L'UNION EUROPENNE UN PROCESSUS DE CONVERGENCE DES ECONOMIES EUROPEENNES ?
THEME 2
I - POURQUOI UNE UNION ECONOMIQUE ET MONETAIRE ? II – DES REUSSITES : UNE CONVERGENCE INCONTESTABLE III- MAIS DES LIMITES
Version: 31/05/08
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Introduction : la double double diversité L’Union européenne n’est pas encore un ensemble politique constitué, et sur le plan économique son intégration est très loin d’être achevée. Schématiquement, on peut dire que l’Union européenne est doublement différente : - elle l’est d’abord sur le plan des politiques économiques et sociales suivies. Faute d’une autorité politique centrale, chaque pays fait un peu ce qu’il veut, sous la réserve du respect plus ou moins strict des critères de convergence économique - elle l’est ensuite sur le plan des situations économiques et sociales de chaque Etat : quoi de vraiment commun par exemple entre le riche (et membre fondateur de la CEE) Luxembourg, et la pauvre (et nouveau membre) Bulgarie ? En moyenne, l’écart de niveau de vie entre les habitants de ces deux pays va de 1 à 8 !! Version: 31/05/08
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Bien des difficultés de fonctionnement de l’Union européenne proviennent de cette double diversité : faire coexister dans un même ensemble des pays qui n’ont pas les mêmes projets ni les mêmes soucis. Dans le même temps l’Union européenne est un peu « coincée » : - faute d’Europe politique, difficile d’envisager une plus grande convergence des politiques économiques (mais difficile également d’envisager plus d’Europe politique !) - en même temps, comment différer légitimement l ’accueil de pays qui viennent de se libérer du joug soviétique et qui aspirent à rejoindre leur « maison commune » ? C’est donc cette double diversité sans véritable solution qui fait de l’Union européenne un objet politique et économique assez singulier dans le monde d’aujourd’hui, mais qui retarde en même temps assez largement son adaptation aux problèmes contemporains. Version: 31/05/08
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I - UNE UNION ECONOMIQUE ET MONETAIRE POURQUOI?
• LES ARGUMENTS POLITIQUES
• LES ARGUMENTS ECONOMIQUES
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A - LES ARGUMENTS POLITIQUES •
“ PLUS JAMAIS LA GUERRE!” : RESULTE DU TRAUMATISME PROVOQUE PAR LES GUERRES DE 1870, 1914 et 1939 ET CONDUIT DONC A LA RECHERCHE D'INSTRUMENTS POUR PACIFIER ELS RELATIONS : THEORIE DU DOUX COMMERCE MONTESQUIEU PUIS RICARDO
•
LES PAYS EUROPEENS N'ONT PAS UNE TAILLE SUFFISANTE POUR FAIRE ENTENDRE LEURS VOIX AU CONCERT DES NATIONS
•
LA CHUTE DU MUR DE BERLIN OFFRE L'OPPORTUNITE HISTORIQUE DE CONSTITUER UNE MAISON COMMUNE PARTAGEANT DES VALEURS , Version: 31/05/08
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B - LES ARGUMENTS ECONOMIQUES • 1. L’ARGUMENT DE L’INTERDEPENDENC L’INTERDEPENDENCE E – RECONNAIT ET ENCOURAGE L'OUVERTURE DES ECONOMIES NATIONALES [(X+M/2PIB)x 100] CROISSANTE – OBJECTIF FAVORISER UN HAUT DEGRE DE SPECIALISATION DES ECONOMIES NATIONALES( DIT : SMITH, RICARDO,HOS) – “LE COMMERCE N’EST PAS UN SENS UNIQUE!”POUR VENDRE IL FAUT ACHETER – “LE ‘RICHE’ NE PEUT PAS RESTER RICHE Michael Cwik, DG ECFIN S’IL A DES VOISINS PAUVRES!”
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LES ARGUMENTS ECONOMIQUES 2. L’ARGUMENT DE LA GESTION LES ETATS RESPONSABLES ECONOMIQUES
MEMBRES DE LEURS
ETAIENT POLITIQUES
- MAIS QUAND LES AGENTS ECONOMIQUES DECIDENT DE PLUS EN PLUS D’UNE MANIERE SUPRA-NATIONALE:PAR EXEMPLE LE DEVELOPPEMENT DES FTN POUVAIENT-ILS RESOUDRE LEURS PROBLEMES ECONOMIQUES TOUT SEUL? - D'OU LA NECESSITE Michael Cwik,DE DG ECCOOPERER FIN
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LES ARGUMENTS ECONOMIQUES • 3. L’ARGUMENT INSTRUMENTS
DE
L’INEFFICACITE
DES
– LES “ LIBERTES” SE DEVELOPPENT • > LIBRE ECHANGE DE BIENS ET SERVICE (CREATION DU MARCHE UNIQUE) • > LIBRE MOUVEMENT DES PERSONNES (SCHENGEN) ET DES CAPITAUX ( LES 3 D) – LA QUESTION DES POLITIQUES ET DES INSTRUMENTS NATIONAUX SE POSE • > POUR FAIRE QUOI? – LES INSTRUMENTS DEVIENNENT INEFFICACES • EXEMPLES: > LE TAUX TAUX DE CHAN CHANGE GE (ECH (E CHEC EC DEVA DEVALU LUAT ATIO IONS NS DU Version: 31/05/0FRANC 8 MichEN ael CJ) wik, DG ECFIN 9 : COURBE
LES ARGUMENTS ECONOMIQUES 4. L’ARGUMENT INTERNATIONALE :
DE
LA
CONCURRENCE
LA NECESSITE D’UN GRAND MARCHE INTERIEUR SELON LES PRECEPTES DE SMITH , RICARDO ET HOS : FAVORISE LA SPECIALISATION DES ECONOMIES SUR LES PRODUCTIONS POUR LESQUELLES ILS ONT UN AVANTAGE (ABSOLU, COMPARATIF) ●
PERMET DE RENTABILISER LES COUTS DE D'INOVATIONS (EFFET TAILLE) ●
LES ECONOMIES D'ECHELLES CONTRIBUENT A LA BAISSE DES PRIX ●
QUI
RECHERCHE ET
EN
RESULTENT
D'AUTANT PLUS QUE LA CONCURRENCE EST PLUS INTENSE
●
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CE QUI PROFITE AU CONSOMMATEUR
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Intégration commerciale et croissance Achèvement du grand marché intérieur Economies Economies d’échelle d’échelle
Suppression uppression barr. ba rr. douane. d ouane. Ouverture march. pub
Hausse Hausse concurrence concurrence
Libre circulation circulation des d es K.
Baisse Bai Baisse Baisse ssedes des coûts coûts Hausse Hausse pv. pv. pv . achat achat
Hausse Haussecompet. compet. compet .
Solde Sol de ext eext xtt++ Solde ex
Hausse Hausse PIB PIB
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Finances pub +
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Niveau Niveau de d e l’emploi
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LES ARGUMENTS ECONOMIQUES • 5. L’ARGUMENT MONETAIRE
DE
LA
SPECULATION
– LE VOLUME QUOTIDIEN DES TRANSACTIONS SUR LES MARCHES DE CHANGES EXPLOSE – L’INCERTITUDE A L’EGARD DES TAUX DE CHANGES A L’INTERIEUR D’UN MARCHE COMMUN • ACCROIT LES COUTS DE TRANSACTION • LE DEGRE D'INCERTITUDE • RISQUE DE FAUSSER LA CONCURRENCE ENTRE PAYS • REDUIT LES INCITATIONS A INVESTIR – RISQUE INUTILE ENTRE ECONOMIES QUI SONT INTERDEPENDENTES – D'OU LA NECESSITE D'UNE MONNAIE COMMUNE S'IMPOSE Version: 31/05/08
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LES ARGUMENTS ECONOMIQUES 6. L’ ARGUMENT D’AVOIR UNE DEVISE MONDIALE > L’EURO A UN VOLUME PLUS LARGE QUE LE DM OU LE FRANC > MARCHE DE CHANGES PLUS GRANDS - MOINS DE FLUCTUATIONS! > DES INSTRUMENTS MONETAIRES DISPONIBLES - COUTS DE L’INVESTISSEMENT PLUS REDUITS > FACTURATION DANS SA PROPRE MONNAIE - PAS DE RISQUES DE CHANGE - DONC PLUS DE COUTS DE COUVERTURES > DISPONIBILITE D’UNE MONNAIE INTERNATIONALE DE TRANSACTIONS QUI FACILITE LE DEVELOPPEMENT DES IDE VersionDONC : 31/05/08 UNE
MicDE haelRESERVES Cwik, DG ECFININTERNATIONALE AVEC MONNAIE
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QUELS SONT LES DEFIS?
• > LA CONVERGENCE ECONOMIQUE PAR LE HAUT • > LA CONVERGENCE SOCIALE • > LA COHESION POLITIQUE
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II – DES REUSSITES : UNE CONVERGENCE INCONTESTABLE Version: 31/05/08
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A- UNE CONVERGENCE NOMINALE DES PAYS DE l'EUROLAND ?
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B - LES CRITERES DE DEFICIT DEFICIT ET ET D'ENDETTEMENT PUBLICS SONT ILS SATISFAITS ?
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L'EURO - UNE MONNAIE RECONNUE
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la valorisation de l'euro par rapport au dollar
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C- UNE CONVERGENCE RELLE DES ECONOMIES ?
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" Avoir Avoir des prix stables est essentiel ", ", juge le président de la BCE, le Français Jean-Claude Trichet, cité dans le rapport. "Non "Non seulement ils protègent la valeur des revenus de tous et en particulier des plus vulnérables ", ", mais ils scellent la crédibilité d'une banque centrale et "créent "créent des conditions favorables à une croissance durable et à la création d'emplois ". ". Selon Jean-Claude Trichet, le lancement de la monnaie unique a favorisé l'emploi : entre son
C O N C L U S I O N
lancement et la fin 2007, plus de 15 millions de nouveaux postes ont été créés. La BCE ne faillira pas à sa mission, inscrite dans le Traité de Maastricht, de combattre l'inflation : "pour "pour rester crédible, la politique monétaire a besoin d'être constamment en alerte" et faire en sorte que "les attentes d'inflation restent en ligne avec notre définition de la stabilité des prix ", ajoute-t-il, l'objectif à moyen terme de la BCE étant une inflation légèrement inférieure à 2%.
" Alors Alors que l'intégration continue de progresser dans la zone euro, les politiques définies au niveau national doivent prendre davantage en considération les obligations de la communauté ", écrit par ailleurs la BCE dans ce rapport. Selon l'institution, de nombreux Etats "ont "ont toujours besoin d'améliorer leur flexibilité et leur capacité d'adaptation aux chocs ", ", en clair, ces pays - qu'elle ne nomme pas -, doivent poursuivre les réformes en profondeur de leurs marchés du travail et de circulation des produits. Elle conseille au passage les pays appelés à rejoindre le club des Quinze "à "à prendre au sérieux " les défis liés à l'adhésion et "à "à bien se préparer ". ". Outre les réformes structurelles des marchés du travail, rejoindre l'euro signifie aussi ouvrir davantage son marché et favoriser la concurrence, qui elle-même doit conduire à faire baisser les prix des produits, dans l'esprit de la "stratégie "stratégie de Lisbonne ". ". Ces objectifs, fixés par l'Union européenne en 2000, visent à faire de l'UE l'économie la plus compétitive et la plus dynamique du monde en 2010.
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un succès reconnu par les anglais Dix ans et déjà un « remarquable succès » pour l'union monétaire ! Le « Financial Times » souhaite un « heureux anniversaire » à l'UEM, l'Union économique et monétaire, et rend hommage à Jean-Claude Trichet, le président de la BCE qui est devenue la banque centrale la « plus prévisible ». Même si certains lui reprochent une certaine opacité dans ses décisions, la banque « a maintenu sous contrôle l'inflation et a agi avec fermeté lorsque cela était nécessaire ». Dans un éditorial, le journal de la City voit de nombreuses vertus à cette union, qui a donné naissance à l'euro. « Il y a dix ans, les sceptiques avaient prédit un désastre financier lorsque 11 pays européens avaient décidé de fusionner leur monnaie. Le fait que certains discutent aujourd'hui sérieusement - même si cela est prématuré - de la possibilité de voir l'euro remplacer le dollar comme monnaie internationale de réserve, souligne la crédibilité de l'UEM. » L'une des principales réussites est vraisemblablement le faible taux d'inflation sans hausse des taux d'intérêt. Sans oublier le développement des échanges commerciaux à l'intérieur de la zone euro. « Quelque 16 millions d'emplois ont été créés dans l'eurozone au cours des dix dernières années, soit 2 millions de plus qu'aux Etats-Unis pendant la même période », note encore le « FT ». De même la BCE, l'enfant naturel de la Bundesbank, est certes demeurée « conservatrice » dans sa politique monétaire mais « innovatrice » dans sa façon d'opérer sur les marchés. En dépit de ces louanges, le « FT » voit poindre des tensions, notamment celles qui viendront d'Espagne et d'Italie, qui doivent désormais réaliser de douloureux ajustements structurels. Mais il y a surtout un double reproche de la part du quotidien. Plutôt que de critiquer la BCE pour sa politique monétaire, les dirigeants politiques de l'euro devraient en ce dixième anniversaire de l'UEM « chanter ses louanges ». Et la Grande-Bretagne devrait sortir de sa paralysie politique « qui l'empêche d'ouvrir un débat sérieux » sur une éventuelle adhésion à l'euro. Version: 31/05/08
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Source : les Echos 30 mai 2008
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III – MAIS DES LIMITES
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A -UN DYNAMISME ECONOMIQUE A RELATIVISER
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B - UNE POLITIQUE ECONOMIQUE NON COOPERATIVE ET PEU PERTINENTE
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Dilem ilemme me Fran France ce - All Allemag emagne ne Exportatio Exportations ns en V olume olume - Base 100 e n 2000 140 135
Allemagne
130 125 120 115 110 105
France
100 95 20 0 0
20 0 1
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2 00 3
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Production Production Manufacturière Manufacturière - Base 100 en 2000 108 R E T H C E A W e p p i l i 5 h 0 P 0 2 / 2 1 / 8 0 4 0 0 2 s e r i a l u p o P s e u q n a B s i x e t a N ©
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Allemagne
106 104 102 100
France
98 96 Données lissées sur 3 mois 94 200 0 200 1 2002
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En All Allem emagne, agne, la d ynamique de la croissance est est men ée par celle cell e des exportations. ex portations. Au regard de la performa pe rformanc nce e à l ’e ’ex xportation de l’Allem l’Alle m agne agne,, on con state que celleci a saisi parfaitement le rebond de l’économie mondiale depuis le milieu mili eu de d e l’année 2003. 2003. Cette impulsion donne d’éventuelles marges pour restructurer l’économie l’é conomie (marché (mar ché du tr t r avai avail, l, retraite, Sécurité Sociale) En revanch revanche e et et au re regard gard des d es exportations françaises, il est clair que la France n’a pas profité de la croissance cr oissance mondiale. L’ abs absen ence ce d’impulsion d’impuls ion r end les réforme réformes s plus diffic diff iciles iles à mener. mener. Ces comportements très différents se retrouv ent dans la d yn amique de la production manufacturière. Elle progresse très vite en All llema emagne gne et e st stable en en Fran ce depuis le premier semestre 2004. il n’estt pa s éto n’es étonnant nnant que le l e marché marché du t ravaill travai f rança fra nçais is p eine peine à s’amélior s’ améliorer er rapidem ent rapidem et durablement.
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Dilem ilemme me France France - All Allemag emagne ne Le contras cont raste te per ceptib perce ptible le et saisissant entre les conjonctures françaii se et frança et allemande allem ande ti ent à la structure de la croissance et à la source sourc e d e l ’impulsion ’impulsion..
France - PIB et Demande Interne (hors (hors s tocks) 112 Base 100 - 2000 110
Demande Interne
108 106 104
PIB
102 100 98 2000
2 00 1
2002
2003
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Allemagne - PIB et Demande Interne (hors stocks) 112 Base 100 - 2000 R E T H C E A W e p p i l i 5 h 0 P 0 2 / 2 1 / 8 0 4 0 0 2 s e r i a l u p o P s e u
q n a B s i x e t a N ©
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110 108 106
En All Allem emagne, agne, la croiss croi ssan ance ce résul ré sulte te princip princ ipal alement ement de la demande externe. La demande interne évolue b ien moins rapidem rapide m ent que le l e PIB. PIB.
104 PIB 102 100 Demande Interne 98 2000
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En France, France, la l a croissance rés r ésulte ulte essentiell es sentiellem ement ent de d e l a de dema mande nde interne (consommation des ménages, investissement et dépenses publiques). Comme le marché ma rché d e l’emploi évolue peu, peu , la distribution dis tribution de pouvoir d’ ac ach h at vers les ménages ménages es estt r édu éduite. ite. Il faut donc pour chaque cha que ag ent agent économique éc onomique réduir e son épargne ou s’endetter davantage. Cette dyn amique est à la l a sourc source e de la discussion disc ussion réc récurr urrente ente sur le niv ea eau u de la dette publique.
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C - UNE POLITIQUE BUDGETAIRE INSUFFISAMMENT REACTIVE
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D -UNE INTEGRATION ASYMETRIQUE I NTEGRATION EUROPEENNE EUROPEENNE ASYMETRIQUE
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U N E C O N C U R R E N C E F I S C A L E Version: 31/05/08
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D - UNE POLITIQUE MONETAIRE CONTESTEE
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UN TAUX DE CHANGE QUI HANDICAPE LES EXPORTATIONS
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L A R A T I O N A L I T E D E L A B C E Version: 31/05/08
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Donc une convergence à relativiser ... Une croissance stable en Autriche, mais qui chute en Espagne. Une inflation qui accélère en Belgique, mais demeure faible aux Pays-Bas. P ays-Bas. Des exportations florissantes en Allemagne, mais atones en France. Pour ses 10 ans, ou presque, la zone euro fait l'expérience des divergences en son sein. Comment conduire une seule politique monétaire pour des pays aux conjonctures disparates, comment vivre avec le même taux de change lorsque les entreprises des uns accumulent les conquêtes et celles des autres les déroutes ? Le problème est repéré depuis qu'au début des années 1960 le Canadien Robert Mundell a défini les critères des zones monétaires optimales. Il s'est manifesté dès les premières années de l'euro. Il se pose aujourd'hui avec acuité, pour deux raisons. V ersion: 31:/0J5/Pisany 08 Source
ichael Cwik, DG ECFIN Ferry in leMMonde
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E - LA ZONE EURO ATTIRE T'ELLE ?
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