %uant l$o*jet de la recherche 1 &a3&*&%0 6 eut&on érifier l$exactitude des données 1 es sources sont&elles dignes de confiance 1 I'%0gra*&%0 6 es données recueillies sont&elles suffisantes pour prendre une décision 1 I'%0r% 6 es informations sont&elles exploita*les 1 eut&on en tirer des conclusions 1 Co"0re'!e 6 les données doient dans la mesure du possi*le conerger ers des tendances identi%ues. ?i les renseignements sont contradictoires, il conient de s$interroger sur le pour%uoi, d$analyser les écarts et leurs causes. E(a!%&%u-e 6 les faits o*serés, interprétés et notés reflètent&ils la réalité 1 es informations sont elles fondées sur des éléments érifia*les et %uantifia*les 1 ?inon il faut accepter une marge d$erreur
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dans les résultats par exemple : les tendances sont érifiées dans %uatre ingt %uinAe pour cent 6QR S7 des cas o*serés. A!%ua*&%0 6 es données sont&elles récentes et mises jour 1 ?$il s$agit de préisions pour le futur : %uand ont&elles été éta*lies et %uel est leur horiAon 1
,.
TPOLOGIE SOURCES D INORMATION D5
En distingue deux types d$information marketing # saoir, les informations secondaires dont les sources sont documentaires internes ou externes et les informations primaires dont la source est une recherche externe.
,.1. Le+ &'or#a%&o'+ +e!o'-a&re+ -.0.0. Le" "o+r#e" !o#+'e)tare" )ter)e" a première source d$information est l$entreprise elle&m/me. es informations recueillies concernent aussi *ien l$entreprise elle&m/me 6éolution de l$actiité des représentants, montant et répartition par média des dépenses de pu*licité engagées, taux de mise au re*ut lors de la fa*rication7 %ue son enironnement 6analyse des réclamations enoyées par les clients, rapport des représentants sur le désir des clients C7. $information la plus importante a trait aux entes. eur montant est ainsi décomposé selon les *esoins par produit, secteur de ente, type de clientèle, représentant. 4out ceci en nom*re et en aleur comparer aec les préisions. +es informations d$origine interne présentent l$aantage d$/tre o*tenues un co5t nul ou très fai*le. )ais en reanche elles ne peuent renseigner exactement sur l$attitude des concurrents par exemple. our %ue cette source d$information augmente son efficacité une *onne organisation doit /tre en place. Bn serice central de statisti%ues, *ien é%uipé en moyens de traitement, sera un point de passage de tous les documents.
-.0./. Le" "o+r#e" !o#+'e)tare" exter)e" +$est ers ces sources %ue se tournent les responsa*les les responsa*les marketing s$ils ne possèdent pas de faon interne les informations désirées. es informations externes sont peu onéreuses, parfois gratuites. 4outefois les renseignements %u$elles offrent sont hétérogènes et connues de tous ce %ui les *analise. our ces recherches documentaires, il faut distinguer les organismes émetteurs 6%ui pu*lient7 et les centres de documentations dont le r3le est de rassem*ler et de classer les informations.
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,.2. Le+ &'or#a%&o'+ )ra&re+ Le" 1t+!e" "+r terra) : ?i, et seulement si, l$information n$a pu /tre recueillie auprès des sources internes ou documentaires, l$entreprise doit recourir une spécialiste une étude particulière sur un sujet déterminé. our saoir si son produit répond un *esoin de la clientèle. our conna!tre sa part de marché ou les motiations des acheteurs, l$entreprise doit procéder une étude de marché. En peut faire soi&m/me ou faire faire l$étude de marché par un ca*inet spécialisé.
$information recueillie appartient en propre l$entreprise, normalement, elle doit correspondre aec précision au pro*lème posé. ?on inconénient est %u$elle est fortement co5teuse. $entreprise n$y aura donc recours %u$en cas de nécessité, par exemple : des changements politi%ues ou économi%ues pouant engendrer des changements nota*les dans le marché. e fait peut surenir aussi d$un concurrent. Il peut /tre aussi d$ordre interne %uand par exemple une entreprise dispose d$une forte trésorerie et %u$elle doit trouer un secteur ou inestir. TII? a d5 réorganiser son secteur commercial après aoir mené une étude de marché %ui lui a montré les causes de sa fai*lesse dans le créneau de l$éclairage décoratif architectural. Il peut s$agir aussi de changements touchant la production et %ui entra!nent un élargissement du marché. +ette étude peut porter sur le marché dans son ensem*le, sur ses caractéristi%ues ou sur un ou plusieurs paramètres Ules %uatre "" 627V ou sur le comportement du consommateur.
;.
LES ÉCHELLES ÉCHELLES DE DE MESURES MESURES LEUR UTILISATION EN EN RECHERCHE RECHERCHE MARKETING MARKETING
9+2e"t #e 5+2+)e 'e"+re L)esurer, c$est attri*uer un )o'3re un o34et de faon représenter un attr3+t.M attr3+t
o34et
xemple : 0uestion : Quel âge avez-vous ? Héponse : << ans )o'3re
Le" 1#&elle" !e 'e"+re Bne échelle peut /tre définie comme une série d$items %ui sont progressiement disposés selon une aleur ou magnitude. Il y a 2 catégories d$échelles de mesure :
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7 <7 =7 27
Jchelles nominales chelles non métri!ues Jchelles ordinales Jchelles d$interalles chelles métri!ues Jchelles de ratio
;.1. Le+ 0!"e**e+ 'o#&'a*e+ +$est une échelles o( les nom*res ne serent %u$ identifier, distinguer ou classifier les o*jets. +e sont des échelles non métri%ues. E(e#)*e+
;te"7o+"<
Sexe
+éli*ataireCCCCCCCCCCCCC.. )arié6e7CCCCCCCCCCCCC...... Diorcé6e7CCCCCCCCCCCCC... Geuf6e7CCCCCCCCCCCCCC.
< = 2
TommeCC...CCCCCCCCCCCC @emmeCCCCCCCCCCCCC........
<
$échelle nominale est la forme la plus simple des échelles de mesure. Il n$y a pas de logi%ue mathémati%ue d$une catégorie l$autre. a seule transformation possi*le est une transformation distinctie. Me)to)" '+ltple" 0uels sont les magaAines %ue ous liseA régulièrement pour les nouelles économi%ues 1 6lusieurs mentions possi*les7 $économiste maghré*inCCCCC...CCCCCCCCCC a réalitéCCC...CCCCCCC.CCCCCCCCCCC < e managerCCCCCC...CC.CCCCCCCCCCCC = $expertCCCCCCCC.CCCCCCCCCCCCCC 2 -utre 6spécifier :WWWWWWWWWWWWWWWWWWWWWWWWWWWW7 R Me)to) +)5+e 0uel est le principal magaAine %ue ous liseA le plus souent pour les nouelles économi%ues1 6Bne seule mention possi*le7 $économiste maghré*inCCCCC...CCCCCCCCCC a réalitéCCC...CCCCCCC.CCCCCCCCCCC
<
e managerCCCCCC...CC.CCCCCCCCCCCC
=
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$expertCCCCCCCC.CCCCCCCCCCCCCC
2
-utre 6spécifier :WWWWWWWWWWWWWWWWWWWWWWWWWWWW7
R
;.2. Le+ 0!"e**e+ or-&'a*e+ +$est une échelle o( les nom*res sont des rangs %ui font en sorte d$ordonnancer les o*jets par rapport l$attri*ut. es différences entre les o*jets %uant l$attri*ut mesuré ne peuent /tre éaluées. +e sont des échelles non métri%ues. X %uel nieau se situe la dernière année de scolarité %ue ous aeA complétée 1 rimaire CCCCCCC.CCCC...CCCCCCCCCC
?econdaire CC...CCCCCCC.CCCCCCCCCCC
<
Bniersitair....CCCCC...CC.CCCCCCCCCCCC
=
4oute transformation %ui présere l$ordonnancement des o*jets par rapport l$attri*ut mesuré est accepta*le 6transformation monotone7. 4rès intéresséCCCCCCCCCCCC... )oyennement intéresséCCCCCCCC... eu intéresséCCCCCCCCCCCCC as du tout intéresséCCCCCCCCCC
< = 2
E(e#)*e
X %uelle fré%uence magasineA&ous cheA +hampion 1 6une seule mention possi*le7 Bne fois par moisCCCCCCC...CCC.. Deux fois par moisCCCCC..CCCCC. Bne fois par semaineCCC.CCCCCC... lus d$une fois par semaineCC.CCCCC
< = 2
=./.0. Le" 1#&elle" 8 or!o))a)#e'e)t $or#1 E(e#)*e
GeuilleA classer les mar%ues de *oissons gaAeuses suiantes par ordre de préférence, en leur attri*uant des scores de Y o( correspond la mar%ue %ue ous préféreA le plus, < celle %ue ous préféreA en deuxièmeCet Y celle %ue ous préféreA le moins. Page 19
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WWWWWWWWW WWWWWWWWW WWWWWWWWW WWWWWWWWW WWWWWWWWW WWWWWWWWW
- & Handa
epsi&+ola +oca&+ola ?prite Z B -pla Noga
N & Diari
+ & loula
D & $épi d$or GeuilleA classer les mar%ues de couscous mentionnées ci&dessus selon leur nieau de %ualité tel %ue ous le perceeA. e score correspond la mar%ue %ui, selon ous, a le nieau de %ualité le plus éleé et le score Y celle dont le nieau de %ualité est le moins éleé. WWWW 6meilleure %ualité7
2 WWWW
< WWWW
R WWWW
= WWWW
Y WWWW 6moins *onne %ualité7
es aantages majeurs de l$échelle ordonnancement forcé : ; ;
l$aspect relatif des items. facile administrer.
es inconénients majeurs de l$échelle ordonnancement forcé : ; ;
on o*tient des rangs, pas des distances entre les rangs. doit utiliser un nom*re limité d$items 6[ et moins7.
=././. Le" 1#&elle" 8 #o'para"o) par1e our chacune des paires de mar%ues de *oissons gaAeuses suiantes, euilleA indi%uer celle %ue ous préféreA. WWWWWWWWW WWWWWWWWW
epsi&+ola +oca&+ola
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WWWWWWWWW WWWWWWWWW
H+ +ola epsi&+ola
WWWWWWWWW H+ +ola WWWWWWWWW +oca&+ola $aantage majeur de l$échelle comparaison pairée : la facilite la t9che de la personne interrogée. $inconénient majeur de l$échelle comparaison pairée : l$intransitiité des préférences due au pro*lème inhérent la comparaison de plusieurs paires de mar%ues.
=./.-. Le" 1#&elle" #at1*or5+e" er3ale" É#&elle #at1*or5+e "%'1tr5+e DirieA&ous %ue ous /tes très faora*le, faora*le, neutre, défaora*le ou très défaora*le l 4rès faora*leCCCCCCCCCCCCCCCCC.. @aora*leCCCCCC...CCCCCCCCCCCC.. eutreCCCCCCCC....CCCCCCCCCCC.. Défaora*leCCCCC...CCC.CCCCCCCCC. 4rès défaora*le..CCCCCCCCC....CCCCCC
< = 2 R
É#&elle #at1*or5+e a"%'1tr5+e +omment éalueA&ous le personnel de la Nan%ue 4unisienne relatiement aux aspects suiants : xcellent
4rès *ien
Nien
assa*le
)auais
+ourtoisie
R
2
=
<
rofessionnalisme
R
2
=
<
mpathie
R
2
=
<
?érieux
R
2
=
<
etc.
R
2
=
<
=./.=. Le" 1#&elle" ae# !e" )teralle" )+'1r5+e" E(e#)*e
Dans %uelle catégorie se situe otre reenu 1 QQQD P moinsCCCCCCCCCCCCCCC... Page 21
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ntre [[[ P 2QQCCCCCCCCCCCCC ntre R[[ P QQQCCCCCCCCCCCCC ntre < [[[ P < 2QQCCCCCCCCCCCCC ntre < R[[ P < QQQCCCCCCCCCCCCC ntre = [[[ P = 2QQCCCCCCCCCCCCC = R[[ P plusCCCCCCCCCCCCCCCC.
< = 2 R Y Z
;.,. Le+ 0!"e**e+ -5&'%era**e+ +$est une échelle %ui non seulement organise les o*jets selon leur amplitude, mais également distingue cet arrangement ordonnancé en unités égales d$interalles. +es sont des échelles métri%ues.
=.-.0. Le" 1#&elle" a!!te" >1#&elle !e LIKERT? E(e#)*e
?ur une échelle de R, o( correspond L tout fait en désaccord M et R L tout fait d$accord M, euilleA exprimer otre degré d$accord aec les énoncés suiants relatifs la Nan%ue 4unisienne : & a Nan%ue 4unisienne offre un *on serice la clientèle < & es succursales de la *an%ue 4unisienne sont *ien localisées = & es guichets automati%ues de la Nan%ue 4unisienne sont faciles utiliser 2 & $atmosphère dans les succursales de la Nan%ue 4unisienne est agréa*le R & es employés de la Nan%ue 4unisienne sont l$écoute de mes *esoins
< < < < <
= = = = =
2 2 2 2 2
R R R R R
$échelle de ikert est très populaire auprès des chercheurs : ; ; ; ;
puissante flexi*le économi%ue facile construire
+omme un score total peut /tre o*tenu partir de l$ensem*le des items de l$échelle, cela lui confère l$aptitude mesurer des construits de faon glo*ale.
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=.-./. Le" 1#&elle" )+'1r5+e" l)1are" >1#&elle !2'porta)#e? E(e#)*e
0uel degré d$importance accordeA&ous chacun des enjeux pu*lics énumérés ci&dessous 1
a protection des espèces en oie de disparition
Pa" !+ to+t 'porta)t Tr@" 'porta)t < = 2 R
$amélioration de la %ualité de l$air
< = 2 R
a découerte de réseres additionnelles de pétrole
< = 2 R
e déeloppement de source d$énergie renouela*les
< = 2 R
a réduction de la pollution de l$eau
< = 2 R
e déeloppement de pouoir nucléaire supplémentaire
< = 2 R
$échelle numéri%ue linéaire est populaire pour les raisons suiantes : • • • •
?implicité +larté Jconomie @acilité pour les répondants.
=.-.-. Le" 1#&elle" "1'a)t5+e" !$$1re)telle" E(e#)*e
GeuilleA cocher sur chacune des lignes le nieau %ui correspond le plus otre opinion l$égard de la mar%ue ?ony. uissante @ia*le )oderne Keune )asculine Dynami%ue +hère
WWWW:WW
es aantages majeurs de l$échelle sémanti%ue différentielle : Page 23
@ai*le eu fia*le -ncienne Gieille @éminine assie -ccessi*le
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• • • • •
?implicité -ptitude décrire les images de faon claire et précise ossi*ilité de comparer différentes mar%ues, magasinsC ermet de faire ressortir les attri*uts et les aantages distinctifs d$une mar%ue les attri*uts positifs et négatifs peuent /tre identifiés aisément
=.-.=. L21#&elle !e STAPEL GeuilleA éaluer les différents facteurs suiants relatifs aux magasins )onoprix. ncercleA un nom*re de & &R si ous aeA une opinion négatie ou un nom*re de \ \R si ous aeA une opinion positie. \R \2 \= \< \ a" prx & &< &= &2 &R
\R \2 \= \< \ Co+rto"e !e" e'plo%1" & &< &= &2 &R
\R \2 \= \< \
\R \2 \= \< \
At'o"p&@re
9+alt1 !e "er#e
& &< &= &2 &R
& &< &= &2 &R
es aantages majeurs de l$échelle ?tapel : e chercheur n$a pas déelopper des paires d$antonymes. es inconénients majeurs : Instructions et le format plus complexes %ue l$échelle sémanti%ue différentielle.
=.-.B. Le" 1#&elle" #o'parate" Jchelle appropriée lors%ue le chercheur eut comparer un o*jet 6mar%ue, magasin, éénement, personnalité, etc.7 un autre 6ou plusieurs autres7. Bn o*jet est utilisé comme étalon ou standard de comparaison. E(e#)*e 6 our chacune des mar%ues suiantes, euilleA indi%ueA ses performances en comparaison aec +oca&+ola.
4rès supérieures WWWW
?upérieures
?imilaires
Inférieures
WWWW <
WWWW =
WWWW 2
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4rès inférieures WWWW R
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=.-.. Le" 1#&elle" par pare" *ra!+1e" $échelle par paires graduées est une ariante de l$échelle ordinale par comparaison pairée %ui permet d$éaluer l$intensité de la préférence entre deux o*jets. Pr1$1re)#e" ?ony ou KG+ ?ony ou 8 ?ony ou 4oshi*a KG+ ou 8 KG+ ou 4oshi*a 8 ou 4oshi*a
peu peu peu peu peu peu
I)te)"t1 !e la pr1$1re)#e < = 2 R *eaucoup < = 2 R *eaucoup < = 2 R *eaucoup < = 2 R *eaucoup < = 2 R *eaucoup < = 2 R *eaucoup
$aantage majeur de l$échelle par paires graduées est %ue, en plus de mesurer la préférence entre deux o*jets, elle permet de %uantifier également l$intensité de cette préférence, ce %ui apporte une notion de L distance M. e seul inconénient est %u$il ne faut pas omettre des mar%ues concurrentes pertinentes.
;.;. Le+ 0!"e**e+ -e ra%&o Des échelles comportant des aleurs a*solues plut3t %ue relaties ainsi %u$un Aéro a*solu en l$a*sence de l$attri*ut 6exe'ple. 9ge, poids, distance7. +e sont des échelles métri%ues. E(e#)*e : Bn poids de <[ kg est R fois moindre %u$un poids de [[ kg.
Bn salaire de ][[d est < fois supérieur un salaire de 2[[d. 0uel était otre reenu familial aant taxes au cours de la dernière année 1 WWWWWW d 0uel 9ge aeA&ous 1 WWWWWW ans 0uel est otre poids 1 WWWWWW kg 0uelle distance parcoureA&ous en moyenne pour ous rendre otre lieu de traail 1 WWWWWW Om
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CHAPITRE III III L2ÉTUDE 9UALITATIE EN MARKETING
1. D ÉINITION GÉNÉRALITÉS Bne étude !ualitative, encore appelée étude en profondeur ou étude de motiation. +e sont les études sur les attentes, les motivations, les images et les autres "ugements de valeur des consommateurs donnant des résultats %u$on ne peut pas %uantifier. Donc, l$o*jectif des 1t+!e" 5+altate" est d$étudier le plus précisément possi*le les comportements et motiations d$un groupe restreint de consommateurs. En ne cherchera pas extrapoler les résultats o*tenus l$ensem*le de la population, il n$y a donc pas de notion de représentatiité, mais comprendre les attitudes et sentiments.
1.1. Da'+ ?ue*+ !a+ a&%/o' u'e 0%u-e ?ua*&%a%&e 8 Différentes pro*lémati%ues peuent amener mettre en place des 1t+!e" 5+altate" :
•
Hecherche d$idées nouelles pour le produit # Hecherche de message éhiculer #
•
4est de message pu*licitaire ou de prototype produit #
•
+onnaissance des comportements de consommateurs #
•
Hecherche de noueaux modes de consommation.
•
1.2. La -0#ar!"e -5u'e 0%u-e ?ua*&%a%&e es 1t+!e" 5+altate" sont menées par des spécialistes ayant de *onnes connaissances en psychologie et de ce fait capa*les non seulement de mettre l$aise et faire parler les personnes interrogées, mais aussi d$analyser les comportements non er*aux. es !$$1re)te" 1tape" :
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•
Définition des o*jectifs # Définition de la ci*le #
•
Hassem*lement des consommateurs #
•
-nimation > administration sur le terrain #
•
-nalyse des résultats #
•
Hecommandations P prise de décision.
•
2.
L7 ÉTUDE EPLORATOIRE EPLORATOIRE
+$est la collecte d'informations initiales et la recherche préliminaire permettant de définir les techni%ues, les outils et les méthodes d'inestigation les plus adé%uates pour répondre la pro*lémati%ue posée.
2.1. Le+ 0%u-e+ -o!u#e'%a&re+ $étude documentaire est la première approche l$éla*oration d$une étude de marché. +$est une recherche exploratoire, un préala*le indispensa*le toute étude approfondie. Bne étude documentaire permet : De délimiter un pro*lème mal défini ou trop aste # De familiariser l$en%u/teur aec le secteur étudié # De clarifier certains concepts # De réunir et d$analyser des informations facilement accessi*les. $étude documentaire c$est l$utilisation de L données secondaires M : Données statisti%ues %ui n$ont pas été recueillies pour résoudre le pro*lème précis, mais %ui intéresse l$en%u/teur # +$est réaliser le traail d$un documentaliste.
2.2. Le+ e'%re%&e'+ -7e()er%+ es entretiens d$experts sont souent intégrés dans les analyses de cas, ou lors d$une première étape de la recherche afin de se familiariser aec le domaine étudié. En interroge alors une ou plusieurs personnes %ui, par leurs fonctions, leurs spécialités ou leurs expériences détiennent une expertise %ui permettra de mieux
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comprendre le pro*lème posé, ses différents aspects et les points criti%ues prendre en compte. En pourra alors éta*lir les priorités de recherche, clarifier les concepts, formuler des hypothèses de traailC En a recourt des entretiens d$expert lors%ue les champs d$étude sont noueaux et complexes, ou lors%ue peu de choses sont pu*liés dans le domaine d$étude. es entretiens sont ouerts, non structurés et font souent appel aux méthodes non directies.
2.,. E%u-e -e !a+ L #ne étude de cas est une description obtenue directement d’une situation managériale$ % partir d’intervie&s$ d’archives$ d’observations ou de toute autre source d’information$ construite pour rendre compte du conte'te situationnel dans le!uel le comportement s’inscrit M.
e recours aux études de cas est une méthode de recherche largement répandue et utilisée dans le domaine des sciences sociales et en particulier en analyse des organisations et en management. ?elon certains auteurs, le processus de la recherche par étude de cas se décompose en %uatre étapes %ui se présentent comme suit : 7 -nalyse et compréhension de la situation : l$en%u/teur s$emploie identifier les concepts pertinents, le oca*ulaire en igueur, ainsi %u$ intégrer la littérature existant dans le champ d$étude. +$est une phase d$immersion o( le contexte situationnel est déterminant. <7 Design : on éla*ore une explication des diergences o*serées entre les données recueillies. En cherche ici conceptualiser les éénements rassem*lés. =7 8énéralisation de la prédiction : l$en%u/teur, ayant une *onne compréhension des phénomènes o*serés et un modèle ou une théorie explicatie, cherche étendre les études de cas pour en tester la généralisation. 27 Héfutation ou test des limites : enfin, le chercheur teste les limites de la généralisation partir de l$examen criti%ue de cas extr/mes. es études de cas sont particulièrement recommandées lors%ue l$on a*orde des champs noueaux, complexes, o( les déeloppements théori%ues sont fai*les, et o( la prise en compte du contexte est déterminante pour l$éla*oration du processus de production. n marketing on peut justifier le recours des études de cas dans les domaines suiants : les relations producteurs>distri*uteurs, le management de la force de ente et les critères en marketing industriel, l$étude et les de performance dans le domaine du marketing, etc.
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e recours des études de cas se heurte cependant aux difficultés suiantes le co5t et la longueur de recueil d$information, la difficulté d$accès aux décisionnaires, et enfin son c3tés noueau dans la discipline %ui peut générer des phénomènes de résistance au changement.
,. L ES ÉTUDES ES ÉTUDES NON NON DIRECTIFES OU DIRECTIFES OU MOTIFATIONNELLES ET MOTIFATIONNELLES ET SÉMIOTI9UES SÉMIOTI9UES es approches non directies sont issues du paradigme motiationnel %ui s$est essentiellement appuyé depuis les années R[&Y[ sur les ac%uis de la psychologie clini%ue et des théories non directies. Il s$agit surtout d$explorer # les *esoins en information recourent en particulier l$étude : Des motiations et des freins l$achat ou la consommation # Des aleurs # Des contenus des attitudes is&&is d$un produit, d$un serice, d$une mar%ue # Des perceptions, des représentations des mar%ues et de leurs images # Des attentes satisfaites ou non.
,.1. Le+ %e!"'&?ue+ &'-&&-ue**e+ Il sem*le intéressant et primordial de parler en premier lieu des entretiens indiiduels, car ils sem*lent plus naturellement accessi*les l$étudiant, contrairement aux deux autres techni%ues %ui réclament, il est rai, une formation 6en psychologie7 un peu plus poussée. e *ut de l$entretien indiiduel est de recueillir un maximum d$informations auprès des personnes interrogées. e nom*re d$interie^és peut /tre compris entre [ et [[, aec des entretiens d$une durée de < heures. +es chiffres permettent d$entreoir le temps passé réaliser ce traail et *ien éidemment le co5t engendré par une telle étude, %u$il soit pécuniaire ou temporel. lusieurs types d$entretiens coha*itent et l$étudiant dera choisir, entre entretien non directif et entretien semi&directif, celui %ui lui para!t le plus adé%uat.
-.0.0. L2e)trete) )o) !re#t$ +omme son nom l$indi%ue, le *ut de cet entretien, très techni%ue, est de laisser s$exprimer l$interie^é tel %u$il l$entend, en ne le guidant %ue par des %uestions %ui permettront la personne interrogée de s$exprimer en toute li*erté sans %ue ces %uestions n$aient été prééta*lies. $interie^er dera noter ou enregistrer de nom*reux détails comme, *ien éidemment, le type de discours de l$interie^é, mais aussi ses inflexions de oix, sa posture ou tout autre détail permettant de saisir au mieux la pensée du répondant.
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-insi, si l$on désire recueillir l$opinion de l$interie^é sur ses ha*itudes d$achat de café, par exemple, il sera *on, en le laissant s$exprimer, de comprendre la faon dont il achète son café, le choisit, s$en sert et donc de comprendre pour%uoi et comment il effectue ses choix. En comprend aisément %ue ce type d$entretien n$aura pas de L caneas M particulier, cha%ue répondant s$exprimant sa guise sur un m/me sujet et %ue, par consé%uent, l$analyse d$un tel entretien sera *ien éidemment très complexe. +$est pour%uoi, *ien souent, l$étudiant aura tendance choisir le second type d$entretien, semi&directif, plus aisé 6ou moins compli%ué _7 mettre en Fure.
-.0./. L2e)trete) "e'7!re#t$ Nien %ue très techni%ue réaliser, l$entretien semi&directif, aec un peu de soin, est certainement l$entretien le plus a*orda*le par un étudiant. +ependant, ce dernier ne dera pas se départir d$une techni%ue de construction rigoureuse et précise. +$est pour%uoi nous nous appesantirons sur le déroulement de ce type d$entretien et sur son auxiliaire, le guide d’entretien. X l$inerse de l$entretien non directif, %ui laisse l$interie^é la possi*ilité de s$exprimer li*rement sans thème précis a*order, l$entretien semi&directif a pour o*jectif de diriger le répondant gr9ce un guide d$entretien prééta*li. -insi, l$interie^é dera a*order des thèmes %ue l$en%u/teur aura prédéfinis 6se fondant d$ailleurs largement sur l$analyse documentaire réalisée au préala*le7. e *ut principal de l$interie^er sera d$o*tenir %ue tous les thèmes figurant sur son guide d$entretien soient a*ordés et %u$il récupère un maximum d$informations pour comprendre, l encore, pour%uoi et comment le répondant agit de telle ou telle manière. Il faut donc accorder une attention toute particulière la construction du guide d$entretien.
-.0.-. La #o)"tr+#to) !+ *+!e !2e)trete) a construction du guide d$entretien est une étape décisie %ui conditionne toute la cohérence du processus d$entretien, de la phase d$interrogation celle de l$analyse. +$est pour%uoi, il faut procéder en trois étapes précises pour réaliser ce guide :
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récisons %u$un guide d$entretien peut se présenter sou s la forme d$une page -2 sur la%uelle l$interie^er mentionnera les différents thèmes %u$il souhaite a*order. $o*jectif de l$entretien semi&directif étant de faire s$exprimer le plus possi*le l$interie^é, il faudra %ue l$interie^er laisse une certaine marge de li*erté au répondant pour %ue celui&ci puisse choisir L la direction M ers la%uelle il oudra L aller M pour s$exprimer. a première étape consiste lister toutes les %uestions %ue l$interie^é se pose 6ou, rappelons&le, toutes les %uestions %ui émanent de l$analyse de l$étude documentaire7. -insi, pour l$étude de la consommation d$une sorte de *oisson, par exemple, les %uestions pourront /tre : ( )*pe de boisson préférée ( +oments de consommation ( ,acaging idéal ( Lieu' ( ccasions ( /nstants ( 0orme ( Sucré ( 1mer ( 0ruité ( 2ontenance ( 2ouleur ( ,arfum ( Lieu de consommation ( etc.
Il faudra ensuite regrouper ces %uestions. ?i l$on opère un choix de classification par thème, il pourra /tre le suiant : T"#e 1 6 *5a+)e!% ( ,acaging ( 2ouleur ( 0orme
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( 2ontenance ( etc.
T"#e 2 6 *e go% ( 3o4t5s6 préféré5s6 ( Sucré ( 1mer ( 0ruité ( etc.
T"#e , 6 *5u%&*&+a%&o' ( Lieu' ( /nstants ( ccasions ( etc.
Il faut noter %ue les %uestions resteront apparentes sous les différents thèmes, de manière ce %ue l$interie^er sache ce %u$il cherche réellement comprendre. nfin, troisième et ultime étape, le concepteur du guide d$entretien dera mentionner une phrase dite L large M 6très ouerte7, permettant au répondant de s$exprimer, sur un thème donné, de la manière dont il le souhaite. +es phrases pourront /tre du type : L raconteA&moi M, L parleA&moi de M, L faites&moi le récit de M, etc. lles se placeront juste aant d$a*order un thème.
-.0.=. Exe'ple !e *+!e !2e)trete) Goici l$aspect %ue doit aoir un guide d$entretien :
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Dans les faits, lors du déroulement d$un entretien semi&directif, %uatre phases distinctes sont o*serées : *a )"a+e -5&'%ro-u!%&o' : elle permet l$interie^er de présenter le sujet l$interie^é, tout en restant asseA éasie pour ne pas créer de *iais particuliers. -insi, l$étudiant peut tout fait mentionner le fait %u$il réalise une étude sur la *oisson #
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*a )"a+e -e -03u% -5e'%re%&e' : elle a pour *ut de mettre l$indiidu en confiance et de le faire s$exprimer sur un sujet %ui, s$il n$a pas réellement de lien aec le sujet de l$entretien, a pour principale ocation de li*érer l$interie^é des freins éentuels %ui l$emp/cheraient de s$exprimer li*rement # *a )"a+e -e r0)o'+e : lors de cette phase, l$interie^er essaie d$o*tenir un maximum d$informations de la part de l$interie^é. our cela, il a*orde, *ien éidemment, chacun des thèmes en laissant le répondant s$exprimer li*rement. Bne fois l$entretien acheé, le répondant doit aoir a*ordé tous les thèmes figurant sur le guide d$entretien. n fait, peu importe l$ordre réel d$apparition des thèmes : si l$interie^é décide d$a*order un thème aant %ue l$interie^er ne le lui ait proposé, ce n$est pas rédhi*itoire, *ien au contraire. $interie^er doit plut3t essayer d$approfondir la pensée de l$interie^é pour réussir comprendre ce %ui le pousse 6ou, au contraire, ce %ui le retient7 agir de telle ou telle manière par rapport un point particulier d$un thème donné # *a )"a+e -e !o'!*u+&o' ou -e &' -5e'%re%&e' 6 a pour *ut de s$assurer %ue l$indiidu n$a aucune autre information complémentaire apporter et permet également de le ramener doucement la réalité.
-.0.B. L2a)al%"e !e l2e)trete) X l$inerse de l$entretien non directif %ui, comme nous l$aions précisé, ne s$appuie pas sur un guide d$entretien, ce %ui rend son analyse %uel%ue peu difficile, l$analyse de l$entretien semi&directif, m/me si elle reste hautement techni%ue, s$effectue aec plus de sérénité et de facilité. Il faut rappeler %ue lors des interie^s réalisées par le *iais de l$entretien semi&directif, l$interie^er a plusieurs choix de collecte de réponses possi*les. $étudiant faisant passer l$interie^ peut, par exemple, noter sur un papier tout ce %ue lui dit le répondant 6ce %ui para!t un peu illusoire étant donné la itesse de dé*it de parole généralement générée par l$interie^é7, pour retranscrire ensuite ce %u$il aura retenu dans une grille d$analyse de contenu manuelle. Bne autre techni%ue 6 nos yeux *eaucoup plus performante7 consiste enregistrer l$intégralité du discours fourni par le répondant pour ensuite garder une trace %ui soit écouta*le souhait et permette au mieux d$analyser le discours de l$interie^é. 8énéralement, m/me s$il faut lui demander son accord au préala*le, la personne interie^ée n$est ha*ituellement pas g/née par la présence d$un moyen d$enregistrement et a m/me tendance l$ou*lier lors de l$entretien, gr9ce la miniaturisation des enregistreurs. nsuite, il faut analyser le discours des interie^és, entretien par entretien et thème par thème. our cela, il faut aoir recours l$analyse de contenu. 0u$elle soit manuelle ou assistée par ordinateur, son principe reste le m/me.
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Il s$agit, partir du discours, de pouoir réaliser trois types d$analyse fondamentaux : une analyse syntaxi%ue %ui o*sere comment le discours est structuré # une analyse lexicale %ui montre la richesse et la nature du oca*ulaire # une analyse thémati%ue %ui permet une analyse par thème. Nien éidemment, s$il a recours un logiciel d$analyse de contenu, l$étudiant peut réaliser ces analyses conjointement et o*tenir une liste des occurrences 6le nom*re de fois o( un m/me mot est cité7, ou encore une cartographie du discours, %ui montre les grandes classes %ui découlent du discours employé par l$ensem*le des interie^és et %ui permet de isualiser les grandes tendances du discours utilisé. ?i l$étudiant ne dispose pas de cet outil, il effectue une analyse thémati%ue. Il lui faut extraire des interie^s réalisées les thèmes en face des%uels il reporte les traits majeurs du discours des interie^és. E(e#)*e -e gr&**e -5a'a*+e -e !o'%e'u #a'ue**e
Bne fois la grille réalisée et les cases remplies, le chargé d$étude doit effectuer %uatre types de traaux particuliers : deux analyses 6l$une erticale et l$autre horiAontale7 et deux synthèses 6l$une erticale et l$autre horiAontale7. $analyse horiAontale a pour *ut de comprendre les réponses de cha%ue indiidu pour un thème donné. $analyse erticale sert saoir ce %ui a été répondu par un indiidu pour l$ensem*le des thèmes donnés. a synthèse horiAontale permettra de saoir ce %ue l$ensem*le des indiidus a répondu un thème donné. a synthèse erticale permettra de synthétiser ce %ue cha%ue indiidu a répondu l$ensem*le des thèmes donnés. 8r9ce cette analyse, le chargé d$étude sera capa*le :
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de conna!tre le oca*ulaire utilisé par les interie^és pour ensuite pouoir s$en serir dans la phase %uantitatie de l$étude # de comprendre %uelles sont les attentes de cha%ue indiidu en fonction d$un thème donné # d$appréhender %uelles sont les attentes de l$ensem*le des indiidus, et comment et pour%uoi ils ont réagir de telle ou telle manière au lancement d$un produit, par exemple.
,.2. Le+ %e!"'&?ue+ -e grou)e es entretiens de groupes sont délicats mener mais apportent une information différente de celle des entretiens indiiduels. Il s$agit, la plupart du temps, de créer une synergie entre les indiidus afin d$o*tenir des réponses encore plus constructies %ue celles collectées lors d$entretiens indiiduels. ffectiement, une somme de huit entretiens indiiduels n$est en aucun cas é%uialente une réunion de groupe de huit mem*res. $information %ui découle de la mise en commun des discussions du groupe est souent *eaucoup plus riche %ue celle o*tenue lors du passage des entretiens indiiduels. ors de ces réunions, l$étudiant désireux de les animer doit prendre plusieurs précautions : 4rouer des participants correspondant la ci*le choisie. enser les rémunérer sous forme d$argent ou de cadeaux. es receoir de manière coniiale. résenter le *ut de la réunion et son déroulement. @aire parler les participants en ayant soin de leur laisser un temps de parole suffisant et égal. Heformuler s$il y a lieu. ?ynthétiser le dé*at. +onclure.
-./.0. Le *ro+pe !e !"#+""o) $o*jectif de cette méthode est de recueillir de manière non directie l$ais de %uatre une petite diAaine de personnes réunies ensem*le. lles doient alors parler d$un sujet proposé et s$exprimer li*rement.
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?i l$on tente d$éta*lir un lien entre les entretiens indiiduels et les entretiens de groupe, le groupe de discussion pourrait s$apparenter un entretien indiiduel de type non directif. $animateur est chargé de proposer des thèmes au sujet des%uels les indiidus des groupes dé*attront.
-././. Le *ro+pe !e r1$lexo) ncore appelé L focus groupe M, il est très utilisé en marketing. +ontrairement la méthode du groupe de discussion, il s$agit, gr9ce cette techni%ue, d$o*tenir des informations l$aide d$un guide d$animation structuré. +ette méthode s$apparente celle de l$entretien indiiduel semi&directif. $animateur est chargé de laisser les indiidus s$exprimer tout en les guidant. ar la suite, les entretiens sont enregistrés puis analysés. n marge de ces deux techni%ues, il existe d$autres méthodes comme celle de la !a!e 6o( deux indiidus sont réunis7, celle de la tra!e 6o( ce sont l trois indiidus %ui s$expriment7, celle de la techni%ue du *ro+pe )o')al 6o( méthodes indiiduelles et de groupe se conjuguent7 ou encore la techni%ue de groupe Delp& 6o( des experts s$expriment alors7.
,.,. Le+ %e!"'&?ue+ a++o!&a%&e+. D$autres méthodes existent, comme celles de techni%ues associaties ou projecties. Ils permettent l$indiidu de déoiler ce %u$il pense lors%u$il est en proie trop de freins, %u$ils soient liés la méfiance ou l$auto censure. +es tests, inspirés de la théorie de la 8estalt et des concepts de projection de @reud, ont pour *ut, traers des supports, de faire parler l$indiidu, de le faire s$exprimer par rapport ce %u$il pense et ou ce %u$il ressent, en un mot de faire projeter sa pensée par rapport au test proposé pour %u$ainsi il réèle ses pensées profondes. armi la multitude de tests existants, nous aons déli*érément choisi ceux %ui nous paraissent réalisa*les par des étudiants. +$est le cas des tests traers les%uels des indiidus peuent projeter personnellement leur pensée, sans autre artifice %ue le test seul. es méthodes utilisées peuent /tre : L5a++o!&a%&o' -e #o%+ : on demandera l$interie^é d$associer des mots d$autres. 7 Lors!ue "e vous énonce le mot boisson$ !uel est le premier mot !ui vous vient % l’esprit ? 8
Le+ )"ra+e+ : !o#)*0%er : ici, le répondant doit compléter des phrases %ui lui sont fournies.
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Lors!ue "’ach9te de la boisson$ "e suis:::::
Le )or%ra&% !"&'o&+ : il consiste demander l$interie^é d$effectuer des rapprochements entre des mar%ues, par exemple, et des personnes, des o*jets ou encore des animaux. Si cette mar!ue de boisson était un personnage cél9bre$ elle serait :::::.
Si cette mar!ue de boisson était un animal$ elle serait :::::
es indiidus peuent également projeter leur pensée traers des tests mettant en scène d$autres personnes. a personne proposant le test a alors demander l$indiidu interrogé de se mettre la place de %uel%u$un d$autreC et de le juger. a présentation d$une tierce personne n présente une personne dans une situation % l’individu et on lui demande de la décrire.
e TAT 64hematic -perception 4est7 est un test couramment utilisé. Il s$agit, en présentant des images l$indiidu, de le faire s$exprimer sur les situations rencontrées par les personnages. ,our conserver l’e'emple de la boisson$ on peut montrer l’image de !uel!u’un buvant une boisson % la terrasse d’un café$ ou choisissant des boissons dans un magasin$ ou buvant de la boisson % son domicile$ etc.
Il est ensuite demandé l$interie^é de préciser l$action %ui se déroule sur les images proposées, d$énoncer ce %ui s$est passé aant et la manière dont se terminera l$action. $interie^é dera également préciser les sentiments %u$éprouent les personnages présentés. e *ut de toutes ces méthodes utilisées dans la phase %ualitatie est donc *ien de comprendre ce %ui se passe dans le cereau du futur consommateur du *ien ou du serice. ar la suite, il sera possi*le de proposer un %uestionnaire par le *iais du%uel on récoltera des informations différentes de celles collectées lors de la phase %ualitatie : cela constituera la phase dite %uantitatie.
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CHAPITRE I I L2ÉTUDE 9UANTITATIE EN MARKETING
1. D ÉINITION GÉNÉRALITÉS +$est L a collecte d'informations permettant de décrire, en les %uantifiant, les attitudes, les opinions et les comportements d'une population ou d'un échantillon représentatif de cette population M ou encore L a stratégie de recherche issue d'une logi%ue inductie et d'une approche %uantitatie a pour o*jectif de trouer des relations spécifi%ues entre un grand nom*re d'o*jets et de les décrire en un modèle %ui soit généralisa*le au monde d'o( sont issus ces o*jets M. es études %uantitaties peuent /tre soit ponctuelles # dans ce cas, il s$agit essentiellement des recensements, des comptages, de l$o*seration, de l$expérimentation, l$en%u/te par %uestionnaire et par sondage # soit permanentes saoir les études par le *iais des panels ou des *aromètres.
2. L ES EN9UJTES ÉCHANTILLONNAGE EN9UJTES PAR SONDAGE PAR SONDAGE 6 L7 Bne en%u/te par sondage est faite auprès d$un sous ensem*le 6n7 de la population totale 67 appelé échantillon 6n> est dit taux de sondage7. ar rapport aux méthodes exhausties, les en%u/tes par sondage présentent l$aantage de co5t et de rapidité de souplesse et de richesse de l$information 6plus de temps pour moins d$indiidus7. e portant %ue sur une partie de la population, les en%u/tes par sondage n$ont d$intér/t %ue si la fraction est choisie de telle faon %u$elle soit représentatie : les informations collectées peuent /tre étendues l$ensem*le de la population.
2.1. Pr&'!&)a*e+ -0!&+&o'+ re*a%&e+ : *50!"a'%&**o' es décisions %uant l$échantillon sont regroupées dans l$éla*oration du plan de sondage. Il s$agit en fait de répondre < grandes %uestions : 7 0ui faut&il interroger 1 6population et indiidu7 <7 +om*ien de personnes 6taille7 et comment doient elles /tre choisies 6méthode7 6sélection de l$échantillon7 +es %uestions permettront de saoir comment seront estimés les paramètres de la population partir des résultats de l$échantillon et comment sera calculée la précision des résultats.
/.0.0. D1$)to) !e la pop+lato)
a population étudier doit /tre définie aec le plus grand soin : l$uniers de l$en%u/te doit /tre *ien délimité dans l$espace 6Aone géographi%ue7 dans le temps 6exe'ple : clients du mois7 ou sur des critères plus spécifi%ues l$en%u/te menée 6fré%uence d$achat, exposition au support C7 n fait cette définition reient identifier aec précision la personne interroger 6unité de sondage7 : le chercheur doit déterminer non seulement l$information dont il a *esoin mais également l$identité de celui %ui la détient. $ensem*le des unités statisti%ues composant l$uniers de l$en%u/te est appelé *ase de sondage : liste exhaustie des indiidus de la population7. +ette liste est parfois inexistante et souent imparfaite.
/.0./. S1le#to) !e l21#&a)tllo) a sélection de l$échantillon impli%ue deux décisions : la détermination de sa taille et de la méthode de choix des indiidus le composant en ue de garantir sa représentatiité En distingue deux grandes catégories de sondages : les sondages aléatoires, pro*a*ilistes ou L random M et les sondages non pro*a*ilistes ou L non random M.
2.2. Pr&'!&)a*e+ #0%"o-e+ -50!"a'%&**o''age /./.0. Pr)#pale" '1t&o!e" )o) pro3a3l"te" o+ No) Ra)!o' Il s$agit de techni%ues asseA simples, rapides et moins onéreuses %ui permettent de construire des échantillons selon des règles dont l$expérience a montré la fia*ilité. es méthodes statisti%ues ne pourraient pas éta*lir la alidité des résultats o*tenus par ces méthodes pour le marché glo*al. lles pourraient au mieux alider les résultats au sein de l$échantillon dont la représentatiité est incertaine. a désignation de l$échantillon résulte, en général, d$un choix raisonné : ce sont des procédés empiri%ues comportant une part d$ar*itraire et ne permettant pas d$éaluer la précision des estimations. +es méthodes présentent toutefois l$aantage de co5t et de rapidité par rapport aux méthodes de sondages aléatoires. a méthode empiri%ue la plus utilisée est la méthode des %uotas. ;.;.<.<. +éthode des !uotas
+ette méthode repose sur l$hypothèse de la corrélation des différents caractères d$une population. ?i cette hypothèse est justifiée, un échantillon choisi de faon présenter une distri*ution statisti%ue de certains caractères aura de grandes chances d$/tre très proche de cette population en ce %ui concerne la distri*ution des autres caractères 6une ma%uette de la population mère7. es caractères retenus pour assurer la conformité de l$échantillon l$ensem*le de la population sont appelés aria*les de contr3le 6critères connus supposés expli%uer le phénomène o*seré7. es aria*les de contr3le retenues doient répondre certaines conditions :
tre en corrélation étroite aec les aria*les o*jet de l$étude tre en nom*re peu éleé pour faciliter le traail des en%u/teurs -oir une distri*ution statisti%ue connue pour l$ensem*le de la population ?e pr/ter l$o*seration de terrain par les en%u/teurs sans ris%ue d$erreur excessif. our appli%uer la méthode des %uotas, il faut conna!tre la distri*ution de la population selon les aria*les de contr3le. En o*tient des %uotas %ui deront /tre respectés par les en%u/teurs en multipliant par le taux de sondage 6n>7 les effectifs associés aux dierses modalités de aria*les de contr3le. En s$assure ainsi %ue l$échantillon aura *ien la structure %ue la population par rapport aux aria*les de contr3le. $échantillon respecte les proportions des critères. es résultats o*tenus sont sem*la*les ceux des échantillons pro*a*ilistes. $ha*itude a donc été prise de fixer la taille de l$échantillon 6empiri%ue7 selon les m/mes principes %ue l$échantillon pro*a*iliste a méthode des %uotas ne nécessite pas de *ase de sondage mais elle ne permet pas de calculer aec précision les estimations o*tenues partir de l$échantillon. lle présente l$aantage co5t et rapidité et souplesse mais ris%ue de donner des estimations *iaisées d$autant plus %ue les marges d$erreur ne peuent /tre calculées. a mise en Fure est d$autant plus compli%uée %ue le nom*re de aria*les est éleé. n prati%ue, l$en%u/teur se oit attri*ué un secteur géographi%ue et un effectif respecter pour cha%ue critère ou cha%ue com*inaisons de critères. Il suffit l$en%u/teur de cocher au fur et mesure. es ris%ues de *iais sont importants si les en%u/teurs introduisent des critères de choix parasites 6rester dans la m/me rue, ne pas monter les étages C7. +es ris%ues pourront /tre réduits moyennant des consignes isant se rapprocher le plus possi*le des conditions de tirage pro*a*ilités égales ainsi %ue par le contr3le en cours et posteriori du traail des en%u/teurs . ;.;.<.;. 1utres méthodes 7 non random 8
Golontariat : c$est une méthode appli%uée en particulier lors des en%u/tes réalisées auprès des lecteurs de journaux, d$adhérents d$associations acceptant de répondre des %uestionnaires, des auditeurs d$une radio ou de téléspectateurs acceptant de répondre par téléphone une ou plusieurs %uestions. es résultats fournis par de telles interrogations doient /tre interprétées aec *eaucoup de prudence et en aucun cas extrapolés la population totale. )éthode des itinéraires 6ou random route7 : +ette méthode consiste imposer l$en%u/teur un point de départ dans une commune par exemple et un itinéraire précis suire aec tirage systémati%ue 6exe'ple : >[7 des logements dans les%uels il effectuera des interie^s. +ette méthode a pour o*jectif de reproduire un certain tirage aléatoire des en%u/tes mais sans donner explicitement des noms et des adresses l$en%u/teur. $unité de sondage n$est plus l$indiidu mais son appartement.
+ette méthode ne nécessite pas de *ase de sondage mais elle est difficile utiliser en milieu rural ou dans les ieux %uartiers. chantillonnage sur place : $échantillon est choisi sur place c$est dire sur le lieu d$achat ou d$actiité 6lors%ue la population étudiée est définie par son actiité7 xemple : +lients d$un centre commercial, étudiants d$une faculté C Dans cette méthode les principaux pro*lèmes concernent : e choix de l$endroit 6o( en%u/ter 17 : xemple # dans un centre commercial l$entrée, l$intérieur ou la sortie. e choix de la période de l$en%u/te 6sélection des périodes7 e choix de la raison de sondage 6en fonction du temps, du nom*re de personnesC7
/././. Pr)#pale" M1t&o!e" pro3a3l"te" o+ Ra)!o' es échantillons pro*a*ilistes sont ceux constitués de sorte %ue cha%ue unité les composant est sélectionnée de faon aléatoire et a une pro*a*ilité connue et différente de [ d$/tre dans l$échantillon. 4rès souent, en prati%ue, on affecte cha%ue unité de la population la m/me pro*a*ilité d$appartenir l$échantillon 6principe d$é%uipro*a*ilité7. e grand intér/t des méthodes pro*a*ilistes est %u$elles permettent l$extrapolation des résultats et le calcul de ris%ue d$erreur associé l$échantillonnage. réleer un échantillon aléatoire peut se faire suiant dierses techni%ues. ;.;.;.<. Le tirage aléatoire simple
+ette méthode consiste dresser une liste exhaustie de toutes les unités de sondage 6*ase de sondage7 et procéder un tirage parmi elles. our garantir ceci et éiter d$introduire un *iais, le prélèement se fait partir des ta*les de nom*res au hasard 6lles sont constituées de chiffres compris entre [ et Q groupés par <, =, 2 ou plus et présentées sous forme de ta*leau7. +es ta*les sont soit pré existantes, soit générées par un programme informati%ue. +ette méthode garantit l$é%uipro*a*ilité et l$o*tention d$un échantillon représentatif mais elle pose certaines difficultés. lle nécessite l$existence de la liste exhaustie des indiidus composant la population. lle peut /tre fastidieuse 6lourde7 si l$échantillon et la population sont tous deux de grandes traille. ;.;.;.;. )irage aléatoire s*stémati!ue
+ette méthode consiste retenir dans la *ase de sondage organisée en liste une unité de sondage sur r unités 6r est dit raison de sondage et on a r Nase de sondage >échantillon sélectionné7. a première unité de sondage est choisie au hasard 6tirée au sort7 entre et r?.
e tirage aléatoire systémati%ue demande moins de manipulations %ue l$-? mais nécessite également l$existence d$une liste exhaustie des indiidus de la population. es tirages aléatoires simples et systémati%ues sont fia*les mais ils exigent %ue toutes les unités de sondage retenues puissent /tre interrogea*les 6si l$on prend l$exemple des entreprises, une entreprise de la liste retenue au final alors %u$elle a fait faillite ne pourra pas /tre remplacée par une autre7 et %ue la *ase de sondage ne soit pas trop dispersée géographi%uement. our remédier cela, = autres procédures peuent /tre utilisées. ;.;.;.=. )irage aléatoire en grappes
+ette méthode consiste préleer au hasard des sous groupes 6grappes7 dans la population isée et interroger dans chacun d$eux toutes les unités 6graines7. es unités ne sont plus choisies indiiduellement mais par groupe. +ette méthode ne nécessite pas une liste exhaustie de la population totale puis%u$en définitif seules les unités inclues dans les grappes retenues comptent. Dans la mesure o( on aura choisi d$appli%uer l$échantillonnage par grappes, il est souhaita*le de s$assurer %ue: es grappes ne sont pas trop grosses de faon %u$il y en ait un nom*re suffisant eurs tailles sont aussi uniformes %ue possi*les es unités les composants sont aussi hétérogènes %ue possi*les du point de ue du caractère o*seré. otons %u$un découpage peut /tre efficace pour certaines études et pas pour d$autres ;.;.;.>. )irage % plusieurs degrés
a techni%ue s$appli%ue par économie cha%ue fois %ue les unités sont très dispersées. En rattache cha%ue unité une Aone géographi%ue puis on procède au tirage au sort de plusieurs unités géographi%ues l$intérieur des%uelles sont préleées aléatoirement des indiidus 6ta*les des nom*res au hasard7. a règle d$é%uipro*a*ilité est respectée si les unités géographi%ues sont pondérées en fonction de leurs poids dans la *ase de sondage. otons %ue le tirage aléatoire peut aoir lieu plus %ue < nieaux. ;.;.;.. )irage aléatoire stratifié
?i la population est L hétérogène M, l$échantillon aléatoire simple ou systémati%ue peut fausser les résultats. Il faut scinder la population en sous& ensem*les plus L homogènes M et effectuer un sondage dans cha%ue sous ensem*le : c$est le tirage aléatoire stratifié. +ette méthode permet d$aoir des résultats significatifs sur l$échantillon glo*al et sur des sous échantillons 6olonté d$exploitation glo*ale et isolée des résultats7. e processus consiste :
Définir une ou des aria*les de stratification de la population en classes dites strates 6en relation aec le champ de l$étude7. xemple : +?, +-, Hégion C # 4irer dans cha%ue strate un échantillon aléatoire de taille suffisante pour l$analyse 6un minimum de =[7 # -nalyser cha%ue strate comme un échantillon représentatif # -nalyser les résultats de l$échantillon total et glo*aliser les résultats.
2.,. Ta&**e -e *50!"a'%&**o' a*0a%o&re ?elon la théorie de sondage, un échantillon est ex&a+"t$ si la taille n est égale celle de la population mère 67 6c$est le cas du recensement7. n prati%ue, cependant, on considère comme exhaustif tout échantillon ayant une taille supérieure ou égale >Z de la population )ère et au moins égale =[ : n ` >Z ` =[ es contraintes inhérentes aux études sont telles %ue, il est rarement possi*le de prendre un échantillon exhaustif et le souci est d$aoir un échantillon repr1"e)tat$. a représentatiité de l$échantillon dépend certes de la méthode de choix des indiidus mais également de la taille considérée. Il faudrait %ue la taille choisie garantisse la fia*ilité de l$échantillon : un échantillon est jugé fia*le si, en recommenant une en%u/te partir d$un nouel échantillon 6de m/me taille7, on o*tient les m/mes résultats. +ette fia*ilité, fonction croissante de la taille, repose sur = données essentielles : la précision, le nieau de confiance et la ariance associée l$échantillon.
/.-.0. Pr1#"o), )ea+ !e #o)$a)#e et ara)#e ;.=.<.<. La précision
a précision d$un échantillon reflète son exactitude. Exe'ple : Bne étude portant sur l$utilisation des téléphones porta*les par les enfants a réélé %ue 2[ S des 2[[ parents interrogés sont pour et Y[ S contre. Bne précision de RS impli%uerait %ue si on interroge de manière identi%ue un autre échantillon, le pourcentage des parents %ui sont pour derait se situer dans l$interalle =RS, 2R Sb. ;.=.<.;. Le niveau de confiance
a précision des résultats d$un échantillon peut /tre calculée différents nieaux de confiance. xemple : l$étude sur les téléphones porta*le aec la précision de RS, aurait un nieau de confiance de QR S si en dupli%uant [[ fois l$en%u/te 6reprise de [[ échantillons d 2[[ parents7, le ris%ue d$aoir des résultats ariant au del de la précision souhaitée est de R sur [[.
e nieau de confiance le plus employé est de QR S, il sera de QQ S pour certaines en%u/tes spéciales d$importance considéra*les notamment dans le domaine médical. ;.=.<.=. L’homogénéité de la population
?i toute la population est du m/me ais 6homogène7, il suffit de consulter une seule personne. ?i par contre elle se partage moitié, il faut un échantillon plus grand. lus la ariance 6diersité des opinions7 est fai*le, plus la taille minimale pour garantir sa fia*ilité est réduite : la fia*ilité d$un échantillon est fonction inerse de la ariance. +$est pour cette raison, %u$il # est important de mener des études documentaires sur la population mère pour éaluer son homogénéité. ?ans ces informations, on adopterait l$hypothèse défaora*le : ariance maximale 6population partagée7
/.-./. D1ter')ato) !e la talle !2+) 1#&a)tllo) a détermination de la taille d$un échantillon représentatif fait appel aux calculs mathémati%ues et >ou aux a*a%ues. +ette détermination est en étroite liaison aec l$étape d$estimation %ui consiste définir comment seront estimés les paramètres de la population partir des résultats o*tenus dans l$échantillon et comment sera calculée la précision des résultats lors%ue cela est possi*le. Il s$agit du pro*lème suiant : étant donné un seuil de confiance fixé priori 6QR S en général7, %uel doit /tre l$effectif 6n7 de l$échantillon pour o*tenir une estimation aec la précision désirée d$un paramètre 6en général moyenne 6m7 d$une aria*le %uantitatie ou la proportion 6p7 d$indiidus possédant un caractère donné dans la population. ;.=.;.<. )aille de l’échantillon associé % l’estimation d’une proportion
a taille de l$échantillon minimale nécessaire pour estimer au degré de confiance de S une proportion inconnue p aec une précision donnée est donnée par la formule suiante : n ` t < 6p% > <7 aec ) : taille de l$échantillon # t : coefficient pour un seuil de confiance donné 6calculs liés la loi ormale7 # p : proportion o*serée dans la population mère. lle peut résulter d$une en%u/te précédente. ?i p n$est pas connue, on prendra l$hypothèse p [,R # 507pJ : erreur acceptée 6c$est la précision accordée aux calculs pro*a*ilistes7. ;.=.;.;. )aille de l’échantillon associé % l’estimation d’une mo*enne
a taille de l$échantillon minimale nécessaire pour estimer au degré de confiance de S une moyenne inconnue ' aec une précision donnée est donnée par la formule suiante :
n ` t < 6< > <7 aec ) : taille de l$échantillon t : coefficient pour un seuil de confiance donné. : erreur acceptée 6précision des estimations7. : écart type résultant d$un calcul sur une série découlant d$une étude antérieure sur la population mère ou estimé en utilisant une propriété de la oi ormale : QQ,QS des o*serations sont dans l$interalle x = # x \ =b Donc l$étendue e x = 6x \ =7 Y d$o( e>Y 6Gmax & Gmin7 > Y Re#ar?ue+
es formules ci dessus présentées sont indépendantes de la taille de la population67 : elles correspondent en fait des populations de grande taille 6 très grand7. Dans le cas d un sondage exhaustif 6n` >Z7, le prélèement de l$échantillon épuise la population. a taille ), donnée par les formules présentées ci dessus, peut /tre réduite dans la proportion suiante : ) N ) >N )? Il existe des ta*leaux permettant de déterminer directement la taille minimale re%uise d$un échantillon en fonction de la taille de la population, du ris%ue d$erreur maximum pour un nieau de confiance donné 6oir annexes7
2.;. Re-re++e#e'% -5u' 0!"a'%&**o' e principe de l$échantillon aléatoire admet l$existence d$un ris%ue calcula*le d$o*tenir un échantillon non représentatif # d$o( la nécessité de préparer un plan de contr3le de la représentatiité de l$échantillon. +ha%ue fois %ue l$on dispose d$informations o*jecties sur les caractéristi%ues de la population, on dera érifier %u$elles sont présentes dans l$échantillon dans les proportions é%uialentes. Dans le cas contraire, il faudra opérer un redressement 6élimination, ajout ou su*stitution7 ou mieux un noueau tirage. n fait lors de cette phase de redressement on peut distinguer deux cas : Hedressement en amont 6aant la collecte de données7 : ?i la taille de l$échantillon le permet 6la réduction est possi*le sans entraer la représentatiité de la taille l$échantillon7 on peut éliminer en considérant la classe la plus sous représentée #
?i la taille de l$échantillon ne le permet pas 6la réduction a entraer la représentatiité au nieau de la taille7 on peut augmenter la taille 6ajouter de nouelles unités7 par référence la classe la plus sur représentée. Hedressement en aal 6après collecte7 : la difficulté d$ajout de nouelles unités oriente le redressement ers l$élimination. Co'!*u+&o'
n rati%ue, les conditions permettant la réalisation d$un échantillon aléatoire simple sont rarement réunies. En utilise conjointement, le tirage plusieurs degrés pour diminuer les co5ts et les déplacements et la stratification pour pouoir exploiter les résultats finement. - l$intérieur des Aones géographi%ues et des strates, l$en%u/teur choisit les unités de sondage en fonction du plan de %uotas tout en tentant de se rapprocher le plus de la démarche aléatoire. A))exe0 & 4aille d$échantillon en fonction de population et du ris%ue d$erreur maximum pour un nieau de confiance de QRS, pro*a*ilité inconnue 6R[S7 Pop+lato) [[ <[[ =[[ R[[ [[[ <[[[ =[[[
0 Q] QR
- Q Y] <=2 =2[ RY YQY Z]Z
B ZQ = YQ <Z
Pop+lato) 2[[[ R[[[ [[[[ <[[[[ R[[[[ [[[[[ R[[[[[
0 <]<2 =<]] 2]QQ Y2]Q ][RZ ]ZY= Q2<=
- ]2< ]ZQ QY2 [= [2R [RY [YR
B =R[ =RZ =Z[ =ZZ =] =]= =]2
A))exe/7 4aille d$échantillon en fonction de la population et de la pro*a*ilité 6p7 de et ce pour un nieau de confiance de QRS et un ris%ue maximum d$erreur de RS Pop+lato) [[ <[[ =[[ 2[[ R[[ [[[ <[[[ =[[[ 2[[[ R[[[ [[[[ <[[[[ R[[[[ [[[[[
B o+ QB 2< R= RQ Y< Y2 Y] Z[ Z Z< Z< Z< Z= Z< Z=
0B o+ B YY QQ ] = 2 Y2 Z] ]2 ]Z ]Q Q< Q2 QR QY
/B o+ B Z2 ] 2Z YZ ]= <<2
-B o+ B ZZ
R[[[[[
Z=
QY
<]]
=2Q
,. L ES EN9UJTES EN9UJTES PAR PAR SONDAGE 6 6 LÉ 9UESTIONNAIRE $en%u/te $en%u/te par sondage se *ase sur le %uestionnaire %uestionnaire %ui est le principal outil de collecte des données primaires. ?on éla*oration joue un r3le primordial dans la %ualité des résultats o*tenus au m/me titre %ue la méthode retenue pour sélectionner l$échantillon. la*orer un %uestionnaire suppose le passage par = opérations : a préparation du %uestionnaire. a rédaction du %uestionnaire. $administration du %uestionnaire.
,.1. Pr0)ara%& Pr0)ara%&o' o' -u ?ue+%&o'' ?ue+%&o''a&re a&re +ette étape consiste en un traail important de réflexion et de conception %ui portera aussi *ien sur l$aspect fond %ue sur l$aspect forme des différentes %uestions du %uestionnaire. Il s$agit pour ce de : *ien redéfinir le pro*lème de l$en%u/te et de le cerner cer ner de manière précise le dissé%uer en des sous pro*lèmes 6<, = ou 2 au max7 identifier les principales idées pouant faire parti de cha%ue sous pro*lème traduire cha%ue idée par ou < %uestion réfléchir sur l$ordre des %uestions dont le fond fut déj délimité otons ce nieau %u$il n$existe n$ex iste pas de règles a*solues : %uel%ues principes pourraient cependant conenir la plupart des cas. $ordre de la %uestion doit o*éir une certaine logi%ue compréhensi*le par le répondant : il doit pouoir déchiffrer l$encha!nement des idées et le cheminement des différentes %uestions 6on pourrait par exemple suggérer la techni%ue de l$entonnoir pour le traitement des idées7. e passage d$un thème l$autre derait s$accompagner d$une transition : les *rus%ues ruptures peuent proo%uer des hésitations et m/me des non réponses. es %uestions dérangeantes, personnelles et les %uestions d$identité seraient placées le plus tard possi*le.
,.2. ,.2. La r0-a!% r0-a!%&o' &o' -u ?ue+% ?ue+%&o' &o''a& 'a&re re ors%ue ors% ue les les o*je o*ject ctif ifs, s, les les thèm thèmes, es, le plan plan du %uest %uestio ionna nnair iree sont sont défi défini nis, s, il rest restee mett mettre re au poin pointt le %uestionnement %ui permettrait d$o*tenir sans *iais les réponses aux %uestions. +omment alors faut&il formuler les %uestions 1 ?ous %uelles formes les poser 1 +omment présenter le %uestionnaire 1
a démarche de rédaction demande *eaucoup d$expérience et ne peut se résumer en %uel%ues recettes .e choix du type de %uestion %uestion adapté et l$applicati l$application on de %uel%ues %uel%ues règles d$or de la rédaction rédaction permettraient permettraient de *ien mener cette phase de l$éla*oration du %uestionnaire.
-./.0. -./.0. C&o"r C&o"r le le t%pe !e 5+e"t 5+e"to) o) a!apt1 a!apt1 lusieurs types de %uestions peuent /tre utilisés. e ta*leau suiant en présente les principales. T%pe !e 9+e"to)" Mo!e !2e'plo 0uestion réponse Bne liste de modalités est fermée uni%ue proposée en ue du choix d$une réponse uni%ue.
0uestion réponses fermées multiples
Bne liste de modalités est proposée en ue du choix d$une ou de plusieurs réponses.
0uestion réponses fermées multiples ordonnées
Bne liste de modalités est proposée en ue du choix d$un classement
Aa)ta*e" et )#o)1)e)t" Exe'ple -eA&ous une oiture : @acilite le dépouillement / oui / non Donne des informations trop simples pour des sujets peu complexes 0uels programmes de la -*orde des sujets plus cha!ne nationale aeA u complexes : regroupe hier soir : plusieurs %uestions @acilite le dépouillement / le feuilleton prédétermine les réponses / les informations / le match & autres 6possi*ilité d$influence sur l$interie^é7 +lasseA les trois destinations +lasse par ordre de acances selon os d$importance préférences pour l$été -u del de =, la notion de prochain : l$ordre n$indi%ue plus de érita*le préférence
/?ousse /)ahdia /Djer*a /Tammamet /
chelles d$attitudes +e sont des %uestions réponse fermée uni%ue présentée sous forme d$échelle alpha*éti%ue, numéri%ues ou alpha numéri%ues.
@acilite le dépouillement résente un ris%ue de *iais
4a*arka 4roueA ous %ue le prix de la iande de poulet est :
/ cher / moyennement cher / peu cher / *on marché
0uestion ouerte
+e sont des %uestions aux%uelles l$interie^é peut répondre en toute li*erté 6choix des termes et alternaties numéri%ues ou non
Donne des réponses approfondies et spontanées lle s$impose lors%ue la liste de réponses possi*les est trop longue ou inconnue 6surtout dans le cadre des études exploratoires7 & +ompli%ue le dépouillement et l$analyse dans le cas des %uestions ouertes sémanti%ues
0ue suggéreA&ous pour améliorer le serice dans notre restaurant : CCCCCCCCCCC CCCCC 0uel est le montant de otre achat en dinars : CCCCC.
& la saisie est simple et tous les traitements statisti%ues sont possi*les pour le cas des %uestions ouertes numéri%ues Bn %uestionnaire comprendra en général plus %u$un seul type de %uestions. e choix entre les différents types dépend des o*jectifs de l$étude, de la finesse des réponses souhaitées et des contraintes *udgétaires.
-././. Appl5+er le" r@*le" !2or !e la r1!a#to) +hoisir un style adapté la ci*le : il faudrait pour ce : utiliser des termes simples, n$exigeant pas d$explication # éiter les termes techni%ues si on ne s$adresse pas des professionnels 6au *esoin montrer des images, des dessins pour leer l$am*iguté7 # utiliser des termes précis, unio%ues 6demain, est le jour d$après ou un futur plus ou moins proche...7. e pas faoriser inolontairement un type de réponse : les %uestions ne deraient pas suggérer la réponse. -dapter le style et le oca*ulaire : des phrases courtes et de tournure directe : penseA ousC plut3t %ue ne penseA ous pas C # des mots simples, précis appartenant au oca*ulaire commun l$échantillon : le repas de midi plut3t %ue le déjeuner # l$appel la mémoire limité au cas o( il est indispensa*le : En peut demande le dernier achat mais pas les achats du mois 6notons %ue parfois l$appel la mémoire est pourtant l$o*jet de l$en%u/te x tests de notoriété, mémorisation des actions pu*licitaires C.7. -dapter la longueur des %uestions au mode d$administration et la mémoire des interie^és : il aut mieux /tre le plus *ref. ?$il s$agit de choisir des réponses dans une longue liste, il est préféra*le de la faire lire.
-dapter la longueur du %uestionnaire au lieu et mode d$administration ainsi %u$ l$intér/t des personnes interie^ées : il faut résister la tentation d$ajouter des %uestions intéressantes mais non décisies pour les idées. otons %u$un %uestionnaire en face face ne doit pas excéder =[ min, [ min s$il s$agit d$une personne au traail, au téléphone entre R et [ min et R min pour l$entretien de rue. Erdonner les %uestions : il n$y a pas de règles a*solues mais les %uestions personnelles et dérangeantes seraient mieux placées la fin sauf s$il s$agit de filtres indispensa*les la sélection de l$échantillon. Bn ordre logi%ue doit /tre suii dans la rédaction des %uestions de manière générale en éitant les changements *rus%ues de sujets ; @aire preue de tact et de prudence notamment dans le cas des %uestions portant sur des opinions ou des comportements trop priés ou g/nants pour ne pas induire des réponses *iaisées : l$interie^é cherche cacher son ignorance ou se conformer ce %u$il estime /tre la norme . -insi, on découre %ue l$on se lae régulièrement les dents sans acheter de *rosse dents 4ester le %uestionnaire : %uel%ues soient les précautions prises et l$expérience du rédacteur, un test en situation réelle du %uestionnaire sur un échantillon représentatif 6éiter l$entourage7 est indispensa*le. +e 4est porterait sur le degré de compréhension des %uestions, la pertinence des listes des réponses données, l$adé%uation aec la durée et les autres conditions de l$en%u/teC
,.,. A-#&'&+%ra%&o' -u ?ue+%&o''a&re e %uestionnaire *ien préparé et rédigé doit /tre administré dans de *onnes conditions. n fait cette phase impli%ue diers choix en amont 6choix du mode et des en%u/teurs7 en cours et en aal 6contr3le7 l$administration proprement dit :
-.-.0. Le #&ox !+ 'o!e !2a!')"trato) es principaux modes d$administration sont : le face face : dans la rue, les lieux pu*lics ou domicile. l$entretien téléphoni%ue. l$en%u/te par oie postale. e ta*leau suiant présente les principaux aantages et inconénients de chacun de ces = modes d$administration. Po"te Aa)ta*e"
T1l1p&o)e Il conient aux +$est un moyen, personnes %ui refusent le productif, rapide et peu face face co5teux. il permet des Il est possi*le de préciser %uestionnements longs et et de mieux expli%uer les
Fa#e 8 $a#e - domicile, il permet des %uestionnements larges, un érita*le dialogue et m/me la érification de certaines réponses données
approfondis 6surtout dans le cadre de recherches %ualitaties7 es réponses ne sont pas influencées par l$en%u/teur c$est une *onne techni%ue si les interrogés sont o*ligés de répondre 6en%u/te interne une entreprise ou une institution7 I)#o)1)e)t" e taux de réponse est fai*le les temps de réponse sont longs es %uestions doient /tre clairement rédigées
%uestions mal comprises.
Il garantie en général une *onne %ualité de l$information : échange direct. e taux d réponse est éleé.
es personnes n$ayant pas un téléphone sont exclues En ne peut poser %ue des %uestions limitées en nom*re et asseA impersonnelles. les %uestions ne peuent aoir aucun caractère isuel il n$est pas toujours possi*le de érifier l$identité du répondant, encore moins sa sincérité
+$est le moyen le plus long et le plus co5teux Il exige une grande compétence techni%ue et administratie les aantages ne sont pas très prononcés dans le cadre d$un face face dans la rue ou en lieux pu*lics
-.-./. Le #&ox !e" e)5+6te+r" e *on déroulement d$une en%u/te peut /tre entraé s i les en%u/teurs ne sont pas *ien sélectionnés. n fait, un *on en%u/teur doit présenter des %ualités dont notamment les suiantes : 9+alt1" re5+"e" ?ens du contact
sprit d$analyse, sens l$o*seration et de l$écoute
O34e#t$" re#&er#&1" E*tenir des réponses sans se faire rejeter )aintenir l$intér/t au fur et mesure des %uestions de E*serer les réactions Interpréter correctement les réponses
xpression orale correcte
Heformuler des %uestions ou des réponses ngager et entretenir une conersation
eutralité, Tonn/teté
Heformuler des %uestions et des réponses e pas *iaiser les réponses Hespecter les contraintes fixées par le donneur d$ordres
erséérance & résistance physi%ue patience
Hésister l$échec et é l$agressiité 4raailler des horaires inha*ituels
es en%u/teurs sélectionnés doient en outre su*ir une formation de *ase et une formation spécifi%ue pour l$en%u/te. a première ise améliorer sa capacité de communication 6techni%ue d$entretien, écoute C7 a deuxième permet d$informer les en%u/teurs sur : es *uts de l$en%u/te et ses principales hypothèses de traail # a méthode de sondage retenue # e mode d$administration du %uestionnaire # es consignes particulières l$en%u/te # $exploitation préue des résultats.
-.-.-. A!')"trato) !+ 5+e"to))are Il s$agit de la phase actie pour l$en%u/teur. +e dernier, en ue de garantir la %ualité de son traail derait mener *ien < étapes : la prise de contact et le %uestionnement proprement dit. ors de la première, il doit se présenter au non de l$entreprise menant l$en%u/te, exposer les motifs de son entreue et donner une ision correcte de sa mission 6types de %uestions, durée de l$entretien..7. Il tentera ainsi d$aoir un cadre propice l$entretien. n ce %ui concerne le %uestionnement, l$en%u/teur doit tenter d$o*tenir toutes les réponses sans *iais en adoptant une neutralité a*solue et ce dans les délais et conditions préues.
-.-.=. Le" #o)trle" Ils peuent aoir lieu en cours de l$en%u/te ou après, auprès des personnes interrogées ou directement sur les %uestionnaires. e contr3le peut porter sur : a réalité matérielle de l$en%u/te : érification par écrit 6carte 4 tim*rée retourner attestant la isite de l$en%u/teur, ou par téléphone ou par nouelle isite7 # a réalité des réponses en recommenant par exemple l$en%u/te sur %uel%ues %uestions et la comparaison des réponses o*tenues par un en%u/teur aec celles des autres # e respect du plan de sondage. ANALSE DES ;. L ES EN9UJTES EN9UJTES PAR SONDAGE PAR SONDAGE 6 LÉ TRAITEMENT LÉ TRAITEMENT L5 DES DONNÉES DONNÉES
es %uestionnaires remplies par les interie^és feraient l$o*jet de diers traitements %ui permettraient la fin d$a*outir la prise de décision. $opération de traitement nécessite en fait le passage par < étapes : ; le dépouillement des données # ; l$interprétation des résultats.
;.1. D0)ou&**e#e'% -e+ ?ue+%&o''a&re+ es %uestionnaires remplis font l$o*jet de traitements pour a*outir la présentation des résultats sous forme de données chiffrées , ta*leaux ou graphi%ues dont l$analyse permettrait de tirer des conclusions au nieau de l$échantillon. Il s$agit de procéder aux opérations suiantes : ; réparation des %uestionnaires aant traitement # ; Dénom*rements et tris # ; résentation des résultats.
=.0.0. Pr1parato) !e" 5+e"to))are" aa)t trate'e)t a érification des %uestionnaires est une condition nécessaire la %ualité des analyses. +ette érification portera essentiellement sur les éléments suiants : ;.>.<.<. 2odification des !uestionnaires
+ette opération peut se faire ce nieau ou m/me aant l$administration du %uestionnaire : on parlerait alors de pré codification des %uestionnaires. Il s$agit en fait d$une étape de traduction des dierses réponses possi*les de toutes les %uestions en des codes %ui seraient saisies sur ordinateur en ue d$un traitement ultérieur par un logiciel adapté. +ette codification diffère selon le type de %uestion adopté et a*outit en général la préparation d$une matrice de données 6chiffrées dans leur majorité7 dont les lignes correspondent aux indiidus et les colonnes aux différentes aria*les associées aux %uestions. ;.>.<.;. limination ou traitement % part des !uestionnaires incomplets
lusieurs cas sont possi*les, tels %ue : $idéal serait de pouoir recontacter l$interie^é et de compléter ainsi les réponses man%uantes mais ceci est en général pas éident # Dans certains cas on pourrait compléter le %uestionnaire par référence aux autres réponses données par la personne ou par référence aux autres %uestionnaires des autres interie^s #
si on n$a pas pu acheer les réponses man%uantes, on pourrait préoir une case de non réponse au nieau de la codification ou alors éliminer le %uestionnaire # +orrection des %uestionnaires incohérents : des contradictions dans les réponses peuent /tre repérées en font douter de la sincérité de la personne interrogée ou de la %ualité de l$en%u/teur. a cohérence pourrait /tre éta*lie moyennant la correction par un contact direct ou gr9ce des réflexions par rapport au %uestionnaire et autres %uestionnaires. ?inon, le %uestionnaire incohérent derait /tre éliminé.
=.0./. D1)o'3re'e)t" et tr" es tris les plus courants sont le tri simple et le tri croisé. ; e 4ri simple ou tri plat : il s$agit de simples dénom*rements une seule %uestion. Il est en général opéré pour toutes les %uestions du %uestionnaire. Epéré manuellement ou ia le recours des logiciels spécialisés, ce traitement unidimensionnel permettrait déj de donner des indications précieuses notamment lors%u$il s$accompagne des différentes présentations %ui seront exposée ci dessous. ; e tri croisé : il s$agit d$un traitement *i dimensionnel permettant de relier dans un ta*leau appelé ta*leau de contingence, les réponses deux %uestions. +es croisements ont en général pour o*jet de mettre en éidence d$éentuelles relations de dépendance entre les aria*les considérés simultanément.
=.0.-. Pr1"e)tato) !e" r1"+ltat" es tris opérés seront présentés par des ta*leaux et graphi%ues ainsi %ue par le calcul de certains paramètres. our les tris simples, il s$agit de dresser les ta*leaux statisti%ues associés aux différentes aria*les aec les colonnes classi%ues 6modalités, effectifs et fré%uences7. our le cas de aria*les statisti%ues, on pourrait arranger la série des n 6n étant la tille de l$échantillon7 aleurs en des classes 6le nom*re de classes est situé entre R et nom*re de classes7. es graphi%ues présentés seraient éidemment en fonction du type du caractère considéré 6%ualitatif ou %uantitatif7. e calcul des paramètres de tendance centrale, de dispersion etc.C permettrait de mieux isualiser et synthétises les résultats au nieau de l$échantillon.
our les tris croisés, il serait possi*le de présenter non seulement la distri*ution conjointe 6ta*leau dou*le entrée des effectifs ou des fré%uences relaties7, mais également les distri*utions marginales, et %uel%ues distri*utions conditionnelles. otons ce nieau, %ue ces diers traitements permettraient de dégager des résultats intéressants : il faudrait cependant /tre conscient %u$il s$agit de résultats associé l$échantillon et non la population. es résultats de cette dernières seraient l$a*outissement de la deuxième phase de traitement des données saoir l$interprétation des résultats.
;.2. I'%er)r0%a%&o' -e+ r0+u*%a%+ $en%u/te par sondage repose sur la possi*ilité d$extrapoler ou de généraliser les résultats o*tenus sur l$échantillon au nieau de la population totale : c$est l$interprétation des résultats. +ette extrapolation, est en fait une phase asseA complexe et fait appel des outils statisti%ues et mathémati%ues asseA poussés. ous concernant, nous allons nous limiter < aspects simples reflétant cette extrapolation : le calcul des interalles de confiance 6pour une proportion ou une moyenne7 et la réalisation du test de contingence du /.
=./.0. Cal#+l !e" )teralle" !e #o)$a)#e e dépouillement des données permet de déterminer des proportions6p7 et des moyennes 6x7 6dans le cas des aria*les %uantitaties7 associés l$échantillon. +es aleurs ne pourraient pas /tre cal%uées sur la population totale doient /tre généralisées aant d$/tre utilisées pour la prise de décisions. e calcul de l$interalle de confiance permet de déterminer des interalles aux%uels les aleurs des proportions ou des moyennes associées la population auraient de grandes chances d$appartenir 6nieau de confiance7. es calculs s$appuient sur des propriétés de la loi ormale et se font comme suit : >.;.<.<.
2as d’une mo*enne
a aleur de la moyenne doit /tre déterminée au nieau de l$échantillon. Il s$agit ensuite de déterminer l$écart type 6s7 de l$échantillon 6de taille n7 et de calculer l$interalle de confiance associé au nieau de confiance préala*lement fixée, en général QRS : IC x 1#&a)tllo) 7 E ae# E 0,Q >"/)? >.;.<.;.
2as d’une proportion
a aleur de la proportion est déterminée au nieau de l$échantillon puis l$interalle sera donné par la formule suiante associée au nieau de confiance de QRS :
IC p 1#&a)tllo) 7 E ae# E 0,Q V W>p >07p?)X es interalles déterminés permettraient d$opérer des comparaisons dans le temps 6aec des études antérieures7 et > ou dans l$espace 6aec des résultats sur d$autres échantillons ou populations7
=././. R1al"ato) !+ te"t !e #o)t)*e)#e !+ / Il permet d$analyser le degré d$association entre deux aria*les nominales regroupées dans tri croisé. a réalisation de ce test passe par les étapes suiantes : Détermination des effectifs conjoints o*serés 6nio7 : o*tenus déj en principe au nieau de la phase de dépouillement des données. Détermination des effectifs théori%ues 6nijt7 découlant de l$hypothèse d$indépendance entre les aria*les croisées et ce par l$application dune simple règle des trois 6les nijt doient /tre tous supérieurs et au maximum <[S d$entre eux prennent des aleurs R sinon il faudrait opérer des fusions de lignes ou de colonnes7. +alcul de la aleur de < calculée o*tenu e par la formule suiante : / Cal#+l1e >)t 7 )o? / )t >1#art 8 l2)!1pe)!a)#e? Détermination de la aleur de < ta*ulée partir de la ta*le de la loi de < de earson et ce en fixant le nieau de confiance et en déterminant le degré de li*erté gr9ce au ta*leau de contingence : De*r1 !e l3ert1 >No'3re !e L*)e 7 0? >No'3re !e Colo))e" 7 0? +omparaison de < calculée par rapport < ta*ulée : ?i < cal < ta* : il n$y a pas de dépendance significatie entre les aria*les croisées au nieau de confiance fixé # ?i < cal ` < ta* : il y a une dépendance significatie entre les aria*les croisées au nieau de confiance fixé. es traitements opérés 6dépouillement \ interprétation7 a*outissent un ensem*le de résultats %ui doient /tre profondément analysés, argumentés et commentés : traduits en langage de décision. +ette étape, asseA délicate, est indispensa*le pour le décideur pour le%uel l$étude fut lancée. a traduction des résultats o*tenus en langage de décision ainsi %ue toutes les autres phases de l$en%u/te doient /tre mises par écrit et regroupées dans un rapport : le rapport de l$en%u/te
;.,. R0-a!%&o' -u ra))or% -e *5e'?u%e
$en%u/te par %uestionnaire et par sondage est une étude de marché primaire lancée dans le *ut d$apporter des éléments d$information nécessaires la prise de décision : les résultats des %uestionnaires administrés deraient, après aoir été dépouillés et interprétés, /tre traduits en langage de décision. +$est cet effet %ue le responsa*le de l$en%u/te se doit de procéder aux commentaires et recommandations %ui ressortent de l$étude : il ne suffit pas de dresser les ta*leaux statisti%ues et graphi%ues , de calculer les paramètres , de réaliser diers tests et recourir des techni%ues d$analyse plus ou moins sophisti%uées , il faudrait en plus et surtout saoir traduire tous les résultats de ces traitements sous forme d$un langage de décision. +$est aec cette étape %ue s$achèe l$en%u/te et il faudrait alors rédiger un rapport présentant l$ensem*le des étapes et des résultats o*tenus. e rapport d$une en%u/te par %uestionnaire et par sondage contient en général dierses ru*ri%ues dont notamment : Bn rappel du thème de l$en%u/te 6précision du *esoin en information pour la prise de décision7 # Bne présentation détaillée du plan d$échantillonnage 6population totale de l$en%u/te, taille de l$échantillon et méthode d$échantillonnage7 : toutes les décisions prises doient /tre justifiées # Bne description détaillée de toutes les phases de préparation 6 thèmes , sous thèmes , idées C7 , de rédaction 6types de %uestion , ordre ,forme ..7 et d$administration 6 mode , recrutement des en%u/teurs , contr3les C7 des %uestionnaires aec toujours toutes les justifications nécessaires pour toutes les décisions prises en relation aec le %uestionnaire # Bne présentation exhaustie de tous les résultats des différentes méthodes d$analyse de données utilisées 6unidimensionnelles, *idimensionnelles et multidimensionnelles7 et ce aussi *ien pour la phase dépouillement %ue pour la phase interprétation des résultats.
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LES PANELS
-u lieu de mener une en%u/te auprès d$un groupe de consommateurs choisis de manière hasardeuse et %ui on ne fera plus appel une fois l$en%u/te acheée, on peut ouloir comprendre de manière continue ce %ui influence un marché. En fait appel alors aux panels %ui se distinguent des en%u/tes, sortes de photographies, par le fait %u$ils donnent une ision dynami%ue de l$o*jet o*seré. 8roupe de consommateurs ou de détaillants, le panel est un échantillon fixe %ui fournit régulièrement des informations une société spécialisée. es panels sont déj relatiement anciens puis%u$ils sont nés peu aant la crise de Q
>.1. Le+ )a'e*+ -e+ !o'+o##a%eur+ B.0.0. Cara#t1r"t5+e" -ux L B.?.-. M le panel de la )arket Hesaerch +orporation of -mérica est fort de dix milles 6[ [[[7 foyer, en @rance par contre les chiffres sont moins éleés mais le fonctionnement n$en est pas moins m/me et le plus important d$entre eux est celui géré par la ?+EDI. 6?ociété d$tude de la +onsommation, de la Distri*ution et de la u*licité7 au%uel nous allons nous intéresser. a ?E+EDI compte des panels de %uatre mille cin% cent 6 2 R[[ 7 ménages dits ordinaires c$est dire %ue n$y sont pris en compte %ue les couples aec ou sans enfants ainsi %ue les femmes iant seules ce %ui n$est pas le cas pour les hommes. es éléments constituant un panel sont tirés au sort suiant le principe du tirage plusieurs degrés sur le%uel nous reiendrons dans le chapitre consacré aux sondages. ?i la personne tirée au sort répond aux critères attendus, elle est importante %ue celui&ci soit représentatif de la population de *ase sur le plan de l$age, de la catégorie socioprofessionnelle, de l$ha*itat Cetc. es ménages d$un panel sont souent modifiés raison de ingt cin% pour cent 6
+ha%ue semaine, les mem*res du panel reoient, remplissent et renoient ?E+EDI les releés de leurs achats %ui ne sont pas des inentaires exhaustifs. es renseignements recueillis portent sur les produits, mar%ues, ariétés, conditionnement, %uantités achetées, prix unitaire, lieu d$achat. Ils sont fonction des Fux formulés par les utilisateurs du panel saoir les industriels. +ha%ue ménagère doit remplir toutes les semaines enirons une diAaine de ru*ri%ues, chacune correspondant un groupe de produits. es %uestionnaires sont ensuite centralisés, contr3lées 6recherche d$incompati*ilité flagrante entre une mar%ue et un prix7 puis traités par ordinateur.
B.0./. Co)te)+ et l'te" our o*tenir ces informations, les entreprises doient souscrire un a*onnement de trente cin% mille soixante cin% mille q 6=R [[[ YR [[[ q7 auprès de la ?E+EDI par type de produit. Il est éident %ue plus la gamme de produits est large et plus cher sera l$a*onnement : ?E+EDI fournira ainsi trois 6[=7 catégories de renseignements : Des résultats mensuels %ui détaillent pour un produit le nom*re d$acheteurs, les %uantités achetées par mar%ue, ariétéC. Des résultats trimestriels : les résultats précédents sont éclatés en type d$ha*itat, région, circuits de distri*ution, types de magasins, caractéristi%ues socio& économi%ues des ménages. Des analyses spéciales éta*lies la demande du client et facturées en sus. •
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es panels offrent ainsi une connaissance sur les olumes de ente, les parts de marché de cha%ue mar%ue, les conditionnements, la fidélité des acheteurs tous paramètres interenant dans les différentes politi%ues commerciales 6produit, prix, communication, force de enteC7 sont suscepti*les d$/tre éclairés par les résultats de ces panels, de m/me %ue l$éolution d$un marché ou des concurrents. ourtant toutes les entreprises ne peuent faire appel cette source d$information et ce en raison du co5t éleer de l$a*onnement. )ais ce n$est pas la seule limite de ce genre de panel. En s$est interrogé sur la responsa*ilité de l$échantillon. -insi une ménagère %ui remplit consciencieusement le releé de tous ses achats ne peut %u$aoir des traits de caractère et un comportement influenant ces achats. nfin un autre critère tient au fait %ue le choix des personnes retenues dans le panel ignore celles ha*itant en corse et les hommes iant seuls. De plus en plus gr9ce, l$utilisation par les caissières, de l$analyseur *alayage L scanner M dans les hyper marchés il deient superflu de demander une ménagère de reporter le détail de ses achats : l$informati%ue le fait tout aussi *ien.
>.2. Le+ )a'e*+ -e -&+%r&3u%eur+ a société I?représente une source d$information importante pour les entreprises. +réée au B.?.-. en Q=<, elle fit ses premiers pas en @rance en QRQ et elle est actuellement présente dans ingt cin% 6
B./.0. Cara#t1r"t5+e" e tirage au sort est effectué partir du fichier I? des magasins de détail. n permanence l$échantillon doit /tre actualisé pour demeurer représentatif. 4ous les deux 6[<7 %uatre 6[27 mois les en%u/teurs de I? font des tournées au sein des magasins contractuellement liés I?. Ils ont toute latitude pour consulter les différentes factures. Ils dressent l$inentaire du stock existant. our calculer les entes de la période écoulée, ils s$inspirent de la formule suiante : Z Sto#( )tal A#&at [ \ Sto#( $)al - la suite de ce recueil d$information, de nom*reux index sont pu*liés par mis les%uels on pourra citer ceux relatifs : $alimentaire a *oulangerie es *ureaux de ta*ac es pharmacies es panels photos es *ijouteries $é%uipement de la maison • • • • • • •
?ix groupes d$informations sont ainsi diffusés. Il concerne : es entes aux consommateurs, es achats des détaillants, es stocks des détaillants, es prix, es degrés de disponi*ilité, a composition des linéaires pour le li*re serice. • • • • • •
B././. Port1e et l'te" our les produits de grande diffusion, le chiffre d$affaire est étroitement corrélé aec la part du linéaire occupé par le produit dans les grandes surfaces. ?i l$on désir procéder une analyse très fine du produit, du marché et de leurs éolutions respecties, il est faut faire appel aux panels de distri*uteurs. Il faut rendre le plus transparent possi*le l$écran %ue représente la distri*ution placée %u$elle se troue entre le producteur et le consommateur. es serices %ue rendent les panels de distri*uteurs peuent /tre regroupés sous %uatre ru*ri%ues :