Université Sidi Mohammed Ben Abdellah Ecole Nationale de Commerce et de Gestion – Fès Fès
Stage d’approfondissement
Création de valeur et Performance financière Cas : CBGN
Réalisé par : LAHLOU MIMI Zineb
Sous l’encadrement de : : M. CHEDDADI Fouad
Mme. SAHBANI Siham
CBGN
ENCG Fès
Année académique : 2014-2015
Rapport de stage d’approfondissement
Remerciement C ’es ’es t avec un grand plaisir que je présente mes remerciements à la direction de La CBGN, pour son ac cueil cueil chaleureux et pour m’ avoir avoir offert cette occasion de stage. Accueillir un stagiaire dans un établissement est toujours une charge pour celui-ci, car cela nécessite un un encadrement et des conseils afin de permettre au stagiaire de bénéficier de l’expérience et du savoir -faire -faire des membres de cette association. De ce fait, j ’exprime ’exprime ma profonde gratitude et immense respect à mes encadrants académique, Madame SAHBANI Siham et professionnel, Monsieur CHEDDADI CHEDDADI Fouad pour m’ avoir avoir encadrée le long de la durée de mon stage, pour leurs disponibilités à me transmettre leurs savoirs et leurs soutiens qui m’ ont ont largement facilité la tâche. Mes plus vifs remerciements vont également à tout le personnel de la CBGN, pour leurs aides et recommandations, et à toute personne qui a contribuée de près ou de loin à la réalisation de ce modeste travail. Je remercie également Mme Latifa BENSLIMANE, professeur de langue française au lycée IBN BATOUTA Tanger, pour m’avoir corrigé le rapport et prendre soin qu’il soit correct au niveau du langage, de la grammaire et d’orthographe. Enfin, je tiens à présenter mon profond respect respect à tout le le corps administratif administratif et professoral de l’ENC G-Fès, G-Fès, pour leurs efforts considérables et leur contribution dans notre formation.
Rapport de stage d’approfondissement
Sommaire INTRODUCTION GENERALE .............................................................................................................................. 1 CHAPITRE 1 : LA PRISE DE CONNAISSANCE DU L IEU DE STAGE ......................................................................... 3
SECTION 1 : PRESENTATION DE C OCA OCA OLA C OLA COMPANY ............................................................................................. 5 I. Historique de CocaCola .......................................................................................................................... .......................................................................................................................... 5 II. aujourd'hui .......................................................... .............................................................. .... 7 Coca-Cola aujourd'hui SECTION 2 : PRESENTATION DE LA CBGN .................................................................................................................... 9 I. NABC : North Africa Bottling company ................................................................................................ 9 II. La compagnie des boissons gazeuses du Nord .............................................................. ..................... 10 CHAPITRE 2 : LA CREATION DE LA VALEUR ET LA PERFORMANCE FIN ANCIERE ............................................... 14
SECTION 1 : LA CREATION DE LA VALEUR .................................................................................................................... 16 I. Principe et mécanismes de mesure .................................................................................................... 16 II. Analyse des indicateurs comptables et économiques .............................................................. .......... 17 SECTION 2 : LA PERFORMANCE FINANCIERE DE L ’ENTREPRISE.......................................................... ................................ 20 I. Analyse de la performance par étude de l’équilibre l’équilibre financier .......................................................... .. 20 II. Analyse de la rentabilité rentabilité par la méthode des ratios ................................................................ ........... 24 CHAPITRE 3 : CAS PRATIQUE : CBGN............................................................................................................... 30
SECTION 1 : ANALYSE FINANCIERE DE LA CBGN .......................................................................................................... 32 I. L’ analyse analyse du bilan fonctionnel : Diagnostic des équilibres financiers................................................. 32 II. Analyse de l’activité l’activité et de la rentabilité: l’état des soldes soldes de gestion :.............................................. :.............................................. 38 III. L’ analyse analyse par les ratios : ................................................................ ..................................................... 42 IV. Création ou destruction de la valeur au sein de la CBGN ......................................................... .......... 45 SECTION 2 : SYNTHESE ET RECOMMANDATIONS RECOMMANDATIONS........................................................................................................... 47 I. Synthèse : ........................................................................................................................................... 47 II. Recommandations ............................................................................................................................. 49 III. Les limites constatées dans le traitement du cas pratique : .................................................... .......... 51 CONCLUSION GENERALE ................................................................................................................................ 53 TABLE DES MATIER ES ..................................................................................................................................... 54 ANNEXES ........................................................................................................................................................ 56 BIBLIOGRAPHIE .............................................................................................................................................. 57 WEBOGRAPHIE ............................................................................................................................................... 57
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Introduction générale L’instabilité économique de ces dernières années a instauré un climat de méfiance au
sein des entreprises du fait du nombre croissant de faillites en y ajoutant la concurrence acharnée, les entreprises aujourd’hui font face à plus de
contraintes et donc doivent rester
vigilants face aux exigences du marché. Un tel contexte implique le présent travail, qui permet de déterminer d’après les symptômes si l’entreprise est en bonne santé financière ou non et donc créatrice de la valeur
et performante ou non. L’analyse de la santé d’une entreprise devient systématique dès lors que se créent des relations avec un tiers (fournisseurs, banquiers, salariés, clients…)
La finalité de l’analyse financière est d’établir un diagnostic financier qui consiste à recenser les forces et les faiblesses de l ’entreprise afin de porter un jugement sur sa performance et sa situation financière en se plaçant dans la perspective d’une continuité de l’exploitation.
En ces termes on dira donc que l ’analyse financière est l’étude de la structure
financière de l ’entreprise. Ainsi, la valeur est un concept polysémique, omniprésent dans les disciplines des sciences de gestion. En effet, la création de la valeur suscite un intérêt croissant tant en management stratégique, en finance d'entreprise, en contrôle de gestion qu'en marketing .Nous allons nous focaliser sur la finance d'entreprise, dans cette partie, pour faire référence au paradigme de la valeur économique. Le terme de valeur étant considéré comme synonyme de richesse. En fait, l'approche financière classique perçoit la valeur créée comme étant, la rente reçue par les créanciers résiduels exclusifs que sont les actionnaires. L'idée fondamentale qui sous-tend les différentes mesures de la création de richesse économique, consiste à dire qu'une entreprise crée de la valeur dès lors que la rentabilité des capitaux investis est supérieure au coût des différentes sources de financement utilisées ou coût du capital. Il est donc primordial de ne pas assimiler la création de valeur au simple fait qu'une entreprise soit bénéficiaire au sens comptable. En allant dans le même sens et pour mettre en pratique ce que nous avons étudier de LAHLOU MIMI MIMI Zineb ème 4 année – Option Option : GFC
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manière théorique au cours de notre cursus de formation, nous avons décidé de choisir comme thème, pour ce stage effectué au sein de la Compagnie des Boissons Gazeuses du Nord (du 01/06/2015 au 30/06/2015), « Création de valeur et Performance financière : Application et limites : Cas La CBGN ». L’objectif principal de ce travail sera donc d’établir une analyse de la société
qui va
nous permettre par la suite de mesurer sa création de la valeur et évaluer sa performance financière. C’est dans cette optique que nous avons posé les questions problématiques suivantes:
La structure financière de la CBGN est-elle saine pour atteindre son équilibre financier?
La rentabilité de La CBGN est- elle suffisante pour assurer son autofinancement ?
La création de la valeur de la CBGN est- elle suffisante pour rester leader l eader du marché ?
Pour répondre à nos questions de recherche r echerche nous allons suivre le plan suivant : -Dans un premier chapitre, nous allons mettre le point sur le lieu de stage par une présentation p résentation générale de la CBGN et de la société mère. -Dans un deuxième chapitre, nous allons se focaliser sur les différents concepts de la création de la valeur ainsi que les approches de mesure de l’équilibre financier en en
procédant par une
approche fonctionnelle fonctionnelle ou par la méthode des ratios. -Et dans un troisième chapitre, nous allons s’int éresser au cadre pratique de ce travail à travers l’analyse de l’équilibre financier de la CBGN et la mesure de sa cr éation éation de valeur.
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Chapitre 1 : La prise de connaissance du lieu de stage
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Introduction du chapitre
Ce premier chapitre sera consacré à la prise de connaissance du lieu de stage « La CBGN ». Tout d’abord, nous allons commencer
dans une première section par une présentation
générale de la multinationale COCA COLA depuis sa création à ce qu’elle est aujourd’hui.
Ensuite, nous passerons à une présentation de la CBGN. Dans ce chapitre, nous allons procéder à une analyse où nous mettons le point sur tout ce qui concerne la société de stage que ça soit : l’historique, la gamme, la structure ou encore l’environnement.
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Section 1 : Présentation de
company
La société Coca-Cola, officiellement nommée The Coca-Cola Company, est une entreprise américaine spécialisée dans les boissons non alcoolisées. Il s'agit de l'une des plus importantes sociétés américaines dont la notoriété et la popularité est mondiale. I.
Historique de
1 . Histoire :
À la fin de la Guerre de Sécession à laquelle il participe, John Pemberton est pharmacien à Columbus (Géorgie) et possède un petit laboratoire. En 1870 il s’installe à Atlanta, le marché
étant plus important que celui de Columbus. Ses débuts dans la capitale de la Géorgie sont flamboyants au point qu’il crée la J. -S. Pemberton & Company en 1879.
La première recette ancêtre du Coca-Cola, le French Wine Coca, est inventée par John Pemberton en 1885. C’est une boisson alcoolisée à base de coca, de noix de kola et de
damiana, Pemberton se serait inspiré de la recette du vin Mariani, un mélange de vin de Bordeaux et de feuille de coca créé par le chimiste français Angelo Mariani en 1863. Le premier verre de cette nouvelle boisson sera servi le 8 mai 1886, dans la Pharmacie de Pemberton. La vente du French Wine Coca se poursuivra jusqu’à la mort de Pemberton en
1888. Le 25 novembre 1885, le maire d’Atlanta organise un référendum sur la question de l’interdiction de l’alcool dans la ville. Atlanta devient une ville « sèche » p our
une période
d’essai de deux ans durant lesquels la vente d’alcool est interdite. Ainsi, l’enjeu pour la jeune compagnie sera d’offrir une boisson sans alcool, tranchant avec les orangeades et procurant
les effets du bourbon. Pemberton va développer une version sans alcool de sa boisson, mais toujours avec la coca, son principal ingrédient actif, qui subsistera dans la recette jusqu’à la
fin du 19esiècle.
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Rapport de stage d’approfondissement Pemberton s’associe à Frank Robinson, un comptable de formation et surtout, un homme
ambitieux. Il le rencontre en présence de son associé Ed Holland en 1885. De cette association, naît officiellement la marque Coca-Cola, et la Pemberton Chemical Company. Frank Robinson est, pour certains, l’initiateur de la création du nom de la nouvelle boisson, de
la calligraphie spencerienne de son logo et l’initiateur d’un recours massif à la publicité. Carte de visite de Asa CandlerLe 6 juin 1887, Pemberton fait inscrire au registre du commerce la marque Coca- Cola, ce qui fait de lui l’unique propriétaire, et cela aux dépens de ses anciens associés. La même année, l’homme d’affaire Asa Griggs Candler achète Coca -
Cola à Pemberton pour 2 300 dollars, profitant, avec Frank Robinson, de la maladie de Pemberton pour racheter de force. Il va, à l’aide d’une campagne mark eting
intense, donner
son essor à la boisson.
2 . La gamme
Avec le temps, The Coca- Cola Company a su faire évoluer sa boisson, ainsi l’adapter à différents comportements, et donc différentes cibles. Dans l'ordre chronologique voici les boissons Coca-Cola présentés par la firme The CocaCola Company : Coca-cola classique ; Coca-cola light ; Coca-cola sans caféine ; Coca-cola light sans caféine ; Coca-cola cherry (cerise) ; Coca-cola vanille ; Coca-cola light lemon (citron) ; Coca-cola light sango (orange) ; Coca-cola light lime (citron vert) ; Coca-cola light plus vitamines ; Coca-cola light plus avec antioxydant ; Coca-cola Zero ; Coca-cola Zero sans caféine. Depuis quelques années, cette firme produit non seulement la marque Coca-Cola mais aussi une multitude de marques rachetés et commercialisés dans le monde entier avec des fonctions différentes :
Boissons sportives : Aquarius (lemon, orange, grapefruit, blue ice, red blast ou gree splash), powerade.
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Eau : : Chaudfontaine (naturelle, naturelle légèrement pétillante, naturelle pétillante), Rosport ( Rosport, Rosport Blue Blue ), Viva. Viva.
Jus de fruit : : Minute Maid (Orange, pamplemousse rose avec pulpe, tomate, ananas, pomme, pomme cerise, cerise, tropical, multivitaminé, 7 fruits du monde). monde).
Boissons rafraichissantes : Fanta (Lemon, orange, agrumes still tropicana, still orange fruits rouge), Nordic ( mist tonic, mist agrumes), Capri-Son ( Orange tropical Acearol, Orange, multivitaminé), Sprite ( Zero, light, Iced)
Thés Glacés : Nestea : Nestea
Boissons énergisantes : Burn, Nalu, Monster, Burn energy shot.
Chaque produit est adapté à un type de consommateur visé suivant des critères comme par exemple celui de l'âge, de sexes, ou de lieu de vente de la boisson. Les publicités doivent donc obligatoirement s'adapter au produit et par conséquent aux consommateurs consommateurs visés. II.
aujourd'hui 1 . Une entreprise à l'échelle mondiale
Partie d'une petite pharmacie d'Atlanta, l'entreprise coca-cola est devenue une référence dans le domaine alimentaire, commercial et symbolique, et ceci à l'échelle mondiale. Le Coca-Cola est, en tant que marque, un symbole du rêve américain et une puissance commerciale mondiale. C'est d'ailleurs une de ses principales forces est d'être imposée comme une marque internationale. Alors que certaines entreprises ont préféré rester familiales, plus intimes, Coca-Cola, dès son achat par Asa Griggs Candler, chercha un essor pour atteindre une reconnaissance planétaire, et après un «matraquage publicitaire intense», intense», ce but fut enfin atteint. Le constat fut alors sans appel: des centaines de pays où se trouve la marque, plus d'un millier d'usines, des millions mill ions de points de vente et des milliards de bouteilles bues. bues. En effet Coca-Cola est implanté actuellement dans plus de 200 pays dans le monde. L'entreprise a su créer alors une vague d'activité autour d'elle. Dans chaque pays où elle s'est implantée, la compagnie Coca-Cola a installé des usines et a embauché ainsi de la main d'œuvre locale, et cette façon de faire est bénéfique à la population environnante e t
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à la firme
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elle-même. Cette méthode lui a donc permis de s'implanter même dans les régions du monde où l'image des États-Unis n'est pas au mieux. L'entreprise est alors également une usine du rêve américain en l'exportant dans le monde entier. Coca-Cola ne vend plus seulement une boisson mais aussi une marque, une marque étant « un mot, un groupe de mots ou un signe distinctif permettant au déposant (une personne ou une société privée) de pouvoir faire connaître ou reconnaitre l'ensemble des caractéristiques propres à sa production». La firme s'étend ainsi au-delà de l'alimentaire. Le soda, comme tout produit, est initialement un type de boisson qui vise un certain groupe social, que sont les enfants et les adolescents. Coca-Cola, pour sa reconnaissance universelle, choisit des stratégies pour atteindre un maximum de groupes sociaux et donc optimiser ses ventes. Par exemple, la marque, outre les grands évènements sportifs, sponsorise les équipements de beaucoup d'équipes amateurs de sportifs et ce, non seulement aux États-Unis, mais aussi dans plusieurs autres pays du monde. 2 . L’implantation de Coca -cola au Maroc
La Compagnie Coca- cola est aujourd’hui la plus grande compagnie de rafraîchissement du monde, elle produit plus de 400 marques et commercialise 4 des marques de soft drinks les plus vendues vendues au niveau mondial mondial : Coca-cola, Coca-Cola Light, Fanta Fanta et Sprite. La multinationale est présente dans plus de 200 pays où des postes de travail sont créés et où des initiatives culturelles et environnementales environnementales sont développées. développées. Au Maroc, Coca-cola apparut en 1947 : Un bateau usine, qui était accosté au port de Tanger, produisait alors le oison pour les soldats américains. Quelques années plus tard, de petites usines ont été mises en place respectivement à Tanger, Casablanca, Fès, Oujda, Marrakech, Agadir et Sale. Ces petites unités de production se sont réorganisées, réorganisées, désormais, les différents embouteilleurs de Coca-Cola : ABC : Atlas Bottling Company à Tanger et Oujda. SCBG : Société Centrale des Boissons Gazeuses à Casablanca et Salé. SBGS : Société des Boissons Gazeuses du Souss à Agadir. CBGS : Compagnie des Boissons Gazeuses du Sud à Marrakech. LAHLOU MIMI MIMI Zineb ème 4 année – Option Option : GFC
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CBGN : Compagnie des Boissons Gazeuses du Nord à Fès De nos jours son activité au pays représente 1.5 % du PIB national, et emploi 70 000 personnes de façon directe et et indirecte.
Section 2 : Présentation de la CBGN La CBGN (Compagnie des Boissons Gazeuses du Nord) est une société qui a pour activité principale la fabrication fabrication et le conditionnement conditionnement des boissons boissons gazeuses. gazeuses. I.
NABC : North Africa Bottling company 1 . Présentation :
Leader sur le marché des boissons gazeuses avec 90% des parts de marché et 1er Embouteilleur de Coca-Cola au Maroc, la North Africa Bottling Compagny (NABC) est une holding du groupe Equatorial Coca-Cola Bottling Company ECCBC, détenu à 70% par le groupe industriel espagnol COBEGA et à raison de 30% par The Coca-Cola Company, qui est présent sur 12 pays en Afrique dont le Maroc. dispose de 5 filiales: Créée en 2003 suite une série de rachats et d’absorptions, NABC dispose SCBG, CBGN, CBGS, COBOMI et SOBOMA qui font aujourd’hui sa force et sa place
prépondérante dans le secteur agroalimentaire. Elle se positionne comme un pionnier dans la production et la commercialisation des boissons gazeuses avec 5 usines, 15 lignes de production et 23 centres de distribution qui qui alimentent un réseau réseau de plus de 130 000 clients. NABC est certes remarquable pour sa capacité de production et son réseau de distribution, mais elle se distingue par sa faculté à créer de la valeur et des emplois. Elle mise sur la consolidation de son capital humain et puise son énergie auprès de 3 200 collaborateurs. Une force vive qui ouvre chaque jour la croissance de son activité et la satisfaction de ses clients. 2 . Schéma d’affiliation au groupe NABC
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II.
La compagnie des boissons gazeuses du Nord
La compagnie des boissons gazeuses du Nord Fès a été créée en 1952 à la place de l’actuel hôtel SOFIA .Après, elle a été transportée à la place actuelle au nouveau quartier industriel SIDI BRAHIM. 1 . Identification de la société a) Fiche d’identification
b) Activités :
Du coté des autres centres implantés au MAROC, la CBGN est de loin le n°1 national de la production et de la commercialisation de boissons sans sans alcool. La CBGN compte comme activités principales : Vente de boissons : sodas, jus de fruits, eau de table etc. Commercialisés sous les marques Coca-Cola, Fanta, Sprite, Burn Ciel, etc. La mise en bouteille des différentes gammes des Boissons Gazeuses et de l’eau de
table Ciel. LAHLOU MIMI MIMI Zineb ème 4 année – Option Option : GFC
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La distribution de ces produits dans tous les points de ventes (Alimentation Générale, Snack, Café ; etc.) situés dans le territoire de la compagnie. L’activité principale de la CBGN est, donc, constituée par la production et la
distribution des Boissons Gazeuses. c) Organigramme de la CBGN
2 . L’ E nvironnement de la société CBGN a) Les Fournisseurs de la CBGN
La compagnie collabore avec des fournisseurs nationaux : COSUMAR : sucre CARNAUD et CMB : les bouchons ; CASA MAZOUTE : Gasoil, essence... SIMI (société d’impression Moderne et
Industrielle)
Et d’autres …. LAHLOU MIMI MIMI Zineb ème 4 année – Option Option : GFC
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Rapport de stage d’approfondissement b) Les Clients de la CBGN
Ils sont très diversifiés ainsi on trouve : AG
: Alimentation Générale ;
S
: Snack ;
DL
: Dépôts de lait ;
CHR : : Café, Hôtel, Restaurant ;
Les cybers : nouveaux canaux d’activités ces dernières années. Les universités : AL AKHAWAYNE
Les grossistes ; …..
c) Les Banques :
La CBGN dispose de quatre comptes bancaires qui sont : BMCE Fès BMCI Fès Attijariwafa Bank Guichets Postaux Il faut noter que chaque banque dispose d’un code particulier par
exemple BMCE Fès
(32), BMCI (34), Attijariwafa (35) guichets postaux (36) et également chaque mode de paiement a un compte : par exemple les espèces (5119) ; chèques (51132), effet de commerce (5113), virement (5115). Ceci dans un souci de contrôler les modes de paiement des clients.
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Conclusion du chapitre
D’après ce premier chapitre nous avons pu constater que la société COCA COLA est une société multinationale, n°1 dans la production des boissons gazeuses à l’échelle international, et cela grâce à son système de management de l’activité au sein de l’entreprise. Cette analyse a pu montrer la force de l’entreprise face à son principale concurrent
« PEPSI Cola » connu sous le nom de son nouvel embouteilleur « VARUN BEVERAGES » qui a une seule entité qui se trouve à Casablanca face à 7 usines de fabrication e COCA COLA au Maroc.
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Chapitre 2 : La création de la valeur et la performance financière
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Introduction du chapitre
Rendre son entreprise plus compétitive, augmenter sa capacité de production et doubler, tripler, voire quadrupler son chiffre d'affaires, c'est le rêve de tout manager. La création de valeur valeur et la performance financière sont deux deux thèmes qui suscitent aujourd'hui un intérêt croissant dans différents domaines des sciences de gestion : management stratégique, finance d'entreprise, comptabilité/contrôle de gestion, organisation, diagnostic financier, marketing. Sur un plan académique, cet intérêt est à l'origine de nombreuses recherches. Sur un plan pratique, le thème de la création de valeur ainsi que q ue la performance financière sont devenu le nouveau credo des dirigeants des grandes entreprises. Ce deuxième chapitre va concerner l ’étude de la création de valeur et les mécanismes de mesure nécessaire que ce soit sur le plan économique ou comptable, ainsi que l’appréciation de l’équilibre financier par l’analyse du bilan et ce à travers une présentation des différentes approches qu’un analyste peut utiliser pour mener à bie n son analyse financière.
Pour ce faire, une première section va être dédiée à la création de la valeur, alors que dans la deuxième section, nous allons mettre le point sur la performance financière de l’entreprise.
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Section 1 : la création de la valeur La création de valeur est l'objectif rationnel de tout dirigeant de société. Elle consiste, d'une part, à accroître la productivité de l’entreprise et, d’autre part, à rechercher une croissance
durable et rentable. Elle s’effectue au profit de l’ensemble des investisseurs, actionnaires et créanciers (amélioration de la structure financière), de la société. I.
Principe et mécanismes de mesure 1 . Principe de la création de la valeur :
La création de la valeur est un concept ambigu en raison de la multiplicité des pratiques managériales qui lui sont associées : valeur d'échange, valeur comptable ou économique, valeur partenariale, valeur pour le client, etc. Elle consiste à accroitre la productivité de l’entreprise et rechercher une croissance durable et
rentable. L’idée fondamentale qui est à l’origine des différentes mesures de la création de richesse par une entreprise consiste à dire qu’une entreprise crée de la valeur pour ses actionnaires dès lors
que la rentabilité des capitaux investis est supérieure au coût des différentes sources de financement utilisées ou encore coût du capital. Cela signifie en clair qu’il ne suffit pas qu’une entreprise soit bénéficiaire au sens comptable pour qu’elle crée de la valeur. En effet,
si le coût des dettes financières est b ien pris en compte dans le compte de résultat, il n’en va pas de même pour les fonds propres. propres. Or comme chacun chacun sait, les fonds propres ne sont pas une source de financement gratuite; les actionnaires exigeant une « juste » rémunération pour le risque pris. 2 . Les mécanismes de mesure
Les différents modèles de création de valeur sont fondés sur le même cadre théorique, celui de la microéconomie financière. Ils utilisent une variable commune, le coût du capital investi qui sert de référentiel pour la mesure de la performance. Les hypothèses sont celles des modèles financiers classiques basés sur la rationalité des acteurs qui sont maximisâtes et opportunistes. La place prise par le thème de la création de valeur en finance a conduit au développement d'une batterie d'indicateurs qui tentent de la mesurer : TSR, MVA, EVA. Ce foisonnement n'est pas sans avantage : la concurrence est saine et doit normalement permettre au meilleur indicateur d'émerger. Plus prosaïquement, certaines entreprises profitent du flou actuel et de LAHLOU MIMI MIMI Zineb ème 4 année – Option Option : GFC
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l'absence de normalisation des calculs pour choisir l'indicateur qui sert le mieux leurs intérêts du moment, quitte à en changer l'année suivante. Ces indicateurs peuvent être de deux natures : économique et comptable. II.
Analyse des indicateurs comptables et économiques 1 . Les indicateurs de nature économique
D'abord, les indicateurs de nature économique sont apparus avec la prise de conscience que la rentabilité dégagée est, en tant telle un critère insuffisant en matière de valeur puisqu'elle ne prend pas en compte la l a notion de risque. La rentabilité dégagée reste à comparer au coût des capitaux employés, c'est-à-dire au coût moyen pondéré du capital pour mesurer si de la valeur a été créée ou détruite. a) la valeur actuelle nette
La valeur actuelle nette (VAN) traduit la création ou la destruction de valeur dégagée par l'allocation des ressources de l'entreprise. Une création de valeur signifie donc que les investisseurs anticipent l'existence d'une certaine rente sur une certaine durée dont la valeur actuelle permet à l'actif économique de l'entreprise de valoir plus que son montant comptable. Tout comme pour le choix de l'allocation des ressources, il faut pour le choix d'une source de financement se refuser à utiliser le coût comptable, mais déterminer la valeur du titre de financement émis et en déduire le taux de rentabilité exigé. On passe de ce fait du coût explicite ou coût comptable au coût financier : le taux de rentabilité exigé pour cette catégorie de titres. Minimiser le coût d'une source de financement revient donc à minimiser son coût financier. b) l'Economic Value Added
l'Economic Value Added ( EVA ) critère appelé aussi profit économique mesure l'enrichissement de l'entreprise sur un exercice et tient compte, non seulement du coût de la dette mais aussi du coût des capitaux propres. L'innovation de l'approche de l'EVA consiste à dégager un niveau de résultat à partir duquel de la valeur est créée puisqu'il est calculé après rémunération des créanciers et celle des actionnaires sur les fonds qu'ils ont apportés à l'entreprise. Le profit économique mesure d'abord quel a été le taux de rentabilité économique en surplus du coût moyen pondéré du capital. Cet écart est ensuite multiplié par le montant
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comptable de l'actif économique de début de période pour la création de valeur de la période, soit : Profit économique = Actif économique * (Re - k)
Où Re est le taux de la rentabilité économique comptable après impôt et k le coût moyen pondéré du capital. 2 . Les indicateurs de nature comptable
Ensuite, concernant les indicateurs de nature comptable, notons que jusqu'au milieu des années 1980, l'entreprise communiquait essentiellement sur le résultat net ou bénéfice par action, paramètre éminent de la comptabilité mais aussi éminemment sujet à manipulations. Mais une seconde génération d'indicateurs comptables est apparue lorsque le raisonnement est passé en termes de rentabilité, c'est-à-dire d'efficacité, d'effi cacité, qui rapporte les résultats dégagés aux capitaux mobilisés pour les atteindre. Dans ce sens, on peut envisager trois indicateurs de création de valeur à savoir : -
ROE (Return on equity)
-
ROCE (Return On Capital Employed)
-
ROA (Return On Assets)
a) ROCE : La rentabilité des capitaux investis
Le ROCE est la rentabilité des capitaux investis (ou employés) après impôts. Les capitaux employés correspondent correspondent à la somme de actifs immobilisés et du besoin en fonds de roulement r oulement c’est-à-dire à l’actif économique. Le ROCE est aussi appelé le taux de rentabilité de l’actif
économique. ROCE = Rex x (1 – IS) IS) / [Immo nettes + BFR]
Dans le cas du ROCE, le revenu dégagé correspond au revenu généré par l’actif économique c’est-à-dire le résult at d’exploitation après impôts.
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b) ROE : Rentabilité des capitaux propres
La rentabilité des capitaux propres (ROE) mesure la rémunération obtenue par les capitaux propres inscrits au bilan comptable. Ce ratio « comptable » mesure donc le rendement des capitaux mobilisés par les actionnaires. Elle s’obtient en rapportant le résultat net qui revient aux actionnai res,
après déduction de
l’impôt, aux fonds que les actionnaires ont investis.
ROE est exprimé en pourcentage et se calcule de la manière suivante : ROE = Résultat net / capitaux propres
Ce ratio est utilisé utili sé comme indicateur général de l'efficience de l'entreprise, à travers les profits qu'elle est capable de réaliser à partir des apports de ses actionnaires. Les futurs actionnaires sont plus intéressés par un ROE élevé et croissant.
: Rentabilité des actifs c) ROA : Rentabilité
Le Return On Assets est un indicateur de la profitabilité d'une entreprise par rapport au total de son actif. Le ROA donne une idée sur l'efficacité du management de l'entreprise dans l'utilisation des actifs pour générer des revenus. Il se calcule de la manière suivante : ROA = résultats nets / total actif
Le ROA renseigne sur les bénéfices générés par le capital investi. Il peut varier sensiblement d'une entreprise à une autre et est fortement dépendant du secteur d'activité, c'est pourquoi le ROA comme mesure comparative doit tenir compte de la moyenne du secteur ou de celle d'un d 'un concurrent direct. L'actif d'une entreprise comprend à la fois ses dettes et ses fonds propres. Le ROA donne une idée à l'investisseur sur l'efficience de l'entreprise dans la conversion de ses investissements en bénéfices nets. Plus le ROA est élevé, mieux c'est pour l'investisseur, parce que cela voudrait dire que l'entreprise gagne beaucoup avec peu d'investissements.
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Section 2 : la performance financière de l’entreprise La performance, concept de référence dans les approches théoriques et dans la pratique économique qui intègre des notions diverses dont les plus importantes sont la croissance de l'activité, la profitabilité, la rentabilité, la productivité, l'efficacité. I.
Analyse de la performance par étude de l’équilibre financier
Approche fonctionnelle :
L'analyse financières fonctionnelles s'efforce de dépasser la conception patrimoniale de l'entreprise pour d'une part prendre en compte la fonction des différentes opérations réalisées par l'entreprise (exploitation, répartition, investissements, financement) financement) et d'autre part s'intéresser aux conséquences financières de ces opérations. a) Les principes d'établissement du bilan fonctionnel
Le passif d'un bilan fonctionnel se décompose en trois parties qui sont classées par ordre croissant selon leur degré d'exigibilité. Le degré d'exigibilité mesure le temps nécessaire à une dette pour devenir remboursable. Par exemple, un découvert bancaire devra être remboursé en quelques semaines maximum, une dette fournisseur en quelques mois et un emprunt à long terme en quelques années. De la même manière que pour le passif, l'actif d'un bilan fonctionnel se décompose en trois parties qui sont classées par ordre croissant de liquidité. Par liquidité, on entend la capacité d'un actif à être immédiatement disponible pour financer une dépense ou payer une dette. Un billet de banque par exemple est un actif parfaitement liquide en ce sens qu'il permet immédiatement d'honorer une dette alors qu'un immeuble est presque non liquide en ce sens que sa transformation en disponibilités est très longue. b) Les grandeurs de l’équilibre fonctionnel :
L’équilibre L’équilibre financier d’une entité est jugée au travers des indicateurs ou grandeurs Le fonds de roulement net global (FRNG) (FRNG)
On appelle le Fonds de Roulement Net Global (FRNG) la partie de l'actif stable financé par les ressources stables. Il correspond à la différence diff érence entre ressources stables et emplois stables. Il s'agit de l'excédent des ressources stables sur les emplois stables. Selon La règle de l'équilibre financier minimum, le FRNG doit être positif. Il sert à financer le BFR et en particulier le BFR d'exploitation. d'exploitation. LAHLOU MIMI MIMI Zineb ème 4 année – Option Option : GFC
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Rapport de stage d’approfondissement
FRNG = ressources durables - emplois stables
Le fonds de roulement net global constitue une garantie de liquidité de l'entreprise. Plus il est important et plus l'équilibre financier f inancier semble assuré. Le besoin en fonds de roulement (BFR) (BFR)
Les opérations d'exploitation (achat, production, vente) ainsi que les opérations hors exploitation, donnent naissances a des flux réel (de marchandises, de matière, de produits finis) ayant pour contrepartie des flux monétaire. Les décalages dans le temps qui existent entre ces deux catégories de flux expliquent l'existence de créance et de dettes. En effet ces opérations d'exploitation entraînent la formation des besoins de financement mais elle permet aussi la constitution de moyen de financement La confrontation entre les deux cas c'est-à-dire le besoin et moyen permet de dégager un besoin de financement financement induit par le cycle d'exploitation ou ou besoin en fonds fonds de roulement. roulement.
Le besoin en fonds de roulement d'exploitation
Il s'agit d'opération d'approvisionnement de production et de vente qui sont liée à l'exploitation c'est-à-dire a l'actif (stocks, créances et avance faite par le client a l'entreprise). BFRE =Emplois d'exploitation - Ressources d'exploitation
Le besoin en fonds de roulement hors exploitation
Il s'agit d'élément qui sont peut lier a l'exploitation c'est le cas au niveau de l'actif des poste débiteur divers BFRHE = Emplois hors exploitation - Ressources hors exploitation La trésorerie :
La Trésorerie d'une entreprise peut s'évaluer de deux manières différentes selon l'approche retenue : Tout d'abord, la Trésorerie d'une entreprise correspond à la différence entre ses besoins et ses ressources de financement. Les besoins de l'entreprise peuvent être évalués à l'aide du besoin en fonds de roulement alors que les ressources de l'entreprise disponibles pour financer ces LAHLOU MIMI MIMI Zineb ème 4 année – Option Option : GFC
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Rapport de stage d’approfondissement besoins s’appellent le Fond de roulement. La Trésorerie nette de l'entreprise correspond alors
au solde net entre ces besoins et ces ressources. Si les besoins excédent les ressources, ressources, alors la Trésorerie de l'entreprise sera négative (au passif du bilan), alors que si les ressources sont supérieures aux besoins, la Trésorerie sera positive (à l'actif du bilan). Mais, la Trésorerie d'une entreprise représente aussi l'ensemble de ses disponibilités qui lui permettront de financer ses dépenses à court terme. Dans ce cas, la Trésorerie nette d'une entreprise se calcule en faisant la différence entre sa Trésorerie d'actif et sa Trésorerie de passif. Cette trésorerie encore appelée parfois trésorerie nette est la différence en l'actif de trésorerie et le passif de trésorerie. Trésorerie = Fond de roulement - Besoin en Fonds de roulement
Ou Trésorerie = Actif de trésorerie - Passif de trésorerie 1 . Approche patrimoniale a) Les principes d'établissement du bilan financier
Les éléments d'actif : ils sont pris en considération pour leur valeur réelle. Les plus-values seront rajoutées aux « Capitaux Propres » et les moins-values en seront déduites afin de respecter l'équilibre Actif = Passif. Si pas de valeur réelle alors prise en compte des valeurs nettes comptables. Les frais d'établissement, les frais de recherche et de développement et les charges constatées d'avance : constituent de « l'actif fictif » (sans valeur de vente). Ils ne sont donc pas pris en compte dans «l'Actif à + d'un an ». Il convient alors de les déduire des « Capitaux Propres », afin de respecter l'équilibre Actif = Passif. Les provisions pour dépréciation des comptes clients (on estime perdre le montant de la créance correspondant correspondant à la provision) : seront rattachées en partie à « l'Actif à + d'un an » si la perspective de recouvrement à court court terme est fortement fortement incertaine. Le bilan financier est établi après répartition du bénéfice une partie :
en réserve : « Capitaux Propres »
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Rapport de stage d’approfondissement
distribution de dividendes : « Dettes à - d'un an »
Si les provisions pour risques et charges sont justifiées, elles sont intégrées au « Dettes à d'un an » sinon aux « Capitaux Propres ». b) Les grandeurs de l’équilibre financier : L’équilibre financier d’une entreprise est apprécié par l’étude du fonds de roulement (FR), le
besoin de fonds fonds de roulement (BFR) (BFR) et de la trésorerie nette nette (TN). Le fonds de roulement net : Dans l’approche liquidité le fonds de roulement est d nommé nommé fonds de roulement net, net, fonds
de roulement financier ou fonds de roulement liquidité. Il peut être calculé de deux manières : Par le haut du bilan : FRN= Capitaux propres + DLMT- Valeur immobilisées FRN = Passif à (+1an) - actif à (+1an)
Par le bas du bilan : FRN= (Valeurs d’exploitation + valeurs réalisables + valeurs disponibles) - DCT
FRN= actif à (-1an) – passif passif (à -1an) Si l’actif circulant ( moins d’un an) est sup rieur aux dettes à court terme, le fonds de roulement est positif et la situation de l’entreprise est jugée saine. En d’autres termes la réalisation de son actif moins d’un an permet de couvrir ses dettes à moins d’un an.
Ainsi, lorsque le fonds de roulement est négatif, cela signifie que les capitaux à long terme ne permettent pas de financer la totalité de son actif à plus d’un an. Autrement dit, l’actif disponible à moins d’un an est insuffisant pour honorer les dettes à moins d’un an. Cette situation traduit un déséquilibre financier. Le BFR :
Le BFR est déterminé par comparaison des postes d’actif circulant à moins d’un an et de passif circulant à moins d’un an (hors trésorerie). Il y’a besoin de financement lorsque l’actif circulant est supérieur au passif circulant (hors trésorerie). Par contre, on parle de ressource en fonds de roulement lorsque l’actif à moins d’un an est inférieur au passif à moins d’un an. En matière du bilan financier, il est à souligner
LAHLOU MIMI MIMI Zineb ème 4 année – Option Option : GFC
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Rapport de stage d’approfondissement que la notion du BFR perd son intérêt et que l’étude de l’équilibre financier est centrée sur la notion du fonds de roulement. En d’autres termes, l’analyse du BFR n’a véritablement de sens
que dans une optique économique. La trésorerie nette :
La trésorerie nette est une résultante qui provient du rapprochement entre le FRN et le BFR. TN=FRN-BFR TN= Trésorerie actif -Trésorerie passif
La trésorerie est le montant des disponibilités à vue ou facilement mobilisables possédées possédées par l'entreprise, de manière à pouvoir couvrir les l es dettes qui arrivent à échéance. échéance. Son montant est variable tout au long de l'exercice. Mais, une entreprise doit conserver dans son actif un montant de liquidité suffisant afin de : Prévenir les aléas (retards (r etards sur encaissements, crises conjoncturelles...) Saisir les opportunités d'investissements intéressantes.
II.
Analyse de la rentabilité par la méthode des ratios
Un ratio est un rapport entre deux grandeurs significatives ayant pour objectif de fournir des informations utiles et complémentaires au bilan, CPC et ESG. Toutefois, un ratio doit être significatif et répondre aux questions stratégiques de l'entreprise. Il doit être aussi comparable et ne doit pas être isolé pour qu'il donne un sens correct sur la situation et la performance financière d'une entreprise. Les ratios sont très utiles pour les gestionnaires dans la mesure où ils leurs permettent de : Mesurer la performance de l'entreprise à travers le temps. Détecter les problèmes existants et donner des solutions. Evaluer l'entreprise en termes de rentabilité et solvabilité. 1 . Les ratios de structure financière : L’étude de la
structure financière est très prise par les analystes surtout les banquiers. Elle est
concentrée sur l’étude du passif du bilan et plus précisément sur l’endettement et le choix des modes de financement (financement interne et externe). LAHLOU MIMI MIMI Zineb ème 4 année – Option Option : GFC
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Rapport de stage d’approfondissement
La structure financière de l’entreprise est liée directement à la nature et au niveau d’activité de cette dernière. Parmi les ratios de structure financière, nous nous limiterons aux ratios suivants : a) Le ratio d’autonomie financière : Selon l’approche financière, l’autonomie financière s’exprime comme suit :
R = Capitaux propres / DLMT
Lorsque ce ratio est supérieur à 1’on peut affirmer que l’entreprise a la possib ilité de s’endetter sur le long et le moyen terme. Toutefois, lorsque ce ratio est inférieur à l’on affirme que l’entreprise est dans l’incapacité de s’endetter. Autrement dit, elle doit reconstituer son
capital et l’augmenter en vue de se procurer une nouvelle marge pour l’endettement et une assurance pour ses partenaires financiers. b) Le ratio de remboursement des dettes :
Ce ratio se calcule comme suit : R = DLMT / Capacité d’autofinancement
Il mesure en no mbre d’années le délai théorique minimum nécessaire pour rembourser les capitaux empruntés. Ce délai de remboursement doit être largement inférieur au délai de remboursement remboursement effectif des emprunts en question. En général, les banquiers considèrent comme risquée la situation financière f inancière de toute entreprise dont les dettes en terme excèdent cinq années de capacité d’autofinancement. c) Ratio d’équilibre financier :
R = Ressources stables / emplois e mplois stables
Ce ratio découle de la relation fondamentale qui existe entre le fonds de roulement, le BFR et la trésorerie. Ceci dit qu’une situation d’équilibre financier veut que le FR soit positif et
supérieur au BFR de manière à dégager une trésorerie positive. Il exprime le taux de couverture de l’actif immobilisé
par les ressources à long terme de
l’entreprise et exprime également le niveau du fonds de roulement.
Lorsque ce ratio est supérieur à 1, il traduit un FR positif. S’il est inférieur à 1, le FR est négatif et par conséquent les ressources permanentes sont insuffisantes pour financer l’actif immobilisé. LAHLOU MIMI MIMI Zineb ème 4 année – Option Option : GFC
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Rapport de stage d’approfondissement
2 . Les ratios de liquidité : L’analyse de la liquidité suppose un rapprochement entre les éléments de l’actif circulant y
compris la trésorerie et les éléments du passif circulant y compris la trésorerie. Cette analyse est d’une importance capitale en matière d’approche liquidité dans la mesure où elle traduit la solvabilité CT de l’entreprise c’est-à-dire sa capacité à régler
ses dettes avec des
actifs liquides disponibles. Trois ratios généralement utilisés pour exprimer la liquidité générale, la restreinte et la liquidité immédiate. a) La liquidité générale :
Ce ratio se calcule comme suit : R = Actif Actif à moins d’un an / DCT DCT
Ce ratio mesure l’aptitude de l’entreprise pour faire face à ses dettes à court terme et au fonds de moyen terme de la réalisation de son actif de moins d’un an. Il est l’expression d’un fonds
roulement qui doit être supérieur à 1. Une telle situation correspond alors à un excédent de la liquidité potentielle sur les exigibilités. b) La liquidité restreinte : Ce ratio s’exprime comme suit :
R = (Valeurs réalisables +Valeurs disponibles) / DCT
Ce ratio est appelé également de liquidité réduite, contrairement au précédent, il ne prend pas ation l’ensemble de liquidités potentielles puisqu’il n’intègre pas les valeurs en considér ation d’exploitation (Stocks). c) La liquidité immédiate :
Ce ratio se calcule comme suit : R = Valeurs disponibles / DCT
Ce ratio mesure la part des dettes à court terme qui pourrait être instantanément remboursées par prélèvement sur les encaisses encaisses disponibles. disponibles. Une valeur élevée de ce ratio peut peut très bien être LAHLOU MIMI MIMI Zineb ème 4 année – Option Option : GFC
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Rapport de stage d’approfondissement
analysée comme le signe d’une utilisation peu performante des liquidités dont une part levée est détenue sous forme d’encaisse. Alors qu’une valeur faible faible de ce ratio peut par contre être signe d’une bonne gestion de trésorerie et de solvabilité si l’entreprise détient par ailleurs des
valeurs de créances et de stocks aisément mobilisables. 3 . Les ratios de rotation :
Ce sont des rapports entre une masse du bilan à un flux du CPC. Ils fournissent des informations d’ordre dynamique en introduisant la variable temps dans l’analyse et en mettant
en évidence le rythme de renouvellement renouvellement de certaines composantes du bilan. Les ratios de rotati on permettent l’explication du besoin en fonds de roulement suivant ses trois composantes : stocks, créances clients et dettes fournisseurs. f ournisseurs. En ce sens, il est possible de relever les ratios de rotation des stocks, de rotation des créances commerciales et les ratios de rotation r otation des crédits fournisseurs. a) Ratio de rotation des créances commerciales :
Ce ratio mesure le délai moyen de recouvrement des crédits clients dont le calcul se
présente comme suit : R = Encours clients / Ventes TTC*360 L’encours client client est calcul calcul ainsi :
Encours clients= clients et comptes rattachés-clients créditeurs, avances et acomptes.
b) Le ratio de rotation du crédit fournisseurs :
Ce ratio exprime le délai moyen de règlement accordé par les fournisseurs à l ’entreprise. Il est égal à : R= En-cours fournisseurs/achats consommés (TTC) +autres charges externes(TTC)*360
Encours fournisseurs= fournisseurs et comptes rattachés-fournisseurs débiteurs avances et acomptes.
c) Le ratio des rotations des stocks :
Ces ratios permettent de déterminer le délai moyen d’écoulement des stocks, LAHLOU MIMI MIMI Zineb ème 4 année – Option Option : GFC
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Rapport de stage d’approfondissement
c'est-à dire le délai moyen pour que le stock se transforme en créances sur la clientèle (cas d’une vente à crédit), en liquidités (cas d’une vente au comptant) ou en consommation (cas d’une entr eprise eprise industrielle). Ce ratio se calcule comme suit : R = Stocks moyen de marchandises/achats revendus de marchandises*360 stock initial + stock final) stock final) /2 Le stock moyen se calcule comme suit : ( stock initial
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Rapport de stage d’approfondissement
Conclusion du chapitre
L’appréciation de l’équilibre financier au bilan est une des composantes du diagnostic financier global de l’entreprise. Cette composante cherche à apprécier ka santé financière de l’entreprise compte tenu de son histoire.
Ce chapitre avait comme objectif de donner une idée générale sur le thème de la création de la valeur ainsi que le thème de la performance financière et ce à travers une présentation des différents indicateurs de mesure de la création de valeur et des deux approch es de l’analyse financière. Le chapitre suivant sera consacré à une étude empirique dans laquelle nous allons mettre en pratique tout ce qu’on avait vu dans ce chapitre et à ce travers un cas sur la
Compagnie des Boissons Gazeuses du Nord (CBGN). (C BGN).
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29
Rapport de stage d’approfondissement
Chapitre 3 : Cas pratique : CBGN
LAHLOU MIMI MIMI Zineb ème 4 année – Option Option : GFC
30
Rapport de stage d’approfondissement
Introduction du chapitre
Ce troisième chapitre sera consacré uniquement à l’analyse de la CBGN. Une analyse qui va
porter sur un horizon horizon temporel de trois années années à savoir 2012, 2012, 2013 et 2014. 2014. Dans cette cette analyse on va consacrer une première section de l’analyse financière de la CBGN pour traiter la situation de l’entreprise selon une approche fonctionnelle pour étudier on équilibre financier, ainsi que le
traitement de l’activité et de la rentabilité de la société à travers l’étude et l’analyse des états de solde et de gestion, puis dans un autre point, on va procéder à une analyse de la société par la méthode des ratios ainsi que qu’un autre point qui va trait er
la création ou la destruction de la
valeur au sein de la CBGN. Dans une deuxième section, nous allons conclure par une synthèse globale et des recommandations
afin
LAHLOU MIMI Zineb 4ème année – Option Option : GFC
de
montrer
notre
valeur
ajoutée
sur
cette
analyse.
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Rapport de stage d’approfondissement
Section 1 : Analyse financière de la CBGN I. L’analyse du bilan fonctionnel : Diagnostic des équilibres financiers
Dans ce point, nous étudierons les bilans dans une approche fonctionnelle de continuité d’exploitation. 1 . Bilan fonctionnel des exercices (2012/2013/2014) Le bilan permet de visualiser à un moment donné l’état des emplois et des ressources de l’entreprise, c'est-à-dire ce qu’elle détient et ce qu’elle doit. Dans ce cadre nous allons essayer d’expliciter l’évolution des composantes bilancielles de la structur e
de le CBGN au cours des
trois dernières années (2012/2013/2014) pour déboucher sur le poids de chacune de ses composantes. a) L’actif du bilan :
Emplois stables Total actif immobilisé (-)Primes de remboursement (+)Immobilisations en crédit-bail (-)Ecart de conversion actif Total
2 012 489 943 246,44 0 0 0 489 943 246,44
Emplois d'exploitation Total actif circulant (-) Fournisseurs débiteurs (-) Clients créditeurs (-)Autres débiteurs (-) Comptes de régularisation (-)Titres et Valeurs de Placement (-) Ecart de conversion actif Total
2 012 138 764 558,76 154 898,91 0 6 058 989 ,02 188 326,94 0 1 373,40 132 549 297.43
Emplois hors exploitation (+) Autres débiteurs Total
2 012 6 058 989,02 6 058 989,02
LAHLOU MIMI Zineb 4ème année – Option Option : GFC
2013 507 962 397,54 0 0 0 507 962 397,54
2013 149 011 367,86 626 741 0 9 474 065 0 167,57 138 910 394,25
2014 512 157 295,87 0 0 0 512 157 295,87
2014 156 102 555,35 154 898,91 0 12 903 732,98 96 430,27 0 0 142947493,2
2 013
2 014
9 474 065,13 9 474 065,13
12 903 732,98 12 903 732,98
32
Rapport de stage d’approfondissement
Emplois de trésorerie Trésorerie Actif Total
TOTAL ACTIF
2 012 8 165 966,49
2 013 11 849 384,53
12 605 531,46
8 165 966,49
11 849 384,53
12 605 531,46
636 717 499,4
668 196 241,45
2 014
680 614 053,5
b) Le passif du bilan :
Ressources stables Capitaux propres Capitaux propres assimilés (+) Amortissements/Provisio Amortissements/Provisions ns (+) Provisions durables pour risque et (+) Autres provisions pour risque et (+) Amortissement théorique (Crédit Dette de financement (-)Primes de remboursement (+) Emprunt théorique (crédit bail) Total
Ressources d'exploitation Total Passif circulant (-) Fournisseurs débiteurs (-) Clients créditeurs (-) Comptes d'associés (-) Autres créanciers (-) Ecart de Conversion Actif (-)Autres provisions pour risque et (-) comptes de régularisation de passif Total
Ressources hors exploitation (+) Autres créanciers (+) Comptes d'associés (+) comptes de régularisation de passif
LAHLOU MIMI Zineb 4ème année – Option Option : GFC
2 012
161 706 806,35 0 380 045 968,45 226 482,23 145 956,75 0 18 529 701,45 0 0 560 654 915,23
2 012
70 738 738,16 154 898,91 0 45 530,76 913 300,54 1373,40 145 956,75 458 762,67 69 018 915,13
2 012
913 300,54 45 530,76 458 762,67
2013 2014 152 098 056,94 101 527 325,35 0 0 424 959 914,59 406 182 816 0 0 0 167,57 0 0 11 073 243,79 15 587 771,92 0 0 0 0 573 868 812,42 537 560 483,7
2013 79 108 995,61 626 740,91 0 57 703,75 869 852,41 167,57 167,57
310 423,00 77 243 943,4
2013 869 852,41 57 703,75
310 423,00
2014
123 093 178,38 154 898,91 0 67 648,75 50 057,00 0 0 471 323,50 22 349 250,2
2014
50 057,00 67 648,75 471 323,50
33
Rapport de stage d’approfondissement
Total
1417593,97
Ressources de trésorerie Trésorerie passif Total
2 012 5 626 075,05 5 626 075,05
636717499,4
Total Passif
1237979,16
589029,25
2 013 15 845 509,47 15 845 509,47
2 014
668196241,5
20 211 720,57 20 211 720,57 680614053,5
2 . Bilans fonctio nn nnel el en en grand e masses :
MASSES Em lois lois stab stable les s Em lois d'e d'ex loi loitat tation Em lois lois hors hors Em lois lois de tré tréso sore reri rie e Total Actif Ressources stables Ressourc Ressources
BILAN FONCTIONNEL EN GRANDES MASSES 2 012 2 013 489 943 246,44
76,95%
132 549 297.43
20,82%
6 058 989,02
0.95%
9 474 065,13
1.41%
8 165 966,49
1.28%
11 849 384,53
1.78%
636 717 499,4
100%
668 196 241,45
100%
138 910 394,25
76,02% 20,79%
512 157 295,87 142947493,2 12 903 732,98 12 605 531,46 680 614 053,5
21% 1.89% 1.86% 100%
573 868 812,42
85,88%
69 018 915,13 1417593,97
10,84%
77 243 940,4
11,56%
0.22%
1237979,16
0.18%
589029,25
0,09%
5 626 075,05
0.89%
15 845 509,47
2.28%
20 211 720,57
2,97%
636717499,4
100%
668196241,5
100%
537 560 483,7 122252820
680 614 053,5
a) Structure de l’actif :
90.00% 80.00% 70.00% 60.00% 50.00%
2012
40.00%
2013
30.00%
2014
20.00% 10.00% 0.00% Ressources stables
Ressources d'Ex
Ressources HE
Ressources T
Nous constatons que durant les trois exercices, l'actif est dominé par l’actif immobilisé qui occupe une place prépondérante au sein de l’entr eprise eprise avec respectivement 76,95%; LAHLOU MIMI Zineb 4ème année – Option Option : GFC
75,25%
88,05%
560 654 915,23
Ressources de Total Passif
507 962 397,54
2 014
34
78,98% 17,96%
100%
Rapport de stage d’approfondissement
76,02% ; 75,25% du total de l ’actif. Il a connu entre 2012 et 2014 une diminution de 2.2 points chose due d’une part à la diminution des comptes : constructions, constructions, ITMO, matériel de transport, autres immobilisations corporelles, mobilier et matériels de bureau et les immobilisations en cours. En observant le tableau des pourcentages dressé précédemment, nous remarquons que les emplois d’exploitation représente une part moyenne du total de l’a ctif
avec respectivement
20.82%, 20.79% et 21%. Ils ont connu une augmentation entre 2011 et 2013. Cette situation peut être expliquée par la hausse des comptes des clients et comptes rattachés et celui des stocks des produits finis. Ce dernier a passé de 6 727 732,66 en 2012 à 11 212 300,09 en 2014. En effet, la CBGN n’a pas réussi à mettre en place son plan d’action pour la réduction des stocks. Quant à la trésorerie- actif, elle présente une proportion faible dans l’actif total avec respectivement : 1.28%, 1.78% et 1,86% avec une augmentation de 0.45 points. b) Structure du passif : 90.00% 80.00% 70.00% 60.00% 50.00%
2012
40.00%
2013
30.00%
2014
20.00% 10.00% 0.00% Ressources stables
Ressources d'Ex
Ressources HE
Ressources T
Concernant le passif, il est constitué en grande partie par les ressources stables : 88,05% en 2012, 85,88% en 2013 et 78,98% en 2014. Ces ressources ont connu une diminution de 10.3% entre 2012 et 2014. 2 014. Concernant la contribution des ressources d ’exploitation, on peut voir que ces derniers représentent toujours une part moyenne du total du passif avec respectivement : 10.84% , 11.56% et 18% en 2012, 2013 et 2014. Elles ont ont connu une hausse hausse entre 2012 2012 et 2014 de 66,05%. Cette hausse entre 2012 et 2014 est due principalement à une hausse concernant les fournisseurs et comptes rattachés. LAHLOU MIMI Zineb 4ème année – Option Option : GFC
35
Rapport de stage d’approfondissement
La trésorerie- passif n ’est pas à négliger non plus, elle a connu une hausse de 2.33 point entre 2012 et 2014. 3 . Analyse de l'équilibre financier de la CBGN :
La situation financière de l'entreprise est déterminée par l'aptitude l 'aptitude de celle-ci à maintenir le degré de l'équilibre suffisant pour assurer en permanence sa pérennité. L'équilibre financier de l'entreprise sera apprécié par trois éléments caractéristiques : le fonds de roulement, le besoin en fonds de roulement et la trésorerie. Les définitions correspondantes au fonds de roulement, besoin en fonds de roulement, et trésorerie nette, ont été évoquées dans le deuxième chapitre, ci-dessous un rappel des formules pour le calcul de ces grandeurs :
FR= Ressources stables – Emplois Emplois stables ;
BFR d’exploitation= Actif circulant d’exploitation – Passif Passif circulant d’exploitation ;
BFR hors exploitation= Actif circulant hors exploitation – Passif circulant hors exploitation ;
TN=Trésorerie-actif – Trésorerie-passif Trésorerie-passif = FR – BFR. BFR.
CALCUL DU F.R.N.G., B.F.G. ET TRESORERIE NETTE
ELEMENTS
2012
2013
2014
2012-2013
Variation 2013-2014
Variation
Ressources stables
560 654 915,23
573 868 812,42
537 560 483,7
2,35%
-6,33%
Emplois stables
489 943 246,44
507 962 397,54
512 157 295,87
3,68%
0.83%
25 403 187,83
-6,8%
-61,45%
142947493,2
4,8%
2,9%
122 252 820
11,92%
58,27%
20 694 673,2
-2,93%
-66,44%
12 903 732,98
56,36%
36,2%
12,67%
-52,42%
FRNG=RS-ES
70 711 668,79
65 906 4 14,88
Emplois d'exploitation
132 549 297.43
138 910 394,25
Ressources d'exploitation
69 018 915,13
77 243 940,4
BFRE=EE-RE Emplois hors exploitation
63530382,3 63530382,3 6 058 989,02
Ressources hors
1417593,97
BFRHE=EHE-RHE
4641395,05
BFR global Emplois de trésorerie Ressources de trésorerie TN = F.R.F. - B.F.G.
LAHLOU MIMI Zineb 4ème année – Option Option : GFC
68171777,35 8 165 966,49 5 626 075,05 2 539 891,44
61 666 453,85 9 474 065,13 1237979,16
589029,25
8236085,97
12314703,73
77,44%
49,52%
69902539,82
33009376,93
2,54%
-52,77%
11 849 384,53
12 605 531,46
45,11%
6,38%
15 845 509,47
20 211 720,57
181,64%
27,55%
-3 996 124,94
-7 606 189,1
-257,33%
90,34%
36
Rapport de stage d’approfondissement
Pour l'année 2012 la règle de l'équilibre financier minimum est vérifiée, c'est à dire que les emplois stables doivent être financés fi nancés par les ressources stables. En effet, les ressources attendues des actifs immobilisés s'étalent sur la durée de leur vie et il est logique de vouloir utiliser ces ressources pour rembourser les financements correspondants. Pour cela, il faut que la durée de ceux-ci soit au moins égale à la durée de vie des actifs concernés. Le non-respect de cette règle risquerait d'entraîner des problèmes de trésorerie. A partir de l’année 2013, la CBGN a commencé à faire face à des problèmes de Trésorerie
Net à cause de la hausse hausse du besoin de fonds de de roulement et la baisse du fonds fonds de roulement net globale, ce qui avait une incidence négative sur l’équilibre financier minimum de l’entreprise.
En 2014, le FRNG est positif. Dans ce cas, les ressources stables de l'entreprise sont supérieures à l'actif immobilisé constitué, c'est à dire que les ressources stables couvrent les besoins à long terme de l'entreprise. Sauf qu’on constate qu’il est passé de
70 711 668,79 en 2012 à 25 403 187,83 à 2014 c’est-à-dire
une baisse de 64% qui peut être expliquée par la baisse des ressources stables due à un résultat net de l’exercice qui est déficitaire de (-26 390 731,59) en 2014.
LAHLOU MIMI Zineb 4ème année – Option Option : GFC
37
Rapport de stage d’approfondissement
II.
Analyse de l’activité et de la rentabilité: l’état des soldes de ges tion :
Ce point fait l'objet de l'étude de l ’activité et de la rentabilité pour voir dans quelle mesure la CBGN dégage son profit ou pas et par là voir aussi si elle est capable de s'autofinancer. Cette analyse va porter sur l’ESG à travers le tableau de formation des résultats et la Capacité d’autofinancement autofinancement (CAF). 1 . Tableau de formation des des résu ltats (TFR) : Tableau de Formation des Résultats Ventes de marchandise en l'état (-) Achats revendus de marchandises (=) Marge brute sur ventes en l'Etat (+) Production de l'exercice Ventes de biens et services produits Variation de stocks de produits Immobilisations produites par l'entreprise pour elle(-) Consommation de l'exercice Achats consommés de matières et fournitures Autres charges externes (=) Valeur ajoutée (+) Subventions d'exploitation (-) Impôts et taxes (-) charges du personnel (=) Excédent Brut d'Exploitation ou Insuffisance Brut d'Exploitation
(+) Autres produits d'exploitation (-) Autres charges d'exploitation (+) Reprises d'exploitation: transferts de charges (-) Dotations d'exploitation (=) Résultat d'exploitation (+ ou -) (+ ou -) Résultat financier (=) Résultat courant (+ ou -) (+ ou -) Résultat non courant (-) Impôts sur les résultats RESULTAT NET DE L'EXERCICE (+ ou -)
2012 126 615 273,60 105 971 618,65 20 643 654,95 404 755 510,59 402 721 230,06 2 034 280,53 0 297 118 763,84 228 035 835,80 69 082 928,04 128 280 401,70 0 26 550 570,66 43 794 319,87
2013 181 885 044,91 138 924 633,05 42 960 411,86 359 368 918,67 362 101 328,64 -2 732 409,97 0 283 406 798,65 214 923 812,81 68 482 985,84 118 922 531,88 0 25 997 509,25 41 934 697,82
2014 269 055 000,54 207 331 009,05 61723991,49 174 589 563,65 167 372 586,25 7 216 977,40
57 935 511,17
50 990 324,81
-3 602 320,41
0 0 4 237 474,01 34 027 161,79 28 145 823,39 -2 043 803,20 26 102 020,19 5 122 027,49 9 299 657 21 924 390,68
0 0 5 257 562,67 26 618 043,11 29 629 844,37 -2 034 588,85 27 595 255,52 1 159 302,07 8 603 307 20 151 250,59
0 0 9 634 161,29 31 869 162,41 -25 837 321,53 -3 324 400,78 -29 161 722,31 4 955 419,72 2 184 429,00 -26 390 731,59
188 002 279,09 114 967 647,65 73 034 631,44 48 311 276,05
10 187 027,94 41 726 568,52
D’a près la lecture de ce tableau, on va commenter les soldes soldes de gestion gestion à savoir : a) La marge brute :
Elle est positive c’est-à-dire que les ventes de marchandises permettent de couvrir les achats revendus ; par ailleurs le solde a augmenté de 108,1% entre 2012 et 2013 passant de LAHLOU MIMI Zineb 4ème année – Option Option : GFC
38
Rapport de stage d’approfondissement
20 643 654,95 à 42960411,86 42960411,86 et il a ensuite baissé en 2014 pour arriver à 61723991,49 suite à une baisse de l’activité de 2014. b) La production de l’exercice :
La production de l'exercice concerne les entreprises industrielles de transformations et représente la totalité des biens et services produits au cours d'un exercice. C'est l'expression de l'activité globale de l'entreprise. Elle reflète l’activité industrielle de la CBGN. Celle-ci a baissé durant les 3 années avec la baisse de l’activité en passant de 404755510,56 en 2012 à 174589563,65 en 2014 cela est dû à une baisse de 58% de production vendue entre 2012 et 2014 et une augmentation de stock de 254%. c) la valeur ajoutée :
La valeur ajoutée est l'accroissement de valeur apporté par l'entreprise à ce qu'elle achète à l'extérieur, c'est à dire aux consommateurs en provenance des tiers. Elle représente la richesse créée par la valorisation des ressources technique, humaine et Financières de l'entreprise. La CBGN est créatrice de richesse puisque la valeur ajoutée de celle-ci est importante jusqu’au 2013.
Cependant, elle est en baisse suite à la baisse de la production et de la consommation de l’exercice.
d) Excédent Brut d'Exploitation ou Insuffisance Brut d'Exploitation
Le solde brut d’exploitation est
le premier solde intermédiaire de gestion qui présente une
signification en termes de rentabilité, il indique la contribution de l'exploitation à la formation des résultats de l'entreprise. Cet indicateur met en évidence la performance économique d'une entreprise sur le plan industriel et (ou) commercial. Sa valeur est indépendante du système d'amortissement adopté, de la politique Financière et fiscale et les éléments exceptionnels. Cela permet des comparaisons intra sectorielle pertinentes. Il est calculé par la différence entre d'une part la valeur ajoutée produite éventuellement augmentée des subventions d'exploitation accordée à l'entreprise et, d'autre part les frais de LAHLOU MIMI Zineb 4ème année – Option Option : GFC
39
Rapport de stage d’approfondissement
personnel et et les impôts à la charge charge de l'entreprise (non (non comprise les impôts impôts sur les bénéfices. bénéfices. La société a connu un excèdent brut d’exploitation important durant l es années 2012 et 2013. Sauf qu’en 2014 la société c connu une insuffisance brut d‘exploitation de 3602320,41 qui
est due à une baisse de la valeur ajoutée. e) Les résultats Le résultat financier La politique financière de la CBGN n’est pas si bonne que l’on croit puisqu’elle affiche
un
résultat négatif pour les trois années et qui ne cesse de s’aggraver. Le résultat d’exploitation d’exploitation
Il représente le profit économique de l'entreprise et met en évidence le résultat dégagé par l'exploitation après la prise en considération de toutes les charges de production et de commercialisation et des risques d'exploitation. La CBGN a enregistré une régression très forte entre 2012 et 2014 en passant d’un résultat
de 28145823,39 à un résultat négatif de 29161722,31 ce qui approuve le dysfonctionnement que l’entreprise a connu durant l’année 2014. Le résultat net
Le résultat net constitue la mesure comptable du profit distribuable aux actionnaires. Le résultat de l'exercice, concrétisé par le profit à la perte, caractérise, tous les secteurs de l'activité économique (de production de distribution et de prestation de service) Financière et exceptionnelle d'une entreprise la valeur de cet indicateur dépend notamment de la politique d'approvisionnement d'approvisionnement (la forme, la l a structure et le rythme des entrées, des ventes, de l'utilisation de ressources matérielles et humaines, et de la politique Financière. Chaque société doit chercher la maximisation de son profit c'est à dire la croissance de sa valeur patrimoniale. L'identification des possibilités d'augmentation du profit nécessité une investigation approfondie à celui-ci en dynamique et par le rapport aux objectifs, aux réalisations de concurrents et par le rapport r apport aux mayens du secteur. Durant les années 2012 et 2013, l’ entreprise
a pu réaliser un résultat net positif ce qui
approuve sa situation rentable. Or en 2014, la société a réalisé un déficit de 26 390 731,59 ce qui reflète la mauvaise gestion que l’entreprise l’entrepr ise a connu durant cette année.
LAHLOU MIMI Zineb 4ème année – Option Option : GFC
40
Rapport de stage d’approfondissement 2 . La capacité d’autofina nce ncement ment :
Pour maintenir et développer son activité, les entreprises disposent d’un ensemble de ressources externes (augmentation de capital, emprunts bancaires, crédit bail, etc.) ou internes notamment les ressources sécrétées par l’exploitation de l’entreprise et qui sont désignées par les vocables de capacité d’autofinancement (CAF). La capacité d’autofinancement correspond au niveau de ressources internes générées par l’activité de l’entreprise au cours d’une année, c’est une ressource potentielle (mais pas
forcément disponible sous forme de liquidités) pour le financement de la structure. Cette notion s’oppose aux ressources externes provenant des partenaires de l’entreprise. a) Capacité d'Autofinancement (CAF): Méthode additive
Résultat net de l'exercice Bénéfice
2012 21 924 390,68
2014 2013 20151250,59 - 26 390 731,59
21 924 390,68
20 151 250,59 26 390 731,59
Perte
+ + + -
Dotations d'exploitation (1)
33 430 024,41
24 250 297,81
21 751 648,19
Dotations financières (1) Dotations non courantes (1) Reprises d'exploitation (2) Reprises financières (2) Reprises non courantes (2) (3) Produits des cessions d'immobilisation
27 160 718,51
2 916 509,85
11 696 855,22
+
Valeurs nettes d'amortiss. Des immo.
19 807 698,74
848 399,00
3 634 310,36
CAPACITE D'AUTOFINANCEMENT
48 001 395,32
42333 437,55
-12 701628,26
Distributions de bénéfices1
14 880 000,00
29 760 000,00
24 180 000,00
AUTOFINANCEMENT
33 121 395,32
12 573 437,55 -36 881 628,26
-
(1) à l'exclusion des dotations relatives aux actifs et passifs circulants et à la trésorerie (2) à l'exclusion des reprises relatives aux actifs circulants et à la trésorerie (3) Y compris reprises sur subventions d'investissement
b) Analyse de la CAF
L’appréciation de la capacité d'autofinancement des 3 exercices de la CBGN fait ressortir les éléments suivants:
1
Voir annexes : Tableau d ’affectation des résultats
LAHLOU MIMI Zineb 4ème année – Option Option : GFC
41
Rapport de stage d’approfondissement On peut dire que l’entreprise se dispose des fonds nécessaire pour f inancer
son activité et ses
investissements puisque l’autofinancement est de 48 001 395,32 en 2012 et 42 333 437,55 en 2013 , mais ce n’est pas le cas pour l’année 2014, où AF était de -36 881 628,26. Ces fonds résultent de ses capitaux propres existants, sa propre rentabilité (capacité d'autofinancement, réserves, plus-value), son épargne, et ses amortissements comptables. Toutefois, nous allons concrétiser notre analyse en calculant dans le point suivant certains ratios. III.
L’analyse par les ratios :
1. Ratio de la str uctu ucture re financière Ratios
Ratio d’autonomie financière
Formules
Capitaux propres Dettes de financement
2012
2013
2014
161706806.35 18529701.45
152098056.94 15587771.92
101 527 325,35 11 073 243,79
8.72
Ratio de financement des immobilisations (Ratio d’équilibre financier) Ratio de remboursement des dettes
Ressources stables Emplois stables
573868812.42/5 07962397.54
537 560 483,7 512 157 295,87
1.13
1.04
18529701.45 48 001 395,32
15587771.92 42 333 437,55
11 073 243,79 -12 701628,26
0.38
0.37
-0.87
560654915.23/48994 3246.44 1.14
DLMT CAF
9.17
9.75
On constate que le ratio d’autonomie financière est supérieur à 1 et qu’il est en croissance durant les 3 exercices. Donc on peut affirmer que l’entreprise a la possibilité de s’endetter à
long et
moyen terme. On constate que le ratio d’autonomie financière est supérieur à 1 et qu’il est en croissance durant les 3 exercices. Donc on peut affirmer que l’entreprise a la possibilité de s’endetter à long et
moyen terme. Concernant le ratio d'équilibre financier découle de la relation fondamentale qui existe entre le fonds de roulement, le BFR et la trésorerie. En effet, une situation d'équilibre veut que le fonds de roulement soit supérieur au BFR de manière à dégager une trésorerie positive. Ce ratio exprime alors le taux de couverture de l'actif immobilisé par les ressources à long terme de l'entreprise et exprime également le niveau du fonds de roulement. Pour l'entreprise CBGN ce ratio est supérieur LAHLOU MIMI Zineb 4ème année – Option Option : GFC
42
Rapport de stage d’approfondissement
à 1 avec 1,14 en 2012, 1,13 en 2013 et 1.04 en 2014 ce qui signifie que les emplois stables sont financer totalement par les ressources stables. 2 . Les ratios de rotation
Ratio des crédits clients (créances commerciales)
67828507.17
Encours clients (clients et comptes rattachés- client créditeurs, avances et acomptes)
____________________ ____________________
72 042 667,07
(529336503.66* 1. 2)*360
(543986373.5 5*1.2) *360
(436 427 586,79*1.2)*360
39j
44j
49j
61j
74j
183j
ventes TTC *360
Ratio des crédits fournisseurs
79184111.36
Encours fournisseurs (Fournisseurs et comptes rattachés- fournisseurs débiteurs, avances et acomptes)
_____________________ _____________________ Achats consommés (TTC) + Autres charges externes(TTC) * 360
Selon les chiffres ci dessus, l'entreprise CBGN gère bien ces délais de crédits clients et fournisseurs puisque les délais de règlements moyens des fournisseurs sont supérieurs aux délais accordés aux clients. Cette politique permet à l'entreprise de faire face à ses obligations vis à vis des fournisseurs grâce aux sommes récolter de ses clients. 3 . Les ratios de r épartition de la va leur ajoutée
Répartition de la valeur ajoutée
Personnel Prêteurs Actionnaires Etat Entreprise
Calcul
Charges de personnel/ VA Charges d’intérêt/VA Dividendes / VA Impôt et taxes +impôt sur le bénéfice / VA Autofinancement/ VA
2012
2013
34,14%
35.26%
36,37%
1.86%
1.89%
7,7%
11.59%
25.02%
40,05%
27.94%
29.09%
25.81%
10.57%
2014
25,6% -7,34%
Le tableau ci-dessus calcul la répartition de la valeur ajoutée entre les parties prenantes. D’une part, la valeur ajoutée consacrée à la rémunération du facteur travail pour LAHLOU MIMI Zineb 4ème année – Option Option : GFC
43
Rapport de stage d’approfondissement
les années 2012, 2013 et 2014 est respectivement respectivement 34,14%, 35,26% et 36.37%. Cette dernière représente une partie importante de la valeur ajoutée qui peut être considérée comme motivation aux aux personne personne ls surtout au niveau de l’année 2014. La fraction de la valeur ajoutée donnée à l’Etat sous formes d’impôts et taxes est de 27,94%
en 2012, 29,09% en 2013 et 25% en 2014. Les actionnaires occupent une
part moyenne de la valeur ajoutée réservée aux
dividendes qu’ils reçoivent, et qui représente
11.59% en 2012, 25.02% en 2013 et 40,05% en
2014. Cette fraction, durant les 3 années, reste supérieure à celle réservée aux prêteurs de la société qui représente pour les années 2012, 2013 et 2014 respectivement 1.86%, 1.89% et 7,7%. ‘
LAHLOU MIMI Zineb 4ème année – Option Option : GFC
44
Rapport de stage d’approfondissement
IV.
Création ou destruction de la valeur au sein de la CBGN 1 . Calcul des indicateurs de nature comptable
a) ROCE : La rentabilité des capitaux investis La rentabilité des capitaux investis correspond au revenu généré par l’actif économique. Elle se
calcule de la manière suivante : ROCE = Rex x (1 – IS) IS) / [Immo nettes + BFR]
REX Immob nettes BFR
ROCE
2012
2013
2014
28 145 823,39 124 537 678,74 68 171 777,35
29 629 844,37 118 618 123,78 69 902 539,82
-25 837 321,53 114 153 437,73 33 009 376,93
2012
2013
2014
10,22%
11%
-12,28%
Le ROCE, c'est la capacité des actifs de l'entreprise à créer de la valeur. C'est aussi le rythme de croissance de l'entreprise si elle réinvestit tout t out son cash-flow. Souvent injustement ignoré, c'est pourtant un indicateur très instructif pour le dirigeant d'entreprise ou pour ses financiers : Pour les financiers de tous poils confondus (investisseurs (investisseurs en capital et prêteurs), c'est le rendement de leur apport. Il ne dépend pas de la répartition entre dette et de fonds propres, mais de l'efficacité l 'efficacité opérationnelle de l'entreprise. La rentabilité des capitaux investis a connu une augmentation légère entre 2012 et 2013 en passant de 10.22% à 11%, puis une baisse aigue en 2014 suite au résultat d’exploitation qui est affiché
négatif suite à la diminution du CA durant cette année et l’augmentation des coûts. b) ROE : Rentabilité des capitaux propres
Ce ratio « comptable » mesure donc le rendement des capitaux mobilisés par les l es actionnaires.
LAHLOU MIMI Zineb 4ème année – Option Option : GFC
45
Rapport de stage d’approfondissement
Elle s’obtient en rapportant le résultat net qui revient aux actionnaires, après déduction de l’impôt,
aux fonds que les actionnaires ont investis. ROE est exprimé en pourcentage et se calcule de la manière suivante : ROE = Résultat net / capitaux propres
Résultat Net Capitaux propres
2012
2013
2014
21924390,68
20151250,59
-26390731,59
161706806,4
152098056,9
101527325,4
2012
2013
2014
13,56%
13,25%
-25,99%
ROE
La CBGN a connu une rentabilité des capitaux propres plus ou moins constante durant 2012 et 2013. Sauf que durant l’année 2014, la rentabilité a connu une
régression forte de 25,99% suite à
la baisse du résultat net de l’exercice 2014. : Rentabilité des actifs c) ROA : Rentabilité
La rentabilité des actifs est un indicateur de la profitabilité d'une entreprise par rapport au total de son actif. Le ROA donne une idée sur l'efficacité du management de l'entreprise dans l'utilisation des actifs pour générer des revenus. Elle est exprimée en pourcentage et calculée de la l a manière suivante : ROA = résultats nets / total actif
2012
2013
2014
Résultat Net
21924390,68
20151250,59
-20151250,59
Total actif
256827803,2
262640333,9
255905468,1 255905468,1
2012
2013
2014
8,54%
7,67%
-7,87%
ROA
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Rapport de stage d’approfondissement
La CBGN connait une rentabilité des actifs plus ou moins stables durant 2012 et 2013 ce qui approuve sa profitabilité. Cependant, la rentabilité a régressé suite au déficit qu’a connu la société
durant cette année, ce qui pousse les dirigeants à penser de changer la stratégie de l’entreprise dans l’utilisation de ses actifs pour pouvoir
retrouver leur efficacité de manager durant les années 2012
et 2013.
Section 2 : Synthèse et recommandations I.
Synthèse :
Après avoir procédé à une étude minutieuse des états financiers de la CBGN, nous sommes dans l’obligation de fournir une synthèse ainsi que des recommandations afin de montrer notre valeur ajoutée dans ce travail. Commençant par l’étude de la structure financière de l’entreprise, on a abouti à un résultat
selon
lequel le bilan de la société présente une structure financière parfaitement saine au cours de l’année 2012, caractérisée par un fonds de roulement positif qui permet de financer les besoins en
fonds de roulement en dégageant une trésorerie nette positive. Dans les années 2013 2013 et 2014 la société présente une structure déséquilibrée, déséquilibrée, dans la mesure mesure où le FR dégagé ne permet pas de financer le besoin généré par le cycle d’activité de la société ce qui a conduit à une trésorerie nette négative en 2013 et 2014. Cette situation est due en premier lieu à la hausse des investissements réalisés par la CBGN, une expansion des investissements de la société qui a été plus proportionnelle que l’augmentation des
ressources durables. Tous ces éléments nous ont poussés à dire que la structure financière de la CBGN ne permet pas à celle - ci d'atteindre son équilibre financier. Concernant l’étude de l’activité et de la rentabilité de l’entreprise, elle nous a permis de
comprendre le processus selon lequel se déterminent les niveaux de performance commerciale, économique, économique, et financière de la CBGN. L’étude de l’activité et de la rentabilité qui s’est faite à travers les soldes intermédiaires de gestion,
nous apprennent apprennent que la société a enregistré de bons résulta ts d’exploitation durant 2012 et 2012 ce qui lui a permis de réaliser des résultats nets intéressants durant les deux années chose qui a LAHLOU MIMI Zineb 4ème année – Option Option : GFC
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approuvé la bonne gestion de l’activité de l’entreprise. Cependant, en 2014, la société a connu une
valeur ajoutée faible par rapport à celle de 2012 et 2013 à cause de la diminution des ventes des produits finis de l’exercice d’une part et de l’augmentation des stocks de produits d’autre part. Cela a pu avoir une incidence négative sur le solde brut d’exploitation, même s i
les charges de
personnel ont diminué, et par conséquent sur le résultat d’exploitation parce que l’insuffisance et les dotations d’exploitation étaient plus importantes que les reprises d’exploitation pour les absorber, et vu que le résultat financier n’a pas cessé de baisser et de s’aggraver, la CBGN a
réalisé un résultat net déficitaire grave en 2014 en le comparant avec les deux exercices qui le précèdent où la société a pu relever relever un résultat résultat bénéficiaire important. Avec ces rentabilités et le calcul de la CAF, l'analyse nous a montré que la CBGN, durant toute la période entre 2012 et 2013, a été en mesure de s'autofinancer. Ce qui présente plusieurs avantages pour l’entreprise à savoir : :
Favoriser l’indépendance de l’entreprise Offrir de la souplesse à l’entreprise en matière de capacité de financement, et donc plus de sécurité, sécurité, Eviter le coût des financements fi nancements externes (charges (charges financières notamment), Poursuivre les programmes d’investissement nécessaires au maintien et au développement développem ent de son activité.
Sauf que ce n’était pas le cas pour l’année 2014 où la société a enregistré une capacité d’autofinancement qui négative suite au résultat bénéficiaire dégagé pendant cet exercice d’une part, et suite à l’augmentation des immobilisations cédées durant cette d’autre part. 2014 était une année qui a connu une mauvaise gestion de l’entreprise de la part des dirigeants, car même s’ils ont essayé d’augmenter la
gestion du délai de règlement fournisseurs
qui est une source de financement pour l’entre prise et du fait repousser les échéances de sortie de trésorerie, cela n’a pas pu être bénéfique pour l’entreprise par contre il peut être mal perçu par les fournisseurs pour des opérations futurs car cela approuve que l’entreprise est en difficulté et certains partenaires risqueront de demander désormais des paiements immédiats. Concernant l’analyse de la CBGN au niveau de la création ou la destruction de la valeur,
nous pouvons constater que le résultat déficitaire que la société a connu en 2014 à affecter l’image de l’entreprise au niveau de la création de la valeur, contrairement à sa situation dans les années
2012 et 2013 dans lesquelles la société a pu réaliser un pourcentage plus ou moins satisfaisant que ce soit au niveau du ROCE, du ROE ou du ROA. LAHLOU MIMI Zineb 4ème année – Option Option : GFC
48
Rapport de stage d’approfondissement
II.
Recommandations
L’entreprise a un besoin vital d’investir pour se développer, garantir sa pérennité, faire face à la
concurrence, améliorer son potentiel technique et technologique, se redéployer, lancer de nouveaux produits s’attaquer à d’autres se gments de marché.
Donc pour pallier pallier au problème du déséquilibre déséquilibre financier et de la trésorerie trésorerie nette négative nous avons comme recommandations : l’augmentation du FRNG et la baisse BFR afin d’avoir une
trésorerie nette positive. Accroissement du FR
:
- Augmenter les ressources propres : Demander aux actionnaires des fonds supplémentaires pour procéder à une augmentation de capital et en cas de bénéfices, maintenir l’essentiel dans l’entreprise
pour l’autof inancement inancement (réduire la distribution de dividendes et accroitre la mise en
réserves).
- Augmenter les dettes financières : Négocier un emprunt à long terme auprès de la banque qui génèrera des intérêts moins couteux et dont les remboursements s’échelonneront dans le temps. Nous avons vu que la CBGN dispose d’une indépendance financière et d’une très bonne capacité capacité de remboursement remboursement donc elle peut peut tout de même de le permettre. - Diminuer les immobilisations
:
Il ne s’agira pas de diminuer les immobilisations
productives nécessaires à l ’activité industrielle mais au contraire des immobilisations financières ou des immobilisations corporelles non productives acquises pour la spéculation. Diminution du BFR :
-Diminuer les stocks en ajustant la production avec les ventes prévues ; il ne s’agira pas de faire un stock zéro mais de minimiser le temps de stockage des produits finis avec l’expérience acquise à ce niveau par les responsables. En réduisant les stocks, la trésorerie ne peut que s’améliorer ;
-Diminuer les crédits clients en passant par une réduction des délais de paiement qui seront de plus en plus rapprochés et permettront de réduire considérablement les problèmes de trésorerie. Notons au passage que Coca Cola est le leader des boissons gazeuses au Maroc et n’a rien à craindre de la rence par conséquent elle dispose d’un pouvoir de négociation sur ses clients ; concur rence LAHLOU MIMI Zineb 4ème année – Option Option : GFC
49
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-Augmenter les dettes en allongeant les crédits fournisseurs; la CBGN peut se le permettre avec ses gros fournisseurs et les plus anciens, d’allonger les délais afin de bénéficier d’une plus grande marge de manœuvre.
Nous osons penser que ces quelques recommandations faites à l’endroit de la CBGN seront pris en compte et leur permettrons de redresser progressivement leur structure financière et de renforcer la position stratégique de l’entreprise et la maintenir à long terme. Aussi bien et p our améliorer la capacité d’autofinancement de l’entreprise, il convient de diminuer les charges encaissables et d’augmenter les produits encaissables. Pour cela, plusieurs actions sont possibles avant avant notamment :
l’augmentation des prix de vente,
l’amélioration des marges,
le lancement de nouveaux produits à rentabilité plus forte, f orte,
la diminution des coûts fixes,
la diminution du coût de l’endettement.
L’ensemble de ces considérations pousse l’entreprise à faire le maximum d’efforts pour
financer par ses propres moyens les besoins en investissements. Donc cela va aider la direction à garder son autonomie de décision afin de réunir le maximum des atouts en faveur de l’épanouissement de l’entreprise. En ce qui est création de la valeur, c’est un élément central de la vie économique en ce
qu'elle guide les décisions des différentes catégories d'agents économiques. Elle évoque l'idée que l’entreprise, par son activité, s'enrichit, c'est-à-dire
enrichit ses actionnaires qui en sont les
propriétaires. Pour cela et pour que la CBGN puisse créer de la valeur, elle doit viser soit l’augmentation du résultat d’exploitation qu i
est derrière tout calcul de rendement, soit la réduction des
immobilisations et du BFR.
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50
Rapport de stage d’approfondissement
Pour augmenter le résultat d’exploitation, l’entreprise doit chercher à :
Augmenter le chiffre d’affaire en augmentant les volumes vendus et les prix
Réduire les coûts et varier les coûts fixes
Opter pour une optimisation fiscale Cela d’une part. D’autre part, l’entreprise peut faire des actions au niveau du BFR en gérant
les délais de règlement fournisseurs et de règlements clients sans entrainer des méventes par la suite, ou en réduisant les consommations de l’entreprise.
III.
Les limites constatées dans le traitement du cas pratique :
L'Analyse Financière a pour but d'établir un diagnostic sur la situation financière, fi nancière, sa solvabilité, sur sa rentabilité et son autonomie. Un tel diagnostic intéresse plusieurs catégories d'agents : les créanciers actionnaires, les gérants de portefeuille, les l es dirigeants de l'entreprise, les concurrents, les fournisseurs, les experts comptables... Durant cet analyse de la performance financière et de la création de valeur, on a pu constater que les indicateurs de mesure peuvent ne pas refléter r efléter la situation réelle de la société à cause des limites et de leurs points faibles à un certain niveau. Parmi ces limites on cite :
Les immobilisations nettes qui ne présentent pas toujours la l a valeur économique des actifs.
Le BFR qui apparait au bilan à la date d’arrêt des comptes ne peut pas être utilisé comme indicateur du BFR permanent de l’entreprise.
L’Importance qu’on donne des données analytiques pour comprendre l’activité.
Le calcul du ROE qui ne tient pas compte du risque. L’analyse par l’approche fonctionnelle et la mesure de la création de valeur restent une
méthode parmi d’autres qui permettent de juger la performance de l’entreprise afin de
détecter les
anomalies qui peuvent affecter le résultat de l’entreprise et par conséquent la santé financière de
cette dernière.
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Rapport de stage d’approfondissement
Conclusion du chapitre
Ce troisième et dernier chapitre était d’une grande importance car il nous a permis de mettre en pratique ce qu’on a déjà
vu durant notre cursus de formation.
Etablir une analyse analyse financière, mesurer la création de la valeur et prendre la casquette d’un analyste financier est un peu difficile, car il ne s’agit pas seulement de calculer des chiffres, mais plus précisément de savoir commenter les résultats obtenus et d’en sortir pour arriver à des
conclusions et des recommandations afin de pouvoir agir sur les dysfonctionnements détectés. détectés.
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Rapport de stage d’approfondissement
Conclusion générale En définitive, nous arrivons au terme de notre étude, celle d’effectuer un
analyse de la
création de valeur et de la performance financière de la CBGN. Nous rappellerons tout d’abord que le choix du thème n’était pas au hasard. En effet, après avoir suivi des cours théoriques tout au long de notre cursus, nous avons voulu les concrétiser afin de déceler les difficultés d'une entreprise qui est une multinationale et d'apporter notre touche personnelle pour pour y remédier. Il est aussi utile de présenter ce qu’on a retenu globalement de cette étude : En somme, nous
pouvons donc dire dire que malgré le déséquilibre déséquilibre de sa structure financière en 2012 et et 2013, la CBGN est une société qui crée des richesses comme on l'a vu plus haut: en effet elle dispose d'une rentabilité économique et financière positive, mais aussi une CAF positive et importante pouvant rémunérer les apporteurs de capitaux et servir d'autofinancement. Et d’après ce que nous avons constaté durant la période du stage, en 2015, l’entreprise a pris plusieurs recommandations et changements afin d’éviter les problèmes des ventes et des stocks que l’entreprise a connus durant l’année 2014 et qui ont été la cause principale de l a baisse de la valeur ajoutée et par
conséquent conséquent la
réalisation d’un résultat net déficitaire durant l’année en question.
Coca Cola est une multinationale qui a pu résister face à son concurrent principale qui est Pepsi Cola malgré les difficultés qu’elle a connues durant l’année 2014. C’est une société qui ne
cesse de créer de la richesse ri chesse si on la compare avec ses concurrents du domaine des boissons.
Toutefois une question nous vient à l'esprit : Avec un tel niveau de CAF et de résultat net, et pour croître un peu plus, la société ne devrait-elle pas s'introduire en bourse ?
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Table des matières INTRODUCTION GENERALE ...................................................................................................................................... 1 CHAPITRE 1 : LA : LA PRISE DE CONNAISSANCE DU LIEU DE STAGE ................................................................................. 3
INTRODUCTION DU CHAPITRE ............................................................................................................................................. 4 Section 1 : Présentation de CocaCola company company ....................................................................................................... 5 I. 1. 2. II. 1. 2.
Historique de CocaCola ............................................................................................................................................... 5 Histoire : ............................................................................................................................................................... 5 La gamme ............................................................................................................................................................. 6 Coca-Cola aujourd'hui ................................................................................................................................................. 7 Une entreprise à l'échelle mondiale .................................................................................................................... 7 L’implantation de Coca -cola au Maroc ................................................................................................................ 8
Section 2 : Présentation de la CBGN....................................................................................................................... 9 I.
NABC : North Africa Bottling company ...................................................................................................................... 9 Présentation : ....................................................................................................................................................... 9 Schéma d’affiliation au groupe NABC .................................................................................................................. 9 II. La compagnie des boissons gazeuses du Nord ........................................................................................................ 10 1. Identification de la société ................................................................................................................................. 10 L’Environnement de la société CBGN ................................................................................................................. 11 2. 1. 2.
CONCLUSION DU CHAPITRE .............................................................................................................................................. 13 CHAPITRE 2 : LA CREATION DE LA VALEUR ET LA PERFORMANCE FIN ANCIERE ....................................................... 14
INTRODUCTION DU CHAPITRE ........................................................................................................................................... 15 Section 1 : la création de la valeur ....................................................................................................................... 16 I.
Principe et mécanismes de mesure ......................................................................................................................... 16 Principe de la création de la valeur : .................................................................................................................. 16 Les mécanismes de mesure ............................................................................................................................... 16 II. Analyse des indicateurs comptables et économiques ............................................................................................. 17 1. Les indicateurs de nature économique .............................................................................................................. 17 2. Les indicateurs de nature comptable ................................................................................................................. 18 1. 2.
Section 2 : la performance financière de l’entreprise........................................................... l’entreprise........................................................... ................................ 20 I.
Analyse de la performance par étude de l’équilibre financier ................................................................................ 20
Approche fonctionnelle : .............................................................................................................................................. 20 1. Approche patrimoniale ...................................................................................................................................... 22 II. Analyse de la rentabilité par la méthode des ratios ................................................................................................ 24 1. Les ratios de structure financière : ..................................................................................................................... 24 2. Les ratios de liquidité : ....................................................................................................................................... 26 3. Les ratios de rotation : ....................................................................................................................................... 27
CONCLUSION DU CHAPITRE .............................................................................................................................................. 29 CHAPITRE 3 : CAS PRATIQUE : CBGN....................................................................................................................... 30
INTRODUCTION DU CHAPITRE ........................................................................................................................................... 31 Section 1 : Analyse financière de la CBGN ................................................................. ........................................... 32 I.
L’analyse du bilan fonctionnel : Diagnostic des équilibres financiers.................... ...................... ...................... ...... 32
1. 2. 3. II. 1. 2. III. 1. 2. 3. IV.
Bilan fonctionnel des exercices (2012/2013/2014) ........................................................................................... 32 Bilans fonctionnel en grande masses : ............................................................................................................... 34 Analyse de l'équilibre financier de la CBGN : ..................................................................................................... 36 Analyse de l’activité et de la rentabilité: l’état des soldes de gestion : ................................................................... 38 Tableau de formation des résultats (TFR) : ........................................................................................................ 38 La capacité d’autofina ncement : ........................................................................................................................ 41 L’analyse par les ratios : .......................................................................................................................................... 42 Ratio de la structure financière .......................................................................................................................... 42 Les ratios de rotation ......................................................................................................................................... 43 Les ratios de répartition de la valeur ajoutée .................................................................................................... 43 Création ou destruction de la valeur au sein de la CBGN ........................................................................................ 45
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1.
Calcul des indicateurs de nature comptable ...................................................................................................... 45
Section 2 : Synthèse et recommandations ........................................................................................................... 47 I. II. III.
Synthèse : ................................................................................................................................................................ 47 Recommandations .................................................................................................................................................. 49 Les limites constatées dans le traitement du cas pratique : ................................................................................... 51
CONCLUSION DU CHAPITRE .............................................................................................................................................. 52 CONCLUSION GENERALE ........................................................................................................................................ 53 TABLE DES MATIER ES ............................................................................................................................................. 54 ANNEXES ................................................................................................................................................................ 56 BIBLIOGRAPHIE ...................................................................................................................................................... 57 WEBOGRAPHIE ....................................................................................................................................................... 57
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Rapport de stage d’approfondissement
Annexes
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Bibliographie Jean-Guy Degos et Amal Abou Fayad, Le diagnostic financier des entreprises, Edition : e-theque2003. Hirigoyen, «Stratégie et finance :approche par la création de valeur » Mémoire en ligne : La création de valeur dans dan s l'entreprise: le role de la gouvernance et des leviers financiers. Par Mbaye Fall Diallo . Université Paul Cezanne Aix Marseille 3 - Master Gestion 2001 Vernimmen Pierre, Finance d'entreprise, Dalloz ( 2002 ).
Webographie http://www.vernimmen.net/ http://les-libellules.eklablog.com/une-gamme http://les-libellules.eklablog.com/une-gamme-de-produit-a2720034 -de-produit-a2720034 http://www.memoireonline.com/08/10/3787/m_I http://www.memoireonline.c om/08/10/3787/m_Indicateurs-financiers-pou ndicateurs-financiers-pour-les-societesr-les-societescotees1.html http://www.dzentreprise.net/?p=1731
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