Etude du barrage Sidi Abdellah - Taroudant
M EMOIRE DE PROJET DE FIN D ’ ETUDES POUR L ’ OBTENTION DU DIPLOME D ’ INGENIEUR D ’ E TAT DE L ’ E COLE
H ASSANIA DES T RAVAUX P UBLICS
Présenté par :
Encadré par :
Ossama KCHIKECH
Issam MOUKAFIH (CID)
Mohamed El Amine EL HASSANI
Ibrahim AIT HADDOU (CID) Mohamed TALEB (EHTP)
EHTP
Mémoire de projet de fin d’étude
REMERCIEMENTS : Nous tenons à exprimer notre sincère et profonde reconnaissance à l’égard de notre
encadrant externe M. Issam MOUKAFIH, de la CID. Nous le remercions pour son soutien, ses conseils judicieux, ses critiques constructives, sa disponibilité et pour son savoir-faire et l’expérience qu’il a partagés avec nous avec toute générosité et modestie.
Nous tenons aussi à remercier chaleureusement M. Ibrahim AIT HADDOU de la CID pour sa disponibilité, son soutien et sa générosité. Nos vifs remerciements s’adressent également à notre encadrant interne, M. Mohamed
TALEB, professeur à l’école Hassania des travaux publics qui n’a ménagé ni son temps ni son énergie pour nous aider à élaborer ce travail dans les le s meilleures conditions. Nous exprimons aussi notre grande admiration à la fois pour son expérience et sa maîtrise du domaine et pour la modestie de sa personne. Nous exprimons notre gratitude à M. Abdellatif BIHI et Ayoub BENCHARA de la direction des aménagements hydrauliques pour leur serviabilité et leur soutien pour accomplir ce travail. Nous tenons à exprimer, au terme de ce travail, nos sincères remerciements à toutes les personnes dont l’intervention, de près ou de loin au cours de ce projet, a favorisé son
aboutissement.
2
EHTP
Mémoire de projet de fin d’étude
REMERCIEMENTS : Nous tenons à exprimer notre sincère et profonde reconnaissance à l’égard de notre
encadrant externe M. Issam MOUKAFIH, de la CID. Nous le remercions pour son soutien, ses conseils judicieux, ses critiques constructives, sa disponibilité et pour son savoir-faire et l’expérience qu’il a partagés avec nous avec toute générosité et modestie.
Nous tenons aussi à remercier chaleureusement M. Ibrahim AIT HADDOU de la CID pour sa disponibilité, son soutien et sa générosité. Nos vifs remerciements s’adressent également à notre encadrant interne, M. Mohamed
TALEB, professeur à l’école Hassania des travaux publics qui n’a ménagé ni son temps ni son énergie pour nous aider à élaborer ce travail dans les le s meilleures conditions. Nous exprimons aussi notre grande admiration à la fois pour son expérience et sa maîtrise du domaine et pour la modestie de sa personne. Nous exprimons notre gratitude à M. Abdellatif BIHI et Ayoub BENCHARA de la direction des aménagements hydrauliques pour leur serviabilité et leur soutien pour accomplir ce travail. Nous tenons à exprimer, au terme de ce travail, nos sincères remerciements à toutes les personnes dont l’intervention, de près ou de loin au cours de ce projet, a favorisé son
aboutissement.
2
EHTP
Mémoire de projet de fin d’étude
DEDICACE : À l a f l a m m e q u i n e c e s s e d ' i l l u m i n e r m o n c h e m i n ,
à ma mère. À l ' h o m m e q u i a t o u t s a c r i f i é p o u r m o i ,
à mon père. Au A u x a n g e s q u i d e s s i n e n t m o n s o u r i r e ,
à mes frères et sœurs. À c e u x q u i m ' o n t t o u j o u r s s o u t e n u ,
à toute ma famille. À H a j a r . À m o n b i n ô m e e t m o n a m i i n t i m e A m i n e . À T a o u f i k , Z a k a r y a e , S a a d , N i z a r , I l i a s e t K h a l d o u n e
À t o u s m e s a m i s . À v o u s t o u s , j e d é d i e c e t r a v a i l .
Ossama
3
Mémoire de projet de fin d’étude
EHTP
DEDICACE : A celle qui m’a transmis la vie, l’amour, le courage,
toutes mes joies, mon amour et ma reconnaissance.
À ceux qui m'ont toujours soutenu,
à toute ma famille . A mes chères amis : Nizar, Mehdi, Ilias, Anas, Saad, Khaldoune, Marouane et Abdellah. A mon cher ami, mon binôme, Ossama chez qui j’ai trouvé l’entente dont j’avais besoin.
Amine
4
EHTP
Mémoire de projet de fin d’étude
RESUME : Ce présent mémoire constitue une synthèse de notre projet de fin d’étude intitulé « Etude
du Barrage Sidi Abdellah – Taroudant », effectué au sein du bureau d’étude ‘Conseil Ingénierie Développement‘ CID. Ce travail a pour objectif de réaliser l’étude hydrologique, l’étude hydraulique et l’étude de stabilité. En effet, l’étude hydrologique sert à évaluer les données d’entrée nécessaire pour le calcul hydraulique. Ce dernier occupe la partie principale de l’étude hydraulique afin de
déterminer le fonctionnement hydraulique du barrage et de ses ouvrages annexes. En outre, l’étude de stabilité consiste à vérifier la sécurité de l’ouvrage. Dans le but d’affiner cette étude, on a fait une visite du site dans la province de Taroudant.
Pour atteindre les objectifs de cette étude, on a abordé le travail en fonction de cinq parties essentielles à savoir : 1. Collecte et analyse des données : Quoique cette étape soit difficile et couteuse en termes de de temps, elle reste basique. Durant cette étape nous avons collecté les données nécessaires pour l’ensemble de l’étude. Nous avons également analysé l’ensemble de donnée pour juger leur validité.
2. Etude géomorphologique : Cette étape est d’un rôle très important afin d’évaluer les paramètres naturel définissant le comportement hydrologique du bassin étudié. Ces paramètres donnent une idée claire sur les caractéristiques physique (forme, relief, pente …) et les caractéristiques du réseau de drainage.
3. Etude hydrologique : Le but de cette partie est de mettre en évidence les paramètres hydrologiques de l'oued tels que les débits des crues, les apports du bassin versant qui constituent la base de dimensionnement des ouvrages. 4. Dimensionnement des ouvrages annexes : Il s’agit de déterminer le fonctionnement hydraulique du barrage. En d’autres termes, cette étape déter mine les
caractéristiques des ouvrages annexes (Evacuateur de crue et vidange de fond) 5.
Etude de stabilité : L’étude de stabilité consiste à évaluer la sécurité de l’ouvrage vis-à-vis de quatre conditions de stabilité : celle relative au glissement, celle relative au renversement, celle relative à l’état de contraintes transmises aux
fondations et celle relative à la stabilité interne du béton.
5
EHTP
Mémoire de projet de fin d’étude
TABLES DES MATIERES INTRODUCTION : .......................................................................................... 15 CHAPITRE I : GEOMORPHOLOGIE ................................................................. 16 I.
INTRODUCTION : ........................................................................................17
I.
CARACTERISTIQUES MORPHOLOGIQUES DU BASSIN VERSANT : ...................................17 I.1.
Le fond topographique : ....................................................................17
I.2.
Le modèle numérique de terrain .........................................................18
I.2.1. Le modèle numérique de terrain :...............................................................18 I.2.2. Préparation des MNT :...............................................................................19 I.2.3. Génération automatique de la limite du bassin versant : ............................... 20 I.3.
La délimitation du bassin versant étudié : ............................................21
I.3.1. L’utilité du bassin et ses mesures: ..............................................................21 I.3.2. La procédure de délimitation du bassin versant : .........................................21 I.4. I.4.1.
Paramètres de forme : ......................................................................25 Superficie du bassin versant : ..................................................................... 25
I.4.2. Périmètre du bassin versant : .................................................................... 25 I.4.3. Indice de compacité de Gravelius : .............................................................25 I.4.4. Indice de forme Horton : ...........................................................................26 I.5.
Paramètres de relief : .......................................................................26
I.5.1. Courbes hypsométrique : ..........................................................................26 I.5.2. L’altitude moyenne du bassin versant : ....................................................... 28 I.5.3. L’altitude médiane : ..................................................................................28 I.5.4. Les altitudes minimale et maximale ............................................................ 28 I.5.5. Le rectangle équivalent : ...........................................................................28 I.5.6. La pente moyenne du bassin versant : ........................................................ 29 I.5.7. Indice de pente globale : ...........................................................................30 I.5.8. Indice de pente classique : ........................................................................ 30 I.5.9. Dénivelé spécifique : ................................................................................. 30 I.6.
Paramètres du réseau hydrographique : ..............................................31
II. CALCUL DE TEMPS DE CONCENTRATION : .............................................................31 II.1.
Formule de GIANDOTTI : ...................................................................32
II.2.
Formule de VENTURA : ......................................................................32
II.3.
Formule Espagnole : .........................................................................32
II.4.
La formule de Turazza : ....................................................................33
II.5.
Kirpich : ..........................................................................................33
II.6.
Van Te Chow : .................................................................................33
II.7.
Résultats : .......................................................................................34
6
Mémoire de projet de fin d’étude
EHTP
III. SYNTHESE : ..............................................................................................34 CHAPITRE II : ETUDE DE CRUE. .................................................................... 35 I.
INTRODUCTION: .....................................................................................36 I.1.
Données d’entrée : ...........................................................................36
I.1.1. Pluies journalières maximales annuelles : ....................................................36 I.2.
Méthodologie adoptée pour l’étude des crues : .....................................36
I.2.1. Méthode Rationnelle : ...............................................................................36 I.2.2. Méthode du Gradex : ................................................................................ 37 I.2.3. Méthode de plan directeur : .......................................................................38 I.2.4. Froncou Rodier : ...................................................................................... 38
II. APPLICATION DE LA METHODOLOGIE : ................................................................39 II.1.
Méthode rationnelle : ........................................................................39
II.1.1. Ajustement des échantillons des Pjmax : .....................................................39 II.1.2. Pluie de durée égale au temps de concentration : ......................................... 40 II.1.3. Débits de pointes : ................................................................................... 41 II.2.
Méthode du Gradex : ........................................................................41
II.2.1. Pluies maximales journalières : ..................................................................41 II.2.2. Calcul du gradex de débit sur le temps de concentration : .............................42 II.2.3. Débits de pointes : ................................................................................... 42 II.3.
Méthode du plan directeur : ...............................................................43
II.4.
Froncou Rodier :...............................................................................44
III. CONCLUSION : .......................................................................................44 CHAPITRE III: OUVRAGES ANNEXES. ........................................................... 46 I.
INTRODUCTION : ........................................................................................47
II. COURBE DE TARAGE : ...................................................................................47 III. LAMINAGE DE CRUE......................................................................................49 III.1.
Principe de calcul : ...........................................................................49
III.1.1. Le volume de réservoir en fonction de la cote. ............................................. 50 III.1.2. Le débit entrant : ..................................................................................... 51 III.1.2.1.Données hydrologiques : ..................................................................... 51 III.1.2.2.Débit de la crue de projet :..................................................................51 III.1.3. Calcul du débit sortant : ............................................................................ 52 III.2.
Résultats de calcul :..........................................................................52
IV. OUVRAGES ANNEXES : ..................................................................................54 IV.1.
Evacuateur de crue : .........................................................................54
IV.1.1.
profil de la crête : .................................................................................54
IV.1.2.
Capacité du seuil : ................................................................................57
IV.1.3.
Le coursier ...........................................................................................58
IV.1.4.
Courbe de remous : .............................................................................. 58
7
Mémoire de projet de fin d’étude
EHTP
IV.1.4.1. Calcul de la lame d’eau pour la partie Creager : .....................................58 IV.1.4.2. Calcul de la lame d’eau pour le coursier : ..............................................60 IV.1.4.3. Calcul de ligne d’eau sur HEC RAS ........................................................ 62 IV.1.5.
dissipation d’énergie .............................................................................64
IV.1.5.1. Géométrie de la cuillère : ....................................................................65 IV.1.5.2. profondeur de la fosse d’érosion :.........................................................67
V.
IV.1.6.
Mur bajoyer : ....................................................................................... 67
IV.1.7.
Calage de couronnement : ..................................................................... 67
COURSIER EN MARCHE D ’ ESCALIER : .................................................................69 V.1.
Introduction : ..................................................................................69
V.2.
Historique : .....................................................................................69
V.3.
Régimes d’écoulement sur un évacuateur en marches :.........................70
V.3.1. Régime en nappe ..................................................................................... 70 V.3.2. Régime transitoire : ..................................................................................70 V.3.3. régime turbulent : .................................................................................... 71 V.4.
Caractéristiques des régimes d’écoulement :........................................71
V.4.1. Régime en nappe : ................................................................................... 71 V.4.1.1. Introduction .......................................................................................71 V.4.1.2. Dissipation d’énergie pour un écoulement en nappe : .............................. 72 V.4.2. régime turbulent : .................................................................................... 74 V.4.2.1. introduction : ..................................................................................... 74 V.4.2.2. Dissipation d’énergie : ......................................................................... 74 V.4.3. calcul du coursier en marches d’escalier : .................................................... 76 V.4.4. Consignes pour la construction d’un évacuateur en marches d’escalier : ..........77 V.4.4.1. profil du déversoir et zone de transition : ...............................................77 V.4.4.2. hauteur des marches : ......................................................................... 77 V.5.
Résultats de calcul :..........................................................................78
VI. VIDANGE DU FOND : ....................................................................................79 VI.1.
Dimensionnement de la vidange de fond : ...........................................79
VI.2.
CAPACIT E DE LA VIDANGE DU FOND : ...............................................81
VI.2.1.
trajectoire du jet de la vidange du fond : .................................................82
VI.2.1.1. Géométrie de la cuillère de la vidange du fond : .....................................82 VI.2.1.2. trajectoire du jet de la vidange du fond : ...............................................82
CHAPITRE IV : STABILITE............................................................................. 84 I.
INTRODUCTION : ........................................................................................85
II. PARAMETRES DE CALCUL : .............................................................................86 II.1.
Hypothèses : ...................................................................................86
II.2.
Paramètres :....................................................................................86
II.2.1. Hydrologie :............................................................................................. 86 II.2.2. Caractéristiques intrinsèques du barrage .....................................................87
8
Mémoire de projet de fin d’étude
EHTP
II.2.3. Caractéristiques intrinsèques de la fondation ...............................................87 II.2.4. Drainage ................................................................................................. 87 II.2.5. Effet sismique ..........................................................................................88 II.2.6. Résumé : ................................................................................................89
III. EFFORTS APPLIQUES SUR LE BARRAGE : ..............................................................90 Efforts statiques : .............................................................................90
III.1.
III.1.1. Poids propre du barrage : .......................................................................... 90 III.1.2. Poussée hydrostatique de l’eau : ................................................................ 90 III.1.3. Poussée des sédiments : ........................................................................... 91 III.1.4. Sous-pression: .........................................................................................91 III.1.5. Force d’inertie du barrage : ....................................................................... 92 III.1.6. Force d’inertie de l’eau: .............................................................................93
IV. CAS DE CHARGE .........................................................................................94 V.
CRITERE DE STABILITE DU BARRAGE : .................................................................95 V.1.
Stabilité au glissement : ....................................................................95
V.2.
Stabilité au renversement : ...............................................................96
V.3.
Calcul des contraintes transmises aux fondations : ...............................96
V.4.
Résultats : .......................................................................................97
V.4.1. Plot déversant : .......................................................................................97 V.4.1.1. Fond de vallée : .................................................................................. 97 V.4.2. Plot non déversant : ............................................................................... 104 V.4.2.1. Rive droite : ..................................................................................... 104 V.4.2.2. Rive gauche: .................................................................................... 111
Calcul de la stabilité élastique : ........................................................ 118
V.5.
V.5.1. Condition de Maurice Lévy : ..................................................................... 118 V.5.2. Force et bras de levier : .......................................................................... 119 V.5.3. Point de passage de la résultante : ........................................................... 120 V.5.4. Calcul des contraintes ............................................................................. 121 V.5.4.1. Contraintes au parement amont. ......................................................... 121 V.5.4.2. Contraintes au parement aval. ............................................................ 122 V.5.5. Application au barrage Sidi Abdellah : ....................................................... 123
VI. SYNTHESE DES RESULTATS ........................................................................... 124 VI.1.
Stabilité au glissement : ................................................................. 124
VI.2.
Stabilité au renversement : ............................................................ 124
VI.3.
Stabilité relative aux contraintes transmises à la fondation : ................125
VII.
CALCUL DE STABILITE A L ’ AIDE DU LOGICIEL CADAM : ...................................... 127
VII.1.
Présentation du logiciel : ................................................................. 127
VII.2.
Saisie des données : ....................................................................... 128
VII.2.1.
Informations générales : ..................................................................... 128
VII.2.2.
Géométrie et données de base : ........................................................... 128
VII.2.3.
Données géotechniques : ..................................................................... 129
9
EHTP
Mémoire de projet de fin d’étude
VII.2.4.
Données de la retenue : ...................................................................... 129
VII.2.5.
Drainage : ......................................................................................... 130
VII.2.6.
Interface : ......................................................................................... 130
VII.2.7.
Analyse pseudo-statique :.................................................................... 131
VII.2.8.
Combinaisons de charges .................................................................... 131
VII.2.9.
Résultats : .........................................................................................132
CHAPITRE V : VISITE DU CHANTIER DU BARRAGE. ..................................... 133 I.
GENERALITES : ........................................................................................ 134
II. DERIVATION PROVISOIRE : .......................................................................... 135 III. MODE DE CONSTRUCTION : ................................... ....................................... 136 CONCLUSION : ............................................................................................ 139 BIBLIOGRAPHIE : ....................................................................................... 140 ANNEXES : .................................................................................................. 141
10
EHTP
Mémoire de projet de fin d’étude
LISTE DES FIGURES : FIGURE 1: LE FOND TOPOGRAPHIQUE DES CARTES 1/50 000 .................................................18 FIGURE 2: BASSIN VERSANT DERIVE AUTOMATIQUEMENT DU MNT. ...........................................20 FIGURE 3: BARRAGE SIDI ABDELLAH - TAROUDANT .............................................................22 FIGURE 4: OUED OUAER ............................................................................................23 FIGURE 5: BASSIN VERSANT EN AMONT DU BARRAGE ............................................................23 FIGURE 6: RESEAU HYDROGRAPHIQUE DU BASSIN EN AMONT DU BARRAGE ...................................24 FIGURE 7: LA COURBE HYPSOMETRIQUE DU BASSIN VERSANT . .................................................27 FIGURE 8 : COURBE HAUTEUR -VOLUME DU BARRAGE SIDI ABDELLAH ....................................50 FIGURE 9 : HYDROGRAMMES DE CRUE .............................................................................51 FIGURE 10: VARIATION DU NIVEAU DES PLUS HAUTES EAUX EN FONCTION DE LA LARGEUR DEVERSANTE 53 FIGURE 11: CARACTERISTIQUES GEOMETRIQUES DE LA CRETE DE L ’ EVACUATEUR DE CRUE ................55 FIGURE 12:DETERMINATION DES COEFFICIENTS K ET N .........................................................56 FIGURE 13: DETERMINATION DE XC ET YC .......................................................................57 FIGURE 14: DETERMINATION DES RAYONS R1 ET R2 ...........................................................57 FIGURE 15: SCHEMA EXPLICATIF DES PARAMETRES DU CALCUL DE LA LAME D 'EAU SUR CREAGER .........59 FIGURE 16:LAME D’ EAU SUR LE PROFIL CREAGER ................................................................60 FIGURE 17: LA LIGNE D ’ EAU DE L’ EVACUATEUR DE CRUE DE SIDI ABDELLAH .............................62 FIGURE 18: FORME D’ UNE CUILLERE SIMPLE . .....................................................................65 FIGURE 19: TRAJECTOIRE DU JET DE L ’ EVACUATEUR DE CRUE ..................................................66 FIGURE 20: REGIME D ’ ECOULEMENT EN NAPPE ...................................................................70 FIGURE 21: REGIME D ’ ECOULEMENT TRANSITOIRE ...............................................................71 FIGURE 22: REGIME TURBULENT ....................................................................................74 FIGURE 23:: LOI COTE-DEBIT DE LA VIDANGE DU FOND ........................................................82 FIGURE 24: TRAJECTOIRE DU JET DE LA VIDANGE DU FOND ....................................................83 FIGURE 25: DETERMINATION DE L 'ACCELERATION HORIZONTALE DE DIMENSIONNEMENT . .................88 FIGURE 26: DISTRIBUTION DES CONTRAINTES DE LA SOUS -PRESSION (USACE 1995) ...................92 FIGURE 27:DETERMINATION DU COEFFICIENT C .................................................................93 FIGURE 28: SITE DU BARRAGE SIDI ABDELLAH ............................................................. 134 FIGURE 29: PLOTS (BLOCS) DU BARRAGE ....................................................................... 136 FIGURE 30: NETTOYAGE DE LA SURFACE AVANT LA REPRISE DE BETON ..................................... 137 FIGURE 31: TRAVAUX DE CONSTRUCTION DE LA VIDANGE DU FOND ...................................... 138
11
Mémoire de projet de fin d’étude
EHTP
LISTE DES TABLEAUX : TABLEAU 1: LISTE DES FICHIERS MNT D’ASTER COUVRANT LA ZONE D ’ ETUDE .............................19 TABLEAU 2: LA REPARTITION DE LA SUPERFICIE DU BASSIN EN FONCTION DES ALTITUDES .................27 TABLEAU 3: LA DEUXIEME CLASSIFICATION DE L 'ORSTOM DES OUEDS .....................................31 TABLEAU 4: CALCUL DES TEMPS DE CONCENTRARION ...........................................................34 TABLEAU 5: CARACTERISTIQUES DU BASSIN VERSANT ..........................................................34 TABLEAU 6: POSTES PLUVIOMETRIQUES DE REFERENCE . ........................................................36 TABLEAU 7: PJMAX SELON LES DIFFERENTES PERIODES DE RETOUR DANS LES STATIONS DE REFERENCE .39 TABLEAU 8: COEFFICIENTS DE THIESSEN RELATIFS AUX STATIONS DE REFERENCE ..........................40 TABLEAU 9: VALEURS DES PLUIES MAXIMALES JOURNALIERES - BARRAGE SIDI ABDELLAH .................40 TABLEAU 10: PLUIE DE DUREE EGALE AU TEMPS DE CONCENTRATION EN MM .................................40 TABLEAU 11: DEBITS DE POINTE PAR LA METHODE RATIONNELLE EN M 3 /S - BARRAGE SIDI ABDELLAH ..41 TABLEAU 12: PLUIES MAXIMALES JOURNALIERES AJUSTEES A LA LOI DE GUMBEL DANS LES STATIONS DE REFERENCE .
.....................................................................................................41
TABLEAU 13: VALEUR DU GRADEX - BARRAGE SIDI ABDELLAH................................................41 TABLEAU 14: CALCUL DU DEBIT DE REFERENCE POUR LA METHODE DU GRADEX .............................43 TABLEAU 15: DEBITS DE POINTES PAR LA METHODE DU GRADEX - BARRAGE SIDI ABDELLAH .............43 TABLEAU 16: DEBITS DE POINTES POUR LES DIFFERENTES PERIODES DE RETOUR PAR LA METHODE DU PLAN DIRECTEUR
- BARRAGE SIDI ABDELLAH ..............................................................43
TABLEAU 17: DEBITS DE POINTES POUR LES DIFFERENTES PERIODES DE RETOUR DANS LES STATIONS DE REFERENCE .
.....................................................................................................44
TABLEAU 18: COEFFICIENTS DE FRANCOU-RODIER DANS LES STATIONS DE REFERENCE . ..................44 TABLEAU 19: DEBITS DE POINTES POUR LES DIFFERENTES PERIODES DE RETOUR PAR LA METHODE DE FRANCOU-RODIER - BARRAGE SIDI ABDELLAH ............................................................44 TABLEAU 20: DEBITS DE POINTE RETENUS POUR LE BARRAGE SIDI ABDELLAH ..............................45 TABLEAU 21 : CALCUL DE LA COURBE DE TARAGE ................................................................48 TABLEAU 22: DEBITS DE POINTE (EN M3 /S) RETENUE AU NIVEAU DE L ’ ETUDE HYDROLOGIQUE ............51 TABLEAU 23: DEBIT EVACUE ET NIVEAU DES PLUS HAUTES EAUX POUR DIFFERENTES LARGEURS DEVERSANTES .
..................................................................................................52
TABLEAU 24: CALCUL DE LA LAME D ’ EAU SUR LE PROFIL CREAGER ............................................59 TABLEAU 25: RESULTATS DE CALAGE DE COURONNEMENT ......................................................69 TABLEAU 26: CALCUL DE LA VIDANGE DE FOND ..................................................................80 TABLEAU 27: DIAMETRE DU PERTUIS ET TEMPS DE VIDANGE ...................................................80 TABLEAU 28: COTES DE LA RETENUE ..............................................................................87 TABLEAU 29: PARAMETRES DE CALCUL DE STABILITE ............................................................89 TABLEAU 30: CAS DE CHARGE ......................................................................................94
12
EHTP
Mémoire de projet de fin d’étude
TABLEAU 31: VALEURS MINIMALES DES COEFFICIENTS DE SECURITE AU GLISSEMENT ......................95 TABLEAU 32: VALEURS MINIMALES DES COEFFICIENTS DE SECURITE AU RENVERSEMENT ...................96 TABLEAU 33: FOND DE VALLEE - DONNEES DE BASES ...........................................................97 TABLEAU 34: FOND DE VALLEE - EFFORTS APPLIQUES ..........................................................99 TABLEAU 35: FOND DE VALLEE - COMBINAISONS DE CHARGES .............................................. 100 TABLEAU 36: FOND DE VALLEE - COEFFICIENTS DE SECURITE AU GLISSEMENT ............................ 100 TABLEAU 37: FOND DE VALLEE - MOMENTS PAR RAPPORT AU PIED DU BARRAGE .......................... 100 TABLEAU 38: FOND DE VALLEE - COEFFICIENTS DE SECURITE AUX CONDITIONS NORMALES ............. 101 TABLEAU 39: FOND DE VALLEE - COEFFICIENTS DE SECURITE AU RENVERSEMENT AUX CONDITIONS EXTREMES .
.................................................................................................... 102
TABLEAU 40: FOND DE VALLEE - BRAS DE LEVIER PAR RAPPORT AU CENTRE DE LA SECTION DE CONTACT ................................................................................................................. 103 TABLEAU 41: FOND DE VALLEE - EXCENTRICITES DES RESULTANTES DES EFFORTS PAR RAPPORT AU CENTRE DE GRAVITE DE LA SURFACE DE CONTACT....................................................... 103
TABLEAU 42: FOND DE VALLEE - CONTRAINTES TRANSMISES A LA FONDATION . ........................... 104 TABLEAU 43: RIVE DROITE - DONNEES DE BASE ............................................................... 104 TABLEAU 44: RIVE DROITE - EFFORTS APPLIQUES ............................................................. 106 TABLEAU 45: RIVE DROITE - COMBINAISONS DE CHARGES ................................................... 106 TABLEAU 46: RIVE DROITE - COEFFICIENTS DE SECURITE AU GLISSEMENT ................................ 106 TABLEAU 47: RIVE DROITE - MOMENTS PAR RAPPORT AU PIED DU BARRAGE ............................... 107 TABLEAU 48: RIVE DROITE - COEFFICIENTS DE SECURITE AUX CONDITIONS NORMALES ................. 108 TABLEAU 49: RIVE DROITE - COEFFICIENTS DE SECURITE AU RENVERSEMENT AUX CONDITIONS EXTREMES .
.................................................................................................... 109
TABLEAU 50: RIVE DROITE - BRAS DE LEVIER PAR RAPPORT AU CENTRE DE LA SECTION DE CONTACT .. 110 TABLEAU 51: RIVE DROITE - EXCENTRICITES DES RESULTANTES DES EFFORTS PAR RAPPORT AU CENTRE DE GRAVITE DE LA SURFACE DE CONTACT .
............................................................... 110
TABLEAU 52: RIVE DROITE - CONTRAINTES TRANSMISES A LA FONDATION . ............................... 111 TABLEAU 53: RIVE GAUCHE - DONNEES DE BASE .............................................................. 111 TABLEAU 54: RIVE GAUCHE - EFFORTS APPLIQUES ............................................................ 113 TABLEAU 55: RIVE GAUCHE - COMBINAISONS DE CHARGES .................................................. 113 TABLEAU 56: RIVE GAUCHE - COEFFICIENTS DE SECURITE AU GLISSEMENT ................................ 113 TABLEAU 57: RIVE GAUCHE - MOMENTS PAR RAPPORT AU PIED DU BARRAGE .............................. 114 TABLEAU 58: RIVE GAUCHE - COEFFICIENTS DE SECURITE AUX CONDITIONS NORMALES ................. 115 TABLEAU 59: RIVE GAUCHE - COEFFICIENTS DE SECURITE AU RENVERSEMENT AUX CONDITIONS EXTREMES .
.................................................................................................... 116
TABLEAU 60: RIVE GAUCHE - BRAS DE LEVIER PAR RAPPORT AU CENTRE DE LA SECTION DE CONTACT . 117 TABLEAU 61: RIVE GAUCHE - EXCENTRICITES DES RESULTANTES DES EFFORTS PAR RAPPORT AU CENTRE DE GRAVITE DE LA SURFACE DE CONTACT .
............................................................... 117
13
EHTP
Mémoire de projet de fin d’étude
TABLEAU 62: RIVE GAUCHE - CONTRAINTES TRANSMISES A LA FONDATION . .............................. 118 TABLEAU 63: CONDITIONS DE MAURICE LEVY.................................................................. 119 TABLEAU 64: COEFFICIENTS DE SECURITE MINIMUM - STABILITE AU GLISSEMENT ........................ 124 TABLEAU 65: COEFFICIENTS DE SECURITE MINIMUM - STABILITE AU RENVERSEMENT .................... 124 TABLEAU 66: FOND DE VALLEE - CONTRAINTES TRANSMISES A LA FONDATION . ........................... 125 TABLEAU 67: RIVE DROITE - CONTRAINTES TRANSMISES A LA FONDATION . ............................... 125 TABLEAU 68: RIVE GAUCHE - CONTRAINTES TRANSMISES A LA FONDATION . .............................. 125 TABLEAU 69: STABILITE RELATIVE AUX CONTRAINTES TRANSMISES AUX FONDATIONS . .................. 126
14
EHTP
Mémoire de projet de fin d’étude
INTRODUCTION : Les ressources en eau de la région d’Agadir sont relativement limitées. De plus, ces ressources sont dotées par une irrégularité temporelle et une répartition spatiale hétérogène. En d’autres termes, l’irrégularité et la répartition traduisent la nature de précipitation sous
forme de crues fortes. Celles-ci peuvent engendrer des inondations catastrophique causant des dégâts humains aussi que matériels considérables. Par contre, le développement socioéconomique important impose une forte demande en eau. Par conséquent, la gestion des ressources en eaux doit être régie par une stratégie efficace accompagnée par une gestion optimale visant la valorisation des ressources disponibles et en évitant des catastrophes couteuses. En effet, le Maroc adopte une politique particulièrement audacieuse pour le secteur de l’eau. Ainsi, la politique des barrages a été définie pour élargir les périmètres d’irrigation,
pour assouvir les besoins en eau potables et aussi pour protéger les sites menacés par le risque des inondations. Dans cette perspective, notre projet de fin d’étude s’inscrit amplement dans la politique de notre pays. En effet, notre travail s’articule autour d’une étude technique du barrage Sidi
Abdellah à Taroudant. Un barrage qui jouera un rôle important dans le développement de la région concernée puisqu e d’une part, il est destiné à non seulement l’irrigation des périmètres agricoles mais aussi à l’alimentation en eau potable des douars avoisinants. D’autre part, le
barrage Sidi Abdellah est destiné également à la protection des sites en avale contre les inondations.
15
EHTP
Mémoire de projet de fin d’étude
CHAPITRE I
GEOMORPHOLOGIE
16
EHTP
Mémoire de projet de fin d’étude
I. I NTRODUCTION : L'étude hydrologique pour la réalisation d'un ouvrage hydrotechnique révèle une importance considérable. Le but est donc de mettre en évidence les paramètres hydrologiques de l'oued tels que les débits des crues, les apports du bassin versant (apports liquides et solide) qui constituent la base de dimensionnement des ouvrages constituant l'aménagement d’une zone .Suite à l’inexistence de stations hydrométriques sur le long de l'oued, les apports
provenant au barrage seront estimés en utilisant les formules empiriques et les données pluviométriques des stations les plus proches pour aboutir à des résultats satisfaisants , et aussi proches que possible des conditions naturelles.
I. C ARACTERISTIQUES MORPHOLOGIQUES DU BASSIN VERSANT : La phase de la production des données caractérisant le bassin sujet de l’étude est une phase fondamentale dans l’évaluation des débits de crues. Elle permet de calculer les caractéristiques physiographiques et de drainage dans le bassin : des paramètres qui sont à la base de la compréhension du comportement hydrologique (réponse du bassin aux événements pluviométriques qui le sollicitent). On citera par exemple le temps de concentration (Tc), le coefficient de ruissellement (Cr) et les caractéristiques
de forme, relief et pentes qui en
découlent. La partie suivante décrit le processus choisi pour la production des paramètres caractéristiques du bassin et du réseau d’écoulement ainsi que les résultats obtenus, leurs
caractéristiques et leur utilité.
I.1. L E
FOND TOPOGRAPHIQUE
:
La première étape dans le processus de production des données est l’élaboration du fond topographique. Nous avons choisi les cartes topographiques d’échelle 1/50000 pour avoir un
degré de précision satisfaisant. Nous avons découpé les six (6) cartes topographiques d’échelle 1/ 50 000 couvrant la zone d’étude de telle sorte qu’elles soient adjacentes et que
les détails entre deux cartes voisines soit continu. Ensuite nous avons exporté les six cartes découpées sous format JPG : de taille 16 Mo approximativement pour l’utiliser comme un fond pour l’affichage.
17
Mémoire de projet de fin d’étude
EHTP
F IGURE 1: L E FOND TOPOGRAPHIQUE DES CA RTES 1/50 000
I.2. L E
MODELE NUMERIQUE DE TERRAIN
I.2.1.
LE
MODELE NUMERIQUE DE TERRAIN
:
Un Modèle Numérique de Terrain appelé singulièrement MNT, est une représentation numérique discrète ou continue de la forme et la position de la surface du sol. Dans notre projet nous avons besoin d’un MNT Raster. Un MNT raster est une matrice d’altitude. Il s’agit d’un ensemble de valeur numérique régulièrement espacées. Chaque valeur d’altitude représente une moyenne d’un élément de
surface de terrain. Cette distribution définit un maillage de surface, la dimension de la maille définit la résolution planimétrique du MNT. Plus la résolution est grande, plus le MNT est riche en détail. Dans ce projet, nous avons utilisé le MNT GDEM- ASTER, d’une résolution de 30m et qui a été créé en utilisant les processus de la stéréoscopie des images satellites du capteur ASTER. Ce MNT est téléchargeable à partir du site du projet « ASTER Global Digital ElevationMap ». 1 Il est organisé sous forme d’un ensemble de fichiers Raster s’étalant
1
http://www.gdem.aster.ersdac.or.jp/
18
Mémoire de projet de fin d’étude
EHTP
chacune sur 1 degré en longitude et 1 degré en latitude. Le système de coordonnées associé à ce MNT est le système international « WGS84 ». Notre zone d’étude est couverte par 9 fichiers MNT d’ASTER suivants :
Nom du MNT
Couverture en degré
ASTGTM2_N31W009
N31 - N32, W009 - W008
ASTGTM2_N30W009
N30 - N31, W009 - W008
ASTGTM2_N32W008
N32 - N33, W008 - W007
ASTGTM2_N31W008
N31 - N32, W008 - W007
ASTGTM2_N30W008
N30 - N31, W008 - W007
ASTGTM2_N32W007
N32 - N33, W007 - W006
ASTGTM2_N31W007
N31 - N32, W007 - W006
ASTGTM2_N30W007
N30 - N31, W007 - W006
ASTGTM2_N30W006
N30 - N31, W006 - W005
T ABLEAU 1: L ISTE
DES FICHIERS
MN T D ’ASTER COUVRANT
LA ZONE D ’ ETUDE
Un MNT Aster est constitué de deux fichiers :
Le fichier d’extension DEM qui contient les valeurs d’altit ude pour chaque pixel
Le fichier d’extension NUM qui contient le nombre de scènes Aster qui ont contribué au calcul d’altitude de chaque pixel. Lorsque ces valeurs sont négatives, elles
renseignent sur les types des MNT utilisés pour remplacer les mauvaises valeurs du MNT ASTER (-1 pour SRTM3 V3, -2 pour SRTM3 V2) I.2.2.
P REPARATION
DES
MNT :
La préparation des MNT consiste à faire une mosaïque des 9 fichiers MNT couvrant la zone d’étude pour créer un modèle numérique de terrain. La mosaïque a le même système de projection que celui des MNT d’origine (WGS 84). La projection du nouveau MNT dans le
système de projection du Maroc (Lambert conique conforme, zone 2) est nécessaire. Pour ce fait, nous avons défini dans l’outil
Arc GIS une nouvelle transformation qui
permet de passer du système de coordonnées WGS 84 au système
de coordonnées
géographique marocain (Merchich) en utilisant la méthode de la translation géocentrique avec les paramètres suivants : X=-31 ; Y=-146 ; Z=-47.
19
EHTP
I.2.3.
Mémoire de projet de fin d’étude
G ENERATION VERSANT :
AUTOMATIQUE
DE
LA
LIMITE
DU
BASSIN
Le réseau hydrographique théorique et la limite du bassin versant peuvent être dérivés automatiquement à partir du MNT ASTER créé dans l’étape précédente. Dans Arc GIS, ces deux produits peuvent être générés en utilisant les fonctions de l’extension
contenu de ces deux couches est illustré dans la carte ci-dessous :
F IGURE 2: B ASSIN VERSANT DERIVE AUTOMATIQUEMENT DU MNT.
20
Arc Hydro. Le
Mémoire de projet de fin d’étude
EHTP
I.3. L A
DELIMITATION DU BASSIN VERSANT ETUDIE
I.3.1.
L’ U TILITE
:
DU BASSIN ET SES MESURES :
La délimitation d’un bassin versant par rapport à un point d’un cours d’eau est l’opération
qui consiste à déterminer les surfaces contribuant à l’alimentation d’écoulement de ce cours d’eau. La délimitation du bassin versant est nécessaire pour avoir les valeurs les plus précises
du périmètre et de la surface du bassin. Ces deux
caractéristiques sont indispensables car
elles interviennent dans le calcul de plusieurs paramètres dont l’estimation des débits prévus par le biais des formules et des méthodes déterministes. On citera aussi :
Le temps de concentration (Tc) qui est défini par la durée nécessaire pour qu'une goutte d'eau partant du point le plus éloigné de l'exutoire du bassin versant parvienne jusqu'à celui-ci.
Le coefficient de ruissèlement, qui correspond à la part de l'eau qui n'a pas pu s'infiltrer dans le sol. Il dépend de la nature du sol, de l’occupation du sol et
de
l'intensité de l'épisode pluvieux etc…
L’indice de compacité de Gravelius KG : permet de déterminer la configuration
géométrique et la forme du bassin tel que projeté sur un plan horizontal, cet indice est défini par le rapport périmètre du bassin au périmètre du cercle ayant même superficie. I.3.2.
LA
PROCEDURE
DE DELIMITAT ION DU BASSIN VERSANT
:
On a utilisé la mosaïque des cartes 1/50 000 comme base pour notre travail. Nous avons besoins de deux éléments géographiques pour délimiter un bassin versant : les courbes de niveau et le réseau hydrographique. Les courbes de niveau sont définies par tous les points appartenant à une courbe de même élévation. La grande échelle de nos cartes a permis de travailler avec une équidistance de 100 mètres. Les Courbes de niveau sont des éléments importants pour comprendre la nature topographique du terrain. En effet, plus les courbes de niveau sont rapprochées, plus la pente est accentuée; plus elles sont espacées, plus le relief est plat. Une courbe de niveau fermée représente un sommet ou une vallée… etc.
Nous avons respecté les règles hydrologiques suivantes : pour la délimitation du bassin versant topographique:
Commencer et terminer le tracé à l'exutoire du cours d'eau, donc nous avons commencé la délimitation à partir du barrage Sidi Abdellah ;
Tracer la ligne de partage des eaux de la gauche vers la droite du cours d'eau ;
21
Mémoire de projet de fin d’étude
EHTP
Distinguer les branches appartenant au cours d'eau de celles appartenant aux cours d'eau voisins ;
Relier les sommets et les vallées en passant toujours par les points des crêtes (les plus élevés du parcours) ;
Traverser perpendiculairement les courbes de niveau ;
En cas d'ambiguïté, visualiser le chemin que prendrait une goutte d’eau déposée sur la
surface pour atteindre le cours d'eau ;
Ne jamais croiser les cours d'eau permanent digitalisé précédemment et les ruissèlements non permanents présentés dans les cartes topographiques.
Un lac ou un marais appartient à deux bassins versants s'il y a deux exutoires.
Le barrage est situé sur la carte topographique (1 :50 000) de Tamaloukt – province de Taroudant. Le site est de coordonnées de Lambert suivants : X : 171 500 Y : 408 500 La figure suivante montre le site du barrage sur la carte :
F IGURE 3: B ARRAGE S IDI A BDELLAH - T AROUDANT
22
EHTP
Mémoire de projet de fin d’étude
La numérisation des cours d’eau principal a été faite à l’aide du logiciel Arc Gis :
F IGURE 4: O UED O UAER
Par la suite la délimitation du bassin versant a été réalisée. La figure suivante présente le bassin versant en amont du barrage Sidi Abdellah :
F IGURE 5: B ASSIN
VERSANT EN AMONT DU BARRAGE
23
EHTP
Mémoire de projet de fin d’étude
La caractérisation d’un bassin versant passe par la caractérisation de son réseau. Nous avons déterminé pour chaque cours d’ea u
les caractéristiques suivantes :
La longueur du cours d’eau en Km. Le pourcentage du cours d’eau par rapport au cumul des longueurs des cours d’eau totales. L’élévation à l’amont du cours d’eau (Hmax).L’élévation à l’aval du cours d’eau en
en mètre
mètre (Hmin). La pente moyenne du cours
d’eau calculée par l’outil Arc GIS. Afin de caractériser le drainage dans ce bassin, l’identification du réseau hydrographique a
été nécessaire :
F IGURE 6: R E SEAU
HYDROGRAPHIQUE DU BASSIN EN AMONT DU BARRAGE
24
Mémoire de projet de fin d’étude
EHTP
I.4. P ARAMETRES
:
DE FORME
Ces paramètres permettent de déterminer la configuration géométrique et la forme du bassin versant telle que projetée sur un plan horizontal. I.4.1. S UPERFICIE DU BASSIN VERSANT :
La superficie du bassin versant est mesurée à l’aide de l’outil Arc gis sur les cartes topographiques de Tamaloukt et Taroudant à l'échelle 1/50000. S= 232 Km2
I.4.2.
PERIMETRE
DU BASSIN VERSANT
Le périmètre du bassin versant est calculer à l’aide
: de l’outil
Arc Gis est obtenu
directement sur la même carte et à la même échelle : P= 69 Km
Il existe différents indices morphologiques permettant de caractériser le milieu, mais aussi de comparer les bassins versants entre eux citons par exemple l’indice de compacité de Gravelius et l’indice de forme de Horton.
I.4.3.
I NDICE
DE COMPACITE DE
G RAVELIUS :
Cet indice exprime la forme du bassin versant, il est en fonction de la surface du bassin et de son périmètre. Il est défini par le rapport de périmètre du bassin au périmètre du cercle ayant la même superficie :
Avec : P: périmètre du bassin versant (Km). A: superficie du bassin versant (Km 2).
25
P A
(1 )
Mémoire de projet de fin d’étude
EHTP
I.4.4.
I NDICE
DE FORME
H ORTON :
Cet indice exprime le rapport de la largeur moyenne du bassin versant à la longueur du talweg principal :
(2 )
Avec : A : superficie du bassin versant (Km 2) L : longueur du talweg principal (Km)
On a
1.5< K G < 1.8
et
K H< 1
Donc le bassin versant est de forme allongée.
I.5. P ARAMETRES
DE RELIEF
:
L'influence du relief sur l'écoulement se conçoit aisément, car de nombreux paramètres hydrométéorologiques varient avec l'altitude (précipitations, températures, etc.) et la morphologie du bassin. En outre, la pente influe sur la vitesse d'écoulement. Le relief se détermine lui aussi au moyen d'indices ou de caractéristiques suivants : I.5.1.
C OURBES
HYPSOMETRIQUE
:
Pour estimer ces paramètres on doit présenter la répartition hypsométrique après mesure des aires partielles comprises entre les courbes de niveau et les différentes cotes. La courbe hypsométrique fournit une vue synthétique de la pente du bassin, donc du relief. Cette courbe représente la répartition de la surface du bassin versant en fonction de son altitude. Elle porte en abscisse le pourcentage de surface totale du bassin qui se trouve audessus de l'altitude représentée en ordonnée. Elle exprime ainsi la superficie du bassin ou le pourcentage de superficie, au-delà d'une certaine altitude. Le tableau suivant nous donne la répartition des surfaces en fonction des côtes.
26
Mémoire de projet de fin d’étude
EHTP T ABLEAU 2: L A
REPARTITION DE LA SUPERFICIE DU BASSIN EN FONCTION DES ALTITUDES
Altitude
Moyenne
Superficie (km²)
Surface (%)
Superficie cumulée (km²)
Surface cumulée (%)
3400-3507
3453.5
2.12
0.94
2.12
0.94
3200-3400
3300
2.48
1.10
4.60
2.05
3000-3200
3100
4.44
1.98
9.03
4.03
2800-3000
2900
6.15
2.74
15.18
6.78
2600-2800
2700
5.46
2.44
20.64
9.22
2400-2600
2500
8.10
3.61
28.74
12.84
2200-2400
2300
10.25
4.58
38.99
17.42
2000-2200
2100
7.89
3.52
46.88
20.95
1800-2000
1900
11.88
5.30
58.76
26.26
1600-1800
1700
17.25
7.71
76.01
33.97
1400-1600
1500
23.53
10.57
99.54
44.49
1200-1400
1300
33.21
14.84
132.75
59.33
1000-1200
1100
40.25
17.98
173.00
77.32
800-1000
900
28.73
12.84
201.73
90.16
600-800
700
11.42
5.10
213.15
95.27
500-600
550
10.57
4.72
223.73
100
A partir du tableau précèdent, on trouve le diagramme hypsométrique et la courbe hypsométrique : 0.00
10.00
20.00
30.00
40.00
50.00
60.00
70.00
80.00
90.00
100.00
Superficie (%) 3050
2550 ) m ( e 2050 d u t i t l A 1550 1050
550 F IGURE 7: L A
COURBE HYPSOMETRIQUE DU BASSIN VERSANT.
27
Mémoire de projet de fin d’étude
EHTP
I.5.2.
Avec :
L’ A LTITUDE
MOYENNE DU BASSIN VERSANT
∑
:
(3 )
Hmoy = l’altitude moyenne en m. A
=l’aire du bassin versant en km2.
Si
=l’air comprise entre 2 courbes de niveau H, consécutives i et i+1 en Km2. Hmoy= 1560 m
I.5.3.
L’ A LTITUDE
MEDIANE
:
Elle correspond au point d’abscisse 50% sur la courbe hypsométrique
h50%= I.5.4.
LES
1440
m
ALTITUDES MINIMALE ET MAXIMALE
Elles sont obtenues directement à partir des cartes topographiques. L'altitude maximale représente le point le plus élevé du bassin tandis que l'altitude minimale considère le point le plus bas, généralement à l'exutoire. Ces deux données deviennent surtout importantes lors du développement de certaines relations faisant intervenir des variables climatologiques telles que la température, la précipitation et le couvert neigeux. Elles déterminent l'amplitude altimétrique du bassin versant et interviennent aussi dans le calcul de la pente. Hmin= 3507 m Hmax= 520 m
Le mode ou l’altitude la plus fréquente : Elle correspond au milieu de la tranche d’altitude à laquelle correspond le maximum de
superficie. h= 1100 m
I.5.5.
LE
RECTANGLE EQUIVALENT
:
La notion de rectangle équivalent ou rectangle de Gravelius, introduite par Roche (1963), permet de comparer facilement des bassins versants entre eux, en ce qui concerne l'influence de leurs caractéristiques sur l'écoulement. Le bassin versant rectangulaire résulte d'une transformation géométrique du bassin réel dans laquelle on conserve la même superficie, le même périmètre (ou le même coefficient de 28
Mémoire de projet de fin d’étude
EHTP
compacité) et donc par conséquent la même répartition hypsométrique. Les courbes de niveau deviennent des droites parallèles aux petits côtés du rectangle. La climatologie, la répartition des sols, la couverture végétale et la densité de drainage restent inchangées entre les courbes de niveau. On assimile alors notre bassin à un rectangle défini par sa longueur L eq, sa largeur l eq avec :
√ . / √ . / KG : est l’indice de compacité de Gravelius.
A : l’air du bassin versant Km 2.
(4 )
(5 )
Après calcul on trouve : Leq= 41.41 Km leq= 5.40 Km
I.5.6.
LA
PENTE MOYENNE DU BASSIN VERSANT
:
La pente moyenne est une caractéristique importante qui renseigne sur la topographie du bassin. Elle donne une bonne indication sur le temps de parcours du ruissellement direct donc sur le temps de concentration - et influence directement le débit de pointe lors d'une averse. On estime la pente moyenne d’un bassin à partir de la
Avec :
(6 )
Hmoy : l’altitude moyenne du bassin en m L
: la longueur du talweg principal en Km
29
courbe hypsométrique par : Im en m/Km
EHTP
I.5.7.
Mémoire de projet de fin d’étude
INDICE
:
DE PENTE GLOBALE
Cet indice sert à classer le relief des bassins.
Avec :
(7 )
Du =la dénivelé utile est l’l’altitude entre laquelle s’inscrit 90% de la surface du bassin. h5%=altitude correspondant 5% de la surface totale du bassin au-dessus de h5%. h95%= altitude correspondant 95% de la surface totale du bassin au-dessus de h95%.
I.5.8.
INDICE
DE PENTE CLASSIQUE
:
C’est une pente qui consiste à rapporter la dénivelée d’altitude entre les deux points extrêmes du bassin à la longueur du bassin définie par la longueur du rectangle équivalent.
(8)
Avec : hmax et hmin sont respectivement les altitudes maximale et minimale du bassin versant.
I.5.9.
D ENIVELE
SPECIFIQUE
:
Elle compare les pentes en se basant sur la pente globale et en la corrigeant de l’effet de la surface.
√
( 9 ) A : la superficie du bassin .
Ds= 834 m
D’après la deuxième classification de l’ORSTOM (Office de Recherche Scientifique de Territoire d’Outre-Mer), la dénivelée spécifique du bassin de Oued Ouaaer se trouve dans
la classe R7, donc on a un relief très fort.
30
Mémoire de projet de fin d’étude
EHTP
T ABLEAU 3: LA DEUXIEME
CLASSIFICATION DE L 'ORSTOM DES
classe
Type de relief
Intervalle de Ds
R1
Relief très faible
05 à
10m
R2
Relief faible
010 à
25m
R3
Relief assez faible
025 à
50m
R4
Relief modéré
050 à
R5
Relief assez fort
100 à
250m
R6
Relief fort
250 à
500m
R7
Relief très fort
Supérieur à 500
I.6. P ARAMETRES
100m
DU RESEAU HYDROGRAPHIQUE
La longueur totale de l’ensemble du réseau
O UEDS
:
hydrographique est mesurée à l’aide du
logiciel Arc GIS. Densité de drainage : Elle déterminée comme étant le rapport entre la longueur totale (LTotal ) sur la surface du bassin versant (A).
Ainsi :
( 10 ) Dd en (km/Km²)
Dd= 0.51
II. C ALCUL DE TEMPS DE CONCENTRATION : Le temps de concentration sur un bassin versant se définit comme le maximum de la durée nécessaire à une goutte d’eau pour parcourir le chemin hydrologique entre un point du bassin et l’exutoire de ce dernier.
Théoriquement on estime que Tc est la durée comprise entre la fin de la pluie nette et la fin du ruissellement. Pratiquement, le temps de concentration peut être déduit de mesures sur le terrain ou s’estimer à l’aide de formules le plus souvent empiriques faisant intervenir certaines
des caractéristiques physiques du bassin. Les formules les plus adaptées aux bassins du Maroc, et utilisées ici pour le calcul des temps de concentration se présentent comme suit : 31
Mémoire de projet de fin d’étude
EHTP
II.1.
F ORMULE
t c
DE
GIANDOTTI :
4 S 1.5 L ( 11 )
0.8 H
Où : tc
:
temps de concentration en heures.
S
:
surface du bassin versant en km²
L
:
longueur du Talweg en km
H
=
Hmoy – Hmin en m. H a été approximée par la dénivelée maximale du bassin
versant (Hmax – Hmin) en raison de l’absence de la donnée H moy. Cette formule est la mieux adaptée aux bassins versants ruraux.
II.2.
F ORMULE t c
tc
:
S I
II.3.
VENTURA :
0.1272
S / I
temps de concentration en heures ; :
:
DE
surface du bassin versant en km² ; pente moyenne du plus long Talweg.
F ORMULE E SPAGNOLE : L 0.77 t 0.3( ) c 0 . 25 I
( 13 )
tc :
temps de concentration en heures ;
L
:
longueur du Talweg en km ;
I
:
pente moyenne du plus long Talweg.
32
( 12 )
Mémoire de projet de fin d’étude
EHTP
II.4.
LA
FORMULE DE
t c
T URAZZA :
0.108 3
I
S . L
( 14 )
Où : tc
:
temps de concentration en heures,
S
:
surface du bassin versant en km 2.
L
:
longueur du Talweg en km,
I
:
pente moyenne du talweg en m/m.
II.5.
K IRPICH :
Avec :
( 15 )
tc : Temps de concentration en min ; L : Longueur du plus grand thalweg en m ; H : Dénivelée totale en m.
II.6.
V AN T E C HOW :
√
Avec : tc : Temps de concentration en min ; L : Longueur du plus grand thalweg en km ; P : Pente en m/m.
33
( 16)
Mémoire de projet de fin d’étude
EHTP
II.7.
R ESULTATS : T ABLEAU 4: C ALCUL
DES TEMPS DE CONCENTRARION
Formule
tc(h)
GIANDOTTI
3.92
VENTURA
5.86
ESPAGNOLE
5.97
TURAZZA
6.09
KIRPICH
2.02
Van Te Chow
2.10
III. S YNTHESE : L’ensemble des résultats est regroupé dans le tableau suivant : T ABLEAU 5: C ARACTERISTIQUES DU BASSIN VERSANT
Caractéristiques de base Superficie (Km²)
233.00
Périmètre (Km)
69.00
Longueur (Km)
28.00
Alt max
3551.00
Alt min
480.00
Dénivelée (m)
3071.00
Pente (%)
10.97
Hmoy
1560.00
Kg
1.75
Kh
0.21
Hmoy (m)
1560.00
Altitude médiane
1440
Dd
0.49
Leq
39.60
leq
5.85 34
EHTP
Mémoire de projet de fin d’étude
CHAPITRE II
ETUDE DE CRUE
35
EHTP
Mémoire de projet de fin d’étude
I. INTRODUCTION: I.1. D ONNEES I.1.1.
D ’ E NTREE
PLUIES
:
JOURNALIERES MAXIMALES ANNUELLES
:
Trois postes pluviométriques voisins de la zone d’étude ont été retenus pour déterminer les pluies journalières maximales, (Voir Annexe 1, emplacements des stations pluviométriques) il s’agit de : T ABLEAU 6: P OSTES PLUVIOMETRIQUES DE REFERENCE .
Station
N°IRE
Période retenue
Nombre d'années
Taroudant
7984
1967-2000
34
Aoulouz
1144
1966 - 2000
35
Amsoul
1020
1978-2000
23
I.2. M ETHODOLOGIE
ADOPTEE POUR L ’ E TUDE DES CRUES
:
Le calcul des crues sera basé sur :
La méthode rationnelle ;
La méthode du Gradex ;
Méthode de plan directeur.
Méthode de Froncou Rodier I.2.1.
M ETHODE R A T I O N N E L L E :
La formule de calcul du débit de pointe par la méthode rationnelle se présente sous la forme suivante :
Qmax (T )
C P (t c , T ) S 3.6 t c
Avec C : Coefficient de ruissellement du bassin versant ; tc : temps de concentration du bassin versant ; P (tc,T) : pluie de durée t c et de période de retour T ; S : surface du bassin versant.
36
( 17 )
Mémoire de projet de fin d’étude
EHTP
Cette méthode se base sur le calcul de la pluie moyenne dans le bassin, de fréquence donnée et de durée égale au temps de concentration, soit P(tc,T) selon les données disponibles. Nous utiliserons les pluies maximales journalières pour différentes périodes de retour obtenues par l’ajustement à la loi
la plus adaptée aux échantillons de pluies maximales
journalières enregistrées dans chaque station. I.2.2.
M ETHODE
DU
GRADEX :
La méthode du Gradex s’applique à des bassins versants pouvant aller jusqu’à 5000 Km 2,
relativement imperméables et dans les crues exceptionnelles sont provoquées par les pluies et non par la fonte de neige. Pour l’application de cette méthode, on a
procédé aux étapes suivantes :
Détermination des pluies maximales journalières annuelles (Pjmax) de trois stations avoisinant les bassins versants, à partir des séries journalières.
Ajustement par la loi de Gumbel de ces pluies maximales journalières et détermination, pour chaque station, des Pjmax(T) pour T allant de 2 à 10000ans.
Intégration spatiale des pluies maximales journalières ponctuelles sur la surface du bassin versant SIDI ABDELLAH par la méthode des polygones de Thiessen, pour des périodes de retour allant de 2 à 10000ans, et calcul du Gradex des pluies Gp(24).
Calcul du Gradex des pluies sur le temps de concentration Gp(Tc) à partir du Gradex des pluies en 24 heures.
Calcul du Gradex des débits Gd(Tc) à partir du Gradex des pluies Gp(Tc).
Le débit de pointe de référence Qp(T*) (pivot du Gradex) est pris égale à la moyenne des débits décennal résultants de la méthode rationnelle, la méthode de Froncou Rodier, Caquot 1 et Caquot 2.
Calcul des débits de pointe pour chaque période de retour par la méthode du Gradex classique.
Qmax (T ) Gd (t c ) y(T ) 2.25 Q(10) Qmax(T) : débit maximum de pointe de période de retour T en m 3/s; Gd(tc) y(T) Q(10)
: gradex des débits calculé à partir du gradex des pluies de durée de tc. : variable réduite de Gumbel pour la période de retour T. : débit de pointe de référence calculé avec des méthodes empiriques.
37
( 18 )
Mémoire de projet de fin d’étude
EHTP
I.2.3.
M ETHODE
DE PLAN DIRECTEUR
L’étude du plan directeur a été amenée à utiliser
:
des méthodes empiriques pour
l’estimation de débits de fréquence rare. Cette méthode est basée sur une extrapolation qui
suit une loi exponentielle :
F Exp kqm
( 19 )
Dont le débit de pointe s’exprime en fonction de k et m comme suit : 1 1 Qp 103 A( ln( F )) m k
( 20 )
Qp : débit de pointe pour la période de retour T en m 3/s. A : la surface du bassin versant en km 2. F : la fréquence de dépassement 1/T. q : débit de pointe spécifique de période de retour T en l/s/km 2 m et k des paramètres régionaux définis par calage pour la zone étudié : k=0.00319 et m=0.9344 I.2.4.
F RONCOU R ODIER :
La formule la plus utilisée au Maroc pour calculer les débits de pointe s’écrit :
Qp 106 ( A 8 )(10.1k ) 10
( 21 )
Où : Q p=débit de pointe en (m 3/s) A=la superficie du bassin versant en km 2. K=coefficient de Froncou Rodier donné par la formule suivante :
Q ln 6 10 Qp 10 (1 A ) ln 8 10 38
( 22 )
Mémoire de projet de fin d’étude
EHTP
Ces coefficients permettront la transposition des résultats au site de barrage Sidi Abdellah. Les stations de référence utilisées sont les deux stations hydrométriques de Lemdad et Amsoul .
II.
A PPLICATION DE LA METHODOLOGIE :
II.1.
M ETHODE
RATIONNELLE
:
Vu qu’on ne dispose pas d’enregistrements pluviométriques à proximité du site SIDI
ABDELLAH on va procéder comme suit : Constituer un échantillon de précipitations moyennes maximales journalières dans le bassin à partir des enregistrements pluviométriques relevés des trois stations Taroudant, Amsoul et Aoulouz. Ajuster une loi théorique à cet échantillon et calculer la valeur de la pluie moyenne journalière maximale correspondante à la fréquence choisie F. A partir de cette valeur on effectue le passage aux pluies moyennes maximales pour le temps de concentration à partir des formules empiriques régionales. II.1.1.
A JUSTEMENT
DES ECHANTILLONS DES
PJMAX :
L’ajustement de chacun des échantillons des pluies maximales journalières
aux différentes
lois pour les stations pluviométriques retenues, à savoir Taroudant, Amsoul Aoulouz à montrer que les trois échantillons s’adaptent bien à la loi de
Gumbel. Les séries des Pjmax
sont récapitulées en Annexe 2 L’ajustement statistique est
réalisé par l’intermédiaire du logiciel HYFRAN de la Chaire
industrielle en hydrologie statist ique de l’INRS-ETE. Les graphiques et les résultats de cet ajustement sont présentés en Annexe 3 et dans le tableau ci-dessus : T ABLEAU 7: P JMAX SELON LES DIFFERENTES PERIODES DE RETOUR DANS
LES STATIONS DE REFERENCE
Station
10 ans
20 ans
50 ans
100 ans
1000 ans
Amsoul
58,39
68,00
80,45
89,78
120,61
Taroudant
49,44
55,64
63,67
69,69
89,57
Aoulouz
58,02
65,04
74,12
80,93
103,43
39
Mémoire de projet de fin d’étude
EHTP
L’intégration spatiale des pluies maximales journalières ponctuelles sur les surfaces des
bassins versants s’est faite par la méthode des polygones de Thiessen, dont les coefficients αi figurent dans le tableau suivant : T ABLEAU 8: C OEFFICIENTS
T HIESSEN RELATIFS AUX STATIONS DE
DE
Station
Si
αi
Amsoul
502,18
0,27
Aoulouz
480,6
0,26
Taroudant
887,22
0,47
REFERENCE
Les valeurs de pluies maximales journalières moyennes (en mm) sur la surface bassin versant sont regroupées dans le tableau suivant: T ABLEAU 9: V ALEURS DES PLUIES MAXIMALES
JOURNALIERES-
B ARRAGE S IDI A BDELLAH
T
10 ans
20 ans
50 ans
100 ans
1000 ans
Sidi Abdellah
55,91
63,42
73,14
80,42
104,48
II.1.2.
P LUIE
DE DUREE EGALE AU TEMPS DE CONCENTRATION
:
Le calcul de la pluie moyenne dans chaque bassin, de fréquence donnée et de durée égale au temps de concentration, soit P(tc,T), a été fait selon la formule suivante : K
t c
P (t c , T ) P (24h, T )
24
( 23 )
K : paramètre régional pris égal à 0.3 Le calcul donne les résultats suivants : T ABLEAU 10 : P LUIE
DE DUREE EGALE AU TEMPS DE CONCENTRATION EN MM .
T
10 ans
20 ans
50 ans
100 ans
1000 ans
Sidi Abdellah
32,66
37,05
42,73
46,98
61,04
40
Mémoire de projet de fin d’étude
EHTP
II.1.3.
D EBITS
DE POINTES
:
Les débits de pointe pour chaque période de retour ont été calculés par la formule : Qmax (T )
C P (t c , T ) S
3.6 t c
C
: coefficient de ruissellement pris égale à 0.3
S
: surface du bassin en Km2.
( 24 )
tc : temps de concentration en h. Les résultats de calcul des débits de pointe(en m 3/s) par la méthode rationnelle sont présentés dans le tableau suivant : T ABLEAU 11 : D EBITS
DE POINTE PAR LA METHODE RATIONNELLE EN M
3
/ S - B ARRAGE S IDI A BDELLAH
T
10 ans
20 ans
50 ans
100 ans
1000 ans
Sidi Abdellah
158,56
179,84
207,40
228,05
296,28
II.2.
M ETHODE
II.2.1.
PLUIES
DU
G RADEX :
MAXIMALES JOURNALIERES
L’ajustement des échantillons de Pjmax à la loi de
:
Gumbel, réalisée dans la partie de la
méthode rationnelle, donne les résultats suivants : T ABLEAU 12 : P LUIES MAXIMALES JOURNALIERES AJUSTEES A LA LOI DE G UMBEL DANS LES STATIONS DE REFERENCE .
Station
10 ans
20 ans
50 ans
100 ans
1000 ans 10000ans
Amsoul
58,39
68,00
80,45
89,78
120,61
151,39
Taroudant
49,44
55,64
63,67
69,69
89,57
109,42
Aoulouz
58,02
65,04
74,12
80,93
103,43
125,88
L’intégration spatiale des pluies maximales journalières et
gradex ponctuels, sur la surface
des bassins versants en question par la méthode des polygones de Thiessen dont les coefficients sont indiqués précédemment : T ABLEAU 13 : V ALEUR
DU
G RADEX - B ARRAGE S IDI A BDELLAH
Station
Gradex
10ans
20ans
50ans
100ans
1000ans
10000ans
Sidi Abdellah
10,18
55,91
63,42
73,14
80,42
104,48
128,50
41
Mémoire de projet de fin d’étude
EHTP
II.2.2.
C ALCUL
DU
CONCENTRATION
GRADEX
DE
DEBIT
SUR
LE
TEMPS
DE
:
A partir du gradex des pluies journalières on calcule le gradex des pluies pour une durée égale à tc par la formule : K
t Gp(Tc) Gp(24h) c 24
( 25 )
(en mm)
Gp (24h)= 1.15 . (1/a)
1/a = Gradex des pluies de 24h calculé K = Coefficient pris égal à 0.3
Le passage du gradex de pluie (Gp) en gradex de débit (Gd), pour une durée égale à tc, se fait par la formule suivante:
Gd t c Gpt c II.2.3.
D EBITS
A t c 3.6
DE POINTES
( 26 )
:
Si on considère T=10ans comme période de retour de référence, comme le préconise la méthode, alors on aura : y(10)= 2.25 Q(10)= Gd(tc).y(10) + Q0 Donc
Q0= Q(10)- Gd (tc).y(10)
Ainsi la relation finale devient :
Qmax (T ) Gd (t c ) y (T ) 2.25 Q(10)
( 27 )
y(T) : est la variable réduite de Gumbel pour la période de retour T ; Q(10) : est le débit de référence de la méthode et est appelé aussi le pivot du Gradex. Il est pris égal à la moyenne des débits décennaux calculés avec la méthode rationnelle, Caquot I et Caquot II, méthode de Froncou Rodier et l’étude du plan directeur.
42
Mémoire de projet de fin d’étude
EHTP
T ABLEAU 14 : C ALCUL
DU DEBIT DE REFERENCE POUR LA METHODE DU
méthode
Q(T=10)
méthode rationnelle
158,60
Caquot I
156,54
Caquot II
164,88
Plan directeur
272
Froncou Rodier
67,00
Valeur retenue
163.80
G RADEX
Les débits de pointe pour différentes périodes de retour sont dans le tableau ci-dessous : T ABLEAU 15 : D EBITS DE POINTES PAR LA M ETHODE DU G RADEX - B ARRAGE S IDI A BDELLAH
T
10ans
20ans
50ans
100ans
1000ans
10000ans
F
0,9
0,95
0,98
0,99
0,999
0,9999
u(T)
2,25
2,97
3,90
4,60
6,91
9,21
Qmax
163,85
243,52
346,66
423,95
679,33
934,25
Qpointe
327,69
487,05
693,32
847,90
1358,65
1868,51
Le coefficient de pointe retenu est égal à 2 d’après des études antérieures.
II.3.
M ETHODE
DU PLAN DIRECTEUR
:
Les résultats donnés par cette méthode sont représentés dans le tableau ci-dessous : T ABLEAU 16 : D EBITS
DE POINTES POUR LES DIFFERENTES PERIODES DE RETOUR PAR LA METHODE DU PLAN DIRECTEUR
- B ARRAGE S IDI A BDELLAH
T
F
k
M
q
Qp
10
0,1
0,00319
0,9344
1145,78
266,97
20
0,05
0,00319
0,9344
1518,49
353,81
50
0,02
0,00319
0,9344
2020,45
470,76
100
0,01
0,00319
0,9344
2405,84
560,56
1000
0,001
0,00319
0,9344
3712,96
865,12
10000
0,0001
0,00319
0,9344
5051,61
1177,03
43
Mémoire de projet de fin d’étude
EHTP
II.4.
F RONCOU R ODIER :
Les débits de pointe ajustée par la loi de Gumbel au niveau des stations de référence sont présentés dans le tableau suivant : T ABLEAU 17 : D EBITS DE POINTES POUR LES DIFFERENTES PERIODES DE RETOUR
DANS LES STATIONS DE
REFERENCE .
Stations de référence
10ans
20ans
50ans
100ans
1000ans
10000 ans
Amsoul
246,89
306,52
383,70
441,53
632,63
823,40
Lemdad
60,82
92,35
133,17
163,76
264,84
365,73
Les coefficients de Froncou Rodier correspondants : T ABLEAU 18 : C OEFFICIENTS
DE
F RANCOU-R ODIER
DANS LES STATIONS DE REFERENCE .
Station
Surface
5ans
10ans
20ans
50ans
100ans
1000ans 10000 ans
Amsoul
960
184,73
246,89
306,52
383,70
441,53
632,63
823,40
2,56
2,81
3,00
3,19
3,31
3,62
3,85
4,94
60,82
92,35
133,17
163,76
264,84
365,73
0,28
2,28
2,61
2,90
3,07
3,45
3,71
Kp Lemdad
346
Kp
Les débits en m 3/s donnés par chaque station par la méthode de Froncou Rodier sont récapitulés dans le tableau ci-dessous : T ABLEAU 19 : D EBITS
DE POINTES POUR LES DIFFERENTES PERIODES DE RETOUR PAR LA METHODE DE
F RANCOU-R ODIER - B ARRAGE S IDI A BDELLAH
station
5ans
10ans
20ans
50ans
100ans
1000ans 10000 ans
Amsoul
64
89,21
113,73
146,34
171,32
256,53
345
Lemdad
3,37
44,82
68,96
100,59
124,50
204,41
285,16
III. CONCLUSION : Les débits calculés par les différentes méthodes ainsi que les débits de pointe retenue pour le site SIDI ABDELLAH sont récapitulés dans le tableau suivant :
44
Mémoire de projet de fin d’étude
EHTP
T ABLEAU 20 : D EBITS DE POINTE RETENUS POUR LE BARRAGE S IDI A BDELLAH
méthode
10ans
20ans
50ans
100ans
1000ans
10000ans
méthode rationnelle
158,56
179,84
207,40
228,05
296,28
-
Gradex
312,94
472,30
678,57
833,14
1343,90
1853,75
Plan directeur
266,97
353,81
470,76
560,56
865,12
1177,03
Froncou Rodier
67,01
91,34
123,46
147,91
230,47
315,00
valeur retenue
266,97
353,81
470,76
560,56
865,12
1177,03
N.B : Comme les séries de débits enregistrés au niveau des deux stations hydrométriques Lemdad et Amsoul sont courtes, on n’a pas tenu en compte des valeurs des débits de pointe
calculés par la méthode de Froncou Rodier. Pour la suite on adopte seulement les résultats du plan directeur puisque cette méthode est calée selon les caractéristiques de la zone étudié.
45
EHTP
Mémoire de projet de fin d’étude
CHAPITRE III
OUVRAGES ANNEXES
46
EHTP
Mémoire de projet de fin d’étude
I. I NTRODUCTION : Compte tenu du type de barrage considéré, le choix s’est porté sur un évacuateur à seuil
libre implanté sur le parement aval du barrage en partie centrale. Car un tel ouvrage présente l'avantage d'être plus simple à réaliser et d'être surtout plus économique et plus sécuritaire au passage des crues de période de retour supérieure à celle du projet, surtout, que cet ouvrage est dimensionné pour le passage de la crue milléniale. Notons, toutefois, que la crête du barrage étant calée au-dessus de la cote des plus hautes eaux (PHE=536.68 NGM) correspondant au passage de la crue de projet milléniale (vidange fermée). Calé à la cote de RN (534.00 NGM), le seuil déversant aura pour longueur 85 m. La largeur de la cuillère de restitution est fixée également à 85 m, largeur maximale que permet la topographie et l'étroitesse de la vallée au pied aval du barrage. Le niveau de calage de la cuillère a été volontairement arrêté à la cote (500.00 NGM) pour limiter les vitesses d’écoulement, en vue d’éviter l’apparition du phénomène de cavitation et de lancer le jet le
plus loin possible du pied aval du barrage. La vidange de fond est disposée dans le corps du barrage à la cote 496.00 NGM. Dans ce chapitre on abordera dans l’ordre les problèmes suivants :
Courbe de tarage
Laminage de crue
Evacuateur de crue et comparaison hydraulique entre l’évacuateur à coursier lisse et un évacuateur en marche d’escalier.
La vidange de fond
II. C OURBE DE TARAGE : Pour pouvoir évaluer le niveau d’eau à l’aval du barrage, on doit avoir une courbe dite de tarage faite pour une section choisie à l’aval du site et définit la loi hauteur- débit au niveau de l’oued..
Le calcul du débit à travers cette section, se fait à l’aide de la formule de ManningStrickler suivante :
47
Mémoire de projet de fin d’étude
EHTP
Q = K s S i1/2 R 2/3
( 28 )
S
: Section mouillée
R
: Rayon hydraulique
I
: Pente moyenne du lit de l’oued évalué à 2.7%.
Ks : Coefficient de Strickler du lit de l’oued. Ce coefficient dépend de la rugosité des berges et du lit de la section transversale. Il tient en compte le matériau constitutif du chenal, le degré d'irrégularité de la surface, les variations de forme de la section transversale, les effets d’obstruction, la végétation et la sinuosité du
chenal. Le profil en travers de la section considérée est présenté en Annexe 4.Les calculs ont été effectués avec deux valeurs de coefficient Ks (30 et 35).La loi hauteur/débit obtenue est donnée dans le tableau ci-dessous et le graphe correspondant est illustrés sur Annexe 5. T ABLEAU 21 : CALCUL
DE LA COURBE DE TARAGE
Ks=30
Ks=35
Cote(NGM) Section (m²) Périmètre (m) Rh (m) Débit (m3/s)
Débit (m3/s)
470
0,00
0,00
0,00
0,00
0,00
470,5
0,88
3,67
0,24
1,67
1,95
471
3,50
7,33
0,48
10,56
12,32
471,5
7,88
11,00
0,72
31,09
36,27
472
14,00
14,66
0,95
66,89
78,04
472,5
21,86
18,33
1,19
121,20
141,40
473
31,47
21,99
1,43
197,00
229,83
473,5
42,83
25,66
1,67
297,05
346,56
474
55,93
29,33
1,91
424,00
494,66
474,5
70,28
31,17
2,26
595,78
695,07
475
85,41
33,02
2,59
793,37
925,60
48
Mémoire de projet de fin d’étude
EHTP
III. L AMINAGE DE CRUE La construction d’une digue a pour but
de créer une retenue susceptible de satisfaire des
besoins bien déterminés, sans présenter aucun obstacle pour une crue de débits importants pouvant la submerger et entraîner sa ruine par conséquent. Ce type d’avarie sera évité en projetant un évacuateur de crues dans le barrage pouvant évacuer sans risque ces débits et donc protéger la digue. Le but désiré du laminage est donc d'assurer la protection contre les inondations et la sécurité du barrage, en déterminant les caractéristiques optimales de l’évacuateur de crue.
III.1.
P RINCIPE
DE CALCUL
:
Le calcul de laminage consiste à déterminer la variation du niveau d’eau dans la retenue ainsi que les valeurs du débit sortant lors du passage d’une crue à travers les divers organes d’évacuation en fonctionnement. Notons qu’il
ne sera pas tenu compte de la participation de
la vidange de fond à l’évacuation des crues (hypothèse sécuritaire), en raison de leur très faible capacité d’évacuation par rapport à celle de l’évacuateur de surface. Le laminage de crue est basé sur la résolution de l’équation de continuité suivante :
( 29 )
(t) : débit de crue entrant pendant dt (m 3/s)
(t) : débit déversé pendant dt (m 3 /s)
dV : variation du volume de la retenue pendant l’intervalle du temps dt en (m3) dt : pas de de temps en secondes. Le débit entrant
est définit pour chaque intervalle de temps par l’hydrogramme de crue
de projet et le débit sortant du de l’évacuateur
est fonction du niveau de l’eau, de type et des caractéristiques
de crue et aussi de son équipement tandis que le volume est obtenu de la
courbe cote-volume. Considérons
,
les débits d’entrée,
V1, V2 les volumes aux instants t1 et t2 respectivement.
L’équation de continuité en termes de valeurs moyennes :
49
les débits de sortie et
Mémoire de projet de fin d’étude
EHTP
On commence par le niveau de la cote normale calée à la cote H 1= 534 NGM et on calcule le terme :
Suite à la discrétisation de l’hydrogramme de crue moyennant un pas du temps
calcule la somme :
,on
On cherche ensuite H 2 qui vérifie l’équation suivante :
Pour la ligne suivante H 2 devient H1 et processus.
devient
La solution de cette équation nécessite la connaissance:
Du volume de réservoir en fonction de la cote.
De l’hydrogramme de crue discrétisé.
Du débit sortant en fonction du niveau de l’eau.
III.1.1.
LE
et on recommence le
VOLUME DE RESERVOIR EN FONCTION DE LA COTE .
La courbe du volume en fonction de la cote est présentée ci-dessous. Barrage SIDI ABDELLAH Courbe Hauteur_Volume 16 14 )12 3 10 m h ( e 8 m u 6 l o V 4
2 0 470
480
490
500
510 520 Cote(NGM)
F IGURE 8 : C OURBE H AUTEUR -V OLUME
50
DU BARRAGE
530
540
SIDI ABDELLAH
550
Mémoire de projet de fin d’étude
EHTP
III.1.2.
LE
DEBIT ENTRANT
III.1.2.1.
DONNEES
:
H Y D R O L O G I Q UE S
:
Les débits de pointe (en m 3/s) retenue au niveau de l’étude hydrologique sont récapitulés dans le tableau ci-dessous : T ABLEAU 22 : DEBITS
DE POINTE
( EN
M
3
/ S ) RETENUE
AU NIVEAU DE L’ ETUDE HYDROLOGIQUE
T (ans)
10
50
100
1000
5 000
10 000
Q (m3/s)
275
480
600
900
1 100
1 300
V (Mm3)
2.5
4.3
5.4
8.1
10
11.7
La figure suivante présente les hydrogrammes de crue pour différentes périodes de retour. 1400 1300 1200 1100 1000 ) 900 s / 800 3 m 700 ( t i 600 b 500 é D 400 300 200 100 0 -100 0
1
2
3
4
t(h) T=5000
T=100 ans
T=1000
F IGURE 9 : H YDROGRAMMES
III.1.2.2.
DEBIT
T=10000ans
DE CRUE
DE LA CRUE DE PROJET
:
La crue de projet est la crue milléniale (Barrage poids en BCR) avec : Q1000 = 900 m3/s ; V1000 = 8.1 Mm3.
51
5
Mémoire de projet de fin d’étude
EHTP
III.1.3.
C ALCUL
:
DU DEBIT SORTANT
La loi du débit sortant par l’évacuateur de crue :
( 30 )
QEVC : débit déversé par l’évacuateur de crue en m 3/s H : charge au-dessus du seuil en m Lef : largeur effective de l’évacuateur en m
( )
( 31 )
L : largeur totale de l’évacuateur K p : coefficient tenant compte de la forme des piliers (Kp=0,1) K a : coefficient de contraction latérale (Ka=0,1) N : nombre de piliers de l’évacuateur Dans notre cas N=0 C : coefficient de débit
Avec :
III.2.
√ et Hmax est la hauteur de la lame d’eau maximale au-dessus du seuil.
R ESULTATS
DE CALCUL
:
On a effectué le calcul de laminage de la crue de projet pour plusieurs valeurs de la largeur déversante de l’évacuateur de crue. Le tableau et le graphe ci-après récapitulent les résultats du calcul. T ABLEAU 23 : D EBIT
EVACUE ET NIVEAU DES PLUS HAUTES EAUX POUR DIFFERENTES LARGEURS DEVERSANTES.
largeur déversante(m)
50
Q (m3/s)
717,94 741,79 760,12 774,59 780,71
786,29 795,95 810,88
NPHE(NGM)
537,65 537,29 537,01 536,78 536,68
536,59 536,43 536,17
lame d'eau
3,65
2,59
60
3,29
70
3,01
80
2,78
52
85
2,68
90
100
2,43
120
2,17
Mémoire de projet de fin d’étude
EHTP
Barrage Sidi ABDELLAH variation du débit et du niveau des plus hautes eaux en fonction de la largeur dévérsante
900
538
850
537.5 ) M G N 536.5 ( E H 536 P N
) s /800 3 m (750 Q
537
700
535.5
650 0
20
40
535 60 80 100 120 140 160 180 200 220 240 largeur dévérsante(m) Qs
F IGURE 10 : VARIATION
NPHE
DU NIVEAU DES PLUS HAUTES EAUX EN FONCTION DE LA LARGEUR DEVERSANTE
On constate que l’évolution du débit déversé par l’évacuateur de crue est de plus en plus
faible pour des largeurs déversantes supérieures à 90 m. Comme la topographie du cours d’eau permet une grande largeur, on a adopté une largeur de 85m.
Ainsi le débit évacué par le déversoir à seuil libre lors du laminage de la crue de projet milléniale (Q1000 = 900 m3/s), est de 780.71 m3/s et le niveau maximal atteint par la retenue lors du laminage de la crue de projet milléniale par le déversoir à seuil libre est de 536.68 NGM. La courbe de laminage de la crue milléniale pour la longueur nette du déversoir de 85.00 est présentée par le graphique dans Annexe 8. Le graphique de Annexe 9 permet d’illustrer le laminage de la crue décamillénale par l’évacuateur de crue à seuil libre pour une longueur déversante n ette de 85.00 m.
Les résultats ainsi obtenus montrent une capacité de rétention de la crue de projet de 13.25%, puisque les débits sortants représentent 86.75% du débit entrant (cas d’une longueur nette du déversoir de 85.00 m).
53
Mémoire de projet de fin d’étude
EHTP
IV. O UVRAGES ANNEXES : IV.1.
E VACUATEUR
:
DE CRUE
L’évacuateur de crue est un organe essentiel pour la sécurité du barrage en permettant l’évacuation de la crue de projet et la dissipation de l’énergie. Le seuil de l’évacuateur de
crue du barrage Sidi ABDELLAH est arasé à la cote RN, soit 534.00 NGM avec une largeur de 85 m. Il permet de transiter la crue de projet de fréquence milléniale (Q1000 = 900 m3/s) sous une charge de 2.68 m (NPHE = 536.68 NGM). Le débit sortant est de 780.71 m3/s pour la crue de projet et de 1152.20 m3/s pour la crue décamillénale. La crête sera convenablement profilée (profil type CREAGER) pour offrir de bonnes capacités d'évacuation et elle sera suivie par un coursier établi sur le parement aval de pente 1H/1V. IV.1.1.
PROFIL DE LA CRETE
:
Le profil du déversoir est calculé de manière à fournir la forme idéale pour une évacuation optimale de telle façon que la nappe d’eau inférieure épouse constamment la forme du corps
du barrage. La partie amont de la crête est constituée de deux arcs de cercles déterminés à partir du graphe de la Fig ure 6. Elle est suivie d’un profil de type Creager courbé qui approche le profil sous nappe et fournit une décharge optimale. La forme du seuil a été déterminée en considérant un profil USBR (US Bureau of R eclamation) :
H0 X, Y
( 32 )
: Hauteur de dimensionnement égale à 2.68 m. : Coordonnées respectivement horizontale et verticale, l’origine du repère étant au
seuil de la crête.
54
EHTP
Mémoire de projet de fin d’étude
GEOMETRIQUES DE LA F IGURE 11 : C ARACTERISTIQUES GEOMETRIQUES
K, n
CRETE DE L ’ EVACUATEUR DE CRUE
: Coefficients déterminés à partir des abaques du ‘’ DESIGN OF SMALLDAMS.
Ils dépendent du rapport de dimensionnement ha/H 0 et du fruit du parement amont. ha étant le terme de l’énergie cinétique de la charge au-dessus de la
crête.
L’expression du débit par unité de largeur évacué évacué par le seuil déversant déversant
est donné par :
( 33 )
On obtient ainsi l’expression de la vitesse :
L’énergie cinétique au-dessus de la crête est donnée alors par l’expression suivante :
Avec P= la pelle =56 m. q : débit par unité de largeur
q =9.18m3/s/ml
g : Accélération de la pesanteur
g = 9.81 m/s 2.
On trouve après calcul : Donc
=0.0013 m
ha/H0 =0.0005 55
EHTP
Mémoire de projet de fin d’étude
D’après l’abaque de la figure 15 on a : K=0.512 K =0.512 et n=1.826 L’abaque de la figure 16 donne : X c = 0.610 m et Y c=0.214 m L’abaque de la
Figure 14: donne : R 1 = 1.335 m et R 2 =0.482 m
F IGURE 12 : DETERMINATION DES
56
COEFFICIENTS
E T K E
N
Mémoire de projet de fin d’étude
EHTP
F IGURE 13 : D ETERMINATION DE X C
ET
YC
F IGURE 14 : DETERMINATION DES RAYONS R1 E T R2
La forme du profil de CREAGER est donnée par :
La forme du seuil de l’évacuateur de crue est présentée en Annexe 10.
IV.1.2.
C APACITE
DU SEUIL
:
L'évacuateur de surface consiste en un seuil libre calé à la cote de retenue normale 534.00 NGM. Sa longueur longueur déversante est est de 85.00 m. Le débit évacué par cet ouvrage est donné par la relation suivante :
Q = Débit évacué ; C = Coefficient de débit débit variant avec la charge charge d'eau ;
57
Mémoire de projet de fin d’étude
EHTP
√
( ) La courbe de capacité de cet évacuateur fait l’objet de Annexe 12.
IV.1.3.
LE
COURSIER
Le profil Creager se termine au point de coordonnées (X=2.90; Y= 1.59 m) soit à la côte 532.41 NGM. A partir de ce point le coursier de pente 1H/1V commence avec l’équation de droite suivante :
IV.1.4.
C OURBE
DE REMOUS
:
L’objectif est de déterminer l’épaisseur de la lame d’eau sur le profil CREAGER et sur le coursier pour un débit sortant maximal de l’évacuateur de crue lors du passage de la crue
milléniale de projet. IV.1.4.1. C ALCUL CR E A G E R :
DE
LA
LAME
’
D EAU
POUR
LA
PARTIE
Dans la partie supérieure du coursier « Creager », le calcul de la lame d’eau est donné par l’équation suivante :
Sous condition
h > 0.8 H 0
d : le tirant d’eau en m. H0 : la hauteur de dimensionnement égale à 2.68 m h : la dénivelé entre la cote du point et le niveau amont.
58
Mémoire de projet de fin d’étude
EHTP
F IGURE 15 : S CHEMA
EXPLICATIF DES PARAMETRES DU CALCUL DE LA LAME D ' EAU SUR
Les résultats des calculs sont synthétisés dans le tableau et le graphe ci-après : T ABLEAU 24 : C ALCUL
∆x(m)
DE LA LAME D ’ EAU SUR LE PROFIL
C REAGER
Y
Z(NGM)
h(m)
d(m)
0,00
0,00
534,00
2,68
1,34
0,20
0,01
533,99
2,69
1,34
0,40
0,04
533,96
2,72
1,33
0,60
0,09
533,91
2,77
1,32
0,80
0,15
533,85
2,83
1,30
1,00
0,23
533,77
2,91
1,29
1,20
0,32
533,68
3,00
1,27
1,40
0,42
533,58
3,10
1,25
1,60
0,53
533,47
3,21
1,22
1,80
0,66
533,34
3,34
1,20
2,00
0,80
533,20
3,48
1,18
2,20
0,96
533,04
3,64
1,15
2,40
1,12
532,88
3,80
1,13
2,60
1,30
532,70
3,98
1,10
2,80
1,49
532,51
4,17
1,07
2,90
1,58
532,42
4,26
1,06
2,908
1,59
532,41
4,27
1,06
59
C REAGER
Mémoire de projet de fin d’étude
EHTP
La figure correspondante est représentée dans le graphe ci-dessous Barrage SIDI ABDELLAH Lame d'eau pour la partie Creager
535.5 535 534.5 ) M 534 G N ( e t 533.5 o C
533 532.5 532 0
0.5
1 1.5 abscisse en m
F IGURE 16:LAME
IV.1.4.2.
CALCUL
2
D ’ EAU SUR LE PROFIL
2.5
3
3.5
C REAGER
D E L A L A M E D EAU POUR LE COURSIER : ’
Le but de cette partie est de déterminer la ligne d’eau sur le coursier.
Le coefficient de Manning est pris égal à n=0.011 Le débit maximal évacué est égal à Q = 780.71 m3/s. La ligne d’eau est déterminée à l’aide de l’équation d’énergie suivante :
60
( 34 )
Mémoire de projet de fin d’étude
EHTP
V2/2g
V
Ligne de charge totale
Y Ligne d’eau
Corps du barrage
Z
Fondation L’expression de la charge totale en un point de l’évacuateur est :
E : la charge totale Z : la côte du point en NGM Y : Epaisseur de la lame d’eau au -dessus du point en m. V
: La vitesse en ce point en m/s.
Entre deux sections Si et S i+1 distantes d e ΔX, l’équation de Bernoulli s’écrit :
( 35 )
Ei : la charge totale dans la section Si
Ei+1: la charge totale dans la section S i+1 ΔH : la perte de
Où
charge entre i 1 et i2
les Ji sont les pertes de charges par unité de longueur estimées, en utilisant
l’équation de Chézy, à : J = n2.V2 .R -4/3
Le rayon hydraulique
R = Surface mouillée / périmètre mouillé
Les résultats de ces itérations, à partir de la crête jusqu’à la cuillère, sont représentés dans le tableau de Annexe 13. 61
Mémoire de projet de fin d’étude
EHTP
Le graphique correspondant est représenté sur la figure ci-dessous. Barrage SIDI ABDELLAH la ligne d'eau de l'évacuateur de crue 540 535 530 )525 M520 G N515 ( e t o510 c
505 500 495 490 0
10
F IGURE 17 : LA
N.B :
20
30 absicce(m)
40
LIGNE D ’ EAU DE L ’ EVACUATEUR DE CRUE DE
50
60
SIDI ABDELLAH
Pour avoir une meilleur visibilité de la ligne d’eau, on a translaté la ligne d’eau de
3m .. IV.1.4.3.
CALCUL
IV.1.4.3.1.
’
DE LIGNE D EAU SUR
SAISIE DES DONNEES
HEC RAS
:
Dans cette étape on fait entrer les coordonnées des sections transversales rectangulaires, le coefficient de Manning, ainsi que la distance par rapport à la section suivante.
62
EHTP
1.1.1.1.1 I NSERTION
Mémoire de projet de fin d’étude
DES DONNEES DE L ’ E COULEMENT
:
On fait entrer le débit maximal évacué par l’évacuateur de crue de largeur nette de 85m calculé dans le laminage de crue et évalué à Qmax =780.71m3/s.
Ensuite, on fait entrer les conditions aux limites d’écoulement. On a choisi un écoulement varié entrant avec une profondeur critique d’entrée Yc
63
.
Mémoire de projet de fin d’étude
EHTP
1.1.1.1.2 R ESULTATS
DES CALCULS
:
Le logiciel nous donne le profil d’écoulement suivant :
On remarque l’écoulement reste torrentiel le long de l’évacuateur de crue.et il n’y a pas de
risque de ressaut au pied de la crête. Le logiciel donne aussi les valeurs tabulées des résultats d’écoulement : la ligne d’eau, la ligne d’énergie, la profondeur critique ainsi que la vitesse d’écoulement pour
chaque station
de calcul. Le tableau donné par HEC RAS fait l’objet de Annexe 14 IV.1.5.
DISSIPATION D ’ E NERGIE
On choisit le saut de ski pour la dissipation d’énergie qui se base sur un
changement brutal
de direction du courant torrentiel sous forme d’un jet à l’aide d’une cuillère . Ce type de dissipateur s’adapte plus pour les vallées étroites et pour des barrages à grandes
hauteurs. On utilise dans ce cas une cuillère qui permet de projeter l ’écoulement loin du pied du barrage. L’eau quitte cette structure sous forme d’un jet dont la trajectoire est donnée par l’équation suivante :
64
EHTP
Mémoire de projet de fin d’étude
( 36 )
X, Y : Coordonnées montrées à la figure θ
: Angle du tir du jet généralement. La valeur optimale est de 45°, mais on adopte en
général une valeur de 25°à 30°. K
: Coefficient de perte de charge par frottement air-eau égal à 0.9
H
: Energie spécifique du jet d’eau en m.
On a H =h+V 2/2g Où h est le tirant d’eau à la sortie du bec égale à 0.40 m.
Et V est la vitesse d’eau à la sortie du bec calculée à partir de ligne d’eau.
F IGURE 18 : F ORME D ’ UNE
IV.1.5.1.
GEOMETRIE
CUILLERE SIMPLE .
DE LA CUILLERE
:
Le rayon minimal R de la cuillère en foot est donné par l’équation suivante de « Design of small dams » :
( 37 )
Avec : q : le débit spécifique en ft 3/s/ft de largeur V : la vitesse en ft/s P : la pression dynamique normale en pounds/ft 2. Elle doit être inférieure à 1000 pounds/ft2.
65
Mémoire de projet de fin d’étude
EHTP
Toutefois, on peut retenir une valeur égale à cinq fois le tirant d’eau à l’entrée
de la
cuillère. La trajectoire du jet d’eau est illustrée sur le graphe ci-dessous : Barrage SIDI ABEDELLAH trajectoire du jet de l'évacuateur de crue
8 7 6 5 4 3 2 1 0 -1 0 -2 -3 -4 -5 -6 -7
5
10
15
20
25
F IGURE 19 : T RAJECTOIRE
30
35
40
45
50
55
60
DU JET DE L ’ EVACUATEUR DE CRUE
A partir du graphe ci-dessus on peut estimer la portée du jet de la cuillère de l’évacuateur de crue par 36 m. Elle est considérée suffisamment loin du pied du barrage et ne peut y engendrer aucune érosion. Cette portée peut être estimée par la formule suivante de « Design of Small Dams » :
)
Avec : h : la hauteur d’eau au niveau du bec de la cuillère.
V : la vitesse à la sortie du bec. Ɵ : l’angle de tir du saut de ski
Le calcul avec cette formule nous donne une distance de 36.14 m à l’aval de la cuillère.
66
Mémoire de projet de fin d’étude
EHTP
IV.1.5.2.
’
P R O F O N D E UR D E L A F O S S E D E R O S I O N
:
La profondeur de la fosse d’érosion est donnée par la formule suivante :
( 38 )
D est la profondeur de la fosse d’érosion, H est la hauteur de chute y compris la lame d’eau.
q est le débit unitaire. Le débit évacué 780.71 m 3/s on a alors : q = 9.18 m 3/s/m H = 14.91m Où la lame d’eau est égale à 0.41 m. D’où la profondeur de la fosse de dissipation est D = 11.55 m.
IV.1.6.
M UR
BAJOYER
:
La hauteur du mur latéral se fait pour chaque cote radier en ajoutant au tirant d’eau calculé
une revanche R calculée de la façon suivante :
Avec :
(39 )
V : la vitesse de l’écoulement en m/s. h : le tirant d’eau en m.
La revanche maximale calculée est de 1.92 m. On adopte une revanche de 2 m pour tout le profil de l’évacuateur.
IV.1.7.
C ALAGE
DE COURONNEMENT
:
La mise en place d’une revanche permet d’éviter la submersion du barrage. Elle est prévue
au-dessus de la cote des plus hautes eaux et constitue ainsi une tranche supplémentaire d’amortissement des crues exceptionnelles.
Le niveau de c ouronnement est déterminé par l’équation de STEVENSEN et MONITOR suivante :
67
Mémoire de projet de fin d’étude
EHTP
( 40 )
Avec : hw : la hauteur générée par le vent donnée par la formule suivante :
Où :
√ √
( 41 )
F = fetch évalué à 1.2 Km. V = vitesse du vent en (Km/h). Les vitesses adoptées sont : V = 120 Km/h pour la revanche normale,
V = 60 Km/h pour la revanche minimale he : la hauteur des ondes générées par un tremblement donnée par l’équation de SATO
(42 )
Avec : K : accélération sismique évalué à 0.2g. T : Période sismique égale à 30 ans. H : la profondeur d’eau. Le niveau de couronnement est déterminé par la plus grande valeur donnée par les relations suivantes :
N1=Niveau conditions normales + hmax
N2=Niveau conditions exceptionnelles + hmin
Avec hmax et hmin sont les hauteurs correspondantes respectivement aux cas normal et exceptionnel. Les résultats de ces calculs sont récapitulés dans le tableau ci-après :
68
Mémoire de projet de fin d’étude
EHTP
T ABLEAU 25 : R E SULTATS DE CALAGE DE CO URONNEMENT
hmax(m)
1,44
hmin(m)
1,29
N1 (NGM)
535,44
N2 (NGM)
537,97
Max (N1;N2)
537,97
On adopte alors une cote de la crête de 538 NGM qui correspond à la valeur maximale de N1 et N2.
V.
C OURSIER EN MARCHE D ’ E SCALIER : V.1.
I NTRODUCTION :
Au cours des deux dernières décennies, il y a eu un intérêt croissant concernant les déversoirs en marches d’escalier. Cela est dû aux progrès techniques dans la construction avec
le béton compacté au rouleau (BCR), et le niveau considérable de la dissipation d'énergie le long de cet évacuateur grâce à des bulles d ’air à l’aide de la macro rugosité crée par les marches menant à la réduction de la taille du bassin de dissipation voire l’annuler. Actuellement, l'utilisation des déversoirs en marches d’escalier est limitée à un débit
unitaire de 30 m3/s/m, en raison de la crainte de cavitation pour un débit plus grand. Dans notre cas, on a un débit spécifique à évacuer de 9.18 m3/s/m. Un coursier en marches d’escalier s’avère donc convenable pour le barrage SIDI ABDELLAH.
V.2.
H ISTORIQUE :
L'utilisation de canaux en marches pour la dissipation d'énergie n’est pas un nouveau concept développé avec l'introduction de nouvelles techniques de construction (par exemple : béton compacté au rouleau, gabions). En fait, la technique des canaux en escalier a été développée indépendamment par plusieurs anciennes civilisations, et environ 16 barrages avec déversoirs en marches ont été construits, dont la hauteur varie de 1.4m à 50 m, la largeur de 3,7 m à 150 m, et avec une hauteur de marches variant de 0,6 m à 5 m tandis que le nombre de marches varie de 2 à 14.
69
Mémoire de projet de fin d’étude
EHTP
V.3.
R EGIMES MARCHES :
V.3.1.
D ’ E COULEMENT
R EGIME
SUR
UN
EVACUATEUR
EN
EN NAPPE
Le régime en nappe se caractérise par une succession de sauts libres sur les marches. Ce régime peut intervenir à faibles débits ou pour des marches larges. PEYRES et al indiquent deux types d’écoulement en nappe : écoulement en nappe avec ressaut hydraulique
entièrement développé et écoulement en nappe avec un ressaut hydraulique partiellement développé. L’écoulement se caractérise par des jets plongeants d’une marche à l’autre et la dissipation de l’énergie se fait par la rupture des jets dans l’air et par la formation du ressaut
entièrement ou partiellement développé.
F IGURE 20 : REGIME D ’ ECOULEMENT EN NAPPE
V.3.2.
R EGIME
TRANSITOIRE
:
Le passage de l’écoulement en nappe au turbulent se fait de façon continue et graduelle par un régime de transition. Celui-ci se caractérise par l'augmentation de la décharge, la cavité sous la nappe commence à disparaître, ce qui provoque un état similaire à la stagnation. L’écoulement peut alors apparaître en nappe pour certaines marches (poches d’air dans les niches), et turbulent pour d’autres (vortex dans les niches ).
70
Mémoire de projet de fin d’étude
EHTP
F IGURE 21 : REGIME D ’ ECOULEMENT TRANSITOIRE
V.3.3.
:
REGIME TURBULENT
Ce type d’écoulement est observé pour des débits plus importants, L’eau se sépare en deux couches, l’une est coincée dans les creux des marches, l’autre glisse sur cette première couche (Chamani et Rajaratnam 1999). En apparence, l’écoulement n’a pas la f orme
des marches, il
est équivalent à un écoulement sur une paroi lisse dont la turbulence serait très élevée. La perte d’énergie se fait principalement par l’entretien des tourbillons aux creux des marches.
V.4.
C ARACTERISTIQUES
V.4.1.
R EGIME
V.4.1.1.
DES REGIMES D ’ E COULEMENT
EN NAPPE
:
:
INTRODUCTION
Les propriétés d’écoulement sur un évacuateur en marches, sont gouvernées par la hauteur de marche, sa longueur, l’inclinaison de chute par rapport à l’horizontale et le débit unitaire
71
Mémoire de projet de fin d’étude
EHTP
évacué. La majorité des recherches a développé des relations empiriques, en fonction des paramètres
et .
Tels que : yc est la profondeur critique. h est la hauteur de marches. l la longueur de marches. Le paramètre
représente la pente de chute.
Selon Chanson (199 4) l'apparition de l’écoulement en nappe se produit pour une valeur de
inférieure à la valeur critique donnée par la formule: ( 43 )
la grandeur adimensionnelle
Où :
yc : étant la hauteur critique égale à en m. h : hauteur d’une marche en m. l : largeur d’une marche en m . V.4.1.2. EN
DISSIPATION NAPPE :
’
D ENERGIE POUR UN ECOULEMENT
Pour le régime d’écoulement en nappe, la dissipation d’énergie peut être causée soi t
par
amortissement avec l’air, soit par impact sur la marche avec formation de ressaut hydraulique
partiel ou développé. La perte de charge totale
la charge maximale sur la crête
le long de l’évacuateur de crue est égale à la différence entre et la charge résiduelle Hr en bas de l’escalier.
q est le débit spécifique par unité de largeur. y et la lame d’eau en bas de l’escalier.
72
Mémoire de projet de fin d’étude
EHTP
Hd est la hauteur du barrage.
Chanson (1994) donne la relation suivante pour le calcul de la dissipation d’énergie, dans le cas d’écoulement en nappe :
( 44 )
Fratino et al (2000) donne la dissipation dans le cas d’un écoulement en nappe, pour seuil libre comme suit :
Où est un paramètre adimensionnel qui exprime la relation entre y et yc, il est donné par la relation suivante :
√ √ Rajaratnam et Chanami (1994) donnent la formule suivante, qui dépend du nombre de marche, pour le calcul de la dissipation d’énergie dans le cas d’écoulement en nappe, pour
seuil libre :
*+∑ ,(
Où N et le nombre de marches et
est une fonction décroissante de
et la pente du
coursier. Si les marches du coursier sont inclinées d’un angle
par rapport à l’horizontale
est donnée par l’équation de Tatewar et Ingle (1999) ci-dessous :
Pour des marches horizontales
est donnée par la formule suivante :
73
Mémoire de projet de fin d’étude
EHTP
V.4.2.
REGIME TURBULENT
V.4.2.1.
:
INTRODUCTION
:
dépasse la valeur précisée par Chanson ( 45 )
Le régime turbulent apparaît quand la valeur de dans la relation suivante :
Pour ce régime d’écoulement, deux zones
peuvent être distinguées :
Une zone supérieure sur les bords extérieurs de l'escalier, qui forment un pseudo fond.
Une zone inférieure, sous le pseudo fond, formée par des cellules presque triangulaires, où l'eau reste captive, à l'exception de l'eau échangée avec l’écoulement
supérieur à cause de la turbulence intense. Pour un régime d’écoulement turbulent sur un coursier en marches, l’écoulement est
extrêmement turbulent et l es conditions d’aération sont satisfaites. En aval du point de début d’entraînement d’air, une couche contenant un mélange d'air et d'eau s'étend progressivement par le biais de l’écoulement et loin en aval le débit devient uniforme.
F IGURE 22 : REGIME
V.4.2.2.
DISSIPATION
’
TURBULENT
D ENERGIE
74
:
Mémoire de projet de fin d’étude
EHTP
Pour le régime turbulent en plus de la recirculation entre l’écoulement principale et l’eau
emprisonnée sur les marches, les vortex sont continuellement produits. Ces deux caractéristiques amélioren t la dissipation d’énergie pour l’écoulement turbulent. Yashuda a donné une expression générale pour la dissipation d’énergie pour un évacuateur de crues en marches d’escalier, sans tenir compte que le régime soit uniforme ou non :
Où
( 46 )
est la profondeur d’eau par rapport au pseudo fond.
Pour le cas d’un écoulement uniforme ou quasi -uniforme
Chanson (1994) a donné
l’expression suivante :
Chanson (2002) a proposé pour le calcul de
la formule suivante :
f m : coefficient de frottement du courant non aéré. f m = 1.3 (selon Chanson 1993). Cmean peut être calculée selon le critère suivant développé par Matos et al. (2000)
( 47 )
Boes et Minor(2002) ont proposé la formule suivante pour calculer
Avec :
√ √ 75
:
Mémoire de projet de fin d’étude
EHTP
V.4.3.
C A L C U L D U C O U R S I E R E N M A R C H E S D ’ E SCALIER
:
La distance X i entre la crête et le point d’entrainement de l’air est donnée par Chanson (1994):
Avec :
h : hauteur d’une marche en m.
: angle entre l’horizontale et le pseudo fond en radian.
est donné par la relation suivante :
La profondeur de l’eau d i dans ce point est donnée par :
A l’aval de ce point, le coursier est suffisamment long pour que le régime
devienne
uniforme. La profondeur caractéristique « d » en bas du coursier est calculée par la formule :
Enfin, en se basant sur la profondeur obtenue la vitesse U w en bas du coursier peut être calculée par la formule :
Et La hauteur du mur latéral du coursier (mur bajoyer) hw est calculée par :
Où Y90 est la profondeur caractéristique où la concentration d ’air est C=90%, elle est donnée par l’équation de Minor (2002) suivante :
Avec
76
Mémoire de projet de fin d’étude
EHTP
V.4.4. EN
C ONSIGNES POUR MARCHES D ’ E S C A L I E R :
V.4.4.1.
PROFIL TRANSITION :
LA CONSTRUCTION D ’ U N EVACUATEUR
DU
DEVERSOIR
ET
ZONE
DE
Un déversoir en marches d’escalier typique peut être divisé en deux zones : crête en profil conventionnel et talus en marches d’ escalier. Le profil de la crête est dimensionné pour un débit proche ou égal à la charge maximale. En règle générale, le profil se poursuit jusqu'au point de tangence, où commence la pente de chute vers le bas. Cependant, avec cela, une partie de la dissipation d'énergie potentielle est perdue, en particulier pour les déversoirs faibles. L'objectif, donc, serait à concevoir une transition de telle sorte que les avantages d'un profil standard doucine (Telles que WES ou USBR) soient conservés. Iguacel (1995) a développé un profil dans lequel la première marche commence à une distance horizontale H0/ 3 de l'axe de la crête, sa longueur étant H0/8. Les longueurs des marches suivantes jusqu’au point d’intersection avec le coursier
en marches sont H0/7, H0/6.5, H0/6, H0/5.5, H0 / 5,
H0/4.5… Quant aux hauteurs, elles sont déterminées de telle façon que le profil adopté de la crête (Creager) enveloppe ces marches de transition. Ceci est représenté dans la figure cidessous.
V.4.4.2.
HAUTEUR DES MARCHES
:
Pour les évacuateurs en marches d’escalier, la hauteur de marche est souvent gouvernée par la procédure de construction du barrage. Usuellement, la hauteur de marche est comprise 77
Mémoire de projet de fin d’étude
EHTP
entre une et quatre fois l’épaisseur
de la couche compactée, qui est de 0,3m, c'est-à-dire :
entre 0,3m et 1,2m. Les considérations hydrauliques à prendre en compte, sont la cavitation et la dissipation d’énergie.
En considérant que le débit unitaire ne dépasse pas 30 m 3/s/m, la hauteur de marche peut
être environ 0,6m pour = 30° et 0,5m pour 50°. Tatewar suggère que la valeur optimale du nombre de Froude au pied du barrage peut être environ 5,3 et que la hauteur de marche va être 1.557 yc pour une pente de 0.6/1, 2.622 yc pour 0.7/1 et 4.01 yc pour 0.8/1, mais ça donne bien sur des valeurs excessives pour la hauteur de marche, et Matos (2000) a recommandé la hauteur de marche optimale comme 0,3yc. On note que les résultats précédents et les formules de calcul citées, sont des formules de calcul empiriques, qui ont été déduites d’ essais aux laboratoires sur modèles réduits, et testées sur des prototypes.
V.5.
R ESULTATS
DE CALCUL
:
On adopte des marches de 0.8 m de hauteur et de 2 m de largeur pour lesquelles le régime turbulent est vérifié. Xi = 18.7m di = 0.82 m fe = 1.02 d = 1.16 m Uw=7.93 m/s Y90 =0.71 m hw =1 m Fr = 2.36
Quoique la dissipation d’énergie est importante dans l’évacuateur en marches d’escalier
dans notre cas on a
, la valeur du nombre de Froude (Fr = 2.36) nécessite la
mise en place d’un bassin à ressaut.
Dans notre cas la valeur du nombre de Froude nécessite la mise en place d’un ressaut
simple. C’est un bassin simple qui ne contient pas de redents. Il est présenté dans la figure cidessous.
78
EHTP
Mémoire de projet de fin d’étude
La longueur de ce bassin est prise égale à 15m.
VI. V IDANGE DU FOND : La vidange du fond est installée dans le corps du barrage est calée à la cote 496 NGM qui correspond à un volume de stockage voisin de 1.55 hm3, et à une durée d’envasement de 15
ans.
VI.1.
D IMENSIONNEMENT
DE LA VIDANGE DE FOND
Pour ce faire, on se base sur l’équation suivante :
∫ ∑
: La surface de la vidange du fond en m2.
t
: le temps de vidange en s.
S(h) : Surface de la retenue au niveau h.
Zvf : Côte de la vidange de fond.
Les résultats du calcul sont synthétisés dans les tableaux suivants :
79
( 48 )
:
Mémoire de projet de fin d’étude
EHTP
T ABLEAU 26 : C ALCUL
cote 534 532 530 528 526 524 522 520 518 516 514 512 510 508 506 504 502 500 498 496
DE LA VIDANGE DE FOND
surface surface moyenne intégrale produit section de vidange*t 0,51 0,49 0,50 0,19 0,10 0,47 0,48 0,20 0,09 0,44 0,46 0,20 0,09 0,42 0,43 0,21 0,09 0,40 0,41 0,22 0,09 0,37 0,39 0,23 0,09 0,35 0,36 0,23 0,08 0,33 0,34 0,24 0,08 0,30 0,32 0,26 0,08 0,28 0,29 0,27 0,08 0,26 0,27 0,28 0,08 0,23 0,25 0,30 0,07 0,21 0,19 0,16 0,14 0,12 0,09 0,07
0,22 0,20 0,17 0,15 0,13 0,10 0,08
0,32 0,35 0,39 0,44 0,53 0,69 1,65
0,07 0,07 0,07 0,07 0,07 0,07 0,13
T ABLEAU 27 : D IAMETRE DU PERTUIS ET TEMPS DE VIDANGE
Temps de vidange (jrs) surface (m2) Diamètre(m) 6 3,04 1,97 7 2,61 1,82 8 2,28 1,70 9 2,03 1,61 10 1,83 1,52 11 1,66 1,45 12 1,52 1,39 13 1,40 1,34 14 1,30 1,29 15 1,22 1,24 16 1,14 1,21 17 1,07 1,17 18 1,01 1,14 19 0,96 1,11 20 0,91 1,08 21 0,87 1,05
80
0,19 0,28 0,37 0,46 0,55 0,64 0,72 0,80 0,88 0,95 1,03 1,10 1,17 1,24 1,30 1,37 1,44 1,58
Mémoire de projet de fin d’étude
EHTP
On a opté pour un pertuis de diamètre de 2 m et un temps de vidange de 5.75 jours.
VI.2.
CAPACIT E DE LA VIDANGE DU FOND :
La cote du plan d’eau amont correspondant à un débit Q, s’obtient
par application du
théorème de Bernoulli :
Z
: la cote du plan d’eau amont
Zcalage : la cote de calage du pertuis Le terme de perte de charge
∑
contient
La perte de charge due à la vanne amont évaluée à 0.05 La perte de charge à l’entonnement évaluée à
0.15
V 2
la perte de charge dans le pertuis, évaluée à 0.1.
les pertes de charge par frottement :
S : section de la conduite
Ks : coefficient de Strickler du conduit =80 m 1/3 /s .
Rh : rayon hydraulique du conduit en m.
Lc : longueur du conduit en m.
2 g
⁄ ⁄
On obtient ainsi le débit suivant :
∑
( 49 )
Avec : S est la section de la vidange de fond. Les résultats de ces calculs sont synthétisés dans les tableaux de Annexe 15 et le graphique ci-après :
81
Mémoire de projet de fin d’étude
EHTP
BARRAGE SIDI ABDELLAH TARAGE DE VIDANGE DE FOND
70 60 50
) s / 340 m ( t i 30 b é D
20 10 0 495
5 15
5 35
55 5
57 5 Cote (NGM)
F IGURE 23:: LOI C OT E -D EBIT
VI.2.1.
5 95
615
DE LA VIDANGE DU FOND
TRAJECTOIRE DU JET DE LA VIDANGE DU FOND
VI.2.1.1. FOND
GEOMETRIE
63 5
:
DE LA CUILLERE DE LA VIDANGE DU
:
On utilise une cuillère simple afin d e dévier le jet d’eau le plus loin possible. Au niveau de la cuillère, la lame d’eau a une épaisseur de
2 m. Le rayon de la cuillère est
pris cinq fois la hauteur de la lame d’eau soit 10 m.
VI.2.1.2.
TRAJECTOIRE DU JET DE LA VIDANGE DU FOND
La trajectoire du jet d’eau est donnée par la formule :
( 50 )
Avec : X, Y : Coordonnées montrées sur la figure de la cuillère. cuill ère. θ
: Angle du tir du jet pris égal à 30°.
K
: Coefficient de perte de charge par frottement air-eau égal à 0.9
hv
: terme d’énergie cinétique (v²/2g).
d
: tirant d’eau à la sortie de la vidange =2 m 82
:
Mémoire de projet de fin d’étude
EHTP
Sous la cote de retenue normale, le débit sortant de la vidange de fond est de 32.5 m 3/s soit une vitesse à la sortie de 10.5 m/s.
Son arrête avale fait un angle de 30° avec l’horizontal. Barrage SIDI ABEDELLAH trajectoire du jet de la vidange du fond
3 2 1 0 0
5
10
15
20
-1 -2 -3 -4 -5 F IGURE 24 : T RAJECTOIRE
DU JET DE LA VIDANGE DU FOND
Le jet est suffisamment loin du pied du barrage et ne peut y engendrer aucune érosion. La portée du jet est est égale à 12 m.
83
EHTP
Mémoire de projet de fin d’étude
CHAPITRE IV
STABILITE
84
EHTP
Mémoire de projet de fin d’étude
I. I NTRODUCTION : L’étude de stabilité consiste à évaluer la sécurité de l’ouvrage en béton vis-à-vis de quatre
conditions de stabilité : celle relative au glissement, celle relative au renversement, celle relative à l’état de contraintes transmises aux fondations
et celle relative à la stabilité interne
du béton. Ainsi le but de ce chapitre est de vérifier que les dispositions adoptées pour le barrage lui confèrent la stabilité externe requise pour les différents cas de charge. Une analyse bidimensionnelle pour les petits barrages est suffisante. Cette étude est effectuée selon deux profils amont/aval : le premier est sur l’axe du barrage (plot déversant) et
le deuxième est réalisé pour une section de rive (plot non déversant). Ces deux plots sont présentés respectivement dans les plans en Annexe 16 et Annexe 17. Le barrage de Sidi Abdellah sur l’oued Ouaar dans la province de Taroudannt et caractérisé
par une longueur en crête de 374 m pour une hauteur maximale de 68 m sur fondation. Il est réalisé en Béton Compacté au Rouleau (BCR). Le parement amont du barrage présente un fruit de 0.5H/1V, le parement aval présente un fruit de 0.7H/1V. Un voile d’étanchéité est prévu au pied amont du barrage, le drainage de la fondation est réalisé à partir d’une galerie d’injection et de drainage située à 15.87 m du parement amont du
barrage. La fondation du barrage est horizontale. La pente des rives est régulière et elle est de 3.76H/1V à 1.9H/1V en rive droite et de 1.73H/1V à 1.38H/1V en rive gauche. Les calculs bidimensionnels sont effectués pour la section présentant la plus grande hauteur en fond de vallée (plot déversant) et pour une section en rive droite correspondant une inclinaison rive-rive de 1.93H/1V et une section rive gauche correspondant à une inclinaison rive-rive de 1.73H/1V. Les conditions de chargement considérées varient selon le fonctionnement et la nature du barrage. Les différents cas de charges proposés par l’ « US Army Corps of Engineers » sont
rassemblés en Annexe 18. Pour le barrage de Sidi Abdellah, les conditions de charge testées sont :
Barrage vide avec l’action du séisme.
Barrage à retenue normale (RN)
Barrage au niveau du PHE. 85
Mémoire de projet de fin d’étude
EHTP
Signalons que les deux cas qui intéressent le barrage Sidi Abdellah sont le cas accidentelle (PHE) et extrême (Barrage vide + séisme. Notant que tous les calculs sont effectués par mètre de largeur que ce soit pour le plot déversant ou non déversant.
II. P ARAMETRES DE CALCUL : II.1.
H YPOTHESES :
Une analyse de stabilité bidimensionnelle est réalisée suivant trois profils (amont / aval), le premier au niveau de l’évacuateur de crues (plot déversant), un profil en rive droite et un autre
profil en rive gauche. Le calcul de stabilité tient compte de l’inclinaison des rives, ainsi que l’inclinaison
amont/aval de la fondation du barrage. L’étude de stabilité consiste à évaluer la marge de sécurité vis à vis d’un risque de fissuration, de glissement et de renversement de l’ouvrage en BCR. L’équilibre statique de la structure est étudié en calculant :
Les efforts normaux et tangentiels ;
Les moments fléchissants ;
Le coefficient de sécurité au glissement ;
Le coefficient de sécurité au renversement ;
L’état de contrainte à l’emprise du barrage.
Pour les plots de rives, il est nécessaire de tenir compte de l’inclinaison (rive-rive) des profils de calcul en rives. Cette inclinaison a une influence sur l’effort normal et par
conséquent sur la stabilité au glissement.
II.2.
P ARAMETRES :
II.2.1. •
HYDROLOGIE :
Les cotes de la retenue et les cotes à l’aval de l’ouvrage sont les suivantes :
86
Mémoire de projet de fin d’étude
EHTP
T ABLEAU 28 : C OTES
•
DE LA RETENUE
Retenue
Niveau amont
Niveau aval
Normale RN
534.00 NGM
480.10 NGM
Crue millénale PHE
536.66 NGM
485.50 NGM
Le poids de la vase à prendre en compte sera le poids
déjaugé. Le volume moyen
annuel des apports solides est de l’ordre de 0.103 hm3/an. Sur une période de 15 ans, le
volume total des apports solides peut être estimé à 1.55 hm3, ce qui correspond à un niveau d’envasement de la retenue de 496.00 NGM environ. Ce calage permet de disposer d’une tranche morte de l’ordre de 15% de la capacité totale de stockage du barrage Sidi Abdellah.
Les caractéristiques de la vase sont les suivantes :
II.2.2.
Masse volumique
:
v = 1400 kg/m
Frottement interne
:
’ = 0 °.
C A R A C T E R I S T I Q UE S
3
;
INTRINSEQUES DU BARRAGE
Les caractéristiques mécaniques du béton sont les suivantes :
II.2.3.
II.2.4.
Masse volumique
:
b = 2400 kg/m
Cohésion
:
0.5 MPa ;
Frottement interne
:
= 45°.
C A R A C T E R I S T I Q UE S
3
;
INTRINSEQUES DE LA FONDATION
Masse volumique
:
r = 2200 kg/m
Cohésion
:
0 MPa ;
Frottement interne
:
= 36°.
3
;
DRAINAGE
La répartition des sous-pressions prises en compte correspond à : •
La pleine pression due à la charge amont H1, au pied du parement amont ; 87
Mémoire de projet de fin d’étude
EHTP
•
La pleine pression due à la charge aval H2, lorsqu’elle existe, au pied du parement
aval. On suppose que la variation des sous pressions est linéaire. L’efficacité de drainage a été prise égale à E = 70 %, les drains sont
situés dans la galerie
de drainage et d'injection à 15.87 mètres du pied amont du barrage. II.2.5.
EF F E T
SISMIQUE
Pour comprendre l’effet du séisme sur le barrage, il est nécessaire de connaitre sa
magnitude et la distance qui sépare le site de la faille qui en est responsable. Les secousses sismiques provoquent des efforts d’inertie à la fois sur l’ouvrage et sur l’eau de la retenue et peuvent être dans n’importe quelle direction. Toutefois, l’accélération verticale ne représente que 50% de l’accélération horizontale. Raison pour laquelle on néglige souvent la composante verticale de l’effort du séisme devant le poids propre de l’ouvrage. L’intensité de l’accélération horizontale du séisme de dimensionnement est fonction de la
magnitude et de la distance horizont ale entre le site et l’épicentre du séisme. Elle est donnée par la figure ci-dessous.
F IGURE 25 : D ETERMINATION DE
L ' ACCELERATION HORIZONTALE DE DIMENSIONNEMENT .
Selon la note géologique et géotechnique, pour la région considérée et pour un rayon de 30 km on constate la magnitude ne dépasse pas la valeur de 6.5. En se basant sur la figure précédente on peut conclure que l’accélération horizontale et de 0.17 g.
88
EHTP
Mémoire de projet de fin d’étude
Il nous semble plus prudent de vérifier la stabilité du barrage en considérant une accélération horizontale maximale de 0.20 g Ces résultats sont identiques à ceux de la note géologique et géotechnique. Le séisme de projet a une accélération au sol de 0.20 g ; La prise en compte des effets sismiques est faite par la méthod e ‘’pseudo-statique’’ : •
Le mouvement du barrage est supposé celui d’un solide rigide. Pour le calcul, nous
prenons en compte pour la sollicitation horizontale les 2/3 de l’accélération soit 0.13 g. Pour la sollicitation verticale 20% de l’accélération, soit 0.04 g .
II.2.6.
R ESUME :
Le tableau suivant regroupe l’ensemble des paramètres utilisés dans le calcul de stabilité : T ABLEAU 29 : P ARAMETRES
Barrage
Vase
Béton
Fondation
drainage
Retenue normale
DE CALCUL DE STABILITE
hauteur sur fondation
69m
longueur en crête
374m
fruit amont
0,5H/1V
fruit aval
0,7H/1V
pente de rive droite
3,76/1 à 1,9/1
pente de rive gauche
1,73/1 à 1,38/1
apport solide(15 ans)
0.103 hm3/an
masse volumique de la vase
ρv = 1400 kg/m3
masse volumique du béton
ρb=2400 kg/m3
Cohésion
0,5MPa
masse volumique du béton
ρr=2200 kg/m3
Cohésion
0 MPa
densité de l'eau
1 t/m3
galerie d'injection et drainage
15,87m
efficacité de drainage
E=70%
Niveau amont
534.00 NGM
Niveau aval
480.10 NGM 89
Mémoire de projet de fin d’étude
EHTP
Effet sismique
Accélération pour sollicitation verticale
0.04
Accélération pour sollicitation horizontale
0 .13
III. E FFORTS APPLIQUES SUR LE BARRAGE : Cette partie propose d’indiquer les principes de calcul des principales actions et leurs
effets, intervenant dans la détermination des critères de stabilité du barrage Sidi Abdellah. Les principales forces prise en considération dans l’ensemble des calculs sont les suivantes :
Poids propre ;
Poussée hydrostatique de la retenue sur le parement amont ;
La sous pression appliquée à la base ;
Poussée statique de la vase sur le parement amont ;
Poussée hydrostatique sur le parement aval.
Force sismique appliquée au poids propre ;
Force d’inertie due à la retenue du barrage à l’amont ;
Force d’inertie due à la vase à l’amont du barrage..
La force appliquée par le vent.
III.1.
E FFORTS
III.1.1.
STATIQUES
P OIDS
:
PROPRE DU BARRAGE
:
Il consiste à un effort normal dont la résultante passe par le centre de gravité de l’ouvrage.
Il est évalué pour chaque mètre de largeur par la relation suivante :
Avec :
( 51 )
: Poids volumique du béton (KN/m 3).
V : le volume par mètre linéaire. III.1.2.
P OUSSEE
HYDROSTATIQUE DE L ’ E A U
:
Pour cet effort, on suppose une distribution linéaire de la surface libre jusqu’au fond où la poussée est maximale. Il est aussi important de comptabiliser l’effet stabilisant de cette poussée à l’aval.
La composante horizontale est :
90
Mémoire de projet de fin d’étude
EHTP
Où :
3
: Poids volumique de l’eau (K N/m
( 52 )
).
H : hauteur d’eau en m. La composante verticale est :
Où :
( 53 )
p : le fruit du parement amont ou aval. III.1.3.
P OUSSEE
DES SEDIMENTS
:
Elle est évaluée par la relation suivante :
( 54 )
Avec :
: Poids volumique déjaugé des sédiments.
Hs : hauteur de la vase en m. : angle de frottement interne de la vase. III.1.4.
S OUS - PRESSION :
Cette poussée est défavorable pour la stabilité du barrage. En absence de drain, on considère un diagramme de contrainte trapézoïdal avec la pleine sous-pression au pied amont et une sous- pression égale au niveau d’eau aval en pied aval. Dans le cas du barrage Sidi Abdellah, on travaille sous hypothèse de drainage et d’un entretien régulier des drains, la forme du diagramme de contrainte due à la sous pression est donnée, selon la position des drains, par l’USACE ( United
comme expliqué dans la figure suivante :
91
States Army Corps of Engineers)
Mémoire de projet de fin d’étude
EHTP
F IGURE 26 : D ISTRIBUTION DES CONTRAINTES DE LA SOUS - PRESSION (USACE 1995)
A titre indicatif, il existe d’autres distributions de contraintes des
sous-pressions à savoir la
distribution adoptée par USBR (United States- Bureau of Reclamation) et la distribution adopté par FERC (Federal Energy Regulatory Commission). Ces distributions seront regroupées en Annexe 19 et Annexe 20. Efforts dynamiques : III.1.5.
F ORCE
D ’ I NERTIE DU BARRAGE
:
La force causée par le tremblement sur le massif du barrage Pb est égale à :
Où :
: Intensité de l’accélération horizontale en g.
W b : poids du massif du barrage.
92
( 55 )
EHTP
III.1.6.
Mémoire de projet de fin d’étude
F ORCE
D ’ I NERTIE DE L ’ E AU :
Le séisme génère aussi une poussée hydrodynamique de l’eau sur le parement amont du barrage. Elle est estimée pour chaque point de profondeur y à partir de la surface libre du réservoir par la formule de Zanger (1952) suivante :
( 56 )
Pe : la poussée hydrodynamique en KN/m 2.
C : coefficient adimensionnel donnant la distribution de la magnitude et des pressions. Il est donné par la relation suivante et par le graphique ci-après selon le rapport y/h et l’angle du parement amont avec la verticale.
[ ]
( 57 )
h : profondeur totale du réservoir en m. y : profondeur du point en question en m. Cm : valeur maximale de C. W : masse volumique de l’eau en kg/m 3.
F IGURE 27:DETERMINATION DU COEFFICIENT C
Cette pression hydrostatique doit être appliquée au centre de gravité de la masse du barrage. Quant à la résultante de cette inertie, elle évaluée pour chaque mètre de largeur par la formule suivante : 93
EHTP
Mémoire de projet de fin d’étude
( 58 )
La poussée hydrodynamique peut également être calculée avec la relation de Westergraad suivante :
( 59 )
Signalons que le séisme applique aussi une poussée sur la vase. Elle est estimée par :
( 60 )
IV. C AS DE CHARGE Plusieurs cas de charge ont été considérés pour le calcul de stabilité. Ces cas supposent différents niveaux d’eau (RN, NPHE) combinés avec le cas de ‘’séisme’’ et le cas ‘’vase’’. T ABLEAU 30 : C AS
Efforts
RN
DE CHARGE
RN + séisme
poids Poussée hydrostatique amont RN Poussée hydrostatique amont NPHE Poussé Hydrostatique aval Poussé Hydrostatique aval NPHE sous pression RN sous pression NPHE Poussée des sédiments Force inertie de l'eau Force Inertie Barrage Force d'inertie de la vase
94
NPHE
NPHE + séisme
Vide+ Séisme
Mémoire de projet de fin d’étude
EHTP
V.
C RITERE DE STABILITE DU BARRAGE : V.1.
S TABILITE
AU GLISSEMENT
:
On étudie la stabilité du barrage par rapport au glissement pour la surface de contact entre le béton et la fondation. Le glissement du barrage se fait sur cette surface à cause des efforts appliqués.
La résistance au glissement est donnée par la relation suivante :
Avec
( 61 )
C : la cohésion de la fondation en KPa. Sa valeur est difficile à estimer (essai de cisaillement) et non constante dans le temps. On prend alors la valeur de 0 qui est la plus défavorable.
: Angle de frottement interne.
S : Section de contact entre le béton et la fondation en m 2 N : résultante des efforts normaux en KN Le facteur de sécurité au glissement a par conséquent la formule suivante :
( 62 )
Où T est la résultante des efforts tangentiels en KN. On dira que la stabilité au glissement du barrage est assurée si : Les valeurs minimales requises pour ce coefficient sont les suivantes : T ABLEAU 31 : V ALEURS MINIMALES DES COEFFICIENTS DE
Combinaison
Fg
RN
> 1.5
RN +SEISME
> 1.0
NPHE
> 1.2
NPHE + SEISME
>1.0
LAC VIDE + SEISME
> 1.1
95
SECURITE AU GLISSEMENT
Mémoire de projet de fin d’étude
EHTP
Pour les rives, la vérification est la même en prenant soin de considérer l’effort normal à la
fondation et de tenir compte de l’inclinaison relative de la semelle.
V.2.
S TABILITE
AU RENVERSEMENT
:
Le coefficient de sécurité au renversement F r est le rapport entre le moment des forces stabilisantes et le moment des forces renversantes par rapport au point aval de la base du plot :
∑ ∑
( 63 )
Les valeurs minimales requises pour ce coefficient sont les suivantes :
T ABLEAU 32 : VALEURS MINIMALES DES COEFFICIENTS DE SECURITE AU RENVERSEMENT
V.3.
Cas de charge
Fr
RN
> 1.5
RN + SEISME
> 1.0
NPHE
> 1.3
NPHE + SEISME
>1.0
LAC VIDE + SEISME
> 1.1
C ALCUL
FONDATIONS
DES
CONTRAINTES
TRANSMISES
AUX
:
Outre que la sécurité générale vis-à-vis du glissement et du renversement, on doit aussi vérifier la stabilité pour les contraintes transmises aux fondations. Le calcul de ces contraintes se fait à l’aide de la formule de la résistance des matériaux
suivante :
Où : N : effort normal. S : surface de contact considérée
96
( 64 )
Mémoire de projet de fin d’étude
EHTP
M : moment par rapport au centre de gravité de la section considérée. y : distance du point où on calcule la contrainte du centre de gravité de la section. I : moment d’inertie principal de la surface S. I = L3/12 Si on se limite à un mètre de largeur, on a donc : -Pour le pied amont :
( 65 )
Avec : b la longueur de contact de la section S e est l’excentricité de la résultante des efforts par rapport au centre de gravité de la surface
S. -Pour le pied aval :
L’ouvrage est stable lorsque
( 66 )
le contact entre le béton et les fondations reste en
compression. Ceci est vérifié tant que l’excentricité reste au niveau du tiers central pour les conditions normales de charge (RN), au niveau de la moitié centrale pour les deux cas de conditions accidentelles (PHE et Vide + Séisme) et au niveau de la base pour les conditions extrêmes de charges.
V.4.
R ESULTATS :
V.4.1.
P LOT
DEVERSANT
V.4.1.1.
FOND
V.4.1.1.1.
:
DE VALLEE
D ONNEES
T ABLEAU 33 : F OND
:
DE BASES
DE VALLEE
:
- D ONNEES
DE BASES
Données β
INCLINAISON AMONT-AVAL
0
a
COEFFICIENT DU SEISME =
0.13
CS
COHESION STATIQUE =
20
97
°
KPa
Mémoire de projet de fin d’étude
EHTP
Données CD
COHESION DYNAMIQUE =
0
KPa
φ '
ANGLE DE FROTTEMENT =
36
°
ZC
CRETE =
534
NGM
ZF
FOND DE FOUILLE =
470
NGM
ZV
FOND DE VALLEE =
480
NGM
RN
RETENUE NORMALE =
534
NGM
LC
LARGEUR EN CRÊTE =
4.88
m
H1
HAUTEUR1 =
64
m
m
FRUIT AMONT =
0.5
n1
FRUIT AVAL 1 =
0.7
n2
FRUIT AVAL 2 =
0.7
n3
FRUIT AVAL 3 =
0.7
LB
LARGEUR DE BASE =
81.68
m
SB
SURFACE DU BARRAGE =
2762
m²
γb
(M/V) DU BETON=
2.4
t/m3
g
PESANTEUR =
9.81
m/s2
NPHEM
NPHE AMONT =
536.66 NGM
NPHEEM NPHEE AMONT =
537.44 NGM
ETIAGEV ETIAGE AVAL =
480.1
NGM
NPHEV
NPHE AVAL =
485.5
NGM
ZG
NIVEAU DE LA GALERIE DE PIED =
482
NGM
EffD
EFFICACITE DU DRAIN =
70%
Dd
DISTANCE DE DRAINAGE =
15.87
m
ZVDF
COTE DE LA VIDANGE DE FOND =
496
NGM
HV
LA PROFONDEUR DE LA VASE =
26
m
γv
(M/V) DE LA VASE =
1.4
t/m3
98
Mémoire de projet de fin d’étude
EHTP
Données ϕ'
ANGLE DE FROTTEMENT VASE =
HB
HAUTEUR TOTALE DE LA RETENUE = 67.44
m
YB
HAUTEUR D'EAU DU PROFIL D'ETUDE =
64
m
Cm
COEFFICIENT DE WESTERGAARD =
0.73
Pe
FORCE D'INERTIE DE L'EAU =
6.06
t/m2
XG
ABSCISSE DU CENTRE DE GRAVITE
6.59
m
YG
ORDONNEE DU CENTRE DE GRAVITE 492.54 NGM
V.4.1.1.2.
0
°
RESULTATS :
T ABLEAU 34 : F OND
DE VALLEE
Charges
- E FFORTS
APPLIQUES
H
Poids
V 65214.99648
Poussée hydrostatique amont RN
20090.88
10045.44
Poussée hydrostatique amont NPHE
21760.9344
10880.4672
Poussé Hydrostatique aval
500.35905
350.251335
Poussé Hydrostatique aval NPHE
1178.42625
824.898375
sous pression RN
18041.13495
sous pression NPHE
21356.5715
Poussée des sédiments
4642.092
Force inertie de l'eau
2759.101997
Force Inertie Barrage
8477.949542
Force d'inertie de la vase
704.05062
99
2321.046
2608.599859
Mémoire de projet de fin d’étude
EHTP
T ABLEAU 35 : F OND
DE VALLEE
- C OMBINAISONS
DE CHARGES
Efforts RN
RN + séisme
NPHE
NPHE + Séisme
H
- 24 232.61
- 36 173.72
- 25 224.60
-37 165.70
- 8 477.95
V
59 890.60
57 282.00
57 884.84
55 276.24
62 606.40
T ABLEAU 36 : F OND DE VALLEE - C OEFFICIENTS DE
Vide+ Séisme
SECURITE AU GLISSEMENT
Efforts
RN
RN + séisme
NPHE
NPHE+SEISME Vide+ Séisme
Fg(C=0)
1.80
1.15
1.67
1.08
T ABLEAU 37 : F OND
Charges poids
DE VALLEE
H
- M OMENTS
PAR RAPPORT AU PIED DU BARRAGE
Bras de levier (m)
V -
5.37
65 215.00
43.09
Mv
Mh
2 810 114.20
-
Poussée hydrostatique amont RN
20 090.88
10 045.44
71.01
21.33
713 360.18 - 428 605.44
Poussée hydrostatique amont NPHE
21 760.93
10 880.47
70.60
22.15
768 204.77 - 482 047.18
Poussé Hydrostatique aval
500.36
350.25 2.36
3.37
-
825.43 -
1 684.54
Poussé Hydrostatique aval NPHE
1 178.43
824.90 3.62
5.17
-
2 983.38 -
6 088.54
sous pression RN
-
18 041.13
51.76
-
933 837.12
-
sous pression NPHE
-
21 356.57
49.40
- 1 055 013.55
-
Poussée des sédiments
4 642.09
Force inertie de l'eau RN
2 759.10
Force Inertie Barrage
8 477.95
Force d'inertie de la vase
704.05
2 321.05 77.35 2 608.60 43.09 -
100
8.67 25.60 22.54 10.40
-
179 525.17 -
40 231.46
- -
70 633.01
112 404.57 - 191 092.98 - -
7 322.13
Mémoire de projet de fin d’étude
EHTP
T ABLEAU 38 : F OND
DE VALLEE
- C OEFFICIENTS DE SECURITE AUX CONDITIONS NORMALES
RN
RN + séisme
Charges
stabilisant
poids
2 810 114.20
Poussée amont RN
713 360.18
déstabilisant
stabilisant
déstabilisant
2 810 114.2 - 428 605.44
713 360.18 - 428 605.44
Poussée amont NPHE Poussé aval
- 2 509.97
- 2 509.97
- 933 837.12
- 933 837.12
Poussé aval NPHE sous pression RN sous pression NPHE Poussée des sédiments
179 525.17
- 40 231.46
179 525.17 - 40 231.46
Force inertie de l'eau
- 70 633.01
Force Inertie Barrage
- 303 497.55
Force d'inertie de la vase
- 7 322.13
Moments
3 702 999.5
Coefficients de sécurité
2.64
- 1 405 184.0
3 702 999.5 - 1 786 636.6 2.07
101
Mémoire de projet de fin d’étude
EHTP
T ABLEAU 39 : F OND
DE VALLEE
- C OEFFICIENTS DE SECURITE AU RENVERSEMENT AUX CONDITIONS EXTREMES.
NPHE Charges poids
NPHE+ Séisme
stabilisant
déstabilisant
2 810 114.20
Vide+ Séisme
stabilisant
déstabilisant
2 810 114.20
stabilisant
déstabilisant
2 810 114.20
Poussée amont RN Poussée amont NPHE
768 204.77
-
482 047.18
-
9 071.92
768 204.77
-
482 047.18
-
9 071.92
Poussé aval Poussé aval NPHE sous pression RN sous pression NPHE Poussée des sédiments
- 1 055 013.55 179 525.17
- 40 231.46
- 1 055 013.55 179 525.17
- 40 231.46
Force inertie de l'eau
- 70 633.01
Force Inertie Barrage
- 303 497.55
Force d'inertie de la vase
- 7 322.13
Moments Coefficients de sécurité
3 757 844.1
- 1 586 364.1
3 757 844.1
2.37
-1 967 816.8 1.91
102
- 303 497.55
2 810 114.20
- 303 497.55
9.26
Mémoire de projet de fin d’étude
EHTP
T ABLEAU 39 : F OND
DE VALLEE
- C OEFFICIENTS DE SECURITE AU RENVERSEMENT AUX CONDITIONS EXTREMES.
NPHE Charges
NPHE+ Séisme
stabilisant
poids
déstabilisant
Vide+ Séisme
stabilisant
2 810 114.20
déstabilisant
2 810 114.20
stabilisant
déstabilisant
2 810 114.20
Poussée amont RN Poussée amont NPHE
768 204.77
-
482 047.18
-
9 071.92
768 204.77
-
482 047.18
-
9 071.92
Poussé aval Poussé aval NPHE sous pression RN sous pression NPHE Poussée des sédiments
- 1 055 013.55 179 525.17
- 1 055 013.55
- 40 231.46
179 525.17
- 40 231.46
Force inertie de l'eau
- 70 633.01
Force Inertie Barrage
- 303 497.55
Force d'inertie de la vase
- 7 322.13
Moments
3 757 844.1
Coefficients de sécurité
- 1 586 364.1
3 757 844.1
2.37
-1 967 816.8
- 303 497.55
2 810 114.20
1.91
- 303 497.55
9.26
102
Mémoire de projet de fin d’étude
EHTP T ABLEAU 40 : F OND
DE VALLEE
- B RAS
DE LEVIER PAR RAPPORT AU CENTRE DE LA SECTION DE CONTACT
Bras de levier par rapport au centre de la section Charges poids
Mh 2.25
Mv
Mtotal
146 733.74
146 733.74
Poussée hydrostatique amont 30.17 RN
21.33
- 428 605.44
303 104.41
- 125 501.03
Poussée hydrostatique amont 29.76 NPHE
22.15
482 047.18
323 846.49
- 158 200.70
Poussé Hydrostatique aval
38.48
3.37
1 684.54
- 13 478.84
- 15 163.38
Poussé Hydrostatique aval NPHE
37.22
5.17
- 6 088.54
- 30 705.47 - 36 794.00
sous pression RN
10.92
- 197 037.17 - 197 037.17
sous pression NPHE
8.56
- 182 811.17 - 182 811.17
Poussée des sédiments
36.51
Force inertie de l'eau
8.67
- 40 231.46
25.60
- 70 633.01
84 733.65
44 502.19 - 70 633.01
Mémoire de projet de fin d’étude
EHTP T ABLEAU 40 : F OND
DE VALLEE
- B RAS
DE LEVIER PAR RAPPORT AU CENTRE DE LA SECTION DE CONTACT
Bras de levier par rapport au centre de la section Charges
Mh
poids
2.25
Mv
Mtotal
146 733.74
146 733.74
Poussée hydrostatique amont 30.17 RN
21.33
- 428 605.44
303 104.41
- 125 501.03
Poussée hydrostatique amont 29.76 NPHE
22.15
482 047.18
323 846.49
- 158 200.70
Poussé Hydrostatique aval
38.48
3.37
1 684.54
- 13 478.84
- 15 163.38
Poussé Hydrostatique aval NPHE
37.22
5.17
- 6 088.54
- 30 705.47 - 36 794.00
sous pression RN
10.92
- 197 037.17 - 197 037.17
sous pression NPHE
8.56
- 182 811.17 - 182 811.17
Poussée des sédiments
36.51
Force inertie de l'eau Force Inertie Barrage
2.25
Force d'inertie de la vase T ABLEAU 41 : F OND
DE VALLEE
8.67
- 40 231.46
25.60
- 70 633.01
22.54
- 191 092.98
10.40
- 7 322.13
84 733.65
44 502.19 - 70 633.01
- 5 869.35
- 196 962.33 - 7 322.13
- E XCENTRICITES DES RESULTANTES DES EFFORTS PAR RAPPORT AU CENTRE
DE GRAVITE DE LA SURFACE DE CONTACT.
Efforts
RN
RN + séisme
NPHE
NPHE+SEISME Vide+ Séisme
H
- 24 232.61
- 36 173.72
- 25 224.6
37 165.70
- 8 477.95
V
59 890.60
57 282.00
57 884.84
55 276.24
62 606.4
M
146 465.6
421 383.1
186 569.9
461 487.40
50 228.5
e
2.45
7.36
3.22
8.35
0.80
103
Mémoire de projet de fin d’étude
EHTP
T ABLEAU 42 : F OND
DE VALLEE
- C ONTRAINTES TRANSMISES A LA FONDATION .
Efforts
Contrainte amont(Kpa) Contrainte aval(Kpa)
moyenne(Kpa)
RN
601.51
864.96
733.23
RN + séisme
322.33
1080.26
701.30
NPHE
540.89
876.47
708.68
NPHE+SEISME
261.71
1091.77
676.74
Vide+ Séisme
721.31
811.66
766.48
V.4.2.
P LOT
NON DEVERSANT
V.4.2.1.
R I V E
V.4.2.1.1.
DROITE
:
:
D ONNEES
DE BASES
I VE DROITE - D ONNEES T ABLEAU 43 : R IVE
: DE BASE
Données α
INCLINAISON DE LA RIVE
27
a
COEFFICIENT DU SEISME =
0.13
CS
COHESION STATIQUE =
0
KPa
CD
COHESION DYNAMIQUE =
0
KPa
φ '
ANGLE DE FROTTEMENT FROTTEMENT =
36
°
ZC
CRETE =
538
NGM
ZF
FOND DE FOUILLE =
470
NGM
ZV
FOND DE VALLEE =
480
NGM
RN
RETENUE NORMALE =
534
NGM
LC
LARGEUR EN CRÊTE =
4.88
m
H1
HAUTEUR1 =
64
m
H2
HAUTEUR2 =
58.12
m
H3
HAUTEUR3 =
m
FRUIT AMONT =
0.5
n1
FRUIT AVAL 1 =
0.7
m
104
Mémoire de projet de fin d’étude
EHTP
Données n2
FRUIT AVAL 2 =
0.7
n3
FRUIT AVAL 3 =
0.7
LB
LARGEUR DE BASE =
81.68
m
γb
(M/V) DU BETON=
2.4
t/m3
g
PESANTEUR =
9.81
m/s2
NPHEM
NPHE AMONT =
536.66 NGM
NPHEEM NPHEE AMONT =
537.44 NGM
ETIAGEV ETIAGE AVAL =
480
NGM
NPHEV
NPHE AVAL =
485.5
NGM
ZG
NIVEAU DE LA GALERIE DE PIED =
482
NGM
EffD
EFFICACITE DU DRAIN =
70%
Dd
DISTANCE DE DRAINAGE =
15.36
m
ZVDF
COTE DE LA VIDANGE DE FOND =
496
NGM
HV
LA PROFONDEUR DE LA VASE =
26
m
γv
(M/V) DE LA VASE =
1.4
t/m3
ϕ'
ANGLE DE FROTTEMENT FROTTEMENT VASE =
0
°
HB
HAUTEUR TOTALE DE LA RETENUE = 67.44
m
YB
HAUTEUR D'EAU DU PROFIL D'ETUDE =
64
m
Cm
COEFFICIENT COEFFICIEN T DE WESTERGAARD =
0.73
Pe
FORCE D'INERTIE DE L'EAU =
6.06
t/m2
XG
ABSCISSE DU CENTRE DE GRAVITE
4.57
m
YG
ORDONNEE DU CENTRE DE GRAVITE = 493.2
105
NGM
Mémoire de projet de fin d’étude
EHTP
V.4.2.1.2.
RESULTATS :
T ABLEAU 44 : R IVE I VE DROITE - E FFORTS
Charges
APPLIQUES
H
V
poids
65559.68
Poussée hydrostatique amont RN
20090.88
10045.44
Poussée hydrostatique amont NPHE
21760.93
10880.47
Poussé Hydrostatique aval
490.5
343.35
Poussé Hydrostatique aval NPHE
1178.43
824.90
sous pression RN
17911.96
sous pression NPHE
21266.99
Poussée des sédiments
4642.09
Force inertie de l'eau RN
2715.180
Force Inertie Barrage
8522.76
Force d'inertie de la vase
704.05
I VE DROITE - C OMBINAISONS T ABLEAU 45 : R IVE
2321.05
2622.39
DE CHARGES
Efforts RN
RN + séisme
NPHE +Sédiments
NPHE+SEISME Vide+ Séisme
H
- 24 242.47
- 36 184.46
- 8 522.76
-37 166.59
- 19 600.38
V
60 357.56
57 735.17
62 937.29
55 696.72
58 036.51
T ABLEAU 46 : R IVE I VE DROITE - C OEFFICIENTS
Efforts
RN +
RN + séisme
NPHE
Fg(C=0)
1.81
1.16
1.68
106
DE SECURITE AU GLISSEMENT
NPHE+SEISME
Vide+ Séisme
1.1
5.37
Mémoire de projet de fin d’étude
EHTP
T ABLEAU 47 : R I VE
Charges Poids
DROITE
H
- M OMENTS
Bras de levier (m)
V -
PAR RAPPORT AU PIED DU BARRAGE
Mv
65 559.68 43.11
Mh
2 826 277.83
-
Poussée hydrostatique amont RN
20 090.88
10 045.44
71.01
21.33
713 360.18 - 428 605.44
Poussée hydrostatique amont NPHE
21 760.93
10 880.47 70.60
22.15
768 204.77 - 482 047.18
Poussé Hydrostatique aval
490.50
343.35 2.33
3.33
-
801.15 -
1 635.00
Poussé Hydrostatique aval NPHE
1 178.43
824.90 3.62
5.17
-
2 983.38 -
6 088.54
sous pression RN
-
17 911.96 51.72
-
926 370.36
-
sous pression NPHE
-
21 266.99 49.31
- 1 048 628.79
-
Poussée des sédiments
4 642.09
2 321.05 77.35
8.67
Force inertie de l'eau RN
2 715.18
-
25.60
Force Inertie Barrage
8 522.76
2 622.39 43.11
23.20
-
10.40
Force d'inertie de la vase
704.05
107
-
179 525.17 -
40 231.46
- -
69 508.61
113 051.11 - 197 728.00 - -
7 322.13
EHTP
Mémoire de projet de fin d’étude
T ABLEAU 48 : R I VE DROITE - C OEFFICIENTS DE SECURITE AUX CONDITIONS NORMALES
RN Charges
RN +séisme
stabilisant
Poids
déstabilisant
stabilisant
2 826 277.83
Poussée amont RN
713 360.18
déstabilisant
2 826 277.83 -
428 605.44
713 360.18 -
428 605.44
-
2 436.15
-
2 436.15
-
926 370.36
-
40 231.46
Poussée amont NPHE Poussé aval Poussé aval NPHE sous pression RN
- 926 370.36
sous pression NPHE Poussée des sédiments
179 525.17
179 525.17
- 40 231.46
Force inertie de l'eau RN
-
69 508.61
Force Inertie Barrage
-
310 779.11
Force d'inertie de la vase
-
7 322.13
Moments
3 719 163.18
Coefficients de sécurité
- 1 397 643.42
3 719 163.18 - 1 785 253.26
2.66
2.08
108
EHTP
Mémoire de projet de fin d’étude
T ABLEAU 49 : R I VE DROITE - C OEFFICIENTS DE SECURITE AU RENVERSEMENT AUX CONDITIONS EXTREMES.
NPHE Charges Poids
stabilisant
NPHE+SEISME déstabilisant
2 826 277.83
stabilisant
Vide+ Séisme déstabilisant
2 826 277.83
stabilisant
déstabilisant
2 826 277.83
Poussée amont RN Poussée amont NPHE
768 204.77
-
482 047.18
-
9 071.92
768 204.77
-
482 047.18
-
9 071.92
Poussé aval Poussé aval NPHE sous pression RN sous pression NPHE Poussée des sédiments
- 1 048 628.79
-
40 231.46
Force inertie de l'eau RN
-
69 508.61
Force Inertie Barrage
-
310 779.11
Force d'inertie de la vase
-
7 322.13
Moments Coefficients de sécurité
179 525.17
3 774 007.77 2.39
-
40 231.46
- 1 048 628.79
- 1 579 979.35
179 525.17
3 774 007.8 1.92
-1 967 589.20
- 310 779.11
2 826 277.83 9.09
109
- 310 779.11
Mémoire de projet de fin d’étude
EHTP
T ABLEAU 49 : R I VE DROITE - C OEFFICIENTS DE SECURITE AU RENVERSEMENT AUX CONDITIONS EXTREMES.
NPHE Charges
NPHE+SEISME
stabilisant
Poids
déstabilisant
2 826 277.83
Vide+ Séisme
stabilisant
déstabilisant
stabilisant
2 826 277.83
déstabilisant
2 826 277.83
Poussée amont RN Poussée amont NPHE
768 204.77
-
482 047.18
-
9 071.92
768 204.77
-
482 047.18
-
9 071.92
Poussé aval Poussé aval NPHE sous pression RN sous pression NPHE Poussée des sédiments
- 1 048 628.79
-
40 231.46
Force inertie de l'eau RN
-
69 508.61
Force Inertie Barrage
-
310 779.11
Force d'inertie de la vase
-
7 322.13
Moments
179 525.17
3 774 007.77
Coefficients de sécurité
-
40 231.46
- 1 048 628.79
- 1 579 979.35
2.39
179 525.17
3 774 007.8
- 310 779.11
-1 967 589.20
2 826 277.83
1.92
- 310 779.11
9.09
109
Mémoire de projet de fin d’étude
EHTP T ABLEAU 50 : R I VE
DROITE
- B RAS
DE LEVIER PAR RAPPORT AU CENTRE DE LA SECTION DE CONTACT
Bras de levier par rapport au centre de la section Charges poids
Mh 2.27
-
Mv -
Mtotal
148 820.48
148 820.48
Poussée hydrostatique amont RN
30.17
21.33
- 428 605.44
303 104.41 - 125 501.03
Poussée hydrostatique amont NPHE
29.76
22.15
- 482 047.18
323 846.49
Poussé Hydrostatique aval
38.51
3.33
-
1 635.00
- 13 221.26 -
14 856.26
Poussé Hydrostatique aval NPHE
37.22
5.17
-
6 088.54
- 30 705.47 -
36 794.00
sous pression RN
10.88
-
-
- 194 845.87 - 194 845.87
8.47
-
-
- 180 085.08 - 180 085.08
sous pression NPHE Poussée des sédiments Force inertie de l'eau RN
36.51 -
8.67
-
40 231.46
25.60
-
69 508.61
- 158 200.70
84 733.65 - -
44 502.19 69 508.61
Mémoire de projet de fin d’étude
EHTP T ABLEAU 50 : R I VE
DROITE
- B RAS
DE LEVIER PAR RAPPORT AU CENTRE DE LA SECTION DE CONTACT
Bras de levier par rapport au centre de la section Charges
Mh
poids
2.27
Mv
-
-
Mtotal
148 820.48
148 820.48
Poussée hydrostatique amont RN
30.17
21.33
- 428 605.44
303 104.41 - 125 501.03
Poussée hydrostatique amont NPHE
29.76
22.15
- 482 047.18
323 846.49
Poussé Hydrostatique aval
38.51
3.33
-
1 635.00
- 13 221.26 -
14 856.26
Poussé Hydrostatique aval NPHE
37.22
5.17
-
6 088.54
- 30 705.47 -
36 794.00
sous pression RN
10.88
-
-
- 194 845.87 - 194 845.87
8.47
-
-
- 180 085.08 - 180 085.08
sous pression NPHE Poussée des sédiments
36.51
Force inertie de l'eau RN
-
Force Inertie Barrage
2.27
Force d'inertie de la vase
-
8.67
-
40 231.46
25.60
-
69 508.61
23.20
- 197 728.00
10.40
-
- 158 200.70
84 733.65
44 502.19
- - 5 952.82
7 322.13
69 508.61
- 203 680.82 - -
7 322.13
T ABLEAU 51 : R I VE DROITE - E XCENTRICITES DES RESULTANTES DES EFFORTS PAR RAPPORT AU CENTRE DE GRAVITE DE LA SURFACE DE CONTACT.
Efforts RN
RN + séisme
NPHE
H
- 24 242.47 -
36 184.46 - 25 224.6
V
60 357.56
57 735.17
M
141 880.50
422 392.05
e
2.35
7.32
NPHE + SEISME
Vide+ Séisme
-37 166.59 - 8 522.76
58 319.11 55 696.72
62 937.29
181 757.1 462 268.66 54 860.34 3.12
110
8.30
0.87
Mémoire de projet de fin d’étude
EHTP
T ABLEAU 52 : R I VE DROITE - C ONTRAINTES TRANSMISES A LA FONDATION .
Contrainte amont(Kpa)
Efforts
Contrainte aval(Kpa)
moyenne(Kpa) 738.95
RN
611.35
866.55
RN + séisme
326.98
1 086.72
706.85
NPHE
550.54
877.45
713.99 681.89
NPHE+SEISME
266.16
1097.62
Vide+ Séisme
721.20
819.87
V.4.2.2.
R I V E
V.4.2.2.1.
770.53
GAUCHE:
D ONNEES
T ABLEAU 53 : R I VE
DE BASES
GAUCHE
- D ONNEES
: DE BASE
Données α
INCLINAISON DE LA RIVE
30
β
INCLINAISON AMONT-AVAL
0
a
COEFFICIENT DU SEISME =
0.13
CS
COHESION STATIQUE =
20
KPa
CD
COHESION DYNAMIQUE =
0
KPa
φ '
ANGLE DE FROTTEMENT =
36
°
ZC
CRETE =
538
NGM
ZF
FOND DE FOUILLE =
491.65 NGM
ZV
FOND DE VALLEE =
501
NGM
RN
RETENUE NORMALE =
534
NGM
LC
LARGEUR EN CRÊTE =
7
m
H1
HAUTEUR1 =
37.15
m
H2
HAUTEUR2 =
37.15
m
111
°
Mémoire de projet de fin d’étude
EHTP
Données H3
HAUTEUR3 =
m
m
FRUIT AMONT =
0.5
n1
FRUIT AVAL 1 =
0.7
n2
FRUIT AVAL 2 =
0.7
n3
FRUIT AVAL 3 =
0.7
LB
LARGEUR DE BASE =
56.18
m
SE
SURFACE DES EVIDEMENTS =
8
m²
SB
SURFACE DU BARRAGE =
1337
m²
γb
(M/V) DU BETON=
2.4
t/m3
g
PESANTEUR =
9.81
m/s2
γe
(M/V) EAU =
1
t/m3
NPHEM
NPHE AMONT =
536.66 NGM
NPHEEM NPHEE AMONT =
537.44 NGM
ETIAGEV ETIAGE AVAL =
480
NGM
NPHEV
NPHE AVAL =
485.5
NGM
ZG
NIVEAU DE LA GALERIE DE PIED =
482
NGM
EffD
EFFICACITE DU DRAIN =
70%
Dd
DISTANCE DE DRAINAGE =
15.87
m
ZVDF
COTE DE LA VIDANGE DE FOND =
496
NGM
HV
LA PROFONDEUR DE LA VASE =
4.35
m
γv
(M/V) DE LA VASE =
1.4
t/m3
ϕ'
ANGLE DE FROTTEMENT VASE =
0
°
HB
HAUTEUR TOTALE DE LA RETENUE = 45.79
m
YB
HAUTEUR D'EAU DU PROFIL D'ETUDE =
42.35
m
Cm
COEFFICIENT DE WESTERGAARD =
0.73
Pe
FORCE D'INERTIE DE L'EAU =
4
112
t/m2
Mémoire de projet de fin d’étude
EHTP
Données XG
ABSCISSE DU CENTRE DE GRAVITE
YG
ORDONNEE DU CENTRE DE GRAVITE = 507.86 NGM
V.4.2.2.2.
3.39
m
RESULTATS :
T ABLEAU 54 : R I VE GAUCHE - E FFORTS
Charges
APPLIQUES
H
V
Poids
31656.64
Poussée hydrostatique amont RN
8797.23
4398.61
Poussée hydrostatique amont NPHE
9902.33
4951.17
Poussé Hydrostatique aval
665.719
466.00
Poussé Hydrostatique aval NPHE
185.519
129.86
sous pression RN
1371.73
sous pression NPHE
3627.61
Poussée des sédiments
129.941
Force inertie de l'eau RN
1151.11
Force Inertie Barrage
4115.36
Force d'inertie de la vase
19.7077
T ABLEAU 55 : R I VE
GAUCHE
64.97
1266.27
- C OMBINAISONS
DE CHARGES
Efforts RN
RN + séisme
NPHE
NPHE+ SEISME
H
-8 261.45
-13 547.63
-9 846.76
-15 132.94
-4 115.36
V
35 214.49
33 948.23
33 175.03
31 908.77
30 390.37
T ABLEAU 56 : R I VE
Efforts
RN
Fg(C=0) 3.10
GAUCHE
- C OEFFICIENTS DE
SECURITE AU GLISSEMENT
RN + séisme
NPHE
NPHE+ SEISME
1.82
2.45
1.53
113
Vide+ Séisme 5.37
Vide+ Séisme
Mémoire de projet de fin d’étude
EHTP
T ABLEAU 57 : R I VE
GAUCHE
- M OMENTS
PAR RAPPORT AU PIED DU BARRAGE
V
Bras de levier (m)
Mv
poids
31 656.64
29.62
937 511.35
Poussée hydrostatique amont RN 8 797.23
4 398.61
49.12
14.12
216 067.25
-124 187.53
Poussée hydrostatique amont NPHE 9 902.33
4 951.17
48.73
14.90
241 259.53
-147 588.16
Poussé Hydrostatique aval
665.72
466.00
2.72
3.88
-1 266.75
-2 585.21
Poussé Hydrostatique aval NPHE
185.52
129.86
1.43
2.05
-186.35
-380.31
sous pression RN
1 371.73
108.61
-148 990.09
sous pression NPHE
3 627.61
56.53
-205 059.50
Poussée des sédiments 129.94
64.97
55.46
Force inertie de l'eau RN
1 151.11
0.00
Force Inertie Barrage
4 115.36
1 266.27
Force d'inertie de la vase
19.71
Charges
H
114
29.62
Mh
1.45
3 602.93
-188.41
16.94
0.00
-19 499.83
16.21
-37 500.45
-66 710.03
1.74
0.00
-34.29
Mémoire de projet de fin d’étude
EHTP
T ABLEAU 58 : R I VE GAUCHE - C OEFFICIENTS DE SECURITE AUX CONDITIONS NORMALES
RN Charges
stabilisant
poids
937 511.35
Poussée amont RN
216 067.25
RN + séisme déstabilisant
stabilisant
déstabilisant
937 511.35 -124 187.53
216 067.25
-124 187.53
Poussée amont NPHE Poussé aval
-3 851.96
-3 851.96
-148 990.09
-148 990.09
Poussé aval NPHE sous pression RN sous pression NPHE Poussée des sédiments
3 602.93
-188.41
3 602.93
-188.41
Force inertie de l'eau RN
-19 499.83
Force Inertie Barrage
-104 210.49
Force d'inertie de la vase
-34.29
Moments
1 157 181.53
Coefficients de sécurité
4.17
1 157 181.53
-277 218.00
-400 962.61
2.89
115
Mémoire de projet de fin d’étude
EHTP
T ABLEAU 59 : R I VE GAUCHE - C OEFFICIENTS DE SECURITE AU RENVERSEMENT AUX CONDITIONS EXTREMES.
NPHE Charges
stabilisant
poids
937 511.35
déstabilisant
NPHE+SEISME
Vide+ Séisme
stabilisant
stabilisant
déstabilisant
937 511.35
déstabilisant
937 511.35
Poussée amont RN Poussée amont NPHE
241 259.53
-147 588.16
241 259.53 -147 588.16
Poussé aval Poussé aval NPHE
-566.67
-566.67
-205 059.50
-205 059.50
sous pression RN sous pression NPHE Poussée des sédiments
3 602.93
-188.41
3 602.93
-188.41
Force inertie de l'eau RN
-19 499.83
Force Inertie Barrage
-104 210.49
Force d'inertie de la vase
-34.29
Moments
1 182 373.81
Coefficients de sécurité
3.35
-353 402.75
-104 210.49
1 182 373.8 -477 147.36
937 511.35
2.47
9.00
116
-104 210.49
Mémoire de projet de fin d’étude
EHTP
T ABLEAU 59 : R I VE GAUCHE - C OEFFICIENTS DE SECURITE AU RENVERSEMENT AUX CONDITIONS EXTREMES.
NPHE Charges
stabilisant
déstabilisant
poids
937 511.35
NPHE+SEISME
Vide+ Séisme
stabilisant
stabilisant
déstabilisant
937 511.35
déstabilisant
937 511.35
Poussée amont RN Poussée amont NPHE
241 259.53
-147 588.16
241 259.53 -147 588.16
Poussé aval Poussé aval NPHE
-566.67
-566.67
-205 059.50
-205 059.50
sous pression RN sous pression NPHE Poussée des sédiments
3 602.93
-188.41
3 602.93
-188.41
Force inertie de l'eau RN
-19 499.83
Force Inertie Barrage
-104 210.49
Force d'inertie de la vase
-34.29
Moments
1 182 373.81
Coefficients de sécurité
3.35
-353 402.75
-104 210.49
1 182 373.8 -477 147.36
937 511.35
2.47
9.00
-104 210.49
116
Mémoire de projet de fin d’étude
EHTP T ABLEAU 60 : R I VE
GAUCHE
- B RAS
DE LEVIER PAR RAPPORT AU CENTRE DE LA SECTION DE CONTACT
Bras de levier par rapport au centre de la section Charges
Mh
Mv
Mtotal
poids
1.52
0.00
0.00
48 276.37
48 276.37
Poussée hydrostatique amont RN
21.03
14.12
-124 187.53
92 510.18
-31 677.35
Poussée hydrostatique amont NPHE
20.64
14.90
-147 588.16
102 181.24 -45 406.92
Poussé Hydrostatique aval 30.81
3.88
-2 585.21
-14 356.78
-16 941.99
Poussé Hydrostatique aval NPHE
29.53
2.05
-380.31
-3 834.22
-4 214.54
sous pression RN
80.52
-110 458.13 -110 458.13
sous pression NPHE
28.44
-103 160.05 -103 160.05
Poussée des sédiments
27.37
1.45
-188.41
1 777.92
1 589.50
Mémoire de projet de fin d’étude
EHTP T ABLEAU 60 : R I VE
GAUCHE
- B RAS
DE LEVIER PAR RAPPORT AU CENTRE DE LA SECTION DE CONTACT
Bras de levier par rapport au centre de la section Charges
Mh
Mv
Mtotal
poids
1.52
0.00
0.00
48 276.37
48 276.37
Poussée hydrostatique amont RN
21.03
14.12
-124 187.53
92 510.18
-31 677.35
Poussée hydrostatique amont NPHE
20.64
14.90
-147 588.16
102 181.24 -45 406.92
Poussé Hydrostatique aval 30.81
3.88
-2 585.21
-14 356.78
-16 941.99
Poussé Hydrostatique aval NPHE
29.53
2.05
-380.31
-3 834.22
-4 214.54
sous pression RN
80.52
-110 458.13 -110 458.13
sous pression NPHE
28.44
-103 160.05 -103 160.05
Poussée des sédiments
27.37
Force inertie de l'eau RN Force Inertie Barrage
1.52
Force d'inertie de la vase
T ABLEAU 61 : R I VE
GAUCHE
1.45
-188.41
16.94
-19 499.83
16.21
-66 710.03
1.74
-34.29
1 777.92
1 589.50 -19 499.83
-1 931.05
-68 641.09 -34.29
- E XCENTRICITES DES RESULTANTES DES EFFORTS PAR RAPPORT AU CENTRE DE GRAVITE DE LA SURFACE DE CONTACT.
Efforts
RN
RN + séisme
NPHE
NPHE+SEISME Vide+ Séisme
H
-8 261.45
-13 547.63
-9 846.76
-15 132.94
-4 115.36
V
35 214.49
33 948.23
33 175.03
31 908.77
30 390.37
M
109 211.60
197 386.81
102 915.63
191 090.84
20 364.72
e
3.10
5.81
3.10
5.99
0.67
117
Mémoire de projet de fin d’étude
EHTP
T ABLEAU 62 : R I VE GAUCHE - C ONTRAINTES TRANSMISES A LA FONDATION .
Efforts
Contrainte amont(Kpa) Contrainte aval(Kpa)
moyenne(Kpa)
RN
419.20
834.43
626.82
RN + séisme
229.04
979.51
604.28
NPHE
394.87
786.16
590.51
NPHE+SEISME
204.71
931.24
567.97
Vide+ Séisme
502.23
579.66
540.95
V.5.
C ALCUL
V.5.1.
DE LA STABILITE ELASTIQUE
C ONDITION
DE
:
M AURICE L EV Y :
Le calcul de la stabilité élastique consiste à l’évaluation de l’état de contrainte existant aux
parements amont et aval du barrage lorsque le réservoir est vide et lorsqu’il est plein. Les conditions de la stabilité élastique sont de nombre de quatre et elles portent le nom des conditions de Maurice Lévy (1895) :
Condition 1
Il faut que la plus forte contrainte de compression au parement ava l σav, à réservoir plein soit inférieure à la contrainte admissible en compression.
Condition 2
Il ne peut y avoir de traction au parement aval lorsque le réservoir est vide. σav doit être
positive.
Condition 3
La plus grande contrainte de compression sur le parement amont σam à vide doit être inférieure à la contrainte admissible de compression.
Condition 4
La compression dans le parement amont σam calculée comme si l’ouvrage est imperméable
doit être supérieure à la pression hydrostatique Pam appliquée au parement amont au même niveau.
118
Mémoire de projet de fin d’étude
EHTP
doit être supérieur 1mais en pratique pour assurer la stabilité interne au niveau du parement amont, il suffit que qui est une Selon Maurice Lévy le rapport
soit supérieur à θ b
caractéristique du béton de l’ordre de 0.75.
On travaille avec un béton de résistance à la compression de l’ordre de 200 bars.
Les 4 conditions se résument dans le tableau suivant : T ABLEAU 63 : C ONDITIONS DE M AURICE L EV Y
Parement
Réservoir plein vide
V.5.2.
FORCE
Amont
Aval
σam≥ θb. Pam
σav≤Rb
σam≤Rb
σav≥0
ET BRAS DE LEVIER
:
Le calcul se fait par tranches verticales d’épaisseur unité, on suppose que le parement
amont est incliné de i et le parement aval est incliné de j et on admet que le niveau maximum de la retenue coïncide avec le point de concours des deux parements. Soit AB une section de profondeur y sous le niveau de l’eau.
Le poids de la partie du béton supérieure à la section AB est :
( 67 )
Où m=tg i est le fruit du parement amont et n=tg j le fruit du parement aval.
. t et agit à une distance de
Le poids agit à une distance du parement amont égale à La composante verticale V de la poussée de l’eau vau
B égale à
.
La composante horizontale H de la poussée de l’eau vaut
au dessus de AB égale à
.
119
et agit à une hauteur b
EHTP
V.5.3.
Mémoire de projet de fin d’étude
POINT
DE PASSAGE DE LA RESULTANTE
:
Le point de passage de la résultante est obtenu par l’équation d’équilibre des moments. Soit d la distance du point B au point de passage de la résultante on a :
120
Mémoire de projet de fin d’étude
EHTP
Implique que :
( 68 )
On trouve donc l’expression de d .
V.5.4.
CALCUL
V.5.4.1.
DES CONTRAINTES
CONTRAINTES
V.5.4.1.1.
( 69 )
B ARRAGE
AU PAREMENT AMONT. PLEIN
La contrainte de compression sur le parement amont est obtenue en divisant le moment M de la résultante pris par rapport au tiers aval de la section par le module de flexion :
* +* + .
Or
et comme
On remplaçant
donc
l’équation peut être écrite sous la forme
par son expression on trouve :
121
( 70 ) ( 71 )
Mémoire de projet de fin d’étude
EHTP
Et comme on a
()
( 72 )
() V.5.4.1.2.
Pour trouver
et
B ARRAGE
( 73 )
VIDE .
dans le cas où le barrage est vide il suffit de prendre
les équations 22 et 23. On trouve
et
V.5.4.2.
CONTRAINTES
V.5.4.2.1.
B ARRAGE
( 74 ) ( 75 )
AU PAREMENT AVAL. PLEIN
De la même manière on a :
* +* + 1*+ 0
122
( 76 )
( 77 )
( 78 )
dans
Mémoire de projet de fin d’étude
EHTP
Or
Donc :
* + V.5.4.2.2.
V.5.5.
BARRAGE ( 80 )
A PPLICATION
VIDE.
et
AU BARRAGE
S IDI A B D E L L A H :
Les caractéristiques du barrage Sidi Abdellah sont les suivantes : n=0.7 m= 0.5
b=2.4
t/m3
On trouve : Parement
Réservoir
( 79 )
Amont
Aval
plein
σav= 148.11
vide
σam= 184.96
σav= 112
Ainsi ces conditions sont vérifiées.
123
( 81 )
Mémoire de projet de fin d’étude
EHTP
VI. S YNTHESE DES RESULTATS VI.1.
S TABILITE
AU GLISSEMENT
:
Les coefficients de sécurité minimums, vis-à-vis de la stabilité au glissement sont donnés dans le tableau ci-dessus : T ABLEAU 64 : C OEFFICIENTS DE SECURITE MINIMUM - S TABILITE
AU GLISSEMENT
Fg Combinaison
Fond de vallée
Rive droite
Rive gauche
Fg min
Fg
RN
1.80
1.61
2.68
1.61
> 1.5
RN + séisme
1.15
1.03
1.58
1.03
> 1.0
NPHE
1.67
1.50
2.12
1.50
> 1.2
NPHE+SEISME
1.08
1.1
1.53
1.08
>1
Vide+ Séisme
5.37
4.78
4.65
4.65
> 1.1
Ainsi la stabilité du barrage Sidi Abdellah au glissement est largement vérifiée.
VI.2.
S TABILITE
AU RENVERSEMENT
:
Les coefficients de sécurité minimums, vis-à-vis de la stabilité au glissement sont donnés dans le tableau ci-dessus : T ABLEAU 65 : C OEFFICIENTS DE
SECURITE MINIMUM
- S TABILITE
AU RENVERSEMENT
Fr Combinaison
Fond de vallée
Rive droite
Rive gauche
Fg min
Fg
RN
2.64
2.66
4.17
2.64
> 1.5
RN + séisme
2.07
2.08
2.89
2.07
> 1.0
NPHE
2.37
2.39
3.35
2.37
> 1.3
NPHE+SEISME
1.91
1.92
2.47
1.91
>1
Vide+ Séisme
9.26
9.09
9.00
9.00
> 1.1
Ainsi la stabilité du barrage Sidi Abdellah au renversement est largement vérifiée.
124
Mémoire de projet de fin d’étude
EHTP
VI.3.
S TABILITE
LA FONDATION
RELATIVE AUX CONTRAINTES TRANSMISES A
:
Les contraintes transmises à la fondation au niveau du barrage Sidi Abdellah sont rassemblés dans les tableaux suivant : T ABLEAU 66 : F OND
DE VALLEE
- C ONTRAINTES TRANSMISES A LA FONDATION .
Efforts
Contrainte amont(Kpa)
Contrainte aval(Kpa)
RN
601.51
864.96
RN + séisme
322.33
1080.26
NPHE
540.89
876.47
NPHE+SEISME
261.71
1091.77
Vide+ Séisme
721.31
811.66
T ABLEAU 67 : R I VE DROITE - C ONTRAINTES TRANSMISES A LA FONDATION .
Efforts
Contrainte amont(Kpa)
Contrainte aval(Kpa)
RN
611.35
866.55
RN + séisme
326.98
1 086.72
NPHE
550.54
877.45
NPHE+SEISME
266.16
1097.62
Vide+ Séisme
721.20
819.87
T ABLEAU 68 : R I VE GAUCHE - C ONTRAINTES TRANSMISES A LA FONDATION .
Efforts
Contrainte amont(Kpa)
Contrainte aval(Kpa)
RN
419.20
834.43
RN + séisme
229.04
979.51
NPHE
394.87
786.16
NPHE+SEISME
204.71
931.24
Vide+ Séisme
502.23
579.66
125
Mémoire de projet de fin d’étude
EHTP
On peut facilement constater que les contraintes sont positives. On déduit donc l’absence
de traction. Autrement dit, Aucune contrainte de traction n'a été relevée au pied amont du barrage et cela même lors du cas RN SEISME ( le cas de charge le plus critique). Ainsi, la stabilité dans ce cas est vérifiée tant que l’excentricité reste au niveau du tiers central pour les conditions normales de charge (RN), au niveau de la moitié centrale pour les deux cas de conditions accidentelles (PHE et Vide + Séisme) et au niveau de la base pour les conditions extrêmes de charges. Les résultats obtenus pour le barrage Sidi Abdellah sont rassemblés dans le tableau suivant : T ABLEAU 69 : S TABILITE RELATIVE AUX CONTRAINTES TRANSMISES AUX
Fond de vallée
Rive droite
FONDATIONS.
Rive gauche
Combinaison
Tiers Tiers centrale / centrale / Excentricité Moitié Excentricité Moitié centrale centrale (m) (m) (m) (m)
Tiers centrale / Excentricité Moitié centrale (m) (m)
RN
2.45
13.61
2.35
13.61
3.10
9.36
RN + séisme
7.36
13.61
7.32
13.61
5.81
9.36
NPHE
3.22
20.42
3.12
20.42
3.10s
14.05
NPHE+SEISME
8.35
20.42
8.30
20.42
5.99
14.05
Vide+ Séisme
0.80
20.42
0.87
20.42
0.67
14.05
Finalement, on peut conclure que la stabilité dans ce cas est largement vérifiée.
126
Mémoire de projet de fin d’étude
EHTP
VII. C ALCUL DE STABILITE A L ’ A IDE DU LOGICIEL CADAM : VII.1.
P RESENTATION
DU LOGICIEL
:
CADAM (Computer Analysis of DAMs) est un logiciel qui a été principalement conçu pour appuyer l'apprentissage des principes d'évaluation de stabilité structurelle de barrages poids en béton. CADAM est aussi utilisé pour soutenir la recherche et le développement sur le comportement structural et la sécurité de barrages en béton. CADAM est développé dans un contexte universitaire et ne présente aucun aspect commercial. CADAM élaboré par l’école polytechnique de Montréal.
CADAM est basé sur la méthode de gravité (l'équilibre des corps rigides et la théorie de poutre). Il exécute des analyses de stabilité pour des charges hydrostatiques et des charges sismiques. Plusieurs options de modélisations ont été incluses pour permettre aux utilisateurs d'explorer le comportement structural des barrage-poids (ex. la géométrie, les sous-pressions, le drainage, les critères d'initiation et de propagation de fissures). Dans un contexte de formation technique d'étudiants, CADAM permet de :
Corroborer des calculs manuels avec des calculs informatiques pour développer la compréhension des procédures de calculs.
Effectuer des analyses paramétriques sur l'influence de la géométrie, de la résistance des matériaux et de l'intensité des charges sur la réponse structurale.
Comparer les hypothèses de sous-pressions, de propagation de fissures et de résistance au cisaillement (pic, résiduel) des différents guides sur la sécurité des barrages (ACB 1999, FERC 1999, USACE 1995, FERC 1991, USBR 1987).
Étudier différents scénarios de réfection (post-tension, remblai stabilisateur, contreforts)
127
Mémoire de projet de fin d’étude
EHTP
VII.2.
S AISIE
VII.2.1.
Cette
fenêtre
DES DONNEES
:
INFORMATIONS
GENERALES
nous
remplir
aide
à
les
:
informations générales
sur
le
barrage analysé.
VII.2.2.
G EOMETRIE
ET DONNEES DE BASE
:
Au cours de cette étape, on saisit les données géométriques afin de définir la section transversale du barrage. Le système d’unité est métrique. Il suffit de remplir les champs
demandés pour définir parfaitement la section transversale.
128
Mémoire de projet de fin d’étude
EHTP
VII.2.3.
D ONNEES
GEOTECHNIQUES
:
Il s’agit de saisir les données géotechniques pour le surface de contact béton -fondation (Base joint) et éventuellement pour d’autres surfaces béton -béton (Lift joints) :
VII.2.4.
D ONNEES
DE LA RETENUE
:
Puis on donne les informations nécessaires pour les poussées hydrostatiques (amont – aval) et la poussée de la vase :
129
Mémoire de projet de fin d’étude
EHTP
VII.2.5.
DRAINAGE :
On introduit les données relatives au drainage :
VII.2.6.
INTERFACE :
On obtient la forme de la section avec les niveaux d’eau normal et PHEE ainsi que le niveau des sédiments :
130
EHTP
VII.2.7.
Mémoire de projet de fin d’étude
A NALYSE
PSEUDO - S T A T I Q U E
:
On saisit les données concernant l’effort sismique :
VII.2.8.
C O M B I N A I S O NS
DE CHARGES
On choisit les conditions de charge qu’on veut évaluer ainsi que les facteurs de sécurité
requis :
131
EHTP
VII.2.9.
Mémoire de projet de fin d’étude
R ESULTATS :
Le logiciel CADAM affiche les résultats dans des interfaces conviviales. Il peut aussi afficher les résultats dans des feuilles Excel. L’ensemble des résultats sont regroupés dans Annexe 21.
Les résultats sont pratiquement identiques. Il y a une différence au niveau des combinaisons NPHE (Flood). Cette différence découle automatiquement du fait que le logiciel prend en compte les forces de pressions appliquées sur la crête. Par contre, dans notre analyse on a négligé cette force.
132
EHTP
Mémoire de projet de fin d’étude
CHAPITRE V : VISITE DU CHANTIER DU BARRAGE .
133
Mémoire de projet de fin d’étude
EHTP
I. G ENERALITES : L'accès au site se fait à partir de la ville de Taroudant en empruntant une piste en direction de Tamaloukt, puis vers souk Ahad lmoulass, sur une distance d'environ 23 Km. Cette piste ne présente pas de difficultés particulières d'accès.
F IGURE 28 : S ITE
DU BARRAGE
SIDI ABDELLAH
Le barrage SIDI ABDELLAH est en BCR .En effet le BCR est un béton raide d’affaissement nul.
Les BCR sont généralement fabriqués avec les mêmes matériaux que ceux utilisés pour le béton conventionnel. La consistance très «sèche» du BCR requiert toujours l’application d’un effort de compactage afin de rapprocher les particules du granulat pour permettre à la pâte de ciment de combler les vides granulaires Un BCR bien formulé et bien compacté est en mesure de développer des propriétés mécaniques semblables à celles d’un béton conventionnel.
Le BCR présente les avantages suivants :
Faible contenu en liant (<175 kg/m3)
Faible chaleur d’hydratation
134
EHTP
Mémoire de projet de fin d’étude
Faible coût / m3
Rapidité de mise en place
Technologie peu complexe
Grande stabilité volumique.
II. D ERIVATION PROVISOIRE : Les ouvrages de dérivation provisoire sont dimensionnés de manière à pouvoir transiter la crue vingtenale. La solution retenue pour la dérivation des eaux pendant les travaux correspond à deux pertuis de dimensions 5m x 5m disposés au pied de la rive droite, associés à deux batardeaux amont et aval
Les deux pertuis de la dérivation provisoire
Le système de dérivation provisoire des eaux lors de la construction du barrage peut être subdivisé en trois phases :
Durant la première phase, les eaux de l’oued transiteront par son lit mineur dans la
partie droite. Au cours de cette phase il sera réalisé les deux pertuis de la dérivation provisoire chenal d’approche amont et chenal de restitution aval ainsi que les deux
batardeaux amont et aval,
En seconde phase, l’oued s’écoulera à travers les deux pertuis de la dérivation
provisoire réalisés en première phase moyennant le prolongement de ce dernier à l’amont et à l’aval par deux chenaux d’amenée et de restitution. Au cours de cette
135
EHTP
Mémoire de projet de fin d’étude
phase, l’essentiel des travaux du barrage sera réalisé, notamment les excavations de la
partie centrale rive droite et rive gauche ainsi que les remblais en BCR
Troisième phase : cette phase consiste à l’opération de bouchage des pertuis de la dérivation provisoire. Les deux pertuis seront fermés à la fin du chantier avec un bouchon en béton qui résiste à la poussé de l’eau. Le bouchon sera placé dans le voile d’étanchéité.
III. M ODE DE CONSTRUCTION : Lor s de la construction du barrage, l’échauffement du béton par l’hydratation du ciment peut être considérable et provoquer une fissuration importante de l’ouvrage. Pour cette rais on, le chantier s’arrête généralement une fois
la température excède les 30°.Et les travaux se
poursuivent pendant la nuit. Le barrage est constitué en plots (blocs) individuels de 12 à 16 m de largeur. Chaque plot est bétonné en levée de1.5 à3.5 m. Ces blocs sont séparés par des joints de dilatation afin d’améliorer la stabilité des plots. Ce mode de construction permet de :
Faciliter le bétonnage en adoptant le volume des étapes à la production journalière.
Contrôler et faciliter le dégagement de la chaleur d’hydratation.
Eviter la fissuration de retrait en permettant l’ouverture des joints.
F IGURE 29 : P LOTS ( BLOCS ) DU
136
BARRAGE .
Mémoire de projet de fin d’étude
EHTP
Par souci d'économie et aussi pour limiter l'échauffement, les dosages des bétons sont modulés selon la place qu'ils occupent dans le barrage. Les bétons seront plus dosés près des parements (étanchéité, résistance aux agressions extérieures) et près de la base (résistance mécanique) qu'au cœur du barrage. On utilise des ciments à faible exothermie, ou on
remplace
une partie du ciment par des liants moins rapides comme les cendres volantes. Souvent, on complète ces précautions par des disposions spéciales :
pré-réfrigération du béton par refroidissement des granulats et/ou de l'eau, ou substitution partielle de l'eau de gâchage par des paillettes de glace.
post-réfrigération par réseaux de serpentins noyés dans le béton, dans lesquels circule de l'eau réfrigérée
La vibration du béton est assurée par des engins équipés d'une batterie gros vibreurs hydrauliques Près des parois, elle est réalisée manuellement avec des vibreurs (électriques ou pneumatiques).Après la réalisation de chaque plots, les plots sous-jacents sont abondamment arrosés pour éliminer toute trace de laitance. L'arrosage diminue aussi la chaleur dégagée par le béton.
F IGURE 30 : N ETTOYAGE
DE LA SURFACE AVANT LA REPRISE DE BETON
137
EHTP
Mémoire de projet de fin d’étude
F IGURE 31 : TRAVAUX DE
CONSTRUCTION DE LA VIDANGE DU FOND
138
EHTP
Mémoire de projet de fin d’étude
CONCLUSION : A l’achèvement de ce travail nous pouvons conclure que
le barrage Sidi Abdell ah s’impose
comme solution efficace pour les différents problèmes de la région de Taroudant. En effet, ce barrage permettra d’élargir le périmètre d’irrigation. En plus, l’ouvrage va répondre aux
besoins en eau potable des agglomérations avoisinante. Sans oublier son rôle principal concernant la protection des sites en avale contre les inondations. Bref, le barrage Sidi Abdellah constitue un grand levier du développement de la région de Taroudant. Le barrage Sidi Abdellah se situe au nord de Taroudant à 23 km de Tamaloukt. Le cours d’eau concerné est l’Oued « Ouaaer », un affluent de l’Oued Souss.
Le calcul de laminage a permis de caller sa vidange de fond à la cote 496 NGM et sa cote normale à 534 NGM afin de ne pas laisser passer des débits supérieurs au débit critique susceptible de causer des inondations. Le calage du couronnement nous a donné une cote de la crête à 538 NGM. Au niveau de la cote normale (534 NGM), le barrage aura une capacité de 10,37 hm 3. Le dimensionnement des ouvrages annexes du barrage est fait sur la base de la crue milléniale du projet. L’évacuateur de crue est à seuil libre avec un déversoir de type Creager
suivi par un coursier établi sur le parement aval de pente 1H/1V. Les paramètres choisis pour le dimensionnement du barrage ne peuvent être validés sans faire un calcul de stabilité. Ce calcul nous a confirmé que le barrage de Sidi Abdellah est stable, que ce soit pour son plot déversant ou son plot non déversant, vis-à-vis du glissement, du renversement, des contraintes transmises aux fondations calcaires et vis-à-vis de la stabilité interne du béton. En guise de conclusion, le barrage Sidi Abdellah jouera un rôle très décisif dans le développement de la région de Taroudant. De même, cet ouvrage illustre la politique audacieuse du Maroc concernant les ressources en eau. Ces ressources qui sont irrégulières vue les problématiques du changement climatiques notre pays.
139
EHTP
Mémoire de projet de fin d’étude
BIBLIOGRAPHIE : TALEB, M. (2010). Cours des barrages, Ecole Hassania des Travaux Publics, Casablanca,140 pages. SERHIR, N. (2007). Hydrologie opérationnelle, Ecole Hassania des Travaux Publics, Casablanca. ZOUBIR, B. (2010) Cours d’hydrologie, Ecole Hassania des Travaux Publics,Casablanca, 100 pages. KENFAOUI, M. (2010) cours hydraulique en charge et à surface libre , Ecole Hassania des Travaux Publics,Casablanca, 140 pages.. Design of Small Dams (1987), third edition ,United States Bureau of reclamation,USA,827 pages. KHATSURIA, R. M. (2005). Hydraulics of spillways and energy disspators, USA, 676 pages. Gravity Dam Design,(1995),US Army Corps of engineers,Washington,58 pages . CHANSON, H. (1994). "Air-Water Interface Area in Self-Aerated Flow." Water Res., IAWPRC, Vol. 28, No. 4, pp. 923-929 (ISSN 0043-1354). CHANSON, H. (1993). "Stepped Spillway Flows and Air Entrainment." Can. Jl of Civil Eng., Vol. 20, No. 3,June, pp. 422-435 (ISSN 0315-1468). Carlos A. Gonzalez and Hubert Chanson, Hydraulic Design of Stepped Spillways and Downstream Energy Dissipators for Embankment Dams.
Dam Engineering, Vol. XVVII,
Issue 4 Leclerc, M. Léger, P. Tinawi.R (Avril 2001), CADAM User’s Manual, Ecole Polytechnique de Montréal, CANADA, 124 pages.
140
EHTP
Mémoire de projet de fin d’étude
ANNEXES : Liste des annexes : ANNEXE 1 : EMPLACEMENT DES 3 STATIONS PLUVIOMETRIQUES : AOULOUZ, AMSOUL ET TAROUDANT. ________________________________________________________________ 142 ANNEXE 2: PJMAX DES STATIONS PLUVIOMETRIQUES ____________________________ 143 ANNEXE 3: RESULTATS D’ AJUSTEMENT STATISTIQUES POUR LES TROIS STATIONS . _____________ 144 ANNEXE 4: PROFIL EN TRAVERS DE LA SECTION EN AVAL ______________________________ 148 ANNEXE 5: COURBE DE TARAGE ______________________________________________ 148 ANNEXE 6: COURBE DE LA SURFACE DE LA RETENUE EN FONCTION DE LA COTE _______________ 149 ANNEXE 7: HYDROGRAMME DE CRUE MILLENIALE DE TYPE SOKOLOVSKI ____________________ 149 ANNEXE 8:LAMINAGE DE LA CRUE DE PROJET . _____________________________________ 150 ANNEXE 9: LAMINAGE DE LA CRUE DECAMILLENALE . _________________________________ 150 ANNEXE 10: PROFIL CREAGER DE L ’ EVACUATEUR DE CRUE ____________________________ 151 ANNEXE 11: VALEUR DU COEFFICIENT C0. _______________________________________ 151 ANNEXE 12: CAPACITE DE L'EVACUATEUR DE CRUE _________________________________ 152 ANNEXE 13: CALCUL DE LA COURBE DE REMOUS PAR EXCEL. ___________________________ 152 ANNEXE 14: CALCUL DE LA COURBE DE REMOUS PAR HEC-RAS _________________________ 154 ANNEXE 15: CAPACITE DE LA VIDANGE DE FOND ___________________________________ 155 ANNEXE 16: PLOT DEVERSANT. ______________________________________________ 156 ANNEXE 17: PLOT NON DEVERSANT. ___________________________________________ 156 ANNEXE 18: LES DIFFERENTES CONDITIONS DE CHARGE CONSIDEREES PAR L ’US ARMY CORPS OF ENGENEERS POUR EVALUER LA SECURITE DES BARRAGES POIDS . _____________________ 157 ANNEXE 19: DISTRIBUTION DES CONTRAINTES DE LA SOUS -PRESSION (USBR 1987)__________ 158 ANNEXE 20: DISTRIBUTION DES CONTRAINTES DE LA SOUS -PRESSION (FERC 1999) __________ 160 ANNEXE 21: RESULTATS DU LOGICIEL CADAM. ___________________________________ 161
141
EHTP Annexe 1 :
Mémoire de projet de fin d’étude
Emplacement des 3 stations pluviométriques : Aoulouz, Amsoul et
Taroudant.
142
Mémoire de projet de fin d’étude
EHTP
Annexe 2: Pjmax des stations pluviométriques Aoulouz
Amsoul
Taroudant
Année
Pjmax
Année
Pjmax
Année
Pjmax
1966
31,6
1978
49,7
1967
31,6
1967
52,3
1979
55
1968
36,7
1968
55,6
1980
25,9
1969
37,8
1969
57,6
1981
24,6
1970
40,6
1970
40,7
1982
35,3
1971
37,5
1971
27,6
1983
17,7
1972
24,2
1972
58,4
1984
89,5
1973
26,5
1973
31,6
1985
32,3 3 2,3
1974
33
1974
44,6
1986
30,1
1975
36,2
1975
39,3
1987
15,1
1976
56,2
1976
39,4
1988
52,8
1977
34,8
1977
34,2
1989
50
1978
21,5
1978
49,7
1990
20,8
1979
42,4
1979
38,5
1991
37
1980
38,2
1980
35,7
1992
21,2
1981
27,7
1981
42,7
1993
21,2 2 1,2
1982
42
1982
33,4
1994
38,3
1983
24,5
1983
75
1995
27,9
1984
26,2
1984
43,2
1996
54,4
1985
50,4
1985
41,5
1997
43
1986
21,5
1986
31,2
1998
33,1
1987
23,2
1987
51,8
1999
16,6 1 6,6
1988
42
1988
60,5
2000
37,1 3 7,1
1989
70
1989
30,6
moyenne
36,026087
1990
18,2
1990
56,2
écart type
17,131025
1991
33
1991
48
Max
89,5
1992
25,8
1992
23,6
Min
15,1
1993
25,6
143
Mémoire de projet de fin d’étude
EHTP 1993
40,6
1994
42
1994
40
1995
49,5
1995
57,1
1996
40,5
1996
33
1997
40
1997
45
1998
32,3
1998
21,4
1999
37,1
1999
18
2000
22
2000
30
moyenne
35,020588
moyenne
41,7
écart type
11,048126
écart type
12,5
Max
70
Max
75
Min
18,2
Min
18
Annexe 3: Résultats d’ajustement statistiques pour les trois stations.
T(ans)
Pjmax (mm)
F
écart Type
-
Intervalle de confiance (95%)
10000.0
0.9999
151.3
27.32
97.77 - 204.9
2000.0
0.9995
129.8
22.66
85.42 - 174.3
1000.0
0.9990
120.6
20.65
80.09 - 161.1
200.0
0.9950
99.05
16.01
67.67 - 130.4
100.0
0.9900
89.76
14.02
62.28 - 117.2
50.0
0.9800
80.43
12.03
56.85 - 104.0
20.0
0.9500
67.99
9.421
49.52 - 86.46
10.0
0.9000
58.37
7.458
43.75 - 72.99
5.0
0.8000
48.35
5.521
37.53 - 59.18
3.0
0.6667
40.37
4.166
32.21 - 48.54
2.0
0.5000
33.21
3.279
26.78 - 39.64
Résultats d’ajustement des Pjmax de la station Amsoul à la
144
loin de Gumbel
Mémoire de projet de fin d’étude
EHTP
Ajustement à la loi de Gumbel des Pjmax du poste Amsoul
T(ans)
Pjmax (mm)
F
écart Type
-
Intervalle de confiance (95%)
10000.0
0.9999
109.4
14.49
80.97 - 137.8
2000.0
0.9995
95.52
12.02
71.96 - 119.1
1000.0
0.9990
89.55
10.95
68.08 - 111.0
200.0
0.9950
75.67
8.491
59.02 - 92.31
100.0
0.9900
69.67
7.435
55.10 - 84.25
50.0
0.9800
63.66
6.382
51.15 - 76.17
20.0
0.9500
55.63
4.997
45.84 - 65.43
10.0
0.9000
49.43
3.956
41.68 - 57.19
5.0
0.8000
42.97
2.929
37.23 - 48.71
3.0
0.6667
37.82
2.210
33.49 - 42.16
2.0
0.5000
33.21
1.739
29.80 - 36.61
Résultats d’ajustement des Pjmax de la station Taroudant à la loi de Gumbel
145
Mémoire de projet de fin d’étude
EHTP
Ajustement à la loi de Gumbel des Pjmax du poste Taroudant
T(ans)
Pjmax (mm)
F
écart Type
-
Intervalle de confiance (95%)
10000.0
0.9999
125.8
16.16
94.16 - 157.5
2000.0
0.9995
110.2
13.40
83.89 - 136.4
1000.0
0.9990
103.4
12.22
79.45 - 127.3
200.0
0.9950
87.69
9.469
69.13 - 106.3
100.0
0.9900
80.91
8.291
64.66 - 97.17
50.0
0.9800
74.11
7.118
60.15 - 88.06
20.0
0.9500
65.03
5.573
54.10 - 75.95
10.0
0.9000
58.01
4.411
49.36 - 66.66
5.0
0.8000
50.70
3.266
44.29 - 57.10
3.0
0.6667
44.88
2.464
40.04 - 49.71
2.0
0.5000
39.65
1.939
35.85 - 43.45
Résultats d’ajustement des Pjmax de la station Aoulouz à la loi de Gumbel
146
EHTP
Mémoire de projet de fin d’étude
Ajustement à la loi de Gumbel des Pjmax du poste Aoulouz
147
EHTP
Mémoire de projet de fin d’étude
Annexe 4: Profil en travers de la section en aval
Annexe 5: Courbe de tarage
barrage SIDI ABDELLAH Courbe de tarage 475 474.5 474 473.5
) M 473 G N472.5 ( e t o 472 C
Ks=30 Ks=35
471.5 471 470.5 470 0.00
200.00
400.00 600.00 Débit(m3/s)
148
800.00
1000.00
Mémoire de projet de fin d’étude
EHTP
Annexe 6: Courbe de la surface de la retenue en fonction de la cote Barrage SIDI ABDELLAH Courbe Hauteur _Surface
60 50 )40 a H ( e30 c a f r u s20
10 0 470
480
490
500
510 520 Cote (NGM)
530
540
550
Annexe 7: Hydrogramme de crue milléniale de type Sokolovski Barrage SIDI ABDELLAH Hydrogramme de crue de projet 1000.0 900.0 800.0 ) 700.0 s / 600.0 3 m 500.0 ( t i b 400.0 é D
300.0 200.0 100.0 0.0 0.00
1.00
2.00
149
3.00 temps(h)
4.00
5.00
6.00
Mémoire de projet de fin d’étude
EHTP
Annexe 8:Laminage de la crue de projet. Barrage SIDI ABDELLAH Laminage de la crue de projet
1000.0 900.0 800.0 700.0 ) s 600.0 / 3 500.0 m ( Q 400.0
300.0 200.0 100.0 0.0 0
1
2 temps(h) 3
4
Qe
5
6
Qs
Annexe 9: Laminage de la crue décamillénale. Barrage SIDI ABDELLAH Laminage de la crue décamillinnale
1400.0 1300.0 1200.0 1100.0 1000.0 ) 900.0 s / 800.0 3 700.0 m ( 600.0 Q 500.0 400.0 300.0 200.0 100.0 0.0 0
1
2
3 temps(h) Qe
150
Qs
4
5
6
Mémoire de projet de fin d’étude
EHTP
Annexe 10: Profil Creager de l’évacuateur de crue Barrage SIDI ABDELLAH Profil Creager de l'évacuateur de crue
0
1
2
3
4 -1
0
1
2
3
Annexe 11: Valeur du coefficient C0.
151
4
5
6
7
Mémoire de projet de fin d’étude
EHTP
Annexe 12: Capacité de l'évacuateur de crue Barrage SIDI ABDELLAH capacité de l'évacuateur de crue
4000 3500 3000
) s /2500 3 m 2000 ( t i b1500 é d
1000 500 0 533
534
535
536
537 538 cote (NGM)
539
540
Annexe 13: Calcul de la courbe de remous par Excel.
∆X
Zi
Yi
Vi
Ei
0,00
534,00
1,34
6,85
537,73
0,20
533,99
1,34
6,87
537,73
0,40
533,96
1,33
6,91
537,72
0,90
533,81
1,30
7,09
537,67
1,40
533,58
1,25
7,37
537,60
1,90
533,27
1,19
7,73
537,50
2,80
532,51
1,07
8,55
537,31
2,91
532,41
1,06
8,65
537,29
3,41
531,91
0,99
9,27
537,28
4,00
531,32
0,92
9,94
537,27
4,50
530,82
0,88
10,46
537,27
5,00
530,32
0,84
10,94
537,26
9,00
526,32
0,65
14,12
537,13
13,00
522,32
0,55
16,59
536,90
17,00
518,32
0,49
18,65
536,53
21,00
514,32
0,45
20,42
536,01
25,00
510,32
0,42
21,97
535,34
27,00
508,32
0,40
22,68
534,94
152
541
542
Mémoire de projet de fin d’étude
EHTP
∆X
Zi
Yi
Vi
Ei
29,00
506,32
0,39
23,35
534,49
31,00
504,32
0,38
23,98
534,01
33,00
502,32
0,37
24,58
533,48
35,00
500,32
0,37
25,15
532,91
35,50
499,84
0,36
25,27
532,76
36,00
499,42
0,36
25,38
532,61
36,50
499,04
0,36
25,46
532,46
37,00
498,70
0,36
25,54
532,30
37,50
498,40
0,36
25,59
532,14
38,00
498,13
0,36
25,64
531,99
38,50
497,89
0,36
25,67
531,83
39,00
497,67
0,36
25,69
531,67
39,50
497,48
0,36
25,70
531,51
40,00
497,32
0,36
25,70
531,35
40,50
497,18
0,36
25,70
531,19
41,00
497,06
0,36
25,68
531,03
41,50
496,97
0,36
25,66
530,87
42,00
496,89
0,36
25,62
530,71
42,50
496,84
0,36
25,58
530,56
43,00
496,81
0,36
25,53
530,40
43,50
496,80
0,36
25,48
530,25
44,00
496,81
0,36
25,41
530,09
44,50
496,84
0,36
25,34
529,94
45,00
496,90
0,36
25,26
529,79
45,50
496,97
0,36
25,17
529,64
46,00
497,07
0,37
25,08
529,49
46,50
497,19
0,37
24,97
529,34
47,00
497,33
0,37
24,86
529,20
47,50
497,49
0,37
24,74
529,06
48,00
497,68
0,37
24,61
528,92
48,50
497,90
0,38
24,47
528,78
49,00
498,14
0,38
24,31
528,65
49,50
498,42
0,38
24,15
528,52
50,00
498,72
0,38
23,97
528,39
50,50
499,06
0,39
23,78
528,26
51,00
499,44
0,39
23,57
528,14
51,50
499,87
0,39
23,34
528,03
153
Mémoire de projet de fin d’étude
EHTP
∆X
Zi
Yi
Vi
Ei
52,00
500,34
0,40
23,09
527,91
52,50
500,88
0,40
22,81
527,80
53,00
501,49
0,41
22,50
527,70
Annexe 14: Calcul de la courbe de remous par HEC-Ras
154
EHTP
Mémoire de projet de fin d’étude
Annexe 15: Capacité de la vidange de fond
Cote (NGM)
Débit (m3/s)
496,00
0,00
500,00
10,54
505,00
15,81
510,00
19,71
515,00
22,96
520,00
25,81
525,00
28,37
530,00
30,72
534,00
32,48
540,00
34,95
550,00
38,71
560,00
42,15
565,00
43,76
575,00
46,83
580,00
48,29
155
EHTP
Mémoire de projet de fin d’étude
Annexe 16: Plot déversant.
Annexe 17: Plot non déversant.
156
EHTP
Mémoire de projet de fin d’étude
Annexe 18: Les différentes conditions de charge considérées par l’US Army Corps of Engeneers pour évaluer la sécurité des barrages poids.
157
EHTP
Mémoire de projet de fin d’étude
Annexe 19: Distribution des contraintes de la sous-pression (USBR 1987)
158
EHTP
Mémoire de projet de fin d’étude
159
EHTP
Mémoire de projet de fin d’étude
Annexe 20: Distribution des contraintes de la sous-pression (FERC 1999)
160