La crise financière 2007-2008 Réalisé par:
Imane METKAL Badr AABIK Sarah ESSAMOUDI Mohamed MOUMEN Mohamed amine KOUTOUT
Plan
I- Introduction II- l’origine de la crise financière A- la crise des subprimes B- synthèse de la crise III- l’impact de la crise financière sur le monde A- l’effet sur l’économie américaine - Plan de relance B- l’effet sur l’UE - Plan de relance C- l’effet sur l’économie chinoise - Plan de relance IV- l’impact de la crise sur le Maroc V- Conclusion
Introduction Une crise financière est une crise qui touche les marchés boursiers, et les marchés des crédits d’un pays ou d’un groupe de pays. Une crise financière peut concerner seulement quelques pays, ou, initiée dans un pays, peut s’étendre par contagion et devenir internationale. Si une crise financière ne concerne dans un premier temps que les marchés financiers, son aggravation conduira à des effets néfastes sur le reste de l'économie, entraînant une crise économique, voire une récession. Ces effets sont généralement un resserrement de crédit et donc une baisse de l‘investissement, une crise de confiance des ménages.
Origine de la crise financière
La crise des subprimes La crise des subprimes est une crise qui a touché le secteur des prêts hypothécaires américains et qui a participé au déclenchement de la crise financière de 2007-2008, qui s'est aggravée en 2008.
Les prêts hypothécaires
Les subprimes
Les prêts hypothécaire Le remboursement d'un crédit hypothécaire est garanti par une hypothèque sur un bien immobilier, ces hypothèques ont toujours représenté un investissement très sûr. Les banques se sont rendues compte qu'il est très rentable de grouper des prêts hypothécaires dans des "bons", et de les vendre ensuite à des investisseurs. Elles touchent alors une commission et transfèrent le risque à l'acquéreur. Ce système s'est avéré très avantageux et il a fallu trouver de nouvelles hypothèques. Les banques ont alors commencé à accorder des prêts hypothécaires à des foyers moins riches, donc plus risqués (les "Subprimes").
Les Subprimes Les "Subprime" sont des prêts hypothécaires accordés aux foyers dits "à risque", en situation financière précaire. Ces prêts ont permis à toute une catégorie d'Américains d'accéder à la propriété.
Comment ces subprimes ont causé cette crise financières ?
En effet, après les attentats du 11 septembre 2001, l'idée était de donner un coup de pouce à l'économie américaine. La Banque centrale américaine (FED) a donc baissé ses taux de 6,5% à 1%,,provoquant une création monétaire trop forte et un gonflement de bulles sur les marchés immobiliers et sur les matières premières, et rendant le crédit moins cher. En 2006, la Fed, a augmenté son taux directeur de 1% à 5% afin de réduire les pressions inflationnistes grandissantes. Cette hausse du taux directeur a provoqué un dégonflement de la bulle immobilière américaine
Tant que le marché immobilier était à la hausse, les ménages avaient toujours la possibilité de revendre leur bien pour rembourser leurs dettes. Mais quand le marché immobilier s'est effondré, les foyers ont été pris à la gorge.
les banques spécialisées dans l'octroi de crédit à risque ont vite éprouvé des difficultés de liquidités, et Pour faire face à ce problème de liquidité, les banques concernées ont vendu leurs crédits à d'autres banques. Ainsi les prêts hypothécaires accordés ont été transformés en titres. Il s'agit de créances titrisées qui vont provoquer la crise des subprimes. Ces titres ont été, à leur tour, éclatés et mélangés avec d'autres titres qui composent les différents portefeuilles de .placements boursiers
Synthèse de la crise La crise des subprimes s'est transformée en crise financière mondiale à partir de l'été 2007, avec une défiance envers les créances titrisées qui comprennent une part plus ou moins grande de créditssubprime, .puis envers les fonds d'investissement Cette crise de confiance générale dans le système financier a causé une première chute des marchés .boursiers à l'été 2007 Les autorités ont d'abord cru à une crise de liquidité bancaire et les banques centrales n'ont cessé d'injecter massivement des liquidités dans le marché interbancaire. Mais peu à peu, le scénario d'une crise .de solvabilité globale des banques s'est imposé
L’impact de la crise financière sur le monde
Effets sur l’économie américaine L'insolvabilité des débiteurs et la chute des prix de l'immobilier ont provoqué la chute ou la faillite de plusieurs entreprises de prêts hypothécaires à risque ((en) subprime mortgage lenders), tels que la New Century Financial Corporation en avril 2007, conduisant à l'effondrement du prix des actions de l'industrie du crédit.
Les premiers effets sur le marché de l'emploi dans le secteur financier se sont faits sentir dès l'été 2007. Les sociétés financières américaines ont annoncé 35 752 suppressions d'emplois en août 2007, selon le cabinet Challenger, Gray and Christmas.
൪ La crise financière affecte l'activité économique par le biais notamment de la baisse du moral des ménages et des chefs d' entreprises, des difficultés rencontrées par les banques, du resserrement des conditions de crédits (hausse des taux d'intérêt, sélection plus forte des emprunteurs). Ces facteurs pèsent sur la consommation des ménages et sur l' investissement des entreprises, provoquant une forte réduction de la croissance. Cette crise économique de 2008, à laquelle d'autres facteurs ont contribué, se traduit par une récession aux États-Unis à partir de décembre 2007. Le Fonds monétaire international a estimé dans un rapport du 9 avril 2008 que « le montant des pertes pourrait atteindre quelque 945 milliards de dollars ».
Plans de relance ൪ Le plan de relance économique américain dont le montant
pourrait avoisiner 850 milliards de dollars, a été proposé dans les premiers jours de la nouvelle administration Obama comme la priorité absolue des démocrates au pouvoir à la Maison Blanche et au Congrès. ൪ Selon la presse américaine, l'équipe économique de M. Obama prépare un plan de relance d'un montant compris entre 675 et 775 milliards de dollars, qui pourrait être porté à 850 milliards de dollars au terme du processus parlementaire. Mais certains journaux ont évoqué jusqu'à 1.000 milliards de dollars de plan de relance.
൪ L'économiste plaide pour "deux plans, voire trois". Selon elle,
une première tranche pourrait contenir des dépenses à faire rapidement pour relancer l'emploi, comme par exemple verser de l'argent aux Etats afin de leur permettre de réaliser des réparations sur leurs infrastructures routières existantes et créer immédiatement des emplois. ൪ Les infrastructures à créer prendront plus de temps, selon elle. ൪ Début 2008, le président George W. Bush avait promulgué un plan de relance de 168 milliards de dollars, adopté à l'arraché par les parlementaires. Depuis l'explosion de la crise financière aux Etats-Unis en septembre, les leaders démocrates du Congrès ont multiplié les demandes pour un second plan de relance économique se heurtant à une fin de non-recevoir de la part de l'administration Bush.
Effets sur l‘économie de l’U.E
൪ Les difficultés et faillites d'établissements:
En juillet 2007, l'allemande IKB Deutsche Industriebank est en difficulté. En septembre 2007, UBS et Crédit suisse (réduction de 1 500 personnes) sont touchés par la crise du marché hypothécaire américain. La britannique Northern Rock, banque spécialisée en crédit immobilier, est nationalisée le 18 février 200829
൪ Les difficultés et faillites d'établissements: Le 14 juillet 2008, la banque espagnole Banco Santander, rachète la britannique Alliance & Leicester pour 1,3 milliards de livres. Le 31 aout 2008, l'allemande Dresdner Bank est vendue par l'assureur Allianz à son compatriote Commerzbank pour 9,8 milliards d'euros.
Plan de relance de l’U.E ൪ La crise a fini par regrouper les dirigeants des 27 pays
européens qui viennent d'adopter un plan de relance de 200 milliards d'euros. Ce qui représente 1,5 point de PIB environ . ൪ La nouvelle formulation d'"environ 1,5%", moins ambitieuse qu'une version précédente ("au moins 1,5%"), reflète les divergences sur l'effort à fournir entre certains pays souhaitant un plan le plus fort possible, comme la France et le Royaume-Uni, tandis que d'autres Etats ont fait part de réticences à s'engager de manière ferme sur l'objectif de dépenses. ൪ L'Allemagne, qui a fait valoir à plusieurs reprises qu'elle ne voulait pas payer pour les autres, a eu des divergences persistantes avec ses principaux partenaires sur la répartition des efforts.
Les effets de la crise financière sur l’économie :chinoise ൪ Bien que la Chine est confrontée elle-même à certaines difficultés, mais on affiche quand même avec prudence une attitude optimiste envers elle, car il y a deux bonnes raisons pour croire que la Chine puisse continuer à jouer un rôle important dans ces conditions-là
൪ Selon le ministère du Travail et de la Sécurité Sociale, le taux de chômage en Chine évolue actuellement autour de 4 et 5% de la population active urbaine, soit environ 8,3 millions de personnes.
൪ Le gouvernement chinois a promis le 27 octobre
de soutenir les entreprises qui emploient beaucoup de main-d'œuvre et les petites et moyennes entreprises (PME) pour protéger les emplois dans le contexte de la crise financière mondiale ൪ La Banque populaire de Chine (BPC, banque centrale) a annoncé qu'elle baisserait ses taux d'intérêt de référence de 0,27 point de pourcentage pour soutenir la croissance économique.Cette baisse a entré en vigueur le 30 octobre.
:Plan de relance chinois ൪ La Chine a organisé un plan de relance
économique de 4.000 milliards de yuans (586 milliards de dollars) jusqu'à fin 2010, pour stimuler la demande intérieure face au ralentissement de la croissance du PIB et à la stagnation des exportations, dus à la crise financière mondiale. ൪ Ce plan de relance intervient alors que la demande mondiale de biens manufacturés chinois ralentit, conséquence de la crise financière mondiale.
൪ La Chine, dont le secteur financier est
relativement protégé, est néanmoins très touchée par la crise avec un net ralentissement de ses exportations qui a déjà provoqué la fermeture d'usines dans le Sud et la perte de milliers d'emplois. ൪ La Chine a décidé d'adopter une politique budgétaire active et de relâcher modérément sa politique monétaire afin d'encourager une croissance économique rapide mais soutenue, en renforçant la demande intérieure
l’impact de la crise sur le Maroc ► Le Wali de Bank Al-Maghrib, M. Abdellatif Jouahri a affirmé que « Nous ne sommes pas concernés par la crise internationale car nous n'avons pas de subprimes dans nos banques ».
൪ Contrairement à cette affirmation, la crise
financière mondiale aura des répercutions sur le Maroc. Voici 3 domaines ou la crise devrait impacter le développement futur du Maroc.
LES ENTREPRISES (Plan )1 (…,émergence Dans un contexte de récession mondiale, les entreprises qui avaient l’intention de s’installer au Maroc vont pour certaines décaler leurs investissements, les réduire voir les annuler. La direction de Renault par exemple, confrontée à une baisse de la demande, préférera peut être faire tourner à plein une usine déjà en place plutôt qu’investir dans de nouvelles chaînes de productions. D’autre part, dans un contexte de récession mondiale, la demande internationale devrait diminuer. Le textil marocain pourrait se retrouver de nouveau en crise suite à la diminution des commandes en provenance de l’étranger.
LE TOURISME)Vision )2 )…,2010 ൪ Les touristes européens, confrontés à une baisse de leur pouvoir d’achat, partiront moins en vacances ou en tout cas seront très vigilants sur leurs budget. Les mauvais chiffres du tourisme au Maroc (année 2008) ne sont qu’une préfiguration de ce qui pourrait se passer dans les prochaines années.
) L’IMMOBILIER)…,Plan Azur )3 ൪
L’immobilier Marocain a déjà été touché par la crise. Le désengagement de Fadesa du Maroc en 2007 est la conséquence de ses difficultés en Espagne. L’effondrement du marché de l’immobilier en Europe et dans le monde aura comme conséquence de provoquer une raréfaction des achats de biens immobiliers par les étrangers. La chute des promoteurs en bourse est bien une conséquence évidente de « la crise financière internationale »
൪
Le Maroc « nouveau » (de 2000 à 2008) s’est développé dans un contexte d’abondance de liquidités. Le Maroc a su intelligemment tirer son épingle du jeu et faire qu’une partie des devises disponibles soit venu s’investir au Maroc. Dans la période qui suit, les devises se feront plus rare et le Maroc devra bien continuer a importer toutes les matières qui font défaut au royaume. Le Maroc peut très bien s’en sortir, mais dans la mer agitée qui s’annonce il faudra disposer d’une très bonne boussole et de bonnes cartes. Les plans émergences, Azur, Vision 2010 et autres plans de développement futur devront être amendé rapidement au risque de les voir, pour certains, aller dans le mur.
Conclusion
2009 L’année de la
CRISE MONDIALE
൪ Ce sont finalement 3000 milliards de dolladrs qui doivent être
injectés par les autorités fiancières pour tenter de juguler la crise financière.De l’avis des spécialistes ce n’est qu’une digue qui retardera mais ne peut annihiler l’extention et l’approfondissement de la crise.tout simplement parce que les effets de celle-ci, sur les économies sont là et que l’impact des plans de sauvetage sur les budgets des Etats, le resserrement des crédits, renforcé par l’assoufflement du modèle quant à l’approvisionnement en matièrespremières annoncent une récession très sévère, pire qu’en 1929 selon les plus hardis, c’est une éventualité que Soros l’ex-gourou des marchés n’exclut pas. Cependant les plus mesurés affirment que la situation est telle que « l’on peut expliquer ce qui se passe, mais toute prédiction relève du jeu du hasard ». La crise a traversé l’Atlantique et se mondialise. Contrairement à ce qu’affirment plusieurs officiels, elle aura des répercussions néfastes sur l’économie marocaine. Si effectivement la bourse est déconnéctée des marchés financiers internationnaux, l’économie dans sa globalité ne l’est pas.
MERCI POUR VOTRE ATTENTION